A. La consommation et l épargne LA CONSOMMATION, L EPARGNE et L INVESTISSEMENT Revenu = C +S : 1. Consommation : 2. Epargne. 3. Investissement 54 55 1. La consommation. Distinction entre: Consommation finale/intermédiaire Consommation de B et S marchands et services non marchands. Consommation collective/individualisable. Consommation finale Qu appelle-t-on consommation finale? C est satisfaire des besoins immédiates par la destruction par l usage des biens et services. Par quel agent économique est-elle principalement effectuée? Les ménages. 56 57 1
Consommation intermédiaire Qu appelle-t-on consommation intermédiaire? Utilisation d un bien ou d un service dans un processus de production d autres biens Par quel agent économique est-elle principalement effectuée? Les entreprises Consommation collective Qu est-ce qu une consommation collective? Un bien ou service utilisé par plusieurs personnes sans que la consommation de l un ne réduise celle des autres (hôpitaux, école ) 58 59 Les consommations collectives Deux catégories: Consommations finales collectives Consommations individualisables Qui finance un bien collectif «gratuit»? L Etat donc le contribuable et non les utilisateurs du bien Quel agent économique assure la satisfaction des besoins collectifs? L Etat et les collectivités locales 60 61 2
Les effets socio-économiques des consommations collectives Réduire les inégalités Réguler la Consommation des agents Atténuer la pollution et les nuisances Elévation des niveaux de vie Mais: Qualité pas toujours optimale Coût élevé Déterminants de la consommation : RDB = revenu primaire + transferts. (+) Prix des biens finaux. (-) Dettes, facilité d endettement, capacité d endettement. (+) Propension à consommer, anticipations. (-) Politique de redistribution ib ti des revenus. (+) Politique fiscale et monétaire. (+) (-) Niveau des biens et services collectifs et leur accessibilité. (+) 62 63 2. EPARGNE 2. Epargne : La partie du revenu non consacrée à la consommation immédiate des biens et services (ménages, entreprises, administrations) NB : Désépargne => C > Revenu. Epargne brute = RDB - C F = Autofinancement des entreprises + Epargne financière des agents + dépenses d investissement des APU non financés par emprunt. 64 65 3
Au niveau de la théorie économique : Les libéraux : Pour plus d épargne => + Inv. => + de production. Keynes : Contre la hausse de l épargne => - C => - de demande anticipée iié => - de P. Déterminants de l épargne à CT: RDB réel (+) Inflation => volonté de reconstituer la valeur de son patrimoine (+) Taux d intérêt => >influence l arbitrage entre C et Epargne. (+) Incertitude et anticipations : => Epargne de précaution. (+) => Epargne de placement (-) 66 67 Déterminants de l épargne à LT: fiscalité (-) Niveau de prélèvements sociaux => Epargne publique forcée (+) Vieillissement illi démographique (+) Thésaurisation, placement et spéculation. (+) 3. L investissement. Définition : La Comptabilité nationale définit l investissement brut par la Formation Brute de Capital fixe (FBCF) comme comprenant l investissement productif, la constitution d équipements collectifs, les achats de logements par les ménages, de logiciels par les entreprises, d oeuvres artistiques et littéraires. L investissement productif est le flux représentant l acquisition par une entreprise de biens de production qui alimente le stock de capital. 68 69 4
4 Catégories d investissement : Investissement de capacité : Il permet d accroître la capacité de production sans modification des combinaisons des facteurs. Investissement de remplacement : Il permet de maintenir la capacité de production. Investissement de productivité : Il vise à modifier la combinaisons des facteurs vers une intensité plus capitalistique (+ K,-L). Investissement direct Etranger : Il vise à acquérir des unités de production en dehors du territoire d origine (seuil de 10%). 70 Déterminants de l investissement qui est un arbitrage entre dépense immédiate et recettes futures : Prix d acquisition des outils de productions (-) Demande anticipée (+) Coût des facteurs de production (K (taux d intérêt), L (salaire)) Profit attendu (+) à comparer systématiquement au rendement d un placement financier (-). 71 5