16/03/2016 GUY Noémie CR : PAYRASTRE Clémentine Digestif Pr VITTON 8pages Motricité grêle, colique et ano-rectale Plan A. L intestin grêle I. Anatomie II. Motricité du grêle B. Le colon I. Anatomie II. Motricité du colon C. Motricité ano-rectale A. L'intestin grêle Il est composé du : Duodénum, partie fixe qui entoure le pancréas Jujénum Iléon I. Anatomie La paroi de l'intestin grêle comporte 4 couches : séreuse, musculeuse, sous muqueuse, muqueuse. Il y a deux couches musculaires : une couche interne circulaire qui circonscrit la lumière intestinale et une couche externe longitudinale qui raccourcit l'intestin dans sa longueur, et la muqueuse forme des reliefs. Il a 3 rôles : Mélanger les aliments avec les sécrétions digestives Faciliter le contact entre la muqueuse et le bol alimentaire pour augmenter l'absorbtion Propulser le contenu intestinal en direction aborale 1/8
II. Motricité du grêle On distingue deux types de mouvement qui se coordonnent : Longitudinaux qui entrainent un changement de volume luminal Transversaux qui produisent un déplacement et un mélange du contenu Ils sont responsables du péristaltisme intestinal. En amont du bol alimentaire l'intestin se contracte pour pousser puis il se relâche. Il y a deux types d'ondes, les ondes lentes et les ondes rapides ou potentiels de pointe. Les ondes lentes : Elles proviennent de la couche musculaire longitudinale (cellules de Cajal), avec une fréquence de 16 à 19/min au niveau du dudénum et de 12 à 15/min iléon. Elles sont permanentes et n'ont aucun rôle mécanique. Elles sont nécessaires à l'apparition des potentiels de pointe ou ondes rapides qui vont déclencher l'activité mécanique au niveau de la couche musculaire circulaire. Les ondes rapides ou potentiels de pointes : Elles déclenchent la contraction de la couche circulaire en se greffant sur les ondes lentes. Pendant la période de jeun, le grêle a une activité motrice cyclique. Son but est de se débarasser des déchets alimentaires, des micro-organismes et des sécrétions restant dans la lumière intestinale. La motricité inter-digestive est caractérisée par le CMM (complexe majeur migrant). Il prend naissance au niveau du pacemaker gastrique (antre) constitué de cellules de Cajal. Il franchit le pylore et se propage en 90 à 120 min jusqu'à l'iléon terminal, pour prendre fin au niveau de la valvule iléo-caecale. Le CMM comprend 3 phases : Phase I (20-90min) : période de quiescence Phase II (60 80min) : contractions intermitentes et irrégulières, avec une fréquence progressivement croissante Phase III (3 25min) : période d'activité maximale 2/8
avec une activité propagée Au total le CMM dure de 90 à 150 minutes. La période post prandiale est ccaractérisée par : Une interruption immédiate du CMM DIGESTIF Motricité grêle, colique et ano-rectale Une activité segmentaire de mixage pour favoriser le contact du bol alimentaire avec les sécrétions et la muqueuse afin d'optimiser l'absorbtion Une activité péristaltique pour pousser le contenu dans le sens oral - aboral Irrégulière et non cyclique La réponse motrice au repas : Est plus importante dans le grêle proximal et chez la femme Varie selon le nychtémère (un repas pris près de la période de sommeil réduit la motricité) Dépend de la nature du repas (contractions plus brèves et d'amplitude plus faibles si le repas est liquide et peu gras) Dépend de la charge calorique (la durée de la période post-prandiale augmente avec la charge calorique) La régulation de la motricité est à la fois mygène, nerveuse et hormonale. Contrôle myogène : par les plexus myentériques +++ des myopathies peuvent entrainer des troubles sévères Contrôle neurogène : Parasympathique activateur : nerf vague (neurones cholinergiques), mais petit effet inhibiteur des neurones à NO et à VIP (NANC) Sympathique inhibiteur (nerf splanchniques) Contrôle hormonal : la motiline et la somatostatine ont un effet activateur en déclenchant une activité propagée de la phase III. CR : les ondes segmentaires restent sur place, ne se déplacent pas, leur rôle est de broyer le bol alimentaire. 3/8
Les symptômes liés au grêle sont les diarrhées et les syndromes d'obstruction du grêle (ex. syndrome de Konig : sténose du tube digestif). Explorations : La manométrie du grêle n'est pas facile et dure 24h, on fait plutîot des vidéo capsules Entéro-IRM (on le privilégie car il est non irradiant) Entéro-scanner Echographie Entéroscopie B. Le côlon I. Anatomie Il possède également 4 tuniques : Séreuse : le péritoine viscéral entoure la surface libre du colon Musculeuse : Couche longitudinale externe, discontinue, elle est composée de 3 bandes épaisses appelées taenia coli qui vont du caecum jusqu'à la charnière recto-sigmoïdienne où elles fusionnent. Couche interne circulaire qui comporte des épaississements réguliers les haustra Sous muqueuse Muqueuse dépourvue de plis circulaires ou valvules et de villosités 4/8
Principales fonctions de la motricité colique : DIGESTIF Motricité grêle, colique et ano-rectale Mélange du contenu iléal pour favoriser la réabsorbtion d'eau et d'électrolytes ainsi que le brassage des résidus non digestibles Activité propulsive assurant le transit du contenu colique Stockage temporaire des matières fécales et évacuation intermittente de celles-ci II. Motricité du colon Le colon proximal absorbe l'eau et les nutriments tandis que le colon distal se charge du stockage et de l'évacuation des matières fécales. (CR : attention, ce stockage ne se fait pas dans le rectum mais bien dans le colon gauche) Il y a aussi deux types d'ondes : les ondes lentes et les potentiels de pointe à l'origine des contractions. L'activité contractile du colon se compose de : Contractions segmentaires non propagées qui ont un rôle dans le tonus (elles peuvent être responsable de constipation) Contractions propulsives, péristaltiques régulières et propagées sur plusieurs segments dans le sens antérograde, elles débutent dans le colon droit Contractions propagées de grande amplitude CPGA (6-8 fois par jour) CR : ces ondes sont recherchées dans le diagnostic d'inertie colique. A jeun on trouve différents types d'activités. La motricité est plus importante dans le colon gauche et il y a de grandes variabilités intra et inter-individuelles. Son activité est réduite dans la nuit donc si on se réveille la nuit c'est qu'il y a un problème. Au réveil on a un pic d'activité motrice segmentaire et péristaltique (en général on fait caca le matin après le petit déjeuner). La distension colique inhibe la motricité tandis que le stress active la motricité colique. En période post prandiale : Le repas induit une activation de la motricité colique, cette activation porte à la fois sur les mouvements segmentaires et péristaltiques. Elle est variable en durée et en amplitude selon le segment colique concerné. Des mouvements de masse : contractions propagées de grande amplitude (CPGA) surviennent 4 à 8 fois par jour. Elles surviennent plus particulièrement le matin, lors du réveil ou après le repas. La régulation est à la fois myogène, neuronale et hormonale. 5/8
Contrôle myogène : Les ondes lentes de dépolarisation naissent au niveau de la couche circulaire et se propagent à la couche longitudinale Lorsque le seuil d excitabilité est atteint, les ondes lentes se chargent de potentiels d action à l origine d une contraction mécanique Contrôle neurogène : Parasympathique activateur : nerf vague (neurones cholinergiques) Sympathique inhibiteur : nerfs splanchniques Contrôle hormonal : Action activatrice : gastrine, CKK, insuline, substance P, neurotensine, enképhaline, motiline Action inhibitrice : sécrétine, glucagon, peptide YY Les symptomes sont les diarrhées et les constipations de transit (ralentissement). Explorations : Mesure du temps de transit colique Coloscopie III. Motricité ano-rectale En gris clair : couche circulaire interne qui s'épaissit au niveau du canal anal pour former le sphincter interne (involontaire), le sphincter externe lui est volontaire. Un système capacitif : le rectum qui adapte son volume à son contenu Un système résistif : les sphincters (SAI, SAE) et le muscle releveur de l'anus (plancher pelvien) Un système sensitif : les mécanorécepteurs du rectum (si besoin d'aller aux toilettes c'est qu'il y a de la matière dans le rectum) et les récepteurs du canal anal (analyse de la nature du contenu rectal : liquide, solide ou gazeux) Réflexe d'échantillonage : Au repos on a un réflexe recto-anal inhibiteur : le le sphincter anal interne s'ouvre avec une analyse et le SAE se contracte 6/8
Défacation : relâchement volontaire du SAE Continence : le rectum se distend et le SAR se contracte DIGESTIF Motricité grêle, colique et ano-rectale On voit sur l'image que le mucle pubo-rectal serre le rectum, il peut être responsable de constipations. Contrôle : Parasympathique : inhibe le SAI (nerf pelvien) Sympathique : active le SAI (nerf hypogastrique) Le nerf honteux active le SAE Les symptômes sont les constipations d'évacuation (sensible aux émotions : viols, décès etc) et l'incontinence anale. Exploration : Manométrie ano-rectale (photo) : sonde qui enregistre la pression au niveau du rectum et des deux sphincters Défécographie : vue de profil après opacification 7/8
Trop fatiguée pour faire une longue dédi mais bisous sur les fesses à tous les carnibaux parce que trop de love en nous et puis venez faire un tour sur la page fb du projet Inde du Nord il se passe plein de trucs trop funs genre vous pouvez faire des dons et tout bref voili voilou <3 <3 8/8