(c) Si F (X) est unitaire, irréductible dans Q[X], alors il est irréductible

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Transcription:

Université Bordeaux 1 Année 2006 2007 Session janvier 2007 Scolarité Licence Étape : MAP5 UE : MAP501 ; Épreuve d Algèbre 4 Date : 6 janvier 2007, 8h30-11h30 Durée : 3 heures Documents interdits Épreuve de M. Qing Liu Exercice 1 Répondre aux questions suivantes par OUI, NON, ou, si vous n êtes pas sûr(e) de la réponse, ne rien inscrire. Attention : toute réponse incorrecte sera comptée négativement! Il est inutile de recopier l énoncé, reportez juste le numéro de la question (1.a, 1.b, 3.a etc) avec vos réponses. 1. Soit F (X) Z[X]. (a) Si F (X) est primitif, alors il est irréductible ; NON : X 2 1 Z[X] est primitif mais non irréductible. (b) Si F (X) est irréductible, alors il est primitif ; OUI : le pgcd des coefficients de F (X) divise F (X), et est donc égal à 1. (c) Si F (X) est unitaire, irréductible dans Q[X], alors il est irréductible dans Z[X]. OUI : car F (X) est alors primitif et on applique le théorème 4.2.10(1) du cours. 2. L anneau Z[X] est : (a) principal ; NON : Remarque 4.2.12. Plus concrètement, l idéal (2, X) engendré par 2 et X n est pas principal. (b) factoriel ; OUI : Théorème 4.2.10(2). (c) noethérien. OUI : Théorème 2.2.5. 3. Soient P (X, Y ), Q(X, Y ) Q[X, Y ] \ {0} premiers entre eux. (a) Il existe R(X, Y ), S(X, Y ) Q[X, Y ] tels que R(X, Y )P (X, Y ) + S(X, Y )Q(X, Y ) = 1; NON : il suffit de considérer le cas P (X, Y ) = X et Q(X, Y ) = Y. (b) Si P (X, Y ) divise Q(X, Y )F (X, Y ) avec F (X, Y ) Q[X, Y ], alors P (X, Y ) divise F (X, Y ) ; OUI : Proposition 4.1.26(1). 1

(c) Si P (X, r) = 0 pour tout r Q, alors P (X, Y ) = 0. OUI : On considère P (X, Y ) comme un élément de A[Y ] avec A = Q[X]. Comme il a une infinité de zéros et que A est intègre, on a P (X, Y ) = 0 (contraposé du Corollaire 3.2.5). 4. Soient L/K une extension, L 1, L 2 des sous-extensions finies de L/K. (a) L 1 L 2 est une extension finie de K ; OUI : Proposition 5.3.21. (b) [L 1 L 2 : K] = [L 1 : K][L 2 : K] ; NON en général : Remarque 5.3.23. (c) L 1 L 2 est une extension finie de K. NON : ce n est même pas un corps en général. Exercice 2 Quels sont parmi les polynômes suivants ceux qui sont irréductibles? Justifiez vos affirmations. X 4 + 30X + 20 R[X], X 4 + 30X + 20 Q[X], (1) X 2 Y 4 + Y 2 Z 4 + X 5 Z Z[X, Y, Z]. (2) Solution : (1) X 4 +30X +20 n est pas irréductible dans R[X] car les polynômes irréductibles de R[X] sont de degré 1 ou 2 (corollaire 5.3.47). Par contre il est irréductible dans Q[X] par le critère d Eisenstein avec A = Z et f = 5. (2) Le polynôme s écrit a 4 Y 4 + a 2 Y 2 + a 0 Z[X, Z] avec a 4 = X 2, a 2 = Z 4 et a 0 = X 5 Z. Il est primitif car pgcd(a 0, a 2, a 4 ) = 1. Le critère d Eisenstein appliqué à A = Z[X, Z], f = Z implique l irréductibilité. Exercice 3 (Polynômes symétriques) 1. En développant (X + Y ) 4, exprimer X 4 + Y 4 Z[X, Y ] en fonction de X + Y et XY. 2. Exprimer P (X, Y, Z) = X 2 Y 2 + X 2 Z 2 + Y 2 Z 2 Z[X, Y, Z] en fonction des polynômes symétriques élémentaires s 1, s 2, s 3 Z[X, Y, Z]. Solution : (1) On a (X + Y ) 4 = X 4 + 4X 3 Y + 6X 2 Y 2 + 4XY 3 + Y 4 = (X 4 + Y 4 ) + 2XY (2X 2 + 3XY + 2Y 2 ) = (X 4 + Y 4 ) + 2XY (2(X + Y ) 2 XY ) = (X + Y ) 4 2(XY )(2(X + Y ) 2 (XY )). (2) On utilise la remarque 3.3.10. On a P (X, Y ) = X 2 Y 2 = s 2 2. Donc P (X, Y, Z) = s 2 2 + s 3 F avec deg F 1, donc F = as 1 avec a Z. En prenant X = Y = Z = 1, on obtient a = 2. D où On peut aussi trouver directement : P (X, Y, Z) = s 2 2 2s 1 s 3. P (X, Y, Z) = (XY + XZ + Y Z) 2 2(X 2 Y Z + XY 2 Z + XY Z 2 ) = s 2 2 2s 3 s 1. 2

Exercice 4 Soient p un nombre premier et F p une clôture algébrique de F p. Rappelons que F p d désigne une sous-extension de F p de degré d sur F p. Fixons un a F p. 1. Si a n est pas un carré dans F p, montrer que F p 2 = F p [ a], où a est une racine carré de a dans F p. 2. Si a n est pas un cube dans F p, montrer que F p 3 = F p [ 3 a], où 3 a est une racine cubique de a dans F p. Solution : (1) Comme X 2 a est sans racine dans F p, il est irréductible, donc F p [ a] est une sous-extension de F p de degré 2 sur F p. Par l unicité d une sous-extension de degré donné (théorème 5.4.2(a)), on a F p [ a] = F p 2. (2) Raisonnement similaire à (1). Exercice 5 Notons i = 1 C et Z[i] = {a + bi a, b Z} C. On sait que Z[i] est un anneau principal. Soit d un entier naturel impair sans facteur carré. Fixons une racine quatrième 4 d C de d. 1. Montrer que Frac(Z[i]) = Q[i] C. 2. Montrer que Q[i, 4 d] est un corps de décomposition de X 4 + d Q[X]. 3. Montrer que X 4 + d, considéré comme un polynôme dans Q[i][X], est irréductible (on pourra utiliser les résultats de l exercice 6.3 ci-après). 4. Déterminer le degré [ Q[i, 4 d] : Q ]. Solution : (1) Comme Q[i] est un corps, on a Frac(Z[i]) Q[i]. Mais l inclusion inverse est évidente. (2) Les racines complexes du polynôme X 4 + d sont i k 4 d, k = 0, 1, 2, 3. Elles appartiennent toutes à Q[i, 4 d]. Inversement, i = (i 4 d)/ 4 d. D où l égalité Q[i k 4 d] k=0,1,2,3 = Q[i, 4 d]. (3) Fixons un nombre premier p qui divise d. Alors p 3. Soit f un élément irréductible de Z[i] qui divise p. D après l exercice 6.3 ci-dessous, f 2 ne divise pas p. De plus, pour tout autre facteur premier l p de d, f ne divise pas l car on a 1 = ap + bl pour certains a, b Z, ce qui implique que p, l sont premiers entre eux dans Z[i]. Par suite f 2 ne divise pas d. Comme f divise les autres coefficients de X 4 + d, sauf le coefficient dominant, le critère d Eisenstein implique alors que X 4 + d est irréductible dans Z[i][X]. (4) On a [ Q[i, 4 d] : Q ] = [ Q[i][ 4 d] : Q[i] ][ Q[i] : Q ] = 4 2 = 8. Exercice 6 Soit p N un nombre premier. On souhaite connaître la décomposition de p en produit d éléments irréductibles de Z[i]. 1. Pour tout z Z[i], on note z Z[i] son conjugué (complexe) et N(z) = z z. 3

(a) Montrer que pour tous z 1, z 2 Z[i], on a N(z 1 ) N et N(z 1 z 2 ) = N(z 1 )N(z 2 ). (b) Soit z Z[i]. Montrer que z Z[i] (ensemble des éléments inversibles de Z[i]) si et seulement si N(z) = 1. En déduire que Z[i] = {±1, ±i}. 2. Décomposition de p dans Z[i]. (a) Soient z 1, z 2 Z[i] non-inversibles tels que p = z 1 z 2. Montrer que p = N(z 1 ) = N(z 2 ), que z 1, z 2 sont irréductibles dans Z[i], et que z 2 = z 1. (b) Montrer que si p n est pas une somme de carrés a 2 + b 2 avec a, b Z, alors p est irréductible dans Z[i]. (c) Montrer que dans le cas contraire, on a p = N(f) = f f avec f, f Z[i] irréductibles. (d) Dire si les nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11 sont irréductibles dans Z[i]. 3. Supposons que p est divisible par f 2 avec f Z[i] irréductible. (a) Montrer que p = N(f) et que f est associé à f, i.e. f = uf avec u Z[i]. (b) Montrer que si u = ±1, alors f Z Zi. (c) Supposons u = ±i. En écrivant f = a + bi avec a, b Z, montrer que f est associé à 1 + i. (d) Conclure que p = 2 et que f est associé à 1 + i. Solution : (1.a) Si z 1 = a + bi, alors N(z 1 ) = a 2 + b 2 N. Comme N(z) = z 2, il est clair que N(z 1 z 2 ) = N(z 1 )N(z 2 ). (1.b) Si z z = N(z) = 1, comme z Z[i], z est inversible dans Z[i]. Inversement, si z est inversible, d inverse z, on a N(z)N(z ) = N(zz ) = 1. Comme N(z) et N(z ) sont des entiers naturels, on a N(z) = 1. En écrivant z = a + bi, la condition N(z) = 1 équivaut à a 2 + b 2 = 1, donc ou bien b = 0 et a = ±1, ou bien a = 0 et b = ±1. Ce qui implique que Z[i] = {±1, ±i}. (2.a) Si p = z 1 z 2 avec z 1, z 2 non-inversibles, alors p 2 = N(p) = N(z 1 )N(z 2 ) avec N(z k ) 2. Donc N(z k ) = p pour k = 1, 2. Si on a par exemple z 1 = w 1 w 2 avec w k Z[i] non-inversibles, alors p 2 est le produit de trois entiers N(w 1 ), N(w 2 ), N(z 2 ) 2, impossible. Donc z 1, z 2 sont irréductibles. Comme z 1 z 1 = N(z 1 ) = p = z 1 z 2, on a z 2 = z 1. (2.b) En effet, si p n est pas irréductible dans Z[i], on a p = z 1 z 2 avec z k Z[i] non-inversibles. Il suit de (2.a) que p = N(z 1 ) = a 2 + b 2 si z 1 = a + bi. (2.c) Si p = a 2 + b 2, alors p = (a + bi)(a bi) et N(a ± bi) = p 1. Donc a ± bi n est pas inversible. Il suit de (2.a) que f := a + bi et f sont irréductibles. (2.d) Les nombres 3, 7, 11 ne sont pas sommes de deux carrés dans Z, et sont donc irréductibles dans Z[i], tandis que 2 = 1 2 + 1 2, 5 = 1 2 + 2 2 sont réductibles dans Z[i]. (3.a) On a p = f 2 u = f(fu), u Z[i]. Il suit de (2.a) que p = N(f) = N(fu) et que fu = f. Donc N(u) = 1 et f est associé à f. 4

(3.b) Si u = 1, alors f = f, donc f Z. Si u = 1, alors fi = fi, donc fi Z et f Zi. (3.c) Supposons u = i avec f = a + bi. Alors a bi = ai + b, donc b = a et f = a(1 + i). Comme f est irréductible et que 1 + i / Z[i], on a a Z Z[i] = {±1}. Si u = i, on a (fi) = i(fi), donc fi = ±(1 + i). Dans tous les cas, f est associé à 1 + i. (3.d) Le cas (3.b) est exclu car p = N(f) serait divisible par le carré d un entier 2. Donc f est associé à 1 + i. Par conséquent, p = N(1 + i) = 2. Notons que dans Z[i], 2 est effectivement divisible par un carré (1 + i) 2 non-inversible. 5