51 ème Journées Médicales le 29/03/2015 à Marseille I Commotion Cérébrale : dépistage et pris en charge Dr MINODIER du CHU Nord de Marseille. a) Épidémiologie : 4 millions de commotions cérébrales par an dont 70% chez l enfant Mouvement du cerveau en translation et en rotation : effet de cisaillement 10 à 30% des symptômes persistent de 1 à 3 semaines. Syndrome du 2 ème impact. Sport à risque : Foot Américain, Hockey sur glace et rugby... Sur risque féminin et augmente avec l âge. Sur risque génétique. Sur risque chez les migraineux : récupération plus lente. Sur risque si trouble de l humeur et de l apprentissage. b) Circonstance de jeu : Rugby : 3 ème et 1 ère lignes. Basket : entre deux : arbitre reçu le coude d un basketteur. Foot Américain. c) Signe de la commotion cérébrale : 1 Direct : céphalées, vertiges, difficulté de la concentration et de la mémoire. 2 Signe retardé : céphalées, vertiges, troubles visuels, difficultés de concentration et de la mémoire et troubles du sommeil. d) Sur le terrain : Evaluer le score de MADDOCK. Evaluer le KING. e) Hors du terrain : SCAT3 Score de Glasgow : signe oculaire, verbale et moteur. - f) Exploration : Scanner si risque de fracture. si risque d hémorragie méningée. Si risque de lésion vertébrale. g) CAT : - Sur le terrain : retrait du jeu et pas de retour sur le terrain. - < 19 ans : pas de retour en jeu avant 3 semaines. - Protocole de retour gradué sur le terrain. 1
h) Prévention - Port du casque. - Fair Play. - Situation de jeu à proscrire. - Limiter les contacts chez les enfants. - Protège dents. - Formation : joueurs, entraineurs et parents. - Renforcement musculaire du cou. II Bilan cardiologue après 30 ans a) Modifications du système cardio vasculaire avec l âge. Diminution de la consommation maximale d O2. Diminution de l endurance à l exercice. Augmentation de la rigidité artérielle, augmentation des résistances périphériques : risque d hypertrophie cardiaque. Diminution du débit sanguin circulant. Augmentation de la pression pulmonaire à l effort : vu à l écho de stress. b) Pathologie à craindre : 1 entre 12 et 35 ans : risque de mort subite, par cardiomyopathie, arythmie, athéromateuse, infection et dégénérative. 2 35 ans : 80 % de coronaropathie : lésions pluritronculaires augmentation avec l âge. 3 Facteurs de risque - Age - Tabac Obésité HTA - Diabète Cholestérol - Reprise du sport - Exigence de performance L interrogatoire permet de cibler les sportifs à risque score : > 5 risque > 10 risque sévère (voir Tableau) Se détecte à l épreuve d effort ou Echo de stress. angor atypique : 51 % pas toujours douleur dans le bras gauche, parfois dans le bras droit c) Diagnostic 1 ECG à faire de façon systématique même si peu contributif. 2 Test d effort : 70 % des dépistages. 3 Echo de Stress : 90 % de sécurité : 10 % d incertitude. 4 Coro scanner : opération dépendant : doit affirmer qu il a bien vu les 3 coronaires. 5 Scintigraphie ou Thallium 6 Coronarographie : examen plus invasif. d) Lésion Coronarienne spécifique - Lésion excentrique - spasme coronarien - Rupture de plaque, hémorragie intraplaque, dissection. 2
-Rupture de l Endothelium à l effort : 68% à l effort et 23% au repos. facteurs de risque de rupture de plaque - Effort, froid, déshydratation, facteur inflammatoire, tabac, violence de l effort, stress adrénergique. e) Stent et sport 1 Stent nu : peu de thrombose, mais resténose. 2 Stent Actif : pas de resténose, mais thrombose, rôle des antiagrégants plaquettaires, réépithélialisation lente. 3 Stent Biologique : disparaissent au bout de 2 à 3 mois, sont à l étude et efficacité dans le court terme. Dysfonction endothéliale existe toujours après les stents. Facteur de thrombose. Sport et froid : critère important de resténose. CAT : doubler les antiagrégants plaquettaires la veille et le jour de la compétition. Bonne hydratation, observance et contrôle des facteurs de risque CV. Influence de l intensité d effort. Classification de MITCHELL : Bethesda 2005. CAT : si facteurs de risque coronarien : test d effort tous les 3 à 5 ans. si haut risque : test d effort tous les ans. III ECG chez l enfant sportif a) Introduction : - 1 200 morts subites par an, prévention de la mort subite, dépistage de la cardiopathie. - Interrogatoire + examen clinique : dépistent 10% des causes de mort subite. - Interrogatoire + examen clinique + ECG : dépistent 60% des causes de mort subite. - ECG : 10% d anomalies mineures. 3% de pathologie. - Résultats des études américaines et italiennes sur les causes de mort subite. b) Indication d un ECG chez l enfant : - Trouble de l examen : palpitations, souffle (+ Echo Cardio) mauvaise récupération. - Suivi de sportif de Haut Niveau : obligatoire. - Sport compétition : recommandation En Europe : ECG tous les 2 ans. SFC du sport : ECG tous les 3 ans à partir de 12 ans. ECG tous les 5 ans de 20 à 35 ans et après en fonction des facteurs de risque. c) Interprétation de l ECG de l enfant. - Parfois difficile, mais indispensable. - ex : ECG CMH : avec onde T négatif en V5 V6 - DAVD : onde epsilon. : avant le QT - Brugada en V1. 3
- repolarisation précoce en inférieur et latérale dans 40% des cas - QT long : 3 stades : T retardé et pointu. : gros risque de mort subite. Homme >440 ms et femme >460 ms - QT court : gros risque de mort subite. d) Intérêt et limite de l ostéopathie sur le terrain IV Prévention et reprise du sport après blessure du genou Dr RENZULLI a Reprise du sport après ligamentoplastie. Il y a 20 ans : KJ : opération standard avec reprise à 2ans Depuis opération : DIDF, KJ ou autre avec reprise à 6 mois. La reprise se fait au plus vite au détriment de la plastie. Délai moyen entre 2 opérations est de 30 mois, risque de rupture contre latérale. - Retour au sport : même sport et même niveau. : 38% même sport et niveau inférieur : 38% changement de sport : 15% arrêt du sport : 9% - Retour au sport en fonction de la rééducation : - sportif de HN : 6 mois : centre de rééducation. - sportif : 7 mois : kiné régulièrement - sportif régulier : 8 mois kiné occasionnel - sportif occasionnel : 13 mois - 4 mois d arrêt de sport : même pour un sportif retour à l état sédentaire il faut reprendre un entrainement physique de l ensemble du corps. - Après plastie : lésion de gonarthrose - Rééducation simple : pendant 3 à 4 mois. - Rééducation+ Réadaptation à l effort de 4 à 8 mois. - Pour la reprise du sport, il faut d abord l accord du chirurgien, puis du médecin en charge du suivi du sportif. Indication biomédicale gonométrie : épanchement articulaire : genou Amplitude articulaire : récupération de l extension rapide à 4 mois : doit être obtenue. récupération sur la flexion plus lente : ne pas insister car risque de fragiliser la ligamentoplastie. CYBEX Suivi psychologique. Reprise de la course dans l axe sur terrain souple. Course avec changement de direction. Reprise du sport sans opposition. Reprise du sport avec opposition. Reprise en compétition. 4
Genou à risque : - Fille avec ADD et RI de hanche valgus du genou Travail préventif : pour éviter la récidive. Faire travail global : force, vitesse et endurance. Courses : - Insuffisance mixte : IJ et Q - Valgus - Hyperlaxité - Recurvatum de 1 à 2 cm 5 fois plus de risque de rupture de croisé. - Rotation tibiale interne - Fatigue (INSEP : 16 à 18 h d entrainement par semaine) - Entorse de cheville, ancienne avec déficit de la Flexion DORSAL. - Tendinopathie patellaire - Lésion des Ischio jambier, déchirure, diminution de la force musculaire dans IJ - Flexion limité de la hanche et du genou - Insuffisance de gainage Abdo Fessier et Dorsaux : équilibre du corps. Bilan isocimétique : CYBEX Déficit des IJ si DIDT : à 2 ans 14 à 17 %. à 4 mois : si genou sec - si déficit du Q>35 ou IJ >25% poursuite de la Kiné et pas de réathlétisation. - Si déficit du Q <35 et IJ <25% reprise de la course dans l axe et début de la réadaptation à l effort. Progresser sur la course pour atteindre 30 de course en 4 semaines. Travail du pied : progressif - Talon - Déroule du pied - Poussée extension du pied - Monté du genou - Monté du talon : talon fesse - Bondissements bipodaux - Bondissement unipodal Centre de réadaptation : Berck avec Thierry VAQUEZ Si nécessaire faire control IRM du genou V - Confection des protections faciales : Mr François PONTIER à Boulogne 1 Basketteur professionnel Orthèse nasale : masque de protection nasale. C est un dispositif médical sur mesure pour la protection des foyers fracturés. Il doit être légé confortable, hygiénique, ne doit pas interrompre la pratique du sport, et doit conserver l identité dans les compétitions. Doit converser le champ de vision du sportif. Cause principale : - Fracture de l os malaires : par choc latéral de ¾ : consolidation de 1.5 à 3 mois. - Fracture des os propre du nez : consolidation à 3 semaines. 5
Indication : - Radio blondeau (pommette) incidence des os propre au nez - Fracture non déplacé : par de chirurgie - Fracture récemment opéré et non consolidé à 6 semaines Réalisation : - Examen clinique : kiné, médecin. - Prise d empreinte plastie sur le patient et obtention d un négatif plastie : 6 à 7 minutes. - Coulage de plâtre sur le négatif plastie : obtention d un positif plastie. - Démoulage. - Rectification du positif plastie. - Thermoformage sous vide : par du PETG transparent en 5 à 6 minutes : poids 30 g. - Usinage du produit. - Essayage et adaptation sur le patient. - Finition du produit. - Livraison du produit et suivi éventuel. Produit fait en 48 heures avec 2 déplacements : empreinte et livraison - Dégagement des os propre du nez et du malaire.. - Appui sur les régions temporales. Livraison de 2 masques en cas de rupture par le pro. VI Programme de prévention des blessures du Membre inférieur Julien COLOMBEAU : nouveau préparateur physique du centre fédéral. A Problématique des blessures : Féminin : plus à risque de rupture du croisé et risque de récidive. Masculin : atteinte tendineuse : tendinite chronique 62.4% des membres inférieur : cheville, pied et genou. 1 Tendinite patellaire au centre fédéral. Rétraction du droit fémoral fille++ garçon +++ Rétraction des IJ. Pas de rétraction du psoas. Voir tableau FFBB 2 LCA 3 lésions de LCA/an en compétition et en équipe de France, du à une hyperlaxité et à une rotation tibiale. La fatigue entraine une augmentation de l extension de hanche. augmentation de la RI du tibia. augmentation du Valgus Fatigue + déficit d anticipation : augmentation Valgus. Changement de direction : augmentation Valgus 6
3 Bilan Isocinétique : - CIBEX - MYOTEST - Analyse Vidéo 4 Thérapeutique : - Gainage - Musculation Permet un gain aux lancers francs gain de 7% de force musculaire. VII - Sport et Santé Dr FOURNERON : 1 programme Sport Santé dans le programme d objectif par la fédération. - Commission Fédérale - Cadre Technique Fédéral. - Médecin : Dr SESBOUE Bruno 7