Epaule - Arthrose - Chirurgie par Prothèse Chirurgie Epaule Coude Prothèse St Michel Toulon Adresse du site : www.docvadis.fr/mscarlat L arthroplastie par Prothèse Totale de l'épaule (PTE), est une procédure très réussie pour traiter la douleur et la raideur sévère observées dans la phase finale des diverses formes d'arthrose dégénérative ou inflammatoire. L'objectif primaire de la chirurgie de remplacement prothétique d'épaule est le soulagement de douleur, avec une restauration secondaire de la mobilité, de la force et de la fonction. La première arthroplastie de l épaule fut effectuée par le chirurgien français Péan, en 18O3 sur un boulanger parisien de 37 ans, atteint d une tuberculose articulaire. Cette prothèse était fabriquée en cuir, ivoire et caoutchouc et a améliorée le patient qui l a portée pour 2 ans, la prothèse étant déposée pour infection. Le docteur Charles S. Neer est considéré l auteur de l arthroplastie moderne de l épaule avec la réalisation de la première pose aux Etats-Unis en 1953. Depuis cette époque la procédure a été perfectionnée et les implants ont été adaptés afin de pouvoir traiter une large gamme de lésions dégénératives primitives ou secondaires de l épaule. Le Docteur Steve Copeland (Grande Bretagne) est le concepteur de la protèse moderne de ressurfaçage qui permet de soigner des arthroses isolées par une chirurgie mini-invasive, avec un sacrifice osseux minime.
Les contributions de l'école française sont remarcables, notamment par l'école de Lyon qui est à l'origine de la Société Européenne de Chirurgie de l'epaule et du Coude (SECEC - ESSSE) Les Docteurs Gilles Walch (Lyon) et Pascal Boileau (Nice) sont à l'origine des concepts novateurs pour les prothèses de III-ème génération qui correspondent mieux à l'anatomie individuelle, un progrès incontestable dans l'évolution de cette chirurgie. Le Docteur Paul Grammont (Dijon) est le créateur de la Prothèse Inversée modèrne, un implant qui permet de soigner les patients atteints par des lésions dégénératives irréparables de la coiffe des rotateurs, associées avec des lésions d'arthrose. Comment faire le diagnostique des affections qui nécessitent une arthroplastie de l épaule? L indication la plus fréquente pour la PTE est l arthrose qui se manifeste par des douleurs non-calmées par des antalgiques, antiinflammatoires et repos. La douleur est accompagné par une limitation progressive de la mobilité et une altération permanente de la qualité de vie. Le patient effectue en général un premier bilan radiologique sur recommandation de son médecin de famille. Le bilan radiologique est aujourd hui standardisé avec des incidences spécifiques qui permettent le calcul précis de la destruction articulaire.
Parfois un examen supplémentaire est réalisé par scanner osseux ou articulaire (arthroscanner) ou bien par Résonance Magnétique (IRM) afin de préciser la qualité des muscles et des tendons autour de l épaule. Parfois un test électromyographique (EMG) est demandé afin de préciser la qualité de l innervation et des éléments neurologiques autour de l épaule. Pour la description des pièces osseuses nous pratiquons souvent un examen scanner avec reconstruction tridimensionnelle, qui, en dehors du caractère spectaculaire nous donne des renseignements précieux concernant le volume osseux, la situation de l'espace articulaire et la position exacte des zones à résequer.
Dans des certaines situations somme la spondylite ankylosante ou les maladies rhumatismales inflammatoires il existe une atteinte concomitante de l épaule et du coude. Il est important de réaliser un bilan complet des articulations voisines avant de procéder a une arthroplastie de l épaule en raison du caractère prévisible des soins a prodiguer en post-opératoire et de la prise en charge globale du patient. L arthroplastie par prothèse de l épaule n est pas la seule solution pour soigner une arthrose de l épaule. Dans les phases précoces de cette maladie nous recommandons une prise en charge de type conservateur avec médication anti-inflammatoire, rééducation
fonctionnelle, physiothérapie, manœ uvres d ostéopathie ou des séances d assouplissement. Parfois une infiltration articulaire est une option satisfaisante. Une bonne solution est de faire appel a un spécialiste rhumatologue ou rééducateur. Demander conseil à son médecin pour une orientation ou prise en charge directe est un minimum nécessaire. Un certain nombre de patient ne présentent pas d indication chirurgicale. Si les symptômes ne sont pas sévères, si une condition neurologique touche à la fois la coiffe des rotateurs et le muscle deltoïde, en présence d infection active ou séquelles d une infection récente (moins de 6 mois), en cas des certaines maladies de système qui contre-indiquent la chirurgie, dans tous ces cas nous allons proposer des options de traitement sans intervention prothétique. Dans des nombreux cas le traitement des affection de l épaule peut être réalisé par arthroscopie ou chirurgie mini-invasive. La mise en place d une prothèse de l épaule est un geste chirurgical qui s effectue «à ciel ouvert», autrement-dit, par chirurgie articulaire conventionnelle. La décision pour la mise en place et pour le choix de l implant est faite lors de la consultation pré-opératoire avec le patient et en fonction des examens d imagerie effectués (radiographie, scanner, résonance magnétique, examen electromyographique pour les muscles autour de l épaule) et tout autre bilan spécifique nécessaire. Les types de PTE actuellement disponibles permettent le traitement d une grande variété de pathologies de l épaule. On peut parler des formes spécifiques comme suit : - les prothèse de resurfaçage pour les atteintes cartilagineuses isolées
- les prothèses anatomiques totales ou partielles - les prothèses inversées - les prothèses de révision La réalisation d une arthroplastie de l épaule nécessite une anesthésie loco-régionale complétée par une anesthésie générale de durée moyenne (entre 4O et 18O minutes, en fonction de la complexité de l intervention). Pendant l intervention le patient est installé en position «demi-assise» sur une table chirurgicale spéciale qui permet la manipulation stérile de la région opérée.
La réalisation technique proprement-dite d une PTE nécessite l ouverture articulaire et la préparation des surfaces osseuses au niveau de la tête humérale et de la glène de l omoplate qui vont recevoir l implant. Cette chirurgie est réalisée dans des conditions d asepsie et antisepsie très rigoureuses, dans un cadre logistique très réglementé (bloc opératoire avec des normes de stérilité avancées, flux laminaire d air stérile) et avec des outils et implants qui répondent aux normes de sécurité pour le patient. Le chirurgien commence par l'accès vers l articulation de l'épaule, soit par une voie d abord antérieure entre les muscles deltoïde et pectoral, soit par une voie d abord latérale dans des cas spécifiques. L'épaule est couverte par la coiffe des rotateurs, qui doit être ouverte en coupant l'un des muscles. Cette ouverture permet au chirurgien de voir et de manipuler les parties osseuses de l'épaule. Une fois les parties pathologiques nettoyés, le chirurgien insère l'implant et répare par points de suture la coiffe des rotateurs musculaire, et les plans de l incision. Le programme de rééducation post-opératoire commence le soirmême de l intervention avec la mobilisation articulaire. Il est continuée avec des exercices spécifiques d assouplissement et renforcement musculaire pour les trois mois suivants.
Il est important de comprendre que la rééducation post-opératoire est un facteur clé pour atteindre le maximum d'avantages de la chirurgie de remplacement de l épaule. Dans cet esprit, la PTE est généralement considérée comme capable de soulager la douleur, au même titre que les prothèses de hanche ou du genou. La chirurgie par arthroplastie totale de l épaule est très bénéfique en réduisant la douleur et en améliorant la mobilité chez les patients atteints par l arthrose de l épaule, et parfois après fractures graves de épaule. Les risques et possibilités d'occurences néfastes pendant ou après une chirurgie par PTE sont comparables à celles pour toute chirurgie articulaire. Cependant, le taux de complications est faible, notamment grâce aux progrès dans la gestion des risques pré-, pér et post-opératoires. Cepenant, il est important de comprendre que le risque zéro n'existe pas. Pour une liste plus ample des complications possibles, veuillez vous rendre dans la section "Consentement Eclairé" visible sur ce site. Après un an, la grande majorité des patients avec une PTE présentent une fonction articulaire amélioré et une mobilité indolore, permettant une qualité de vie supérieure par rapport à l état préopératoire.