L ÉQUIPE DE SOINS. L infirmière "chef de bloc opératoire" assume la responsabilité de l organisation des soins dans les douze salles d opérations.



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Transcription:

L ÉQUIPE DE SOINS A votre écoute en permanence Tous les membres de l'équipe paramédicale sans exception, sont à votre écoute en permanence. Ils veillent à votre bien-être tout en assurant leurs autres missions. En particulier, tous sauront agir ou faire intervenir la personne la plus compétente en cas d'urgence. Durant votre séjour à L'ALLIANCE, vous allez rencontrer différents personnels de santé, ainsi que des membres des services généraux. Tous sont là pour vous soigner et veiller à votre bien-être, d'une manière ou d'une autre. Tous sont identifiables par des badges de couleurs différentes : bleu pour les médecins, jaune pour les kinésithérapeutes et l'assistante sociale, vert pour les services logistiques, marron pour les services administratifs. Pour des raisons d hygiène, les infirmières et aides soignantes ne portent pas de badge. Leur nom est inscrit directement sur leurs tenues (galon bleu pour les infirmières, galon vert pour les employés de service hospitalier, rose pour les aides soignantes.). L équipe soignante La directrice des soins dirige l ensemble de l équipe paramédicale (environ 200 personnes). Elle exige de chaque membre de son équipe : empathie et écoute vis-à-vis des malades, rigueur, respect des règles d hygiène et des procédures. Un(e) infirmièr(e) référent(e) "Qualité des soins" coordonne les soins dans chaque service, est responsable du fonctionnement de son service, et veille à l application des procédures. Les infirmières dispensent les soins en respectant les prescriptions médicales. Elles informent le médecin de l évolution de votre état de santé et de l efficacité des traitements ; elles lui communiquent toutes les informations lui permettant de prendre des décisions thérapeutiques. Elles participent à vos soins de nursing et d hygiène. Elles vous informent des soins pratiqués. Elles sont un trait d union entre les malades, les médecins et les familles (notamment pour préparer le retour à domicile). Les aides soignantes assistent les infirmières, assurent l hygiène de votre personne et de votre chambre, et veillent à votre confort. Les employés de service hospitalier assurent l entretien de votre chambre et participent au service des repas avec les aides soignantes. L infirmière "chef de bloc opératoire" assume la responsabilité de l organisation des soins dans les douze salles d opérations. Les brancardiers effectuent tous les transferts des patients dans la clinique, en particulier pour aller et revenir du bloc opératoire. Les autres intervenants Les kinésithérapeutes assurent les soins sur prescription médicale : rééducation respiratoire, rééducation orthopédique, aide à l autonomie, etc. L'assistante sociale est présente pour rencontrer les personnes malades et leurs familles, afin de préparer leur sortie et de les aider pour toutes les démarches administratives. La psychologue participe à la prise en charge des patients présentant une pathologie cancéreuse. Son intervention se situe dans l écoute et l accompagnement dans le processus de la maladie, auprès de la personne malade et de son entourage. La socio-esthéticienne apporte aux patients atteints de pathologie cancéreuse qui le souhaitent une autre approche du soin par le massage et le soin esthétique. Les services logistiques regroupent l'ensemble des cadres et personnels des services administratifs (accueil, facturation, comptabilité), des services logistiques (restauration, lingerie, entretien), de la pharmacie, du service qualité-communication. Le Médecin (chirurgien ou spécialiste) responsable de votre hospitalisation et de votre dossier médical, sera votre interlocuteur privilégié. C'est lui qui décidera des soins à vous prodiguer et de la durée de votre séjour. Il vous donnera toutes les informations sur votre état de santé ou sur les traitements. Eventuellement, il pourra également informer votre famille, dans le respect des règles du secret médical. 11

Cancer... Comment l annoncer? A la demande des associations de malades, le «Plan Cancer» a prévu un «dispositif d annonce» de la maladie. Ses directives sont appliquées à L ALLIANCE. Sachant que le traumatisme d une annonce brutale et maladroite peut avoir des répercussions sur la suite de la maladie, il s agit de les éviter. Quatre étapes sont prévues : 1 - L annonce du diagnostic du cancer est faite par le médecin ou le chirurgien, lors d une ou plusieurs consultations. Ce premier temps sera suivi d une réunion pluridisciplinaire qui décidera de la stratégie thérapeutique à proposer au patient sous forme d un «contrat personnalisé de soins». 2 - Un «temps d accompagnement soignant» Une infirmière est dédiée au diagnostic d annonce : tel : 02 47 42 98 75 Il s agit de donner au patient ou à ses proches la possibilité de rencontrer des soignants (autres que les médecins) qui reformuleront les informations antérieures, apporteront des informations complémentaires, feront visiter le service Du stress en moins en perspective! 3 - Faire rencontrer l équipe impliquée dans les«soins de support» (psychologue, socio-esthéticienne, assistante sociale, etc.). 4 - Créer la liaison avec le médecin de famille ; elle est nécessaire à la coordination des soins. Des associations très présentes: Pour aider les malades qui le souhaitent, des associations sont très présentes dans l établissement : - Ligue Nationale Contre le Cancer (via la socio-esthéticienne) tel : 02 47 39 20 20 -JALMALV (Jusqu à la mort, accompagner la vie) tel : 02 47 39 64 30 -Vivre comme Avant (association de femmes opérées du sein) tel : 02 47 52 64 54 ou 02 47 28 14 09 - ONCO 37 tel : 02 47 75 04 38 Le pôle de cancérologie Les promoteurs de L ALLIANCE ont voulu que cet établissement réponde d emblée aux directives du «Plan Cancer» national. Pluridisciplinarité Contre le cancer, la notion d équipe pluridisciplinaire est primordiale. Les décisions thérapeutiques sont prises collégialement entre les différents praticiens concernés (médecins, chirurgiens, radiothérapeutes), y compris jusqu à l échelon départemental, dans le cadre du réseau ONCO 37, où chaque cas est discuté. La prise en charge englobe les diverses étapes de la maladie : diagnostic, puis selon les cas : chirurgie, chimiothérapie, bilans d évolution etc... Après avoir été éventuellement opérés par nos équipes chirurgicales, les patients qui ont besoin d une chimiothérapie sont pris en charge, le plus souvent, en hospitalisation de jour, dans le service de soins ambulatoires où des lits sont spécialement adaptés à ce type de thérapeutique. Lorsque de nouvelles explorations doivent être effectuées, ou lorsque des mises au point de traitement sont nécessaires, c est dans le service de médecine interne que reviennent les personnes concernées. Soigner autrement La prise en charge des malades va au-delà de l aspect purement médical. Une psychologue, une socio-esthéticienne, une réflexologue, une assistante sociale sont présentes dans l établissement pour «soigner autrement» et trouver des solutions à des questions affectives ou matérielles (soins de suite, organisation du retour à domicile). Elles restent en liaison étroite avec les soignants pour faire le point régulièrement sur le cas de chaque personne. Pour cette équipe, il ne s agit pas de se préoccuper uniquement du malade, mais aussi, parfois, d étendre cette prise en charge à ses proches. «Les gens ne mesurent pas toujours l intérêt qu ils auraient à parler à un psychologue» constate la psychologue du service. Face au risque de syndrome dépressif, elle insiste sur l importance de la durée de cette prise en charge : «Cela doit aller de l annonce de la maladie jusqu à la rémission, ou même à l aprèsrémission. Sinon, on constate souvent que des personnes «tiennent» pendant leurs traitements, période où elles sont entourées et prises en charge, puis qu elles lâchent prise lorsqu elles se retrouvent seules». Les soins de support (psychologue, socio-esthéticienne, réflexologue et assistante sociale) sont partie intégrante de l hospitalisation. Prévenir la douleur Pour toutes interventions susceptibles d être douloureuses dans la période postopératoire, une prise en charge préventive systématique peut être appliquée. Un cathéter est mis en place au bloc opératoire. Après l intervention, ce cathéter, relié à une pompe électrique, permettra en cas de besoin de recevoir des produits anti-douleur pendant deux ou trois jours, en fonction des besoins exprimés par le patient. Un «plus» dans la rééducation précoce en chirurgie articulaire! 12

La médecine polyvalente Par sa polyvalence, le service de médecine interne est un élément clef de la clinique de L ALLIANCE. Il accueille des patients présentant des pathologies très diverses : cancers, infections, insuffisances cardiaques, diabète, problèmes rhumatologiques, pulmonaires, etc. Une partie de ces patients est adressée au service par le médecin traitant ; d autres sont transférés depuis un service chirurgical ; beaucoup viennent des urgences de la clinique, témoignant ainsi de la coordination de ces deux services. Le service de médecine polyvalente est dirigé par un médecin interniste. D une capacité de 32 lits, dont trois lits de soins palliatifs, il est situé au premier étage, juste à côté du service de surveillance continue (14 lits). Cette proximité, qui permet des transferts rapides de l un à l autre, est une sécurité supplémentaire. La présence, sur place, de tous les moyens de diagnostic, en particulier en matière d imagerie médicale, ainsi que du laboratoire d analyses, sont des atouts précieux pour la rapidité et l efficacité de la prise en charge. Environ un quart de l activité de ce service concerne la cancérologie, depuis le diagnostic jusqu au suivi après rémission, en passant par le choix des thérapeutiques, l adaptation des traitements, la chimiothérapie Les soins palliatifs Les trois lits de soins palliatifs de la clinique sont dédiés à des patients atteints de pathologie cancéreuse. Le responsable de l unité tient à souligner que l hospitalisation en soins palliatifs ne signifie pas systématiquement présence au long cours, jusqu en fin de vie. C est parfois, seulement, un passage provisoire : «Il arrive que nous recevions dans cette section des personnes qui repartent chez elles, après rééquilibrage de leur traitement, et après que nous ayons trouvé des aides pour les prendre en charge. C est pour cela qu une infirmière coordinatrice de l hospitalisation à domicile passe toutes les semaines dans nos murs». La prise en charge des patients se fait en collaboration avec l équipe départementale d appui en soins palliatifs. Toutes les deux semaines, cette équipe vient rencontrer : les médecins du service, des infirmières, des kinésithérapeutes, la psychologue, ainsi que des bénévoles de JALMALV (qui, eux aussi, vont s entretenir régulièrement avec les malades). Ces réunions débouchent sur l adaptation du traitement et sur des conseils pour la prise en charge de la douleur (physique et morale) sans oublier celle de la famille. Chirurgie urologique La réputation de l équipe de chirurgie urologique de L ALLIANCE est forte. Les praticiens en charge de cette spécialité couvrent tout l éventail des interventions sur l appareil urinaire et génital, à la fois chez l homme et chez la femme. Issus de la clinique Saint- Grégoire, ils ont figuré à plusieurs reprises aux premières places de classements nationaux établis par la presse, à la fois pour le volume de leur activité et les résultats obtenus. Le traitement des cancers urologiques est l un des axes forts de ces chirurgiens, membres de «ONCO 37». Priorité aux interventions mini-invasives Sur le plan de la technique chirurgicale, l équipe de l Alliance est depuis le début des années 2000 l un des pôles d excellence et de formation, en France pour la prostatectomie pour cancer par coelioscopie. Systématiquement employée ici, la coelioscopie consiste à enlever la prostate, non par une opération classique à ciel ouvert mais par une intervention mini-invasive, avec des instruments opératoires introduits dans l abdomen par des mini-incisions. Le but de cette technique est de non seulement réduire les durées d hospitalisation, mais aussi de diminuer les risques ultérieurs d incontinence ou de troubles de l érection. 13

La coelioscopie est également de plus en plus utilisée dans les cas de cancers de la vessie et du rein. L hypertrophie bénigne de la prostate est traitée par résection endoscopique : un appareil introduit par les voies naturelles découpe la partie hypertrophiée de la prostate en copeaux. Pour cette intervention, le laser remplace de plus en plus souvent le bistouri électrique. Le laser vaporise les tissus et les vaisseaux sanguins sans provoquer de saignements, ce qui le rend incontournable pour les patients sous anticoagulants. Tous les problèmes d incontinence urinaire chez la femme et de prolapsus (descente d organes)sont pris en charge, depuis l exploration urodynamique jusqu au traitement, parfois en liaison avec les gynécologues. Là aussi, le recours aux techniques mini-invasives est sans cesse croissant (par l association, selon les cas de l utilisation de bandelettes, de traitements par coelioscopie et de neuromodulation). Explorations fonctionnelles & soins en environnement hospitalier Cette unité d urologie permet d effectuer, dans des conditions d asepsie optimale, des gestes courants de diagnostic ou thérapeutique : - Diagnostic du cancer de la prostate par prélèvement biopsique sous contrôle échographique et anesthésie locale ; - Surveillance endoscopique des tumeurs de vessie ou leur traitement par chimiothérapie endo-vésicale ; - Les explorations urodynamiques permettent une étude des troubles de la miction chez la femme et parfois chez l homme. Elles sont systématiques dans les incontinences, pour faire la part entre les fuites urinaires d effort et celles par hyper-activité pouvant être traitées par neuromodulation. L accent est mis sur la prévention de la douleur par l utilisation d anesthésiques locaux (en gel ou injectés), l accueil personnalisé, la remise de fiches d information. Le retour à domicile est possible le jour même, dans la suite immédiate des gestes réalisés. Stimulation électrique (neuromodulation) contre l incontinence Face à certains cas d hyperactivité de la vessie (contractions non maîtrisées) à l origine d incontinence et de mictions fréquentes, les chirurgiens de L ALLIANCE recourent parfois à la neuromodulation. Après un test d efficacité réversible, un appareil à pile, implanté sous la paroi abdominale, agit sur les nerfs de la vessie (un peu à la manière d un pacemaker), afin d empêcher les contractions intempestives, sources de fuites urinaires. Cette technique est proposée dans le cadre de l hyperactivité de la vessie isolée ou dans le cadre de maladies neurologiques (sclérose en plaques surtout). Ondes de choc contre calculs Le traitement des lithiases (calculs dans les reins ou les voies urinaires) est de plus en plus fréquent depuis l ouverture d un service d urgences au sein de la clinique, souvent consulté pour coliques néphrétiques. L élimination de ces calculs est réalisée, selon la position du calcul, par lithotritie extracorporelle ou endoscopie par les voies naturelles. Chirurgie gynécologique & sénologique Tout l éventail des interventions de chirurgie gynécologique et sénologique (concernant le sein) est pratiqué à la clinique de L ALLIANCE. Une large part de l activité des chirurgiens de cette spécialité est consacrée à la chirurgie cancérologique du sein, de l utérus et de l ovaire. La prise en charge des patientes atteintes d un cancer est globale : les chirurgiens travaillent en étroite collaboration avec les radiologues, les chimiothérapeutes, radiothérapeutes, anatomopathologistes. Certaines interventions sur le sein peuvent également nécessiter le recours à un chirurgien plasticien, notamment en vue d une éventuelle reconstruction mammaire. De nouvelles techniques opératoires Comme pour la chirurgie digestive, de nombreuses interventions gynécologiques sont réalisées par endoscopie : - soit par cœlioscopie (chirurgie pelvienne ovarienne, tubaire, bilan de stérilité). Les instruments opératoires sont alors introduits dans la cavité pelvienne par des incisions minimes permettant des durées d hospitalisation plus courtes ; - soit par les voies naturelles comme l hystéroscopie (visualisation de l intérieur de l utérus) à visée diagnostique (bilans de stérilité, de saignements, diagnostic de cancer utérin) ou à visée opératoire (résection de polypes, fibromes). Cependant, la chirurgie conventionnelle par laparotomie (incision de la paroi abdominale) reste d actualité pour l ablation des tumeurs volumineuses, les pathologies utérines ou ovariennes compliquées ou cancéreuses. De telles interventions nécessitent des hospitalisations de six ou sept jours. Il en est de même pour l ablation d un sein. Certains actes chirurgicaux, à l opposé, peuvent être effectués dans le cadre des soins ambulatoires (sans hospitalisation). C est le cas, par exemple, de la toute nouvelle technique de stérilisation tubaire, indolore et très rapide, par les voies naturelles, avec mise en place d un implant qui obture définitivement les trompes. Avec des durées d hospitalisation intermédiaires, d autres interventions sont pratiquées, comme la chirurgie du prolapsus (descente d organes), ou le traitement de l incontinence urinaire par les voies naturelles (avec bandelettes de prothèse) dont les résultats sont immédiats et efficaces. Pour cette dernière technique, les chirurgiens gynécologues et urologues de L ALLIANCE ont figuré, à plusieurs reprises, dans les toutes premières places de classements nationaux établis par la presse hebdomadaire... Cancer du sein La prise en charge du cancer du sein est l une des spécialités de l équipe de chirurgie sénologique de L ALLIANCE. Son importante activité dans ce domaine (environ 200 interventions par an) est liée à sa renommée. La mise en place de techniques de pointe, comme la recherche du «ganglion sentinelle» (le premier relais ganglionnaire) par méthode isotopique et colorimétrique, diminue les effets indésirables du prélèvement des ganglions du creux de l aisselle. 14

Chirurgie maxillo-faciale La chirurgie buccale classique, avec les extractions dentaires difficiles et multiples, reste l un des pans de l activité des stomatologistes. Mais, au-delà de ces interventions, la chirurgie maxillo-faciale et l implantologie connaissent un développement continuel. Elles constituent un pôle important à L ALLIANCE, où elles sont pratiquées dans les meilleures conditions, grâce à l environnement sécuritaire général de l établissement. Reconstruction de la bouche & urgence A L ALLIANCE, la chirurgie maxillo-faciale recouvre principalement la traumatologie du massif facial, les corrections des malformations des bases osseuses (exemple : mandibule proéminente), et en coordination avec l implantologie (pose de racines artificielles en titane sur lesquelles sont fixées des prothèses), la réhabilitation complète de la bouche (après de gros traumatismes ou en cas de grandes édentations). Cette réhabilitation peut parfois nécessiter des techniques de greffe osseuse également réalisées à l ALLIANCE. L importance de cette chirurgie de haute précision n échappe à personne, compte tenu de l impact psychologique important des problèmes ainsi traités. Naturellement, le service des urgences de la clinique fait appel aux stomatologistes spécialistes de chirurgie maxillo-faciale pour les cas de fractures de mâchoires ou d os de la face. Ces accidents concernent le plus souvent des jeunes, après des chutes de scooter ou de roller, ou après des rixes! Les stomatologistes sont également souvent consultés par des patients souffrant de problèmes de dermatologie buccale, de tumeurs, de pathologie salivaire, etc. Chirurgie Vasculaire Un large éventail de la chirurgie vasculaire est pratiqué à L ALLIANCE, depuis les interventions conventionnelles lourdes, jusqu à l ablation des varices, en passant par la dilatation ou le pontage des artères des membres inférieurs. Certains pôles spécifiques ont été développés par le chirurgien responsable de cette spécialité, en particulier la chirurgie carotidienne sous anesthésie loco-régionale et la prise en charge de la pathologie artérielle de la personne âgée, affectant généralement les membres inférieurs. Eviter l amputation Lorsque les artères des jambes se bouchent, le risque ultime est celui de l amputation. Tous les efforts visent alors à éviter cette issue. Deux alternatives sont possibles : le pontage qui permet de contourner le «bouchon» par la mise en place d une dérivation, ou la dilatation (option préférée chaque fois que possible puisqu elle permet d éviter une opération). Il s agit alors de faire cheminer, à partir de l aine, et jusqu au niveau de l obstruction, une sonde munie d un mini ballon gonflable. Le parcours de la sonde est suivi sous contrôle angiographique. Lorsque le ballon arrive au niveau du «bouchon», il est gonflé pour «dilater» l artère et rétablir le flux sanguin. Ce type d intervention est réalisé sous anesthésie locale et permet la plupart du temps une sortie de clinique le soir même. Le même principe est appliqué pour les dilatations de l aorte, des artères iliaques, et des artères du mollet. La dilatation est évidemment un acte moins «invasif» qu un pontage qui lui, exige généralement une hospitalisation d une semaine ou plus. D une manière générale, chaque fois que possible, les interventions sur les vaisseaux périphériques sont réalisées dans le cadre des soins ambulatoires. Laser contre les varices La chirurgie des varices des jambes est de pratique courante à L ALLIANCE. Avec une spécificité : l utilisation du laser. Plutôt que l intervention classique visant à extraire chirurgicalement la veine concernée, le chirurgien introduit, sous anesthésie locale, une fibre optique de 600 microns de diamètre dans le vaisseau, à partir de la cheville, et la fait monter, sous contrôle échographique, jusqu à l aine. La fibre est ensuite retirée lentement en sens inverse, tandis que le laser entre en action. Pendant toute la durée de sa «descente», le laser détruit sur son passage la veine, par effet thermique. Les tissus brûlés disparaissent ensuite, progressivement, sur place. Cette intervention est indolore et permet une reprise rapide de la marche. 15

L orthopédie L ensemble de la chirurgie orthopédique est pratiqué à L ALLIANCE. Les praticiens de cette spécialité se sont organisés pour intervenir, chacun, dans des domaines bien précis, de manière à offrir une compétence maximum dans leur secteur propre. En dehors de leurs interventions «programmées», ils participent à l accueil des urgences traumatologiques, en liaison avec le service d urgences de la clinique. La hanche La pose de prothèses totales de hanche est devenue de pratique courante en moins de vingt ans (à L ALLIANCE, on en pose environ 300 par an). Avec des progrès continuels dans les techniques et dans les matériaux. «On peut maintenant considérer que les fabricants de prothèses s approchent de l implant idéal qui ne s use pratiquement pas» affirme l un des orthopédistes de la clinique. Parallèlement, les techniques de pose se sont améliorées. Les chirurgiens pratiquent aujourd hui une chirurgie de moins en moins «invasive», avec des plaies opératoires plus réduites et, dans certains cas, une assistance informatique pour aider le chirurgien dans sa quête de précision maximum du geste Tout cela pour permettre au patient de se lever dans les 48 heures, quitter la clinique en quelques jours, et abandonner très vite ses béquilles. A L ALLIANCE, comme partout en France, on remarque que l on pose des prothèses de hanche chez des personnes de moins en moins âgées. La raison? Chacun a compris qu il est inutile de souffrir pendant des années avant de décider de se faire opérer, alors qu il s agit maintenant d un acte parfaitement maîtrisé. Le genou Notre clinique a été choisie par le premier fabricant mondial de prothèses de genou pour devenir l un des trois centres français de référence et de formation pour la pose de son type de prothèses. Grâce à une instrumentation de pose nouvelle, expérimentée en avant-première par l équipe de la L ALLIANCE, il est possible d implanter ces prothèses en diminuant de moitié la plaie opératoire. Les structures anatomiques étant moins abîmées, la récupération est plus rapide. Notre équipe orthopédique pose environ 200 prothèses de genou par an. Par ailleurs, elle réalise de nombreuses «ligamentoplasties» du genou sous endoscopie (souvent après des accidents de football ou de ski). Le pied Les interventions chirurgicales sur le pied ne concernent pas seulement les personnes âgées. Elles s imposent à tout âge, même à l adolescence, dès qu un pied devient douloureux. Les interventions les plus courantes concernent le gros orteil lorsqu il se dévie (hallux valgus ou «oignon») vers les autres orteils, jusqu à les repousser et les déformer «en griffes» ou «en marteau». Les spécialistes recommandent d envisager les ostéotomies des orteils dès que les douleurs persistantes s installent. Autrefois réputées douloureuses, les suites opératoires de la chirurgie du pied ont été transformées par le développement des techniques d analgésie locorégionale continue. L épaule Il suffit de faire des moulinets avec son bras pour réaliser que l épaule est une articulation qui doit pouvoir bouger «tous azimuts». On peut facilement imaginer sa complexité anatomique et la difficulté d y intervenir chirurgicalement. Les chirurgiens reconnaissent que cette articulation est plus «exigeante» à explorer que la hanche, compte tenu de l exiguïté de l espace, que ce soit pour remédier à l usure des tendons, poser une prothèse, reconstruire une articulation qui se déboîte Les spécialistes de l épaule de notre établissement ont figuré à plusieurs reprises aux premières places de classements nationaux établis par la Presse, à la fois pour le volume de leur activité et les résultats obtenus. Au fil des années, les prothèses de l épaule ont été considérablement améliorées par les fabricants, et peuvent, aujourd hui, être adaptées à l anatomie de chaque patient, en prenant en compte le calibre de l humérus, en jouant sur l angle de coupe, etc Malgré les difficultés liées à l étroitesse de la cavité articulaire, la chirurgie des tendons sous endoscopie (avec des instruments introduits par des mini-incisions) s est développée à partir des années 1990. Elle est maintenant couramment pratiquée à L ALLIANCE, avec l avantage de suites opératoires plus simples et une sortie de clinique le plus souvent le lendemain de l intervention. La main La chirurgie de la main est l un des atouts du rayonnement de la clinique au niveau régional. Les interventions les plus fréquentes concernent le «canal carpien» et le «tunnel cubital» (à l origine de très douloureux fourmillements nocturnes dans les doigts). S y ajoutent les interventions pour remédier à l arthrose ou à la polyarthrite rhumatoïde (qui peut justifier la pose de prothèses depuis le poignet jusqu au bout des doigts). Familiers de la chirurgie nerveuse périphérique, habitués à suturer des nerfs de moins d un millimètre de diamètre et des artères d un demi-millimètre, les spécialistes sont de plus en plus sollicités pour les plaies de la main. L instrumentation à leur disposition leur permet d intervenir pour des cas inenvisageables il y a quelques années. Chirurgie ORL L ORL comprend trois pôles : Otologie (oreille), Rhinologie (nez et sinus), Laryngologie (gorge et larynx). Cet ensemble est pris en charge par les spécialistes de la clinique, à la fois pour les adultes et pour les enfants. L ORL pédiatrique courante (végétations, amygdales, mise en place de «diabolos») représente une part importante de l activité générale. Elle est réalisée en soins ambulatoires. Pendant les heures de leur présence dans la clinique, les enfants bénéficient d une prise en charge personnalisée. Les autres interventions ORL nécessitent généralement deux ou trois jours d hospitalisation. Les plus fréquentes concernent les otites chroniques (avec greffes de tympan, réalisées sous microscope), les déviations de cloisons nasales, la chirurgie des sinus (avec utilisation d optique grossissante, et sous moniteur télé), les curages ganglionnaires et la chirurgie des kystes au niveau du cou, etc. Les interventions les plus lourdes concernent la cancérologie des voies aéro-digestives supérieures (larynx, bouche, langue ). Comme pour tous les cas de cancers, cette chirurgie n est entreprise qu après concertation avec les chimiothérapeutes et radiothérapeutes (lire page 12). Par ailleurs, les spécialistes ORL de notre clinique réalisent toutes les explorations endoscopiques modernes du pharyngolarynx sous anesthésie générale (recherche de tumeurs, laryngite chronique, examen des cordes vocales, laryngoscopie en suspension, etc...). 16

Neurochirurgie-Chirurgie du Dos La chirurgie de la colonne vertébrale, de la douleur ainsi que de la spasticité (contractures douloureuses des membres) est assurée par le neurochirurgien de L ALLIANCE. Celui-ci exerce également la chirurgie cérébrale de l enfant au CHU, en tant que praticien hospitalier attaché. Les pathologies les plus souvent prises en charge à la clinique sont les hernies discales lombaires, thoraciques ou cervicales, les canaux médullaires étroits, les lésions tumorales bénignes ou malignes des vertèbres, les déformations rachidiennes (scolioses, instabilités rachidiennes), mais aussi les tumeurs de la moelle épinière et des méninges qui l enveloppent. Au-delà de la compétence humaine indispensable, leur traitement nécessite un équipement de haute technologie : laser, microscope opératoire, chirurgie radio-guidée, implants de dernière génération. le patient, de l anatomie de la hernie, de l épaisseur du disque et de la taille du canal médullaire. - La nucléolyse par laser permet la réduction du volume de la hernie discale et la décompression du nerf sciatique lésé grâce à une fibre laser de 2 mm de diamètre introduite dans le disque par l intermédiaire d une aiguille creuse dont on suit la progression sous radioscopie. Cette intervention, d une durée d une demi heure, qui ne nécessite aucune incision, est réalisée sous anesthésie locale et sédation légère autorisant une hospitalisation courte (24 à 48 h ). Hernies discales Prenons l exemple du traitement de la hernie discale lombaire rebelle au traitement médical. Le neurochirurgien dispose de deux techniques d ablation de la hernie. Le choix se fera en fonction des signes que présente Stimulation médullaire électrique contre douleurs rebelles Grâce à un réseau associant le neurochirurgien de la clinique à plusieurs centres d évaluation et de prise en charge de la douleur chronique, le traitement de certaines douleurs rebelles pourra relever de la stimulation médullaire. Il repose sur une sélection rigoureuse des malades en fonction du type, de l origine de la douleur et du profil psychologique. Le geste consiste à introduire sous anesthésie locale, voire sous anesthésie générale, et sous contrôle radioscopique, une électrode qui sera posée au contact de la moelle épinière. Elle sera reliée à un générateur externe. En fonction du niveau de la moelle stimulé, le malade percevra, dans le territoire douloureux, des fourmillements (paresthésies) qui remplaceront la sensation de douleur. Au terme d une dizaine de jours de test, le patient jugera de l efficacité ou non de la méthode. En cas de diminution ou de disparition des douleurs, on reliera dans un second temps, et sous anesthésie générale, l électrode à une pile qui sera implantée sous la peau, à côté de l ombilic. Le patient pourra, à l aide d une télécommande, démarrer, arrêter et contrôler l intensité de sa stimulation. Le chirurgien de son côté aura la possibilité de changer à tout moment les paramètres grâce à un ordinateur et une commande magnétique, à la demande du patient. - La microchirurgie est indiquée lorsque la nucléolyse au laser n est pas possible. Cette technique permet l ablation, sous anesthésie générale, de la hernie discale sous microscope, en pratiquant une courte incision cutanée de 3 à 4 cm. Les muscles sont ainsi mieux respectés, et les douleurs post-opératoires moins marquées. La durée d hospitalisation s en trouve réduite : 48 h en moyenne. - Pour les pathologies plus lourdes nécessitant de bloquer des vertèbres (arthrodèses) par la pose de vis, de greffes et de tiges, la recherche de la technique mini-invasive est une préoccupation constante. Le neurochirurgien participe de ce fait à l amélioration et au développement de nouvelles techniques chirurgicales répondant à ce cahier des charges. La mise à disposition des prothèses discales lombaires permettra d éviter dans certains cas l arthrodèse. 17

Chirurgie plastique Deux spécialistes ont la responsabilité de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique à L ALLIANCE. Leur association permet une prise en charge et un suivi continu de qualité. Leur activité bénéficie, comme toutes les autres, de l environnement sécuritaire de haut niveau de la clinique dans tous les domaines (en particulier anesthésie, réanimation). Elle se partage en parts à peu près égales entre les opérations de reconstruction (post-cancéreuse ou post-traumatique) et les interventions à visée esthétique. On retrouve cette dualité aussi bien pour le visage que pour les seins, le ventre ou la silhouette en général. Chirurgie du visage L activité reconstructrice vise à corriger les séquelles d accidents et surtout les conséquences de cancers (nécessitant des exérèses puis des reconstructions). L activité esthétique concerne particulièrement les opérations sur le nez, les paupières, et l ensemble des interventions de rajeunissement (lifting chirurgical) Chirurgie des seins La reconstruction d un sein (après ablation pour cause de cancer) intervient le plus souvent plusieurs mois après l ablation : le temps nécessaire pour que la patiente ait achevé d éventuels traitements complémentaires après l acte chirurgical, et qu elle ait mûri sa décision. La diminution du volume des seins se situe à la limite des interventions à caractère esthétique. Elle est «médicale» lorsque le poids des seins va jusqu à provoquer des douleurs de dos ou d épaules, ou une gêne fonctionnelle. L augmentation de volume (avec pose de prothèses) et la correction de l affaissement sont purement esthétiques. La puissance de l imagerie L imagerie médicale a fait considérablement progresser la médecine au cours des dernières décennies. Aujourd hui, sans franchir la barrière de la peau, on peut «voir» tout ce qui est à l intérieur du corps humain : les os, les organes internes, le cerveau, les muscles, les tendons, les articulations, un cancer naissant, etc Plastie abdominale & chirurgie de la silhouette Une abdominoplastie nécessite généralement plusieurs jours d hospitalisation. Les indications médicales concernent la chirurgie de correction post-obésité, ou après des grossesses. La liposuccion, de son côté, peut ne nécessiter qu une seule nuit d hospitalisation en cas d anesthésie générale. Elle peut même, parfois, être réalisée dans le cadre des soins ambulatoires, sous anesthésie locale. Pour obtenir toutes ces images, encore faut-il disposer des appareils indispensables, c est le cas à L ALLIANCE. Les radiologues en charge du département d imagerie médicale ont décidé de se doter dès l ouverture de la clinique, de toute la batterie des moyens de dernière génération disponible : IRM, scanner, trois salles de radiologie conventionnelle, une salle de radiologie numérisée, une salle de mammographie (pour le repérage pré-opératoire), deux salles d échographie, deux appareils mobiles de radiologie conventionnelle, deux amplificateurs de bloc opératoire. Diagnostic «Ces divers moyens d investigation sont complémentaires, ils permettent de voir des choses différentes et apportent des renseignements supplémentaires. Selon ce qu on recherche, en fonction de l organe et de la pathologie, l échographie pourra être préférée à la radio conventionnelle, ou bien l IRM sera choisie plutôt que le scanner, ou encore demandée après une échographie, etc...» explique un radiologue. L imagerie médicale, avec ses performances sans cesse accrues, est un élément incontournable parmi l ensemble des moyens de diagnostic. Pratiquement, toutes les spécialités font appel à elle, en particulier avant les interventions chirurgicales, que ce soit en chirurgie générale, urologique, gynécologique, orthopédique, viscérale, etc Sans oublier, évidemment, la chirurgie cancérologique. Ainsi, par exemple, le mammographie permet au chirurgien de localiser à l avance, avec précision, l emplacement de la tumeur d un sein à opérer... 18

La radiologie interventionnelle Le plus souvent, les images obtenues servent de base pour l établissement d un diagnostic cependant, la vocation de l imagerie médicale ne s arrête pas là. La radiologie interventionnelle pratiquée à L ALLIANCE vise également à soulager certaines douleurs, en particulier dans le domaine ostéoarticulaire (sciatique, lésions tendineuses de l épaule, arthrose, etc...). Dans ce cas, il s agit d injecter, sous guidage radiologique, un produit antalgique. Les radiologues de L ALLIANCE maîtrisent particulièrement cette technique pour l ensemble des articulations (membres et colonne vertébrale), en collaboration avec les rhumatologues, orthopédistes et neurologues. Ils réalisent également des prélèvements à but diagnostic sous contrôle radiographique, échographique ou scanner. Toutes ces techniques sont réalisées en soins externes. Chirurgie générale & digestive Chirurgie générale Le pôle de chirurgie générale prend en charge toutes les pathologies relevant de : - la chirurgie digestive et viscérale, - la chirurgie endocrinienne, - la chirurgie thoracique. Selon les cas, ces interventions sont effectuées par chirurgie conventionnelle ou, de plus en plus souvent, par cœlioscopie. Depuis de nombreuses années, en effet, les praticiens de ces spécialités (comme leurs confrères des autres disciplines) développent des techniques opératoires de moins en moins «invasives», chaque fois que possible. Dans ce cas, au lieu d intervenir «à ciel ouvert», par une plaie opératoire classique, ils opèrent «depuis l extérieur» avec des mini-instruments chirurgicaux et un système de visualisation introduits par de mini-incisions dans la cavité abdominale ou thoracique. Ils surveillent sur un écran cathodique les déplacements de leurs instruments filmés par la minicaméra placée au cœur du site à explorer. Evidemment cette technique opératoire est plus «légère» pour le patient que la chirurgie classique : plaies opératoires extrêmement réduites, suites opératoires plus simples et souvent plus brèves, il est des cas où il est impossible d y recourir. Les spécialistes de chirurgie générale sont fréquemment confrontés à des problèmes de cancers. Ils participent régulièrement au réseau local de cancérologie (ONCO 37). Gastro-entérologie Au sein du pôle digestif, les gastro-entérologues exercent une activité importante en étroite collaboration avec les chirurgiens viscéraux et les médecins du service d urgences qui font appel à eux pour des examens endoscopiques urgents : ingestion de corps étrangers, hémorragies digestives, etc... Les investigations sont réalisées avec des endoscopes, tubes souples munis de caméras vidéo qui sont introduits par la bouche ou l anus afin d explorer l œsophage, l estomac, l intestin et le côlon. Outre l étape diagnostique, ces technologies permettent d effectuer des actes thérapeutiques : arrêter un saignement profond, retirer des polypes et autres tumeurs, dilater des segments rétrécis, poser des ballons dans l estomac en cas d obésité sévère etc... L unité d endoscopie digestive dispose d un plateau technique de pointe avec notamment deux écho-endoscopes (fibroscopes équipés d une sonde d échographie) permettant de faire une échographie par voie interne et éventuellement des prélèvements à distance, ainsi que, deux duodénoscopes utilisés dans le traitement des maladies des voies biliaires et pancréatiques permettant, entre autres, de retirer des calculs bloqués dans le cholédoque et de mettre en place des prothèses dans certaines tumeurs. Anneau gastrique contre obésité La pose d un «anneau gastrique» est pratiquée, dans certains cas, à L ALLIANCE. Cet «anneau» est destiné à réduire artificiellement le volume de l estomac chez les obèses. La personne opérée ressent plus rapidement une impression de satiété et diminue ainsi ses apports alimentaires. Cette intervention est réalisée sous cœlioscopie. Ce mode d action contre l obésité est rigoureusement encadré. Le chirurgien n intervient qu après la prise en charge du demandeur, pendant plusieurs mois, par un véritable réseau comprenant le plus souvent : neuropsychiatre, endocrinologue, diététicien, cardiologue, pneumologue Grâce à ces actes endoscopiques de haute technicité, la lutte contre les cancers s améliore sans cesse. Le dépistage des tumeurs est plus précoce (nouvelles techniques de coloration, caméras vidéo munies de zooms...) et le champ des tumeurs enlevées par voie endoscopique est de plus en plus étendu. La plupart des examens et interventions endoscopiques sont réalisés sous anesthésie en soins ambulatoires. 19