L impact des aides au logement sur le secteur locatif

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Transcription:

L impact des aides au logement sur le secteur locatif Céline Grislain-Letrémy (Insee-Crest et Paris-Dauphine) Corentin Trevien (Insee-Crest et SciencesPo.) Mercredi 8 octobre 2014 - Séminaire Fourgeaud

Introduction Stratégie d évaluation Données Résultats Conclusion

Approche de l étude Mesurer l impact des aides au logement sur le secteur privé en France et, plus particulièrement, sur : les loyers, la qualité des logements, la taille sur secteur locatif. Utilisation d une méthode de variable instrumentale : les aides sont souvent plus élevées dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Enquête Loyers et charges entre 1987 et 2012.

Les politiques du logement en France Un poids budgétaire en constante augmentation : 1,6% du PIB dans les années 1990, 2,1%, soit 42 milliards d euros, en 2012. Les aides aux producteurs de logement représentent plus de la moitié de ces dépenses, soit 22,3 milliards d euros en 2012. Les subventions aux consommateurs représentent 19,9 milliards d euros en 2012 : les aides pour logement sont le principal outil, 16,7 milliards d euros en 2012 ; dont 7,8 milliards d euros pour le secteur privé et 6,1 milliards d euros pour le secteur HLM.

Les aides pour le logement Deux objectifs : limiter le taux d effort des ménages modestes, améliorer les conditions de logement à taux d effort donné. Une augmentation continue de la dépense publique : réorientation des politiques de logement vers les aides à la personne avec les réformes Barre de 1977, augmentation du nombre de bénéficiaires, accroissement de la prestation moyenne versée. Trois types d aides : aide personnalisée au logement (APL), allocation de logement familiale (ALF), allocation de logement sociale (ALS).

Un poids budgétaire en augmentation continue 18 000 16 000 14 000 12 000 En millions d euros 10 000 8 000 6 000 ALS ALF APL 4 000 2 000 0 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 Source : CGDD, 2012

De plus en plus de bénéficaires 6 000 5 000 4 000 En milliers 3 000 2 000 ALS ALF APL 1 000 0 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 Source : CGDD, 2012

Un bilan mitigé? Malgré l augmentation du budget alloué aux aides au logement, le taux d effort, c est-à-dire la part du budget du ménage consacrée au logement, n a cessé d augmenter pour les ménages modestes, et particulièrement dans le secteur locatif privé. Le taux d effort augmente Niveau de vie Secteur Évolution Médiane 2010 (%) 1996-2006 (pts) Ensemble Ensemble 0,8 18,5 Privé 3,1 26,9 Social 1 20,1 1er quartile Ensemble 2,8 23,6 Privé 7,6 33,6 Social 1,8 20,2 Source : Arnault et Crusson, 2012

Des résultats concordants États-Unis : Susin (2002). Royaume Uni : Gibbons et Manning (2006). France : mesure de l impact de la réforme des aides au logement entre 1991 et 1993 par : Laferrère et le Blanc (2002) avec l enquête Loyers et Charges (1987-1999), Fack (2006) avec l enquête Logement (1973-2002) en différence-de-différences. Effet inflationniste : 78 % des aides versées aux ménages à faible revenu sont captés par les propriétaires (Fack, 2006).

Les apports de l étude Mettre à jour les résultats : les études précédentes sur données françaises utilisaient l augmentation du nombre de bénéficiaires au début des années 1990 et mesuraient son effet jusqu au début des années 2000, Enquête Loyers et Charges entre 1987 et 2012. Stratégie d identification différente : utilisation des discontinuités géographiques dans le calcul des aides au logement, méthode similaire de Bono et Trannoy (2012) pour l évaluation du dispositif Scellier. Quantification des effets prix, qualité et quantité.

Nos résultats Les aides au logement induisent une hausse des loyers privés. Cet effet inflationniste est notable dans les années 1990 et 2000. Il concerne surtout les logements occupés en priorité par des ménages modestes et les logements de 2 pièces ou moins. Les aides au logement ne semblent ni améliorer la qualité des logements, ni augmenter la taille du parc locatif privé.

Introduction Stratégie d évaluation Données Résultats Conclusion

Une discontinuité dans le montant des aides Le calcul des aides dépend : des caractéristiques du ménage (nombre de personnes, revenus), du logement (loyer), de trois zones géographiques. Le montant des aides diminue graduellement selon la zone, en interaction avec les autres paramètres : zone 1 : partie centrale de l agglomération parisienne ; zone 2 : les marges de l Île-de-France, les agglomérations de plus 100 000 habitants, certaines agglomérations plus petites aux caractéristiques particulières (zones tendues ou déprimées) ; zone 3 : le reste du territoire.

Montant des aides selon la zone 35 30 25 En euros 20 15 10 5 0 0 1000 2000 3000 4000 Ressources mensuelles (en euros) Ecart d'aides zones II/III Simulations pour un ménage de deux adultes et deux enfants, pour un loyer mensuel de 500 euros.

Le zonage des aides pour le logement Zone 1 Zone 2 Zone 3

Distribution des agglomérations par taille 70 60 50 40 30 Zone 3 Zone 2 20 10 0 Taille de l aggloméra9on Source : recensement 1975.

Loyer/m 2 selon la taille de l agglomération 14 12 10 En euros 8 6 4 2 0 Zone 3 Zone 2 Taille de l aggloméra9on Sources : enquête Loyers et Charges 2005-2012 et RP 1975.

Méthode Le passage du seuil des 100 000 habitants dans l agglomération, conduisant la plupart du temps à une augmentation des aides, n a pas été utilisé de manière stricte pour la désignation des zones : les agglomération plus petites appartenant à la zone 2 ont des caractéristiques particulières (marché du logement tendu ou déprimé), le traitement est donc endogène, l indicatrice P correspondant au seuil (selon le recensement de 1975) est utilisée comme instrument. Comparaison du niveau des loyers : entre les agglomérations similaires de zones 2 et 3 (hors zones frontalières), dont la population est comprise entre 50 000 à 200 000 habitants.

En pratique Régression du loyer R sur l appartenance à la zone 2 T, les variables de contrôle X, instrumentée par P : { T = ηp + γx + ν R = δt + βx + ɛ R : loyer par m 2 en log. X : caractéristiques intrinsèques (taille, année d achèvement, etc.) et localisation (croissance passée, revenu final médian de la commune, part des espaces verts dans la commune). Secteur locatif privé. Effets fixes années.

Agglomérations utilisées pour les estimations < 100 000 zone 3 zone 2 > 100 000 zone 2

Quelle zone de comparaison? Le zonage des aides pour le logement ne correspond pas aux découpages administratifs ou statistiques habituels : dans les agglomérations de la zone 2, seule la partie la plus centrale est concernée par des aides plus élevées ; La partie périphérique des agglomérations est toujours en zone 3. Nécessité d une zone contrefactuelle de traitement pour les agglomérations de zone 3 : quelles communes auraient effectivement bénéficié d aides plus élevées si la partie centrale de ces agglomérations avait été classées en zone 2? Comparaison des communes traitées en zone 2 avec le pôle urbain des aires urbaines en zone 3 : Pour les agglomérations de zone 2, ce zonage prédit correctement le traitement pour 96% des logements de notre échantillon.

L exemple de l agglomération de Valence Valence Limites communales Limite zone 2 Pôle central de l'au

Segmentation du marché du logement Le marché du logement est, au moins partiellement, segmenté : les ménages modestes, ciblés par les aides, occupent des logements particuliers. L effet des aides sur le montant du loyer pourrait être plus fort sur les logements de faible qualité ou augmenter la qualité du logement. Imputation du revenu des locataires sachant les caractéristiques du logement : L enquête Loyers et charges ne donne pas d information sur les locataires, prédiction de la probabilité pour un ménage d appartenir aux trois premiers déciles avec l enquête Logement de 2006, imputation de cette probabilité dans nos données, en utilisant les coefficients estimés à l étape précédente.

Introduction Stratégie d évaluation Données Résultats Conclusion

Données Enquête Loyers et Charges entre 1987 et 2012. Enquête trimestrielle de l Insee pour mesurer l évolution des loyers. Panel de 5 000 ménages interrogés pendant 5 trimestres consécutifs. Données précises sur le loyer et les attributs du logement. Peu d information sur les caractéristiques du ménage. Données sur les caractéristiques des communes et des agglomérations : revenu fiscal moyen de la commune depuis 1985, évolution de la population de l agglomération avec les recensements 1968 à 2009.

Introduction Stratégie d évaluation Données Résultats Conclusion

Loyer par mètre carré Zone 2 aides au logement 0, 0776 (0,0304) 0, 0666 (0,0193) 0, 0756 (0,0319) 0, 0525 (0,0187) Localisation log(surface) Nombre de pièces 0, 633 (0,0274) 0, 0533 (0,0104) 0, 633 (0,0268) 0, 0533 (0,0103) Ancienneté 0, 0131 (0,00119) Date d achèvement Salle d eau Baignoire Jardin Balcon Équipements de sécurité Maison 0, 684 (0,245) 0, 0372 (0,0173) 0, 0624 (0,0173) 0, 0385 (0,0142) 0, 0374 (0,0136) 0, 0450 (0,0227) Nombre de logements 0, 000301 (0,000203) 0, 0131 (0,00118) 0, 684 (0,240) 0, 0371 (0,0171) 0, 0626 (0,0168) 0, 0387 (0,0140) 0, 0385 (0,0137) 0, 0453 (0,0226) 0, 000290 (0,000200) Observations 1638 1638 1638 1638 Estimateur MCO MCO VI VI Échantillon sec. privé sec. privé sec. privé sec. privé Population 50 000-50 000-50 000-50 000-200 000 200 000 200 000 200 000 Effets fixes temporels Clusters Période temporelle 2005-2012 2005-2012 2005-2012 2005-2012 Source : enquête Loyers et charges, recensement de la population, Insee.

Hétérogénéité du traitement Zone 2 aides au logement 0, 0598 (0,0263) Loyer par mètre carré 0, 0445 0, 0566 (0,0188) (0,0199) 0, 0435 (0,0218) Caractéristiques de localisation Caractéristiques intrinsèques Observations 450 1188 771 867 Estimateur VI VI VI VI Échantillon sec. privé sec. privé sec. privé sec. privé ménages autres 2 pièces 3 pièces modestes ménages et moins et plus Population 50 000-50 000-50 000-50 000-200 000 200 000 200 000 200 000 Effets fixes temporels Clusters Période temporelle 2005-2012 2005-2012 2005-2012 2005-2012 Source : enquête Loyers et charges, recensement de la population, Insee.

Effet sur la qualité du logement bâtiment Zone 2 aides au logement 1, 441 (1,210) pop. agglomération 1975 99 Densité de population 1999 Nombre de Nombre de Présence d une Surface du logements pièces salle d eau logement dans le 15, 41 (4,556) 0, 00178 (0,000520) Part d espaces verts 2000 2, 471 (3,201) Part du secteur locatif 1999 25, 79 (7,704) 0, 0356 (0,0928) 0, 770 (0,332) 0, 000111 (0,0000398) 0, 164 (0,208) 1, 901 (0,471) 0, 00207 (0,00170) 0, 00224 (0,0130) 0, 000000908 (0,000000896) 0, 00190 (0,00541) 0, 0229 (0,0204) 0, 0234 (0,0446) 0, 448 (0,177) 0, 0000717 (0,0000188) 0, 0584 (0,110) 0, 553 (0,193) Observations 1638 1638 1638 1638 Estimateur VI VI VI VI Échantillon sec. privé sec. privé sec. privé sec. privé Population 50 000-50 000-50 000-50 000-200 000 200 000 200 000 200 000 Effets fixes temporels Clusters Période temporelle 2005-2012 2005-2012 2005-2012 2005-2012 Source : enquête Loyers et charges, recensement de la population, Insee.

Effet sur la part du secteur locatif privé Zone 2 aides au logement 0, 00328 (0,0165) Zone A aides à l investissement Part du secteur locatif privé dans la commune 0, 0161 0, 0104 (0,0214) (0,0128) 0, 183 (0,0359) Zone B1 aides à l investissement 0, 0326 (0,0324) Zone B2 aides à l investissement 0, 00264 (0,0244) 0, 187 (0,0376) 0, 0242 (0,0348) 0, 0000935 (0,0266) 0, 0163 (0,0158) 0, 00232 (0,0184) 0, 00711 (0,0128) 0, 00260 (0,0161) 0, 0197 (0,0176) 0, 00283 (0,0203) 0, 00452 (0,0145) Caractéristiques de localisation Observations 763 763 776 776 Estimateur MCO VI MCO VI Année 1982 1982 2009 2009 Population 50 000-50 000-50 000-50 000-200 000 200 000 200 000 200 000 Effets fixes temporels Clusters Source : enquête Loyers et charges, recensement de la population, Insee.

Tests de robustesse Zone 2 aides au logement 0, 0406 (0,0275) Loyer par mètre carré 0, 0597 0, 112 (0,0159) (0,0282) 0, 132 (0,0204) Caractéristiques de localisation Caractéristiques intrinsèques Observations 684 2973 1106 1718 Estimateur VI VI VI VI Échantillon sec. privé sec. privé sec. privé sec. privé Agglomeration 70 000-30 000-50 000-50 000- population 150 000 300 000 200 000 200 000 Effets fixes temporels Clusters Période 2005-2012 2005-2012 1987-1995 1996-2004 Source : enquête Loyers et charges, recensement de la population, Insee

Tests de robustesse (2) Loyer par mètre carré 1 (pop. agglo.< 50000) 0, 00531 (0,0184) 1 (pop. agglo.< 100000) 0, 0469 (0,0172) 1 (pop. agglo.< 200000) 0, 00399 (0,0175) Pop. agglo. 20000-50000 Pop. agglo. 50000-100000 0, 0616 (0,0237) 0, 0390 (0,0175) Pop. agglo. 100000-150000 0, 0254 (0,0251) Pop. agglo. 150000-200000 0, 00616 (0,0200) Pop. agglo. 200000-250000 0, 0233 (0,0237) Pop. agglo. 250000-300000 ref. Caractéristiques de localisation Caractéristiques intrinsèques Observations 1382 1638 1731 3256 Estimateur MCO MCO MCO MCO Échantillon sec. privé sec. privé sec. privé sec. privé non-traité s non-traités Population 20 000-50 000-100 000-20 000-100 000 200 000 300 000 300 000 Effets fixes temporels Clusters Période temporelle 2005-2012 2005-2012 2005-2012 2005-2012 Source : enquête Loyers et charges, recensement de la population, Insee

Introduction Stratégie d évaluation Données Résultats Conclusion

Conclusion L impact des aides est plus faible en instrumentant et en introduisant les caractéristiques des logements. Il reste cependant significatif : la localisation en zone 2 accroit le loyer par mètre carré de 5,2 % en moyenne. L impact de l appartenance à la zone 2 est plus fort sur les petits appartements et les logements destinés en priorité aux ménages modestes. Il n y a pas ou peu d amélioration de la qualité des logements en lien avec le versement d aides plus élevées. Il n y a pas d accroissement de la taille du secteur locatif en zone 2.