Numéro 36 juilet / août 2009 3 EUR. Assurer l'avenir. Dossier pages 20-44



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Transcription:

Numéro 36 juilet / août 2009 3 EUR Assurer l'avenir Dossier pages 20-44

MADE IN LUXEMBOURG numéro 36 juillet/août 2009-3 EUR www.entreprisesmagazine.lu News 4 Brèves 11 Le Programme de «Primes de lancement» Formation professionnelle continue 14 The Future of Banking Entretien avec John Gerlach, professeur de Finance 15 PwC ACADEMY Prochaines formations 16 Lifelong-learning.lu Communication 17 L humour au service des entreprises Immobilier 18 Le Luxembourg espère adopter un urbanisme durable Entreprendre au féminin 19 Une crise moins rude au féminin? Dossier Assurer l'avenir 20 Faire rimer gouvernance avec assurance... 21 La liste grise peutelle donner plus de couleurs au marché des assurances luxembourgeois? 23 10 ans de pensions complémentaires d entreprises 25 Négociation de la Convention Collective des Assurances Un accord de principe responsable 26 Assurances Le poids de la sécurité 29 Fortis Assurances Luxembourg Une nouvelle offre de produits à capital et rendements garantis 31 Swiss Life lance un fonds de pension multicompartiment depuis le Luxembourg 32 Foyer Vie Consultez vos plans de pension en direct avec e-advantis 34 Risque de liquidités Perspective du trésorier d'entreprise 36 Dexia Nous continuons à jouer notre rôle 37 Epargne Retour aux classiques 38 L'investissement transparent et responsable Un produit très tendance, y compris pour les entreprises 39 Banque et crise financière Résultats du sondage réalisé sur lesfrontaliers.lu 40 Office du Ducroire Continuer à exporter en toute sécurité 44 TCRe Une vision originale de l assurance-crédit Emploi 46 Travail des étudiants pendant les vacances scolaires 48 Maintenir l'emploi en période de crise Nouvelles technologies 50 Une boîte à idées pour le transfert de technologies et l innovation en Europe Simplification.lu 52 La simplification administrative Faites-en profiter votre entreprise Bon à savoir 53 Le régime temporaire d aide au redressement économique A nos frontières 54 Les limites d une électricité sans frontière Grande Région 57 La section «Lorraine» de l UDEG est née le jour de l Europe! 59 Le développement à l international des PME en Europe à l exemple de la Grande Région Sar-Lor-Lux Golf 61 La région de Belek L embarras du choix Etapes gourmandes 62 Influences des Saveurs Délicieux voyage au royaume du goût Auto 63 Citroën C3 Picasso Le monovolume compact réinventé 66 Industrie du transport aérien Check-in 67 Sicile du sud-est Des trésors insoupçonnés 70 Beauty case 72 Livres 74 Musique Editeur / Régie publicitaire / Media & Advertising S.à r.l. 104, rue du Kiem - L-1857 Luxembourg Tél : (352) 40 84 69 Fax : (352) 48 20 78 Directeur de la publication / Rédacteur en chef / Isabelle Couset E-mail : icouset@yahoo.com Rédaction / Fatima Benabdelaziz, Isabelle Couset, Alain Ducat, Michel Nivoix, Marc Vandermeir. Merci à toutes les personnes qui ont contribué à la rédaction de ce numéro / 1,2,3,GO, Antoine Rech, Netty Thines, CB Richard Ellis Luxembourg, Thierry Flamand, Jean-François Findling, Laurent Fessmann, Pierre Doyen, Christophe Voirand, Fortis Assurances Luxembourg, Swiss Life (Luxembourg) S.A., François Masquelier, Jean-Sébastien Zippert, www.lesfrontaliers.lu, Joël de Marneffe, Elisabeth Conrad, Christian Jungers, Gabrielle Eynard, CRP Henri Tudor, Céline Lelièvre, Claude Gengler, Stéphanie Bruel, Steffen Hütter et Gérard Karas. Mise en page / Michel Blanchy / imprimerie jmwatgen, Luxembourg Impression / imprimerie jmw atgen, Luxembourg Parution bimestrielle Abonnements 1 an 6 numéros : 27 EUR 2 ans 12 numéros : 48 EUR Media & Advertising S.à r.l. informe les lecteurs et abonnés du magazine qu elle collecte des informations uniquement aux fins de la publication, gestion des abonnements et marketing. Les personnes concernées disposent d un droit d accès et de rectification. 2009 Media & Advertising S.à r.l. Toute reproduction est interdite

News IMD World Competitiveness Yearbook 2009 La compétitivité de l économie luxembourgeoise en berne Selon le World Competitiveness Yearbook (WCY) 2009, publié par l institut suisse IMD (International Institute for Management Development), le Luxembourg se classe à la 12 e place mondiale des économies les plus compétitives. L analyse repose tant sur des indicateurs statistiques que sur l opinion des décideurs économiques et des dirigeants d entreprise. Au Luxembourg, l enquête auprès des entreprises est coordonnée par la Chambre de Commerce Au vu des résultats 2009, on constate une dégradation de la situation compétitive de l économie luxembourgeoise, qui s est encore accélérée en 2009 puisque le Luxembourg a accusé une baisse de 7 places dans le classement. Dans le Top 10 du classement IMD, peu de changements ont eu lieu, à l exception de la progression de la Suède qui passe du 9 e au 6 e rang et de la Finlande qui avance du 15 e au 9 e rang. Les Etats-Unis, Singapour et Hong Kong continuent de dominer le classement IMD, en concert avec la Suisse et le Danemark. Les pays voisins du Luxembourg affichent des performances très contrastées en matière de compétitivité : la France passe du 25 e au 28 e rang, en contraste avec les évolutions enregistrées par la Belgique (avance du 24 e au 22 e rang) et l Allemagne (avance du 16 e au 13 e rang). Le classement du World Competitiveness Yearbook 2009 repose sur l examen de quatre séries d indicateurs : performances économiques, efficacité des pouvoirs publics, environnement des affaires et qualité des infrastructures. En ce qui concerne l indicateur des performances écono- miques, le Luxembourg occupe la 4 e place au niveau mondial, consolidant sa position dans ce domaine. En matière d efficacité des pouvoirs publics, le Luxembourg perd continuellement en compétitivité, tombant du 9 e au 16 e rang de 2007 à 2009. En termes d environnement des affaires, le Grand-Duché a encore perdu 6 places dans le classement pour se retrouver à la 15 e place. Du point de vue des infrastructures, le Luxembourg a gagné une place, passant de la 18 e à la 17 e position. www.cc.lu Initiative VaccinAntiCrise Depuis les premières répercussions de la crise financière au niveau de l économie réelle fin 2008, les pouvoirs publics et animateurs de la vie économique luxembourgeoise réfléchissent aux moyens possibles pour aider les entreprises. Le gouvernement a lancé un plan conjoncturel de lutte contre les effets de la crise et de préparation de l après-crise. Dans ce même contexte, et dans une vision de proposer un accompagnement qualifié aux entreprises, la Chambre de Commerce a mis en place l initiative VaccinAntiCrise, en collaboration avec la Chambre des Métiers (les chambres patronales) et avec le soutien des ministères des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement, et de l Economie et du Commerce extérieur (les ministères), certaines banques et mutualités de cautionnement de la place ainsi qu un pool de professionnels du conseil. Le VaccinAntiCrise propose le soutien et l accompagnement par des experts agréés par l initative VaccinAntiCrise. Ces ac- L artisanat essaie de maintenir le cap dans la crise économique Les statistiques artisanales de l année 2008 qui se rapportent à la date-clé du 30 juin 2008 révèlent une tendance très favorable : le nombre d entreprises croît de quelque 200 unités pour s établir à 5.058 entreprises ; et l emploi augmente d environ 3.800 unités pour se situer à quelque 69.500 personnes. Mais, ces chiffres se réfèrent à une période au cours de laquelle l actuelle crise économique n avait pas encore affecté l économie réelle. Même si la Chambre des Métiers ne dispose pas de données quantitatives permettant d évaluer avec précision la tendance des paramètres fondamentaux, une série d indices montre que l artisanat n est pas épargné par la crise. Les enquêtes de conjoncture de la Chambre des Métiers indiquent clairement une baisse de l activité pour la plupart des groupes de métiers à partir du 4 e trimestre 2008. Cette tendance se poursuit au 1 er trimestre 2009 et se prolongera, selon les prévisions des chefs d entreprises, au cours du 2 e trimestre. La Chambre des Métiers accueille favorablement le plan de conjoncture du gouvernement destiné à relancer certains secteurs de l économie fortement dépendant de la demande intérieure, notamment celui de l artisanat, mais regrette la non-réalisation de certaines mesures. Pour la Chambre des Métiers, il faut, dès maintenant, préparer l après-crise et mettre en oeuvre les mesures suivantes : éviter une nouvelle dégradation de la compétitivité-coût par exemple à travers le plafonnement de l échelle mobile des salaires à 1,5 fois le salaire social minimum et une politique de modération salariale ; accroître la disponibilité de terrains dans les zones d activicompagnateurs offriront d abord un diagnostic approfondi de l entreprise touchée par la crise ou en voie de l être. Ils apporteront ensuite un conseil de spécialiste en fonction de la gravité et des spécificités de l entreprise, un soutien lors de la mise en place des mesures correctrices ainsi qu un suivi et une évaluation finale des mesures. L accompagnement se fera sur base d un certain nombre de paquets-services constitués de différents modules adaptables à la situation individuelle de chaque entreprise : les modules prévention, urgence ou opportunités. Les accompagnements pourront aller d une semaine entière à cinq semaines de consultance externe, sur base d une tarification des plus avantageuses. Les banques de la Place traditionnellement engagées dans le financement des entreprises locales ont consenti un effort appréciable en proposant un financement des paquets-services à des conditions intéressantes. En résumé, les avantages consistent en une accessibilité à des prestations d experts, avec une garantie de délais rapides ; un accès à des experts confirmés sur base d une tarification avantageuse ; un accès à des solutions de financement de ces prestations d accompagnement moyennant des avances en compte courant ou de prêts ; une possibilité de cautionnement dans le cadre des solutions de financement ; et une possibilité de subventionnement de ces prestations par les pouvoirs publics. Téléchargez le Vade-Mecum de l initiative VaccinAntiCrise sur www.vaccinanticrise.lu. Pour toute information complémentaire, contactez Gérard Eischen, membre du Comité de direction de la Chambre de Commerce Tél: (352) 42 39 39-331 E-mail : gerard.eischen@cc.lu juillet / août 4

News tés économiques et ce, à des prix abordables pour les PME ; adapter les indemnités d apprentissage au niveau du salaire social minimum et créer une «Instance Nationale d Orientation et de Conseil en Formation» ; mieux accompagner la démarche d innovation des PME ; et soutenir l artisanat en sa qualité d acteur important dans le domaine des écotechnologies. FFCEL Sensibilisation à la transmission d entreprise Dans le cadre de la 1 re édition de la Semaine Européenne des PME qui s est tenue du 6 au 14 mai 2009, la Fédération des Femmes Cheffes d Entreprise du Luxembourg (FFCEL) a organisé, le 7 mai dernier à la Chambre de Commerce, une table ronde sur le thème de la transmission d'entreprise. Dans la période actuelle, il est essentiel de soutenir et d assurer la survie des entreprises. Une des possibilités pour ce faire est la réussite des transmissions d entreprise. En effet, 25 % des entreprises familiales et des PME changeront de patron dans les 4 à 5 ans à venir. Une transmission réussie nécessite souvent une préparation qui peut s étendre sur des années. La FFCEL a voulu sensibiliser le public à l importance capitale qu il faut attribuer à la transmission d entreprise et donner des informations utiles et pratiques. Lors de cette table ronde, le public a pu profiter de la présence de Robert Dennewald qui a partagé ses expériences en tant que chef d entreprise et président de la FEDIL, des conseils de Marc Ketter, président de la Fédération des Jeunes Dirigeants, et de l exposé de Charles Bassing, conseiller de direction à la Chambre des Métiers, sur le fonctionnement de la bourse d entreprises mise en place par la Chambre des Métiers. M e Gérald Stevens, Partner chez Mosar, De Wolf & Partners, et Jerry Grbic, attaché de direction à la Banque Degroof Luxembourg S.A., ont développé les aspects juridiques et financiers de la transmission d entreprise. Des entrepreneurs ayant repris des entreprises ont également fait part de leur expérience personnelle. www.ffcel.lu 1 er Forum de la Citoyenneté au Luxembourg Rendez-vous réussi Grâce à cet événement, l organisateur IMS Luxembourg a rempli sa mission stratégique de plateforme d échanges autour de la Responsabilité Sociétale. L événement a réuni près de 600 entreprises et particuliers et 48 intervenants de haut niveau. Parallèlement, 15 associations partenaires ont présenté leur savoir-faire en animant des stands. L objectif de ce premier Forum CSR Luxembourg 2009 est donc atteint : informer et sensibiliser davantage les entreprises et les citoyens de la Grande Région à la responsabilité sociétale. Fort de ce succès, IMS Luxembourg entend renouveler l événement dès l an prochain. www.csrluxembourg.com UEL Rapport annuel Le rapport de l UEL, intitulé L UEL en 2008 Bilan et perspectives, est centré sur l effort national de lutte contre la crise pour pérenniser le modèle luxembourgeois par le biais d une croissance économique durable. Pour l UEL, combattre efficacement la crise signifie agir à trois niveaux : à court terme, il s agit au moyen de mesures de relance conjoncturelle, de soutien aux entreprises, et d actions sur le marché du travail, notamment en adaptant la législation sur le chômage partiel, de diminuer les effets à court terme de la crise sur l économie et le marché de l emploi. L UEL approuve les initiatives prises en ce sens par le gouvernement à la suite des réunions du Comité de coordination tripartite. A moyen terme, l économie luxembourgeoise ne peut sortir renforcée de la crise qu à condition que la compétitivité soit rétablie. Or, comme le montre le tableau de bord de l économie, la compétitivité de l économie luxembourgeoise non seulement ne s est pas redressée à la suite des décisions de la tripartite de 2006, mais elle a encore continué à se détériorer depuis cette date. Ce constat appelle d urgence une analyse approfondie et des actions incisives. Finalement, le pays ne peut conserver son niveau élevé de bien-être qu à condition que des réformes de structures soient menées à bien. Ceci concerne notamment les finances publiques, qui seront fragilisées du fait de la crise, l équilibre de la sécurité sociale, et la formation des jeunes. L UEL fait part de ses propositions dans son document 100 mesures pour redresser la compétitivité et relancer l activité économique. La seconde partie du rapport annuel présente la 3 e édition de l analyse économique de l évolution des indicateurs de compétitivité. Cette étude résume l évolution de 24 indicateurs-clés de la compétitivité nationale. Ces indicateurs ont été identifiés par l UEL comme étant les plus pertinents et les mieux appropriés pour traduire la situation compétitive du Luxembourg, dans le but également d en suivre durablement l évolution. EFA Niveau d activité soutenu en 2008 Après un exercice social 2007 de forte croissance, l année 2008 a été marquée par une évolution soutenue de l activité et des résultats de European Fund Administration (EFA), confortant le choix de son positionnement unique de société spécialisée et indépendante sur le marché des fonds. Forte de cette stabilité, EFA maintient sa stratégie et prévoit d accélérer son développement national et international. Avec un chiffre d affaires de 61,4 millions EUR, en hausse de 4,4 % par rapport à 2007, le bénéfice avant impôts s élève à 5,2 millions EUR, assurant un retour sur capital souscrit après impôts de l ordre de 30,4 %. Au 31 décembre 2008, EFA administrait un total de 101,78 milliards EUR d actifs nets, détenus par 2.682 fonds, soit une hausse de 8,2 % pour le compte de 190 clients. EFA confirme ainsi sa place au sein de l industrie des fonds d investissements et se classe, pour la 10 e année consécutive, au premier rang des administrateurs de fonds au Luxembourg en termes de nombre de fonds sous administration. 2 e conférence Benelux La qualité de vie au travail De g. à dr. : Georges Carlens, Piet Hein Donner, François Biltgen et Paul Weber. Les gouvernements néerlandais, belges et luxembourgeois ont organisé le 25 mai dernier, à Luxembourg, la Conférence La qualité de vie au travail. Regroupant les ministres du Travail et de l Emploi du Luxembourg, de Belgique et juillet / août 6

News des Pays-Bas, le vice-président du Parlement Benelux ainsi que les représentants des institutions concernées, cette journée a eu pour but de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de repenser l organisation du travail dans une optique de responsabilité sociale. Lors de cette conférence, les partenaires sociaux des différents pays ont souhaité montrer qu entreprendre de manière socialement responsable a un effet positif sur l économie, tout autant que sur la société dans son intégralité. Dans cet esprit, Robert Buschmann, vice-président de l Association des Travailleurs Désignés a présenté le projet de la norme ISO 26000. Cette première norme internationale dans le domaine de la sécurité/santé devrait être publiée en 2010. Elle propose une gestion intégrée par l entreprise de multiples aspects tels que les questions environnementales, sociales, humaines ainsi que la protection des consommateurs ou encore le respect des lois et des réglementations. Cette norme ne contiendra que des lignes directrices et non des exigences afin de démontrer l engagement de chaque entreprise dans le respect de l environnement et des hommes. Une mesure complémentaire pour limiter les risques sur le lieu de travail est mise en place conjointement par l Inspection du Travail et des Mines et par l Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment. Elle réside dans la formation de coaches sécurité. Ces derniers auront pour mission d identifier les dangers dans les entreprises et de proposer des mesures pour les éliminer. Ce projet sera mis en place, fin août 2009, dans 60 entreprises au Luxembourg. Un cycle d encadrement durera 45 semaines. En parallèle, l Inspection du Travail et des Mines a développé son code de déontologie. Celuici est conçu pour garantir que toute personne travaillant pour l ITM agit avec professionnalisme, respect, indépendance, neutralité et intégrité. L après-midi a été consacré à la présentation des politiques de prévention des différents pays du Benelux. www.itm.lu, www.preventlux. lu, www.prevent.be, www.atdl. lu, www.ifsb.lu, www.aaa.lu L innovation au cœur des projets IFSB La qualité des projets, cofinancés par le Fonds Social Européen, menés par l IFSB (Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment) a été saluée comme un exemple de gestion optimale par la Commission européenne. A ce titre, l IFSB a reçu une délégation de responsables de FSE des 27 pays membres de l Union, le 30 avril dernier. Ils ont ainsi pu découvrir comment et quels projets l IFSB a su mener depuis 2002 grâce au soutien du Fonds Social Européen. L IFSB est aujourd hui, le Centre de compétences du secteur de la construction. L institut a mis en oeuvre des actions ciblées pour pouvoir répondre aux besoins des entreprises. Parmi ses activités figurent l organisation de mesures de formations pour tout le personnel des entreprises de construction, la veille technique et réglementaire, le conseil et l assistance aux entreprises et la recherche et le développement. De la pédagogie intégrée en passant par l entraînement sur simulateur ou bien encore les outils d évaluation ou de formation, l IFSB a misé sur l innovation méthodologique et technologique. www.ifsb.lu Allen & Overy Luxembourg Promotions féminines chez Allen & Overy Luxembourg Au 1 er mai 2009, 20 nouveaux associés (Partners) ont été promus chez Allen & Overy au niveau mondial. Ces promotions traduisent une forte progression des effectifs féminins au sein du cabinet d'avocats, puisque 40 % des associés promus cette année sont des femmes. Ont été promus au Luxembourg : Patrick Mischo devient Partner au sein du département Tax ; Claudia Allatta (Corporate) ; Alessandra Bellardi Ricci (Corporate Finance) ; Marie Junius (Tax) ; et Bénédicte Kurth (Corporate Finance) sont quant à elles promues au rang de Counsel. Paulino Mourao chez Job Partner Luxembourg Paulino Mourao a rejoint, en tant que Senior Recruitment Manager, Job Partner Luxembourg, cabinet spécialisé dans le conseil en recrutement et la recherche & la sélection de personnel. Agé de 33 ans, Paulino Mourao possède une expérience de plus de 7 ans dans le secteur des Ressources humaines et plus particulièrement dans le domaine du recrutement. Il a débuté sa carrière chez Randstad Interim comme responsable de l agence généraliste d Ettelbrück. Par après, il a intégré le cabinet de recrutement Hays en qualité de Team Manager. Ensuite, il a exercé la fonction de Senior Recruiter au sein JP Morgan. juillet / août 7

News SD Worx Luxembourg 1 er prestataire payroll à disposer du rapport d audit SAS 70 Type II SD Worx Luxembourg est la première société spécialisée en ressources humaines à obtenir ce rapport d audit pour des services de payroll. L émission de ce rapport en mai 2009 par un auditeur indépendant s inscrit dans la continuité d une démarche entamée par SD Worx en 2007 avec l obtention du rapport SAS 70 de type I. Cet aboutissement certifie la mise en place d un système de contrôles rigoureux sur l ensemble du processus de gestion de la paie de ses clients. Le rapport SAS 70 contient en effet l avis de l auditeur sur la qualité, la fiabilité et l'intégrité des contrôles. Les activités de SD Worx seront auditées de façon continue dans le futur avec une reconduction annuelle des tests. www.sdworx.com Deloitte Six nouveaux partners Depuis le 1 er juin 2009, Deloitte compte six nouveaux partners, portant ainsi leur nombre à 58. Audit : Elisabeth Layer, Nick Tabone ; Consulting & Financial Advisory : Laurent Berliner, Benjamin Collette et Michael JJ Martin ; et Tax : Stéphane Tilkin. Atoz Tax Firm of the Year 2009 Atoz, cabinet de conseil fiscal indépendant offrant un registre complet de conseils fiscaux et financiers à des clients internationaux et locaux dans des secteurs d activité variés, a reçu, pour la 4 e année consécutive, le prix du meilleur cabinet de conseil fiscal du Luxembourg. Ce prix est décerné par le périodique international International Tax Review. www.atoz.lu Creative Young Entrepreneur Luxembourg 2009 Les 3 finalistes sont connus Parmi les 12 candidatures reçues par l équipe CYEL de JCI Luxembourg pour cette 3 e édition du concours, les 3 finalistes sont : Stéphane Ledermann de Smart Air, la première solution de propriété fractionnée de D-Jets en Europe ; Sylvain Zimmer de Jamendo, qui a créé une plate-forme innovante et en pleine expansion pour le téléchargement légal, gratuit et illimité de musique ; et Jérôme Bloch de MyOfficialStory, un concept qui permet aux membres enregistrés de créer des profils en ligne destinés à promouvoir leur image d une façon contrôlée et sécurisée. Le nom du vainqueur de CYEL 2009 sera révélé le 29 juin lors de la cérémonie qui aura lieu à la Philharmonie à Luxembourg. Les finalistes seront inscrits au concours mondial organisé par JCI et dont la finale se tiendra en novembre à Hammamet (Tunisie). www.cyel.lu INDR Certificat Social et Egalité des chances professionnelles L INDR, institut créé par l Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) a pour objectif de promouvoir l engagement socialement responsable auprès des entreprises. Lancé récemment, le certificat Social et Egalité des chances professionnelles fera partie intégrante du label Entreprise Socialement Responsable ( ESR). Cette démarche a été entreprise par l INDR (Institut National pour le Développement durable et la Responsabilité sociale des entreprises) en collaboration avec le Commissariat du gouvernement aux Etrangers auprès du ministère de la Famille et de l Intégration, dans le cadre du programme européen Progress 2008 en faveur de l emploi et de la solidarité sociale. «Le certificat Social et Egalité des chances professionnelles est la première étape du processus de labellisation engagé par l INDR, il sera suivi début 2010 par les certificats Gouvernance et Environnement pour former le label Entreprise Socialement Responsable (ESR) qui est un outil offert aux entreprises qui souhaitent formaliser leurs efforts en la matière, partager leurs expériences, évoluer en communauté et communiquer leurs efforts et réussites à leurs salariés et au monde extérieur», explique Gary Kneip, administrateur de l INDR et président du groupe de travail Développement Durable de l INDR/UEL. Le certificat Social et Egalité des chances professionnelles s articule autour de 11 objectifs: la mise en place d une politique sociale et égalité des chances professionnelles par la direction ; une bonne communication interne et externe des actions relatives à cette stratégie ; une meilleure attractivité au niveau des candidats potentiels ; une absence de discrimination au niveau du recrutement ; une politique d intégration favorisant la diversité et l égalité des chances professionnelles ; une politique d équité en termes de promotion ; une sensibilisation accrue à la sécurité au travail ; une promotion de la santé et du bien-être au travail ; une politique permettant la conciliation entre vie privée et vie professionnelle ; une optimisation de l employabilité des salariés ; et l instauration d un dialogue permanent recueillant l opinion des salariés sur les actions qui s inscrivent dans la politique sociale et d égalité des chances professionnelles de l entreprise. Les entreprises peuvent télécharger l outil d autoévaluation en vue de l obtention du certificat Social et Egalité des chances professionnelles du label Entreprise Socialement Responsable sur www.indr.lu Pricewaterhouse- Coopers 14 mai 2009 : jour de libération fiscale Le Tax Freedom Day est un indice illustrant «virtuellement» le jour à partir duquel les acteurs de l économie luxembourgeoise cessent de financer les prélèvements obligatoires sur les revenus générés dans le pays pour en recueillir directement les fruits. Il est calculé à partir du ratio des revenus fiscaux (impôts, taxes et cotisations sociales perçues par les administrations publiques) sur le produit intérieur brut rapporté en jours calendaires. Pour l année 2009, ce rapport est de 36,4 %, ce qui fixait la libération fiscale au 14 mai. A compter de ce jour, un contribuable moyen aura donc en théorie fini de payer ses impôts et commencera à percevoir le fruit de son travail. Même s il apparaît un peu biaisé, cet indice permet d apporter un éclairage différent sur le débat actuel autour de la place luxembourgeoise. En effet, il ne tient compte ni du rôle plus ou moins prégnant de l Etat au sein de l économie ni de la qualité des prestations publiques dont bénéficient les contribuables. Pour améliorer la représentativité du calcul, il y aurait sans doute lieu de pondérer la portion des prélèvements obligatoires finançant les fonctions régaliennes de l Etat, la couverture sociale le financement public d un régime de sécurité sociale n est pas comparable au même régime privé, les infrastructures de transport, technologiques ou culturelles, l accès gratuit aux routes, la gratuité de l enseigne- juillet / août 8

News ment supérieur, etc. Néanmoins, cet indice permet de mettre en perspective le débat actuel autour de la place du Luxembourg sur l échiquier fiscal international. Si l on compare cet indice avec d autres pays occidentaux, les différences ne sont pas si frappantes. En 2008, par exemple, alors que le jour de libération fiscale se tenait déjà un 14 mai au Luxembourg, le pays se positionnait dans la moyenne de ses voisins : 14 avril en Suisse, 27 mai aux Pays-Bas, 7 et 9 juin en France et en Allemagne et 23 avril aux Etats-Unis. La charge fiscale est donc semblable, nonobstant les critiques accusant le Luxembourg d être un paradis fiscal. ISO 9001 version 2000 pour PROject, CSD et PROgroup La certification ISO 9001 version 2000 engendre une reconnaissance du savoir-faire et savoir-être des sociétés de PROgroup GEIE, structure luxembourgeoise implantée à Windhof qui déploie activement ses 25 métiers au Luxembourg, en Belgique et en France. PROgroup GEIE s appuie pour cela sur une centaine de collaborateurs actifs dans les domaines du développement durable, du project management, de la sécurité et, depuis le 1 er avril 2009, dans le green IT. Son approche intègre la dimension environnementale dans le cycle de vie de tous ses projets. Le label Energie fir d Zukunft remis à 70 entreprises présentant de la Chambre des Métiers et d un expert de l Agence de l Energie accorde aux entreprises le label Energie fir d'zukunft sur base des résultats des tests de leurs collaborateurs. La liste des entreprises labellisées et leurs spécialisations est disponible sur www.cdm.lu/energie et vous/entreprises labellisées. BEI Dexia Renewable Energy Premier prêt BEI pour les énergies renouvelables et l efficacité énergétique en Belgique et au Luxembourg La Banque Européenne d'investissement (BEI) a accordé à Dexia Banque un prêt de 150 millions EUR destiné à financer les investissements dans les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique en Belgique et au Luxembourg. Le programme BEI Dexia Renewable Energy s adresse aussi bien aux entreprises qu aux pouvoirs publics et aux acteurs du secteur non marchand. Les projets qui pourront être financés à ce titre seront de petite ou moyenne dimension et concerneront l énergie solaire, l énergie éolienne, la biomasse (à l exception des biocarburants), la cogénération ainsi que les mesures visant à améliorer l efficacité énergétique, notamment des bâtiments publics. Les projets devront être introduits auprès de Dexia Banque Belgique et les projets sélectionnés seront financés à hauteur de maximum 50 % via la ligne de crédit de 150 millions EUR octroyée par la BEI, le solde étant pris en charge par Dexia Banque. LEO S.A. Bilan 2008 du mix de l énergie électrique L année 2008 a été marquée par le lancement, au 1 er avril, du tarif green_energy destiné aux clients résidentiels et professionnels. Après 12 mois, environ 500 clients ont souscrit à ce tarif. Après PROgéna S.A. en 2005, les sociétés PROject S.A., CSD S.A. et PROgroup GEIE ont obtenu avec succès la certification ISO 9001 version 2000, prenant pas vers une certification ISO 14000 puis OHSAS 18000. Celle-ci est le fruit d une dynamique orchestrée par un travail en équipe qui s efforce au quotidien de mettre en place un système de management de la qualité visant à accroître la satisfaction de ses clients, mais également à être une démarche d amélioration continue pour les sociétés du groupe. La stratégie est d adopter un raisonnement durable à travers l ensemble de ses processus (projets, clients, collaborateurs, management). Le 18 mai dernier à la Chambre des Métiers, le ministre de l Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, et le président de la Chambre des Métiers, Roland Kuhn, ont remis le label Energie fir d Zukunft à 70 entreprises travaillant dans le domaine des énergies renouvelables et de la performance énergétique. En 2008-2009 plus de 980 personnes ont suivi 27 formations spécifiques concernant les économies d énergie et la performance énergétique des bâtiments, ainsi que des formations techniques. Une commission de labellisation composée d'un représentant du ministère de l'economie, d'un re- juillet / août 9

News Depuis 2007, LEO propose aux clients professionnels à fort volume de vente ses tarifs ECO- MIX, l énergie renouvelable «à la carte». En 2008, le volume d énergie ECOMIX a nettement augmenté et atteint près de 12,75 % de la vente totale de LEO. Le mix d énergie provenant des différents contrats se rapproche du mix de green_energy et témoigne de la volonté des clients de choisir des sites de production de qualité : 75 % d'énergie hydraulique (eau) ; 13,5 % d'énergie éolienne (vent) ; 10,5 % d'énergie biomasse ; 1 % d'énergie photovoltaïque (soleil). L énergie renouvelable a été produite en Autriche, en Finlande, en Norvège et en Suisse. Parmi les clients ECOMIX, on peut citer les administrations communales de Fischbach, de Steinsel et la Ville de Luxembourg qui ont couvert l ensemble de leur consommation d énergie électrique par des certificats de production renouvelables de qualité. En 2008, LEO a également réussi sa première opération de vente ECOMIX pour un client situé en Allemagne. www.leoenergy.lu CAN Services Un outil de motivation et de fidélisation accessible par un portail Internet dédié Le 12 mai dernier, CAN Services a lancé un tout nouveau concept, celui d offrir aux entreprises le moyen d atteindre de manière conviviale un triple objectif : récompenser leurs collaborateurs pour leur engagement, motiver leurs troupes (surtout en période de crise où il est important de valoriser le personnel) et disposer d un outil de communication interne entièrement personnalisé. «L important, c est d offrir à tous les types de structures les moyens d accéder à des offres compétitives pour en faire bénéficier tous les collaborateurs. Ce qui était réservé auparavant aux employés des très grandes entreprises capables de négocier par leur force d achat les meilleurs prix est maintenant accessible pour tous les salariés des entreprises membres chez CAN Services», explique son directeur Hervé Huchet. L offre concerne pour l instant des domaines aussi variés que le cinéma, les spectacles, les loisirs, les voyages, la maison sur le marché luxembourgeois comme dans la Grande Région. www.canservices.com OLAP Une année 2008 caractérisée par la continuité Pour l OLAP, l année 2008 a été marquée par un 1 er semestre affichant un excellent taux de réalisation des formations proposées en catalogue de près de 83 %. Le nombre de personnes ayant participé en 2008 aux séminaires et cours proposés en catalogue de l OLAP et de ses partenaires a été stabilisé avec 1.523 participants. Globalement, le résultat atteint en 2008 s aligne sur celui des deux années précédentes. Il se caractérise par la continuité d un partenariat sain entre l OLAP, l IFCC et la Chambre des Métiers et les efforts engagés dans le développement du domaine de la formation interne et sur mesure. 2008 a aussi été l année de la célébration du 50 e anniversaire de l Office. Créé en 1957 dans la foulée du mouvement productiviste en Europe et lancé en 1958 avec les fonds du Plan Marshall, l'idée directrice était de créer, dans l'europe ravagée par la 2 e Guerre Mondiale, une économie forte à l'image de l'industrie américaine. Au cours du temps et surtout à partir des années '90, l'intérêt pour la formation continue s'est fortement amplifié. L année 2008 restera ancrée dans l historique de l OLAP comme une étape marquée par un changement technique en transférant l Office sous la tutelle du ministère de l Education et de la Formation professionnelle. Pendant les 50 ans précédents, le ministère de l Economie indiquait l orientation des activités. www.olap.lu Apprendre le luxembourgeois en ligne Une initiative réussie du réseau de villes QuattroPole www.elearning.lu a été initiée et financée par le réseau de villes QuattroPole (Luxembourg, Sarrebruck, Trèves et Metz) en partenariat avec l Université du Luxembourg et le ministère de l Education nationale de Luxembourg. Disponible en ligne depuis fin 2005, ce cours est une autoformation axée sur la communication orale et destinée principalement aux frontaliers adultes francophones. Les cours sont composés de 8 leçons à 10 activités et construits autour de courtes séquences vidéo montrant des situations courantes de la vie quotidienne. Les étudiants peuvent atteindre un niveau de langue B1, mais ne reçoivent pas de certificat ou de diplôme. Depuis sa création, plus de 12.500 personnes se sont enregistrées sur cette plate-forme de formation en ligne. A peu près 50 % des utilisateurs ayant répondu au questionnaire facultatif de satisfaction travaillent au Luxembourg et motivent leur intérêt par des raisons professionnelles ; 6 % se déclarent futurs résidents du Luxembourg, et 3% souhaitent apprendre la langue pour préparer une visite touristique du pays. Distribution des fonds alternatifs aux particuliers Malgré les efforts d harmonisation dans l Union européenne, les barrières demeurent Selon une étude récente publiée par la Commission européenne pour laquelle PricewaterhouseCoopers Luxembourg a été mandatée, la proportion globale d investissements effectués par des particuliers dans des fonds alternatifs reste très faible. L étude visait à découvrir dans quelle mesure les fonds alternatifs (ou fonds non-ucits) étaient distribués et détenus par les investisseurs particuliers. L étude a également permis de mesurer l influence des barrières réglementaires ou fiscales sur les investissements des particuliers, notamment tranfrontaliers. Afin de mener cette étude à bien, PwC s est intéressée à la distribution de fonds alternatifs dans neufs pays européens, représentant plus de 70 % de la population et 90 % du marché des fonds non-ucits : Belgique, France, Allemagne, Irlande, Italie, Luxembourg, Pologne, Espagne et Royaume-Uni. L étude révèle que, dans l ensemble, le niveau des investisseurs particuliers dans les fonds alternatifs est très faible, malgré des écarts importants lorsqu on étudie chaque type de fond et chaque pays. En analysant chaque type de fonds alternatif individuellement : les particuliers détiennent en moyenne 13 % des fonds immobiliers, 10 % des fonds de hedge funds, 2 % des fonds de private equity et 1 % des hedge funds. Il est intéressant de noter que les investisseurs particuliers détiennent 58 % des fonds à capital garanti (non-ucits). Le premier canal de distribution reste le canal direct ou avec intermédiaire (80 %), et n inclut pas l utilisation d enveloppe réglementaire ou fiscale. De plus, près de 80 % de la distribution de fonds alternatifs aux particuliers suite page 12... juillet / août 10

Le Programme de «Primes de lancement» News Le programme des «Primes de Lancement» a été lancé en 2007 pour offrir à des sociétés issues d 1,2,3,GO d une part, un cautionnement et d autre part, un encadrement par un parrain. En 2009, le programme a accueilli 5 nouvelles sociétés actives dans des domaines tels que la télécommunication, l IT ou encore l agroalimentaire. L une d entre elles, Gentlesecurity, qui a développé le produit Leakwall dans le domaine de la sécurité informatique, est suivie mensuellement par un parrain, Claude Faber, entrepreneur expérimenté. Tous deux ont accepté de témoigner de leur expérience. Entretien avec Andrey Kolishchak, CEO de GentleSecurity S.à r.l. Quelle est la principale activité de votre société? GentleSecurity est une société spécialisée en sécurité informatique qui développe et vend des softwares pour protéger des réseaux et ordinateurs. En d autres termes, GentleSecurity est active dans la sécurité des données et plus particulièrement dans la fuite d informations confidentielles qui constitue aujourd hui un problème important dans le domaine IT et qui touche un bon nombre d organisations. Quel est le rôle de Claude Faber? Monsieur Faber nous aide à développer notre business. Il nous apporte notamment son expérience et partage avec nous son savoir en termes de pratique et approche manageriales. Les startsup ont beaucoup de challenges actuellement à réaliser et un tel «guide» nous permet d éviter bon nombre d erreurs. En peu de temps, Monsieur Faber nous a aidés à fixer des priorités et à trouver différents clients potentiels. Il nous a également permis de briser notre isolement et de bénéficier d un certain recul. De gauche à droite : Marco Barnig (P&T Adjoint au directeur), Andrey Kolishchak, CEO GentleSecurity S.à r.l. et lauréat du parcours de plan d affaires 1,2,3,GO 2007/2008, et Tom Theves (ministère de l Economie et du Commerce extérieur). Entretien avec Claude Faber d Optimize, parrain de Gentlesecurity S.à r.l. Vous parrainez actuellement et ce depuis à peine 5 mois la société Gentlesecurity. Qu est-ce qui vous a attiré dans le concept? C est un domaine qui est en quête permanente de réponses nouvelles à des défis nouveaux. Avec Leakwall, la jeune start-up a développé une solution attrayante et performante. Oser se frotter aux grands de ce domaine global témoigne d un esprit entrepreneurial qui mérite attention et support. Pensez-vous que le parrainage est un concept utile pour des «jeunes» créateurs d entreprise en phase de démarrage? Le parrainage permet d accompagner le créateur sur différents niveaux : choix des priorités, compléments d expertise, coups de pouce relationnels, encadrement et assistance sporadique de mise en œuvre. La mise en orbite des entreprises nécessite un effort maximal de la part de son créateur, qui en reste le moteur principal. Il a le nez dans le guidon et il apprécie le regard extérieur et les apports offerts. Empathie et engagement sont la clé de voûte de la relation que parrain et créateur doivent mettre en place afin de collaborer à la réussite de l entreprise. Que vous apporte le parrainage sur le plan personnel? L obligation de développer au plus vite la compréhension du business model, de son environnement et de ses critères de réussite, et de raisonner en phase avec le créateur, est un défi intellectuel et professionnel très motivant et enrichissant. Il en est de même du contact humain avec le créateur. Enfin, les contacts établis avec tous les professionnels qu on y rencontre rajoute une strate relationnelle dans une société où le networking est devenu une composante durable. Le fait de pouvoir partager son expertise est valorisant en soi. De ces éléments, je retire une réelle plus-value professionnelle et personnelle. www.123go-networking.org Claude Faber, Optimize. juillet / août 11

News passe par les banques de détail (42 %), les compagnies d assurance (22 %) et le réseau des conseillers financiers indépendants (17 %). A l inverse, les canaux de distribution utilisés pour attirer le segment des HNWI (High Net Worth Individuals Individus disposant d au moins 1 million EUR d actifs liquides) sont très différents : 45 % de la distribution se fait par des banques privées, 46 % au travers de la distribution directe grâce à des gestionnaires de funds of funds et le reste par divers canaux. Selon Mark Evans, Fund Distribution Leader chez PricewaterhouseCoopers Luxembourg. L étude peut être téléchargée sur le site de la Commission européenne ec.europa.eu/internal_market/ investment/studies_en.htm Fortis Assurances Luxembourg Plus de 10 millions EUR de bénéfices en 2008 Malgré une année difficile pour l'ensemble du marché et pour le Groupe Fortis, Fortis Assurances Luxembourg (qui regroupe Fortis Luxembourg-VIE S.A. et Fortis Luxembourg-IARD S.A.) est parvenue à maintenir son positionnement, à croître dans le domaine des assurances de Groupe (plans de pension pour entreprises) et à augmenter le volume des primes perçues en assurances Non-Vie. Avec plus de 1,03 milliard EUR de primes encaissées, Fortis Luxembourg-VIE S.A. est bénéficiaire (aussi bien selon les principes comptables luxembourgeois que selon les normes internationales IFRS) et confirme son excellent positionnement en assurance-vie. En 2008, l'encours de la compagnie Vie atteint 5,53 milliards EUR d actifs sous gestion, tandis que son bénéfice net s'établit à EUR 10,5 millions EUR au 31/12/2008. Présente sur le marché luxembourgeois depuis plus de 150 ans, Fortis Assurances Luxembourg affiche une croissance significative de ses effectifs (+7,19% entre 2007 et 2008) et emploie actuellement 179 collaborateurs pour ses 2 entités (Fortis Luxembourg-VIE S.A. et Fortis Luxembourg-IARD S.A.). Tant en assurance Vie qu en assurance Non-Vie, Fortis Assurances Luxembourg affiche des ratios de solvabilité largement au-delà des exigences légales. En 2009, outre l'extension de sa gamme de produits en assurances non-vie et le développement de son offre de fonds en assurances de groupe et en assurances-vie, Fortis Assurances Luxembourg prévoit d'étendre sa couverture géographique. Après l'italie, la Suisse et plus récemment l'allemagne, son expertise en matière de gestion patrimoniale sera disponible en Espagne avant la fin du premier semestre. Les prochains mois seront également marqués par le lancement de nouveaux produits à capital et rendements garantis, adaptés à la demande et à la réalité économique actuelles. www.fortisinsurance.lu L Université du Luxembourg signe avec luxorr Un contrat cadre a été signé en date du 20 avril 2009 entre l Université du Luxembourg et luxorr (Luxembourg Organization for Reproduction Rights), la société de gestion de droits de reproduction et de prêt d œuvres protégées écrites et picturales fixes. Cet instrument permet aux acteurs de l Université de légaliser leur utilisation du droit de reproduction par reprographie de textes et d images protégés à partir de supports traditionnels (livres, presse ) et électroniques, respectivement du droit de reproduction par numérisation (scanning) d articles de presse sous forme de panorama de presse diffusé sur intranet. Ce contrat permet notamment à l Université de légaliser son utilisation des droits d auteur ; de démontrer ainsi son respect devant la créativité et l innovation ; d obtenir une sécurité juridique dans un domaine sensible ; de pouvoir utiliser à la fois un répertoire national et international de droits ; et d être régulièrement informée sur l évolution rapide et complexe en matière de droits d auteur. Ernst & Young Enquête européenne sur la fraude en entreprise Quel est l impact de la crise financière sur le risque de fraude au Luxembourg? Dans le contexte économique actuel, la survie de l entreprise peut-elle justifier des pratiques non éthiques? Quels sont les facteurs qui aujourd hui fragilisent les entreprises et limitent la prévention des fraudes? Pour répondre à ces questions, Ernst & Young a réalisé une enquête sur la fraude en entreprise intitulée Is integrity a casuality of the downturn? dans 22 pays européens, dont le Luxembourg. Pour ce dernier, les principaux constats liés à l enquête sont les suivants : près de la moitié des personnes interrogées au Luxembourg (49 % contre 55 % pour l Europe) s'attendent à une augmentation des fraudes en entreprise dans les années à venir. Selon elles, cette tendance serait justifiée en premier lieu par les changements actuels dans les modèles d entreprise (43 %) en réponse à la crise, mais aussi par une confiance moindre dans leur management (29 %). Les licenciements ont aujourd hui une tendance à la hausse, mais les fusions également. 48 % des salariés interrogés au Luxembourg estiment que cela pourrait être un facteur aggravant du risque de fraude pour les deux entreprises qui se rapprochent. Au Luxembourg, les moyens «acceptables» et préférentiels pour gagner des marchés, retenir des clients et ainsi aider les entreprises à traverser la crise seraient : la réalisation de cadeaux personnels (30 % des personnes interrogées contre 24 % des répondants en Europe) ; et l exécution de règlements en liquide (25 % des personnes interrogées, ce qui correspond à la moyenne européenne). Quand on leur demande à quel niveau se situe le risque le plus élevé de fraude au sein de l entreprise, la majorité des salariés au Luxembourg (49 %) désigne le haut management. En réponse à cette perte de confiance, 84 % des personnes interrogées au Luxembourg appellent à un contrôle renforcé de la part des gouvernements et des organes de régulation afin de diminuer les risques de fraude. juillet / août 12

News Regus Demande de bureaux virtuels en hausse au Belux Regus a vu la demande pour ses bureaux virtuels au Belux augmenter de plus de 87 % en seulement trois mois. Et la demande devrait encore augmenter dans les mois à venir. Avec la crise économique, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir faire des économies, notamment dans les frais liés à l immobilier. Elles s ouvrent donc à de nouvelles formes de travail. Selon les chiffres fournis par Regus, les entreprises peuvent épargner de 60 à 80 % de leurs frais liés à l immobilier grâce à la solution du bureau virtuel qui répond aux besoins de nombreuses d entre elles : adresse postale, accès à des bureaux temporaires, salles de réunion, business lounges, studios de vidéoconférence et tous les services annexes. Avec ses 1.000 business centres dans 75 pays, Regus est le plus grand fournisseur de bureaux virtuels dans le monde. Dans le Belux, il compte 610 entreprises dont 450 en Belgique et 160 au Luxembourg. Guide Luxembourgeois pour la Qualité Edition 2009 L objectif du Guide édité par le Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité A.s.b.l.,avec le soutien du ministère de L Economie et du Commerce extérieur et de l ILNAS, est d aider les entreprises et organismes publics qui souhaitent s orienter vers une démarche de certification ou de labellisation. Il leur permet d identifier la norme, le référentiel ou le label le plus adapté à leurs besoins et à leurs contraintes. Les normes, référentiels et labels sont classés par secteurs d activité (agro-alimentaire, tourisme, finance, construction, social. Le Guide peut être obtenu gratuitement auprès du Mouvement luxembourgeois pour la Qualité A.s.b.l. Tél : (352) 54 55 80-580 E-mail : info@mlq.lu GUIDE LUXEMBOURGEOIS POUR LA QUALITÉ Inventaire des normes, référentiels, labels et prix, classés par secteurs d'activité 2009 Betty Stiernon, artiste peintre aérographiste Expose à Pétange Du 4 au 12 juillet 2009 (de 14h30 à 18h30, sauf mercredi), Betty Stiernon vous fera partager sa passion pour une technique peu répandue : l aérographie (airbrush) et vous fera découvrir 19 ans de travail au travers de ses œuvres qu elle réalise à mainlevée. Maison de la Culture A Rousen Place du Marché Pétange Vernissage le vendredi 3 juillet 2009 à 19h30. Animations durant le vernissage : danses country, présentation de véhicules décorés par l artiste http://users.skynet.be/betty. stiernon betty.stiernon@skynet.be Editus City Pour le shopping et les loisirs La seconde édition de l annuaire de poche Editus City est sortie. En 360 pages, dans un format de 11,5 cm sur 16 cm, il fourmille de bonnes adresses pour faciliter votre shopping et organiser vos loisirs. Il vous dit tout sur Luxembourg- Ville, sa grande agglomération et Esch-sur-Alzette. L ensemble des bonnes adresses est rangé selon 9 thèmes : beauté, coup d pouce, culture, déco, détente, hébergement, mobilité, restauration, shopping. La nouvelle édition est également dotée d un index des marques et des sociétés. Et en cadeau, de nombreux coupons de réduction. www.edituscity.lu juillet / août 13

Formation professionnelle continue / The Future of Banking Entretien avec John Gerlach, professeur de Finance John F. Welch College of Business Le 18 mai dernier, s est tenue une conférence organisée par la Sacred Heart University au sein de la banque BGL de Luxembourg. Le sujet n a pas manqué d intérêt puisque de nombreuses personnes se sont déplacées pour écouter plusieurs spécialistes sur le thème complexe du Future of Banking. John Gerlach, professeur de Finance sur le campus américain. Le mot de bienvenue de Carlo Thill, président du Conseil d administration de la BGL, a ouvert la conférence et lancé les premières interrogations quant aux mesures à prendre pour endiguer les difficultés actuelles. Laissant le soin aux différents orateurs de répondre au mieux à la question titre de la conférence, quatre orateurs se sont donc succédé. Sacred Heart University a en effet pour habitude de créer un débat en rassemblant un panel d intervenants d horizons différents, ceci afin de diversifier les présentations. Lors de cette conférence, deux professeurs de l Université ont ainsi couvert les conséquences générales de cette crise financière, thème développé par Dr. Alfred Steinherr, professeur de Finance et Chef économiste honoraire de la Banque Européenne d Investissement. John Gerlach, professeur de Finance sur le campus américain a, quant à lui, donner son analyse sur la crise et l industrie financière américaine. Karel Lannoo, directeur au Center for European Policy Studies de Bruxelles, a cité les changements juillet / août 14 possibles en termes de régulation et leurs conséquences possibles pour les places financières. Le dernier intervenant, Joris Buyse, responsable des Relations externes et de la Communication pour la Banque Centrale du Luxembourg a expliqué à l audience attentive les réactions et mesures prises par la BCL ces derniers mois. John Gerlach : une expérience sur le terrain avant celle de l Université Après plusieurs décennies professionnelles dans le milieu financier et notamment à Wall Street, John Gerlach commença sa carrière académique en tant que conseiller du président d Université, Dr. Anthony Cernera, et fut nommé par la suite premier directeur à temps plein du programme MBA (Master of Business Administration). Depuis maintenant plusieurs années, John Gerlach enseigne les matières financières telles que Mergers & Acquisitions ou Global Investments. Sacred Heart University est une Université accréditée AACSB. L avenir en question Une régulation plus forte comme solution? «Oui, plus de régulations est une bonne chose, mais il faudra sûrement revenir un peu en arrière car, comme c est souvent le cas, en venant d une direction totalement opposée, le virage est parfois trop radical», commente Professeur Gerlach. «Quand on sait que plus de 50 % des prêts bancaires aux Etats-Unis sont fournis par des organises financiers autres que des banques, c est quelque part inquiétant. Echappant aux régulations du gouvernement américain, ces prêts et les organismes fournisseurs devront sans aucun doute être régulés pour être mieux contrôlés», poursuit-il. Etats-Unis : le problème individuel ; Europe : le problème des entreprises Pour travailler sur un futur meilleur, il est capital de connaître son passé, ses erreurs. A cela, l Europe et les Etats-Unis ont deux problèmes différents dans la participation à cette crise financière qui dure depuis maintenant plus d un an. En effet, les Etats-Unis, par manque de contrôle et donc de régulations, ont permis une trop large opportunité pour les consommateurs, une tentation trop forte. John Gerlach fait ici référence à la nature humaine du contrôle. Lorsque l on se voit offrir la possibilité d un crédit à taux bas pour une maison par exemple et ce, par le simple fait de signer un contrat, c est tentant. Si le dernier maillon de la chaîne n est pas contrôlé, alors le contrôle doit se faire sur l organisme fournisseur et sur les personnes mettant en place de telles pratiques. A contrario, en Europe, ce sont les relations entreprises-banques qui pâtissent actuellement d un manque de régulations. En effet, avant la crise, les prêts bancaires destinés aux entreprises se contractaient assez facilement et à taux bas. Le problème actuel est que les entreprises ont de grosses difficultés à rembourser leurs prêts du fait de la baisse de forme économique actuelle. Le tout est de savoir combien de temps il faudra pour mettre en place les nouvelles régulations. Prochaines sessions de formation (MBA & Certificats) International Business (Juillet) Professeur : Dr. Balbur Bhasin International Financial Management (Juin) Professeur : Dr. Thomas Schroeder Mergers and Acquisitions (Juillet) Professeur : John Gerlach Pour tout renseignement concernant les formations et événements à venir, contactez Antoine Rech, Development Manager arech@shu.lu Tél : (352) 22 76 13-31 www.shu.lu

PwC ACADEMY Prochaines formations Formation professionnelle continue / VAT for the financial sector - Module 1 : Basic principles of VAT June 19, 2009 (AM) - Module 2 : VAT problems linked to the financial sector and recent developments June 19, 2009 (PM) Vie sociale des OPC Module 1 Cadre législatif, actes de vie, organes décisionnels 25 juin 2009 How to face liquidity issues in an investment fund? Liquidity techniques June 25, 2009 La finance comme instrument de pilotage dans la banque 25 et 26 juin 2009 Prévention du blanchiment d argent pour domiciliataire de société 26 juin 2009 Programme de formation modulaire aux normes comptables internationales IFRS - Module 8 : Les impôts différés et autres impacts fiscaux des normes IFRS 29 juin 2009 Vie sociale des OPC Module 2 Restructuration, liquidation, fusion, scission 29 juin 2009 Les brochures descriptives des formations listées ci-dessus ainsi que les bulletins d inscription sont disponibles sur www.pwcacademy.lu. Renseignements complémentaires au (352) 49 48 48-4040. juillet / août 15

Formation professionnelle continue / Le contrôle de gestion social : un outil de la GrH Public S adresse aux collaborateurs RH, managers ainsi que responsables d un centre de profit. Contenu Comprendre et mettre en place un pilotage social de l entreprise. Mieux connaître la composition de sa masse salariale et son impact dans la gestion de l entreprise afin de pouvoir l optimiser dans une logique win/win. Il s agit de prendre en compte les aspects qualitatifs pour mieux optimiser sa gestion des ressources humaines. Prochaine session 07/07/2009 Durée 2 jours Contact Tél : (352) 44 40 91-600 Luxembourg Lifelong Learning Center Organisme Chambre des Salariés du Luxembourg (CSL) 13, rue de Bragance L-1255 Luxembourg Cours de langues sur mesure / VIP! Public Contenu Employés, cadres et décideurs de sociétés qui souhaitent apprendre une langue d'une manière adaptée à leurs besoins tout en assurant le retour sur investissement. Formation sur mesure : langue professionnelle (bancaire, juridique, des affaires) ou générale. Cours particuliers ou en groupe, dans vos locaux ou dans le lieu de votre votre choix. Prochaine session 01/09/2009 Durée 10 heures Contact Tél : (352) 691 430 530 Service commercial Organisme Mastercraft Language Solutions 88, rue de Strasbourg L-2560 Luxembourg Marchés et produits financiers dans la gestion des fonds au Luxembourg Contenu Mathématiques financières, présentation générale des marchés financiers, gestion des risques, marché monétaire ; change (Forex) ; notion de taux d intérêt, obligations, actions, OPC, FRA, IRS, futures, options, warrants, produits structurés, case studies. Prochaine session 07/09/2009 Durée 5 jours Contact Tél : (352) 26 25 45 37 Nathalie Thielemans Organisme GFI Benelux 4, anc. route d'arlon L-8399 Windhof L essentiel de la fiscalité luxembourgeoise des personnes physiques Public Professionnel ou non en la matière ou désirant remplir correctement une déclaration d impôt. Contenu Donner aux participants un aperçu détaillé reprenant les principes de base de la fiscalité luxembourgeoises des personnes physiques et commenter les règlements grand-ducaux et les circulaires de l administration fiscale. Prochaine session 15/09/2009 Durée 2 jours Contact Tél : (352) 44 40 91-600 Luxembourg Lifelong Learning Center Organisme Chambre des Salariés du Luxembourg (CSL) 13, rue de Bragance L-1255 Luxembourg Pour plus d informations concernant la formation professionnelle continue, contactez l infoligne 26 20 40 juillet / août 16

L humour au service des entreprises Communication / Rire est bon pour la santé. Ainsi, l humour a des effets positifs sur le plan physiologique, psychologique et relationnel. Il permet de stimuler le système cardio-vasculaire et améliore les défenses immunitaires. Il contribue à lutter contre la dépression et diminue l anxiété et l hostilité. Il favorise la convivialité, le partage et est un outil de séduction. Face à ces constats, de plus en plus d entreprises se tournent vers l humour pour améliorer leurs performances et pour faire passer des messages. Le rire pour augmenter la performance Tous les salariés recherchent une structure, où il fait bon travailler, dans laquelle les relations sont détendues et conviviales. Ceci est primordial, l entreprise étant le lieu où ils passent un tiers de leur temps. Un bon climat de travail entretient la motivation des salariés et augmente leur productivité. Par ailleurs, le rire favorise la communication et la cohésion d équipe car ceux qui rient ensemble travaillent mieux ensemble et surtout se font confiance. L image de l entreprise en sera valorisée et les relations avec clients et fournisseurs s en ressentiront. De plus, de nombreuses études ont démontré que le rire permet une meilleure gestion du stress et diminue l anxiété en développant le sentiment de confiance en soi. Utiliser l humour contribue donc à améliorer la santé au travail. Il peut également jouer un rôle important en matière de sécurité, en communiquant les messages plus efficacement. La fin des conventions soporifiques Un autre moment important dans la vie des entreprises et dans ses relations avec ses collaborateurs sont les séminaires. Cependant, le mot séminaire est souvent Attention à bien analyser les interlocuteurs, définir clairement les objectifs et les messages à communiquer aux participants, car «on peut rire de tout mais pas avec tout le monde» (Desproges) synonyme d ennuie et de longs discours car «les managers qui travaillent à leur élaboration ont trop souvent tendance à oublier leur public», analyse Netty Thines, administrateur-délégué de Mediation S.A. Alors comment transformer la convention en un grand moment d interactivité tout en communicant les messages-clés? Par l humour. En effet, de plus en plus d entreprises font appel au rire pour désamorcer des situations, en cas de changement d organisation ou de mise en place d une nouvelle stratégie. Comment cela se passe? En amont, un consultant externe fait un audit de l entreprise pour cerner les problèmes et les difficultés auxquels les managers sont confrontés. Ces derniers sont analysés puis décortiqués pour en faire ressortir «le drôle», le cocasse. La restitution de cet audit se fait à travers des saynètes humoristiques jouées, par un professionnel du genre, devant les collaborateurs. «Le rire, ici, permet un impact plus fort des messages car les employés sont surpris par le spectacle. Ils sont donc totalement réceptifs», explique Netty Thines. De plus, l intervention d une personne extérieure permet une prise de recul des intéressés. Ceci engendre une perception différente des messages. Par exemple, tourner en dérision un changement dans l organisation de l entreprise permettra de le faire adopter plus efficacement qu en le communiquant de manière formelle sur l intranet. Certains chefs d entreprise n hésitent pas à se mettre en scène et rompre avec les habituelles présentations soporifiques en parodiant, par exemple, de célèbres émissions de téléréalité. «L humour bien maîtrisé permet non seulement de dynamiser ces séminaires mais aussi d aborder les non-dits», ajoute Netty Thines. Le rire a donc un rôle cathartique et peut désamorcer des situations explosives. Il permet également de donner une autre image de la direction en la rendant plus humaine et plus proche. Une autre forme de teambuilding Dans ce même but de résolution des conflits, des workshops autour du rire se sont développés. Cette forme de teambuilding combine détente et stratégie de l entreprise. Ces ateliers ont pour objectif de mettre en scène les participants. Ces derniers doivent écrire un scénario autour des difficultés qu ils rencontrent sur leur lieu de travail. Après une réflexion en groupe, les collaborateurs montent sur scène et font vivre leurs diagnostics. Cette journée crée une véritable cohésion et permet de dévoiler certains problèmes dont la direction n a pas forcément conscience. A long terme, ce travail améliore la communication et les relations entre salariés et managers. Le rire partout mais pas pour tous Cependant, comme toute démarche où l originalité et la surprise font son succès, ce type de convention et de teambuilding n est pas à utiliser dans n importe quelles circonstances. L utilisation des différentes techniques de l humour nécessite beaucoup de sensibilité et une bonne connaissance du public cible. Donc, attention à bien analyser les interlocuteurs, définir clairement les objectifs et les messages à communiquer aux participants, car «on peut rire de tout mais pas avec tout le monde» (Desproges). Netty Thines Conseil en Communication Mediation S.A. juillet / août 17

Immobilier / Le Luxembourg espère adopter un urbanisme durable CB Richard Ellis et Eversheds/Bonn Schmitt Steichen ont remporté le mandat de conseil pour l évaluation et la possible mise en oeuvre du fond JESSICA au Luxembourg. Des experts en développement urbain estiment que JESSICA représente une approche plus flexible par rapport aux financements habituels CB Richard Ellis et Eversheds/Bonn Schmitt Steichen ont été mandatés pour conseiller le gouvernement luxembourgeois (ministère de l Intérieur, ministère de l Economie et ministère des Finances) dans le cadre de l évaluation et la possible mise en oeuvre d une nouvelle forme de fonds de développement urbain durable initiée par l Union européenne. Lors de cette mission importante, CBRE et les études d avocats Eversheds/Bonn Schmitt Steichen conseilleront le Luxembourg et la Banque Européenne d Investissement concernant l évaluation et la possible mise en oeuvre de JESSICA (Joint European Support for Sustainable Investment in City Areas) au Luxembourg. JESSICA est un modèle développé par la Commission européenne et par la Banque Européenne d Investissement en collaboration avec la Banque de développement du Conseil de l Europe. Cette initiative fonctionne en offrant aux Etats membres l option d utiliser une partie des financements accordés par l Union européenne au titre des fonds structurels pour l investir dans des projets qui font partie d un plan de développement urbain, intégré et durable. Ces investissements qui peuvent être des participations, des prêts ou des garanties, sont par la suite alloués aux projets urbains à travers un fonds de développement urbain et peuvent, dans certains cas, nécessiter la mise en place d un holding fund. JESSICA permet à des agences de développement national, à des gouvernements et à d autres organismes nationaux d investir dans des fonds recyclables, en complément de financements plus traditionnels. En effet, les retours sur investissements résultant des participations, des prêts ou des garanties peuvent toujours être réutilisés pour d autres projets, rallongeant ainsi la durée de vie du financement européen et contribuant à maintenir un niveau de reconversion physique même dans un climat économique difficile. Un modèle d avenir Les projets JESSICA se généraliseront à travers l Europe dans les années à venir et plusieurs Etats membres sont en réflexion par rapport à l élaboration du modèle. Des experts en développement urbain estiment que JESSICA représente une approche plus flexible par rapport aux financements habituels car il permet non seulement le recyclage de financements mais offre aussi du potentiel pour encourager et solliciter l investissement, l expertise et la puissance de levier du secteur privé. L équipe de CBRE se compose de Gérald Merveille et Laurent Cooreman (tous deux Managing Director de l entité luxembourgeoise de CBRE), au niveau local ainsi que de Sarah Whitney (Executive Director Regeneration & Development) et Stephen Clark (Senior Director Regeneration &Development) au niveau international. Guy Arendt, avocat de l étude luxembourgeoise Bonn Schmitt Steichen est également conseiller dans le cadre de ce projet. Stephen Sorrell (Head of Development and Regeneration) dirige l équipe d Eversheds. Les deux équipes vont collaborer très étroitement avec la Banque Européenne d Investissement, qui a la responsabilité de conseiller et d assister les autorités nationales, régionales et locales à propos du projet et qui est le commanditaire de l étude. Au Luxembourg CBRE et Eversheds/Bonn Schmitt Steichen analyseront comment le projet pourrait être développé et évalueront les options pour la mise en oeuvre d un projet pilote à la «Nordstad». Contact : Véronique Koch CB Richard Ellis Luxembourg veronique.koch@cbre.com juillet / août 18

Une crise moins rude au féminin? Entreprendre au féminin / Difficile de mesurer l impact de la fameuse crise sur la population féminine. Mais des indicateurs permettent de déterminer des tendances, pas toutes pessimistes Il semble que les entreprises, petites ou moyennes surtout, qui occupent une majorité de femmes, résisteraient mieux à la crise que les autres Il y a, semble-t-il, moins de femmes directement «impliquées» dans la crise, que l on aborde ses causes ou ses effets a priori. Nul n ira jusqu à prétendre que la crise n a pas de genre pour autant. Qu en est-il au Luxembourg? La première approche mène à un manque de recul statistique. A l heure actuelle, les analyses du marché de l emploi ou de l économie ne peuvent pas tirer de conclusion particulière, en ce qui concerne la façon dont la crise toucherait plus ou moins les femmes que les hommes. Il existe néanmoins des indicateurs. On en trouve par exemple pour l évaluation des pertes d emploi. Ainsi, le Forem, en Belgique, s est-il attelé, depuis décembre 2008, à un dispositif d observation qui comprend notamment le dénombrement des personnes résidentes dans la province de Luxembourg qui reviennent s inscrire après une expérience professionnelle au Grand-Duché. Si les chiffres n apportent qu une vue partielle de la situation, des enseignements se dégagent néanmoins de quelques mois d observation, appuyée aussi sur les données de l ADEM. Le premier d entre eux saute aux yeux : en comparaison à l ensemble de la demande d emploi, ce public, de retour du Luxembourg, se caractérise par une part plus importante d hommes. Les femmes représenteraient moins d un tiers des «nouveaux demandeurs d allocations». Mais la tendance démontre aussi que ce public serait plus jeune et plus qualifié que la moyenne. On peut aussi extrapoler d autres tendances de ces chiffres. Car les secteurs les plus fortement touchés ont aussi un assez fort taux de présence habituelle des femmes en leurs rangs : les services aux entreprises avec, en tête, le travail intérimaire, première victime de la crise via des contrats non renouvelés (dans les services d entretien notamment), ou encore le commerce. On notera en tout cas que, contrairement à ce qu on aurait pu penser, le secteur bancaire et financier n est pas le principal secteur déclaré par les personnes ayant perdu un emploi au Grand-Duché de Luxembourg Moins d intérêt à «éliminer» Ce ne sont que des indicateurs, en pointillés. Mais on peut les rapprocher de vues du marché luxembourgeois. Le secteur des services à la personne commence à sentir le vent conjoncturel, notamment les crèches. La femme peut en être doublement victime, rayon emploi d un côté, rayon maman de l autre Par contre, selon des responsables de ressources humaines interrogés ici et là, la femme serait davantage «protégée» dans l entreprise, même si c est pour des raisons relativement fallacieuses à la base. «Quand une société veut alléger sa masse salariale, elle peut proposer notamment des aménagements de temps partiel», souligne une DRH. «Et les femmes sont plus demandeuses en la matière». Plus encore, les inégalités de salaire restant encore et toujours marquantes, en défaveur de la gent féminine, un employeur a moins d intérêt immédiat à «éliminer» une femme de son payroll, qu elle obère moins qu un collègue masculin, même à poste égal parfois Voilà qui peut, à la fois, faire bondir et sourire! Les disparités seraientelles encore plus fortes lorsqu on parle de femmes d entreprise qui ont un rôle de manager? Certains le pensent. D une part, il semble que les entreprises, petites ou moyennes surtout, qui occupent une majorité de femmes, résisteraient mieux à la crise que les autres. L étude récemment menée par un grand cabinet d audit international a révélé une plus grande performance des entreprises comportant davantage de femmes dans leurs équipes dirigeantes. Un professeur français, Michel Ferrary, conclut de ses travaux que «les entreprises qui ont un fort taux de féminisation résistent mieux aux tourmentes des marchés boursiers». Un exemple illustre, en pleine actualité : BNP Paribas, qui affiche un bon taux de féminisation dans son encadrement, a mieux résisté que les autres banques françaises. Ici aussi, les philosophies analytiques peuvent diverger. Mais des études de cas vont dans le sens d une prise de risque différente dans le chef des femmes, une prise de risque mieux évaluée. Le sixième sens? Alain Ducat juillet / août 19

Assurer l'avenir Faire rimer gouvernance avec assurance À en croire une étude publiée dernièrement par l association internationale des superviseurs de l industrie de l assurance et l OCDE (1), un déficit de gouvernance est patent dans le secteur. L étude Issues Paper on Corporate Governance précise : «Des événements récents suggèrent que, pour différentes raisons, certains Conseils d administration n étaient pas bien informés, ou ne comprenaient pas ou n avaient pas la connaissance appropriée des risques financiers qu ils prenaient». Dans le cas de l assurance, le terme «gouvernance» couvre l ensemble des règles applicables au sein d une entreprise y compris la composition et le rôle des organes de décision, la gestion des risques, la conformité, l audit et la fonction actuarielle ainsi que toutes les relations avec les parties prenantes (actionnaires, clients, superviseur ). Le constat dressé par cette étude apparaît sévère. Durant les 10 dernières années, la gouvernance au sein des entreprises d assurance a été renforcée notamment suite aux modifications réglementaires, auxquelles se sont ajoutées la pression du superviseur ou la mise en œuvre des meilleures pratiques au sein des groupes d assurance. Ce mouvement s est traduit généralement par une délégation claire des pouvoirs et la mise en place de comités spécialisés (audit, rémunération, investissement, ALM, souscription, développement produit ). Néanmoins, les définitions des rôles et responsabilités de ces différents comités ainsi que les interactions avec les organes de décisions constituent généralement les faiblesses des structures de gouvernance. Leurs déficiences classiques résultent en effet d un cadre général flou ou trop restrictif ou encore obsolète. Une structure de gouvernance floue ne se décline généralement pas en procédures opérationnelles, notamment en ce qui concerne les marchés visés, les risques, la tarification, la souscription, le provisionnement et enfin la politique d investissement. En réalité, elle relève davantage du marketing externe et n améliore pas réellement la gouvernance de l entreprise. La structure restrictive dénote même généralement la volonté des organes de décision de renforcer rapidement un cadre de gouvernance ayant montré ses limites. Cette structure est généralement inadaptée pour des entités de petite taille qui évoluent sur des marchés en mutation constante. Dans ce cas, elle engendre des dérogations et des infractions permanentes afin d assurer le développement de l entreprise. Pourquoi les sociétés d assurance laissent-elles l obsolescence ainsi gagner leurs structures de gouvernance? Sans doute à cause d un développement de l entreprise non anticipé initialement (nouveaux marchés et/ou produits, création de succursale ). En conséquence, une structure de gouvernance optimale nécessite une définition de la stratégie et des politiques de l entreprise mise à jour régulièrement notamment en ce qui concerne : les axes stratégiques ; l appétit pour le risque ; le profil de risqué souhaité ; la politique de souscription et le développement de nouveaux produits ; la tarification, souscription, provisionnement et la politique de réassurance ; la politique d investissement et la gestion actif/passif ; les fusions acquisitions, et les alliances stratégiques ; le financement du développement ; la planification stratégique ; la gestion des risques, l audit, le contrôle interne, l audit, la fonction actuarielle rémunération ; les relations avec les filiales/ succursales ; la gestion des plaintes ; le reporting interne/externe ; etc. La stratégie et les politiques de l entreprise doivent se décliner en procédures/actions/ objectifs concrets pour les opérationnels afin d éviter toute dérive. Par ailleurs, la taille des entreprises d assurance établies au Luxembourg nécessite une approche pragmatique fondée sur l expertise, la responsabilisation des opérationnels, une formalisation optimale et un système de reporting interne efficace. Une vigilance nécessaire donc, d autant que les problèmes de gouvernance dans l industrie de l assurance constituent un enjeu majeur pour le Grand-Duché, non seulement en termes réglementaire, notamment avec l avènement de la directive «Solvabilité II», mais également en termes de crédibilité au sein des groupes dont relèvent les entreprises établies au Luxembourg. Il en va finalement de leur compétitivité en matière d activité transfrontalière Thierry Flamand Associé au sein de PricewaterhouseCoopers Luxembourg (1) Issues Paper on Corporate Governance, disponible sur www.oecd.org/daf/ insurance/governance PricewaterhouseCoopers S.à.r.l Photographer : Blitz Agency juillet / août 20