Restitution des tables rondes de la première journée du mardi 9 juin 2015. Table ronde n 3: «Systèmes d informations et de partage des données»



Documents pareils
TRANSPORT ET LOGISTIQUE :

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

Recrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar

Les Points de vente collectifs de PACA Etat des lieux et dynamiques

Réponse à l appel à projets Ensemble préservons notre patrimoine naturel -

Monitoring des AEP et maîtrise d ouvrage communale en milieu rural : quelles leçons pour une mise en œuvre efficace?

± Fiche Comment bien présenter un projet de demande d aide

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

M2M. «Le nouveau paradigme des applications M2M: de l usage technique à l usage CRM»

Département de Maine et Loire OASIS. Observatoire d Analyse du Système d Information Stratégique

Les nouvelles orientations de la politique de coopération internationale de la Ville sont :

«La stratégie de lutte contre la pauvreté : comparaison France-Québec»

Sud Expert Plantes Comité de Pilotage

ÉTUDE SUR L EMPLOI DANS LES SCÈNES ADHÉRENTES DE LA FSJ Données portant sur l année civile 2004

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

Convention de résidence

SERVICE PANIERS FRAICHEUR EN RHONE-ALPES DEMARCHE ET RETOUR D EXPÉRIENCE

Mutualité Française Ile-de-France

Animer une association

Accompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X PEPINIERE D ENTREPRISES

Cahier des charges de l application visant à effectuer un suivi de consommation énergétique pour les communes. Partenaires du projet :

1 - Le catalogue d états prêts à l emploi p.2

les ateliers dirigeants programme 2014 Entrez dans l excellence!

Assurance Vie en Ligne

Journée «Eau et Assainissement

LA COMMUNICATION WEB & PAPIER : UNE COMBINAISON OPTIMISÉE

Etape 1 : paramétrage et choix du modèle d organisation

Renforcer la mobilisation du droit commun

21/09/2012. La vente par Internet. Pourquoi vendre par Internet?

COOPERATIVES D ACTIVITES ET D EMPLOI : ENTREPRENEUR SALARIE DANS UNE ENTREPRISE PARTAGEE?

LES OUTILS DÉVELOPPÉS EN WALLONIE POUR PROMOUVOIR DES MARCHÉS PUBLICS DURABLES

Mettre en place de plateformes inter-opérables mutualisées d informations et de services.

Méthodologie de mesure d impact de la co-création

PROJETS DE TRANSPORT EN COMMUN A PLAINE COMMUNE

EUDONET EN 2014 QUI SOMMES NOUS? 800 RÉFÉRENCES CLIENTS ÉDITEUR ET INTÉGRATEUR DE EUDONET + 14 ANS D EXPÉRIENCE

Le comparateur des Mutuelles Solidaires et Ethiques! Sans actionnaires et sans stocks options!

EXECUTIVE EDUCATION STRATÉGIES DIGITALES

Le 10 ème programme ( ) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Magellan, Alexandre et Clausewitz

OPTIMISATION D ADDUCTION DDUCTION D EAU POTABLE. Ville de Thouars. Deux Sèvres

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

CAPITAINE D EQUIPE : Quel est votre rôle à jouer? Félicitations!

EXECUTIVE EDUCATION STRATÉGIES DIGITALES

Signature du Protocole de partenariat avec les établissements bancaires de La Réunion lundi 27 mai à 14h30 DOSSIER DE PRESSE

L'amélioration des performances économiques des territoires : méthodologie des cartes de performance. Application à la liaison Grenoble Sisteron

16/01/2013. Une infrastructure logistique innovante au service du lien social

Synthèse du questionnaire en ligne

FONDS DE PENSION TRANSPORT ET LOGISTIQUE OFP PLAN DE FINANCEMENT PLAN SECTORIEL DE PENSION

L immobilier d entreprise artisanale

Pourquoi signer votre Accord Entreprise Microsoft avec SHI?

Présentation Opportunités de coopération à la Réunion Club Export Réunion

EP LOIRE Plateau collaboratif d échange. Intranet / Internet. du plan Loire grandeur nature Note de cadrage

Merci de suivre les indications suivantes afin de créer votre compte membre :

COMMISSION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS DE L OCEAN INDIEN

BÂTIMENTS / TRAVAUX PUBLICS TRANSPORT, SERVICES ET COMMERCE INTERNATIONAL

TNS. BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/ :17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA FORCE

ETUDE SUR LE PRIX DE MARCHE DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE EN ZONES RURALES FRAGILES

Une démarche engagée dans le cadre du Réseau Rural bas-normand

STRUCTURES RESSOURCES. pour les acteurs de la COHÉSION SOCIALE en région PACA

RENCONTRES REGIONALES POUR L AVENIR DU BOIS EN BRETAGNE. Thématique : Projets d entreprise et accès aux financements

La B.I. au secours des Managers de transition 72

LE COMITE D HYGIÈNE, DE SÉCURITÉ ET (CHSCT) COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES PIEUX FONCTIONNEMENT DU CHS DES CONDITIONS DE TRAVAIL JEUDI 26 SEPTEMBRE 2013

PrestaHR est LA solution pour une gestion complète, efficace et innovante des ressources humaines.

OPERATION SOLIDARITE INOVALLEE 2013

Les synergies à développer dans les TIC Infrastructures régionales de communications

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Améliorer l efficacité de votre fonction RH

Club SER. Questions/réponses. Portet le 21 mai Direction territoriale Sud Ouest

Formulaire n 1 : Identification de la structure

Règlement Intérieur. Date : 6 novembre Code documentaire : ORU.REGLINT.ENR006

Tél : Fax : MARCHE DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES

Table ronde «Prévoyance»

Ministry of Technology, Communication and Innovation. Des amateurs, des pros, un sujet et 24 heures pour créer un site web GO!

L accès aux données spatiales au profit des applications satellitaires

La formation professionnelle continue en 2013

I. Accord obtenu sur un certain nombre de principes de base = note de synthèse.

Comment développer votre eboutique et votre. activité ecommerce?

COURTIER ET AGENT D ASSURANCE

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATION D INTERET AUPRES DE CONSULTANT INDIVIDUEL

Préparer le fond de plan

CAMPUS DU MARKETING MULTICANAL

Quelles ressources pour vivre seul, en 2014, dans une commune du Doubs? Essai d évaluation

LA GESTION DES MOYENS DE PAIEMENT

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Le Conseil Interne, Accélérateur de performance Jacques Pansard

Aide-mémoire Certificat d assurance. Pour votre sécurité sociale

Evolution des pratiques achats

APPELS D OFFRE: COMMENT BIEN DÉFINIR VOS BESOINS EN AMONT

Réunion Mensuelle 28 novembre 2014 Site de Lyon

MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS

Régime de retraite pour les employés de la Ville de Mascouche

La couverture des risques agricoles

Appel d offres Graphisme et création de site web

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique.

L archivage pérenne du document numérique au CINES. CINES (O.Rouchon) Rencontres RNBM 3 Octobre 2007

Réussir le choix de son SIRH

LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE

Transcription:

Restitution des tables rondes de la première journée du mardi 9 juin 2015 Table ronde n 3: «Systèmes d informations et de partage des données»

Sommaire 1. Intérêt d un observatoire de l Océan Indien 2. Comment accéder aux données 3. Définition des indicateurs 4. Structuration et logistique d un observatoire

1, Intérêt d un observatoire de l Océan Indien Objectif d un observatoire : Mise à disposition de données publiques pour voir les problèmes des différents territoires afin de pouvoir y apporter des solutions communes Finalité de l observatoire : Outil d aide à la décision Exemple : aboutir à des fiches actions ou fiches projets permettant d échanger, d analyser et de comparer des solutions mises en œuvre que ce soit d un point de vue technique, économique, financier ou social Ne pas oublier le volet «prévention» et les usages à prendre en compte en amont Limite d un observatoire : Ne pas tomber dans le piège de la réalisation d un catalogue d indicateurs qui demanderait un énorme travail pour acquérir et gérer les données et qui n aurait qu un intérêt opérationnel limité.

2, Accès aux données 2,1 Accès aux données dans les différents territoires: Mayotte: Données disponible depuis les organismes de l état (DEAL, ARS), le CD ou le SIEAM mais pas de structure dédié à ce jour pour un observatoire Madagascar: Comprend 1 600 communes. Le CITE initie la réalisation d un observatoire. Les données sont relativement accessibles pour les centres urbains (gestion par des services publics ou privés) mais beaucoup plus difficile pour le milieu rural (70 % des sites ruraux sont gérés par la communauté avec une cotisation mensuelle ou annuelle). Un réseau existant sur Madagascar «Ran eau» le CITE qui initie un observatoire sur 1 région pilote avec différentes échelles de collecte de la donnée (rurales, péri-urbain, urbain ).

2, Accès aux données 2,1 Accès aux données dans les différents territoires: Comores: Données quasiment inexistantes car la gestion et les systèmes restent à créer. Quelques données sont disponibles mais il s agit de données «personnelles» et non diffusées ou exploitées. Réunion: L office de l eau de la réunion a réalisé un observatoire qui représente aujourd hui 2 ETP (création des indicateurs, récoltes des données, analyses des données). Quelques éléments sur l observatoire de l office de l eau Données: plusieurs niveau de données ont été définies: Données brutes Données validées (pertinence de la donnée) Données nouvelles (exemple coût / habitant) Répartition du temps de travail : 90 % pour la récolte de données et 10 % pour le traitement informatique Temps important consacré pour la valorisation du travail et la communication ( 3 semaines / an pour l AEP et idem pour l assainissement).

2, Accès aux données Accès aux données très disparates selon les territoires Objectifs propre à chaque territoire, avec par exemple : - pour les Comores, la mise en œuvre d un observatoire et des données à y intégrer seront pour eux dans un premier temps plus un objectif à atteindre en terme de données à collecter. - Pour la Réunion il s agit plus d être un «mentor» et de valider des indicateurs au niveau de la région Océan Indien. - Pour Mayotte, il s agit d approcher un observatoire permettant notamment d alimenter les indicateurs nationaux type SISPEA ou autre et de rechercher et trouver de nouvelles solutions à ses problématiques - Pour Madagascar, mise en œuvre d indicateurs commun à l échelle de Madagascar

3, Définition d indicateurs La définition des indicateurs de l observatoire peut se faire en s appuyant sur des outils existants comme: - SISPEA (Système d Information sur les Services Publics d Eau et d Assainissement) de France - Le réseau RAN EAU de Madagascar (et peut être également au niveau du ministère) - L observatoire de la Réunion Bien choisir les indicateurs adaptés et ne pas hésiter à éliminer ceux qui ne le sont pas et à en rajouter des nouveaux plus adaptés (travail déjà en parti réalisé par ESPALIA mais également à Mayotte via les différents acteurs) Attention : Ne pas oublier dans un premier temps de définir l objectif attendu avant le choix d un indicateur Les indicateurs choisis doivent être simples et exploitables ne pas oublier la finalité qui est d avoir des échanges et des retours d expériences entre les différents acteurs et non pas des indicateurs pour remplir des tableaux isolé derrière son bureau

3, Définition d indicateurs Quelques échanges de la table ronde sur des indicateurs: Indicateurs de résultats par exemple sur la santé (nombre de malade par an..) Indicateurs «historique» : par exemple les Comores souhaite savoir comment Mayotte à réaliser sont réseau d eau potable et la pérenniser Indicateur technique de comparaison de process Indicateur de coûts (attention aux spécificités des territoires) Indicateur ou base de données d études initiée par le Pseau via son site internet voir comment rendre cette base de données «études» pérenne et plus facilement lisible (par exemple la mise en place de modèle commun) etc

4, Structuration et logistique de l observatoire Structuration Il semble qu un responsable de l observatoire est nécessaire (1 ETP) (attention au turn-over) Nécessité d avoir des référents de chaque territoire comme porte d entrée tout en étant attentif à ne pas avoir qu une seule personne moteur (problème du turn-over) Proposition de monter un groupe de travail avec les référents de chaque territoire pour faire vivre le réseau et l observatoire Logistique Voir possibilité de faire des extractions de données des observatoires existants Qui peut stocker les données et comment? Importance des supports de présentations (graphiques, cartes )

4, Structuration et logistique de l observatoire Suite à donner Rendu de l étude ESPELIA (commanditaire PSEau) qui va proposé une première base pour la mise en œuvre d un observatoire dans le zone Océan Indien PSEau devra communiquer cette étude et réunir les acteurs pour voir comment initier la mise en œuvre de cet observatoire afin de répondre aux questions suivantes: Quid de la suite de l étude ESPELIA Quid de la recherche de financement (1 ETP pour un responsable?) Quid du porteur de l observatoire (office de l eau de la réunion serait le plus apte car a déjà les bases dans le cadre de l observatoire de la Réunion mais cela nécessite une implication et un positionnement pas encore étudié) Peut être simplement commencer par la réalisation d un trombinoscope des personnes référentes pour chaque territoire?

Merci de votre attention