RAPPORT. Analyse comparée du marché immobilier de bureaux de l'agglomération lyonnaise ACE. Philippe Fournand philippe.fournand@algoe.

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Transcription:

Lyon - Ecully, le 4 juillet 2002 K552/pfo-A027R-RA.doc /LMI RAPPORT Analyse comparée du marché immobilier de bureaux de l'agglomération lyonnaise Lyon. Siège social 9 bis, route de Champagne 69134. Ecully Cedex Tél 33 (0) 4 72 18 12 00 Fax 33 (0) 4 72 18 13 90 193, rue de Bercy. BP 410 Tour Gamma A 75560. Paris Cedex 12 Tél 33 (0) 1 53 02 26 00 Fax 33 (0) 1 53 02 27 40 E-mail info@algoe.fr ALGOE, société anonyme au capital de 4 503 680 SIRET 352 885 925 000 29 NAF 741 G. RCS LYON B N intracommunautaire FR 78 352 885 925 Philippe Fournand philippe.fournand@algoe.fr Teddy Breyton teddy.breyton@algoe.fr Assistante : lydia.michaud@algoe.fr Tél 04 72 18 13 14 ACE partenaire de Allied Consultants Europe

S O M M A I R E 1. Préambule 3 1.1. Les objectifs poursuivis par cette note 3 1.2. La méthode et les sources employées 4 2. La production de richesses dans les différentes agglomérations 5 3. Analyse comparée des marchés 7 3.1. Les tailles des marchés 7 3.2. La vacance et l offre future 8 3.3. La commercialisation 10 3.4. Les loyers pour les immeubles haut de gamme 11 3.5. L évolution des loyers au regard des salaires 12 3.6. Les prix pour les immeubles haut de gamme 13 3.7. En synthèse 14 4. Le marché de l investissement dans les différentes métropoles 15 4.1. Les taux de rendement (valeur haute haut de gamme, zone centrale) 15 4.2. Les investissements 16 5. Synthèse : analyse multicritères 19 6. Annexes 22 K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 2/24

1. Préambule 1.1. Les objectifs poursuivis par cette note Le marché immobilier lyonnais a connu ces dernières années des changements significatifs qui en font aujourd hui un marché attractif pour les investisseurs : Développement quantitatif du parc autour du quartier d affaires de la Part Dieu ; Développement de produits aux normes internationales ; Maintien d un rythme soutenu de commercialisation (autour des 200 00 m²/an sur 2000 et 2001) ; Progression du marché de l investissement (320 m en 2000, 412 M en 2001 selon Jones Lang LaSalle). Le marché lyonnais bénéficie d une capacité de progression liée à la dynamique économique de la métropole lyonnaise et au potentiel de croissance des loyers. La dynamique de ce marché participe étroitement à l internationalisation de la métropole lyonnaise dans les flux d investissements et dans l attraction d entreprises. Elle a également des impacts significatifs sur la morphologie urbaine de la ville. Mais si le marché lyonnais a atteint une taille critique au niveau français, qu en est il de son positionnement européen? Quel est son potentiel de développement et comment l inscrire durablement dans la dynamique des marchés européens? Ces questions seront abordées lors de la journée du 8 juillet à Lyon, organisée sur la métropolisation, dans le cadre de l atelier «une métropole qui attire les investisseurs». Cette note vise à fournir, dans cette perspective des éléments d appréciation sur le positionnement européen du marché de l immobilier de bureaux de la métropole lyonnaise. Du point de vue des marchés immobiliers, la métropolisation peut s envisager sous plusieurs angles : les profils d occupation (nature des entreprises, sièges, spécialisation éventuelle sur un secteur d activité ), une métropole attractive est aussi une métropole qui décide ; la qualité des immeubles (niveau de prestations offert pour les immeubles haut de gamme, existence de produits haut de gamme type centre d affaires Régus) ; K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 3/24

l existence et la densité de quartier d affaires à forte notoriété (part du parc immobilier localisé dans des centres d affaires, présence d immeuble de grandes hauteurs, notoriété des quartiers d affaires ). Le nombre et le profil des investisseurs, notamment internationaux. 1.2. La méthode et les sources employées L agglomération lyonnaise est comparée à un panel de 6 métropoles : Barcelone, Glasgow, Manchester, Munich, Stuttgart, Turin. Ces villes ont été sélectionnées car elles ont des caractéristiques assez semblables à l agglomération lyonnaise. Ce ne sont pas des capitales et leur marché de bureaux est généralement qualifié de «secondaire» par rapport au marché de la capitale (Londres, Berlin, Paris, Madrid, Milan).. L analyse porte également sur des métropoles françaises : millionnaires comme Lille et Marseille, plus spécialisée comme Grenoble. L analyse repose sur la sélection de critères permettant d évaluer l attractivité des marchés. Les données mobilisées pour l analyse ont été fournies par Jones Lang LaSalle et ses différentes agences européennes, qui se sont fortement mobilisés pour répondre à la demande du Grand Lyon et apporter des éléments d information sur les marchés des métropoles du panel. Sans cette mobilisation, l analyse qui suit n aurait pas été possible. Elles ont été complétées pour la partie française par des éclairages apportés par l étude annuelle d Insignia Bourdais et par l Observatoire régional des marchés de bureaux (ORB). Les données sont assez hétérogènes selon les villes et incomplètes sur la partie investissement (limitées au taux de rendement et aux valeurs vénales). Ceci s explique par les difficultés à obtenir des informations en dehors des marchés bien identifiés que sont Paris, Londres, Milan, Amsterdam, et qui représentent l essentiel des investissements en Europe sur le marché de bureaux. Ceci semble appeler un effort dans la collecte d informations et le suivi de ces marchés. Par contre, l analyse ne prend pas en compte les différences institutionnelles entre les pays tenant aux régimes juridique (baux) et fiscal. K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 4/24

2. La production de richesses dans les différentes agglomérations Evolution du PIB entre 1995 et 1999 sur 9 agglomérations européennes 120 000 100 000 +9% 80 000 +26% +8% M 60 000 40 000 +34% +12% +23% +11% +14% 20 000 +38% 0 Barcelone Manchester Lille Marseille Turin Lyon Stuttgart Glasgow Munich PIB 95 PIB 99 Agence d'urbanisme de la Région lyonnaise - Base Eurostat. L analyse effectuée par l agence d urbanisme porte sur les PIB des aires urbaines, en valeur absolue et rapportée à la population active. Ce mode de calcul présente quelques biais pour les agglomérations françaises : en s appuyant sur un découpage départemental (NUTS 3), il n intègre que très imparfaitement l aire d influence réelle des agglomérations françaises (pour Lyon, par exemple, l'activité économique de l Isle d Abeau et de la plaine de l Ain n'est pas intégrée dans le calcul, alors que ces territoires appartiennent à l'aire urbaine lyonnaise). L agglomération lyonnaise apparaît au 6 ème rang avec un PIB (et une population active) plus de deux fois inférieur à celui de Munich et très éloigné de Stuttgart et de Barcelone. Ces agglomérations sont largement en têtes en terme de PIB et de population active (cf. notamment le biais lié au découpage retenu). K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 5/24

En terme de croissance du PIB, les agglomérations les plus dynamiques sont anglaises (Glasgow et Manchester) et latines (Barcelone et Turin). Les villes allemandes et françaises enregistrent des progressions moindres, Lyon connaissant la croissance la plus forte pour ce groupe de villes. PIB / Population active de 9 agglomérations européennes 80 000 74 000 75 000 70 000 60 000 52 000 54 000 60 000 62 000 Euros 50 000 40 000 39 000 41 000 44 000 30 000 20 000 10 000 0 Barcelone Manchester Lille Marseille Turin Lyon Stuttgart Glasgow Munich Agence d'urbanisme de la Région lyonnaise - Base Eurostat. Si l on rapporte le PIB à la population active, ce qui donne une mesure très imparfaite de la productivité des agglomérations, les villes allemandes et Glasgow apparaissent nettement en tête, suivie de Lyon et Turin. Manchester et Barcelone sont nettement derrière ; Manchester étant dans une situation paradoxale : un PIB en volume et rapporté à la population active assez faible mais une progression très forte du PIB entre 95 et 99. Il existe donc des écarts importants entre les métropoles du panel, liés soit aux biais statistiques dus aux découpages retenus, soit aux différences de structure et de dynamique économique entre les pays. Ces différences se retrouvent-elles au niveau des marchés? K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 6/24

3. Analyse comparée des marchés 3.1. Les tailles des marchés Elles sont évaluées à travers le parc total de bureaux. L agglomération lyonnaise figure au 4 ème rang, avec un parc (4 M de m²) à peu près équivalent à celui de Barcelone (4, 5 M de m²). Les villes allemandes se détachent, notamment Munich avec un parc de plus de 15 M de m². Au final, l analyse fait apparaître une césure entre un groupe de villes disposant d un parc significatif dont le seuil se situe aux alentours de 4 M de m² et les villes disposant d un parc plus faible (Manchester, Glasgow). Au niveau français, le parc lyonnais représente près de deux fois celui de Marseille et est plus important que celui de Lille. Comparaisons entre les tailles des marchés (milliers de m² en 2001) 18000 16000 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 Glasgow Source Jones Lang LaSalle Grenoble Marseille Manchester Lille Turin Lyon Barcelone Stuttgart Munich Pour mémoire, la taille du parc immobilier de bureaux francilien est d environ 45 millions de m². K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 7/24

3.2. La vacance et l offre future L analyse de la vacance 1 montre des marchés en majorité tendus, peu liquides 2 pour les utilisateurs avec des taux inférieurs à 5%. Les villes allemandes se distinguent avec des taux de vacance inférieurs à 2%. L agglomération lyonnaise se situe dans une position moyenne avec un taux de 3,6%. Dans ce paysage, Manchester et Turin font exception avec des taux de vacance élevés, supérieur à 10. L année 2000 marque une augmentation de la vacance dans toutes les villes, plus forte sur Manchester et Barcelone que dans les autres villes. Néanmoins, en quatre années, Barcelone a réduit de plus de 4 points la vacance. Taux de vacance 14 12 10 8 6 4 2 0 1997 1998 1999 2000 2001 Barcelone Glasgow Grenoble Lille Lyon Manchester Marseille Munich Stuttgart Source Jones Lang LaSalle 1 2 Le taux de vacance est le rapport entre les surfaces immédiatement disponibles et le total du parc. La liquidité du marché indique : pour les utilisateurs, la plus ou moins grande disponibilité de locaux ; pour les investisseurs, la possibilité de revendre rapidement et sans perte leur patrimoine. Cet indicateur réfère à la taille du parc et à la fluidité des échanges sur le marché. K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 8/24

Ce niveau de vacance s accompagne d une offre future plus ou moins modérée selon les villes 3 : Surface projetée Evolution du parc Munich 1 000 000 m² 6,5 % du parc Stuttgart 610 000 m² 10 % du parc Barcelone 400 000 m² 10 % du parc Lyon 240 000 m² 5 % du parc Turin, Manchester, Glasgow, Lille Grenoble et Marseille : non-connu. Deux groupes de villes ressortent : Barcelone et Stuttgart ont une offre future qui représente 10% du parc, soit plus d un an de commercialisation à Barcelone et pas loin de 3 à Stuttgart ; Munich et Lyon ont une offre plus modérée, en phase avec les rythmes de commercialisation constatés. Pour mémoire, en 2001, concernant la vacance et l offre future sur les marchés parisiens et londoniens (2001-2005 en % du stock 2000): Paris : 2,6% et 2% Londres : 2,9% et 2%. Source : CDC Ixis Immo 3 Projets connus et certains sur les deux années à venir K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 9/24

3.3. La commercialisation Evolution des transactions 1200 1000 800 600 400 200 0 1997 1998 1999 2000 2001 Barcelone Glasgow Grenoble Lille Lyon Manchester Marseille Munich Stuttgart Source : Jones Lang LaSalle La tendance sur 5 ans fait ressortir plusieurs groupes de villes : les villes très dynamiques qui ont connu des progressions très fortes et ont atteint un seuil élevé en termes de transactions : Munich (près de 1M de m²/an pendant deux ans, une croissance de 86 % en 5 ans des transactions) et Barcelone (plus de 300 000 m²/an pendant deux ans, une progression de 71% sur cinq ans) ; les villes modérément actives qui se caractérisent par une progression continue des transactions (mais à un rythme plus modéré) et par des volumes plus faibles. Ce sont pour l'essentiel des villes françaises, Lyon se distinguant par un volume de transactions de près de 200 000 m²/an au cours des deux dernières années, soit près du double des autres agglomérations françaises millionnaires (Lille et Marseille) ; les villes en repli ou stagnantes : avec des volumes faibles pour Glasgow (50 000 m²) et Manchester (116 000 m²) Stuttgart représente un cas à part. En partant d un niveau à peu près équivalent à celui de Lyon, les transactions ont connu une progression très importante entre 1997 et 2000, à un rythme légèrement inférieur à celui de Barcelone. Le repli enregistré en 2001 (- 80 000 m²) fait redescendre le niveau des transactions en 2001 au niveau de celui de l agglomération lyonnaise (179 000 m² pour Stuttgart contre 170 000 m² pour Lyon) K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 10/24

De manière générale, les transactions sont en baisse en 2001, l année 2000 ayant été exceptionnel pour l ensemble du marché. Pour mémoire, les commercialisations se montent, en région francilienne à 2 millions de m² en moyenne sur ces 3 dernières années 3.4. Les loyers pour les immeubles haut de gamme Loyer annuel haut de gamme /m²/an 450 375 300 225 150 75 0 1997 1998 1999 2000 2001 Barcelone Glasgow Grenoble Lille Lyon Manchester Marseille Munich Stuttgart Turin Source Jones Lang LaSalle Les tendances sur 5 ans font apparaître deux catégories de villes : Les villes aux loyers élevés, supérieurs à 200 du m² : Barcelone, Munich, Stuttgart, Glasgow, Manchester, les villes britanniques étant les plus chères, ce qui peut s expliquer pour des raisons tenant à la taille très étroite des marchés. Les villes françaises et Turin sont en dessous des 200, Lyon étant tout de même proche de cette valeur (191 ) ; Les villes enregistrant de fortes progressions de loyers : Barcelone (+82%), Glasgow (+47%), Lyon (+35%) Stuttgart (+ 30%), les autres villes ayant des progressions inférieures. K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 11/24

Les villes françaises ont des loyers légèrement inférieurs à Lyon (170 pour Lille, 185 pour Marseille) malgré des tailles de marché beaucoup moins importantes. Pour mémoire, les loyers haut de gamme des marchés londoniens et parisiens : - Londres : 1 480 du m² - Paris : 762 du m² 3.5. L évolution des loyers au regard des salaires En rapportant le loyer mensuel haut de gamme au m² au salaire horaire moyen dans l industrie et les services dans chaque pays (source Eurostat), on cherche à identifier les villes où il existe un potentiel de progression des loyers. Loyer mensuel haut de gamme au m² rapporté au salaire horaire moyen Lyon 0,99 Barcelone 2,23 Manchester 2,07 Munich 1,67 Turin 1,18 Stuttgart 0,98 Glasgow 2 Source Erostat - Jones Lang LaSalle K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 12/24

On identifie ainsi : des villes chères pour les utilisateurs : Barcelone, Manchester, Glasgow et, dans une moindre mesure, Munich, les explications peuvent tenir soit à une faiblesse des salaires (exemple l Espagne), soit au niveau des loyers, des villes pour lesquelles le ratio faible, inférieur à 1 souligne que les loyers ne sont pas déconnectés des salaires et qu il existe en théorie une marge de progression, c'est le cas pour Stuttgart, Lyon, Turin. 3.6. Les prix pour les immeubles haut de gamme Les données ne sont disponibles que pour les 5 villes suivantes : 8000 Valeurs vénales (en ) 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Lyon Barcelone Glasgow Manchester Munich 1997 1998 1999 2000 2001 Source Jones Lang LaSalle Tout comme pour les loyers, le rapport est de 1 à 3 entre Lyon et les agglomérations les plus chères. On distingue clairement trois situations : Les métropoles chères, Munich (plus de 7 000 /m²), Manchester et Glasgow (chacune 6 100 /m²) qui connaissent des progressions modérées ; K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 13/24

Barcelone, dont les valeurs vénales explosent (+93%) et se rapprochent des précédentes (près de 5000 ) ; Lyon, avec des valeurs beaucoup moins élevées (2345 ) mais avec une forte progression (+ 55% en 5 ans) qui s est poursuivie en 2001, contrairement à Barcelone. Les autres métropoles françaises du panel ont des prix de vente au m² inférieurs de plus de 20% pour Lille et Marseille (1829 ) et de 44% pour Grenoble (1296 ) selon l étude Insignia Bourdais sur le marché de l immobilier d entreprises dans les métropoles régionales. 3.7. En synthèse Le marché immobilier lyonnais apparaît au 4 ème rang des métropoles du panel, si l on se réfère à des indicateurs liés à la taille du parc ou encore à la commercialisation, devant Manchester, Turin, Glasgow. Rappelons ici qu en matière de PIB, l agglomération lyonnaise ne figure qu au 6ème rang. Le PIB des agglomérations étant un indicateur très imparfait, le marché lyonnais de l immobilier de bureaux est sans doute plus représentatif du poids réel économique de Lyon. Seconde caractéristique majeure, le marché lyonnais paraît «sain» : la vacance est faible, l offre future modérée en phase avec la commercialisation. Les prix (loyers et prix de vente) sont très compétitifs pour les entreprises notamment. De ce point de vue, le potentiel de progression des loyers est à apprécier plus finement, notamment au regard des autres métropoles européennes. Troisième caractéristique du marché, une progression continue des variables prix, commercialisation et loyers, à un rythme plus modéré que les autres métropoles européennes. En 1997, les marchés de Barcelone, Stuttgart et Lyon sont assez similaires, notamment sur le plan de la commercialisation et des prix. En 5 ans, l écart s est accentué entre les marchés mais Lyon a continué sa progression et le marché apparaît plus sain et moins risqué que celui des deux autres villes. Enfin, il est difficile, compte tenu des données disponibles, d identifier le poids des quartiers d affaires dans chaque métropole. Pour celles dont on dispose de quelques données (Lyon, Munich, Stuttgart, Barcelone), les caractéristiques sont très similaires : une vacance très faible, une part se situant entre 20 et 30% de la commercialisation. Pour Stuttgart, le quartier d affaires représente 50% des surfaces prévues à la construction. K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 14/24

4. Le marché de l investissement dans les différentes métropoles 4.1. Les taux de rendement 4 (valeur haute haut de gamme, zone centrale) L analyse porte sur 5 métropoles Taux de rendement (valeur haute, haut de gamme) 2001 5.6 6.2 6.5 6.75 8.4 2000 nc nc 5.4 6 8.75 1999 nc nc 5.75 6 8.9 1998 nc nc 6 6.25 9.4 1997 nc nc 6 6.9 9.8 0 2 4 6 8 10 12 Source Jones Lang LaSalle Barcelone Glasgow Lyon Munich Turin Conséquence logique des différences de prix, les taux de rendement haut de gamme sur l agglomération lyonnaise sont supérieurs à ceux des autres métropoles : l écart est de près de 3 points avec Munich, de plus de deux points avec Barcelone. L écart se réduit : en 1997, il était de plus de 3 points avec Barcelone et de près de quatre avec Munich. 4 Taux de rendement brut : Rapport entre le loyer et la valeur d'acquisition, il est calculé sur les immeubles de haut de gamme. K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 15/24

4.2. Les investissements Les données sont ici très hétérogènes selon les métropoles et les pays. Elles peuvent faire apparaître des différences significatives selon les sources. On présentera successivement les données issues de Jones Lang LaSalle puis celles d Insignia Bourdais au niveau national. Pour mémoire, le montant des investissements en bureaux sur les marchés parisiens et londoniens en 2000 : - Paris : 7 200 M - Londres : 13 300 M Source : CDC Ixis Immo 4.2.1. L INVESTISSEMENT DANS LES METROPOLES EUROPEENNES Investissement en immobilier de bureau / Moyenne sur 3 ans en M 246 M Barcelone 1 033,3 M 251 M Lyon Munich Source Jones Lang LaSalle K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 16/24

Les données sont issues des agences européennes de J.L.L. Elles sont fondées sur la connaissance du marché qu ont les experts de Jones Lang LaSalle (activité du cabinet et estimations de l activité du marché). Elles portent sur l ensemble des investissements réalisés dans l acquisition d immeubles de bureaux par des investisseurs dans une fin de location ou de revente. Ceci exclut les acquisitions réalisées par des entreprises pour leur compte dans un but d occupation des locaux. Ces données sont très difficiles à obtenir : l attention des investisseurs et des professionnels est en effet très concentré sur les principales places européennes (Paris, Londres) qui captent l essentiel des flux. Munich apparaît comme le marché le plus actif avec une forte progression des investissements au cours de ces deux dernières années. Le marché paraît dominé par des investisseurs nationaux avec des opérations d acquisition de très grande ampleur : 150 M ce qui est comparable au marché parisien. Barcelone et Lyon ont des niveaux d activité équivalents : mais le marché barcelonais se caractérise par un faible nombre d opérations de taille importante, 80 M pour la plus importante. Les opérations sont plus nombreuses sur le marché lyonnais avec une taille plus réduite (30 M ). Il est tiré par des opérations d externalisation de grandes entreprises d EDF et de France Télécom et par la mise sur le marché d immeubles sur le quartier de la Part-Dieu (20% des investissements) et sur sa zone d attraction proche (Part Dieu, 6 ème et Villeurbanne = 50% des investissements). Manchester a connu une forte progression en 2001, essentiellement due à une importante opération de cession de plusieurs bâtiments occupés. On ne dispose pas de données sur Stuttgart et Turin : Sur Stuttgart, l activité d investissement est limitée à quelques opérations compte tenu du faible niveau d offre. Elle devrait repartir avec les projets en cours ; Sur Turin, le marché est très faible, limité à quelques opérations de cession d immeubles occupés. L économie turinoise apparaît comme très dépendante de Fiat et comme n offrant pas de perspectives de développement tertiaire. L une des singularités de Lyon, vis-à-vis de ces métropoles, réside dans la très forte activité des investisseurs étrangers. En 2001, les ¾ des investissements dans l immobilier d entreprises sur Lyon auraient été effectués par des investisseurs américains et allemands selon Jones Lang LaSalle. K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 17/24

Cette présence est liée à des facteurs conjoncturels, liés à la masse des capitaux à placer et à l attractivité des placements immobiliers, mais elle reflète aussi la qualité et l attractivité du site lyonnais dans les choix d allocations opérés par ces investisseurs. Sur les villes allemandes, les investisseurs étrangers ne représenteraient que 20% du marché (Munich). Cette proportion est à peu près la même sur Barcelone, avec une forte présence des investisseurs allemands. Vis-à-vis des autres métropoles françaises, Lyon apparaît comme le second site d investissement en France, largement devant des villes comme Marseille ou Lille. 4.2.2. LE MARCHE DE L INVESTISSEMENT DANS LES METROPOLES REGIONALES FRANÇAISES 250 Les principales métropoles régionales en termes d'immobilier d'entreprise (hors portefeuilles (en M ) 200 150 100 50 0 Lyon Marseille Nice-Sophia Lille Bordeaux Nantes Nancy Source Insignia Bourdais 1999 2000 2001 Les données fournies par Insignia Bourdais portent sur l ensemble des produits d immobilier d entreprises mais le bureau représente 70% des engagements. Sur trois ans, l agglomération lyonnaise concentre une part importante des investissements en région. On note le décollage de Marseille autour de l opération Euroméditerrannée notamment et de sa périphérie (Aix). Les autres agglomérations restent à un niveau inférieur. K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 18/24

5. Synthèse : analyse multicritères Taille des marchés (millier de m²) Valeurs locatives haut de gamme (en m²/hab/hc/an) 18000 500 17000 16000 15000 14000 13000 12000 11000 10000 Munich 15 000 450 400 350 300 Barcelone 303 Glasgow 409 Munich 387 Manchester 422 9000 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 Grenoble / Marseille 2 000 Glascow 1 439 Lille 2 800 Turin 3 000 Manchester 2 099 Lyon 4 000 Stuttgart 6 300 Barcelone 4 500 250 200 150 100 50 0 Marseille 185 Lille 170 Turin 175 Stuttgart 235 Lyon 191 Commercialisation (moyenne sur 3 ans - en millier de m²) Montants investits - Moyenne des trois dernières année (M ) 1100 1200 1000 900 800 Munich 900 1100 1000 900 Munich 1 033 M 700 800 700 600 600 500 400 Glasgow - Grenoble 48 500 400 300 200 100 0 Lille 120 Manchester 129 Marseille 79 Stuttgart 219 Lyon 185 Barcelone 324 300 200 100 0 Barcelone 246 M Lyon 251 M En synthèse, le marché de l immobilier lyonnais de bureaux se situe : Au 4 ème rang en ce qui concerne les variables locatives (commercialisation, offre) Au second rang en terme d investissements, à égalité avec l agglomération de Barcelone. Ce classement vient pondérer celui opéré sur les PIB, qui place l agglomération au 6ème rang. D autres facteurs viennent en appui de ces affirmations : la forte présence d investisseurs étrangers, la progression des valeurs et leur faible volatilité, l adéquation entre offre transaction. Le marché lyonnais se comporte comme une «obligation» là où d autres sont des «actions». L attractivité des marchés pour les investisseurs peut s évaluer au regard du couple rendement/risque, ce qui suppose que les marchés réunissent des qualités de performance : rendement et progression des valeurs locatives et vénales, adéquation entre le rythme de commercialisation et l offre programmée ; de liquidité tenant à la taille du marché pour à la fois absorber les opérations d investissement et autoriser des sorties avec plus value. Sur cette base, on peut distinguer trois types de marché parmi le panel des métropoles européennes retenues : des métropoles de rang international, ayant atteint un seuil quant au développement de leur marché de bureau : - Munich ; - Barcelone. Les tailles de marché sont importantes, la liquidité, mesurée par la taille du parc ou par les investissements, est bonne et les rendements également. Munich apparaît comme un marché sain : le taux de vacance est très faible, l offre future modérée et en phase avec le rythme de commercialisation ou le volume des investissements et les loyers ne paraissent pas déconnectés. Barcelone a connu un développement particulièrement fort au cours de ces 5 dernières années alors que sur certains indicateurs la situation en 1997 était assez semblable, à l agglomération lyonnaise (taux de vacance, commercialisation, loyers). Mais la progression a été forte et le marché barcelonais semble avoir atteint un autre stade de développement. Toutefois, il parait présenter un risque plus important compte tenu de la volatilité constatée par le passé des loyers et du risque de sur offre. Barcelone aura-t-il un comportement «d action»? K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 19/24

des métropoles, dont le marché immobilier est en phase de développement, avec des dynamiques toutefois différenciées : - Lyon, dont le marché est en phase de croissance sur à peu près tous les indicateurs retenus mais avec des différentiels importants par rapport aux autres marchés européens sur le plan des valeurs locatives ou vénales. Le marché lyonnais paraît compétitif pour les utilisateurs ainsi que pour les investisseurs si l on en juge au regard des montants investis ces deux dernières années. La liquidité du marché est bonne comparée aux autres métropoles (hors Munich). - Stuttgart, dont le marché a connu une forte progression mais avec un repli important en 2001. L agglomération dispose cependant d un potentiel de progression lié au dynamisme de l économie locale et au niveau des loyers, mais les risques de sur-offre ne sont pas loin ; - Glasgow et Manchester sont des marchés «paradoxaux». Leur taille (et donc leur liquidité) est étroite : le parc et les commercialisations sont faibles et les indicateurs inférieurs à ceux de l agglomération lyonnaise. Mais leur «performance» en terme de rendement ou de valeur est très élevée sur le haut de gamme. Ceci semble indiquer l existence de deux marchés cloisonnés, de qualité élevée sur lequel des investisseurs se positionnent, et un de seconde main de qualité médiocre, marqué par une vacance importante. Compte tenu de cette structure et d un potentiel de progression qui paraît faible, le risque semble ici plus élevé que sur des marchés plus sains. - A bien des égards, Turin offre une situation similaire : les informations disponibles sont très faibles mais montrent une vacance élevée et des investisseurs ne pouvant se positionner que sur des immeubles occupés. L importance du stock de seconde main et sa qualité très hétérogène semble constituer ici un réel frein à l investissement, renforcé par l image "Fiat" de l agglomération. des métropoles de "rang secondaire», Marseille, Lille, Grenoble, les deux premières ayant enregistré des progressions significatives mais restant encore assez loin de la taille et des performances du marché lyonnais. A ce stade, il est par contre plus difficile d évaluer les marchés aux regards des autres critères de métropolisation : le profil des investisseurs n est pas connu pour toutes les métropoles. A Lyon, les investisseurs étrangers sont présents de façon importante depuis plusieurs années. le profil des occupants n est pas non plus connu. La capacité décisionnelle et les fonctions métropolitaines de l'agglomération lyonnaise font débat : elles sont élevées par rapport aux autres métropoles françaises mais il est difficile de comparer le marché lyonnais avec les marchés des autres métropoles européennes sur les profils d utilisateurs. Le marché lyonnais est il en capacité d attirer des utilisateurs internationaux? K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 20/24

L existence de quartiers d affaires est un autre critère important en terme d image : la Part Dieu à Lyon réunit des qualités tenant à la concentration de l offre, aux volumes des transactions, etc... ; La qualité des produits pour lesquels on ne dispose pas de véritable échelle de notation selon les métropoles. Au final, si les indicateurs quantitatifs permettent d évaluer plus ou moins bien l attractivité des marchés, ils ne permettent pas réellement d apporter un éclairage sur les dynamiques en œuvre. Il semble nécessaire de les compléter avec d autres critères (profils d'occupation ). K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 21/24

6. Annexes Les tailles des marchés Parc de bureaux en milliers de m² Glasgow 1439 Grenoble 2000 Marseille 2000 Manchester 2099 Lille 2800 Turin 3000 Lyon 4000 Barcelone 4491 Stuttgart 6300 Munich 15520 Genève NC Loyers annuels haut de gamme Loyer annuel haut de gamme ( / m²) 1997 1998 1999 2000 2001 Barcelone 166 195 238 288 303 Glasgow 277 320 371 395 409 Grenoble 120 120 120 Lille 150 170 Lyon 141 168 175 191 191 Manchester 342 320 363 407 422 Marseille 150 185 Munich 319 331 350 374 387 Stuttgart 180 220 220 220 235 Turin 175 Genève K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 22/24

Taux de vacance Taux de vacance 1997 1998 1999 2000 2001 Barcelone 7,6 4 2,2 2 3,5 Genève - - - - - Glasgow 5,8 4,7 4,1 4,5 Grenoble 2,5 Lille 4,6 2,2 2,9 Lyon 5,9 5 3,4 3 3,6 Manchester 11,4 10,4 10,2 8,8 13,3 Marseille 4,5 Munich 2,4 1,8 1,7 0,6 1,3 Stuttgart 2,7 2,2 1,2 1,6 Turin - - - - - La commercialisation Volume de transaction (milliers de m²) 1997 1998 1999 2000 2001 Barcelone 175 252 345 377 300 Glasgow 63 32 49 47 46 Grenoble 40 37 43 53 48 Lille 105 108 111 129 121 Lyon 133 133 155 224 170 Manchester 138 98 116 168 103 Marseille 84 61 56 96 122 Munich 490 595 696 1085 912 Stuttgart 132 193 214 259 179 Turin K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 23/24

Les valeurs vénales Valeurs vénales (en ) 1997 1998 1999 2000 2001 Lyon 1504 1917 2033 2242 2345 Barcelone 2502 3312 4139 5017 4846 Glasgow 4259 4744 5715 6071 6171 Manchester 5065 4744 5384 6034 6250 Munich 5801 6311 6661 7303 7363 Marseille 1829 Grenoble 1296 Evolution de la valeur vénale (en ) 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 Barcelone 24% 20% 18% -4% Glasgow 10% 17% 6% 2% Lyon 22% 6% 9% 4% Manchester -7% 12% 11% 3% Munich 8% 5% 9% 1% L investissement Investissement (en M ) 1999 2000 2001 Lyon 119 335 Barcelone 142 276 319 Manchester 22 109 Munich 400 1200 1500 K552 / pfo-a027r-ra.doc / 4 JUILLET 2002 24/24