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Transcription:

PRESENTATION DU CENTRE DE PROMOTION DE LA SANTE HOPITAL PRIVE DE TOKOMBERE HÔPITAL DE DISTRICT Document rédigé par le Docteur Jean Pierre ADOUKARA Tokombéré est le nom d un district de santé rural de l Extrême-Nord du Cameroun et celui de l arrondissement dont il est le chef-lieu. Il est situé à 50 km de Maroua, cheflieu de la région, dans une zone de montagnes et de plaines d accès souvent difficile. Sa population est de 150.000 habitants répartis sur une superficie de 550 km². En proie régulièrement aux maladies endémiques, en premier le paludisme, mais aussi la malnutrition protéino-calorique. Les épidémies ont été certes maîtrisées mais la surveillance épidémiologique reste d une grande importance. Tokombéré est situé non loin des frontières du Nigeria et du Tchad où sévissent encore les épidémies de rougeole, la circulation de poliovirus sauvage. Et aujourd hui il faut faire avec l émergence du VIH-SIDA L agriculture reste la seule source de revenus pour les populations. Alors que l environnement n est pas toujours favorable, zone sahélienne avec les pluies qui sont de plus en plus rares et irrégulières. L Hôpital Privé de Tokombéré est la seule alternative pour les populations pour les soins de santé corrects et acceptables 1

Historique L Hôpital Privé de Tokombéré a été créé en 1959, à l initiative du Dr MAGGI Giuseppe, Médecin suisse et de l Abbé Simon MPECKE, prêtre camerounais originaire du Sud-Cameroun, tous 2 animés par le souci de l Homme et par leur foi. En 1975, Dr C. AURENCHE prêtre et Médecin français a repris le projet et dans la fidélité lui a donné une impulsion nouvelle. La santé, dans notre contexte, sans la prise en considération des populations n aurait pas eu beaucoup de succès. L hôpital a pris une nouvelle dénomination : Centre de Promotion de la Santé (CPS). Les Soins de Santé Primaires ont vocation de promouvoir la santé auprès des populations et d éviter les maladies par la prévention et l éducation, d où une mission supplémentaire dans le village pour le personnel soignant en plus des soins à l hôpital. Aujourd hui l hôpital compte : un dispensaire pour les soins du 1 er échelon, l hôpital pour les soins du 2 e échelon, un réseau de Soins de Santé Primaires réunissant plus de 100 villages. Depuis 2002, reconnu par le Ministère de la Santé Publique comme Hôpital de District avec une capacité de 132 lits. Il fait partie des œuvres caritatives de l Eglise Catholique, du diocèse de Maroua-Mokolo, à vocation sociale et à but non lucratif. Il est hôpital de référence du district de Santé qui compte aussi 9 Centres publics de Santé Intégrée. 2

I- l Hôpital 1- infrastructures L hôpital offre une capacité d accueil de 132 lits et places répartis dans différents bâtiments abritant les services : - médecine adulte 33 lits avec une salle de soins (pavillon construit en 2008) - chirurgie : 40 lits avec un bloc opératoire et une salle de soins - service de tuberculose (rénové en 2011), 16 lits et une salle de soins - pédiatrie : 19 lits et une salle de soins, sans véritable pavillon, avec un projet de construction. - maternité : 19 lits, deux salles d accouchement avec 3 tables, renouvelée entièrement en 2011 et équipée en matériel neuf (partenariat de la Fondation GSK) - cabinet dentaire - rééducation : 5 lits, une grande salle de rééducation, une salle d appareillage (fabrication des prothèses) et une salle de consultation. - le dispensaire : 3 salles de consultation, 3 salles de soins - un bloc de 5 chambres d hospitalisation haut standing - une salle de stérilisation avec un appareil moderne depuis 2010. - un laboratoire bien outillé - deux salles d imagerie (échographie et radiologie) - une pharmacie - un bloc administratif - une Maison d accueil (hébergement et restauration) - approvisionnement en eau : forages (03 pompes) et châteaux d eau (02) - matériel roulant : 4 voitures et 3 motos 2- organisation le Conseil d Administration Le développement et l élargissement des missions de l hôpital ont amené à la création d un Conseil d Administration le 14 mars 2012 dont le rôle principal est d aider à la gestion. Le Conseil d Administration est placé sous la présidence de l Evêque du Diocèse de Maroua-Mokolo. Toutes les associations et partenaires y sont représentés. le Conseil de l Hôpital L hôpital est placé sous l autorité du Médecin-Chef (Directeur) qui est sous la tutelle du Diocèse de Maroua-Mokolo. Le Conseil de l Hôpital est un organe de réflexion pour aider la direction à la prise des décisions. Composé de 18 membres parmi lesquels, le personnel soignant et le personnel administratif, élus ou de droit. 3

le Conseil de Gestion Il regroupe le personnel administratif et financier et le Directeur de l hôpital qui joue le rôle de comité de direction. Actuellement le Médecin-Chef est un prêtre médecin bénévole expatrié qui exerce la fonction de directeur. le Conseil Elargi de l Hôpital (CEH) Il est un lieu de rencontre et de dialogue entre le CPS et les villageois. Y sont discutés les problèmes essentiellement liés à la santé. Deux rencontres sont prévues par an. le Conseil de Promotion Humaine (CPH) C est une structure aussi de dialogue qui rassemble deux fois par an l ensemble des acteurs locaux du projet (santé, agriculture, jeunes, promotion de la femme ) et les villageois. On réfléchit autour de la promotion humaine donc du développement. Plusieurs comités techniques assurent le fonctionnement de l hôpital : le Comité médical : chargé de la coordination des activités médicales. le Comité santé publique : chargé de la coordination des activités de Soins de Santé primaires dans les villages. la Commission des infirmiers responsables des services : chargé de cordonner les soins infirmiers. le Comité d Hygiène : chargé de prévenir les risques, de garantir l hygiène, la sécurité et d améliorer les conditions de travail. le Comité Thérapeutique pour la prise en charges des patients VIH/ SIDA. le Comité Médicaments 3- ressources humaines L Hôpital est subdivisé en plusieurs services médicaux et de soins, et un service administratif et financier qui constituent des pôles de travail. L effectif total du personnel y compris le personnel affecté par l Etat est de 74 personnes. Répartition par secteur d activité le Médecin-Chef le Service Administratif et Financier : 1 gestionnaire, 1 comptable, 1 intendant, 1 statisticien-caissier, 1 Secrétaire de Direction, 2 aide-caissiers, totalisant 9% du personnel le personnel assurant le fonctionnement hospitalier et technique : 20 % pour les services techniques et 60 % affectés aux services des soins. personnel médical (situation mars 2012) : 4 Médecins - deux volontaires (1 an) 2 affectés par l Etat - un Pharmacien, un Chirurgien-dentiste personnel paramédical : 1 Assistant-chirurgien, 6 Infirmiers Diplômés d Etat (IDE), 2 Techniciens supérieur de laboratoire, 1 kinésithérapeute, une sage- 4

femme volontaire (1 an + 1 an), un diplômé maïeuticien d Etat, 7 Infirmiers brevetés, 1 Infirmier breveté accoucheur, 13 Aides-soignants, un Aidesoignant laborantin, un ouvrier-appareilleur. personnel auxilliaire : 13 agents d entretien, 3 gardiens, 1 Cuisinier 4- les services hospitaliers le Dispensaire (Le service d Accueil et des Urgences) Assure la fonction du 1 er échelon pour les soins courants et la prise en charge en ambulatoire. Il abrite les consultations infirmières (tri) mais aussi les consultations médicales (2 e échelon). Les urgences sont ouvertes 24/24h. a- les services hospitaliers le service de Chirurgie Il comprend : - un bloc opératoire avec une salle d opération - une salle de réveil - une unité d hospitalisation (36 lits) - une salle d ophtalmologie - un cabinet dentaire - une unité de stérilisation - une salle de soins le service de Médecine-Adulte-Tuberculose comprend : - une unité d hospitalisation (37 lits) - un pavillon tuberculose (18 lits) - une salle de soins le service de Maternité comprend : - 2 salles d accouchement avec un petit laboratoire - une salle de travail - une salle de consultation - une salle de CPN - une salle pour les consultations de PTME - une unité d hospitalisation avec 19 lits le service de Pédiatrie-nutrition Il comporte : - une unité d hospitalisation avec 19 lits - une salle de soins - un centre de récupération nutritionnelle - un Centre Permanent de Vaccination 5

l Unité de Kinésithérapie C est un service de Rééducation et réadaptation fonctionnelle, il offre des séances de rééducation et des appareillages. Il a une hospitalisation de 8 lits, et est dirigé par un kinésithérapeute diplômé. b- les services techniques d appui - la Pharmacie Centrale La pharmacie hospitalière commande, stocke et distribue les médicaments, produits pharmaceutiques et de laboratoire aux services hospitaliers et externes. Les difficultés sont liées surtout à l approvisionnement avec parfois des ruptures. Notre source principale est la CENAME. Elle est placée sous la responsabilité d un pharmacien diplômé. Elle supervise l unité de stérilisation. - le Laboratoire Le laboratoire est dirigé par un technicien supérieur de laboratoire. Il assure la plupart des analyses courantes de parasitologie, d hématologie, de biochimie, bactériologie, et sérologie. Le bloc est unique, s y déroule l ensemble des activités en dehors du prélèvement gynécologique qui se fait dans un box isolé. - le service d imagerie (Radiographie-Echographie) Assuré par des infirmiers formés sur le terrain, le service dispose d un Echographe et d un appareil de radiologie un peu ancien. - l Unité de Prise en charge des personnes vivant avec le VIH-SIDA (UPEC) Nous sommes aussi un centre agréé de prise en charge des personnes vivant avec le VIH pour la région depuis 2005, avec un accent particulier sur la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), le diagnostic précoce des enfants nés de mères séropositives et prise en charge précoce des infections VIH pédiatriques. Dans le cadre de la prise en charge psycho-sociale nous travaillons avec les associations de personnes vivants avec le VIH et le comité paroissial de lutte contre le VIH. c- les Services Administratifs et Financiers (SAF) Le service est coordonné par le Chef Service Administratif et Financier, placé sous l autorité du Médecin-Chef. Ils comprennent : - le bureau du chef SAF - un secrétariat et service d archives - le bureau de comptabilité - la caisse et les statistiques - l intendance (matériel, travaux ) - un service d hébergement et d accueil (Maison d Accueil avec une capacité de 12 chambres). 6

5- les ressources et situation financière Le budget de fonctionnement global 2011 est de l ordre de 289 millions de Francs CFA. Les recettes propres proviennent de la participation des malades selon un taux forfaitaire. En 2011 elles s élèvent à 94 millions de Francs CFA (33% autofinancement). Parmi les subventions, l une est octroyée par la Fondation Christian AURENCHE, de l ordre de 50 millions de Francs CFA, l autre par l Association Tokombéré à hauteur 15 millions, le Diocèse 10 millions. En 2011 la Fondation Christian AURENCHE à versé 66 millions et l Association Tokombéré 21 millions. Néanmoins, l important déficit de l hôpital n a pu être comblé par la Fondation que par une subvention exceptionnelle et qu il sera difficile de renouveler dans le contexte de la crise. Les autres sont des subventions temporaires et affectées (Fondation GSK, GEMHEP). Les dépenses du personnel représentent 50 % des charges d exploitation. Les médicaments et les produits pharmaceutiques représentent 21% des dépenses annuelles (60 millions). Cette situation à conduit la direction à renforcer les mesures de réduction des charges déjà engagées en 2010 dans une vaste opération de stabilisation et aussi à accroitre les recettes locales en augmentant de 10% les tarifs en février 2012. Lors d une réunion du conseil d administration tenue en mars 2012 (CF infra) il a été prévu de solliciter de nouveau l Etat pour obtenir le versement de la subvention prévue par le protocole. Depuis, le versement d une subvention de 20 000 millions de Francs CFA a été pour 2011 effectif. Elle est promise pour 2012 mais non encore versée en juin 2012. La question se pose néanmoins de procéder à la révision du protocole en partenariat stratégique Etat Camerounais-Diocèse, en fonction de la convention d application adressée au Ministère de la Santé en novembre 2010 et qui propose une subvention discutée au comité de pilotage, en fonction des activités de l hôpital. Actuellement, si les cartons de fonctionnement de 5 millions sont maintenus, la subvention souhaitée serait de 35 millions par an. Par ailleurs il apparait souhaitable, qu étant Hôpital Privé Catholique, la subvention du Diocèse tienne compte du fait qu un Hôpital ne peut pas s autofinancer et par conséquent a besoin d être plus subventionné. Il est espéré au moins 20 millions. 7

II- le réseau des Soins de Santé Primaires (SSP) C est de fait le cœur et le point de départ de toute action de santé à Tokombéré. En effet, depuis ses origines, le projet santé est fondé sur un double postulat : le villageois est le premier agent de santé et le village le premier centre de santé, l hôpital étant centre de formation et centre de prise en charge pour le 2 ème échelon. Le dispensaire assure les soins du 1 er niveau, pour l aire de santé de Tokombéré II comme le font les autres dispensaires dans leur aire de santé. C est au village que peuvent être assurés les soins de santé primaires (SSP), développés les programmes de prévention et engagés les traitements initiaux. L infirmier travaille à mi-temps à l hôpital et au village. Il a la responsabilité de 6 ou 7 villages regroupés dans un secteur géographique. Il passe au moins une fois par mois dans chaque village pour mener ces activités et surtout pour garder un contact régulier avec le village, avec l aide des agents de santé communautaire. Notre programme de santé publique va au-delà d une simple sortie en stratégie avancée pour mener des activités de vaccination, de consultations prénatales au delà de notre aire de santé. Nous couvrons l ensemble du district de santé. En effet depuis 1960 nous avons été la seule formation sanitaire à assurer l ensemble de ces activités. Depuis la création d autres centres de santé, nous nous efforçons de travailler avec eux, mais souvent ces centres sont limités en personnels et en équipement, ils n arrivent pas à maintenir les liens de proximité avec les populations de leurs aires de santé respectives. L hôpital continue de se déployer sur l ensemble pour apporter son soutien à la vaccination mais surtout aux activités de PMI, aux consultations prénatales, au suivi nutritionnel des enfants. L aire de santé de Mokio ne disposant pas de structure sanitaire est entièrement supportée par l hôpital. Les endroits où notre présence diminue, le taux de couverture en CPN, en vaccination baisse. Le risque c est bien le réveil des épidémies. Au niveau de l Hôpital Privé (Hôpital de district) nous continuons de recevoir non seulement les références, mais presque tous les accouchements, tous les enfants à vacciner de notre district de santé, ce qui constitue une énorme charge en termes de travail et du personnel. C est la continuité de cette action qui justifie ensuite le recours à l hôpital pour traiter les affections qui en relèvent. Il regroupe toutes les activités que nous menons dans les villages et qui fait intervenir les villageois eux-mêmes et les infirmiers dans un partenariat. Elle est basée sur : La responsabilité des gens des villages à participer à la recherche des solutions à leurs problèmes de santé. Chaque village s organise en Comité Santé (CS) avec parmi eux des responsables appelés Responsables Villageois de la Santé (RVS). 8

On compte environ 100 villages organisés donc 100 postes de stratégies avancées, soit l adhésion de tous. Le dialogue avec les infirmiers assure la courroie de transmission avec le Centre de Promotion de la Santé lors de leur déplacement dans les villages ou pendant les rencontres dialogues. Ils s appellent alors agents itinérants. C est dans ce cadre que se déroulent les activités d animation, de vaccination, de Protection Maternelle et Infantile (PMI), les consultations prénatales (CPN), des campagnes d hygiène, des consultations pour les enfants malnutris, le suivi de la tuberculose et des patients vivants avec le VIH, avec une grande implication et une participation des villageois sur les choix, les priorités des activités à mener. La santé scolaire : c est en fait la continuité du suivi en préscolaire. L objectif est celui de poursuivre les vaccinations, l animation avec des sujets ayant trait à l adolescent, la puberté pour faire des hommes et des femmes responsables de leur santé, pour faciliter leur intégration aux activités des communautés en matière de santé. Cette activité constitue une grande charge de travail. Les infirmiers travaillent à mitemps le matin à l hôpital et l après-midi au village. Mais l impact de cette action sur les soins curatifs et en particulier sur la maitrise des épidémies est encourageant. L Hôpital Privé de Tokombéré est l hôpital de référence de District de santé, qui compte 9 centres de santé aux environs pour une population de 150.000 habitants répartis sur une superficie de 550 km². III- analyse des activités de santé Avant de décrire ces activités, il convient de dénombrer les pathologies les plus fréquemment observées et leur retentissement sur la mortalité. 1- pathologies les plus fréquentes en 2011 Tableau I : morbidité en 2011 Pathologies Nombres Paludisme 2442 Broncho-pneumopathies 1570 Gastrites 575 Anémie 385 Gastroentérites 346 Malnutritions 228 9

Le Paludisme est la première cause des consultations et l une des premières causes de mortalité avec l anémie et les broncho-pneumopathies. Cent dix sept des 194 décès enregistrés en 2011, sont imputables aux pathologies figurant sur le tableau II. Tableau II : mortalité Pathologies Nombre de décès Anémie 28 Malnutritions 24 Paludisme 19 Broncho-pneumopathies 18 Infections 17 opportunistes/sida Insuffisance Cardiaque 11 Total 117 2- consultations externes 22 959 consultations externes ont été effectuées soit 16 530 au premier échelon et 6429 au deuxième 1 er échelon AS NC 4 289 AC 2 528 HAS NC 6 194 AC 3 519 2 e échelon : consultations médicales SN NC 2 000 AC 1 918 HS NC 1 433 AC 1 078 N.B. : AS : Aire de Santé, HAS : Hors Aire de Santé, HS : Hors Secteur, SN : Secteur Normal, NC : Nouveaux Cas, AC : Ancien Cas 10

3- activités hospitalières 2011 Les activités hospitalières comprennent : - les hospitalisations - les activités UPEC et PTME - les activités de bloc opératoire - l imagerie médicale - les examens de laboratoire a- hospitalisation 3 296 malades hospitalisés en 2011, ont représenté 24 376 journées d hospitalisation avec une durée moyenne d hospitalisation de 8,5 jours et un taux d occupation (base = 137 lits) d environ 50%. Service Hospitalier Nombre de Patients Nombre de journées Durée moyenne de séjour Taux d occupati on Nombre de décès et part des services en % de l ensemble Médecine Adulte 691 5857 8,5 41,7% 86 44% Chirurgie 655 7422 11,3 52,4% 21 11% Pédiatrienutrition 850 5372 7,4 46,7% 69 36% TBC 113 2030 18 41,6% 14 7% Maternité 917 2571 3 (10,9%) 4 2% Rééducation 70 1124 18 57,1% 0 0% Total 3296 24376 8,5 50% 194 100% Service Hospitalier Nombre de Patients Nombre de journées Durée moyenne de séjour Taux d occupati on Nombre de décès et pourcentage par service Médecine Adulte 691 5857 8,5 41,7% 86 12,44% Chirurgie 655 7422 11,3 52,4% 21 3,20% Pédiatrienutrition 850 5372 7,4 46,7% 69 8,11% TBC 113 2030 18 41,6% 14 12,38% Maternité 917 2571 3 (10,9%) 4 0,4% Rééducation 70 1124 18 57,1% 0 0% Ensemble hôpital 3296 24376 8,5 50% 194 5,88% Concernant la maternité, le taux d occupation (10,9%) n a aucune signification, la durée moyenne de séjour étant brève par essence (3 jours). Le nombre de patientes (917 accouchements) est à confronter aux 710 accouchements qui se sont faits dans 11

les villages et sont contrôlés par les matrones de village. A ce niveau en effet, l hôpital assure une formation continue des matrones. La mortalité néonatale est mal connue. L hôpital s attache actuellement à la dénombrer de façon précise, notamment en relevant le nombre de mort-nés et le nombre de bébés morts au cours de la première semaine de vie. b- activités UPEC et PTME L hôpital est aussi depuis 2005 un centre agréé de prise en charge des personnes vivant avec le VIH pour la région, avec un accent particulier sur la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), le diagnostic précoce des enfants nés de mères séropositives et la prise en charge précoce des infections VIH pédiatriques. Dans le cadre de la prise en charge psycho-sociale le travail se fait avec les associations de personnes vivant avec le VIH (NGOURNA MDE TOK) et le comité paroissial de lutte contre le VIH. Répartition du dépistage VIH SN HS Dépistés + - + - Volontaires 210 12 131 19 48 PTME 1653 15 1597 01 40 IO 56 2 25 3 26 Sécurité 612 5 446 4 157 transfusionnelle Diagnostic 705 58 220 162 265 Totaux 3292 93 2453 193 553 N.B. : PTME = Prévention de la Transmission Mère-Enfant IO = Infections Opportunistes La PTME représente 55 % du dépistage, 21% étant à but diagnostic, 18,5% pour la sécurité transfusionnelle et 6,4 % pour le dépistage volontaire. Le secteur normal représente 77 % des personnes testées. La séroprévalence du VIH en PTME est de 0,9 %. La séroprévalence est de 3,65 % sur l ensemble des patients testés dans le secteur normal. 355 patients sous ARV représentaient la file active en 2011, dont 227 femmes, 128 hommes et 21 enfants c- activités de Bloc Opératoire : 400 interventions chirurgicales importantes 12

d- activités d Imagerie médicale Actes : 856 radios, 702 examens d échographies, 164 ECG. L activité de radio est limitée du fait que l appareil principal de radiographie est hors d usage. Le seul appareil d échographie a été en panne plusieurs mois en 2011. e- laboratoire Il assure la plupart des analyses courantes de parasitologie, d hématologie, de biochimie, bactériologie, et sérologie. Le bloc est unique, s y déroule l ensemble des activités. Bien équipé en matériel et en personnel compétent. Notons que le laboratoire a eu un développement important de ses activités, avec la prise en charges des personnes vivant avec le VIH, la PTME VIH, l hépatite B, l hépatite C pour la sécurité transfusionnelle (dépistage, examens de suivi, diagnostic précoce avec buvard en partenariat avec le Centre International de Référence Chantal BIYA etc). Ce développement doit beaucoup à l aide de la Fondation GlaxoSmithKline (GSK) pour le VIH et à l aide du GEMHEP pour l hépatite B mais ces aides ne pourront être prolongées au delà de 2013. Par conséquent un approvisionnement en réactifs devrait être assuré et il est nécessaire que le local soit être agrandi ou complété par un autre local. 2 674 examens on été effectués pour le premier échelon 16 684 pour le deuxième échelon soit 19358 examens de laboratoire. 4- activités préventives et promotionnelles. Elles regroupent toutes les activités que nous menons dans les villages et qui font intervenir les villageois eux-mêmes et les infirmiers dans un partenariat. Elle est basée sur la responsabilité des gens des villages à participer à la recherche des solutions à leurs problèmes de santé. Chaque village s organise en comité de santé avec parmi eux les responsables villageois de la santé (RVS). On compte environ 100 villages organisés donc 100 postes de stratégies avancées, correspondant à l adhésion de tous. Cette activité constitue une grande charge de travail. Les infirmiers travaillent à mitemps, le matin à l hôpital et l après-midi au village. Dans ce cadre depuis 2009 nous bénéficions pour 2 ans encore d un appui de la Fondation GSK pour le renforcement de la prise en charge de la mère et de l enfant de 0 à 5 ans. La première phase consacrée plus spécifiquement aux nourrissons et aux jeunes enfants, la deuxième en cours est consacrée aux nouveau-nés et aux femmes enceintes. Cette phase a vu la rénovation de notre maternité, l équipement en matériel neuf, un appui en formation d étudiants et en encadrement par une sagefemme volontaire DCC, présente pour 2 ans. L impact de cette action sur les soins curatifs est encourageant. 13

- la fidélité et l engagement des populations sont présents, actifs et mobilisés pendant toutes nos rencontres, pendant les journées sanitaires, le Conseil Elargi de l Hôpital. Les gens expriment leur satisfaction, le sentiment de mieux être. Il faut en tenir compte. - la mobilisation de tous à l intérieur comme à l extérieur du Cameroun. - la maitrise des épidémies parce que, tout autour, la menace est réelle. Les épidémies sont visibles encore et font des ravages - près de 1000 consultations prénatales effectuées et 710 accouchements aux villages par les matrones formées, suivies et encadrées par l équipe de la maternité. Soit 45 % des accouchements enregistrés en 2011 et plus de 60% des consultations prénatales. - Un effort important est conduit pour la Prévention de la Transmission Mère enfant du VIH et Hépatite. - plus de 5 000 enfants de 0 à 5 ans sont suivis régulièrement en PMI. Plus de 90 % bien vaccinés pour les antigènes du PEV. BCG POLIO 3 DTC 3 Rouvax Vaccin Vitamine anti-amaril A TOK II 160 % 150 % 150 % 68 % 68 % 92 % 22 écoles adhérées à la santé scolaire soit 3 302 élèves inscrits, qui ont bénéficié du kit d urgence (soins plaies, traitement paludisme simple) et des séances d animations. L administration de la vitamine A aux femmes en post-partum et aux enfants à 6 mois est une composante du programme de vaccination au Cameroun. 5- activités de formation Les activités de formation confiées à l'hôpital de Tokombéré sont très importantes. Elles sont résumées dans le tableau en annexe. Au total, entre 2002 et 2012, l'hôpital Privé de Tokombéré a accueilli 48 Internes camerounais et français de 6 e année pour un stage de 4 mois (stage de santé intégrée), 13 étudiants en médecine de première ou troisième année en stage d'intégration, 50 étudiants des écoles d'infirmiers diplômés d'état et 17 étudiants des écoles de soignants. Les étudiants en médecine proviennent des Facultés de Médecine et des Sciences Biomédicales des Universités de Yaoundé, et de l Université de Douala), de la Faculté de Médecine de Buéa, de la Faculté des Sciences Biomédicales de Ngaoundéré, Garoua, Université Catholique d Afrique Centrale. Les étudiants pour le diplôme d'infirmiers diplômés d'état sont adressés par l Ecole des IDE Ngaoundéré et de Maroua, par l Université Catholique d Afrique Centrale et par l Ecole Privée Catholique d Infirmiers de Yaoundé, par l Ecole d aides soignants de Maroua. 14

Depuis 2008, avec l appui de GEMHEP (Groupe d Etude Moléculaire sur les hépatites) nous avons introduit le dépistage de l hépatite dans le programme PTME et tous les bébés nés de mères séropositives à l antigène Hbs bénéficient d une vaccination contre l hépatite B (Engerix) systématiquement à la naissance. Cette expérience de la PTME ciblée a fait l objet d une présentation à la conférence internationale des acteurs de lutte contre les hépatites en Afrique Francophone en juillet 2011. L appel de Dakar le recommande fortement, ce qui rejoint les recommandations de l OMS. Cette expérience a fait aussi l objet d une publication scientifique dans la revue santé et développement (N 200, 2012). CONCLUSION L Hôpital Privé de Tokombéré joue un rôle original au Cameroun, dispose d atouts importants pour assurer les fonctions d un Hôpital de référence pour la région. Il faudrait que le partenariat avec les institutions publiques soit actif pour permettre à chacun de jouer son rôle. L objectif général est d apporter aux populations démunies les soins de qualité dans le cadre des actions sociales de l église catholique. Nos actions ont besoin de l adhésion, de la participation des communautés villageoises. La santé commence dans le foyer, le village. Le premier acteur de santé, c est le villageois, le père, la mère de famille. D où l intérêt de garder ce réseau de communication avec les bénéficiaires, mais ces actions sociales coûtent cher et ne sont pas rémunérées directement. La santé de la mère et de l enfant reste préoccupante. Elle fait partie des priorités absolues. Notre souci est celui de moderniser notre équipement et nos capacités pour répondre aux besoins nouveaux liés à l évolution de la médecine et de nos populations. Le Centre de promotion de la Santé de Tokombéré fait partie d un projet de développement de l Homme dénommé Projet de Promotion Humaine de Tokombéré. Pour, l Homme, la santé est indissociable du reste. 15