RAPPORT ANNUEL. Programme opérationnel. Compétitivité régionale et Emploi FEDER 2007-2013 JUIN 2014 CCI N 2007 BE162P0003

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2013 RAPPORT ANNUEL Programme opérationnel Compétitivité régionale et Emploi FEDER 2007-2013 CCI N 2007 BE162P0003 JUIN 2014

Table des matières Introduction... 3 1. Identification... 4 2. Vue d ensemble de la mise en œuvre du programme opérationnel... 5 2.1 Réalisation et analyse des progrès accomplis... 5 a) Information sur l avancement physique du programme opérationnel... 5 b) Information financière... 10 c) Information sur la ventilation de l utilisation des Fonds par catégorie... 12 d) Analyse qualitative... 17 e) Egalité de traitement homme-femme et égalité des chances... 20 2.2 Information sur la conformité au droit communautaire... 20 2.3 Problèmes importants rencontrés et mesures prises pour y faire face... 20 2.4 Changement du contexte de la mise en œuvre du programme opérationnel... 20 2.5 Modifications importantes au sens de l article 57 du règlement (CE) n 1083/2006 (le cas échéant)... 41 2.6 Complémentarités avec d autres instruments... 41 2.7 Modalités de suivi... 42 2.7.1 Le processus de suivi des projets... 42 Les activités des Comités d accompagnement... 42 Les réunions spécifiques... 43 Le Webzine... 45 Le Groupe de Travail Administratif... 45 Le Comité de suivi... 45 Les modifications du complément de programmation... 46 La mise à jour des systèmes de gestion et de contrôle... 48 Le suivi de la règle de dégagement d office N+2... 48 Les irrégularités communiquées à l OLAF... 51 L Autorité de certification... 51 2.7.2 Le processus d évaluation du programme... 52 2.7.3 Evaluation stratégique environnementale... 60 3. Mise en œuvre par priorité... 75 3.1 Priorité 1 : Création d entreprises et d emplois... 75 3.1.1 Réalisation des objectifs et analyse des progrès accomplis... 75 3.1.2 Problèmes importants rencontrés et mesures pour y faire face... 109 3.2 Priorité 2 : Développement du capital humain, des connaissances, des savoir-faire et de la recherche... 110 3.2.1 Réalisation des objectifs et analyse des progrès accomplis... 110 3.2.2 Problèmes importants rencontrés et mesures pour y faire face... 138 3.3 Priorité 3 : Développement territorial équilibré et durable... 139 3.3.1 Réalisation des objectifs et analyse des progrès accomplis... 139 3.3.2 Problèmes importants rencontrés et mesures pour y faire face... 167 4. Programme FSE : Conformité et Concentration... 168 5. Programme FEDER/Fonds de cohésion : grands projets... 168 6. Assistance technique... 168 7. Information et publicité... 171 1

Annexes : Annexe 1 : Rappel de quelques définitions Annexe 2 : Liste des codes relatifs à la localisation Annexe 3 : Rapports spécifiques relatifs aux instruments d ingénierie financière 2

Introduction L article 67 du Règlement (CE) n 1083/2006 du Conseil du 11 juillet 2006, portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion précise qu au plus tard le 30 juin de chaque année, l autorité de gestion transmet à la Commission un rapport annuel préalablement approuvé par le Comité de suivi. L annexe XVIII du Règlement d application (CE) n 1828/2006 de la Commission du 8 décembre 2006, définit les points qui doivent être couverts par le rapport annuel. Ce rapport annuel 2013 relatif au Programme opérationnel «Compétitivité régionale et emploi» a été rédigé sur cette base tout en prenant en compte les modifications apportées à l article 67 précité par le Règlement (UE) n 539/2010 du Parlement européen et du Conseil du 16 juin 2010 et à l annexe XVIII précitée par le Règlement (UE) n 832/2010 de la Commission du 17 septembre 2010. Comme pour les rapports annuels précédents, il a été tenu compte de différentes notes d information de la Commission distribuées à l occasion du COCOF (Comité de coordination des Fonds) ou transmises par courrier. Le tableau présentant la ventilation par catégorie établi selon le modèle repris au point c de l annexe 2 du Règlement 1828/2006 précité est, pour sa part, complété par une série de tableaux qui présentant cette ventilation par catégorie selon les thèmes prioritaires, les types de cofinancement, l activité économique et la localisation. De plus, il tient compte des ajouts apportés au 2, alinéa 1 de l article 67 du Règlement (CE) n 1083/2006 par le Règlement (UE) n 1310 du Parlement européen et du Conseil du 13 décembre 2011. Comme rappelé aux membres de l EGESIF par courrier électronique du 4 avril 2014, la prise en compte de ces demandes complémentaires relative aux instruments d ingénierie financière a été réalisée en complétant les modèles de rapports spécifiques communiqués par la DG REGIO. Ceux-ci sont repris en annexe 3 du présent rapport et viennent en complément des informations reprises aux points 3.1.1 et 3.2.1. Dans le cadre du rapport annuel relatif à l année 2008, une série de notions avaient été définies en introduction afin de permettre aux lecteurs une compréhension parfaite des termes utilisés. Ces définitions sont à nouveau reprises en annexe 1 du présent rapport. Alors que le rapport 2007 s était concentré sur la finalisation du programme opérationnel, la mise en place du Comité de suivi et le lancement du 1 er appel à projets publics, que le rapport 2008 s était attaché à détailler le processus de sélection des projets et à décrire les systèmes de suivi mis en place, que le rapport 2009 était marqué par le début de la réalisation concrète d une première série de projets, que le rapport 2010 avait mis en exergue la première année complète de mise en œuvre des projets publics ainsi que la mise en place de nouveaux instruments/incitants 1, le présent rapport annuel 2013, tout comme l avaient fait les rapports annuels 2011 et 2012, s attache à montrer les différentes facettes du programme Compétitivité régionale et emploi FEDER en exposant les résultats engrangés par les projets financés au fur et à mesure de leur finalisation. Le nombre de projets publics mis en œuvre grâce aux financements apportés conjointement par le FEDER et la Wallonie étant particulièrement élevé 2, le parti a été pris d illustrer la partie relative à l état d avancement global des priorités et mesures concernées en décrivant plus particulièrement certains projets et/ou certaines thématiques. 1 Action «Garantie et micro-crédits» (mesure 1.2) et action RETECH (mesure 2.1) 2 Près de 294 projets sélectionnés au terme des 2 appels à projets publics de 2007 et 2008 auxquels s ajoutent les entreprises soutenues dans le cadre des régimes d aides 3

1. IDENTIFICATION PROGRAMME OPERATIONNEL Objectif concerné : Compétitivité régionale et emploi Zone éligible concernée : Wallonie Hors Hainaut Période de programmation : 2007-2013 Référence du programme (numéro de code CCI) : 2007 BE 162PO003 Intitulé du programme : Programme opérationnel «Compétitivité régionale et emploi» Wallonie Intervention FEDER RAPPORT ANNUEL D EXECUTION Année faisant l objet du présent rapport : 2013 Date d approbation du rapport annuel par le comité de suivi : 25/06/2014 4

2. VUE D ENSEMBLE DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME OPERATIONNEL 2.1. Réalisation et analyse des progrès accomplis a) Information sur l avancement physique du programme opérationnel L indicateur «Emplois directs créés» est le seul à être quantifié dans les trois priorités du PO ainsi que dans la mesure relevant de l Assistance technique. Au terme de l année 2013, les emplois créés au travers du PO Compétitivité régionale et emploi se chiffrent à 2.604 unités, ce qui représente une augmentation de 549 unités par rapport à la fin 2012. Le graphique ci-dessous illustre la progression du nombre d emplois créés (en ETP) depuis le début de la programmation. L objectif 2015 de 4.293 ETP créés est atteint à 60,66% au terme de l année 2013. 3000 Nbre d'emplois créés (ETP) 2500 2000 1500 1000 500 0 2008 2009 2010 2011 2012 2013 S agissant des mesures qui contribuent à la création d emplois, ce sont les mesures de l axe 1 qui y contribuent dans leur grande majorité (92%), avec au sein de cet axe, une majorité des emplois créés grâce aux actions en matière d animation économique ainsi qu au soutien apporté aux PME de la zone par les instruments d ingénierie financière qu il s agisse de prêts, de garanties ou de microcrédits. 5

Création d'etp par mesure du PO 17% 13% 5% 2% 1% 17% 45% Animation économique et économie sociale (1.3) Capital risque (1.2) Garantie (1.2) Aides à l'investissement (1.1) Centres de recherche et universités (2.2) Infrastructures d'accueil (3.2) Projets de redynamisation urbaine (3.3) Assistance technique Notons qu avec la fin annoncée courant 2014 3 des mesures en matière d ingénierie financière (à l exception des actions de la SOCAMUT qui sont réalisées sous le couvert du régime «de minimis»), le nombre d emplois créés par les actions d ingénierie financière ne devrait plus évoluer de manière significative. 3 Expiration du Règlement général d exemption par catégories n 800/2008 au 30 juin 2014. 6

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Suivi des indicateurs clés définis par la Commission européenne Les indicateurs clés définis par la Commission européenne ont été pris en compte lors de la rédaction du Programme opérationnel. Certains de ceux-ci sont le résultat de la consolidation des indicateurs définis au niveau des mesures qui composent chacune des priorités du programme. Le détail en est donné dans le tableau ci-dessous. Champs thématiques Au niveau du programme RDT (codes 01-05, 07) Aides à l investissement (code 08) Société de l information (codes 10-15) Investissements dans le secteur des transports (codes 16,17, 20-23, 25) Indicateurs (1) Emplois créés (emplois directs bruts en ETP) (2) dont hommes (3) dont femmes Valeurs Prise en compte dans le PO 2013 2.604 Oui, au niveau de chaque axe + au niveau du programme La collecte de cette information sera assurée dans la mesure du possible, mais aucun objectif quantifié n est fixé a priori 91 Oui, axe 2 (4) Nombre de projets de RDT (5) Nombre de projets de 13 Oui, axe 2, mesure 2.2. coopération entreprisesinstituts de recherche (6) Nombre de postes de 138 Oui, axe 2, mesure 2.2. chercheurs créés (7) Nombre de projets 1.102 Oui : nombre d entreprises soutenues (axe 1, mesures 1.1+1.2) (8) dont nombre de jeunes pousses 1.045 Oui, axe 1, via l indicateur relatif au nombre d entreprises créées (axe 1, mesures 1.1,1.2,1.3) (9) emplois créés 2.396 Oui (axe 1, mesures 1.1,1.2,1.3) (10) investissement (en millions d ) 482 Oui (axe 1, mesure 1.1) (11) Nombre de projets 1 Le nombre de projets relatifs à la société de l information est englobé au sein des projets d aménagement des infrastructures d accueil. Il n est pas pertinent de le dissocier car il s agit de projets intégrés (axe 3, mesure 3.2) (12) Population - Pas pertinent pas d action prévue en ce supplémentaire ayant accès sens aux réseaux à large bande (13) Nombre de projets 4 Oui : nombre de projets d accessibilité des zones d activité (axe 3, mesure 3.2) (14) Km de routes nouvelles - Pas pertinent au regard de l objectif de la mesure 3.2. (15) dont RTE - Champ non couvert par le PO (16) Km de routes reconstruites - Champ non couvert par le PO 8

Champs thématiques Energie renouvelable (codes 39-42) Environnement (codes 44-47, 50) Changements climatiques (codes 16-17, 39-43, 49, 52) Prévention des risques (code 53) Indicateurs Valeurs Prise en compte dans le PO 2013 (17) Km de voies de chemin - Champ non couvert par le PO de fer nouvelles (18) dont RTE - Champ non couvert par le PO (19) Km de chemin de fer - Champ non couvert par le PO reconstruits (20) Valeur de gain de temps en /an généré par des projets de construction et de - Non difficilement quantifiable reconstruction de routes (fret et passager) (21) Valeur de gain de temps en /an généré par des projets de construction et de - Champ non couvert par le PO reconstruction de voies de chemin de fer (fret et passager) (22) Population supplémentaire desservie par un réseau de transport urbain amélioré - Champ non couvert par le PO (23) Nombre de projets 45 Mesure 3.3., non globalisé au niveau de l axe (24) Capacité supplémentaire de production d énergie renouvelable (25) Population supplémentaire concernée par un dispositif dans le secteur de la distribution des eaux (26) Population supplémentaire concernée par un dispositif de traitement des eaux usées (27) Nombre de projets de traitement des déchets (28) Nombre de projets visant l amélioration de la qualité de l air (29) Surfaces réhabilitées (km²) (30) Réduction des gaz à effet de serre - Non. Un indicateur alternatif est prévu au niveau de la mesure concernée : surface de panneaux solaires (mesure 3.3) Champ non couvert par le PO - Champ non couvert par le PO - Champ non couvert par le PO - Non, peu significatif au regard des budgets prévus 0,1382 Oui, axe 3, mesure 3.1. - Difficilement quantifiable, peu significatif au regard des budgets prévus (31) Nombre de projets - Champ non couvert par le PO (32) Nombre de personnes profitant des mesures de protection contre les - Champ non couvert par le PO 9

Champs thématiques Tourisme (codes 55-57) Education (code 75) Indicateurs Valeurs Prise en compte dans le PO 2013 inondations (33) Nombre de personnes profitant des mesures de protection contre les incendies et autres mesures de protection - Champ non couvert par le PO (34) Nombre de projets 15 Oui, axe 3, mesure 3.3. (35) Nombre d emplois 57 Oui, axe 3 (globalisé), mesure 3.3. créés (36) Nombre de projets - Champ non couvert par le PO - Champ non couvert par le PO (37) Nombre d étudiants bénéficiaires) Santé (code 76) (38) Nombre de projets - Champ non couvert par le PO Questions urbaines Renouvellement urbain durable Compétitivité Lutte contre l exclusion (39) Nombre de projets soutenus améliorant l attractivité des villes (40) Nombre de projets soutenant les entreprises, l entrepreneuriat et les nouvelles technologies (41) Nombre de projets offrant des services de promotion de l égalité des chances et de lutte contre l exclusion sociale à l attention des jeunes et des minorités b) Information financière 12 Oui, axe 3, mesure 3.3. - Englobé avec l indicateur précédent (projets de redynamisation urbaine) Champ non couvert par le PO, cf PO FSE Montant total Financement total Base de calcul des dépenses du programme de la Participation Taux éligibles opérationnel (de contribution de publique d'exécution certifiées payées l'union et l'union (coût correspondante en % par les national) public ou total) bénéficiaires Axe prioritaire 1 222.718.441,00 Public 239.927.396,42 182.127.107,23 81,77% Axe prioritaire 2 177.824.114,00 Public 120.987.603,33 117.027.147,10 65,81% Axe prioritaire 3 312.319.254,00 Public 146.083.797,54 145.298.084,68 46,52% Assistance technique 7.513.695,00 Public 2.371.350,67 2.371.350,67 31,56% Total général 720.375.504,00 509.370.147,96 446.823.689,68 62,03% 10

Avant de commenter plus en avant le tableau ci-dessus, il convient de rappeler que la colonne «montant total des dépenses éligibles certifiées payées par les bénéficiaires» reprend le total des dépenses payées par les bénéficiaires telles que reprises, projet par projet, dans le système informatique mis en place dans le cadre du suivi du PO Compétitivité régionale et emploi (EUROGES). Ces dépenses correspondent donc aux dépenses validées par les différentes instances de contrôle de 1 er niveau identifiées dans la description des systèmes de gestion et de contrôle. Compte tenu des délais inhérents à l établissement, par chaque bénéficiaire, de sa déclaration de créance ainsi que ceux liés à la réalisation du contrôle de 1 er niveau, les dépenses réellement payées par les bénéficiaires au 31 décembre 2013 sont nécessairement sous-estimées. En outre, pour les régimes d aides, les dépenses reprises dans EUROGES remplissent la condition supplémentaire imposée par l article 78, 1, alinéa 2 du Règlement (CE) n 1083/2006 du Conseil du 11 juillet 2006, à savoir qu elles ne sont intégrées dans EUROGES que lorsque la participation publique correspondante a, elle-même, été remboursée aux bénéficiaires. Le versement de la subvention étant, dans le cas des aides à l investissement (mesure 1.1), assujetti à la réalisation d un contrôle préalable sur place, il va de soi qu il peut y avoir un décalage temporel important entre le moment où une dépense est payée par une entreprise bénéficiaire et le moment où elle pourra être intégrée dans EUROGES et, par là, prise en compte pour l établissement du tableau ci-dessus. Au 31 décembre 2013, les dépenses payées par les bénéficiaires s élèvent à 509.370.147,96 (+ 36,65% par rapport à l année 2012) ce qui correspond à une participation publique de 446.823.689,68. Les mêmes données arrêtées au 31 décembre 2012 faisaient apparaître des dépenses payées par les bénéficiaires de 372,8 millions et une participation publique correspondante de 329,3 millions. Sur la seule année 2013, 163,4 millions ont donc été dépensés par les bénéficiaires ce qui correspond à une intervention publique de 117,6 millions et permet d afficher au 31 décembre 2013 un taux d exécution de 62,03% (soit une augmentation de 16 points). Le graphique ci-dessous illustre la progression des dépenses publiques depuis le début de la programmation avec, en 2009, un bond correspondant aux augmentations de capital des instruments d ingénierie financière et, les années suivantes, une évolution des dépenses à nouveau boostées en 2012 et 2013 par les augmentations de capital successives de ces mêmes instruments. Ces niveaux de dépenses ont, chaque année, permis d atteindre les seuils N+2. 500.000.000 450.000.000 400.000.000 350.000.000 300.000.000 250.000.000 200.000.000 150.000.000 100.000.000 50.000.000 0 Evolution annuelle des dépenses publiques 2008 2009 2010 2011 2012 2013 11

S agissant de la progression des dépenses axe par axe, l axe 3, qui jusqu ici enregistrait un taux d exécution relativement faible (il était encore de 25,17% fin 2012), est celui qui a le plus fortement progressé en 2013 tant en valeur (+ 59,9 millions ) qu en pourcentage (+ 21,35 points, ce qui porte le taux d exécution de cet axe à 46,52%). Bien qu encore relativement bas, les informations rassurantes au sujet de l avancement des dossiers et des chantiers qui ont été délivrées dans les précédents rapports annuels commencent à se traduire par des dépenses effectives acquittées par les bénéficiaires dans le cadre des nombreux projets d infrastructures qui y sont menés (assainissement et/ou réhabilitation de friches, infrastructures d accueil pour les entreprises, aménagements urbains, etc). Cela s observe notamment via la courbe exponentielle des dépenses de cet axe 3. Il va de soi que l évolution de ces chantiers et des dépenses qui en découlent font l objet d un monitoring étroit de tous les représentants de l Autorité de gestion afin, d une part que les seuils N+2 successifs soient atteints (ce qui a toujours été le cas jusqu à présent), et, d autre part, que l ensemble des projets de cet axe puissent être terminés avant la fin de la programmation (et qu en corollaire, les dépenses soient acquittées pour le 31 décembre 2015 au plus tard). 200.000.000 180.000.000 160.000.000 140.000.000 120.000.000 100.000.000 80.000.000 60.000.000 40.000.000 20.000.000 0 Progression des dépenses par priorité (2008 2013) 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Priorité 1 Priorité 2 Priorité 3 c) Information sur la ventilation de l utilisation des fonds par catégorie Le tableau ci-dessous fournit, à titre indicatif, la répartition du montant FEDER entre les différentes catégories. Il est établi selon le modèle repris au point C de l annexe II du Règlement 1828/2006 de la Commission du 8 décembre 2006. Comme dans chaque rapport annuel, les budgets alloués par le Gouvernement wallon y sont répartis selon les différentes combinaisons possibles de catégories que sont les thèmes prioritaires, la forme de financement, le territoire 4, l activité économique et la localisation 5. Comme indiqué dans l introduction, cette information est complétée, à la demande des services de la Commission, par une série de tableaux spécifiques à chaque catégorie qui identifient les montants FEDER alloués ainsi que le poids de chaque rubrique par rapport au budget total. 4 Cette notion n est pas pertinente pour ce PO. Tous les projets sont répertoriés dans la catégorie «sans objet». 5 Les projets sont classés selon leur localisation au niveau régional, provincial ou au niveau des arrondissements sur base des codes identifiés à l annexe II. 12

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Ventilation par catégorie selon les thèmes prioritaires Codes Thème prioritaire Montant estimé (EUR) Taux RCE 01 - Activités de RDT dans les centres de recherche 11.871.531,85 4,14% 02 - Infrastructures de RDT et centres de compétence technologique RCE spécifique 42.524.831,63 14,83% 03 - Transfert de technologies et amélioration des réseaux de coopération RCE entre les PME 2.301.314,91 0,80% RCE 04 - Aide à la RDT, notamment dans les PME 11.235.766,00 3,92% RCE 05 - Services d'appui avancé aux entreprises et groupes d'entreprises 24.433.921,82 8,52% RCE 08 - Autres investissements dans les entreprises 67.686.654,00 23,60% 09 - Autres actions visant à stimuler la recherche, l'innovation et l'esprit RCE d'entreprise dans les PME 6.694.608,00 2,33% 11 - Technologies de l'information et de la communication (sécurité, innovation, RCE contenu numérique, etc.) 184.169,84 0,06% RCE 23 - Routes régionales/locales 13.270.212,77 4,63% RCE 24 - Pistes cyclables 173.738,05 0,06% RCE 25 - Transports urbains 885.691,45 0,31% RCE 26 - Transports multimodaux 12.821.235,03 4,47% RCE 30 - Ports 1.874.300,00 0,65% RCE 40 - Energies renouvelables: énergie solaire 768.352,46 0,27% RCE 50 - Réhabilitation des sites industriels et des terrains contaminés 15.732.803,05 5,49% RCE 56 - Protection et valorisation du patrimoine naturel 1.439.349,08 0,50% RCE 57 - Autres aides à l'amélioration des services touristiques 7.060.162,01 2,46% RCE 58 - Protection et préservation du patrimoine culturel 25.234.631,58 8,80% RCE 61 - Projets intégrés pour la réhabilitation urbaine/rurale 37.610.771,57 13,11% RCE 85 - Préparation, mise en ouvre, suivi et contrôle 1.502.739,00 0,52% RCE 86 - Evaluation et études; information et communication 1.502.739,00 0,52% Total 286.809.523,10 Ventilation par catégorie selon les types de financement Codes Forme de financement Montant estimé (EUR) Taux RCE 01 - Aide non remboursable 216.223.124,10 75,39% RCE 02 - Aide (prêt, bonification d'intérêts, garantie) 67.580.921,00 23,56% RCE 04 - Sans objet 3.005.478,00 1,05% Total 286.809.523,10 Ventilation par catégorie selon l activité économique Codes Activité économique Montant estimé (EUR) Taux RCE 00 - Sans Objet 149.085.376,61 51,98% RCE 03 - Industries alimentaires 2.829.152,24 0,99% RCE 06 - Industries manufacturières non spécifiées 2.775.062,17 0,97% RCE 09 - Captage, traitement et distribution d'eau 194.909,06 0,07% RCE 10 - Postes et télécommunications 184.169,84 0,06% RCE 11 - Transports 17.432.800,62 6,08% RCE 12 - Construction 5.759.236,86 2,01% 16

RCE 14 - Hôtels et restaurants 80.400,00 0,03% RCE 16 - Immobilier, location et services aux entreprises 20.112.061,22 7,01% RCE 17 - Administration publique 752.840,14 0,26% RCE 18 - Education 15.224.719,56 5,31% RCE 19 - Activités pour la santé humaine 2.819.589,48 0,98% RCE 20 - Action sociale, services collectifs, sociaux et personnels 300.080,00 0,10% RCE 21 - Activités liées à l'environnement 10.264.332,46 3,58% RCE 22 - Autres services non spécifiés 58.994.792,84 20,57% Total 286.809.523,10 Ventilation par catégorie selon la localisation Codes Localisations Montant estimé (EUR) Taux RCE BE3 - Région wallonne 121.600.464,87 42,40% RCE BE31 - Province du Brabant wallon 275.508,08 0,10% RCE BE310 - Arrondissement de Nivelles 2.683.920,96 0,94% RCE BE33 - Province de Liège 37.068.686,59 12,92% RCE BE331 - Arrondissement de Huy 4.074.427,73 1,42% RCE BE332 - Arrondissement de Liège 90.097.703,34 31,41% RCE BE335 - Arrondissement de Verviers 145.336,58 0,05% RCE BE34 - Province de Luxembourg 5.597.662,30 1,95% RCE BE342 - Arrondissement de Bastogne 1.600.000,00 0,56% BE343 - Arrondissement de Marche-en- RCE Famenne 4.286.051,93 1,49% RCE BE344 - Arrondissement de Neufchâteau 6.101.530,73 2,13% RCE BE35 - Province de Namur 7.776.988,62 2,71% RCE BE351 - Arrondissement de Dinant 1.368.301,19 0,48% RCE BE352 - Arrondissement de Namur 3.157.323,89 1,10% RCE BE353 - Arrondissement de Philippeville 975.616,29 0,34% Total 286.809.523,10 d) Analyse qualitative Comme rappelé récemment par les services de la Commission, ce point a pour objectif d analyser les réalisations du programme par le biais des indicateurs qu ils soient physiques ou financiers et de vérifier l atteinte des objectifs fixés initialement. Il doit donc se lire comme une synthèse générale des principaux éléments qui sont plus amplement détaillés dans d autres parties de ce rapport annuel d exécution. D emblée, il convient de rappeler que le programme opérationnel «Compétitivité régionale et emploi» comporte deux grandes types de mesures : celles relatives aux projets dits «publics» et celles qui relèvent d un régime d aide. On retrouve parmi les bénéficiaires des premières, des communes, des villes, des intercommunales, des centres de recherche agréés, des universités, des centres de compétence, des opérateurs d animation économique ou d économie sociale, voire même le Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles ou le Service Public de Wallonie lui-même. Les budgets disponibles ont été alloués dès le début de la programmation au terme de deux appels à projets lancés respectivement en mai 2007 et en juin 2008 (deuxième appel uniquement pour attribuer les soldes restant disponibles dans les mesures 2.2 et 2.4). 17

Les mesures qui relèvent d un régime d aide ont pour public cible les entreprises localisées en Wallonie (hors Hainaut). Dans cette catégorie, on retrouve les aides directes à l investissement de la mesure 1.1 et les aides directes à la recherche de la mesure 2.1 pour lesquelles les décisions sont prises au fil de l eau. A ce stade de la programmation, la quasi-totalité des budgets de ces mesures sont maintenant affectés à des projets portés principalement par des PME ainsi que par quelques grandes entreprises. On retrouve également dans cette deuxième catégorie les instruments d ingénierie financière dont les interventions prennent la forme de prêts, de contre-garanties, de garanties ou de micro-crédits octroyés aux TPE et PME de la zone. S agissant de l état d avancement financier du programme, le taux d exécution global s élève, au 31 décembre 2013, à 62,03%. Bien que ce taux paraisse relativement faible à ce stade de la programmation, ce premier constat peut être tempéré par les éléments suivants : - Comme les années précédentes, les dépenses reprises dans le présent rapport annuel ne correspondent pas aux dépenses effectives des bénéficiaires au 31 décembre 2013. Les délais inhérents à l introduction des déclarations de créance, aux contrôles de 1 er niveau et, pour les régimes d aides, au remboursement de la subvention publique, font qu il y a un décalage temporel réel (estimé entre 3 et 6 mois, voire plus selon les cas de figure) entre les dépenses renseignées dans la base de données de suivi des projets FEDER et les dépenses effectivement payées par les bénéficiaires. De ce fait, on peut estimer qu il reste à justifier et à contrôler l équivalent de +/- deux années et demi de dépenses (et pas deux comme on pourrait le croire); - Les projets d infrastructures de l axe prioritaire 3 évoluent de manière exponentielle. Après une longue période dédiée aux procédures préalable au lancement des travaux, l ensemble des projets sont maintenant soit terminés, soit en cours de réalisation ce qui se traduit par une augmentation des dépenses sur la seule année 2013 de près de 60 millions (soit plus de 40% des dépenses totales actuelles de cette axe). Cette tendance devrait encore s accentuer dans les mois qui viennent ; - Le monitoring constant exercé par les représentants de l Autorité de gestion met en permanence le focus sur la nécessité, d une part, de respecter les échéances N+2 et, d autre part, de terminer les projets dans les délais de la programmation. Les informations qui remontent notamment via les Comités d accompagnement permettent, le cas échéant, de réorienter les soldes budgétaires laissés par les projets terminés ainsi que les budgets des quelques projets qui ont dû être retirés vers ceux pour lesquels des moyens complémentaires s avèrent nécessaires ; - La décision du Gouvernement wallon de réorienter les moyens non utilisés dans le cadre de la mesure 1.1 «aide à l investissement» vers la mesure 1.2 «Ingénierie financière» qui permet de conserver leur destination initiale (le soutien des investissements au sein des entreprises) tout en adaptant les modalités d octroi (prêts/garanties plutôt que subventions) et en élargissant le nombre potentiel d entreprises éligibles (elles ne doivent plus impérativement être localisées dans une des 27 communes situées en zone de développement de la zone éligible du programme). L aspect financier ne peut être clôturé sans évoquer le fait qu une nouvelle fois en 2013, l objectif N+2 a été atteint ce qui a permis d éviter tout dégagement d office. Pour ce qui a trait de l évolution des indicateurs, l indicateur relatif aux emplois créés qui est le seul a être commun aux 3 priorités de ce programme a, comme mentionné au point 2.1.a) ci-avant, progressé de 549 unités sur la seule année 2013. Depuis le début de la programmation ce sont donc 4.293 créations d ETP (61% de l objectif 2015) qui peuvent être mises à l actif du programme, et principalement des mesures d animation économique et d économie sociale ainsi que des interventions en matière d ingénierie financière. 18

Quant aux indicateurs propres à chaque priorité, on peut souligner : Pour l axe prioritaire 1 «Création d entreprises et d emplois» : La plupart des indicateurs de cet axe a déjà atteint (ou largement dépassé) l objectif fixé à l échéance 2015. C est le cas du nombre d entreprises soutenues dans leurs investissements par le biais d aides directes à l investissement (mesure 1.1) ou d actions en matière d ingénierie financière (mesure 1.2) qui est passé de 799 fin 2012 à 1.102 fin 2013 (167% de l objectif 2015). Fortement influencé par le succès rencontré par le produit mixte de la SOCAMUT (524 entreprises soutenues à lui seul) cet indicateur est amené à encore progresser d ici la fin de la programmation. C est également le cas du nombre d entreprises créées (1.049), en extension (3.263) ou bénéficiaires des services individualisés prodigués par les opérateurs d animation économique ou d économie sociale (1.233) qui ont tous largement dépassés l objectif 2015. Quant aux investissements soutenus, ils atteignent, avec 482 millions, 76,51 % de l objectif 2015. Ils devraient encore évoluer mais dans une moindre mesure suite à la fin programmée des interventions couvertes par le Règlement général d exemption par catégories. Pour l axe prioritaire 2 «Développement du capital humain, des connaissances, des savoir-faire et de la recherche» : Ici aussi, la majorité des indicateurs sont parvenus à leur objectif 2015. Dans le domaine de la recherche, le nombre de produits ou procédés créés ou développés ou de brevets déposés a connu, par rapport à la situation fin 2012, une forte progression (+73,03%) en atteignant l objectif 2015 (il est passé de 65 fin 2012 à 89 fin 2013). Ils sont le fruit des projets de recherche portés tant par des entreprises de la zone que par des centres de recherche agréés & universités soutenus dans le cadre de la mesure 2.2. Le dispositif des chèques technologiques a, quant à lui, dopé le nombre d entreprises bénéficiaires d aide R&D (387 % de l objectif 2015) tandis que les 13 projets R&D issus d une collaboration entre entreprises et centres de recherche, les 12 centres de recherche soutenus ainsi que les 138 chercheurs engagés permettent de dépasser leurs objectifs 2015 respectifs. Deux indicateurs restent en retrait. Il s agit du nombre de projets R&D soutenus (91 fin 2013 pour un objectif de 139) et des investissements R&D soutenus. S agissant du premier, il faut souligner que le dispositif des Chèques technologiques, qui n alimente pas cet indicateur, participe pleinement à la réalisation de projets R&D (865 dossiers depuis 2009) probablement moins ambitieux mais qui attirent de nouvelles PME vers l innovation technologique. Quant au second, il est passé de 44,9 millions fin 2012 à 49,3 millions fin 2013 et représente les trois quarts de l objectif 2015 En ce qui concerne les projets en matière d infrastructures d appui en matière de formation qualifiante, le FEDER a apporté son soutien à 12 Centres de compétence (objectif 2015 = 11) et à 162 établissements scolaires l enseignement qualifiant (objectif 2015 = 167). Ces centres ont dispensé des formation à l attention de nombreux travailleurs. Pour l axe prioritaire 3 «Développement territorial équilibré et durable» : Assez logiquement au vu de l état d avancement financier de l axe 3, les indicateurs y sont plus éloignés des objectifs 2015. La plupart de ceux-ci pourront être quantifiés au mieux que lorsque l ensemble des travaux seront terminés (superficies aménagées, assainies, entrerpises ou commerces nouvellement installés, ). Sans parler des projets de redynamisation urbaine en cours (12) ou des filières touristiques souenues (9), on peut toutefois, à ce stade, relever les 7 sites assainis (pour un objectif de 10) parmi lesquels figurent 5 sites entièrement dépollués ainsi que les 4 zones d activité dont l accessibilité est améliorée. 19

Finalement et, comme rappelé par la Commission européenne, il est opportun et justifié de vérifier dans la phase finale du programme la contribution du programme opérationnel à l innovation et à la compétitivité. C est la raison pour laquelle, comme prévu dans le plan d évaluation, une évaluation des effets globaux des programmes Convergence et Compétitivité régionale et emploi va être lancée au cours de l année 2014. Les résultats de cette évaluation sont attendus fin 2015. Elle devra mesurer la contribution des projets cofinancés par l Union européenne et la Wallonie, au travers des programmes FEDER 2007-2013, aux objectifs de la politique de cohésion et plus particulièrement à l évolution de la croissance et de l emploi sur le territoire wallon (évolution de l emploi, du PIB, de l indice d innovation, ) e) Egalité de traitement homme-femme et égalité des chances En matière d égalité des chances, l ASBL GAMAH 6 avait déjà, en 2012, contribué à la rédaction d un «Bon à savoir» (Info-FEDER n 7) sur la thématique de l accessibilité aux personnes à mobilité réduite. En février et mars 2013, cette collaboration avec le Département de la Coordination des Fonds structurels a conduit à l organisation de trois séances de formation et de sensibilisation à cette thématique (avec mise en situation des participants). Ces trois séances d une journée chacune (+/- 15 personnes par séance) étaient plus particulièrement destinées aux personnes en charge de la réalisation des contrôles sur place des projets 2007-2013 cofinancés par le FEDER dans le cadre desquels sont financés la construction et/ou l aménagement de bâtiments ou encore la réalisation d espaces publics. Dans la perspective de la prochaine période de programmation, elle était également ouverte aux personnes qui seraient amenées à analyser les futurs projets 2014-2020 de ce type. 2.2. Information sur la conformité au droit communautaire Aucun problème de respect du droit communautaire n a été rencontré à ce stade. 2.3. Problèmes importants rencontrés et mesures prises pour y faire face Sans objet à ce stade de la mise en œuvre du programme opérationnel 2.4. Changement de contexte de la mise en œuvre du Programme opérationnel 2.4.1. Une croissance légèrement positive en 2013 et des perspectives plus favorables en 2014 Après la crise financière qui a gravement affecté les pays européens en 2008 et surtout en 2009, une amorce de reprise avait pu être observée au cours des deux années suivantes en Belgique (croissance de 1,8 % du PIB en 2011). Cependant, ce léger mouvement de croissance s est arrêté en 2012 où trois trimestres de recul du PIB ont été constatés en Belgique. Le recul fut toutefois moins élevé que dans la zone euro. Au total, selon la BNB, la variation du PIB aurait été très légèrement négative (-0,1 %) en Belgique en 2012. L année 2013 a permis à l économie de la Belgique de retrouver la voie de la croissance, même si celle-ci est restée de faible ampleur. On observe en effet une variation du PIB de à 0,2 à 0,4 % d écart par rapport au trimestre précédent entre TI et T IV. Mesurée à un an d écart, la croissance se fait plus forte en cours d année pour atteindre 1,2 % en T IV. Pour l ensemble de l année, la croissance devrait être de 0,2 % en 2013 (prévision BNB, 9 mai). 6 Groupe d Action pour une Meilleure Accessibilité aux personnes Handicapées 20

Tableau : évolution trimestrielle du PIB Zone euro UE 27/ UE 28 (apd Belgique 2012) 1 an écart trim précéd 1 an écart 1 an écart 2008 T1 1,6 0,8 2008 T2 1,9 0,5-0.4-0.3 2008 T3 1,1-0,4-0.6-0.6 2008 T4-1,3-2,2-1.8-1.9 2009 T1-3,7-1,7-2.5-2.4 2009 T2-4,1 0,1-0.2-0.3 2009 T3-2,7 1,0 0.4 0.2 2009 T4-0,1 0,4 0.2 0.3 2010 T1 1,7 0,1 0.4 0.4 2010 T2 2,7 1,1 1.0 1.0 2010 T3 2,0 0,4 0.3 0.5 2010 T4 1,8 0,3 0.3 0.2 2011 T1 2,9 0,8 2,4 2,4 2011 T2 2,1 0,2 1,6 1,7 2011 T3 1,5 0,0 1,3 1,4 2011 T4 1,0 0,0 0,6 0,8 2012 T 1 0,3 0,1-0,2 0,1 2012 T 2-0,2-0,4-0,5-0,3 2012 T 3-0,3-0,1-0,7-0,5 2012 T 4-0,4-0,1-1,0-0,7 2013 T 1-0,5 0,0-1,1-0,7 2013 T2 0,1 0,2-0,6-0,1 2013 T 3 0,4 0,3-0,3 0,2 2013 T 4 0,8 0,3 0,5 1,0 2014 T1 1,2e 0,4e Source : BNB (e : estimation) Le mouvement amorcé au deuxième trimestre 2013 devrait se poursuivre tout au long de l année 2014. Le rythme de croissance du PIB à un trimestre d écart devrait être supérieur à 1,5% au cours des quatre trimestres de l année. Au total, le PIB de la Belgique devrait connaître en 2014 une croissance de 1,4 % (prévision OCDE, mai) à 1,7 % (prévision IWEPS, avril). Sur une plus longue période, le pacte de stabilité pour la Belgique 2014 table sur un scénario de croissance de 1,8 à 1,6 % par an entre 2015 et 2018. 21

Graphique : Taux de croissance du PIB en volume - BELGIQUE Evolution de l emploi et du chômage En raison de la croissance négative du PIB en 2012, l emploi a connu une diminution sensible (- 0,2 %) au cours de l année 2013. Le taux d emploi est resté stable mais reste légèrement inférieur aux taux observés avant la crise (années 2008 et 2009). Le taux de chômage est également reparti à la hausse pour rejoindre le niveau qu il avait atteint en 2010. Ces évolutions reflètent des situations variables selon les régions qui seront présentées dans les sections suivantes. Tableau : Indicateurs relatifs au marché du travail - Belgique 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 sce Emploi intérieur 4.383 4.461 4.452 4.483 4.545 4.552 4.546 2 (x1.000) Taux d emploi* 62.0 62.4 61.6 62.0 61.9 61,8 61,8 2 Population active 4.700 4.746 4.768 4.856 4.816 4.847 4.900 3 (x1.000)* DEI (x1.000) 526 500 551 565 545 559 584 2 Taux de chômage* 7.5 7.0 8.0 8.3 7.2 7,4 8,4 2 Sources : 1 : ONEM ; 2 : BNB 3 : Eurostat on line (*chômage : population de référence = 15-64 ans) Evolution en Wallonie a) Evolution du PIB Pour rappel, le cycle de reprise suivant l année 2009, s était rapidement essoufflé au cours de l année 2011. Entre la fin 2012 et la mi-2013, on observe un recul du PIB à un trimestre d écart durant six trimestres consécutifs. Au total, le PIB wallon aurait reculé de 0.4% en 2012, soit une évolution de même ampleur que la zone euro. L année 2013 renoue avec la croissance du PIB régional, à tout le moins au cours du second semestre. En moyenne annuelle, la croissance du PIB devrait être légèrement positive (+0.1%). Au cours de l année 2014, le rythme de la croissance devrait s accélérer comme l indique le graphique cidessous (projections IWEPS). En fin d année, la croissance du PIB à un trimestre d écart devrait s approcher des 2 %. En moyenne annuelle, la croissance du PIB wallon en 2014 devrait atteindre 22

1.6%. Pour ce qui concerne 2015, les prévisions établies par les organisations internationales (OCDE, CE) à l échelon national indiquent une croissance plus élevée encore (cf. supra). Graphique : Evolution du PIB en volume WALLONIE b) Evolution de l emploi et du chômage Le nombre de DEI mesuré à un an d écart a connu une hausse quasi constante au cours des années 2012 et 2013 qui succède à deux années de décroissance du chômage (2010 et 2011). Il est à noter que cette augmentation récente du chômage est de moindre ampleur que celle qu a connue la région au cours de l année 2009. Le graphique ci-dessous présente l évolution du nombre de DEI à un an d écart (et en %) sur une période longue pour la région wallonne. Graphique : évolution des DEI à un an d écart 23

Sur base annuelle, le nombre de demandeurs d emploi wallons a augmenté de 2% au cours de l année 2013. Cette hausse est supérieure à l année précédente mais reste inférieure à la moyenne nationale. Si l on observe l évolution mensuelle du nombre de DEI, on peut noter que la hausse est constante tout au long de l année mais est de plus grande ampleur en fin de période. Tableau : Evolution du nombre de DEI (écarts à un an) Demandeurs d'emploi inoccupés (DEI) Wallonie et Royaume - Série brute (unités et variations à un an) MOYENNES ANNUELLES Période DEI Wallonie DEI Royaume 2004 260.658 5,9 576.612 7,1 2005 266.978 2,4 596.397 3,4 2006 274.400 2,8 588.261-1,4 2007 258.391-5,8 532.459-9,5 2008 243.861-5,6 504.865-5,2 2009 252.344 3,5 554.529 9,8 2010 252.560 0,1 567.192 2,3 2011 244.959-3,0 546.473-3,7 2012 248.077 1,3 560.367 2,5 2013 252.972 2,0 584.302 4,3 SERIES BRUTES - Variations annuelles 2013.01 252.614 0,9 577.537 2,8 2013.02 249.329 0,1 572.399 2,5 2013.03 245.475 1,3 565.430 3,6 2013.04 242.797 1,8 560.619 4,5 2013.05 238.713 1,6 551.227 4,5 2013.06 239.564 1,9 553.397 4,3 2013.07 263.701 2,0 610.893 5,0 2013.08 268.888 1,6 621.668 3,8 2013.09 264.876 2,8 613.148 5,0 2013.10 258.132 2,7 598.778 4,8 2013.11 254.515 3,0 590.623 4,9 2013.12 257.056 4,1 595.902 5,5 Sources : ONEM DEIN01 - Calculs : IWEPS Cette hausse du chômage en fin d année a tiré la moyenne vers le haut et a poussé le taux de chômage au niveau qu il avait atteint durant le pic de 2009-2010. On notera par ailleurs que le taux de chômage wallon reste structurellement supérieur à la moyenne nationale, même si les écarts relatifs entre taux de chômage national et taux de chômage wallon ont tendance à diminuer au cours des dernières années. 24

Tableau : Evolution du taux de chômage (moyennes annuelles et mensuelles Wallonie et Belgique) Taux de chômage MOYENNES ANNUELLES Période Wallonie Royaume Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total 2006 15,4% 21,0% 17,9% 10,5% 14,1% 12,2% 2007 14,5% 19,6% 16,8% 9,5% 12,7% 11,0% 2008 13,7% 18,2% 15,8% 9,1% 11,7% 10,3% 2009 14,8% 17,9% 16,2% 10,5% 12,0% 11,2% 2010 14,9% 17,5% 16,1% 10,7% 12,0% 11,3% 2011 14,4% 17,1% 15,6% 10,3% 11,6% 10,9% 2012 14,8% 16,9% 15,8% 10,6% 11,6% 11,1% 2013 15,4% 16,9% 16,1% 11,3% 11,9% 11,6% SERIES BRUTES 2013.01 15,4% 16,8% 16,0% 11,2% 11,6% 11,4% 2013.02 15,3% 16,5% 15,8% 11,2% 11,5% 11,3% 2013.03 15,1% 16,2% 15,6% 11,1% 11,3% 11,2% 2013.04 14,9% 16,0% 15,4% 11,0% 11,2% 11,1% 2013.05 14,7% 15,7% 15,2% 10,7% 11,1% 10,9% 2013.06 14,6% 16,0% 15,2% 10,7% 11,2% 10,9% 2013.07 15,6% 18,0% 16,7% 11,6% 12,7% 12,1% 2013.08 15,8% 18,6% 17,1% 11,7% 13,0% 12,3% 2013.09 15,9% 17,9% 16,8% 11,7% 12,6% 12,1% 2013.10 15,7% 17,2% 16,4% 11,5% 12,2% 11,8% 2013.11 15,6% 16,8% 16,2% 11,4% 12,0% 11,7% 2013.12 15,9% 16,9% 16,3% 11,6% 12,0% 11,8% c) Perspectives 2014-2015 Le recul de l activité économique de 2012 s est traduit par un recul de l emploi salarié en 2013. Cet impact sur l emploi a été plus important qu au cours de la récession de 2009, notamment en raison de la suspension de certains dispositifs publics. Néanmoins, certains signes de reprise se sont fait jour (voir IWEPS, 2014), comme la croissance du volume de travail et le recul du chômage temporaire ou encore la reprise de l intérim. Ainsi, à la très légère croissance de 2013 (+0,1%), devrait succéder en 2014 une croissance du PIB de 1,6 %. Ces chiffres sont, à un dixième de point de pourcentage près, identiques à la moyenne nationale ce qui semble indiquer que la Wallonie a désormais un rythme de croissance similaire à celui du pays. On peut dès lors s attendre, pour la Wallonie, à un arrêt de la hausse du chômage au cours du premier semestre 2014 ainsi qu à un regain de l emploi qui devrait malgré tout rester limité vu les marges de rétablissement de la productivité des entreprises. Ainsi après avoir souffert de la perte cumulée de 3.800 emplois en 2012-13, la Wallonie devrait bénéficier d environ 7.700 emplois en 2014 (soit +0,3% en moyenne annuelle). 25

2.4.2 Indicateurs clés de contexte : Tableau de synthèse Méthodologie Les programmes opérationnels Convergence et Compétitivité et emploi FEDER et FSE en Wallonie énoncent des objectifs de moyen terme (surlignés ci-dessous) dans différents domaines tels que la croissance du PIB, de l emploi, de l investissement ou du capital humain. Afin de suivre les évolutions des entités considérées (Wallonie, hors Hainaut et Hainaut), un tableau de bord a été réalisé par l Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS). Les quelques tableaux-ci-dessous sont extraits de cet outil plus complet et disponibles sur demande 7. Le travail ici présenté est un rassemblement de sources statistiques permettant d actualiser les indicateurs initialement envisagés dans le PO Les seules modifications apportées aux indicateurs du PO concernent la moyenne européenne (prise en compte de UE27 à la place de EU25) ou l adaptation de source lorsqu une institution a cessé de produire une donnée. Dans la mesure du possible, les séries de données commencent en 2000 afin de présenter les évolutions observables sur deux programmations consécutives des fonds structurels en Wallonie. La mise en perspective des indicateurs et des objectifs ne peut pas être considérée comme un jugement sur la contribution des Fonds structurels à cette évolution ; ce travail d interprétation et d analyse relève de l évaluation des programmes opérationnels. Tableau de synthèse L évolution des indicateurs de contexte par rapport aux indices de référence en zone Compétitivité régionale et emploi appelle les commentaires suivants : Une augmentation du PIB par habitant excepté en province du Luxembourg ; Une augmentation de la densité d entreprises ; Une augmentation du taux d emploi féminin et du taux d emploi des plus de 55 ans ; Une augmentation continue du pourcentage de la population dont le niveau d éducation est élevé ; Une diminution du taux de la population avec un niveau d éducation faible. Ces éléments positifs doivent toutefois être tempérés par les constatations suivantes : Une diminution du taux de création brut des entreprises commerciales partiellement compensée par une diminution du taux de disparition brut ; Une importante diminution du nombre de demande de brevets auprès de l OEB excepté en province du Luxembourg ; Une augmentation du taux de bénéficiaires du revenu d intégration sociale ; Une diminution du taux de participation à une formation permanente. 7 info@iweps.be 26

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2.4.3. Etats d avancement des principaux objectifs Convergence du PIB régional vers la moyenne européenne et accélération de la croissance économique et de la croissance de la productivité La plus faible croissance observée en Wallonie au début de la décennie 2000 a contribué à creuser l écart par rapport à la moyenne communautaire. Alors que le PIB/hab. wallon représentait 90 % du PIB communautaire en 2000, il n en représentait plus que 83 % en 2007. Depuis 2008, dans un contexte de crise économique et financière mondiale, prolongée dans la zone euro par la crise des dettes souveraines, la relative bonne tenue de l économie wallonne a permis à la Région d amorcer un mouvement de rattrapage par rapport au référentiel européen. Ce mouvement de convergence demeure cependant plus lent dans la province de Hainaut. Tableau : Evolution du PIB/hab. (UE27=100 / UE 28 àpd 2012) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Wallonie 91,1 88,9 89,8 88,9 87,1 86,2 85,2 83,2 84,8 86,0 87,8 88,6 87,8 Wall. hors Hainaut 95,9 93,7 94,7 93,4 92,0 91,4 89,9 87,8 89,7 91,7 94,2 94,3 92,7 Hainaut 83,2 81,3 81,5 81,6 79,7 78,7 77,2 75,6 76,8 77,0 77,6 78,8 79,4 EU27 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : ICN, Eurostat, calculs IWEPS Entre 2005 et 2007, soit durant la période de haute conjoncture internationale précédant la crise, la croissance du PIB à prix courants en Hainaut est restée inférieure à la croissance moyenne dans l UE 27. Cette moindre performance a affecté le résultat global de la Région wallonne. Si l on prend en considération la Wallonie hors Hainaut durant cette même période, on observe un taux de croissance supérieur à la moyenne européenne. Comme indiqué plus haut, le Hainaut et l ensemble de la Région wallonne ont été moins affectés par la récession récente. Alors que l UE27 affichait une croissance inférieure à 1% en 2008, le taux de croissance du PIB wallon s élevait encore à 4,5%. En 2009, les taux de croissance négative en Wallonie restaient inférieurs au chiffre communautaire. En 2010 et 2011, la reprise de l activité s est aussi avérée plus rapide en Région wallonne qu en moyenne dans l Union. En 2011, la croissance hennuyère était également supérieure à la moyenne communautaire. Un mouvement de ralentissement de la croissance du PIB à prix courants peut être observé en 2012. Tableau : Taux de croissance du PIB à prix courants 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Région wallonne 5,4% 2,6% 2,8% 3,2% 5,6% 4,3% 5,4% 4,6% 4,7% 2,0% 5,3% 4,3% 1,6 Hainaut 4,7% 2,3% 1,9% 4,2% 4,6% 4,0% 4,6% 4,3% 4,5% 3,5% 3,6% 5,0% 2,0 Wallonie hors Hainaut 5,8% 2,7% 3,3% 2,7% 6,1% 4,4% 5,8% 4,8% 4,8% 1,2% 6,1% 3,9% 1,5 UE27 7,1% 4,2% 3,7% 1,7% 5,0% 4,4% 5,7% 6,0% 0,5% 5,8% 4,5% 3,0% 2,0 Source : ICN, Eurostat Ces chiffres de croissance doivent être corrigés de l inflation, ce qui est difficile à établir à un niveau géographique comme celui de la province. Le tableau suivant présente l évolution de la valeur ajoutée brute qui donne une idée plus exacte de la trajectoire de croissance des différentes entités considérées. Ces données confirment une situation plus favorable en Wallonie, y compris dans le Hainaut, depuis l émergence de la crise en 2008. Les données de l année 2012 sont toutefois légèrement moins favorables 29