Très défensif ingsstrategie
Climat d investissement Taux directeur : évolution et prévisions États-Unis 1,5 UEM 0,5 10-2010 10-2011 10-2012 10-2013 10-2014 10-2015 Taux à dix ans : évolution et prévisions 5,0 Taux américain à 10 ans 4,0 Taux Allemand à 10 ans 3,0 10-2010 10-2011 10-2012 10-2013 10-2014 10-2015 1,5 0,5 5,0 4,0 3,0 La reprise se poursuit, malgré une croissance hésitante dans les économies émergentes Les perspectives économiques mondiales sont bonnes. Pourtant des incertitudes demeurent. Le secteur des services est solide, mais l industrie manufacturière est faible. L écart de croissance est considérable entre pays occidentaux et pays émergents. Les pays émergents connaissent une croissance nette plus rapide que les pays occidentaux, mais la dynamique est meilleure aux États-Unis et dans la zone euro. Après un début d année faible en 2015, l économie américaine poursuit sa reprise. Le consommateur semble mener le pas à cet égard. Certaines données économiques récentes (production industrielle, rapport du marché du travail ) étaient cependant plus faibles que prévues. L Europe se porte bien. La situation intérieure s améliore structurellement : les faibles prix du pétrole stimulent la consommation, l octroi de crédit se redresse, le marché du travail se rétablit Le Japon reste actuellement en dessous des espérances. Les pays BRIC (autrefois synonymes de pays émergents à forte croissance) ont perdu de leur éclat. La croissance chinoise ralentit, mais un «atterrissage» en douceur semble assuré. La Russie et le Brésil sont en récession. Seule la croissance indienne reste intacte. Diminution de la croissance dans les économies émergentes, pas de crise mondiale Nous ne partageons pas tout à fait la vision pessimiste de certains à propos des économies émergentes. Nous assistons à un ralentissement progressif de la croissance structurelle du fait, entre autres, d une croissance plus faible de la productivité (le retard par rapport à l Occident a été en grande partie rattrapé) et de tendances démographiques négatives. Quelques économies émergentes sont aussi confrontées à des contrariétés à court
Climat d investissement terme : la forte baisse des prix des matières premières nuit aux exportateurs de produits de base comme le Brésil et la Russie, le prochain relèvement des taux d intérêt aux États-Unis pourrait déclencher une évasion de capitaux Mais, contrairement aux crises précédentes, la plupart des économies émergentes sont aujourd hui économiquement saines et disposent d un régime de taux de change flottants capable d absorber les chocs plus facilement. L impact du ralentissement de la croissance des économies émergentes en Occident demeure limité. Le négoce entre l Occident et ces économies émergentes est important, mais est souvent surestimé. Un ralentissement de la croissance de 1 % sur les marchés émergents conduit à une diminution de croissance de 0,25% en Occident (FMI). Ceci est largement compensé par l incitation économique résultant des prix plus faibles des matières premières. Sur les marchés financiers, les conséquences peuvent cependant être plus importantes.
Climat d investissement Évolution EUR/USD et valorisation correcte 1,6 1,6 1,4 1,4 1,2 1,2 Valorisation correcte 0,8 0,8 10-2000 10-2003 10-2006 10-2009 10-2012 10-2015 Évolution de l inflation 5,0 5,0 4,0 Inflation UEM Inflation États-Unis 4,0 3,0 3,0 Inflation négative en zone euro, un phénomène temporaire Au sein de la zone euro, l inflation est tombée en septembre à -0,1 %. L inflation de base (hausses de prix, à l exception de celles touchant les secteurs de l alimentation et de l énergie) reste stable à 0,9 %. La baisse est surtout une conséquence de la diminution des prix de l énergie. Le prix du pétrole, mais aussi celui des autres matières premières, est sous pression du fait de l offre excédentaire. La chute des prix du pétrole peut stimuler l économie : pouvoir d achat plus élevé pour le consommateur et coûts de production en baisse pour la plupart des fabricants. Nous nous attendons à ce que les prix du pétrole évolueront lentement aux alentours des 55 dollars par baril début 2016. Une inflation trop basse n est pas souhaitable, à terme, pour la croissance économique. Nous ne nous faisons que peu de soucis dans ce domaine, car la baisse n est que temporaire. L inflation s alignera d abord à nouveau sur le niveau de l inflation de base. En cas de hausse du prix du pétrole, elle pourrait même le dépasser. La Banque centrale européenne a déjà fait savoir qu elle pourrait, si nécessaire, prolonger son programme d achat et/ou en augmenter l ampleur. Cela peut aussi relancer l inflation. - 10/2010 10/2011 10/2012 10/2013 10/2014 10/2015 - Relèvement des taux d intérêt de la Fed pour la fin de l année La banque centrale américaine (Fed) a décidé il y a quelques semaines de ne pas relever ses taux. Des préoccupations externes (entre autres. le ralentissement de la croissance chinoise) et leur impact sur l économie américaine ont obligé la Fed à se montrer plus patiente. Nous nous attendons à ce que la Fed mette fin à sa politique de taux d intérêt zéro d ici à la fin de 2015. L économie américaine est en vitesse de croisière et les conditions pour un premier
Climat d investissement relèvement des taux d intérêt sont remplies : une approche de plein emploi et une inflation qui, à moyen terme, évoluera de nouveau vers l objectif de 2 %. Dans ce contexte, si les taux d intérêt restent trop longtemps trop faibles, des risques financiers pourraient surgir. Le cycle des augmentations de taux d intérêt est déjà beaucoup plus lent que par le passé. Un taux directeur plus élevé serait une confirmation officielle d une économie américaine plus forte et rendrait plus attractif le dollar américain.
Répartition du portefeuille Rendement des actions et des obligations au cours de l année 150 150 140 130 Actions Obligations 140 130 120 120 110 110 100 100 90 90 10-2014 12-2014 02-2015 04-2015 06-2015 08-2015 10-2015 Les actions demeurent notre investissement favori Vu l extrême faiblesse des rendements des autres formes d investissement, les investisseurs se tournent automatiquement vers les actions. Mais le manque de solutions alternatives ne peut les aveugler face aux risques. Utilisez la protection du capital pour préserver votre portefeuille contre le risque de baisse. Nous restons largement sous-pondérés en obligations. Nous conservons les moyens résiduels en liquidités (en euros). Très défensif Répartition Évolution Indice de référence Risque actions 5.0% 4.0% Risque obligataire 48.0% 96.0% Immobilier 0.0% 0.0% Investissements alternatifs 0.0% 0.0% Liquidités 47.0% 0.0%
Portefeuille obligataire Différentiel de taux d intérêt entre obligations d État et obligations d entreprises dans la zone euro 700 600 AAA AA A BBB 600 500 400 400 300 200 200 100 0 0 10-2010 10-2011 10-2012 10-2013 10-2014 10-2015 Les investissements en obligations sont largement inférieurs à la norme La prudence est de mise Les obligations offrent un rendement minime, voire nul. Dès lors, la moindre progression du taux d intérêt se traduit par un rendement obligataire bas voire négatif. Les taux longs subissent des pressions haussières à la suite du relèvement escompté du taux directeur aux États-Unis. Il n y a toutefois pas lieu de craindre un mouvement brusque, étant donné le resserrement monétaire progressif annoncé par la Fed et le programme d assouplissement quantitatif de la BCE. Nous évitons les concentrations importantes d obligations d Etat générant un faible rendement et sélectionnons exclusivement des obligations à faible durée résiduelle. Les obligations d entreprise sont également onéreuses.
Portefeuille d actions 280 250 220 190 160 130 100 70 Évolution des actions européennes et américaines Actions américaines Actions Européennes 10-2010 10-2011 10-2012 10-2013 10-2014 10-2015 en euro, indice 100 = -5 ans Ventilation géographique du portefeuille d actions Répartition Indice de référence UEM 42.5% 37.6% Euro satellites 7.6% 8.5% Amérique du Nord 34.1% 38.7% Japon 8.0% 5.4% l Europe centrale 1.5% 0.5% Asie du Sud-Est 5.1% 4.8% Amérique Latine 0.0% 0.9% Autres (diversifiés) 1.2% 3.5% 280 250 220 190 160 130 100 70 Priorité à la protection Investissez dans des fonds à protection du capital. Idées d investissement intéressantes Japon : soutenue par un secteur des exportations florissant, qui lui-même profite de la faiblesse du yen, l économie nipponne a le vent en poupe. La consommation intérieure se redresse elle aussi. De surcroit, les actions japonaises ne sont pas chères. Secteur cyclique de la consommation : les ménages sont les catalyseurs de la reprise économique non seulement aux Etats-Unis, mais aussi ailleurs dans le monde (en Europe et même en Chine). Ce secteur sera dès lors l un des premiers à en tirer profit. Une composante Actions faiblement volatile (actions stables) permet d assurer une meilleure protection en cas de baisse (soudaine) des cours mais aussi, de profiter sans quitter le marché de nouvelles hausses ou d une reprise après un repli.
Opportunités Accents à court terme Au sein de la composante actions le Japon L économie japonaise renait et le secteur des exportations tient la forme. Les acheteurs structurels japonais soutiennent le marché d actions. Valorisation bon marché et révisions bénéficiaires positives. Dollar américain Il y a de bonnes raisons de penser que le dollar continuera à se renforcer face à l euro : écart de croissance entre l Europe et les Etats-Unis, différentiel de taux important et grandissant, différence dans la politique monétaire et budgétaire,... Actions stables Parcours plus stable et plus défensif. Protection contre les fluctuations boursières et les baisses marquées. Forme de protection contre les excès boursiers. Consommation discrétionnaire Les ménages voient leur pouvoir d achat et leur patrimoine augmenter considérablement. Le consommateur délie les cordons de sa bourse. Les différents segments offrent de belles perspectives (industrie automobile, médias,...).
Opportunités Thèmes à moyen terme Au sein de la composante actions Entreprises versant une part importante de leur bénéfice : actions à haut dividende / rachats d actions propres Stabilité grâce au rendement courant élevé et à la faible sensibilité au marché. Les sociétés qui distribuent une part importante de leurs bénéfices sont matures et bien dirigées. Le processus d investissement unique (neutralité sectorielle) permet de préserver le potentiel de croissance. Entreprises familiales Les entreprises familiales mettent l accent sur la création de valeur à long terme. Elles disposent d un pouvoir de fixation des prix. Elles préfèrent souvent la croissance organique à la croissance externe, ce qui génère en moyenne de meilleurs résultats financiers. Au sein de la composante obligataire Obligations à haut rendement. Débiteurs de qualité issus de pays développés et émergents. Intérêts élevés. Devises sous-valorisées permettant un gain de change. Immobilier Alternative à un investissement direct dans l immobilier (la brique). Rendement de dividende attrayant. Solution intéressante en période de taux bas.
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