Compagnie Financière Tradition, Organigramme simplifié au 31 décembre 2009 5. un acteur mondial de tout premier plan 6 7



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Rapport annuel 2009

sommaire Message du Président Chiffres clés RAPPORT DE GESTION 2 3 4 20 1 en Bourse 4 Organigramme simplifié au 31 décembre 2009 5, un acteur mondial de tout premier plan 6 7 Gouvernement d entreprise 8 12 Conseil d Administration 13 14 Direction Générale 15 Panorama économique mondial 16 17 Rapport d activité 18 20 Perspectives 20 COMPTES CONSOLIDES 22 68 Rapport de l organe de révision 22 Compte de résultat consolidé 23 Etat du résultat global consolidé 24 Bilan consolidé 25 Tableau des flux de trésorerie consolidés 26 Tableau de variation des capitaux propres consolidés 27 Annexe aux comptes consolidés 28 68 COMPTES ANNUELS 70 80 Rapport de l organe de révision 70 Compte de résultat 71 Bilan 72 73 Annexe aux comptes annuels 74 80 Proposition relative à l emploi du bénéfice disponible au bilan 80 Présent dans 27 pays, SA figure parmi les leaders mondiaux du secteur des IDB (Inter Dealer Broker). Le Groupe fournit des services d intermédiation sur une vaste gamme de produits financiers (marchés monétaires, marchés obligataires, produits dérivés de taux, de change et de crédit, actions, dérivés actions, marchés à terme de taux et sur indices) et non financiers (énergie, environnement, métaux précieux). L action Compagnie Financière Tradition est cotée à la bourse suisse (CFT).

Message du Président Le début de l année 2009 a été particulièrement complexe avec la poursuite de la chute des places boursières mondiales et de fortes incertitudes sur l évolution du secteur financier. 2009 a été également marquée par l intervention massive des banques centrales et des gouvernements dans l économie. Malgré un net rebond des marchés en fin d année, le paysage économique mondial reste très incertain dans un contexte d endettement important des Etats et de soutien de la croissance mondiale par les pays émergents. Dans cette conjoncture, a enregistré un chiffre d affaires de 1,35 milliard de francs, en recul de 8,0 % par rapport à l année précédente à cours de change constants. Le résultat avant impôt des activités poursuivies s établit à 124,2 millions de francs soit une rentabilité avant impôt de 9,2 % en 2009 et le résultat net s inscrit à 78,8 millions de francs. Le résultat net attribuable aux actionnaires de la société s inscrit à 65,0 millions de francs en 2009. Les capitaux propres consolidés de s établissent à 405,6 millions de francs au 31 décembre 2009, dont 345,1 millions de francs attribuables aux actionnaires de la société. Je tiens à remercier chaleureusement les actionnaires de de leur confiance et de leur fidélité tout comme l ensemble des équipes du Groupe pour son dynamisme et son engagement. Il sera proposé à l Assemblée générale des actionnaires, qui se réunira le 06 mai 2010, la distribution d un dividende de 8,0 francs par action. Patrick Combes 1

Chiffres Clés Chiffre d affaires consolidé (en millions de francs) 2007 2008 2009 2008 Le chiffre d affaires s éleve à 1 352,7 millions de francs. Le résultat d exploitation s établit à 120,1 millions de francs en 2009 et le résultat net attribuable aux actionnaires de la société s élève à 65,0 millions de francs. 2009 1 352,7 2008 1 556,1 2007 1 417,1 résultat d exploitation Chiffres d affaires 2009 Chiffres d affaires 2009 (en millions de francs) (par produits) (par zone géographique) 2009 2009 120,1 7,3 % 11,1 % 2008 149,4 11,7 % 2007 2007 150,1 39,6 % Change et taux Titres et dérivés sur titres Matières premières Autres activités 41,4 % 36,5 % Royaume-Uni Amériques Asie - Pacifique Europe Continentale 29,6 % 22,8 % résultat net attribuable aux actionnaires de la société (en millions de francs) 2009 2009 65,0 2008 2008 85,5 2007 2007 84,6 2

2009 2009 Capitaux propres consolidés (en millions de francs) 2009 345,1 2009 405,6 Les capitaux propres consolidés de 405,6 millions de francs confirment la situation financière solide de. 2008 2008 2008 285,6 2008 340,8 2007 2007 2007 291,8 2007 327,8 Capitaux propres consolidés attribuables aux actionnaires de la société Total des capitaux propres consolidés Rendement des capitaux propres en 2009 : 22,7 % Avec une présence dans 27 pays, emploie près de 2 530 personnes à travers le monde fin 2009, dont près de 1 650 courtiers. effectifs au 31 décembre 2009 (par zone géographique) 13,4 % 30,4 % Evolution de l effectif (au 31 décembre) 2009 2009 2 530 Royaume-Uni Amériques Asie - Pacifique Europe Continentale 28,7 % 2006 2007 2008 2008 2 450 2007 2 250 2006 2 200 27,5 % 2005 2005 2 100 3

en bourse Le titre en 2009 L action CFT a commencé l année 2009 à 73,35 francs, et a augmenté progressivement sur les 6 premiers mois de l année : entre janvier et juin 2009, l action a gagné plus de 56 %. Le plus bas annuel en clôture est de 66,5 francs le 23 janvier et l action touche son plus haut en clôture, à 143,5 francs le 06 août. Au deuxième semestre, l action se stabilise à des niveaux supérieurs à 100 francs pour terminer l année en hausse de 78,4 % par rapport à fin 2008, avec un cours de 123,1 francs au 31 décembre 2009. A cette date, la capitalisation boursière de CFT s élève à 754,3 millions de Francs. Résultat d exploitation consolidé / action (en francs) 2009 2008 2007 2009 20,5 2008 26,8 2007 27,2 Données boursières 2009 2008 Nombre d actions au 31 décembre 6 127 870 5 619 451 Capitalisation boursière au 31 décembre CHF 754 341 000 CHF 387 742 000 Cours le plus haut CHF 143,5 CHF 200,0 Cours le plus bas CHF 66,5 CHF 60,9 Dernier cours de l année CHF 123,1 CHF 69,0 Résultat net attribuable aux actionnaires de la Société / action (en francs) 2009 2007 Le titre a vu son cours multiplié par plus de 57 depuis 1996, date de son changement d actionnaire majoritaire. Après une forte baisse du cours en 2008, année marquée par d importantes turbulences boursières, l action CFT remonte en 2009 et gagne 78,4 %. Le Swiss Market Index (SMI) et le SPI EXTRA, les deux indices de référence de l action, ont gagné quant à eux respectivement 18,3 % et 30,4 % sur la même période. 2008 2009 11,1 2008 15,3 Volume quotidien moyen en nombre de titres 4 352 3 314 2007 15,3 PER * au 31 décembre 11,6 4,5 PTB ** au 31 décembre 2,2 1,4 Résultat d exploitation par action *** CHF 20,5 CHF 26,8 Résultat net - part du groupe par action *** CHF 11,1 CHF 15,3 Dividende par action CHF 8,0 CHF 8,0 2008 2009 Dividende par action (en francs) 2009 8,0 2008 8,0 * Price Earnings Ratio - Multiple de capitalisation des résultats. ** Price to Book - Multiple de capitalisation des capitaux propres attribuable aux actionnaires de la Société. *** Sur la base du nombre moyen pondéré d actions en circulation au cours de l exercice, déduction faite du nombre moyen des actions propres. 2006 2007 2007 8,0 2006 7,0 2005 2005 6,0 4

Organigramme simplifié au 31 décembre 2009 Public 31,49% VIEL & Cie 67,56% Actions propres : 0,95% TFS 99,92% TSH 100,00% Fiche signalétique Année fiscale du 1 er janvier au 31 décembre Code ISIN : CH0014345117 Quotité : 1 action Valeur nominale : CHF 2,50 Action cotée à la Bourse suisse et présente sur le 3 ème compartiment de la Bourse de Francfort Calendrier prévisionnel 2010 28 janvier Communiqué sur le chiffre d affaires consolidé 2009 18 mars Communiqué sur les résultats consolidés 2009 27 avril Communiqué sur le chiffre d affaires consolidé du 1 er trimestre 2010 06 mai Assemblée générale annuelle 29 juillet Communiqué sur le chiffre d affaires consolidé du 1 er semestre 2010 25 août Communiqué sur les résultats consolidés du 1 er semestre 2010 28 octobre Communiqué sur le chiffre d affaires consolidé du 3 ème trimestre 2010 Un calendrier détaillé, régulièrement mis à jour, est disponible sur www.traditiongroup.com. Contacts Par courrier ou téléphone :, Relations actionnaires, 11, rue de Langallerie - CH - 1003 Lausanne Tél. : 41 (0)21 343 52 90 - Fax : 41 (0)21 343 55 00 Par Internet : www.traditiongroup.com Un site dédié à la communication avec les actionnaires de : Cours de bourse - Communiqués - Agenda - Chiffres clés - Présentations Ecrivez-nous : actionnaire@tradition.ch 5

, un acteur mondial de tout premier plan (CFT), présent dans 27 pays, est un des leaders mondiaux des IDB (Inter Dealer Brokers). Durant les dix dernières années, la Société s est considérablement développée surtout grâce à sa croissance interne. Agissant comme teneur de marché et intermédiaire, Compagnie Financière Tradition apporte ses services aux institutions financières et autres traders professionnels sur les marchés de capitaux. Les transactions varient en taille et liquidité, allant de la plus simple à la plus sophistiquée et de la plus liquide à la plus illiquide. La clé de notre succès a toujours été notre capacité à comprendre l évolution des besoins d un vaste et fidèle réseau de clients jointe à nos compétences fortes dans les marchés des dérivés. INTER DEALER BROKER : UN ROLE PRIMORDIAL DANS LES MARCHES DE CAPITAUX Valeur ajoutée : une indépendance sans faille Un Inter Dealer Broker (IDB) est un intermédiaire neutre qui facilite les transactions entre acheteurs et vendeurs d une large palette d instruments financiers. Se concentrant seulement sur la conclusion de transactions, un IDB aide ses clients à trouver des prix et des contreparties et fournit des services d exécution. Les revenus d un IDB proviennent de commissions générées par la mise en relation de banques commerciales, banques d affaires et autres acteurs des marchés. En ayant recours à un IDB, les clients bénéficient d un accès à une connaissance approfondie des marchés, un réservoir de liquidités et un anonymat qui réduit l impact des ordres sur le marché. Croissance des revenus : conditionnée par des facteurs cycliques et structurels La croissance, dans le secteur des IDB, est conditionnée par les volumes de transactions, lesquels résultent de plusieurs facteurs : performance macroéconomique, déséquilibres budgétaires, environnement des taux d intérêts, activité d émission obligataire par des entités publiques et privées, cycles de crédit, volatilité des marchés et émergence de nouvelles économies. Les innovations financières et techniques jouent également un rôle important les marchés des capitaux. Durant les dernières années, les volumes sur de nombreuses classes d actifs ont augmenté suite à l apparition de nouveaux produits sophistiqués et du besoin croissant des clients de localiser les meilleurs réservoirs de liquidités. La propension persistante de banques, d autres institutions financières et d entreprises à se décharger de leurs risques, ainsi que la recherche de rendement ont aussi stimulé les volumes de transaction. COMPAGNIE FINANCIÈRE TRADITION : UN LEADER GLOBAL Une offre de produits globale et diversifiée Nous fournissons des services de courtage dans un vaste éventail de marchés financiers et de marchés liés aux matières premières. Les marchés financiers où nous intervenons comprennent les marchés monétaires, les dérivés de taux et de devises, les actions et dérivés sur actions, les obligations et les opérations de mise en pension, et les dérivés de crédit. Nos marchés liés aux matières premières comprennent les dérivés sur le pétrole, le gaz naturel, l énergie, le charbon, les dérivés climatiques, ceux liés à l environnement, les métaux précieux, le papier et la pâte à papier et l immobilier. Nous sommes membres de différentes bourses, agissant dans les marchés boursiers et les marchés de gré à gré («over the counter»). Bien que spécialiste majeur des produits dérivés, nous avons aussi accru notre offre de courtage dans les transactions au comptant sur obligations et actions. Mise en relation de clients sur les cinq continents Nous avons développé un réseau mondial de bureaux couvrant 27 pays. Avec une présence dans tous les principaux centres financiers du monde, nous maintenons d étroites et anciennes relations avec une sélection étendue de contreparties. 6

, une présence géographique diversifiée FAITS MARQUANTS 2009 Stamford New York Los Angeles Houston Mexico Bogota São Paulo Santiago Buenos Aires Londres Bruxelles Francfort Luxembourg Paris Munich Lausanne Milan Lisbonne Copenhague Moscou Tel Aviv Dubaï Mumbaï Kuala Lumpur Johannesburg Séoul Tokyo Shenzhen Hong Kong Makati City Singapour Sydney Démarrage des activités de la Joint Venture en Chine avec Ping An Trust & Investment Co. Ltd 2008 Création d une activité de Finance islamique et Marchés de capitaux à Dubaï et à Londres Ouverture d un bureau aux Philippines Implantation en Chine avec Ping An Trust & Investment Co. Ltd Nomination de Bruce Collins, ex-ceo de Tullett Liberty et chef pour l Asie d ICAP, comme Deputy Chairman 2007 UNE STRATEGIE FONDEE SUR UNE PERSPECTIVE A LONG TERME DU SECTEUR Tendances récentes du secteur Depuis la fin des années 90, les IDB se sont rapprochés autour de quelques groupes internationaux majeurs qui sont devenus des quasi-bourses. Les bourses, quant à elles, sont aussi en phase de regroupement et se diversifient dans les marchés de gré à gré («over-the-counter»). Durant les dernières années, la globalisation croissante et la convergence des clients et des marchés ont créé un regain d intérêt pour les questions de structures des marchés. Les conséquences à court et long terme de la crise sans précédent qui a débuté en 2007 sont de nature à entraîner de nouveaux changements dans l organisation des marchés et peuvent apporter des chances nouvelles pour des plateformes de transactions globales. Bien positionnés pour réagir à l évolution rapide des marchés Nous avons amplement démontré notre savoir- faire en matière d accompagnement des besoins de notre clientèle. Avec une part de marché importante, des revenus diversifiés par fuseaux horaires et classes d actifs, et un bilan reflétant notre stratégie de croissance interne, nous continuerons d anticiper l évolution des marchés, tant au niveau des produits que des zones géographiques, de la clientèle ou de la réglementation. Ouverture de quatre nouveaux bureaux : Inde, Malaisie, Corée du Sud et Colombie 2006 Ouverture d un bureau à Dubaï 2005 Intermédiation de la première transaction sur dérivés climatiques 2002 Lancement de Gaitame.com, un leader du marché du négoce de détail de devises en ligne au Japon Rachat d un partenaire minoritaire à Singapour 2001 Lancement avec succès du premier modèle hybride de courtage en association avec des banques et ICAP (options sur devises) 1997 Premier IDB à ouvrir un bureau de représentation en Chine Un des premiers courtiers membres du GSCC (actuellement FICC) Devient actionnaire majoritaire de ses opérations institutionnelles au Japon 7

Gouvernement d entreprise Disposer d un gouvernement d entreprise efficace constitue depuis sa création l une des priorités de SA. Dans ce cadre, la Société a adopté et développé un certain nombre de mesures, dans un souci de transparence accrue à l égard de ses actionnaires, tout en respectant l ensemble des dispositions de la «Directive concernant les informations relatives au Gouvernement d entreprise» (DCG) publiée par la bourse suisse (SIX Swiss Exchange) et entrée en vigueur le 1 er juillet 2002, ainsi que de la Directive révisée entrée en vigueur le 1 er janvier 2007. Capital Le capital de SA est uniquement composé d actions au porteur, de même catégorie. Toutes les actions donnent un droit au dividende. La structure du capital, du capital autorisé et du capital conditionnel, ainsi que l évolution du capital au cours des trois dernières années et les informations concernant les options émises par SA sur les actions de Compagnie Financière Tradition SA, sont présentées dans les annexes aux comptes annuels de SA, en pages 74 et 75 du rapport annuel. Au 31 décembre 2009, il n y a ni bon de jouissance, ni bon de participation SA et la Société n a pas d emprunt convertible en cours à cette date. Il n existe pas de restriction de tranfert des actions de. Structure du Groupe et actionnariat L organigramme du Groupe est présenté, sous forme simplifiée, en page 5 du rapport annuel et le périmètre de consolidation du Groupe est présenté en pages 67 et 68. Les actionnaires importants de SA sont présentés en page 75 du rapport annuel. A notre connaissance, aucun autre actionnaire ne détient au 31 décembre 2009 plus de 3,00 % des droits de vote de Compagnie Financière Tradition SA. Aucun pacte d actionnaires n existe au 31 décembre 2009. Il n y a pas de participation croisée qui dépasse 5,00 % de l ensemble des voix ou du capital au 31 décembre 2009. Assemblée générale et droits des actionnaires Selon l article 18 des statuts, chaque action donne droit à une voix. Les statuts de la Société ne prévoient aucune dérogation aux droits de participation des actionnaires fixés par la loi, à l exception des modalités de participation à l Assemblée générale, l article 17 des statuts stipulant qu «un actionnaire ne peut se faire représenter à l Assemblée générale que par son représentant légal ou par un autre actionnaire participant à cette Assemblée muni d un pouvoir écrit». En outre, l article 20 des statuts prévoit «qu une décision de l Assemblée générale recueillant au moins deux tiers des voix attribuées aux actions représentées et la majorité absolue des valeurs nominales représentées lors d une Assemblée générale où 51 % au moins des valeurs nominales de l ensemble des actions est représenté est nécessaire pour : (a) la modification du but social, (b) l extension ou la restriction du cercle des opérations sociales, (c) l introduction d actions à droit de vote privilégié, (d) la modification de la transmissibilité des actions nominatives, (e) l augmentation autorisée ou conditionnelle du capital-actions, (f) l augmentation du capitalactions au moyen des fonds propres, contre apport en nature ou en vue d une reprise de biens et l octroi d avantages particuliers, (g) la limitation ou la suppression du droit de souscription préférentiel, (h) le transfert du siège de la société, (i) la fusion avec une autre société, (j) la dissolution de la société». Conformément à l article 699 al. 3 CO, des actionnaires qui représentent des actions totalisant une valeur nominale d un million de francs peuvent requérir par écrit l inscription d un objet à l ordre du jour. Selon l article 14, al. 2 des statuts, l Assemblée générale extraordinaire doit avoir lieu dans les quarante jours qui suivent la demande de convocation. L Assemblée générale est convoquée vingt jours au moins avant la date de la réunion, par une publication dans la Feuille officielle suisse du commerce. Doivent être mentionnés dans la convocation les objets portés à l ordre du jour ainsi que les propositions du Conseil d administration et des actionnaires qui ont demandé la convocation de l Assemblée ou l inscription d un objet à l ordre du jour et, en cas d élections, les noms des candidats proposés. Conseil d administration et Direction Générale Conseil d administration Le Conseil d administration de SA comprend douze membres. Le Président, Monsieur Patrick Combes, est membre exécutif du Conseil d administration. Il dirige la Direction Générale. Monsieur Bruce Collins, également membre exécutif, est Deputy Chairman et membre de la Direction Générale. Monsieur Pierre-Yves Bournet, également membre exécutif, est Secrétaire Général et Président de Tradition Service Holding S.A. et de TFS S.A. Les autres membres du Conseil d administration sont non exécutifs et indépendants et n ont antérieurement fait partie d aucun organe de direction de SA et ses 8

filiales au 31 décembre 2009, à l exception de Monsieur Robert Pennone, Vice-Président de Banque Bénédict Hentsch & Cie S.A., établissement avec lequel Compagnie financière Tradition SA a conclu le 18 octobre 2007 un contrat de liquidité, en vertu duquel elle confie mandat à la société d exercer une activité de «market making» sur les actions Compagnie financière Tradition SA, et du recours ponctuel aux services juridiques d avocats de l étude Carrard & Associés. Une description détaillée des parcours professionnels et des fonctions de chacun de ces administrateurs est présentée en pages 13 à 14 du rapport annuel. Les membres du Conseil d administration sont élus globalement et simultanément pour une période de trois ans. Elle commence lors de l Assemblée générale ordinaire qui les a élus et prend fin lors de l Assemblée générale ordinaire qui suit l expiration de leur mandat. Les administrateurs sont rééligibles. Lorsque le mandat d un administrateur prend fin, quelle qu en soit la cause, un nouvel administrateur est élu pour le temps pendant lequel celui qu il remplace devait encore exercer ses fonctions. Le Conseil d administration de SA exerce les pouvoirs et les devoirs qui lui sont conférés aux termes de la loi (art. 716a CO), des statuts et du règlement d organisation. Il prend notamment toute décision dans tous les domaines qui ne sont pas de la compétence de l Assemblée générale ou d un autre organe et exerce en tous temps la haute direction et la haute surveillance sur la Direction et sur les personnes chargées de représenter la Société, pour s assurer qu elles observent la loi, les statuts, les règlements et les instructions données. Le Conseil d administration peut en tous temps nommer et révoquer les personnes chargées de la gestion et de la représentation. Il peut en tous temps décider de radier avec effet immédiat leur droit de représenter la Société envers des tiers. Leurs droits découlant d un contrat de travail demeurent réservés. Le Conseil d administration a les attributions intransmissibles et inaliénables suivantes : - exercer la haute direction de la Société et établir les instructions nécessaires ; - fixer l organisation ; - fixer les principes de la comptabilité et du contrôle financier ainsi que le plan financier ; - nommer et révoquer les personnes chargées de la gestion et de la représentation ; - exercer la haute surveillance sur les personnes chargées de la gestion et de la représentation pour s assurer notamment qu elles observent la loi, les statuts, les règlements et les instructions données ; - établir le rapport de gestion, les comptes de la Société et les comptes du Groupe ; - préparer l Assemblée générale et exécuter ses décisions ; - déterminer le mode de paiement du dividende ; - créer et fermer des filiales et des succursales ; - informer le juge en cas de surendettement. Le Conseil d administration délègue à la Direction Générale l ensemble de la gestion courante de la Société. Le Conseil d administration est informé par son Président et les membres exécutifs de la gestion de la Direction Générale à l occasion de chacune de ses séances, ce qui lui permet de contrôler la façon dont la Direction Générale s acquitte des compétences qui lui ont été attribuées. Le Conseil d administration de SA se réunit à l occasion de l arrêté des comptes semestriels et annuels et de l Assemblée générale, ainsi qu à chaque fois que les affaires l exigent. En 2009, le Conseil d administration s est réuni trois fois et deux administrateurs se sont fait excuser, chacun à une séance. La durée moyenne de ces séances était de trois heures. Le Comité d audit, placé sous la Présidence de Monsieur Robert Pennone, est constitué de quatre membres : Monsieur Robert Pennone, Monsieur Christian Baillet, Monsieur Jean-Marie Descarpentries et Monsieur Pierre Languetin. Les membres sont tous indépendants et non exécutifs, et bénéficient de l expérience et du savoir-faire nécessaires en matière de normes comptables, de finance et d audit pour s acquitter des responsabilités qui leur incombent. Le Comité d audit a pour mission d assister le Conseil d administration dans son rôle de surveillance du processus de reporting financier, du système de contrôle interne sur le reporting financier, du processus d audit et des processus de l entreprise destinés à piloter la mise en conformité avec les lois, les réglementations et le code de bonne conduite. 9

Gouvernement d entreprise Le Comité d audit apprécie en outre la performance, l efficacité et les honoraires de la révision externe et s assure de son indépendance. Il apprécie enfin l efficacité de la coopération de l ensemble des départements financiers et de contrôle des risques avec la révision externe. En outre, le Comité d audit a les pouvoirs et l autorité nécessaires pour conduire ou approuver des enquêtes dans tous les domaines relevant de son champ de responsabilité. Le Directeur financier, le responsable de la consolidation ainsi que les responsables de la gestion des risques, de la conformité et de l audit interne participent ponctuellement aux séances du Comité d audit. L organe de révision est également invité à participer à chaque séance de Comité d audit examinant les comptes semestriels et annuels. Il lui communique à cette occasion un rapport sur ces comptes. Le Comité d audit remet au Conseil d administration les comptes-rendus de chacune de ses séances. En 2009, le Comité d audit s est réuni quatre fois. La durée moyenne de ces séances était de trois heures et trente minutes. Le Comité des rémunérations, placé sous la Présidence de Monsieur Christian Baillet, est constitué de trois membres : Monsieur Christian Baillet, Maître François Carrard et Monsieur Christian Goecking, tous indépendants et non exécutifs. Le Comité des rémunérations donne ses recommandations au Conseil d administration sur les programmes et stratégies de rémunération et, plus spécifiquement, sur les modalités de rémunération des membres de la Direction Générale, les programmes d options de souscription d actions et autres programmes de primes mis en place. En 2009, le Comité des rémunérations s est réuni une fois. La durée moyenne de la séance était de deux heures. Les Comités instaurés par le Conseil d administration sont consultatifs et ne disposent pas d un pouvoir décisionnel. Ils font des recommandations au Conseil d administration qui prend ensuite les décisions. Le Conseil d administration et ses comités bénéficient de la collaboration active de la Direction Générale qui participe ponctuellement aux séances auxquelles elle est conviée afin notamment de rendre compte de sa gestion, donner des informations sur la marche des affaires et sur les événements les plus importants concernant la Société, ainsi que les filiales dans lesquelles la Société détient une participation directe ou indirecte. En fonction de l ordre du jour fixé par le Président de chacun des Comités, sont invités un ou plusieurs membres de la Direction Générale ou des responsables de service, afin de fournir les informations souhaitées par les membres des Comités et de répondre à leurs questions. En dehors de ces séances, le Président du Conseil d administration est régulièrement informé de la gestion courante de la société. Notamment, un Management Information System (MIS), ponctuellement enrichi, permet un suivi régulier et fréquent de la performance et une comparaison par rapport aux objectifs. Ce suivi, en fonction des critères, s effectue sur une base quotidienne, mensuelle, trimestrielle ou annuelle, et englobe toutes les filiales du Groupe avec une comparaison par rapport au résultat de l année précédente, et notamment avec une comparaison avec les budgets et les objectifs de l année en cours. Le Directeur juridique est Secrétaire du Conseil d administration et de ses Comités. Direction Générale La Direction Générale de SA est constituée de huit personnes, y inclus le Président exécutif du Conseil d administration, qui se réunissent régulièrement et exercent les pouvoirs qui leurs sont conférés par le Règlement d organisation. Dans ce cadre, le Conseil d administration délègue à la Direction Générale l ensemble de la gestion courante de la Société. Chaque membre de la Direction informe de manière régulière le Président du Conseil d administration de la gestion courante de la société et lui communique sans délai tout événement matériel et tout changement au sein de la Société et de ses sociétés filles. La Direction Générale se réunit au moins chaque trimestre en Comité exécutif, sous la présidence du Président du Conseil d administration. Ce Comité accueille le Directeur juridique (Secrétaire du Conseil et Secrétaire du Comité exécutif). Une description détaillée des parcours des membres de la Direction Générale, comprenant leurs formations, leurs parcours professionnels, ainsi que leurs fonctions au sein de Compagnie financière Tradition SA est présentée en page 15 du rapport annuel. A l exception de Monsieur Michael Leibowitz, membre de la Direction Générale, qui a été nommé en janvier 2007 au Federal Foreign Exchange Committee (FXC), et de Monsieur Stephen Jack, Président du Conseil des Trustees de l Independent Living Fund, un organisme public non ministériel au Royaume-Uni, les membres de la Direction Générale n exercent aucune fonction complémentaire au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, d établissements ou de fondations 10

importants, suisses ou étrangers, de droit privé ou de droit public, ni aucune fonction de direction ou de consultation pour le compte de groupes d intérêts importants, suisses ou étrangers, ni aucune fonction officielle et aucun mandat politique. Par ailleurs, il n existe pas, au 31 décembre 2009, de contrat de management entre SA et des sociétés extérieures au Groupe. Détention d actions SA par le Conseil d administration et la Direction Générale Les participations détenues dans le capital de la société au 31 décembre 2009 ainsi que les droits de conversion et d option détenus au 31 décembre 2009 par chaque membre du Conseil d administration et de la Direction Générale, ainsi que par les personnes qui leur sont proches, figurent en annexe aux comptes annuels, en page 79 du rapport annuel, conformément à l article 663c, al. 3 CO. Rémunération du Conseil d administration et de la Direction Générale Les indemnités versées ainsi que les sûretés, prêts, avances ou crédits octroyés par Compagnie financière Tradition SA, ou l une de ses filiales, aux membres du Conseil d administration et de la Direction Générale, ainsi qu aux personnes qui leur sont proches, figurent en annexe aux comptes annuels, en pages 77 et 78 du rapport annuel, conformément à l article 663b bis CO. Les modalités de rémunération des membres du Conseil d administration sont proposées par le Comité des rémunérations et décidées par le Conseil. Elles sont actuellement définies sous la forme de jetons de présence. Cette rémunération annuelle comprend une part fixe, de 20 000 francs par administrateur, ainsi qu une part variable, d un montant maximum de 10 000 francs par administrateur, déterminée en fonction de la participation des administrateurs aux différentes réunions du Conseil d administration de l exercice, à laquelle se rajoute, pour quatre administrateurs non exécutifs, une rémunération additionnelle de 20 000 francs chacun au titre de leur fonction au sein du Comité d audit, et pour trois administrateurs non exécutifs, une rémunération additionnelle de 10 000 francs chacun au titre de leur fonction au sein du Comité des rémunérations. Les modalités de rémunération des membres de la Direction Générale sont définies par le Président du Conseil d administration sur la base d un contrat de travail pluriannuel, après consultation du Comité des rémunérations qui tient compte des conditions du marché sans toutefois s appuyer sur des benchmarks formels. Ces modalités comportent, pour les opérationnels, un salaire fixe et une part variable en fonction du résultat opérationnel des filiales dont ils assurent la gestion (sans pondération par d autres objectifs) ou une prime discrétionnaire avec un minimum garanti le cas échéant et, pour les fonctionnels, un salaire fixe et une prime discrétionnaire, éventuellement assortie d un minimum garanti. La part variable peut représenter près de 80 % du montant de la rémunération totale. Ces éléments de rémunération sont payés en espèces. Le Conseil d administration est informé au moins une fois par année de la rémunération de la Direction Générale. Une éventuelle attribution d options aux membres du Conseil d administration ou de la Direction Générale est décidée de manière discrétionnaire, de cas en cas et sans périodicité prédéfinie, par le Conseil d administration, après consultation du Comité des rémunérations. En 2009, aucune attribution d actions, ni aucune option de souscription ou d achat d actions n ont été consenties aux membres du Conseil d administration et de la Direction Générale. L exercice des options existantes est conditionné à la présence dans le groupe du bénéficiaire à la date d exercice. L état des options existantes est présenté en page 52 du présent rapport. En 2009, les membres du Conseil d administration et de la Direction Générale n ont pas bénéficié de la part de d honoraires additionnels qui atteignent ou dépassent la moitié de leur rémunération ordinaire, à l exception de Monsieur Hervé de Carmoy pour sa mission d étude et de réflexion sur l organisation du Groupe en matière de gestion des risques, conformité et audit interne, et dont la rémunération est détaillée en page 77 du rapport annuel. La Société n a pas fait appel à des conseillers externes pour la fixation de ces rémunérations. Prise de contrôle et mesures de défense Il n existe aucune clause statutaire d «opting out» ou d «opting up». Par ailleurs, les contrats de travail des membres de la Direction Générale et des principaux cadres de SA et de ses filiales ne contiennent, en général, pas de disposition spécifique relative à un changement de contrôle de SA, à l exception de trois contrats de travail de membres de la Direction Générale qui comportent une clause prévoyant, pour la durée de leurs contrats, leur maintien à des conditions identiques en cas de changement de contrôle, ou pour deux d entre eux, un droit de résiliation anticipée avec ou non paiement d une indemnité. Politique d information SA publie son chiffre d affaires consolidé sur base trimestrielle et ses résultats consolidés sur base semestrielle et annuelle. Elle communique par ailleurs sur tous les événements susceptibles d avoir une influence sur son cours, ainsi que le prévoit l article 72 du Règlement de cotation. Les sources d information permanentes et adresses de contact de SA sont mentionnées en page 5 du rapport annuel ainsi que sur le site www.traditiongroup.com. RISQUES Risques généraux relatifs aux opérations d intermédiation menées par et ses filiales L exposition du Groupe aux principaux risques liés aux opérations d intermédiation, ainsi que les méthodes utilisées pour les mesurer, sont présentés en pages 60 à 61. 11

Gouvernement d entreprise Gestion des risques, Conformité et Audit interne Trois organes indépendants gèrent les risques financiers, de conformité ainsi que la révision périodique des opérations des entités du groupe. Le département des risques est responsable de l analyse des risques, de la mise en place des méthodologies et du contrôle des risques financiers pris par les entités. Il procède à l analyse des contreparties, propose des limites au comité de crédit, surveille le respect de ces limites et met en place des outils de «reporting» permettant d identifier, quantifier et limiter les risques financiers. Le département de la conformité est chargé, sur une base proactive, d identifier, d évaluer et de prévenir les risques de conformité. Le département d audit interne est en charge d évaluer l efficacité de l environnement de contrôle du Groupe. Le programme de travail se concentre sur les risques les plus significatifs des activités des entités. Les conclusions et recommandations sont considérées par le Comité d audit du groupe. Ces fonctions, qui rapportent directement au Comité d audit, permettent à ce dernier de superviser l amélioration permanente d un environnement de contrôle interne du groupe Tradition. Organe de révision L organe de révision pour les comptes consolidés et annuels de Compagnie Financière Tradition SA est le cabinet Ernst & Young SA à Lausanne. Durée du mandat de révision Après une première nomination en 1996, il a été réélu par l Assemblée générale du 13 mai 2009, pour une durée d un an, et est représenté par Monsieur Hans Isler, réviseur responsable entré en fonction lors de la révision des comptes 2003, et Monsieur Julien Meylan. Un nouveau réviseur responsable est désigné tous les sept ans, conformément au droit suisse. Honoraires de révision La montant total des honoraires de révision facturés par Ernst & Young au titre de l exercice 2009 s est élevé à 3 802 000 francs suisses (3 923 000 francs suisses en 2008), en qualité de réviseur des comptes du Groupe. Honoraires supplémentaires Le montant total des honoraires supplémentaires facturés par Ernst & Young en 2009 s est élevé à 81 000 francs suisses et concerne essentiellement la prestation de services fiscaux (406 000 francs suisses en 2008). Instruments d information sur la révision externe Les honoraires de révision des comptes consolidés et annuels de Compagnie Financière Tradition SA doivent être préalablement approuvés par le Comité d audit. Le bien-fondé de ces honoraires est évalué par le Comité d audit avec la Direction financière en fonction du résultat de l évaluation des prestations fournies par l organe de révision. Le Comité d audit évalue les prestations de l organe de révision en se fondant sur sa connaissance des questions importantes liées à l activité du Groupe, à l environnement de contrôle et aux normes comptables. Afin de respecter l indépendance de la révision externe, les prestations additionnelles à la révision des comptes doivent être approuvées préalablement par le Comité d audit dans le cas où le montant des honoraires supplémentaires dépassent 10 % des honoraires de révision du Groupe. L organe de révision est invité à participer à chaque séance du Comité d audit et du Conseil d administration examinant les comptes semestriels et annuels. Ernst & Young soumet au Comité d audit un rapport détaillé sur le déroulement de l audit, les questions importantes liées à l application des normes comptables et au reporting et sur les résultats de l examen du système de contrôle interne. En 2009, l organe de révision a participé à trois séances du Comité d audit et à une séance du Conseil d administration. Le Conseil d administration propose à l Assemblée générale d élire son organe de révision parmi les quatre principales sociétés internationales du domaine de l audit financier et comptable et s assure annuellement du bien-fondé de sa proposition. 12

Conseil d administration Patrick Combes - Nationalité française, 57 ans - Président du Conseil d administration / Membre exécutif Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 7 janvier 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Président du Conseil d administration de VIEL & Cie (France), de VIEL et Compagnie Finance (France) et de Financière Vermeer N.V. (Pays-Bas), Administrateur de Bourse Direct (France), Administrateur de Swiss Life Banque Privée (France). Membre du Comité de pilotage de Paris Europlace (France), Membre du Conseil d administration de Planet Finance (France) et Membre du Comité Stratégique International de Columbia Business School à New-York (USA). Fonctions de direction opérationnelle au sein du Groupe au 31 décembre 2009 : Dirige la Direction Générale de SA. Formation : Ecole des Affaires Européennes (ESCP-EAP), Paris. MBA de l Université de Columbia. Biographie : Patrick Combes, à son retour de New York en 1979, rachète VIEL & Cie et va progressivement transformer la société, tant par croissance interne qu externe, française puis internationale, en un acteur global sur les marchés financiers mondiaux. En 1996, VIEL & Cie prend le contrôle de SA, dont Patrick Combes devient Président du Conseil d administration. Patrick Combes est Chevalier de la Légion d Honneur. Christian Baillet - Nationalité française, 59 ans - Administrateur / Président du Comité des rémunérations et Membre du Comité d audit Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 7 janvier 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Président de Quilvest France et de Anglo-Française (France). Administrateur de VIEL & Cie (France), de VIEL et Compagnie Finance (France), Administrateur et Vice-Président de Quilvest S.A. (Luxembourg), Président du Conseil d administration de Quilvest Switzerland (Suisse) et Vice-Président du Conseil de Surveillance de Quilvest Banque Privée (France). Formation : Ecole Centrale de Lyon. MBA Wharton de l Université de Pennsylvanie. Biographie : Christian Baillet rejoint, en 1975, Citicorp à New York dans la division banque d affaires. Depuis 1978, dans le groupe Bemberg basé à Paris, il est d abord Responsable des investissements européens, puis Directeur financier du groupe. En 1994, il est nommé Directeur Général de Quilvest S.A. Luxembourg, en charge des investissements au niveau mondial. Depuis le 1er janvier 2009, il est Vice-Président du Groupe Quilvest avec de nombreuses fonctions de conseil ou d administrateur dans des sociétés filiales et affiliées. Pierre-Yves Bournet - Nationalité française, 45 ans - Administrateur / Membre exécutif Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Aucune. Fonctions de direction opérationnelle au sein du Groupe au 31 décembre 2009 : Secrétaire Général de SA à Lausanne, Président de Tradition Service Holding S.A. et de TFS S.A. à Lausanne. Formation : Institut Supérieur de Commerce de Paris. Biographie : Pierre-Yves Bournet rejoint en 1987 le groupe Bouygues à Paris en qualité de Responsable financier de la Holding SCREG groupe et travaux publics. En 1994, il entre à la Direction financière de Losinger A.G. à Berne où il occupera la fonction de Directeur financier jusqu en fin 1999. En 2000, il est nommé Adjoint du Directeur financier Groupe au sein de et se verra confier en 2004 la fonction de Secrétaire Général. Hervé de Carmoy - Nationalité française, 72 ans - Administrateur Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 29 septembre 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Président du Conseil de surveillance de Sydney & London Properties (Royaume-Uni) et d Etam Développement (France). Formation : Diplômé de l Institut d Etudes Politiques de Paris. MBA de l Université de Cornell. Biographie : Hervé de Carmoy rejoint, en 1963, la Chase Manhattan Bank dont il sera Directeur Général pour l Europe Occidentale. En 1978, il entre à la Midland Bank PLC. Il est nommé en 1984 Chief Executive, Administrateur et membre du Comité Exécutif du groupe Midland plc, Londres. De 1988 à 1991, il est Administrateur Délégué de la Société Générale de Belgique. En 1992, il est nommé Président Directeur Général de la BIMP. De 1998 à 2004, il est Associé gérant, à New York, de Rhône Group LLC. Il devient ensuite Executive Chairman puis Président du Conseil de surveillance de Almatis GmbH-Frankfurt, leader mondial des produits chimiques dérivés de l alumine, puis Président exécutif de Almatis Holding B.V. (Pays-Bas). Il est actuellement Président du Conseil de surveillance de Sydney & London Properties (Royaume-Uni) et Président du Conseil de Surveillance d Etam Développement. François Carrard - Nationalité suisse, 71 ans - Administrateur / Membre du Comité des rémunérations Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 7 janvier 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Président du Conseil d administration de Beau-Rivage Palace S.A. Lausanne (Suisse), et du Groupe PCL Holding (imprimeries) (Suisse), membre de divers conseils d administration, dont ceux de Bank of China (Suisse) S.A. (Suisse), Groupe Brugg Holding et filiales (industries) (Suisse), OBS Olympic Broadcasting Services S.A. (Suisse) et IOC Television & Marketing Services S.A. (Suisse). Formation : Docteur en droit de l Université de Lausanne. Biographie : François Carrard exerce la profession d avocat depuis 1967. Il est associé dans l étude d avocats Carrard & Associés à Lausanne. Il est spécialisé dans le droit des sociétés, plus particulièrement celles du secteur bancaire et financier, le droit du sport - il est le conseiller juridique du Comité International Olympique dont il a été le Directeur Général de 1989 à 2003 - ainsi que dans l arbitrage international et la médiation. Bruce Collins - Nationalité Britannique, 57 ans - Administrateur / Membre exécutif Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 13 mai 2009, jusqu à l Assemblée générale à tenir en 2010. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Aucune. Fonctions de direction opérationnelle au sein du Groupe au 31 décembre 2009 : Deputy Chairman. Formation : Etudes secondaires. Biographie : Bruce Collins a commencé sa carrière dans les services financiers où il exerce depuis 36 ans. Après avoir été Managing Director chez Tullett and Tokyo (devenu Tullett Liberty en 1999), en tant que responsable des activités pour la région Asie Pacifique, puis pour Londres et l Europe continentale, il est de 2000 à 2004 Global Chief executive de Tullett Liberty, puis devient en 2005 CEO de ICAP pour la région Asie Pacifique. Bruce Collins a rejoint Compagnie financière Tradition SA en janvier 2008 en qualité de Deputy Chairman. 13

Jean-Marie Descarpentries - Nationalité française, 73 ans - Administrateur / Membre du Comité d audit Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 7 janvier 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Président d Honneur de la FNEGE (France), Président de l Observatoire de l Immatériel (France), Administrateur de Assurances et Conseils St-Honoré (France), Banque de Vizille (France), VIEL & Cie (France), GINGER (France), Censeur de Parsys (France), Membre du Conseil stratégique de Bolloré (France), Membre de l Advisory Board de British Telecom (France). Formation : Diplômé de l Ecole Polytechnique de Paris. Biographie : Jean-Marie Descarpentries a exercé des fonctions de direction générale dans de grands groupes industriels européens (Shell, Danone, St-Gobain, Interbrew). De 1982 à 1991, il est Président Directeur Général de Carnaud Metalbox puis, de 1994 à 1997, Président Directeur Général de Bull, dont il assure le redressement et la privatisation. Christian Goecking - Nationalité suisse, 66 ans - Administrateur / Membre du Comité des rémunérations Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 7 janvier 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Administrateur Délégué du groupe suisse Berney & Associés S.A. (Suisse) (membre de Crowe Horwath International), Vice-Président du Conseil d administration de CIM Banque (Suisse) S.A. (Suisse) et Président de son Comité d audit. Formation : Diplômé HEC de l Université de Lausanne. Biographie : Christian Goecking exerce depuis 42 ans les métiers de la banque, de la finance et en particulier de l intermédiation financière. Il a exercé ces métiers auprès de grandes institutions bancaires en Suisse et auprès de brokers anglais à des postes de direction et d Administrateur Délégué. Il a occupé le poste de Directeur de la gestion privée de la banque Julius Baer à Genève et à Lugano. Pierre Languetin - Nationalité suisse, 86 ans - Administrateur / Membre du Comité d audit Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 4 mai 1995. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Aucune. Formation : Licencié ès sciences économiques et commerciales et Docteur Honoris Causa de l Université de Lausanne. Biographie : Pierre Languetin a fait carrière tout d abord à Paris, de 1949 à 1954, au Secrétariat de l Organisation européenne de coopération économique, puis à Berne, de 1955 à 1976, au Département fédéral de l économie publique. Ambassadeur délégué du Conseil fédéral aux accords commerciaux dès 1966, il est membre puis Président de la Direction Générale de la Banque Nationale Suisse de 1976 à 1988. De 1985 à 1988, il fait partie du Conseil d administration de la BRI. Robert Pennone - Nationalité suisse, 65 ans - Administrateur / Président du Comité d audit Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 7 janvier 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Administrateur de Pennone & Partners S.A. (Suisse), Vice-Président de Banque Bénédict Hentsch & Cie S.A. (Suisse), Président de RSI Securities S.A. (Suisse), Vice-Président du Conseil d administration de Genolier Swiss Medical Network S.A. (Suisse). Associé gérant de BBH 360 Holding Sàrl (Suisse). Formation : Expert-comptable diplômé. Biographie : Robert Pennone rejoint Deloitte comme associé en 1975. De 1979 à 1987, il s associe avec le cabinet d avocats Lenz à Genève pour développer la société Revex / Audiba jusqu à la fusion de cette dernière avec Ernst & Whinney. Il devient alors Administrateur Délégué de l entité suisse jusqu en 1989 lorsque Ernst & Whinney fusionne avec Arthur Young pour devenir Ernst & Young. De 1989 à la fin de 1993, Robert Pennone est membre du Conseil d administration et du Comité exécutif de Ernst & Young. Durant cette période, il fait partie du «Worldwide Banking Committee» et exerce également la fonction de Managing Director d Ernst & Young M+A Europe. En 1994, Robert Pennone crée Pennone & Partners S.A. et participe au développement de MC Securities Group. Plus récemment, Robert Pennone devient co-fondateur de la Banque Bénédict Hentsch & Cie S.A. David Pinchin - Nationalité américaine, 62 ans - Administrateur jusqu au 31 décembre 2009 Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions de direction opérationnelle au sein du Groupe au 31 décembre 2009 : Aucune. Formation : Licencié en sciences économiques du City of London College au Royaume-Uni. Biographie : David Pinchin est l un des fondateurs du marché de gré à gré des options de change au début des années 1980, et l un des cofondateurs de TFS en 1985. Auparavant, il dirigeait International Treasury Management Ltd, filiale de HSBC et de la banque Marine Midland, au sein de laquelle il opérait sur l intermédiation sur swaps de taux. Monsieur Pinchin a été membre de la Direction générale jusqu au 31 août 2009 et a conservé son mandat d administrateur jusqu au 31 décembre 2009. Urs Schneider - Nationalité suisse, 64 ans - Administrateur Mandat auprès de SA : 1 ère élection le 7 janvier 1997. Réélu le 25 avril 2007 pour une durée de 3 ans. Fonctions assumées au 31 décembre 2009 au sein d organes de direction et de surveillance de corporations, de fondations ou d établissements importants, suisses ou étrangers, de droit privé et de droit public : Président de Finance Watch (Suisse) et membre du conseil d administration de la banque Hottinger & Associés Appenzell S.A.. Formation : Diplômé HEC de l Université de St-Gall. Biographie : Urs Schneider, après deux années passées chez LEICA, Heerbrugg, occupe, de 1971 à 1984, différentes responsabilités auprès de l IMI/IMD (International Management Institute), Lausanne. Il en est, entre autres, Directeur administratif et Directeur du programme MBA. De 1985 à 2004, il a été Directeur de la fondation IFCI/IFRI (International Financial Risk Institute). Depuis 1989, il fait partie du corps enseignant du Swiss Finance Institute et, depuis 2006, il enseigne la finance internationale et le risk management à l International University, à Genève. Aucun des administrateurs n assume de fonction officielle ou politique au 31 décembre 2009. 14

Direction Générale Patrick Combes - Nationalité française, 57 ans - Président du Conseil d administration Patrick Combes, à son retour de New York en 1979, rachète VIEL & Cie et va progressivement transformer la société, tant par croissance interne qu externe, française puis internationale, en un acteur global sur les marchés financiers mondiaux. En 1996, VIEL & Cie prend le contrôle de SA, dont Patrick Combes devient Président du Conseil d administration. Patrick Combes est Chevalier de la Légion d Honneur. Emil Assentato - Nationalité américaine, 60 ans - Responsable des activités de TSH pour la région Amériques Emil Assentato reçoit en 1971 un diplôme d économie de Hofstra University alors qu il est admis à la National Business Honor Society. En 1973, il commence sa carrière à Wall Street chez M.W. Marshall Inc., société active principalement sur les marchés de gré à gré. Il rejoint Tradition (North America) Inc. (TNA) en 1986, en tant que responsable des marchés monétaires et des dérivés court terme. En 1991, il est nommé CEO de Tradition (North America) Inc. puis quelques années plus tard, il devient Président de Tradition Government Securities, renommée Tradition Asiel Securities (TAS). En 2006, alors que la plate-forme de Forex pour particuliers créée par TNA, FXDirectDealer LLC (FXDD) est en expansion, il est nommé Président et en 2008, il est également nommé Président de Standard Credit LLC. Actuellement, Monsieur Assentato est Directeur Général de TNA et TAS, ainsi que Président de FXDD et de Standard Credit LLC. Adrian Bell - Nationalité australienne, 48 ans - Responsable des activités de TSH pour la région Asie - Pacifique Adrian Bell est originaire de Sydney, Australie. Après des études secondaires, il étudie le japonais et le mandarin et se rend au Japon où il commence sa carrière en 1986 dans les marchés financiers à Tokyo. Il a ainsi eu l occasion d observer les nombreuses transformations survenues sur les marchés financiers asiatiques depuis vingt-trois ans. Il a travaillé à Singapour en 1991 et a participé à l expansion de Tradition en Asie et en Australie, d abord à Tokyo, avant de couvrir les principaux marchés monétaires et marchés des changes de toute l Asie, où Tradition est reconnue aujourd hui comme l un des plus importants IDB (Inter Dealer Broker). Bruce Collins - Nationalité britannique, 57 ans - Deputy Chairman Après des études secondaires, Bruce Collins commence sa carrière dans les services financiers où il exerce depuis 36 ans. Après avoir été Managing Director chez Tullett and Tokyo (devenu Tullett Liberty en 1999), en tant que responsable des activités pour la région Asie Pacifique, puis pour Londres et l Europe continentale, il est de 2000 à 2004 Global Chief executive de Tullett Liberty, puis devient en 2005 CEO de ICAP pour la région Asie Pacifique. Bruce Collins a rejoint Compagnie Financière Tradition en janvier 2008 en qualité de Deputy Chairman. Donald P. Fewer - Nationalité américaine, 46 ans - Senior Managing Director de Standard Credit Group, New York Donald Fewer a exercé en qualité de Senior Vice President au sein de Prebon Yamane (USA) Inc. où il a dirigé la division de Trésorerie et a été responsable de l ensemble des activités administratives et de développement ; il a également siégé au Comité exécutif nord-américain de l entreprise. Il intègre ensuite Garvin Guy Butler où il assure les fonctions de Senior Vice President pour la division Produits structurés, puis rejoint le GFI Group en 1996 pour créer l activité mondiale de dérivés de crédit. En juin 2000, il prend la fonction de Senior Managing Director au sein du GFI Group et la Direction des activités de courtage de l Amérique du Nord, avant de rejoindre Standard Credit Group. Donald Fewer est diplômé de Pace University et titulaire d une licence en administration des affaires. Il est membre d Omicron Delta Epsilon - International Economic Honor Society. Stephen Jack - Nationalité Britanique, 51 ans - Directeur financier Avant de rejoindre le Groupe Tradition en qualité de CFO en juin 2009, Stephen Jack était CFO au sein de Straumur Investment Bank, poste qu il occupait depuis novembre 2007. Auparavant, il a assuré les fonctions de Directeur financier du groupe Collins Stewart Tullett plc, société de courtage international cotée au Royaume-Uni, CFO au sein de Tullett & Tokyo Liberty plc et Global CFO de ING Barings. Avant d intégrer ING Barings, Stephen Jack évolue chez Dresdner Kleinwort Benson où il occupe pendant 13 années diverses fonctions de cadre au sein du département financier. Il est membre associé de l Ordre des experts comptables diplômés d Angleterre et du pays de Galles. Il est également titulaire d une licence en histoire moderne de l Université de Durham. Stephen Jack est aussi Président du Conseil des Trustees de l Independent Living Fund, un organisme public non ministériel au Royaume-Uni. Michael Leibowitz - nationalité américaine, 44 ans - CEO Europe Moyen-Orient et Afrique Michael Leibowitz a débuté sa carrière chez Tradition Financial Services en 1991 et, en 1993, il devient Responsable des opérations de TFS Global Foreign Exchange à Londres. De 2000 à 2005, Michael Leibowitz est Chief Executive Officer de TFS-ICAP Volbroker, le fournisseur prédominant de liquidités en Global Foreign Exchange Options et, en 2006, il est nommé CEO de TFS pour l Europe et Responsable des produits actions pour le Groupe global. En novembre 2007, il est nommé CEO des activités du Groupe Tradition à Londres (TFS Europe et Tradition UK) puis, en décembre 2008, CEO pour l Europe des activités du Groupe Tradition. Il est titulaire d un diplôme Juris Doctor de l Université de Hofstra à New York et d une Licence en Sciences Economiques de l Université de New York State. Michael Leibowitz est membre du Federal Foreign Exchange Committee (FXC). Dominique Velter - Nationalité française, 44 ans - Directeur du Marketing Stratégique Après une maîtrise en économie à Dauphine (Paris), Dominique Velter intègre la banque des marchés de Thomson, la BATIF, à sa création en 1986. En 1989, elle devient Directeur des Financements du Groupe Bernard HAYOT, spécialisé dans la grande distribution. Diplômée en 1996 du MBA de l ISAHEC, elle rejoint VIEL & Cie pour conduire auprès du Président des projets de développement. En 1999, elle crée la société de courtage en ligne du Groupe, Capitol.fr. Elle en est Présidente jusqu en avril 2001, puis est nommée Directeur du Marketing Stratégique de SA. M. Larry Rosenshein, récemment nommé Président de TFS Energy, Stamford (USA) et co-dirigeant des opérations de TFS en Amérique du Nord, a rejoint la Direction Générale du Groupe le 25 mars 2010. 15

Panorama économique mondial Pangloss ou Cassandre? Après le choc sur l économie et la finance de 2008, le début de 2009 a été particulièrement complexe et difficile avec une nouvelle chute des bourses mondiales, une crainte diffuse d une récession de dimension catastrophique et une deuxième vague de crises systémiques. Les banques centrales et les gouvernements ont pris une série de mesures supplémentaires pour endiguer ces risques et les réunions d urgence du G20 ont réussi à stabiliser la réalité et à communiquer l image d une prise en main de la situation par les gouvernements qui représentent presque 9/10 ème du produit intérieur brut mondial. Ces prescriptions extraordinaires à base de vitamine C et d aspirine ont créé les conditions nécessaires pour permettre aux différentes économies de récupérer du terrain, au marché des actions de bénéficier d une importante hausse des indices et aux différents indicateurs de risque de perdre du terrain et de retourner sur des niveaux moins dangereux. Un débat sans fin s est développé sur la forme graphique de la reprise avec l utilisation de la fameuse soupe aux lettres et aux symboles : «V», «W», «L», racine carrée. L économie mondiale a certainement évité de justesse le pire et la chute dans les abysses des années 30. Les données sur la croissance mondiale ont été révisées à la hausse, après les premières estimations catastrophiques, et l année se termine bien mieux qu elle n avait commencé. Mais la pharmacopée utilisée soigne seulement la douleur et n attaque pas le mal à la racine. Bien des mesures prises, ou seulement annoncées, modifient la forme et n ont pas d impact sur la substance. Les conséquences de cette terrible crise vont se faire sentir pendant longtemps, tandis qu une nouvelle distribution des cartes du pouvoir, probablement historique, a été réalisée parmi les macro-régions économiques, les entreprises, les institutions financières, les organismes de contrôle, les banques centrales et même les classes sociales. Fin ch han dal vino calda la testa... «Jusqu à ce que le vin monte à la tête» chantait Don Giovanni en parlant de ses invités... et les acteurs économiques sont encore en train de vivre dans un monde où les taux d intérêt restent extrêmement bas et les états piochent pour leurs dépenses dans des bourses aux cordons grands ouverts. Les autorités politiques et les hommes des banques centrales parlent d exit stratégies et de retour à la normale dans le futur, mais la date s éloigne progressivement et il n y a pas de certitude sur une reprise stable et solide de l économie mondiale. Les banques centrales pratiquent des politiques monétaires particulièrement agressives et accommodantes. Même si elles expriment leur souhait de retourner progressivement à la normale, les responsables ne disposent pas de modèles testés pour réaliser efficacement cette manœuvre. On sait seulement qu aux USA la manœuvre de 1937 avait créé des problèmes supplémentaires et que l expérience a été répétée au Japon, au cours des années 1990, avec des résultats catastrophiques. Les injections massives de liquidités dans le système favorisent des opérations de carry trade et de portage de produits financiers à risque et encore une fois la naissance de bulles spéculatives. Dans quelle mesure la valorisation des actifs dans le monde entier reflète la réalité? Les banques centrales ont des responsabilités importantes dans la création et la gestion de ces bulles. Par ailleurs, les gouvernements qui ont et sont en train de dépenser à tout va et de s endetter à un rythme soutenu auront des problèmes sérieux dans les prochaines années avec un service de la dette qui va devenir un vrai fardeau et l explosion des déficits primaires. Leur capacité de manoeuvre se réduit à vue d œil et seule une reprise solide pourrait leur permettre de regagner une certaine indépendance vis-à-vis du marché. Il est évident que l impact de la dépense publique sur l économie réelle se réduira partiellement, même si les dépenses restent importantes, car une part croissante sera automatiquement destinée au paiement des intérêts sur la dette. Les craintes sur la solvabilité de certains états deviennent un problème lancinant et il faut espérer que la fable du «roi nu» ne se répercute pas sur certains états, les plus grands, en particulier. Par ailleurs, la distribution des cartes est en train de se faire en faveur des pays émergents qui, même s ils ont souffert quelques inflexions dans leur taux de croissance, ont su et pu manœuvrer pour protéger leur développement et confirment leur chevauchée vers leurs objectifs, tandis que les vieux pays développés ont montré toute leur faiblesse et leur rigidité face à la crise. Pour l instant, les pays émergents ont un rôle moteur dans la croissance mondiale. À cet égard, un problème majeur se pose avec l intégration progressive et à tapes forcées de la Chine et, 16

ensuite, d autres grands pays émergeants dans l économie mondiale. Ces nouveaux acteurs jouent avec les pays développés sur le même terrain, mais les deux équipes n appliquent pas les mêmes règles et chacun affirme respecter les siennes... de plus, l arbitre est absent. Le thème de la dette et de l intégration de ces pays dans l économie mondiale va probablement dominer les débats et la réalité au cours de prochaines années. Pangloss et Cassandre Pessimistes et optimistes animent les débats, font les marchés, déterminent le monde futur. Encore une fois, le bras de fer entre Cassandre et Pangloss a influencé la psychologie des acteurs économiques. L argent «bon marché» offre une incitation à la prise de risque inconsidérée. A la suite des bulles spéculatives du début de ce siècle, d autres bulles se développent dangereusement. Les mesures envisagées pour «moraliser» le capitalisme financier sont bienvenues, mais elles devront être appliquées par tous les pays du monde, avec tact et souplesse. Les entités chargées du contrôle des marchés, dont la responsabilité est lourde quant à la gravité de la crise, sont en train de recevoir des pouvoirs supplémentaires mais probablement pas les moyens nécessaires. Cela peut, encore une fois, créer un problème majeur car le système croit disposer de mécanismes efficaces de contrôle et leur fait confiance. Par ailleurs, les agences de notation, qui sont indépendantes, doivent arrêter de jouer au pompier pyromane car, à terme, elles risquent de perdre leur pouvoir et leur respectabilité. Après une crise de dimensions titanesques et les choix de politique monétaire, budgétaire et fiscale qui ont été faits, rien n est plus à sa place dans l architecture économique mondiale. L erreur la plus grave serait de conduire en regardant dans le rétroviseur : c est le risque actuel... Clairement, la liste des leçons à tirer de l année 2009 est très longue. Le groupe des pays du G7 a perdu une large part de son pouvoir en faveur du G20 qui assume progressivement la gouvernance mondiale. Beaucoup de banques et d institutions financières n ont pas su remplir leurs rôles de transformateurs du crédit et ont pris - à nouveau - de risques substantiels pour fabriquer des profits à tout prix. Par ailleurs, les gouvernements, avec l excuse de la crise, se sont engagés dans des dépenses qui rappellent la folie des grandeurs et créent des dettes pharaoniques qu il faudra financer au cours des prochaines années et rembourser un jour. Le transfert des risques et de la dette du secteur privé au secteur public a une conséquence immédiate : la solvabilité des États devient un problème majeur avec un risque préoccupant sur les devises de certaines nations appartenant au giron des pays développés. Texte écrit par Alessandro Giraudo Chef Economiste TSAF 17

Rapport d activité Revenus Le Groupe est présent sur toutes les grandes places financières et effectue des opérations dans plusieurs devises; de ce fait, ses résultats sont affectés par les fluctuations des cours de change utilisés pour convertir les chiffres locaux en francs suisses. Dans les tableaux ci-dessous, les variations de l activité par rapport à 2008 sont présentées aux cours de change courants retenus pour l établissement du compte de résultat, mais aussi à cours de change constants afin de permettre une analyse plus fine des performances sous-jacentes. Le chiffre d affaires de l exercice 2009 s établit à 1 352,7 millions de francs suisses contre 1 556,1 millions sur l exercice clos le 31 décembre 2008, soit un recul de 8,0 % à cours de change constants et de 13,1 % à cours de change courants. Analyse du chiffre d affaires par famille de produits : En millions de francs suisses 2009 2008 Variation À cours de change courants Variation À cours de change constants Change et taux 535,8 610,7-12,3 % -6,6 % Titres et dérivés sur titres 560,2 665,3-15,8 % -9,5 % Matières premières et autres activités 256,7 280,1-8,4 % -7,6 % Total 1 352.7 1,556,1-13,1 % -8,0 % En 2009, l évolution de l appétit pour le risque de nombre de nos grands clients a conduit à un déplacement de l activité des produits à structures complexes vers des produits plus classiques. Les produits au comptant - dépôts, contrats de change à terme sur devises, obligations et actions - ont connu une activité plus soutenue que les produits dérivés. Le deuxième semestre 2009, en particulier, a été marqué par de faibles niveaux de volatilité et d activité dans la quasi-totalité des groupes de produits, qui ont entraîné une baisse des revenus par rapport au second semestre 2008, où une volatilité extrême et des «spreads» élevés dans plusieurs familles de produits avaient eu une influence positive sur le chiffre d affaires. Le chiffre d affaires des matières premières, à l exception du fret, a mieux résisté que celui des autres produits. Au Japon, notre activité avec une clientèle de particuliers a elle aussi vu son chiffre d affaires reculer en 2009 par rapport à 2008 tout en conservant sa forte part de marché. Analyse du chiffre d affaires par région : En millions de francs suisses 2009 2008 Variation À cours de change courants Variation À cours de change constants Europe 643,5 688,7-6,5 % +6,8 % Amériques 400,9 531,4-24,6 % -24,3 % Asie Pacifique 308,3 336,0-8,3 % -12,6 % Total 1 352,7 1 556,1-13,1 % -8,0 % Europe Notre bureau de Londres, principal centre d activité du Groupe, a généré 36,5 % du chiffre d affaires consolidé en 2009 contre 34,6 % en 2008. La baisse des revenus générés par les produits de taux a été compensée par de meilleurs résultats des produits à revenu fixe et des actions, segments sur lesquels nous comptons poursuivre notre développement en 2010. Les revenus des matières premières, hors fret, ont été en ligne avec ceux de 2008. Le chiffre d affaires réalisé en Europe continentale a progressé par rapport à 2008. Celui-ci représente 11,1 % du chiffre d affaires consolidé contre 9,6 % sur l exercice précédent. Tout comme au Royaume-Uni, les transactions sur les produits à taux fixe et les actions ont enregistré un bon niveau d activité en 2009 avec un chiffre d affaires en progression. L effectif des courtiers en Europe a augmenté de près de 10 % sur l année, reflétant les investissements effectués par le Groupe dans de nouveaux produits. 18