JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. 1 ère journée contributive : croissance, innovation, disruption Junior ESSEC 28/11/2014

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. 1 ère journée contributive : croissance, innovation, disruption Junior ESSEC 28/11/2014"

Transcription

1 JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE CONCERTATION NATIONALE SUR LE NUMÉRIQUE 1ère journée Compte-rendu de l atelier 3 : Nouveaux modèles de financement 1 ère journée contributive : croissance, innovation, disruption Junior ESSEC 28/11/2014 Compte-rendu de l atelier contributif 3 animé par Marie EKELAND, coordinatrice du 1er thème de la consultation, et Alex GADRÉ, rapporteur pour le secrétariat général du Conseil National du Numérique

2 Introduction et appropriation de l atelier contributif Remarques préalables sur la tenue de l atelier L atelier a largement traité un nouveau modèle de financement, en particulier celui du crowdfunding, suite à une sélection opérée de manière consensuelle par l ensemble des participants. Introduction, rappel des objectifs et présentation des participants Prise de parole de l animatrice de l atelier, Marie EKELAND (coordinatrice du 1 er thème de la consultation nationale), avec le concours d Alex GADRÉ, rapporteur pour le secrétariat général. Les participants, bien au fait du sujet, ont pris la parole dans des proportions similaires. Rappel des principaux défis et des solutions soulevés lors de la consultation en ligne Pourquoi la question du financement est-elle à l ordre du jour? On est, à l heure actuelle, dans une transformation complète de l économie, ce qui soulève de nombreuses questions, comme l internationalisation des entreprises et l investissement nécessaire à ce type de projets. On se rend compte qu au niveau français il y a relativement peu d entreprises qui peuvent investir autant, alors que paradoxalement en France, l épargne est très importante mais qu elle n est pas tournée vers l économie. Les incitations fiscales sont «à l envers». En effet, on favorise fiscalement des investissements à très court terme et sans risque (livret A, assurance vie) alors que l on devrait mettre en place des incitations fiscales supérieures, bien que coûteuses pour l Etat. Cela permettrait d inciter des investissements à long-terme et risqués, davantage tournés vers l économie réelle. En France, il y a 1400 milliards d Euros placés en assurancevie et 118 milliards d Euros placés en Plan Epargne Entreprise. Il se pose donc la question de savoir si l on peut faire travailler cet argent pour donner les moyens à nos entreprises d investir et de se réinventer. Un autre sujet récurrent concerne le schéma de la chaîne de financement des entreprises et les questions qui y sont relatives. A-t-on des entreprises qui peuvent prendre des risques? Y-a-t-il suffisamment de «business angels»? 2

3 Une autre thématique est apparue récemment avec les plateformes de crowdfunding, qui ont été portées par une nouvelle législation votée en En termes d activité sur ces plateformes, il y a une vraie appétence de la part des utilisateurs, ce qui est le signal que les Français veulent donner du sens à leur argent et appuyer des projets leur tenant à cœur. On peut désormais contribuer non pas juste au travers de l action mais également au niveau du placement de son argent, ce qui constitue un mouvement de désintermédiation de l industrie financière puisque le contribuable finance les entreprises en direct. Il s agit donc d un nouveau mode d allocation de l épargne. Le rapport du digital de la Commission Européenne met en évidence le fait qu en France, l étape manquante est celle de l accompagnement des entreprises dans leur développement (par exemple lorsque celles-ci souhaitent partir à la conquête de l international) comparativement aux autres Etats. Pourtant, à l inverse, sur le «early stage» le pays est l un des plus dynamiques en Europe. Ainsi, c est dans la «scalabilité», le financement des étapes ultérieures et la montée en puissance que l on est pris à défaut. En relation avec ce sujet vient ensuite celui de la taille des investissements. Dans le financement des entreprises, il y a beaucoup de dispositifs d aide dans le financement public. Cependant il faut s interroger sur la nature de la politique d aide qui doit être adaptée au financement de l économie numérique. Toutefois, ce sujet sera traité dans un autre atelier. Autour de ce sujet, on peut constater que de manière historique la politique en France a été de favoriser la R&D alors qu au regard de l économie numérique l innovation vient d ailleurs. Par exemple, une entreprise comme Facebook ne satisferait pas les conditions posées en France et n aurait pas été soutenue. Autre exemple, la grande innovation de Free n était pas dans la R&D mais dans le marketing. Il y a donc matière à s interroger sur des éventuelles opportunités manquées. Il existe en outre d autres grands sujets, notamment celui évoqué par une étude de France Digitale pour la Commission Européenne, basée sur le témoignage d investisseurs dans plusieurs pays du continent (Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Portugal, etc.). Il en est ressorti un problème commun aux pays européens, il n existe pas d acquéreur stratégique. Les grands groupes ne sont pas habitués à acquérir l innovation. Culturellement, ils cherchent à se consolider sur leur marché existant et cela transparait dans leur politique d acquisition. Or lorsqu il y a des offres de rachat d un acteur américain par exemple, comparativement à un français, la différence d offre est largement favorable à celui-ci (du simple au double voire du simple au quintuple). Il existe également un problème d évaluation des entreprises en parallèle de cette absence d écosystème local de grandes sociétés capables de racheter les autres. Il y a des contre-arguments à toutes les solutions proposées notamment sur le risque des investissements. La bulle immobilière figure parmi ceux-ci, il faut alors arbitrer entre elle et l économie. 3

4 L atelier passe par la suite à la phase de questions-réponses. Pour cela un thème est choisi au préalable par les participants. Le thème du crowdfunding est finalement choisi, celui-ci sera abordé sous différents aspects : Par exemple, sur le plan culturel, il faut se demander comment amener les gens à se dire que leur épargne peut être utile et qu ils peuvent faire le poids. Sur le plan de l information aux investisseurs, il faut assurer la bonne information aux investisseurs sur les différents modèles, plateformes mais également sur les risques engendrés par ces investissements d autant que souvent de très jeunes entreprises sont ainsi financées, ce qui constitue la partie la plus risquée de l économie réelle. Comment éduquer le public pour qu il dispose d une stratégie d investissement judicieuse ne se limitant pas aux start-up? Quelles sont les vraies promesses associées à ces financements? Sur le plan de l utilité, du sens de l investissement, il existe une réflexion applicable tant au niveau individuel qu au niveau des entreprises avec la question : faut-il créer un nouvel indicateur afin de prendre en compte la notion d utilité dans la gestion de l argent? Concernant la liquidité, il faut s assurer de la liquidité des investissements, afin de rendre plus attractif ces investissements et permettre de récupérer son argent. On peut imaginer que le crowdfunding va devoir comme la bourse intégrer un marché secondaire en complément du marché primaire. C est d autant plus important que les petits investisseurs sont plus susceptibles d avoir besoin de récupérer leur mise pour faire face à l aléa. Sur le plan du conseil, existe-t-il une manière de suivre quelqu un qui est plus éprouvé que vous? Un expert qui en quelque sorte valide l investissement. Une façon complémentaire d avoir une information et de mieux gérer le risque. Sur le plan des garanties apportées aux investisseurs il faut davantage de lisibilité pour rassurer un public et faire basculer une partie des 1500 milliards sur les startups. Sur la nature des plateformes, il faut traiter de la démarcation entre plateformes marchandes et plateformes non-marchandes. 4

5 Solution débattue Solution avancée initialement : Utiliser le crowdfunding comme moyen d orienter l épargne des particuliers Échange des participants sur le sujet - Les participants s interrogent dans un premier temps sur la question du niveau d investissements de la part des utilisateurs. Il faut «attirer à la fois les investisseurs qui prennent des risques et dans le même temps en attirer d autres au portefeuille de taille moins importante qui sont intéressés par le sens. Il y a différentes démarches selon l avancement du projet dans lequel on investit, on rebondit ainsi sur la notion de stratégie d investissement.» Afin de passer en revue les différentes solutions, les intervenants passent en revue les différentes stratégies auxquelles peut répondre le crowdfunding. Celles-ci sont au nombre de quatre : Constituer un don, Constituer un prêt entre particuliers, Etre rémunéré par des avantages en nature, Etre rémunéré par une prise de participation dans l entreprise. - Concernant l information à donner aux investisseurs, les participants soulignent l importance de disposer d information en amont pour amener l argent dans ce type de financement mais aussi lors du suivi une fois que l argent a été investi, notamment si c est en equity. Il y a une «notion d animation de la communauté d investisseurs et de la représentativité des investisseurs qui est essentielle, car on peut être investisseur et ne pas avoir les compétences pour se faire représenter». «Il faut désormais se placer dans le cadre d une logique d industrialisation du crowdfunding.» - Un intervenant souligne néanmoins le caractère potentiellement contreproductif d une telle démarche, car «par exemple dans l equity un entrepreneur pourra avoir une multitude d actionnaires, mais les actions sont assortis de droit de vote, ce qui peut être dangereux si un concurrent est à l origine de l investissement». Il y a une nécessité de «déterminer le niveau d information à donner aux investisseurs et gérer le risque qui en ressort». - Sur la question de la représentativité, un grand nombre de participants envisagent qu un représentant puisse avoir un rôle plus important du fait de ses qualités, notamment s il s agit d un expert. Il est en effet «important de prévoir des structures faisant l interface entre investisseurs et entrepreneurs». Un participant détaille notamment cet argument : «Les fédérations de «business angels» disposent de ce genre de structure, il ne faut pas oublier les motifs d investissement des différents particuliers ; certains veulent du rendement financier, d autres de l animation locale, quoi qu il en soit il ne faut pas perdre de vue la multiplicité 5

6 des motifs d investissements, il faut donc animer cette communauté. Un collège multiforme peut constituer une bonne option avec un représentant professionnel et un représentant grand public.» - La plupart des participants pointent cependant le risque d un développement industriel du crowdfunding, qui serait à terme néfaste, car une trop grande structure peut diluer l idée d un investissement individuel. Par exemple, «aujourd hui dans les grands groupes, les particuliers rencontrent de nombreuses difficultés pour se faire entendre. Or pour motiver les petits investisseurs, il faut qu ils aient la sensation de pouvoir se faire entendre et donc de pouvoir agir.» - On peut amener des fonds gérant l épargne d entreprise. Mais cela passe par de la professionnalisation et de l industrialisation. Plutôt que d amener sur ces marchés des fonds gérant l épargne d entreprise, ce qui contribuerait de fait à une industrialisation, des intervenants suggèrent plutôt d arriver à faire émerger des «leaders d opinion ou de relation avec les entrepreneurs sur les plateformes et qu ils soient reconnus comme tels par les investisseurs, afin qu ils soient gage de confiance, de stabilité. Le but est d arriver à animer la communauté d investisseurs pour obtenir des fonds, ce qui suppose une stratégie digitale adaptée de qualité dont le succès de l opinion de financement dépend largement». - En évoquant la démocratisation du crowdfunding, un spectateur insiste sur la nécessité de «garder à l esprit que ce n est pas non plus la panacée». Les échanges s orientent désormais sur le besoin éventuel d élaborer de nouveaux indicateurs dans le but d assurer une information plus complète sur la nature de l investissement dans ce nouveau modèle de financement. Les participants débattent sur plusieurs indicateurs existant comme celui de l apport de l investissement à la vie civile ou celui de son apport à l économie. Il faut néanmoins «songer au lancement de programmes académiques pour déterminer des indicateurs fiables et performants». Un intervenant propose d aller jusqu à catégoriser les différents indicateurs. «Les indicateurs pertinents seront alors choisis en fonction du panel d investisseurs et de leurs motivations». Un autre évoque la possibilité d ajouter des tags sur les plateformes de crowdfunding pour les différents projets. «Un exemple caricatural pourrait être d employer des lettres comme sur les frigidaires. Par exemple, les projets pourraient être peu financiers, très éthiques sur le plan de la mixité homme-femme etc» - Pour mener le crowdfunding dans des volumes plus importants, il faut consolider une phase transitoire entre le début du lancement de la souscription et la réalisation concrète de celle-ci. Or, aujourd hui, «peu de règles existent, et personne ne peut se prémunir contre un comportement malhonnête qui verrait quelqu un partir avec les fonds des investisseurs sans mener le projet à bien» alerte un participant. «Il faudrait un mécanisme de transit par une commission de régulation, créer un cadre réglementaire pour assurer la sécurisation du flux financier de manière à renforcer la confiance des investisseurs.» Un intervenant explique que «certaines plateformes essaient déjà de gérer ce problème en évaluant plus ou moins consciencieusement le sérieux des projets, mais cela reste clairement insuffisant». 6

7 L atelier se porte ensuite sur la stratégie à destination des investisseurs pour capter l épargne non-investie dans l économie réelle. - Un participant suggère de «créer des fonds spécifiques surtout pour attirer l épargne actuellement placée en assurance-vie. Cela suppose de réfléchir à une garantie à apporter aux investisseurs qui placent leurs fonds selon leurs capacités comme des outils de mutualisation. On peut par exemple imaginer qu un pourcentage de l investissement aille dans un fonds commun à l ensemble des start-up». - Un autre intervenant évoque en complément ou en substitut «une stratégie reposant sur une diversification des supports. Cette mutualisation existe par exemple en Afrique via le schéma du microcrédit». - La possibilité d un système de rating de chaque sujet est également soulevée, «mais cela semble trop difficile à mettre en place d un point de vue pratique, quand bien même certains existent déjà» note cependant un intervenant. En tout cas, il n est pas envisageable pour la grande majorité des participants que «la garantie incombe à l Etat, elle doit être interne aux plateformes, en étant financée par exemple par les grands succès de certains projets». - Sur la question de la nature de ces plateformes, marchandes ou non-marchandes, les intervenants préconisent largement de trier les plateformes disponibles en créant une «base commune française, européenne voire internationale, qui s accompagnerait de l usage d indicateurs communs». «Mais on ne doit pas pour autant perdre de vue la dimension locale des investissements, souvent importante pour les petits investisseurs.» - Enfin, les participants ont abordé la possibilité de créer un marché secondaire avec des plateformes de référence afin d assurer une liquidité de ces placements. «Cela peut être utile en vue d assurer mais il faut alors prévoir une régulation de ces marchés. Mais il faut faire attention de ne pas trop complexifier la chose car on pourrait perdre la culture entrepreneuriale qui constitue en partie l attrait du crowdfunding.» Le débat se clôt sur cette contradiction entre une industrialisation du crowdfunding, source de risques et d effets contreproductifs, mais pourtant nécessaire au vu du grand besoin de consolider les plateformes existantes. En effet, certaines plateformes font elles-mêmes appel à d autres pour se financer, ce qui est loin d être sans risque. Remerciements. Invitation à continuer à contribuer sur le site. 7

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Journée contributive n 1 : Croissance, innovation, disruption Junior ESSEC 28/11/2014

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Journée contributive n 1 : Croissance, innovation, disruption Junior ESSEC 28/11/2014 JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE CONCERTATION NATIONALE SUR LE NUMÉRIQUE 1ère journée Compte-rendu de l atelier 6 : Nouveaux clusters numériques Journée contributive n 1 : Croissance, innovation,

Plus en détail

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Compte-rendu de l atelier 5 : Souveraineté numérique

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Compte-rendu de l atelier 5 : Souveraineté numérique JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE CONCERTATION NATIONALE SUR LE NUMÉRIQUE 3ème journée Compte-rendu de l atelier 5 : Souveraineté numérique Thème de la journée contributive : Transformation numérique

Plus en détail

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Thème de la journée de consultation : Loyauté dans l environnement numérique Junior ESSEC 09/01/2015

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Thème de la journée de consultation : Loyauté dans l environnement numérique Junior ESSEC 09/01/2015 JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE CONCERTATION NATIONALE SUR LE NUMÉRIQUE 2ème journée Compte-rendu de l atelier 3 : Surveillance et lutte contre la criminalité en ligne Thème de la journée de

Plus en détail

[Etude de marché] Crowdfunding, Financement participatif d entreprise: Qui sont les investisseurs?

[Etude de marché] Crowdfunding, Financement participatif d entreprise: Qui sont les investisseurs? [Etude de marché] Crowdfunding, Financement participatif d entreprise: Qui sont les investisseurs? Contexte : Cette étude de marché avait pour objet d analyser les réactions des individus vis-à-vis du

Plus en détail

INTRODUCTION. I. Définition. Qu est-ce que le crowdinvesting?

INTRODUCTION. I. Définition. Qu est-ce que le crowdinvesting? INTRODUCTION I. Définition Qu est-ce que le crowdinvesting? Le crowdinvesting 1 (littéralement «investissement par la foule») ou investissement participatif ne fait l objet d aucune définition juridique.

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997 LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE Selon les données communiquées par les établissements participant à l enquête-titres de la Banque de France, l encours des capitaux placés

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

www.cercledoutremanche.com

www.cercledoutremanche.com LE FINANCEMENT DES PME : LES BUSINESS ANGELS P our placer l entreprise et l emploi au cœur de l économie de marché, du processus de plein-emploi et de justice sociale, encore faut-il avoir les moyens de

Plus en détail

LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010

LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010 LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010 PORTANT REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Les principales mesures de la loi LAGARDE FICHE 2 Le point sur l entrée en vigueur des principales

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Il était une fois WiSEED

Il était une fois WiSEED Il était une fois WiSEED En 2008, le financement participatif des startups ou de toute autre entreprise n existe nulle part dans le monde. Deux hommes décident de réinventer l économie et créent WiSEED,

Plus en détail

Étude Pré-salon auprès des investisseurs décideurs actifs

Étude Pré-salon auprès des investisseurs décideurs actifs Étude Pré-salon auprès des investisseurs décideurs actifs L investissement boursier - Octobre 2011 - A: INFOPRO Communications De: OpinionWay Charles-Henri d Auvigny / Philippe Le Magueresse / Pascal Novais

Plus en détail

Une société de capital-risque, comment ça marche?

Une société de capital-risque, comment ça marche? Première partie Une société de capital-risque, comment ça marche? L objet de cette première partie est de présenter le fonctionnement global d une société de capital-risque. L objectif est de permettre

Plus en détail

Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne.

Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne. www.audirep.fr Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne. Restitution des résultats d une étude menée par internet sur un échantillon de 1 001 personnes représentatives de la population

Plus en détail

Le rendez-vous de l innovation La Fintech Juillet 2015

Le rendez-vous de l innovation La Fintech Juillet 2015 Le rendez-vous de l innovation La Fintech Juillet 2015 Sondage réalisé par pour le publié et diffusé par et Publié le 9 juillet 2015 Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d un échantillon de Français

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

Investissements et levées de fonds en Afrique Enjeux et perspectives

Investissements et levées de fonds en Afrique Enjeux et perspectives 1 Compte Rendu de Conférence Investissements et levées de fonds en Afrique Enjeux et perspectives 24 octobre 2013 Auditorium de Deloitte En partenariat avec 2 CONTEXTE ET OBJECTIFS: La levée de fonds est

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding

Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding Sondage exclusif Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding Un sondage exclusif mené par l Institut Think pour Sondage «Les Français, leurs entrepreneurs et le crowdfunding» mené par l Institut

Plus en détail

La lettre semestrielle ISR de MACIF Gestion - n 15 Mars 2010

La lettre semestrielle ISR de MACIF Gestion - n 15 Mars 2010 La lettre semestrielle ISR de MACIF Gestion - n 15 Mars 2010 Sommaire : L engagement actionnarial, définition et pratiques. Les principaux acteurs de l engagement ESG en Europe. Que permet le droit français?

Plus en détail

Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive

Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive La perception des salariés sur l épargne salariale Toute diffusion de résultats tirés de cette étude doit être accompagnée de la mention

Plus en détail

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE est aujourd hui un enjeu de première importance pour les entreprises : il reflète la prise de conscience grandissante

Plus en détail

PERSPECTIVES. Hedge funds. Approche en matière d ESG

PERSPECTIVES. Hedge funds. Approche en matière d ESG PERSPECTIVES Adoption des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance par les gérants de hedge funds et de private assets : une enquête d Unigestion Avril 2015 Il est de plus en plus admis que

Plus en détail

CORRECTION BANQUE DUPONT-DURAND

CORRECTION BANQUE DUPONT-DURAND CORRECTION BANQUE DUPONT-DURAND DOSSIER A : GESTION DES COMPTES 20 points A.1 Conservation des relevés de compte 2 A.2 Démarche en cas d anomalie sur relevé 3 A.3 Calcul montant des agios (annexe A) 7

Plus en détail

Le problème de la neutralité du Net est-il réglé?

Le problème de la neutralité du Net est-il réglé? Le problème de la neutralité du Net est-il réglé? P. Maillé et B. Tuffin 22 mai 2014 Résumé Le 3 Avril 2014, le Parlement européen a apporté une définition «claire et sans ambiguïté» de la neutralité du

Plus en détail

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE. Bulletin des interpellations et des questions orales

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE. Bulletin des interpellations et des questions orales CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE Bulletin des interpellations et des questions orales Commission du logement et de la rénovation urbaine REUNION DU MARDI 23 AVRIL 2002 Conseil de la Région de

Plus en détail

GUIDE INVESTISSEURS. Donnez du sens à votre argent

GUIDE INVESTISSEURS. Donnez du sens à votre argent GUIDE INVESTISSEURS Donnez du sens à votre argent Happy Capital vous propose d investir via sa plateforme de crowdequity. Le but de ce guide est de vous présenter la méthode Happy Capital et le processus

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

Le Plan de Continuité d Activité (PCA / BCP)

Le Plan de Continuité d Activité (PCA / BCP) Le Plan de Continuité d Activité (PCA / BCP) Comment le mettre en œuvre et vérifier qu il restera opérationnel? Bruno KEROUANTON RSSI Clear Channel France - CISSP 16 juin 2004 - Paris Introduction, définitions

Plus en détail

S informer sur. Les frais liés à vos investissements financiers

S informer sur. Les frais liés à vos investissements financiers S informer sur Les frais liés à vos investissements financiers Janvier 2012 Autorité des marchés financiers Les frais liés à vos investissements financiers Sommaire Les frais liés à l investissement dans

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

Enquête sur la formation initiale dans l industrie du jeux vidéo en France. Résultats

Enquête sur la formation initiale dans l industrie du jeux vidéo en France. Résultats Enquête sur la formation initiale dans l industrie du jeux vidéo en France Résultats Le jeu vidéo est, à travers le monde, la première industrie culturelle devant les secteurs du cinéma et de la musique.

Plus en détail

10 Savoir investir en Bourse avec Internet

10 Savoir investir en Bourse avec Internet INTRODUCTION Avec près de 7 millions de Français actionnaires en 2007, l investissement boursier est devenu depuis quelques années un important moteur de l épargne nationale. Dans un pays relativement

Plus en détail

SYNTHESE COURS D ENTREPRENEURIAT ESSEC BBA 2013

SYNTHESE COURS D ENTREPRENEURIAT ESSEC BBA 2013 SYNTHESE COURS D ENTREPRENEURIAT ESSEC BBA 2013 220 étudiants 80 heures de cours 68 heures de simulation de création d entreprise Développer les compétences entrepreneuriales par l expérimentation Présentation

Plus en détail

Baromètre de la gestion immobilière des villes Pour une stratégie de création de valeur

Baromètre de la gestion immobilière des villes Pour une stratégie de création de valeur Baromètre de la gestion immobilière des villes Pour une stratégie de création de valeur 2015 Répartition géographique des villes participantes sur le territoire français Martinique Editorial Une enquête

Plus en détail

Troisième édition du Global Private Equity Report de Grant Thornton : le Private Equity s adapte aux nouvelles pratiques de la levée de fonds.

Troisième édition du Global Private Equity Report de Grant Thornton : le Private Equity s adapte aux nouvelles pratiques de la levée de fonds. Troisième édition du Global Private Equity Report de Grant Thornton : le Private Equity s adapte aux nouvelles pratiques de la levée de fonds. Paris, le 4 novembre 2013 Un regain d optimisme à l échelle

Plus en détail

Le build-up est-il la solution?

Le build-up est-il la solution? Développement des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) en France Le build-up est-il la solution? Paris - 10 janvier 2012 Oliver Gottschalg Pierre Mestchersky Stéphane Gilet Dominique Degand Observatoire

Plus en détail

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-* Note détaillée Baromètre européen du rapport aux paiements Des pratiques uniformisées en Europe? Sondage Harris Interactive pour Crédit Agricole Cards & Payments Enquête réalisée en ligne du 19 au 29 septembre

Plus en détail

DOSSIER D ENTREPRISE ENTREPRENEURIAT TRANSFORMATION CROISSANCE

DOSSIER D ENTREPRISE ENTREPRENEURIAT TRANSFORMATION CROISSANCE DOSSIER D ENTREPRISE ENTREPRENEURIAT TRANSFORMATION CROISSANCE MOT DE BIENVENUE Le temps des défis est aussi celui des opportunités Madame, Monsieur, J ai le plaisir de partager avec vous le lancement

Plus en détail

Le financement de l apprentissage informel

Le financement de l apprentissage informel Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur

Plus en détail

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Conférence ActuariaCnam Présentation 3 1 / 0 5 / 2 0 1 2 Julien Chartier, Actuaire Manager AGENDA Introduction Partie 1 - L arrêt «Test-Achats»

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

actionnariat salarié

actionnariat salarié actionnariat salarié L Actionnariat Salarié est un outil d épargne collective permettant aux salariés d acquérir directement ou indirectement des actions de leur entreprise au travers du Plan d Épargne

Plus en détail

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance Règlement intérieur de la Commission de surveillance L a loi du 28 avril 1816 dote la Caisse des Dépôts et Consignations d un statut particulier destiné à assurer à sa gestion une indépendance complète

Plus en détail

Institut Pro-Actions. Valorisation du produit action

Institut Pro-Actions. Valorisation du produit action Institut Pro-Actions Valorisation du produit action Présentation des résultats BJ5780 De : Philippe Le Magueresse, Marc Rota, Laurent Gassie / OpinionWay A : Alain Metternich / Dominique Leblanc / Institut

Plus en détail

Les clés pour bâtir une stratégie gagnante avec le channel

Les clés pour bâtir une stratégie gagnante avec le channel CONTENT SYNDICATION E-COMMERCE INTEGRATION business integration BUSINESS INTELLIGENCE Les clés pour bâtir une stratégie gagnante avec le channel Automatiser la génération de leads, simplifier vos processus

Plus en détail

PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE

PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE ETUDE RHÔNE Septembre 2015 CCI LYON - DIRECTION DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET TERRITORIAL Page 1 I CCI DDIT Page 2 I CCI DDIT ommaire Avant-propos page

Plus en détail

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2 Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1 François Longin 2 Résumé Cet article insiste sur le changement de business model des banques qui peut constituer une explication

Plus en détail

Retenir les meilleurs talents

Retenir les meilleurs talents Adecco Finance Focus Retenir les meilleurs talents Lundi matin, 9 h Vous vous réjouissez de commencer une nouvelle semaine de travail productif. Vous êtes en pleine forme. Alors que vous entamez votre

Plus en détail

Notre approche pour les investissements en bourse

Notre approche pour les investissements en bourse TlB Notre approche pour les investissements en bourse Introduction Ce document présente la stratégie d investissement dans les entreprises cotées en bourse adoptée par Triodos Investment Management B.V.*

Plus en détail

L AACC Customer Marketing prône une approche consensuelle et durable de l utilisation des données personnelles

L AACC Customer Marketing prône une approche consensuelle et durable de l utilisation des données personnelles COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 1 er octobre 2013 L AACC Customer Marketing prône une approche consensuelle et durable de l utilisation des données personnelles Focus sur les conclusions du nouveau livre

Plus en détail

Étude 2013 sur la. reconnaissance des bénévoles. Contenu. Comment les bénévoles canadiens souhaitent-ils que leurs contributions soient reconnues?

Étude 2013 sur la. reconnaissance des bénévoles. Contenu. Comment les bénévoles canadiens souhaitent-ils que leurs contributions soient reconnues? Étude 2013 sur la reconnaissance des bénévoles Contenu Objectifs et méthodologie de la 2 recherche 3 Principaux résultats 4 Engagement bénévole Reconnaissance des bénévoles 6 Comment les bénévoles canadiens

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 27 novembre 2009. PROPOSITION DE LOI visant à étendre aux épargnants

Plus en détail

Pôle commun ACPR/AMF Rapport annuel 2013

Pôle commun ACPR/AMF Rapport annuel 2013 Pôle commun ACPR/AMF Rapport annuel 2013 Natalie LEMAIRE Olivier FLICHE Conférence de presse le 13 juin 2014 1 Sommaire 1. Le point d entrée commun : Assurance Banque Épargne Info Service 2. Bilan 2013

Plus en détail

Agriculture et Finances

Agriculture et Finances Agriculture et Finances Quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux? Cahier n 12 Présentation générale du Cahier Dans les systèmes d économie de marché des pays développés comme des pays

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire Synthèse n 16, Février 2012 Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire ----------- 1. Les investissements nécessaires à la transition vers un modèle de croissance durable

Plus en détail

Crowdfunding. Présentation conférence EIFR -18 décembre2014

Crowdfunding. Présentation conférence EIFR -18 décembre2014 Crowdfunding Présentation conférence EIFR -18 décembre2014 Marie-Agnès NICOLET Présidente fondatrice de Regulation Partners marieagnes.nicolet@regulationpartners.com +33.6.58.84.77.40 / +33.1.46.22.65.34

Plus en détail

Performance 2010. Eléments clés de l étude

Performance 2010. Eléments clés de l étude Advisory, le conseil durable Consulting / Operations Performance 2010 Eléments clés de l étude Ces entreprises qui réalisent deux fois plus de croissance. Une enquête sur les fonctions ventes et marketing.

Plus en détail

Acogepi. de la famille, fiscalité. assurance vie, particulier et entreprise. Données chiffrées si disponible Condition d admission des membres

Acogepi. de la famille, fiscalité. assurance vie, particulier et entreprise. Données chiffrées si disponible Condition d admission des membres Acogepi Date de création 1981 Forme juridique du groupement Association loi 1901 à but non lucratif. Chaque cabinet est indépendant. Nombre de cabinets adhérents à fin juin 12 2012 Rémunération de la structure

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites

Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites ÉPARGNE SALARIALE SOLIDAIRE Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites BANQUE DE FINANCEMENT & D INVESTISSEMENT / ÉPARGNE / SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS Avec un encours de 3,15 milliards

Plus en détail

Fonds Commun de Placement dans l Innovation. innovation pluriel 2. Les atouts de la multigestion au service de vos placements en FCPI

Fonds Commun de Placement dans l Innovation. innovation pluriel 2. Les atouts de la multigestion au service de vos placements en FCPI Fonds Commun de Placement dans l Innovation Fcpi innovation pluriel 2 Les atouts de la multigestion au service de vos placements en FCPI Qu est-ce qu un FCPI? Créé par la Loi de finances de 1997, le Fonds

Plus en détail

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité Offre Isf 2013 2013 fonds d investissement de proximité du fip 123ISF 2013 Fiscalité La souscription au FIP 123ISF 2013 offre : Une réduction d ISF immédiate de 50% des versements effectués (déduction

Plus en détail

OFFRE IR 2014 / ISF 2015

OFFRE IR 2014 / ISF 2015 OFFRE IR 2014 / ISF 2015 Patrimoine III 1Dans le cadre du FIP 123Patrimoine III (également le «Fonds»), le souscripteur choisit de bénéficier de l un ou l autre des dispositifs fiscaux ci-dessous (voire

Plus en détail

Financer votre projet en fonds propres : acteurs

Financer votre projet en fonds propres : acteurs Acteur majeur du capital investissement pour les PME Forum 1ers contacts Financer votre projet en fonds propres : acteurs et modalités juin 2011 LES ACTIONS ET MOYENS DE CDC ENTREPRISES CDC Entreprises,

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Newsletter Harris Interactive

Newsletter Harris Interactive Newsletter Harris Interactive Numéro 9 SOMMAIRE EDITO ACTUALITE Quand Novatris devient Harris Interactive Les dirigeants répondent à toutes vos questions sur le groupe, son histoire et ses ambitions. p.2

Plus en détail

FCPI TRUFFLE. Brochure à caractère promotionnel, sans valeur contractuelle.

FCPI TRUFFLE. Brochure à caractère promotionnel, sans valeur contractuelle. FCPI TRUFFLE 2015 Brochure à caractère promotionnel, sans valeur contractuelle. FCPI TRUFFLE INNOCROISSANCE 2015 e TRUFFLE CAPITAL LANCE SON 20 FCPI EN 2015 POUR CONTINUER A SOUTENIR L INNOVATION LA FISCALITÉ

Plus en détail

Janvier 2012. La notion de blanchiment

Janvier 2012. La notion de blanchiment Cellule de Traitement des Informations Financières Avenue de la Toison d Or 55 boîte 1 1060 Bruxelles Tél. : +32 2 533 72 11 Fax : +32 2 533 72 00 E-mail : info@ctif-cfi.be NL1156d La lutte contre le blanchiment

Plus en détail

GenCap Croissance FIP

GenCap Croissance FIP GenCap Croissance FIP GenCap Croissance Un fonds d investissement dédié aux PME régionales : L Aquitaine recèle des sphères d activité économique dynamiques avec des pôles industriels d excellence comme

Plus en détail

Performance des résultats et solidité renforcée

Performance des résultats et solidité renforcée 4 mars 2015 Le groupe Crédit Mutuel en 2014 1 Performance des résultats et solidité renforcée Un résultat net de 3 027 M (soit + 11,4 %) permettant de renforcer la structure financière du Crédit Mutuel

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

XMP Entrepreneur. créer, reprendre, développer sa propre entreprise

XMP Entrepreneur. créer, reprendre, développer sa propre entreprise XMP Entrepreneur créer, reprendre, développer sa propre entreprise 1 Sommaire L association Les objectifs Les activités Les moyens Les questions récurrentes Exemples de reprises d entreprises 2 L association

Plus en détail

Erreurs les plus classiques en Bourse. TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM

Erreurs les plus classiques en Bourse. TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM 20 Erreurs les plus classiques en Bourse TradMaker.com - 2013 Tous droits réservés Tel: 01 79 97 46 16 - CS@TRADMAKER.COM De ne jours, la Bourse est à la portée de tous, le volume d échange et le nombre

Plus en détail

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires

Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires Misereor a-t-elle besoin «d études de base»? Document d information à l intention des partenaires Texte allemand : EQM/Misereor, janvier 2012 Traduction : Service des langues de MISEROR, mars 2012 Ce document

Plus en détail

COMMENT INVESTIR EN 2015 AVEC LE TRADING SOCIAL. Une publication

COMMENT INVESTIR EN 2015 AVEC LE TRADING SOCIAL. Une publication COMMENT INVESTIR EN 2015 AVEC LE TRADING SOCIAL Une publication P. 2 Comment investir en 2015 : Le Trading Social En 2015 vous souhaitez investir et générer des profits mais vous ne savez pas vraiment

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 1 Cette fiche d information financière décrit les modalités du produit qui sont d application

Plus en détail

Communiqué de presse

Communiqué de presse Communiqué de presse Sommaire Préambule - Kickstarter dépasse le milliard de dollars collectés - Mouvement de fonds ou épiphénomène? - Un ensemble d opportunités et d enjeux pour les différents acteurs

Plus en détail

ÉVALUATION DES CONSEILS D ADMINISTRATION/SURVEILLANCE : UN RETOUR D EXPÉRIENCE TRÈS POSITIF DES ADMINISTRATEURS

ÉVALUATION DES CONSEILS D ADMINISTRATION/SURVEILLANCE : UN RETOUR D EXPÉRIENCE TRÈS POSITIF DES ADMINISTRATEURS ÉVALUATION DES CONSEILS D ADMINISTRATION/SURVEILLANCE : UN RETOUR D EXPÉRIENCE TRÈS POSITIF DES ADMINISTRATEURS REGARDS CROISÉS DES ACTEURS DE LA GOUVERNANCE Administrateurs Présidents de conseil d administration/surveillance

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Marketing. Université Toulouse 1 Capitole UT1. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A)

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Marketing. Université Toulouse 1 Capitole UT1. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Marketing Université Toulouse 1 Capitole UT1 Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES, 1 Didier Houssin, président

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

N 1. WiSEED finance en capital les startups dès 100 000. WiSEED en quelques chiffres. des investisseurs au sein d un holding dédié à votre entreprise.

N 1. WiSEED finance en capital les startups dès 100 000. WiSEED en quelques chiffres. des investisseurs au sein d un holding dédié à votre entreprise. N 1 WiSEED finance en capital les startups dès 100 000 L a plateforme de crowdfunding WiSEED, pionnière et n 1 en France depuis 2008, a déjà permis à plus de 50 startups de lever plus de 15 millions d

Plus en détail

Comment toucher les décideurs

Comment toucher les décideurs Comment toucher les décideurs Étude commanditée par Pitney Bowes sur l évolution du rôle du courrier dans le marketing mix des entreprises du domaine Business to Business (B2B) en Europe et aux États-Unis

Plus en détail

Comment ouvrir son capital à. investisseurs.

Comment ouvrir son capital à. investisseurs. Comment ouvrir son capital à des investisseurs? Introduction La vie d une entreprise et son développement connaîtront de nombreuses étapes qui constitueront pour son actionnaire dirigeant autant d occasions

Plus en détail

Les réseaux sociaux et le développement durable

Les réseaux sociaux et le développement durable Les réseaux sociaux et le développement durable Animateur : R i c h a r d C O L L I N Rapporteur : Magali VERGNET-COVO Richard COLLIN Institut de l Entreprise 2.0 Grenoble Ecole de Management Définition

Plus en détail

FINANCES SOLIDAIRES ET PARTICIPATIVES EPARGNER ET INVESTIR AVEC DU SENS. Séminaire AMIS de LA VIE 07 Juillet 2015 M KALUSZYNSKI

FINANCES SOLIDAIRES ET PARTICIPATIVES EPARGNER ET INVESTIR AVEC DU SENS. Séminaire AMIS de LA VIE 07 Juillet 2015 M KALUSZYNSKI FINANCES SOLIDAIRES ET PARTICIPATIVES EPARGNER ET INVESTIR AVEC DU SENS Séminaire AMIS de LA VIE 07 Juillet 2015 M KALUSZYNSKI Sommaire PREAMBULE PARTIE 1 Finances solidaires PARTIE 2 Finances participatives

Plus en détail

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? 1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année

Plus en détail

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE

LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE LES FRANÇAIS, LEUR ÉPARGNE & LEUR RETRAITE 1 Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique JeanPierre THOMAS Président du Cercle de l'epargne Philippe CREVEL Directeur

Plus en détail