Édition 2011 du manuel Sphère QU Y TROUVEREZ- VOUS DE NOUVEAU?

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1 Édition 2011 du manuel Sphère QU Y TROUVEREZVOUS DE NOUVEAU? Version 13 juin 2013

2 La Charte humanitaire 1. Contexte Avec le Projet Sphère, les agences opérationnelles de la communauté humanitaire internationale ont entrepris la tâche de définir des standards communs pour une fourniture d assistance soucieuse de qualité et de redevabilité. Cependant, le manuel Sphère n est pas seulement un recueil de bonnes pratiques humanitaires. Il énonce des droits et des obligations et précise ce qu impliquent, pour la pratique humanitaire, le «droit de vivre dans la dignité» et le «droit de recevoir une assistance humanitaire». C est de cette dimension «droits et obligations» que traite la Charte humanitaire. Elle inscrit le rôle des agences humanitaires dans un cadre plus large de rôles et de responsabilités (voir le point 2 cidessous) et expose le fondement moral et juridique des standards qui en découlent. Elle repose sur la conviction que fournir une assistance et une protection humanitaires internationales n est pas seulement un acte charitable ou une expression de solidarité, mais une obligation qui a ses origines dans le principe d humanité et l impératif humanitaire qui lui est associé. Nous avons tous le devoir moral d aider ceux qui sont touchés par une catastrophe ou un conflit armé, et ce devoir est consacré (bien que pas toujours clairement énoncé) dans le droit et la pratique nationaux et internationaux. La Charte est une déclaration exprimant la conviction partagée par les agences humanitaires qui s engagent à respecter les «standards minimums» du Projet Sphère. Ces agences ont conscience que les efforts déployés pour atteindre ces standards seront tributaires d un certain nombre de facteurs (tels que la situation politique) qui sont indépendants de leur volonté et ne relèvent pas de leur responsabilité. La Charte, cependant, insiste sur le fait que l impératif humanitaire est prépondérant et que dans toute situation, le rôle des agences humanitaires peut être essentiel pour la protection de la vie et de la dignité. Elle met par conséquent l accent sur le respect de l «espace humanitaire» nécessaire pour que ce rôle puisse véritablement s accomplir. 2. Le cadre conceptuel de la Charte humanitaire Le rôle des agences humanitaires doit être appréhendé dans un cadre plus large de relations sociales, politiques, juridiques et morales. En termes juridiques souveraineté nationale, droit international, l État touché par une crise et sa population sont au centre de ce cadre plus général. La Charte commence néanmoins par les liens sociaux qui unissent les gens entre eux et les incitent à aider leurs voisins en temps de crise. Le rôle des institutions de la société civile est souvent crucial, et la Charte fait valoir que c est lorsqu on a une combinaison d action volontaire et de mesures officielles que l assistance est le mieux fournie et reçue. Les agences humanitaires internationales doivent tirer parti des capacités et des rôles qui existent déjà au sein des populations touchées et des pouvoirs publics concernés. Elles doivent aussi respecter la relation faite de droits et d obligations qui existe entre les victimes d une catastrophe et les autorités dans un contexte donné. Le schéma suivant illustre le cadre conceptuel de base sur lequel sont fondées tant la version originale que la nouvelle version de la Charte humanitaire :

3 FORMEL Juridique Politique ETAT Parties belligérantes États membres des Nations Unies Organisations régionales Organismes et missions des Nations Unies NON FORMEL Moral Politique ONG internationales Organismes de l État Individus et communautés Acteurs de la société civile Organisations de la Croix Rouge et du Croissant Rouge D un point de vue juridique, c est la relation (partie gauche du schéma) entre les personnes titulaires des droits et l État en tant que garant de ces droits qui est la relation principale. Les acteurs figurant au milieu du schéma ont mandat de protéger et de prêter assistance, au titre d accords internationaux, d instruments juridiques ou de dispositions du droit international humanitaire. La doctrine de la souveraineté de l État signifie que, dans la pratique, ces acteurs effectuent presque toutes leurs interventions à la demande du gouvernement de l État concerné, ou du moins avec son consentement. Pour leur part, les organisations non gouvernementales (ONG) internationales, n ont pas d autres droits ni responsabilités, au titre du droit international, que le droit d offrir de l assistance. L État a l obligation de fournir une assistance humanitaire et s il ne peut pas (ou ne veut pas), il est tenu de permettre à d autres de le faire. En fait, c est sur une base morale plutôt que juridique qu est fondé l engagement des ONG. 3. Pourquoi étaitil nécessaire de réviser la Charte? Les principales raisons de la révision de la Charte (la première depuis 1998) tiennent à l évolution de la réflexion, de la pratique et du droit ces douze dernières années, ainsi qu à la nécessité d exprimer le consensus actuel sur l action humanitaire. Les principaux faits nouveaux enregistrés ont été : l importance plus grande reconnue au rôle de l État touché par la crise ; une prise de conscience accrue du rôle des communautés touchées ellesmêmes en tant qu acteurs humanitaires. Ces idées ont pris forme en particulier lors du tsunami de 2004 en Asie, du séisme de 2005 au Pakistan et au Cachemire sous administration pakistanaise, du cyclone Nargis au Myanmar (2008) et du séisme du Sichuan, en Chine (2008) ; l engagement croissant des agences humanitaires dans la protection des civils lors de crises liées à un conflit engagement qui doit être fondé plus solidement sur les cadres juridiques pertinents ; un ensemble de plus en plus important de normes et de pratiques concernant les personnes déplacées à l intérieur de leur pays, et une préoccupation constante pour la protection des réfugiés. Sur un plan plus structurel, il était nécessaire de : renforcer le lien entre la Charte et les standards qui en découlaient, tout en veillant à ce que la Charte puisse être lue comme un document distinct ; rendre le texte plus facile à comprendre ; clarifier la définition et l utilisation des principes figurant dans la Charte.

4 4. Qu y atil de nouveau dans la version révisée de la Charte humanitaire? a. Mise en évidence de la base morale et juridique des standards du Projet Sphère Si les concepts essentiels et une grande partie du texte de la version originale de la Charte sont conservés dans la nouvelle version, l assise morale et juridique de l action humanitaire et des standards Sphère est exposée plus clairement. La Charte a des fondements à la fois éthiques et juridiques, et il y est fait mention de «droits moraux et légaux». Fondement moral et prédominance du «devoir moral» : Le principe d humanité est le fondement de l impératif humanitaire. Le principe moral d humanité (tel que défini dans le texte) est à la fois la source et le motif fondamental de l action humanitaire, et doit être partagé et applicable universellement. Ce principe se retrouve dans les «Principes fondamentaux» du Mouvement international de la CroixRouge et du CroissantRouge, que de nombreux autres acteurs humanitaires ont adaptés à leur propre usage. La Charte considère le principe d humanité comme étant encore plus fondamental que les principes juridiques internationaux cités lesquels découlent en grande partie de lui. Cette interaction entre les dimensions juridique et morale est une des caractéristiques de la Charte, et la nouvelle version fait apparaître plus clairement tant la différence que le lien qui existent entre elles. Elle établit notamment que les principes communs qu elle énonce ne figurent pas en tant que tels dans le droit international, mais sont fondés sur une combinaison d éléments juridiques et moraux et sont solidement ancrés dans les uns et les autres. En ce sens, le document est l expression d aspirations et de convictions plutôt que l énoncé pur et simple de normes juridiques. Cette forte composante morale demeure la pierre angulaire de l action humanitaire. La Charte exprime ainsi un consensus autour de principes moraux et juridiques minimums, fournissant un fondement normatif aux standards minimums de nature plus pratique qui en découlent. Le droit de vivre dans la dignité est le fondement du droit de recevoir une assistance humanitaire et du droit à la protection et à la sécurité. Fondement juridique La Charte actuelle est accompagnée d un document de référence intitulé «Documents fondateurs de la Charte humanitaire» (annexe 1 du manuel). Les auteurs estimaient que la liste de «Sources» précédente ne constituait pas une ressource suffisante pour les formateurs et autres personnes qui voulaient mieux appréhender la base juridique et les orientations fondamentales de la Charte. Cette annexe présente des éléments importants de l évolution des orientations et du droit non contraignant (soft law) dans le domaine de l action humanitaire, ainsi que les nouveaux développements du droit international conventionnel. Cela étant, cette liste reste sélective et se concentre sur les droits humains et vulnérabilités les plus souvent associés aux interventions en cas de catastrophe. b. Qui est le «nous» qui s exprime dans la Charte? Au premier paragraphe, le sujet qui s exprime dans la Charte «nous, agences humanitaires» est maintenant défini comme étant composé des «agences humanitaires aux niveaux local, national et international». En effet, le Projet Sphère doit pouvoir être appliqué partout dans le monde, et ses utilisateurs seront aussi bien des agences locales et nationales que des agences internationales. Acteurs non traditionnels : dans la Charte, le terme «agence» s applique aux organisations qui ont pour mission essentielle de fournir une assistance humanitaire. Cela étant, il peut désigner aussi bien des institutions gouvernementales et des organismes donateurs (bilatéraux et multilatéraux) que des organismes des Nations Unies et des organisations non gouvernementales. Il ne s applique pas, en revanche, à des acteurs militaires ou du secteur privé qui pourraient entreprendre des activités d aide humanitaire en complément de leur mission essentielle. Agence est utilisé ici à la fois dans un sens spécialisé et dans son sens plus littéral de «travaillant pour le compte de».

5 Signification universelle des principes communs : si, dans la Charte, le sujet (c estàdire les parties qui prennent l engagement exprès) est «nous, agences humanitaires», les principes communs se veulent l énoncé de principes universels auxquels tous peuvent et devraient souscrire. c. Termes clés Certains des termes clés ont changé. On utilise maintenant dans la Charte : «conflit» au lieu de «conflit armé», la définition de «conflit armé» en droit international humanitaire impliquant un certain degré de violence ainsi que d autres critères. L intention est de désigner toute situation de conflit violent ou de répression par la force. «principes (communs)» : ce terme fait référence aux divers principes juridiques et moraux, y compris les droits et les obligations. Dans ce contexte, les «principes communs» pourraient certes se confondre avec les «principes fondamentaux» du Mouvement de la CroixRouge et du CroissantRouge (ciaprès «principes fondamentaux du Mouvement»), mais les auteurs ont considéré qu il était à la fois nécessaire et justifié, dans la Charte, d utiliser le concept de «principes» dans un sens plus large. Si les principes fondamentaux du Mouvement sont, pour la plupart, les principes d action utilisés par les agences humanitaires, c est un ensemble plus étendu de principes humanitaires qui régit non seulement l action des agences mais aussi celle des États, des acteurs non étatiques et, de fait, de tous les membres de la société. Il s agit notamment des principes essentiels qui soustendent les Conventions de Genève, par exemple la règle de la distinction entre civils et combattants et les interdictions concernant l emploi de certains types d armes inhumains. Les auteurs estiment que le fait de ne pas inclure ces principes dans les «principes humanitaires» signifierait que ces derniers concernent seulement ce que nous faisons en tant qu agences, et laissent de côté les règles plus générales prescrivant une conduite humaine correcte. Comme nous le savons, une grande partie des besoins de protection et d assistance humanitaires résultent de la nonobservation de ces principes plus larges. Quelquesuns des principes essentiels des droits humains et du droit des réfugiés appartiennent à la même catégorie, de même que le principe moral d humanité et l impératif humanitaire qui en découle. La Charte parle de principes communs ou principes essentiels, puis énonce une série de droits. Cela prêteilà confusion? Faudraitil faire la distinction entre «principes» et «droits»? En partie pour les raisons exposées ci- dessus, les auteurs ont décidé de ne pas la faire. Au sens de la Charte, les principes sont le critère essentiel servant à guider et à évaluer les actions. Il n y a par conséquent pas de raison que le droit à l assistance humanitaire, par exemple, ne soit pas un de ces principes. De fait, le Projet Sphère dans son ensemble étant ancré dans les droits, il semble approprié que les trois droits essentiels énoncés dans la Charte figurent en tête de la liste de principes. «non partisan» au lieu de «neutre» au paragraphe 3 (Nous en appelons à tous les acteurs, qu ils soient étatiques ou non étatiques, pour qu ils respectent le rôle impartial, indépendant et non partisan des agences humanitaires ). Cette modification a été apportée pour les raisons suivantes : o o o tout le monde ne souscrit pas au principe de neutralité ; la «neutralité» peut être interprétée de différentes façons ; «non partisan» fait écho au qualificatif utilisé dans le Code de conduite pour le Mouvement international de la CroixRouge et du CroissantRouge et pour les organisations non gouvernementales, et semble résumer toute la dimension non contentieuse du concept de neutralité à savoir, ne pas prendre parti pour l une ou l autre des parties en conflit. d. La section «Notre engagement» Cette partie de la Charte a été substantiellement révisée pour tenir compte des modifications apportées aux standards essentiels du Projet Sphère (ciaprès «standards essentiels Sphère»). Elle pose les fondations des standards essentiels et des standards techniques, en particulier dans le paragraphe 13, qui comprend l engagement suivant : «faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que soient satisfaits au moins les besoins les plus élémentaires de la population touchée par une catastrophe ou un conflit armé pour vivre avec dignité et en toute sécurité». Elle reconnaît aussi l existence de facteurs, indépendants de la volonté des agences, qui font obstacle à la réalisation des standards. Cette limitation est évoquée dans l ensemble de la Charte et des standards minimums, notamment en ce qui concerne la protection, domaine dans lequel la capacité des agences à assurer

6 la sécurité des populations touchées peut être extrêmement réduite. Sur cette question, voir aussi le chapitre «Qu estce que le Projet Sphère?». 5. Qu estce qui ne figure pas dans la Charte? Parmi les sujets qui ne sont pas traités ou ne sont mentionnés que brièvement dans la Charte figurent la justice, la prévention des catastrophes, les questions environnementales et les relations entre civils et militaires. Certains sont traités ailleurs dans le manuel (la question des relations civilsmilitaires figure dans la section relative au standard essentiel 2). D autres, notamment la justice et la prévention, ont été considérées sortant du cadre de Sphère. Pour un complément d explications sur ce point, voir le chapitre «Qu estce que le Projet Sphère?». 6. Implications de la Charte pour les praticiens De par sa nature, la Charte est davantage un énoncé de principes qu un guide d action. En effet, elle : pose les fondements du chapitre «Principes de protection» qui suit, ainsi que de ceux qui sont consacrés aux standards essentiels et standards minimums ; énonce l impératif fondamental de redevabilité visant à attester une action conforme aux standards Sphère, sans préciser aucun mécanisme redditionnel, faute d un consensus sur cette question ; avec les principes de protection et les standards, établit une base par rapport à laquelle les agences peuvent raisonnablement être tenues de rendre des comptes sur leurs actions. À ce titre, elle devrait être considérée comme faisant partie intégrante de Sphère, et non comme un simple chapitre introduisant les standards ; devrait être le fondement de toute intervention à motif humanitaire ; donne des orientations pour la prise de décisions en matière de rôles et de responsabilités, et fournit une base au travail de sensibilisation humanitaire. La partie relative au rôle de l État et de la société civile ainsi que l appel invitant les acteurs extérieurs au domaine humanitaire à adopter les principes de la Charte peuvent constituer une base de dialogue et de consensus avec divers acteurs quant à leurs rôles et responsabilités respectifs. En ce sens, la Charte devrait contribuer à inscrire l action humanitaire internationale dans un cadre de référence beaucoup plus large.

7 Les principes de protection (nouvelle partie ajoutée dans l édition 2011) Les principes de protection font l objet d un chapitre entièrement nouveau dans le manuel Sphère. Au lieu de comparer les éditions antérieure et nouvelle, le présent document expose quelques réflexions générales sur la protection et les raisons pour lesquelles il est justifié qu elle figure dans le manuel. 1. Contexte/bref historique Le Projet Sphère est né de la volonté d améliorer la qualité des interventions humanitaires et d en responsabiliser davantage les acteurs. Ce souci d amélioration et de redevabilité était luimême dû à un certain nombre de changements radicaux intervenus dans le domaine humanitaire dans les années Tout d abord, dans le cadre du «nouvel ordre mondial» qui a suivi la chute du mur de Berlin, la communauté internationale était convaincue qu elle pouvait s attaquer aux souffrances résultant de violations flagrantes des droits humains. Plusieurs interventions militaires à but «humanitaire» eurent lieu. Par la suite, les armées s engagèrent dans la fourniture d assistance, de nombreuses ONG de développement se mirent à l œuvre dans des contextes de crise humanitaire, et de nouveaux départements ministériels ou de nouvelles institutions internationales furent créés pour coordonner ou financer les interventions humanitaires. Mener une action humanitaire ou intervenir dans des conflits armés internes allait toutefois s avérer extrêmement compliqué. Dans le génocide rwandais de 1994, un nombre sans précédent d agences humanitaires et de forces internationales fournirent de l aide humanitaire, mais la coordination manquait et les efforts déployés étaient de qualité inégale. Une évaluation regroupant plusieurs donateurs conclut qu il y avait eu des «décès évitables». En d autres termes, si les agences humanitaires avaient mieux travaillé, on aurait sauvé plus de vies. Cette conclusion fut un catalyseur puissant de l élaboration des standards Sphère. Deuxièmement, un débat s engagea au niveau mondial sur les rôles et responsabilités des organisations humanitaires dans la protection des populations touchées par des catastrophes et des guerres. Le HCR, les ONG concernées et le CICR y participaient, cherchant une définition de la protection et s employant à mettre au point des standards de protection professionnels, ce qui s avéra un processus de longue haleine. Dix ans plus tard, ces standards existent, et comprendre notre rôle et nos responsabilités dans le domaine de la protection s inscrit dans la démarche de professionnalisation du secteur humanitaire. Jusqu à un passé récent, l expertise en matière de protection était essentiellement l apanage des agences dont c était le mandat : le HCR et le CICR. Intégrer la protection des droits dans l intervention humanitaire n était pas encore une pratique répandue. Elle l est aujourd hui, raison pour laquelle quatre principes de protection ont été incorporés dans l édition 2011 du manuel Sphère. 2. Comment les deux aspects de la protection sontils pris en compte dans le manuel Sphère? La protection est à la fois un concept très large, global, et un ensemble d activités spécifiques. Le Projet Sphère a dû se faire sa propre conception de ce que signifie la protection dans son domaine d application particulier et, par conséquent, a dû choisir entre créer un chapitre technique sur les activités de protection ou un texte général concernant toutes les activités humanitaires, qu elles soient spécifiquement axées sur la protection ou pas. Le résultat est que, de fait, le manuel Sphère traite les deux aspects. Les principes 1 et 2 sont très généraux et s appliqueront à toutes les agences humanitaires. Les principes 3 et 4 peuvent exiger certaines actions relevant uniquement de la protection. Les agences qui ne mènent pas d activités spécifiquement axées sur la protection devraient néanmoins connaître ces principes et les intégrer dans leur travail de sensibilisation lorsque c est possible. Dans l ensemble, les quatre principes de protection sont une composante essentielle de l action humanitaire. Chaque agence humanitaire devrait donc les respecter, de la même façon qu elles incorporent les standards essentiels dans leur action. Les principes de protection du Projet Sphère mettent en évidence des questions générales concernant la protection. Il est ensuite possible d en élaborer des aspects plus spécifiques (par exemple, la protection d un groupe précis) à partir de cette base.

8 3. Les quatre principes de protection a. Pourquoi des principes de protection? Voir p. 32 du manuel Sphère Les principes de protection sont fondés sur le fait que c est à l État qu incombe au premier chef la responsabilité (légale) de protéger sa population lorsqu elle est touchée par une catastrophe ou un conflit armé. Les agences humanitaires doivent faire un travail de protection lorsque les États n ont pas la capacité ou la volonté de protéger euxmêmes leur population. En fait, une grande partie du travail de protection qu accomplissent les agences humanitaires consiste à sensibiliser à leurs responsabilités ceux qui ont pour mandat légal de protéger la population, et à les inciter à assumer ces responsabilités. Dans le domaine humanitaire, assistance et protection sont indissociablement liés : en tant que travailleurs humanitaires, nous ne pouvons pas mener à bien notre action sans être attentifs aux droits de la population touchée. La nondiscrimination, autrement dit veiller à ce que l aide soit attribuée en premier à ceux qui en ont le plus besoin, est un principe fondamental de l intervention humanitaire. b. Liens avec la Charte humanitaire et les standards essentiels Les principes de protection sont l expression concrète du droit à la protection, le troisième droit essentiel énoncé dans la Charte humanitaire (voir aussi le paragraphe 7 de la Charte). Celleci, les principes de protection et les standards essentiels doivent être lus ensemble. Certains aspects importants de la protection sont en outre intégrés dans les standards essentiels. 4. Liens avec d autres standards et lignes directrices en matière de protection Étant donné leur caractère global, les principes de protection du Projet Sphère sont complémentaires des standards de protection professionnels, tels que ceux du CICR, lesquels sont destinés aux agences qui ont pour mandat exprès de mener des activités de protection ou qui déclarent le faire. Les principes de Sphère relatifs à la protection sont destinés à toutes les agences humanitaires, car la protection est une composante essentielle de leur action.

9 Les standards essentiels 1. Aperçu Les standards essentiels (antérieurement «normes minimales communes à tous les secteurs») sont également appelés «standards relatifs aux personnes et aux processus». Ils décrivent les processus fondamentaux à appliquer pour réaliser tous les standards minimums Sphère. Ils sont l expression concrète du droit des personnes touchées par un conflit ou une catastrophe à bénéficier d une assistance qui leur permette de vivre dans la dignité. 2. Qu y atil de nouveau dans la version révisée des standards essentiels? Voir p. 58 du manuel Sphère Le chapitre relatif aux standards essentiels a été substantiellement modifié quant à sa structure et son contenu. Changements dans la structure Comparée à la structure des «normes communes» (édition 2004), celle des standards essentiels ne suit pas strictement le cycle de gestion du projet. De l avis général, en effet, il était difficile de rendre compte des meilleures pratiques actuelles d approche intégrée, telles que coordination et intervention centrée sur les personnes, dans le cadre d une structure de cycle de gestion de projet ou, du moins, il était difficile de le faire sans qu il y ait beaucoup de redites dans chaque standard. Changements dans le contenu On retrouve les standards essentiels parmi les outils de redevabilité disponibles dans le secteur, ce qui offre des liens et une cohérence interne avec des initiatives importantes telles que People In Aid, Compas Qualité, l Emergency CapacityBuilding Project (ECB) et le Partenariat pour la redevabilité humanitaire (Humanitarian Accountability Partnership, HAP).

10 En outre, les standards essentiels sont l expression d une évolution générale de l approche du secteur humanitaire et reflètent des changements intervenus dans le contexte d action de celuici. Concrètement, ils tiennent compte des éléments suivants : l intervention humanitaire devrait soutenir les capacités de la population touchée par une catastrophe et non lui enlever ses moyens d action en étant menée par des acteurs extérieurs, sans participation locale ; l environnement de l intervention humanitaire étant de plus en plus complexe, et impliquant souvent un grand nombre d agences humanitaires, des exigences croissantes en matière d information et des acteurs plus divers (militaires, par exemple), il est indispensable de coordonner l action avec les autres agences humanitaires (et d autres acteurs, notamment du secteur privé) ainsi que de mieux comprendre le contexte social, environnemental, politique et culturel dans lequel elle s inscrit ; les catastrophes ont un impact sur la situation psychosociale des personnes touchées. Il est donc important de répondre aux besoins psychosociaux dans le cadre de l intervention humanitaire. Les standards essentiels sont axés sur le bienêtre social et émotionnel des gens ainsi que sur leur capacité de s aider euxmêmes, et tiennent compte de l importance du droit de vivre dans la dignité et de la nécessité de concevoir l intervention en conséquence ; il faut mentionner les possibilités qui s offrent, au cours d une intervention, de réduire le risque d exposition de la population à des dangers futurs et d utiliser l intervention d urgence pour réduire la vulnérabilité et renforcer les capacités. C est un impératif vital dans un contexte où la dégradation de l environnement et les effets des changements climatiques sont de plus en plus évidents. Dans l ensemble, les standards mettent davantage l accent sur des thèmes transversaux, en particulier l approche psychosociale, les personnes âgées et les personnes handicapées, la réduction des risques et le relèvement précoce. Ils tiennent davantage compte des situations de conflit, l édition 2004 ayant été perçue comme trop centrée sur les catastrophes naturelles. Par rapport aux normes de l édition 2004, une plus grande attention a été portée à la vulnérabilité. La présente édition souligne qu il est important de tenir compte des capacités et de la vulnérabilité, et de comprendre la vulnérabilité à la lumière d une analyse du contexte. Le standard relatif à l évaluation développe la version de 2004, en donnant plus d importance à l évaluation du contexte immédiat et d un contexte plus large, de la capacité des populations et des États touchés à faire face, et de l impact psychosocial de la crise. On y met aussi plus en évidence l évaluation par étapes (par exemple, entreprendre progressivement une recherche d informations plus poussée si le facteur temps le permet). La norme de 2004 relative à l intervention a été développée de façon à inclure la conception de l intervention, en faisant ressortir l importance d une utilisation méthodique des données d évaluation et des données nouvelles. Le standard relatif à la conception et à l intervention établit qu il faut constamment réévaluer les stratégies du projet, dans un contexte instable où les besoins sont susceptibles d évoluer avec le temps et où de nouvelles possibilités de réduction des risques peuvent se faire jour. Compte tenu de son caractère transversal et afin d éviter les répétitions, la norme de 2004 relative au ciblage a été incorporée dans les standards de 2011 pertinents, en particulier les standards 1, 3 et 4. Ce chapitre comprend deux nouveaux standards : intervention humanitaire centrée sur les personnes, et coordination. Le premier fait fond sur la norme de 2004 relative à la participation, mais va plus loin en mettant l accent sur l entraide communautaire et en mentionnant expressément le soutien aux réseaux et projets communautaires, ainsi que la nécessité d intégrer l action individuelle et communautaire dans les processus d intervention et de relèvement. Le nouveau standard relatif à la coordination répond au triple besoin de collaboration, de partage d information et de redevabilité commune avec les autres agences afin de permettre une intervention efficace. Cette exigence de coordination effective est due à la présence croissante d acteurs non humanitaires (tels que les forces armées et le secteur privé) dans les interventions humanitaires. Le suivi et l évaluation (deux normes distinctes en 2004) ont été combinés pour former un même standard : performance, transparence et apprentissage. En effet, on privilégie actuellement une approche plus intégrée de la redevabilité. Le nouveau standard exprime une conception plus large de la performance (qui, par exemple, inclut l assurance de qualité et la performance de l agence en matière de gestion), et met l accent sur l utilisation des

11 résultats constatés. Du fait de l importance croissante accordée à la transparence dans le secteur, cet élément est mis en évidence dans l édition 2011 et intégré dans la performance. Les deux normes relatives aux travailleurs humanitaires dans l édition 2004 ont également été combinées en un nouveau standard. Celuici reconnaît le rôle incombant à l organisation qui déploie le personnel humanitaire de donner à celuici les moyens de travailler efficacement, et incorpore donc des responsabilités de l agence dans les standards établis pour les travailleurs humanitaires euxmêmes.

12 Standards minimums sur l approvisionnement en eau, l assainissement et la promotion de l hygiène (WASH) 1. Contexte et évolution du secteur WASH Le groupe sectoriel (ou cluster) WASH pour l intervention d urgence : la mise en place de l approche sectorielle est un des changements considérables qu a connus le secteur WASH, avec des initiatives importantes concernant la coordination, la redevabilité, la gestion des programmes et la qualité de l exécution des programmes dans le but d améliorer la qualité et l efficacité de l intervention humanitaire. Toutes les initiatives de l approche sectorielle WASH visant à renforcer dans l ensemble du système la préparation, la coordination et la qualité technique ont été intégrées dans le chapitre WASH révisé du manuel. Les outils d enquête WASH notamment les outils d évaluation rapide, d évaluation approfondie et de suivi mis au point dans le cadre de l approche sectorielle ont été pris pour référence et utilisés pour améliorer les outils qui figuraient dans l édition 2004 du manuel. Mise en œuvre/utilisation du traitement de l eau dans les ménages (traitement de l eau au point d utilisation) : depuis la publication de l édition 2004, différentes méthodes de traitement de l eau dans les ménages désinfection chimique à base de chlore (sous forme de comprimés et de solution), combinaison de produits chimiques de floculation et de désinfection en sachets, filtration lente sur sable (y compris filtres à pot traditionnels ou en céramique), ébullition et désinfection solaire SODIS ont été mises en évidence et utilisées fréquemment dans l action humanitaire d urgence. Afin de rendre dûment compte dans le manuel de ces diverses méthodes utilisées sur le terrain ainsi que des standards minimums et lignes directrices concernant le traitement de l eau dans les ménages, le chapitre WASH révisé explique maintenant lesdites méthodes et leur application. Il mentionne en outre qu il faut dispenser une formation appropriée avant de mettre en place tel ou tel système de traitement de l eau dans les ménages lors d une intervention d urgence. Le plan de salubrité de l eau (Water Safety Plan, WSP) : ce plan n est pas entièrement nouveau pour le secteur WASH, mais il n était généralement jugé utile que pour l approvisionnement en eau à long terme et, par conséquent, n avait pas été traité dans l édition 2004 du manuel. Cependant, il est important de veiller systématiquement à la salubrité de l eau de boisson depuis la source d approvisionnement jusqu au consommateur. L évaluation des risques et la gestion des sources d approvisionnement en eau sont toujours importantes. Le plan de salubrité est donc maintenant évoqué brièvement dans la version révisée du manuel (en même temps que l enquête sanitaire), plus précisément dans les notes d orientation du standard 2 sur la qualité de l eau, et un ouvrage de référence est indiqué.

13 2. Qu y atil de nouveau dans la version révisée du chapitre WASH? Voir p. 94 du manuel Sphère Le chapitre WASH souligne l importance de la promotion de l hygiène et le fait qu elle est partie intégrante de toutes les sections du chapitre. Le but visé est essentiellement d encourager une approche plus holistique des programmes WASH et d établir un mécanisme intégré pour la promotion de l hygiène (le volet logiciel) et les installations d approvisionnement en eau et d assainissement (le volet équipements). Le but consistant à promouvoir une bonne hygiène personnelle et environnementale pour protéger la santé des communautés touchées sera ainsi atteint. Ceci est clairement présenté dans le schéma «Amélioration de l hygiène dans les situations d urgence», qui montre en quoi le fait de lier entre eux l environnement, la promotion de l hygiène et l accès aux équipements favorisera la réalisation du but ultime de WASH la prévention des maladies.

14 Standard 2 sur la promotion de l hygiène : identification et utilisation des articles d hygiène. Ce standard, qui reprend une norme du chapitre de l édition 2004 consacré aux abris (sous «Articles non alimentaires», norme relative à l hygiène personnelle), a été placé dans le chapitre WASH car il est de la plus grande importance pour ce domaine et la composante «promotion de l hygiène» des programmes. Les notes d orientation des sections concernées ont été substantiellement remaniées, et en particulier : Section «Approvisionnement en eau» : le standard 2 sur la qualité de l eau s accompagne de deux notes d orientation nouvelles : o Traitement de l eau dans les ménages o Traitement au chlore au point d utilisation. Section «Évacuation des excréments» : les deux standards de cette section ont été révisés de façon à mettre en évidence : o Un environnement sans excréments humains o Des toilettes appropriées et en nombre suffisant o En ce qui concerne les toilettes dans un environnement difficile (par exemple lors d inondations ou quand le niveau hydrostatique est près de la surface du sol), diverses méthodes de confinement des excréments sont examinées, y compris l utilisation de sacs en plastiques provisoires jetables. Section «Gestion des déchets solides» : la question de la prise en charge des dépouilles mortelles est traitée dans les notes d orientation, et une documentation de référence est indiquée. Annexes Les annexes ont été considérablement améliorées, et de nouvelles annexes ont été ajoutées : Annexe 1 (Aidemémoire pour l évaluation initiale des besoins WASH) : la liste de questions a été substantiellement améliorée et inclut maintenant la promotion de l hygiène. Nouvelle annexe 5 (Activités minimums relatives à l hygiène, à l assainissement et aux mesures de quarantaine dans les centres de traitement du choléra [CTC]) : cette nouvelle annexe aidera les praticiens sur le terrain, étant donné l importance de la prévention et du traitement du choléra dans une intervention WASH en situation d urgence. Nouvelle annexe 6 (Arbre de décision pour le traitement et le stockage de l eau à usage domestique) : cet ajout aidera le personnel sur le terrain à prendre rapidement des décisions concernant l utilisation des méthodes de traitement de l eau dans les ménages. Enfin, comme dans les autres chapitres techniques, les thèmes transversaux sont plus nettement intégrés, l accent est mis sur la nécessité de se référer à la Charte humanitaire, aux principes de protection et aux standards essentiels pour tout le travail humanitaire qui sera effectué, et le système de renvois entre divers éléments du manuel est amélioré. 3. Conséquences attendues de ces changements pour les praticiens La conséquence la plus importante sera une façon plus globale de traiter les volets «logiciel» (promotion de l hygiène) et «matériel» des programmes WASH. L incorporation de la section WASH devrait permettre aux ingénieurs et promoteurs d hygiène de ce domaine de collaborer plus étroitement comme une seule et même équipe afin de bien répondre, dans les situations d urgence, aux besoins des communautés touchées par une catastrophe. Le traitement de l eau dans les ménages ainsi que la mise au point récente de mécanismes sûrs d évacuation des excréments, tels que l utilisation de toilettes avec dérivation des urines et de sacs jetables dans les situations d urgence, sont maintenant des options présentées dans le manuel. Les annexes et références nouvelles seront certainement une source d information très utile, qui élargira le point de vue et les horizons des praticiens WASH sur le terrain.

15 Standards minimums sur la sécurité alimentaire et la nutrition 1. Contexte Ces dernières années, l ampleur et l impact de la faim et de la pauvreté sont devenus plus manifestes que jamais. Des situations d urgence complexes à grande échelle, sur fond de crise financière mondiale, des augmentations énormes des prix des denrées de base, et des crises de plus en plus prolongées sont autant de phénomènes qui ont exigé une reconnaissance claire de la pauvreté en tant qu importante cause sousjacente de la sous- alimentation, et mis en évidence la nécessité de s efforcer d atteindre l objectif du Millénaire pour le développement numéro 1 : réduire l extrême pauvreté et la faim. 2. Qu y atil de nouveau dans la version révisée des standards sur la sécurité alimentaire et la nutrition? Voir le tableau p 162 du manuel Sphère

16 Ce qu il y a de nouveau dans l introduction du chapitre L introduction examine plus en détail l obligation incombant aux États de respecter le droit à l alimentation, ainsi que de protéger et d assurer l accès à la nourriture. Une conception plus coordonnée du traitement de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de la pauvreté Le chapitre a été restructuré de façon à exposer et à promouvoir une approche plus intégrée de la prévention et du traitement de la malnutrition et du maintien des moyens de subsistance dans les situations d urgence. Le cadre conceptuel des causes de sousalimentation (p. 166 de l édition française) en est un élément central. Il identifie la pauvreté comme une cause sousjacente de sousalimentation, relie la pauvreté et la sous- alimentation à la mère et à l enfant, et énumère les conséquences à court et à long terme de la sousalimentation. Voir page 166 du manuel Sphère

17 Ce cadre conceptuel soustend l ensemble du chapitre relatif à la sécurité alimentaire et à la nutrition. Dans l édition 2004 du manuel, le cadre introductif de la malnutrition figurait à l intérieur de la section «nutrition». Conscients que le cadre conceptuel englobe tous les sujets traités dans ce chapitre ainsi que bien d autres sujets traités dans les trois autres chapitres techniques, les auteurs l ont placé dans les premières pages du chapitre, en tant que base sur laquelle s appuyer pour promouvoir la coordination et une réponse intégrée aux crises. Plusieurs définitions clés ont été mises à jour, telles que «sécurité alimentaire», «moyens de subsistance» et «(mal)nutrition». La section «Sécurité alimentaire» met davantage l accent sur les moyens de subsistance en tant que cadre de référence pour l analyse de la sécurité alimentaire. Un grand nombre de nouveaux outils et standards élaborés ces dernières années dans le secteur de la sécurité alimentaire et de la nutrition ont été intégrés dans le chapitre, où ils sont présentés dans la section «Références» (à la fin du chapitre). Les standards ont été restructurés de façon à ce que les praticiens puissent trouver plus facilement ceux qu il convient d utiliser. Les éléments nouveaux, par section Section 1 : Sécurité alimentaire évaluation et analyse Ces standards préconisent de procéder à une évaluation conjointe avec tous les secteurs aux premiers stades d une situation d urgence et d envisager, s il y a lieu, des évaluations approfondies intégrées. Ils font plus souvent référence aux «piliers» de la sécurité alimentaire, en mettant l accent davantage sur les «systèmes» et l analyse du marché en tant qu éléments essentiels à analyser, ainsi que sur les indicateurs de consommation alimentaire et les stratégies d adaptation. Cette édition comprend aussi des indicateurs de diversité alimentaire utiles et réalistes. Le texte relatif à l évaluation nutritionnelle insiste sur l importance de ne pas s en tenir aux enquêtes anthropométriques, et renvoie au cadre conceptuel (voir cidessus) comme base sur laquelle s appuyer pour évaluer aussi bien l étendue que les causes sousjacentes de la sousalimentation. Les listes de questions «aide- mémoire pour l évaluation» qui constituent les annexes ont été mises à jour en conséquence. Dans la partie traitant des enquêtes anthropométriques, il est fait référence à la méthode SMART, une méthode normalisée internationalement reconnue pour les enquêtes anthropométriques et enquêtes de mortalité. Pour assurer plus de cohérence entre l évaluation et la mise en œuvre, cette section fournit des indications supplémentaires concernant l analyse de l intervention, en mettant en évidence la possibilité d utiliser différents moyens de transférer les marchandises aux populations touchées par une catastrophe (transferts en espèces ou en nature, ou les deux). Section 2 : Alimentation du nourrisson et du jeune enfant Deux nouveaux standards ont été ajoutés, sur l alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE). Souvent, celleci n est pas considérée comme une priorité dans une situation d urgence soudaine. Or, on peut sauver des vies en lui accordant une attention rigoureuse et en encourageant les bonnes pratiques. Ainsi, non seulement il est important de préserver l allaitement au sein pendant la durée d une situation d urgence, mais cette pratique a des effets sur la santé de l enfant pendant toute sa vie et sur les décisions futures de la mère en matière d allaitement. En conséquence, l édition 2011 met en évidence le caractère prioritaire de l alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans les situations d urgence et présente les activités à mener en matière d élaboration de politiques et de coordination, ainsi que les niveaux d intervention élémentaires et spécialisés d intervention à envisager dans les situations d urgence. Section 3 : Prise en charge de la malnutrition aiguë et des carences en micronutriments Cette section met l accent sur la prise en charge plutôt que sur le seul traitement de la malnutrition, et sur l importance de la prévention en tant qu élément de cette prise en charge. En ce qui concerne la définition de la malnutrition, on a adopté dans l édition 2011 du manuel les normes de l Organisation mondiale de la Santé (OMS), basées sur l Étude multicentrique de l OMS sur la référence de croissance (EMRC) et la mesure du périmètre brachial (PB), comme critères d admission aux programmes traitant la malnutrition aiguë.

18 Section 4 : Sécurité alimentaire sécurité alimentaire générale Sa nouvelle position dans le manuel donne plus de force au standard minimum sur la sécurité alimentaire générale, qui est la clé de voûte des trois standards minimums suivants : transferts de vivres, transferts d argent liquide et de bons d achat, et moyens de subsistance. La raison d être de ce standard reste de donner la priorité à des interventions qui sauveront des vies. Assurer une consommation alimentaire suffisante est l objectif le plus communément visé en situation d insécurité alimentaire aiguë. Le concept du transfert le plus judicieux (en nature, en espèces ou une combinaison des deux) est introduit, et associé à des références concernant l analyse des marchés (EMMA, MIFIRA) 1. Normes de pratique optimale, lignes directrices et évaluations mettent toutes l accent sur l importance d inclure les marchés dans l analyse de la préparation, de la situation d urgence et de l intervention. En réalité, cependant, il est souvent arrivé que les praticiens des situations d urgence ne tiennent pas compte du rôle potentiel et effectif des marchés dans les interventions d urgence et de relèvement précoce. Ceci pourrait s expliquer par le fait que les commerçants et autres acteurs du marché ou la façon de travailler avec eux dans un contexte d urgence ne sont pas toujours bien compris, et par un manque de connaissance du secteur privé. Section 4a : Sécurité alimentaire transferts de vivres L aide alimentaire est maintenant surtout traitée dans les sections «Sécurité alimentaire transferts de vivres». On peut considérer que l expression «aide alimentaire» est remplacée par «transferts de vivres». Les gens peuvent avoir accès à la nourriture en recevant soit un des trois types de transfert, soit une combinaison de plusieurs transferts : transfert de vivres en nature, transfert d argent liquide, transfert de bons d achat (veuillez noter qu un transfert d argent liquide n est pas la même chose qu un transfert de bons d achat). L expression «assistance alimentaire» englobe les trois types de transfert. Le standard minimum sur les besoins nutritionnels généraux, qui était jusquelà inclus dans la section «nutrition», a été déplacé de façon à garantir que les transferts de vivres répondent aux besoins minimums. Les notes d orientation sur le caractère approprié et acceptable précisent maintenant que les personnes vulnérables devraient participer aux consultations sur le choix des denrées, et que ce choix devrait également être influencé par la capacité des gens à stocker la nourriture, ainsi que par la quantité d eau nécessaire pour la préparation. Le standard minimum sur la qualité et l innocuité de la nourriture invite nettement les praticiens à consulter les bénéficiaires sur la qualité de la nourriture distribuée plutôt que de noter l absence de plaintes, et traite plus en détail de la qualité de l étiquetage, du transport et de l entreposage. Le standard minimum sur la gestion de la chaîne logistique reconnaît que, même avec une gestion efficiente de la chaîne logistique, il faut des systèmes efficaces de ciblage et de distribution pour garantir que la nourriture parviendra bien aux bénéficiaires prévus. Il reconnaît également que pour l entreposage et la préparation des aliments au niveau de la communauté ou des ménages, il est important que tous les bénéficiaires puissent utiliser la nourriture reçue. Les notes d orientation relatives à ce standard ont été mises à jour, et contiennent maintenant des informations sur la stimulation des marchés locaux par l achat des denrées sur place, le fait d éviter d utiliser la nourriture pour rétribuer des services, le groupe sectoriel logistique, l importance d utiliser la langue locale pour la documentation et l information, et le contrôle rigoureux des prestataires de services. La liste de contrôle relative à la logistique de la gestion de la chaîne d approvisionnement (annexe 8 dans l édition 2004) n a pas été conservée car elle faisait en grande partie double emploi avec le texte du standard actuel. Le standard minimum sur le ciblage et la distribution rappelle l importance de la consultation locale notamment avec les bénéficiaires et, en particulier, avec les groupes potentiellement vulnérables si l on veut 1 EMMA est la «boîte à outils» d Analyse cartographique des marchés en situation d'urgence (Emergency Market Mapping and Analysis). Elle a été conçue pour aider le personnel humanitaire de première ligne dans les situations d urgence soudaines à mieux comprendre et utiliser les systèmes de marché pendant les premières semaines de la situation d urgence et les premiers jours de l intervention. L outil d Analyse des informations sur le marché et de l'intervention en cas d'insécurité alimentaire (Market Information and Food Insecurity Response Analysis, MIFIRA) est un cadre servant à évaluer s il est réalisable de compléter l aide alimentaire par de l argent liquide ou des bons d achat. MIFIRA s articule autour de deux questions essentielles. Premièrement, les marchés locaux fonctionnentils bien? Deuxièmement, s ils ne fonctionnent pas assez bien pour servir à fournir de l aide, y atil assez de nourriture disponible à proximité pour pallier cette insuffisance?

19 planifier des distributions efficaces et équitables. Les indicateurs clés mentionnent très clairement la nécessité d analyser la vulnérabilité, d avoir l accord de la population touchée et de respecter les besoins spécifiques de certains groupes de personnes. Ils comprennent maintenant un indicateur quantitatif concernant la distance et le temps d accès aux points de distribution de nourriture. Les notes d orientation relatives à ce standard ont été substantiellement remaniées. Elles mettent maintenant davantage en évidence plusieurs éléments : la nécessité de consulter la population pour le ciblage (afin de réduire au minimum les inclusions ou exclusions erronées) ; l importance de réunir des informations exactes et détaillées pour les inscriptions ; et les méthodes de distribution de rations sèches et «humides». S agissant du choix des points de distribution, elles décrivent le contexte culturel général et les considérations de sécurité à prendre en compte. On y trouve en outre plus d indications sur la diffusion de l information et les options à envisager si l on ne dispose pas de suffisamment de nourriture à distribuer. Le standard minimum sur l utilisation de la nourriture, appelé «Manutention des aliments» dans l édition 2004, a été renommé car il concerne davantage l utilisation de la nourriture que sa manutention. Il est maintenant situé après le standard «Ciblage et distribution». La note d orientation «Hygiène alimentaire» a été complétée par quelques lignes sur les cuisines communautaires, qui sont souvent utilisées dans les interventions en cas de catastrophe. L ancienne note d orientation «Articles ménagers et combustible» est maintenant intitulée «Combustible, eau potable et articles ménagers», et l ancienne note intitulée «L accès aux moulins» est devenue «L accès aux installations de transformation des aliments». Section 4b : Sécurité alimentaire transferts d argent liquide et de bons d achat 2 Ce nouveau standard figure dans la section relative à la sécurité alimentaire car c est surtout dans le contexte de l assistance alimentaire que l on a fait l expérience des transferts d argent liquide et de bons d achat. Il est important de noter toutefois que ces transferts peuvent être (et sont déjà) utilisés dans les interventions d autres secteurs (WASH, abris et articles non alimentaires, et action sanitaire). Si ce standard a été incorporé dans le manuel, c est parce que, de plus en plus, on a conscience du rôle qu argent liquide et bons d achat peuvent jouer pour l efficacité et l efficience de l action humanitaire et, plus important encore, pour améliorer les possibilités de choix et le respect de la dignité des populations affectées. Le secteur humanitaire s intéresse de plus en plus à l utilisation de tels mécanismes de transfert lorsque cela s avère approprié pour accroître l efficacité des programmes, le respect de la dignité et la possibilité des bénéficiaires de faire des choix, ainsi que pour stimuler l économie et les marchés locaux. Ainsi, on voit toujours plus fréquemment la société civile, le Mouvement de la CroixRouge et du CroissantRouge, les organismes des Nations Unies, les ONG et les donateurs humanitaires institutionnels entreprendre des programmes faisant appel aux transferts d argent liquide et de bons d achat. L expérience des agences et donateurs humanitaires s agissant de répondre aux besoins des populations touchées par des catastrophes de grande ampleur comme le tsunami de 2004 en Asie et le séisme de 2005 au Pakistan a mis en évidence la nécessité d accroître la capacité des programmes de transfert d argent liquide, ainsi que de consolider l apprentissage et la coordination lors d interventions les utilisant 3. Il faut pousser plus avant l intégration des transferts d argent liquide et faire en sorte que leur utilisation dans d autres secteurs (abris, WASH, santé) soit développée et mieux documentée. Les programmes de transfert d argent liquide dans l intervention humanitaire s articulent autour de plusieurs principes essentiels : 1. Le transfert d argent liquide est un outil (c estàdire un moyen d aider des personnes dans le besoin), et ne constitue pas en luimême un nouveau secteur. 2 Résultat d une collaboration fructueuse avec le Cash Learning Partnership (CaLP). 3 Comme le précise une étude effectuée par l Overseas Development Institute (ODI) en 2005 : «Les agences auraient pu utiliser davantage l argent liquide dans de nombreux secteurs, notamment : assistance alimentaire et non alimentaire d urgence, allocations financières inconditionnelles peu après la catastrophe, assistance à la fourniture d abris (aide au loyer, aide pour les familles d accueil, ou remise d argent liquide directement aux bénéficiaires pour construction ou réparations), et soutien au rétablissement des moyens de subsistance (fourniture d argent liquide pour l achat de biens de production et/ou la prise en charge des frais de création d entreprise et des coûts de fonctionnement initiaux). De plus, l expérience du tsunami et les enseignements tirés ont mis en évidence de nombreuses façons possibles d améliorer l efficacité des transferts d argent liquide si ceuxci sont conçus et mis en œuvre différemment.» (Extrait traduit par nos soins.)

20 2. Il permet de choisir et contribue à la dignité il arrive souvent que des bénéficiaires le préfèrent à d autres types de soutien. 3. En théorie, il peut être plus rapide, plus fiable et d un meilleur rapport coûtefficacité que l assistance en nature. 4. Le transfert d argent liquide n est pas approprié dans tous les contextes. Il est donc capital d évaluer les besoins en marchandises et d analyser le contexte. 5. Ce mode d intervention exige autant de contrôle que d autres (risques de détournement, corruption, incidents de sécurité, etc.). 6. Il est important d en surveiller l impact afin de prévenir les abus. 7. Il est indispensable de surveiller la situation des marchés (prix, chaîne d approvisionnement, accès, etc.). 8. Le transfert d argent liquide peut être combiné avec d autres aides en nature, par exemple nourriture, semences, etc. 9. Il faut autant (sinon plus) de compétence technique pour ce transfert que pour la distribution d autres aides, par exemple de vivres. 10. Le transfert d argent liquide ne devrait être soumis à conditions que si c est dans l intérêt des bénéficiaires. Section 4c : Sécurité alimentaire moyens de subsistance Les moyens de subsistance sont les moyens par lesquels les ménages obtiennent et conservent les ressources nécessaires pour assurer leur survie immédiate et à long terme. Ces ressources comprennent le capital financier (argent liquide, crédit, économies), les ressources matérielles (maisons, machines), les ressources naturelles (terres, eau), les ressources humaines (maind œuvre, savoirfaire), les ressources sociales (réseaux, normes) et les ressources politiques (influence, politique générale). Les ménages les utilisent pour accroître leur aptitude à résister aux chocs et à gérer les risques qui menacent leur vie. Pour les personnes touchées par une catastrophe, préserver, rétablir et développer les ressources nécessaires pour leur sécurité alimentaire et leurs moyens de subsistance futurs devrait constituer une priorité. Si les transferts de vivres demeurent la principale façon de répondre aux besoins alimentaires de base lorsqu une catastrophe frappe, il est de plus en plus fréquent que les agences mettent en œuvre divers programmes relatifs aux moyens de subsistance et à la sécurité alimentaire afin de pouvoir répondre aux besoins essentiels et réduire les risques. Il s agit notamment d interventions visant à réduire les dépenses (comme des poêles et des moulins économes en combustible) et de bons d achat ou d allocations pour améliorer l accès à une gamme de biens ou de services par exemple des bons pour moudre ou pour des articles non alimentaires, de l argent en échange de travail de réfection de routes ou d élimination des déchets solides, et des allocations pour la satisfaction de besoins essentiels ou le rétablissement de moyens de subsistance. L édition 2011 du manuel fait référence à de nouvelles publications concernant la production primaire, par exemple les Normes et directives pour l aide d urgence à l élevage (Livestock Emergency Guideline and Standards, LEGS 4 ) et SADC Seed Security Network de la Communauté de développement de l Afrique australe (SADC). 3. Conséquences attendues de la révision du chapitre pour les praticiens des situations d urgence Grâce à un processus de consultation très actif, on a un chapitre fondé sur des données probantes qui concerne à la fois les dimensions prévention et traitement de la réponse à la malnutrition dans les contextes de catastrophe. Ce chapitre devrait aider à planifier et mettre en œuvre des programmes intégrés de prévention et de traitement de la malnutrition par une meilleure préparation, une évaluation intégrée et des interventions de qualité respectant les standards minimums Sphère. Il devrait contribuer à ce que l on puisse satisfaire les besoins nutritionnels minimums des populations touchées par une catastrophe et faire en sorte qu elles conservent leur dignité, en rendant les acteurs humanitaires, y compris les donateurs, comptables de l application des standards minimums révisés de Sphère. En outre, les standards minimums sur la sécurité alimentaire et la nutrition aideront directement les groupes sectoriels de ce domaine à s acquitter de leur mandat tant au niveau national que mondial. Ils serviront de référence absolue en 4 Les standards minimums LEGS sont des standards associés de Sphère. Ils visent à améliorer la qualité des programmes concernant le bétail dans les catastrophes humanitaires, en se fondant sur des droits. Ils sont axés sur les régions sujettes à des catastrophes à répétition ou de grande ampleur qu elles soient soudaines, à évolution lente ou complexes. Ils permettent aux acteurs humanitaires de concevoir et de mettre en œuvre des projets qui contribuent à la protection et/ou la reconstitution du cheptel.

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