Note TDTE N 40. Ces travaux ont bénéficié du soutien de la Caisse des Dépôts

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Note TDTE N 40. Ces travaux ont bénéficié du soutien de la Caisse des Dépôts"

Transcription

1 Note TDTE N 40 Le cumul emploiretraite : un dispositif efficace? Auteur Arnaud Chéron, Professeur des Universités, EDHEC Business School et Université du Mans, chercheur associé à la Chaire Transitions Démographiques, Transitions Economiques Ces travaux ont bénéficié du soutien de la Caisse des Dépôts 20 mars 2014

2 SOMMAIRE 1. Introduction 2. Le cumul emploi-retraite: un outil de réduction de la taxe sur la prolongation d activité encore trop peu utilisé 3. Le cumul emploi-retraite: un dispositif favorable à l emploi dès 55 ans 4. Les limites à l efficacité du cumul emploi-retraite : quelles mesures pour accompagner le développement de ce dispositif? Principales conclusions de la note La libéralisation engagée en 2009 est propice au développement du cumul emploi-retraite Besoin d un accompagnement du cumul emploi-retraite de politiques de soutien à la demande de travail pour les seniors les moins qualifiés (subventions à la formation) Le développement du recours au cumul emploi-retraite requiert une mise en cohérence du régime d assurance chômage des 50 ans et plus

3 1. Introduction Les réformes successives du système de retraite en France (2003, 2010 et 2014 pour ne citer que les trois dernières) ont joué sur différents leviers afin de garantir sa pérennité face à l allongement continu de l espérance de vie, allongement au rythme encore actuel d un trimestre tous les deux ans. Ce vieillissement démographique fait peser sur le système de retraite français un risque d implosion financière. Parmi les différents leviers retenus on notera, en particulier, la durée de cotisations (augmentée en 2003, 2010 et 2014), qui atteindra 43 annuités pour les assurés nés à partir du 1 er janvier 1973, l âge minimum légal fixé à 62 ans lors de la réforme adoptée en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les surcotes ainsi donc que le dispositif de cumul emploi-retraite mis en place en 2003 (loi dite Fillon), et ayant fait l objet d une importante libéralisation dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale en L ensemble de ces ajustements poursuivent un même objectif (avec des degrés de contrainte différents on l aura compris), à savoir l augmentation de l âge moyen (ou effectif) de départ en retraite. Au sein de ce panel de mesures, la particularité du cumul-emploi retraite et des surcotes est qu ils font reposer l allongement de la durée d activité sur des choix individuels librement consentis. Ce type de dispositifs est donc particulièrement intéressant puisque ils n imposent pas une même contrainte à des travailleurs fortement hétérogènes, tant par leurs trajectoires professionnelles que leurs états de santé. Toutefois, encore faut-il que le paramétrage de ces dispositifs induise des incitations suffisantes pour effectivement conduire à repousser l âge moyen de départ en retraite, et ainsi œuvrer à la résorption du déficit de notre régime de retraite par répartition.

4 2. Le cumul emploi-retraite: un outil de réduction de la taxe sur la prolongation d activité encore trop peu utilisé Le cumul emploi-retraite constitue, au même titre que les surcotes, un instrument d incitation à la prolongation d activité, même si des problématiques spécifiques à chacun de ces deux instruments existent. Au-delà du taux plein, c'est-à-dire une fois remplies les obligations liées à l âge minimum légal et aux annuités de cotisations, la poursuite de l activité induit une double taxe : explicite du fait du paiement de cotisations sans qu il y ait ouverture de droits complémentaires, et implicite à cause du renoncement à la pension de retraite à laquelle le travailleur peut prétendre. Le cumul emploi-retraite et les surcotes permettent de réduire cette taxe sur la prolongation d activité. Alors que ces dernières promettent un surcroît de pension si le travailleur poursuit son activité au-delà du taux de plein tout en renonçant durant cette période à son droit à pension, le cumul autorise la perception de tout ou partie de la pension de retraite en complément de la rémunération issue du travail, mais il induit également le paiement de cotisations qui ne donnent pas accès à de nouveaux droits. Du point de vue purement incitatif il est possible de mettre en place un paramétrage du système de surcotes conduisant théoriquement aux mêmes incitations à la prolongation d activité qu un système donné de cumul emploi-retraite ou vice versa. On notera néanmoins que s agissant des surcotes, les gains sont anticipés et actualisés avec un facteur d actualisation qui peut aller croissant avec l âge (la probabilité de décès augmentant avec l âge), alors que s agissant du cumul, les incitations traduisent des gains instantanés susceptibles, pour des montants équivalents, de relativement plus impacter les décisions individuelles de départ en retraite. En revanche, à l inverse, du point de vue des finances publiques, un travailleur qui choisit de décaler son âge de départ à la retraite dans le cadre du système des surcotes implique une économie immédiate pour les caisses de retraites du montant des pensions non versées, avec évidemment un coût futur actualisé lié au surcroît de pensions versées une fois les droits liquidés. 1 Dans le cadre du cumul, le gain net équivaut «simplement» le montant des cotisations perçues pendant la période de poursuite d activité au-delà du taux plein et ne donnant pas accès à de nouveaux droits ; voir Khaskhoussi et Khaskhoussi [2006] pour une comparaison des deux systèmes d incitation selon ces deux points de vue. Afin de véritablement constituer une incitation à la prolongation d activité et contribuer à repousser l âge effectif de départ en retraite en France, le système de cumul emploi-retraite mis 1 Le laps de temps pendant lequel le travailleur renonce à percevoir sa pension de retraite génère des économies auxquelles doivent être ajoutées le rendement lié à la capitalisation, fonction du taux d intérêt de marché.

5 en place par François Fillon en 2003 a finalement fait l objet de profondes modifications. Initialement, le système en place donnait lieu à des possibilités de recours et un encadrement extrêmement stricts, avec un plafonnement du cumul autorisé et la nécessité de respecter un délai de carence de 6 mois pour exercer une activité chez son employeur. De facto, ce cadre n était pas propice à la poursuite d activité dans l entreprise. La loi de financement de la sécurité sociale de 2009 traduit une importante libéralisation du système organisé autour de l évolution (i) d un cumul inter-régime non réglementé (exemple du salarié retraité qui devient auto-entrepreneur), et (ii) d un cumul intra-régime intégral sous conditions, qui permet de cumuler sa pension avec tous ses revenus d activité dès lors que l ensemble des conditions d accès à une retraite à taux plein sont réunies ; si au moins une de ces conditions n est pas satisfaite, une possibilité de cumul plafonné est néanmoins offerte avec un montant cumulé, pension plus salaires, limité au revenu d activité antérieur ou à 1,6 fois le SMIC 2. On le voit donc, aujourd hui, les entraves «administratives» à la mise en œuvre d un cumul emploi-retraite sont faibles, seule demeurant la nécessité de conclure un nouveau contrat de travail postérieur à la liquidation des droits à la retraite (mais sans délai de carence). Le recul statistique est pour l heure trop limité pour évaluer précisément l impact de cette libéralisation, d autant que cela s inscrit dans un contexte conjoncturel lui-même peu favorable à la poursuite d activité des seniors. Néanmoins, depuis l application de la loi Fillon en 2003, on peut noter une prévalence du cumul emploi-retraite qui progresse, mais qui reste faible: en 2010, on estime à le nombre de retraités cumulant leur pension avec des revenus d activité, dont dans le cadre du dispositif intra-régime, soit un taux de recours de 9%. Si on se limite aux salariés du régime général, ils étaient «cumulards» en 2004 pour en 2011 en cumul intra-régime. Par ailleurs, près de la moitié des situations de cumul durent moins de 2 ans, avec un revenu d activité équivalent en moyenne 36% du précédent salaire, suggérant un très large recours au temps partiel ; voir le rapport de Juin 2012 rédigé par la mission «Evaluation du cumul emploi-retraite» de l Inspection Générale des Affaires Sociales pour plus détails sur ce volet statistique. Au bilan, beaucoup a donc été fait en France pour favoriser le recours au cumul emploiretraite, même s il semble encore un peu tôt pour appréhender la portée des effets de ce dispositif libéralisé en matière d âge effectif de départ en retraite. L enjeu est de taille, non seulement dans la perspective de garantir la viabilité financière de notre système de retraite par répartition mais aussi, nous allons le voir, dans la perspective de favoriser l emploi des seniors, dès 55 ans. Une fois précisée la problématique entourant cette question de la relation entre l âge de la retraite et l emploi des seniors, cette note s intéressera dans un dernier temps à l articulation du cumul emploi-retraite avec les autres politiques d emploi existantes, en matière de salaire minimum, de 2 C est la condition la plus favorable qui est retenue.

6 formation ou d assurance chômage notamment. Si l architecture du cumul emploi-retraite est aujourd hui propice à son utilisation, encore faut-il en effet que les autres mesures en place ne constituent pas une entrave à l essor de ce dispositif.

7 3. Le cumul emploi-retraite: un dispositif favorable à l emploi dès 55 ans On l a dit, le cumul emploi-retraite constitue un instrument d aide au relèvement de l âge moyen de départ en retraite. Les bienfaits pour l emploi des seniors, bien avant l âge de liquidation des droits à la retraite, ont été documentés tant théoriquement que quantitativement dans les travaux récents de Chéron, Hairault et Langot [2009, 2011, 2014]. Ces travaux relèguent au second plan la question de l âge biologique et soulignent à l inverse le rôle primordial joué par la distance à la sortie du marché du travail : l augmentation de l âge de départ en retraite est à l origine d un effet d horizon positif favorable aux embauches, et constitue aussi un moyen de prévenir certaines destructions d emplois. Un employeur qui subit un choc transitoire de rentabilité défavorable pourra arbitrer en faveur du maintien du poste occupé par un salarié senior s il anticipe que les pertes subies aujourd hui pourront être compensées ultérieurement par des gains, sans qu il lui soit nécessaire de repasser par le marché du recrutement. Si le travailleur est en passe de partir en retraite, cette opportunité n existe pas et l employeur sait qu il devra quoiqu il arrive recruter à nouveau dans le futur, les pertes subies aujourd hui ne pouvant être amorties par des profits futurs avec son salarié actuel. En revanche, si la distance de ce dernier vis-à-vis de la retraite est suffisamment grande, cette option devient crédible et l arbitrage de l employeur peut finalement s avérer favorable au maintien de l emploi du salarié. Dans ce contexte, Chéron [2008] a proposé différentes mesures structurelles d impact de l effet d horizon pour le cas de la France, en distinguant les évaluations par catégorie socioprofessionnelle. Il apparaît qu une hausse d 1 an de l horizon moyen (de l âge effectif de départ en retraite) permettrait d accroître d au minimum 5 points le taux d emploi des ans, sachant à titre informatif que la projection d augmentation de l âge moyen de départ en retraite à l horizon 2035 est de 2 ans. La figure 1 reporte une illustration quantitative de ces simulations structurelles pour le cas des Professions Intermédiaires. On notera en particulier que l effet d horizon positif sur l emploi provient principalement de la baisse des sorties de l emploi, l effet sur les créations étant quasi nul. Ce dernier constat est lié à la prise en considération du phénomène d obsolescence des connaissances spécifiques dont sont victimes les salariés qui perdent leur emploi en fin de carrière, devenant chômeurs, et pour lesquels le seul effet d horizon ne suffit pas à les rendre ré-employables aux yeux des employeurs. De façon complémentaire, Chéron, Khaskhoussi, Khaskhoussi et Langot [2009,2013] ont mis en avant le caractère interdépendant des décisions de formation et d âge de liquidation des droits à la retraite des seniors, dans un cadre où la possibilité de cumuler emploi et retraite est offerte. Du simple point de vue de l offre de travail, un horizon court diminue les incitations à se former, et par ricochet est donc défavorable à la productivité et aux salaires à venir, ce qui réduit

8 in fine les incitations à prolonger son activité. A l inverse, le cumul emploi-retraite peut contribuer à générer un cercle vertueux puisque, en incitant à prolonger son activité, il accroît l horizon de vie sur le marché du travail du salarié, ce qui l incite en amont à se former plus, et conduit à augmenter sa productivité, son salaire, ce qui renforce d autant son incitation à poursuivre son activité, bien rémunérée. Figure 1 : L impact d une augmentation d 1 an de l âge moyen de départ en retraite pour le cas des Professions Intermédiaires* *La figure reporte les simulations des taux annuels de transition et des taux d emploi moyen

9 4. Les limites à l efficacité du cumul emploi-retraite : quelles mesures pour accompagner le développement de ce dispositif? Si la libéralisation du système de cumul emploi-retraite est aujourd hui largement propice à l utilisation de ce dispositif par les salariés en fin de carrière, il convient d examiner l environnement institutionnel du marché du travail en France, afin de déterminer s il ne rend pas inopérant son efficacité théorique. Or, on notera précisément que l existence d un SMIC et d une assurance chômage spécifique pour les plus de 50 ans sont susceptibles de freiner le recours au cumul emploi-retraite. Sur le premier aspect, Chéron, Khaskhoussi, Khaskhoussi et Langot [2013] ont tout d abord insisté sur le fait que les choix d interruption de son activité et de formation des seniors constituent deux décisions interdépendantes, sous contrainte de la demande de travail et des éventuelles rigidités salariales. Et c est précisément là que le bât blesse : la rigidité à la baisse des salaires induite par le SMIC peut être à l origine d une saturation de la contrainte de demande de travail. En d autres termes, même si le salarié souhaite recourir au cumul emploi-retraite pour prolonger son activité, il se peut que l employeur, face à la contrainte de coût du travail imposé par le SMIC, ne partage pas ce souhait du salarié. Evidemment, on comprendra que cette problématique soit essentiellement réservée aux travailleurs les moins qualifiés, avec un niveau de capital humain et de productivité faibles impliquant que le SMIC s avère être une rigidité contraignante. Là où le cumul emploi-retraite peut constituer un cercle vertueux, à l inverse cette rigidité salariale est à l origine d effets de rétroaction négatifs et cumulatifs : l absence de poursuite d activité - les employeurs ne le souhaitant pas - a par effet de ricochet une incidence négative sur la formation et la productivité du salarié senior. Le corollaire est donc qu il est nécessaire d accompagner le cumul emploi-retraite de politiques de soutien à la demande de travail pour les seniors les moins qualifiés, afin de desserrer cette contrainte imposée par la rigidité salariale. Ceci souligne notamment l intérêt de mettre en place des subventions à la formation continue des employés de 50 ans et plus, ciblées sur les salariés les moins qualifiés. Autre institution dont il convient de discuter : l assurance chômage, et plus précisément le régime spécifique pour les travailleurs de plus de 50 ans. 3 Si le dispositif de Dispense de 3 Les partenaires sociaux se sont récemment saisis de ce dossier, dans le cadre de la renégociation programmée de la convention régissant au sein de l UNEDIC l assurance chômage.

10 Recherche d Emploi a été définitivement supprimé, aujourd hui encore les seniors bénéficient d un régime relativement plus «avantageux», puisqu ils ont typiquement accès à une indemnisation maintenue 36 mois, contre 23 mois pour les moins de 50 ans. De même, l Allocation Equivalent Retraite ou son successeur, l Allocation Transitoire de Solidarité, assurent un revenu de remplacement pour les demandeurs d emploi qui n ont pas encore atteint l âge minimum légal de départ à la retraite mais disposent du nombre d annuités de cotisations requis. L ensemble de ces dispositifs jouent pleinement leur rôle de garantie de revenus pour les salariés en fin de carrière. Toutefois, comme l ont noté Hairault [2012] et Chéron [2013], ils constituent également un «facilitateur» de destructions d emplois. Ces systèmes contribuent à peser à la hausse sur le coût du travail et interagissent avec l effet d horizon en fin de cycle de vie sur le marché du travail, conduisant in fine à générer des sorties prématurées de l emploi. Ce contexte institutionnel constitue de ce point de vue une entrave à l utilisation du cumul emploiretraite, les salariés en emploi étant évidemment plus susceptibles d y avoir recours que les chômeurs s étant retrouvé en dehors de l emploi, en partie du fait de ce régime spécifique d assurance chômage des seniors. Par conséquent, le développement du recours au cumul emploi-retraite requiert également une mise en cohérence du régime d assurance chômage, et notamment l harmonisation de la durée maximale d indemnisation des plus de 50 ans avec celle des moins de 50 ans.

11 Références bibliographiques Arnaud Chéron, «Que peut-on attendre d une augmentation de l âge de départ en retraite?», Edhec Position Paper, Arnaud Chéron, «Pour une réforme de l assurance chômage des 50 ans et plus», Edhec Position Paper, Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault et François Langot, «The role of institutions in transatlantic employment differences: a life cycle view», Annals of Economics and Statistics, July/December Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault et François Langot, «Age-dependent employment protection», The Economic Journal, December Arnaud Chéron, Jean-Olivier Hairault et François Langot, «Life Cycle Equilibrium Unemployment», Journal of Labor Economics, October Arnaud Chéron, Fouad Khaskhoussi, Tarek Khaskhoussi et Langot François Langot, «Incentives schemes to delay retirement and the equilibrium interplay with human capital investment», Economics Bulletin, vol.29 n 1, Arnaud Chéron, Fouad Khaskhoussi, Tarek Khaskhoussi et Langot François Langot, «Quelles politiques d'incitation à la prolongation d'activité? De l'incidence des investissements en formation et des rigidités salariales», mimeo GAINS, Jean-Olivier Hairault, «Pour l emploi des seniors : assurance chômage et licenciements», opuscule du CEPREMAP, Fouad Khaskhoussi, Tarek Khaskhoussi, «Différer l âge de départ en retraite : les effets du cumul emploi-retraite», Revue d Economie Politique, vol 116, 2006.

LE SYSTÈME DE RETRAITE

LE SYSTÈME DE RETRAITE LE SYSTÈME DE RETRAITE Le contexte Les questions posées Les réponses Les enjeux syndicaux > Le contexte Un système universel mais disparate 100 ans pour étendre la couverture vieillesse de base à toute

Plus en détail

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mesures retenues par le Gouvernement à l issue de la concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre du rendez-vous 2008 sur les retraites Dès la

Plus en détail

Pour une réforme de l assurance chômage des 50 ans et plus

Pour une réforme de l assurance chômage des 50 ans et plus EDHEC BUSINESS SCHOOL PÔLE DE RECHERCHE EN ÉCONOMIE, ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES ET RÉFORME DE L'ÉTAT 393-400 promenade des Anglais 06202 Nice Cedex 3 Tél. : +33 (0)4 93 18 32 53 Fax : +33 (0)4

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

12.1. Le cumul emploi-retraite

12.1. Le cumul emploi-retraite 12.1. Le cumul emploi-retraite Le cumul emploi-retraite est un dispositif qui permet de cumuler le bénéfice d une pension avec la perception de revenus d activité. Dans un premier temps soumis à certaines

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Convention d assurance chômage

Convention d assurance chômage Aux Union Départementales Aux Fédérations Nationales Paris, le 28 mars 2014 Secteur Formation Professionnelle Emploi/Assurance chômage Réf. : JCM/SL/DD Circ. : n 058-2014 Convention d assurance chômage

Plus en détail

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO «La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale

Plus en détail

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations.

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. 27 août 2013 Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. Il est aujourd hui confronté à la fois au départ en retraite des générations

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

NOUVELLE CONVENTION D ASSURANCE CHÔMAGE

NOUVELLE CONVENTION D ASSURANCE CHÔMAGE IMPACT de la NOUVELLE CONVENTION D ASSURANCE CHÔMAGE MAI 2014 Page 1 sur 26 1. Impact global Issues de l accord signé en mars 2014 et valables pour 2 ans, les nouvelles règles d Assurance chômage ont été

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 25 novembre 2009 à 9 h 30 «Préparation du rapport de janvier 2010 : Simulations de régimes en points et en comptes notionnels» Document N 1 Document

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

Les débats sur l évolution des

Les débats sur l évolution des D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n 9 8-0 7 C o n t a c t : La u re nt V e r n i è r e 0 1 4

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

L ASSURANCE CHÔMAGE AUX ÉTATS-UNIS. Stéphane Auray et David L. Fuller

L ASSURANCE CHÔMAGE AUX ÉTATS-UNIS. Stéphane Auray et David L. Fuller L ASSURANCE CHÔMAGE AUX ÉTATS-UNIS Stéphane Auray et David L. Fuller Catalogage Électre-Bibliographie (avec le concours de la Bibliothèque de Sciences Po) L assurance chômage aux États-Unis / Stéphane

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Les obligations des entreprises en faveur de l emploi vis-à-vis des salariés âgés : plan senior/contrat de génération

FICHE TECHNIQUE. Les obligations des entreprises en faveur de l emploi vis-à-vis des salariés âgés : plan senior/contrat de génération FICHE TECHNIQUE Les obligations des entreprises en faveur de l emploi vis-à-vis des salariés âgés : plan senior/contrat de génération SOMMAIRE : I) LES ACCORDS ET PLANS D ACTION EN FAVEUR DES SALARIES

Plus en détail

L allocation d aide au retour à l emploi (ARE)

L allocation d aide au retour à l emploi (ARE) indemnisation L allocation d aide au retour à l emploi (ARE) Pour les 50 ans et plus L allocation d aide au retour à l emploi (ARE) Pour les 50 ans et plus Pour qui? Pour vous si : vous n avez pas atteint

Plus en détail

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE

LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE Préparer sa retraite MA RET RAITE Sommaire Le système de retraite en France, deux grands principes...2 Pour les régimes du privé, du salariat agricole, de l

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 6 juin 2014 AGEN 5 années de croissance perdues 1 850 Volume de la production nationale en milliard d'euros constants (valeur 2005) 1 800 1 750 1 700

Plus en détail

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Assurance maladie, maternité, décès. Direction de la sécurité sociale

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Assurance maladie, maternité, décès. Direction de la sécurité sociale Protection sociale Assurance maladie, maternité, décès MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES _ MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ _ Direction de la sécurité sociale Sous-direction de l accès

Plus en détail

' ()*+,-./! 01 2120 21"33345 % %!' -7 8 & %! #6 ' 21$ 96 211:4 '%! -)' $6 211: #6 21#4 , ' &./ 211 12#6 '! 2#16 215 , 7 & 8' ' ; & 2#6 $##64 !

' ()*+,-./! 01 2120 2133345 % %!' -7 8 & %! #6 ' 21$ 96 211:4 '%! -)' $6 211: #6 21#4 , ' &./ 211 12#6 '! 2#16 215 , 7 & 8' ' ; & 2#6 $##64 ! Avertissement : Cette fiche a une vocation pédagogique, elle ne constitue pas l analyse exhaustive de la FNME-CGT. Les tableaux et références de cette fiche sont tirés des dispositions de la loi Fillon

Plus en détail

L évolution des paramètres du régime de la CNAV. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

L évolution des paramètres du régime de la CNAV. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différents modes d acquisition des droits à la retraite en répartition : description et analyse comparative des techniques

Plus en détail

Obligations des entreprises en matière d emploi des seniors

Obligations des entreprises en matière d emploi des seniors Obligations des entreprises en matière d emploi des seniors Le contexte juridique du nouveau dispositif seniors L articulation de la nouvelle obligation avec les obligations préexistantes : La loi Fillon

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

Le rôle de l état de santé chez les seniors de plus de 50 ans

Le rôle de l état de santé chez les seniors de plus de 50 ans Rencontre de la Chaire Transition démographique «PEUT-ON RÉFORMER LES RETRAITES SANS REPENSER LE TRAVAIL DES SENIORS?» Université Paris Dauphine, vendredi 19 février Le rôle de l état de santé chez les

Plus en détail

Résumé de la réforme des pensions février 2012

Résumé de la réforme des pensions février 2012 NOTE AU BUREAU DU PARTI 27 février 2012 Résumé de la réforme des pensions février 2012 Ce résumé ne concerne que les pensions du secteur privé. Un autre document suivra lorsque la réforme des pensions

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

Aujourd hui, il est consultant dans les domaines de Paie, Déclarations et Ressources Humaines.

Aujourd hui, il est consultant dans les domaines de Paie, Déclarations et Ressources Humaines. Emploi Salarié Retraité Document réalisé par Albert CREPALDI, septembre 2008 Présentation : Albert CREPALDI a passé toute sa carrière depuis 1970 dans le monde du service paie et RH, au sein d une grande

Plus en détail

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Conséquence de l empilement des régimes et de modes de calculs complexes, nul ne sait exactement quels seront ses droits à la retraite.

Plus en détail

ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU 22 MARS 2014 RELATIF A L INDEMNISATION DU CHOMAGE

ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU 22 MARS 2014 RELATIF A L INDEMNISATION DU CHOMAGE ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU 22 MARS 2014 RELATIF A L INDEMNISATION DU CHOMAGE Préambule Considérant la situation économique et, notamment, l impact de celle ci sur le marché de l emploi et le

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Réforme des cotisations sociales des TNS: Evolution ou révolution?

Réforme des cotisations sociales des TNS: Evolution ou révolution? Réforme des cotisations sociales des TNS: Evolution ou révolution? Constats LFSS 2014 : modification des taux obligatoires (TNS et salariés) Loi de finances 2013 : fiscalité des dividendes LFSS 2011 :

Plus en détail

Bénéficiaire de l'allocation de solidarité spécifique. Vos droits en cas de reprise d'activité

Bénéficiaire de l'allocation de solidarité spécifique. Vos droits en cas de reprise d'activité Notice DAJ 154 Mise à jour janvier 2008 Bénéficiaire de l'allocation de solidarité spécifique Sommaire Vos droits en cas de reprise d'activité Activité salariée de 78 heures par mois et plus ou activité

Plus en détail

REGIME DE PREVOYANCE CONVENTIONNEL OBLIGATOIRE

REGIME DE PREVOYANCE CONVENTIONNEL OBLIGATOIRE Votre centre de gestion CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES ENTREPRISES DE COMMISSION, DE COURTAGE ET DE COMMERCE INTRA-COMMUNAUTAIRE ET D IMPORTATION- EXPORTATION DE FRANCE METROPOLITAINE PERSONNEL CONCERNE

Plus en détail

Royaume-Uni. Conditions d ouverture des droits. Indicateurs essentiels. Royaume-Uni : le système de retraite en 2012

Royaume-Uni. Conditions d ouverture des droits. Indicateurs essentiels. Royaume-Uni : le système de retraite en 2012 Royaume-Uni Royaume-Uni : le système de retraite en 212 Le régime public comporte deux piliers (une pension de base forfaitaire et une retraite complémentaire liée à la rémunération), que complète un vaste

Plus en détail

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité vous guider Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité n Non-salariés agricoles www.msa.fr Sommaire Comprendre votre retraite Votre carrière 4 Vos cotisations 4 Le droit à l information

Plus en détail

Claude-Annie Duplat. Votre retraite. Quand? Comment? Combien? Groupe Eyrolles, 2004, ISBN 2-7081-3557-0

Claude-Annie Duplat. Votre retraite. Quand? Comment? Combien? Groupe Eyrolles, 2004, ISBN 2-7081-3557-0 Claude-Annie Duplat Votre retraite Quand? Comment? Combien? Groupe Eyrolles, 2004, ISBN 2-7081-3557-0 Chapitre 4 Le nouveau calcul de la retraite de base La loi d août 2003 portant réforme des retraites

Plus en détail

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France?

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? Janvier 2007, par Charles MBENGUE MATANGA À moyen et long terme la situation des retraites en France sera de plus en plus préoccupante, compte tenu notamment

Plus en détail

Dossier d information. DROITS RECHARGEABLES Elargissement de l accès au droit d option pour prendre en compte les difficultés d application

Dossier d information. DROITS RECHARGEABLES Elargissement de l accès au droit d option pour prendre en compte les difficultés d application DROITS RECHARGEABLES Elargissement de l accès au droit d option pour prendre en compte les difficultés d application MARS 2015 DROITS RECHARGEABLES Mars 2015 SOMMAIRE Une application problématique dans

Plus en détail

LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE

LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE Dernière mise à jour : avril 2010 CPCEA 1 2 Préambule Le régime conventionnel des cadres de la production agricole est institué

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LA REFORME DES RETRAITES DANS LA FONCTION PUBLIQUE

TOUT SAVOIR SUR LA REFORME DES RETRAITES DANS LA FONCTION PUBLIQUE TOUT SAVOIR SUR LA REFORME DES RETRAITES DANS LA FONCTION PUBLIQUE Réussissons une réforme juste SOMMAIRE I. CE QUI NE CHANGE PAS, CE QUI CHANGE 3 II. QUESTIONS/RÉPONSES 7 1 - J APPARTIENS À UN CORPS DE

Plus en détail

Le débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la

Le débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la Retraites : Les scénarios de la réforme Samia BENALLAH *, Pierre CONCIALDI *, Michel HUSSON *, Antoine MATH * Le débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la profusion des rapports

Plus en détail

ALLOCATIONS CHOMAGE. Effet au 01/07/2014

ALLOCATIONS CHOMAGE. Effet au 01/07/2014 Questions sociales Note d information n 14-15 du 6 août 2014 ALLOCATIONS CHOMAGE Effet au 01/07/2014 Références Arrêté du 25 juin 2014 portant agrément de la convention du 14 mai 2014 relative à l indemnisation

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

NOTE D INFORMATION COMPTE EPARGNE-TEMPS (C.E.T)

NOTE D INFORMATION COMPTE EPARGNE-TEMPS (C.E.T) NOTE D INFORMATION CV Réf. : II-6-1-14 Pôle des services 1 er avril 2011 Tel : 05 63 60 16 66 1-3 Temps de travail Mail : services@cdg81.fr COMPTE EPARGNE-TEMPS (C.E.T) Décret n 2004-878 du 26 août 2004

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

Les atouts de la retraite Madelin :

Les atouts de la retraite Madelin : Les atouts de la retraite Madelin : Caractéristiques et calcul de la rente viagère Sylvain Grégoire & Michel Andréini Convention CGPC : 10 Octobre 2013 Les enjeux de la retraite en France Sommaire Un système

Plus en détail

Modélisation de la réforme des pensions

Modélisation de la réforme des pensions Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent

Plus en détail

LES RÈGLES D INDEMNISATION DE L ASSURANCE CHÔMAGE CONVENTION D ASSURANCE CHÔMAGE DU 14 MAI 2014

LES RÈGLES D INDEMNISATION DE L ASSURANCE CHÔMAGE CONVENTION D ASSURANCE CHÔMAGE DU 14 MAI 2014 LES RÈGLES D INDEMNISATION DE L ASSURANCE CHÔMAGE CONVENTION D ASSURANCE CHÔMAGE DU 14 MAI 2014 SOMMAIRE Page 04 QU EST-CE que l Assurance chômage? Page 06 QUI est assuré contre la perte d emploi? Page

Plus en détail

SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE

SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE I.- PRINCIPES FONDAMENTAUX DU SYSTEME NATIONAL DE RETRAITE L assurance vieillesse n a été instituée pour l ensemble des salariés qu en 1953 ; avant cette date, quelques corporations

Plus en détail

Que retenir de la réforme des retraites 2010?

Que retenir de la réforme des retraites 2010? Réunion cabinet Que retenir de la réforme des retraites 2010? Réunion SOGEX 23 JUIN 2011 Pôle Conseils 25/02/2011 INTRODUCTION Pôle Conseils 25/02/2011 2 Présentation du cabinet SOGEX: Cabinet d expertise

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du date Ville 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national : début de reprise économique, mais chômage encore trop fort Dans notre région, une problématique

Plus en détail

Qu en est-il des contrats complémentaires facultatifs? Sont-ils concernés par le dispositif?

Qu en est-il des contrats complémentaires facultatifs? Sont-ils concernés par le dispositif? QUESTIONS SUR L OBJET DE LA PORTABILITE La mensualisation est-elle exclue du dispositif? L obligation de maintien de salaire à la charge de l employeur n est pas concernée : en effet, il ne s agit pas

Plus en détail

Le Bulletin de salaire

Le Bulletin de salaire Le Bulletin de salaire Mentions obligatoires : Le bulletin de salaire doit mentionner les éléments suivants : - Les coordonnés du Syndicat de copropriétaires dont dépend le salarié - Le numéro de SIRET

Plus en détail

Les seniors, une cible particulière? Tiphaine Garat Ingénieur d étude, UDS

Les seniors, une cible particulière? Tiphaine Garat Ingénieur d étude, UDS Les seniors, une cible particulière? Tiphaine Garat Ingénieur d étude, UDS Journée d information et d échanges organisée par l Equipe de droit social, UMR 7354 DRES La prévention des facteurs de pénibilité,

Plus en détail

La réforme des pensions expliquée

La réforme des pensions expliquée La réforme des pensions expliquée TABLE DES MATIÈRES 1. LA PENSION ANTICIPÉE... 2 1.1. SITUATION AVANT LA RÉFORME... 2 1.2. SITUATION À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2013... 2 1.3. LES MESURES DE TRANSITION...

Plus en détail

Les retraites en France

Les retraites en France Les retraites en France Les principales dispositions légales relatives à l âge de la retraite sont liées aux seuils de 60 ans et 65 ans et une retraite à taux plein est obtenue lorsque le nombre de trimestres

Plus en détail

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises.

Epargne. Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise. L offre globale. Assurances et Services pour le développement des entreprises. entreprises Epargne Bien comprendre l épargne-retraite en entreprise L offre globale Groupama Assurances et Services pour le développement des entreprises. epargne Comment maintenir le niveau des retraites?

Plus en détail

un Plan d Action Séniors un accord ou d entreprise Construire TRANSPORT & LOGISTIQUE Avec la participation de

un Plan d Action Séniors un accord ou d entreprise Construire TRANSPORT & LOGISTIQUE Avec la participation de Construire un accord ou d entreprise un Plan d Action Séniors TRANSPORT & LOGISTIQUE Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle Avec la participation de La loi, les

Plus en détail

LA RETRAITE DES PROFESSEURS : le point après la loi n 2003-775 du 21 août 2003.

LA RETRAITE DES PROFESSEURS : le point après la loi n 2003-775 du 21 août 2003. LA RETRAITE DES PROFESSEURS : le point après la loi n 2003-775 du 21 août 2003. La loi n 2003-775 constitue une réforme importante pour la retraite des professeurs agrégés. Certains points restent imprécis

Plus en détail

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective

Présentation des dispositifs d épargne retraite individuelle et collective CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 juin 2010-9 h 30 «L épargne retraite individuelle et collective» Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Présentation des dispositifs

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE

MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE Lancement de la publication Paris, 30 janvier 2014 VIEILLISSEMENT ET POLITIQUES DE L EMPLOI MIEUX TRAVAILLER AVEC L ÂGE RAPPORT DE L OCDE SUR LA FRANCE Stefano Scarpetta, Directeur Anne Sonnet, Responsable

Plus en détail

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT

REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT REVOIR LE FINANCEMENT DE L ASSURANCE MALADIE EN BASCULANT DES COTISATIONS SOCIALES VERS D AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT Revoir le mode de financement de notre système d Assurance-maladie, institution à

Plus en détail

Ucanss. Protocole d accord relatif à l emploi des seniors et à la gestion des secondes parties de carrières

Ucanss. Protocole d accord relatif à l emploi des seniors et à la gestion des secondes parties de carrières Ucanss Protocole d accord relatif à l emploi des seniors et à la gestion des secondes parties de carrières Potocole d accord relatif à l emploi des seniors et à la gestion des secondes parties de carrières

Plus en détail

Envoi de l'échéancier de cotisations et contributions sociales 2015

Envoi de l'échéancier de cotisations et contributions sociales 2015 Flash du RSI Bretagne aux experts comptables Envoi de l'échéancier de cotisations et contributions sociales Les cotisants artisans, industriels et commerçants, reçoivent à partir du 15 décembre 2014 l

Plus en détail

2013S é c u r i t é s o c i a l e

2013S é c u r i t é s o c i a l e 2013S é c u r i t é s o c i a l e Projet de loi de financement de la Sécurité sociale - plfss annexe 1 Programmes de qualité et d efficience Retraites www.economie.gouv.fr www.social-sante.gouv.fr PROGRAMME

Plus en détail

NOTE JURIDIQUE - SECURITE SOCIALE -

NOTE JURIDIQUE - SECURITE SOCIALE - Conseil Technique National Service juridique droit des personnes et des familles NOTE JURIDIQUE - SECURITE SOCIALE - OBJET : cumul de la pension d invalidité du régime général avec d autres pensions, rentes

Plus en détail

DOSSIER RETRAITE Avril 2014. Retraite, mais de quelle retraite parlons-nous?

DOSSIER RETRAITE Avril 2014. Retraite, mais de quelle retraite parlons-nous? DOSSIER RETRAITE Avril 2014 Retraite, mais de quelle retraite parlons-nous? ?? Tout a commencé là! De Louis XIV à François H 1681 et 1707 : création des régimes de retraite de la marine 1698 : création

Plus en détail

FICHE OBLIGATIONS LEGALES

FICHE OBLIGATIONS LEGALES FICHE OBLIGATIONS LEGALES L article 99 de la loi n 2010-1330 du 9 novembre 2 010 portant réforme des retraites a instauré, à compter du 1 er janvier 2012, pour les entreprises dont l effectif est au moins

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique

Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Faut-il reculer l âge de la retraite? Entretien avec Jean-Paul Betbéze : chef économiste et directeur des études économiques du Crédit agricole, est membre du Conseil d'analyse économique Entretien avec

Plus en détail

La protection sociale des professions indépendantes

La protection sociale des professions indépendantes La protection sociale des professions indépendantes Artisan Commerçant Industriel Janvier 2009 1 SOMMAIRE 1. L organisation des Régimes 2. Les cotisations 3. Les cas particuliers 4. Les formalités 5. Les

Plus en détail

Fiche n 1 : Personnel salarié Chargé d enseignement vacataire

Fiche n 1 : Personnel salarié Chargé d enseignement vacataire Fiche n 1 : Personnel salarié Chargé d enseignement vacataire I. Condition générale: Avoir une activité salariée d au moins 900h de travail, ou 300 heures d enseignement, par an II. Condition liée à l

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul Base de calcul En votre qualité d employeur, vous devez déclarer à l URSSAF toutes les sommes payées et tous les avantages consentis à vos salariés. Ces éléments constituent la base de calcul des cotisations

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 9 juillet 2014 à 9 h 30 «Carrières précaires, carrières incomplètes et retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil La prise

Plus en détail

Revenus de remplacement : modalités déclaratives

Revenus de remplacement : modalités déclaratives Revenus de remplacement : modalités déclaratives Les revenus de remplacement sont destinés à compenser la perte de rémunération pendant une période d inactivité partielle ou totale. Sont notamment considérés

Plus en détail

Guide pratique de l épargnant

Guide pratique de l épargnant Guide pratique de l épargnant Article 83 euro rendre votre contrat / Effectuer des versements individuels facultatifs / La vie de votre contrat en 8 questions / C otre complément de revenu / Consulter

Plus en détail

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile (Hors assistant maternel agréé) Vous recrutez un(e) salarié(e) pour vous aider à entretenir votre domicile et repasser votre linge. Vous souhaitez

Plus en détail

Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication

Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Alors que les concertations sur la réforme des retraites sont actuellement en cours, l Assurance retraite, premier

Plus en détail

Les évolutions du simulateur de calcul de pension

Les évolutions du simulateur de calcul de pension Les évolutions du simulateur de calcul de pension Mise à jour : 18/02/2014 1. OBJET DU DOCUMENT Ce document présente les évolutions du simulateur de pensions CNRACL depuis la réforme des retraites 2010.

Plus en détail

Les assurés pourront ainsi déposer leur demande à partir de la publication du décret.

Les assurés pourront ainsi déposer leur demande à partir de la publication du décret. MESURE PRÉVOYANT L'ÉLARGISSEMENT DES POSSIBILITÉS DE DÉPART À LA RETRAITE À 60 ANS Questions-Réponses Décret n 2012-847 du 2 juillet 2012 1 A qui la mesure bénéficiera-t-elle? Cette mesure concerne l ensemble

Plus en détail

ACCORD DU 24 MAI 2011

ACCORD DU 24 MAI 2011 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3085 Convention collective nationale IDCC : 16. TRANSPORTS ROUTIERS ET ACTIVITÉS AUXILIAIRES DU TRANSPORT ACCORD DU 24

Plus en détail

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale Le salaire des internes en DES de Médecine Générale *************** «Le salaire est la contrepartie du travail fourni» Guide pratique du droit au travail, La Documentation Française. **************** (I)

Plus en détail

44 Taux de liquidation, calcul de la pension, décote, surcote, minimum garanti...

44 Taux de liquidation, calcul de la pension, décote, surcote, minimum garanti... FONCTIONNAIRES : FICHE 44 44 Taux de liquidation, calcul de la pension, décote, surcote, minimum garanti... Le principe de calcul de la pension de retraite repose sur trois éléments principaux : le nombre

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

LE STATUT SOCIAL DES TRAVAILLEURS NON SALARIES

LE STATUT SOCIAL DES TRAVAILLEURS NON SALARIES LE STATUT SOCIAL DES TRAVAILLEURS NON SALARIES THEMES ABORDES : Les statuts possibles selon la forme juridique de la société : Assimilé salarié ou TNS Comparaison des deux statuts Les régimes facultatifs

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail