La pollution atmosphérique
|
|
- Pierre-Yves Roland Laurent
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 La pollution atmosphérique Activité La pollution de l air atmosphérique : Conséquences et remèdes «Médiatrice entre la terre et le cosmos, l atmosphère modère les flux d énergie entre le Soleil et la surface terrestre, répartit l énergie et l eau des zones où elles sont abondantes vers celles qui sont moins bien pourvues et intervient de façon prépondérante dans le climat. Elle rend possible la vie sur Terre, mais les activités humaines menacent de plus en plus son équilibre complexe et fragile. Fort heureusement, une prise de conscience collective, associée à de meilleures méthodes d investigation et d évaluation des risques, fait naître l espoir : la conférence des nations Unies sur l Environnement et le Développement, qui s est tenue à Rio de Janeiro en juin 1992, a réuni des représentants de 178 pays (dont 117 chefs d Etat ou de gouvernement) ; elle a débouché sur la «Déclaration de Rio» (ou «Charte de la Terre»), qui énonce 27 principes sur la bonne gestion des ressources des planètes et sur la protection du milieu naturel.» Document 1 : La pollution de l air atmosphérique 1. Les principaux polluants de l atmosphère Le monoxyde de carbone CO Il est dû principalement, dans notre hémisphère, à l utilisation de combustibles fossiles (chauffages industriels et domestiques, voitures automobiles) et, dans l hémisphère sud, au brûlage des savanes et des forêts tropicales. Gaz très toxique, il est redouté localement dans les grandes métropoles par temps anticyclonal, mais il inquiète surtout les scientifiques parce que l augmentation de sa concentration dans la basse atmosphère (biosphère) favorise l accumulation d ozone, gaz très toxique pour les humains et pour les plantes, et de méthane, qui participe à l effet de serre. Il réagit avec les radicaux hydroxyle de l air qui le transforment notamment en CO 2. En consommant une partie de ces radicaux, il réduit sensiblement leur rôle de «nettoyeur de l atmosphère» (les radicaux OH, produits par une réaction photochimique entre H 2 O et O 2, oxydent, entre autres, le méthane). Le dioxyde de carbone CO 2 Gaz non toxique, il est naturellement présent dans l air atmosphérique. Seule sa concentration excessive, due à l utilisation des combustibles fossiles, est dangereuse parce qu elle accroît l effet de serre. Les oxydes d azote N 2 O, NO et NO 2 L hémioxyde d azote est produit par la dégradation des engrais azotés. Le monoxyde et le dioxyde d azote (souvent notés NO x ) se forment au cours des combustions dans l air à haute température (entre autres, dans les chambres de combustion des moteurs à essence et, plus encore, des moteurs Diésel). Ils sont très toxiques, en partie responsables de pluies acides (par formation de l acide nitrique HNO 3 ) et interviennent dans la disparition progressive de la couche d ozone de la stratosphère. 179 La pollution atmosphérique
2 Le dioxyde de soufre SO 2 Il résulte pour l essentiel des activités humaines (utilisation des combustibles fossiles), mais il ne faut pas négliger l apport, parfois massif, des émissions volcaniques. Il est très toxique et, en partie, responsable des pluies acides (par formation de l acide sulfurique H 2 SO 4 ). Le méthane CH 4 Il provient de dégradations en l absence de dioxygène (marécages, rizières, ventres des ruminants, décharges d ordures, mines de charbon, fuites de gaz naturel, etc.). Le flux de méthane relâché annuellement dans l atmosphère est évalué à environ 500 Mt, mais une suite de réactions chimiques, dont le premier terme est une réaction entre le méthane et les radicaux hydroxyle de l air (CH 4 + OH CH 3 + H 2 O), en élimine une partie. Gaz non toxique, il participe à l effet de serre. L ozone O 3 de la basse atmosphère Gaz assez réactif, l ozone irrite les poumons et se révèle dangereux pour les personnes qui souffrent d insuffisance respiratoire. Il est produit dans la basse atmosphère par des réactions faisant intervenir des hydrocarbures «partiellement brûlés» et des oxydes d azote (il s agit des réactions provoquant le smog). Ces conditions se rencontrent en été dans l air pollué par un fort trafic automobile. L ozone est produit aussi dans les régions tropicales où l on brûle d importantes quantités de matières végétales et aux altitudes où circulent les avions de ligne. Les chlorofluorocarbones (ou CFC) Non seulement ils participent à la destruction de l ozone de la haute atmosphère, mais ils interviennent dans l effet de serre. Leur usage est désormais réglementé depuis l adoption du «Protocole de Montréal» en Les principaux pays producteurs ont décidé d abandonner progressivement la fabrication et l utilisation de ces produits. 180 La pollution atmosphérique
3 Les particules de carbone Essentiellement produites par les moteurs Diésel, leur action néfaste sur les voies respiratoires est localisée dans les zones de forte circulation automobile. Des solutions sont à l étude Origines naturelles Origines humaines Part des émissions humaines par rapport aux émissions totales CO 2 combustion, respiration, fermentation, volcanisme et échange avec les océans combustion, déforestation et cimenteries 35 % CO combustion et décomposition de végétaux combustion CH 4 fermentation anaérobie des gisements rizières, élevage 64 % HC* émanation de la biomasse et des gisements transports, pétrochimie NO 2, NO orage, volcanisme transports 63 % N 2 O décomposition de végétaux déforestation, engrais 24 % SO 2 volcanisme combustion, métallurgie 66 % O 3 Réactions photochimiques dans la stratosphère réactions photochimiques en zones polluées - C.F.C.** aérosols, réfrigération 100 % * HydroCarbures ** chlorofluorocarbures Document 2 : Origine des principaux polluants atmosphériques 1. Quels sont les principaux polluants de l atmosphère qui participent à l effet de serre? 2. Quelles sont leurs origines? 3. Précisez leurs éventuelles interactions avec l air atmosphérique? 4. Citez les émissions polluantes majoritairement dues aux activités humaines. 181 La pollution atmosphérique
4 Document 3 : La fermentation anaérobie dans les rizières produit du méthane CH 4 Document 4 : La déforestation par le feu est une source importante de pollution atmosphérique dans les zones tropicales, comme en Indonésie en 1997 Document 5 : Pollution d origine humaine (industrielle) Document 6 : Pollution d origine humaine (circulation automobile) Document 7 : Eruption volcanique (Hawaï) 182 La pollution atmosphérique
5 5. Chaque photographie (documents 3, 4, 5, 6 et 7) illustre l une des origines de la pollution atmosphérique. Précisez, pour chacune d entre-elles : - cette origine ; - les polluants formés ; - leur action sur l environnement. 2. Conséquences de la pollution : Les effets directs sur la santé L effet le plus facilement identifiable est l apparition de troubles respiratoires et pulmonaires dus à l acidification des muqueuses par dissolution du dioxyde de carbone et du dioxyde de soufre dans l eau qu elle contiennent. Cette acidification provoque des irritations, puis des lésions de ces muqueuses. Le dioxyde d azote et l ozone provoquent, eux aussi, des troubles respiratoires et une fragilisation des bronches face aux infections microbiennes. Les hydrocarbures, bons solvants des graisses, sont nocifs pour le système nerveux dont les cellules baignent dans un milieu très lipidique ; en outre, de nombreux hydrocarbures aromatiques présents dans les résidus imbrûlés des essences et les vapeurs des goudrons sont cancérogènes. Signalons enfin la toxicité des composés des métaux lourds tels que le mercure, le cadmium et le plomb, dont des quantités importantes sont rejetées par les véhicules utilisant de l essence plombée. Tous ces effets sur la santé ont amené l Organisation Mondiale de la Santé à définir les niveaux de pollution en deçà desquels il n y a pas de conséquences néfastes observables ; à partir de ces niveaux, la C.E.E. a fixé des normes de qualités de l air. Durée d exposition Niveau admis (μg.m -3 ) SO 2 1 an 24 h 80 à 120* 250 à 350 * PS 1 an 24 h NO 2 24 h 1 h O 3 8 h 1 h Pb 1 an 2 * selon le taux de poussières (PS) niveaux tolérés moins de sept jours par an Document 8 : Normes simplifiées de qualité de l air définies par l U.E. 6. Précisez en quelques lignes les principaux effets de la pollution atmosphérique sur la santé humaine. 7. Combien de temps par semaine peut-on rester sans danger dans une atmosphère contenant 150 μg.m -3 de dioxyde d azote NO 2? 183 La pollution atmosphérique
6 3. Conséquences de la pollution : Les répercussions sur l environnement L effet de serre «Les radiations émises par le Soleil sont situées dans l ultraviolet, le visible et le proche infrarouge. La Terre émet aussi des radiations, mais sa surface étant bien plus froide, son spectre d émission est décalé dans le moyen et le lointain infrarouge. L énergie rayonnante provenant du Soleil et reçue par la Terre est renvoyée par le sol et rencontre, sur son chemin, l atmosphère terrestre. Par réflexion sur l atmosphère, une partie de cette énergie revient sur Terre, pendant qu un autre partie va se perdre dans le vide sidéral. La partie revenue sur Terre sera réémise ultérieurement. Finalement un effet d équilibre s établit entre l énergie reçue par la Terre et l énergie réémise, cette dernière étant finalement égale à l énergie reçue, mais réémise avec un certain retard dans le temps. En première approximation, toutes les molécules de l atmosphère, à l exception des molécules diatomiques homonucléaires (comme N 2 et O 2 ), participent à l effet de serre : elles sont «transparentes» au rayonnement solaire mais elles absorbent en partie le rayonnement terrestre (essentiellement les radiations de longueur d onde comprise entre 2 et 5 micromètres). Par désexcitation elles restituent à la troposphère et à la Terre l énergie qu elles ont absorbée. L effet de serre «réchauffe» la Terre de 33 C environ, ce qui permet de maintenir des températures favorables à la vie. C est l accroissement progressif de cet effet de réchauffement qui est à craindre.» Document 9 : L effet de serre Document 10 : Schéma illustrant l effet de serre *L atmosphère renvoie vers la Terre une partie de l énergie reçue du Soleil et réémise par le sol. 184 La pollution atmosphérique
7 8. Décrivez en quelques lignes le phénomène de l «effet de serre». 9. Quelle serait la température moyenne sur la Terre en l absence de l effet de serre sachant qu elle est actuellement de 12 C? 10. Quels gaz de l atmosphère participent à l effet de serre? 11. Comment peut-on lutter contre l accroissement de l effet de serre et ses conséquences désastreuses à long terme? Les pluies acides Document 11 : Monument dégradé à Leipzig Document 12 : Cette forêt est victime des pluies acides provoquées par les dégagements de dioxyde de soufre de la région industrielle voisine Les illustrations ci-jointes montrent le résultat de l action des pluies acides sur les forêts et les bâtiments en pierres. En faisant appel à vos connaissances de l an dernier, répondez aux questions suivantes : 12. Que sont les pluies acides? 13. Comment se forment-elles? 14. Quels sont les résultats de leur action sur l environnement? Le trou d ozone et les smogs photochimiques «Le grand public associe le mot «ozone» à celui de pollution : le trou de l ozone, les CFC, l effet de serre, tout se mélange. Comment y voir plus clair? En fait, il y a deux types de problèmes dans lesquels est impliqué l ozone : ceux qui relèvent de la stratosphère (15 à 50 km de la Terre), et ceux qui relèvent de la troposphère (couches de 0 à 15 km environ). Le trou de l ozone : Le fameux trou de l ozone concerne la stratosphère. L ozone (O 3 ), est un constituant minoritaire de l atmosphère (quelques parties par million ou p.p.m.). Mais cette faible quantité d ozone est indispensable au maintien de la vie sur la Terre, car il absorbe les rayons ultraviolets les plus nocifs de la lumière 185 La pollution atmosphérique
8 solaire. L ozone fait l objet de mesures depuis En 1979, les observations notent un «trou» dans l ozone, c est-à-dire une diminution de l épaisseur de la couche d ozone au-dessus de l antarctique au moment du printemps austral (octobre). Ce trou saisonnier a été observé depuis, chaque année, avec une tendance à la diminution de l épaisseur la couche. Ce phénomène semble lié à la présence d éléments chlorés apportés, entre autres par les chlorofluorocarbures (C.F.C.) : l atmosphère du continent antarctique reste isolée du reste du monde pendant 4 mois (de juillet à septembre) à cause de vents tourbillonnaires. Il se produit alors des réactions photochimiques qui aboutissent à la destruction de l ozone par le chlore. Pourquoi accuse-t-on les C.F.C.? Il existe des sources naturelles de chlore (émissions volcaniques, biosphère océanique), mais on pense que ces produits sont détruits avant d atteindre la stratosphère, contrairement aux C.F.C. très stables qui ont le temps d y arriver. Ce serait donc l homme qui perturberait l équilibre de l ozone, puisque les C.F.C. sont des produits non naturels, découverts en 1928 et utilisés depuis 1931 (gaz d aérosols (30 %), fluides réfrigérants (30 %), agents gonflants de mousses plastiques (30 %), solvants pour l industrie électronique (10 %)). Ces C.F.C. mettent plusieurs années à franchir la barrière équatoriale et à gagner la haute atmosphère, d où un décalage important entre le moment de l émission et celui de l effet sur la couche d ozone. Cette théorie de la diminution de la couche d ozone est cependant controversée par certains scientifiques qui proposent une origine naturelle liée à des variations climatiques à long terme. Quoi qu il en soit, la communauté internationale a décidé de réduire fortement les émissions de C.F.C. avec la perspective de les interdire d ici l an On utilise ainsi d autres gaz propulseurs dans les aérosols (méthane, azote, protoxyde d azote N 2 O, etc), avec la mention commerciale «protège la couche d ozone». L ozone et la pollution de proximité Les phénomènes naturels (volcanisme, orages) et l activité humaine (transports, industrie) envoient dans l atmosphère des gaz dits «polluants» tels que oxydes d azote (notés NO x, pour NO et NO 2 ), hydrocarbures (notés HC), monoxyde de carbone (CO), et du dioxyde de carbone (CO 2 ), qui, s il n est pas toxique, est cependant dangereux pour l environnement à cause de «l effet de serre» qu il provoque. Ces polluants «primaires» (NO x, HC, CO) interviennent dans la création d une pollution «secondaire», la pollution photochimique : sous l influence du rayonnement solaire ultraviolet, il se produit diverses réactions chimiques qui conduisent à la formation d ozone et de péroxyacétylnitrate (PAN), composés chimiques générateurs de «smog photochimique» caractéristique des grandes agglomérations ensoleillées (Mexico, Los Angeles, Athènes). Dans la basse atmosphère, il ne s agit donc pas de «trou» de l ozone, mais, au contraire, de production anormalement élevée d ozone. Pollution photochimique On peut résumer les mécanismes de la pollution photochimique (sous l action des rayonnements ultraviolets) à : 1) NO 2 NO + O 2) O + O 2 O 3 3) NO + O 3 NO 2 + O 2 Ces réactions sont réversibles : La nuit, l ozone, généré à la lumière du jour, disparaît. Mais la présence d hydrocarbures dans l air génère des radicaux péroxy R-O-O, qui réagissent avec NO selon : 4) NO + R-O-O NO 2 + RO La réaction (4) est beaucoup plus rapide que la réaction (3) qui consomme de l ozone. La concentration en ozone augmente donc en présence d hydrocarbures ; c est pourquoi les pots catalytiques ont pour mission d empêcher l émission de NOx et d hydrocarbures non brûlés.» Document 13 : Pollution et ozone 186 La pollution atmosphérique
9 Document 14 Les oxydes d azote et l ozone sont les polluants majeurs des smogs photochimiques qui planent sur les grandes villes certains jours d été sans vent (à Paris, dans le cas présent). 15. Qu est-ce que la stratosphère et la troposphère? 16. Où et quand a-t-on observé «un trou» dans la couche d ozone? Que signifie cette expression? 17. Quel est le rôle supposé des C.F.C. dans la formation de ce «trou»? 18. Qu est-ce qu un C.F.C.? Ecrivez la formule semi-développée d un C.F.C. (quelconque) dérivé de l éthane. 19. Quelles sont les utilisations des C.F.C.? 20. Qu est-ce que la pollution photochimique? 21. Pourquoi les hydrocarbures ont-ils une influence sur la pollution photochimique? 22. Dans la lutte contre la pollution photochimique, vaut-il mieux, à votre avis, diminuer les rejets d oxydes d azote, ou ceux d hydrocarbures? 23. Pourquoi les villes ensoleillées sont-elles les plus exposées à la pollution par l ozone? «Aujourd hui la limitation des rejets de dioxyde de soufre se poursuit grâce à trois mesures : Limitation à 0,3 % du pourcentage massique en soufre dans les fiouls domestiques et les gazoles ; Remplacement des centrales thermiques au charbon par des centrales thermiques au fioul ou par des centrales nucléaires ; Désulfuration des fumées industrielles. Par ailleurs, une surveillance en continu dans les zones à risques (industrielles et urbaines) permet de déclencher des mesures particulières de réduction des rejets, lorsque l absence de vent empêche la dispersion naturelle des polluants. Des réseaux de stations de mesures déterminent donc, tous les quarts d heure, à l aide de méthodes spectrophotométriques, les concentrations des principaux polluants atmosphériques. Le problème du «trou dans la couche d ozone stratosphérique» n apparut nettement qu à la fin des années La pollution atmosphérique
10 Le rôle des C.F.C. dans ce phénomène fut rapidement reconnu et leur production cessa très vite de croître. Cependant, il fallut attendre septembre 1987 pour que le protocole de Montréal fixe un programme de réduction progressive de la production des C.F.C., visant à atteindre en 1999 une production inférieure à 50 % de ce qu elle était en De plus, des réseaux de récupération des C.F.C. des appareils frigorifiques ont été organisés. Autres remèdes Le développement lent, mais continu, des productions d énergie douce (solaire, éolienne, géothermique, ), le développement des transports en commun urbains, l utilisation de carburants sans plomb permettant l emploi de pots catalytiques, l installation de systèmes pour dépoussiérer et dénitrifier les fumées industrielles ou pour neutraliser l acidité des fumées des usines d incinération des ordures ménagères visent à réduire les principales pollutions aériennes. Ces mesures sont efficaces, mais coûteuses ; aussi, ne sont-elles mises en œuvre que dans les pays riches, qui sont d ailleurs les principaux pollueurs.» Document 15 : L atmosphère malade de la pollution : quels remèdes? Document 16 : Entonnoirs de prélèvement d air pour la mesure de sa pollution 24. Comment lutte-t-on contre le polluant SO 2? 25. Quelles mesures sont prises pour réduire le «trou d ozone»? 26. Renseignez-vous sur les contrôles antipollution dans votre région, auprès des organismes officiels. La pollution automobile et les moyens de sa réduction «Pour améliorer l indice d octane d un carburant on peut soit augmenter sa proportion d alcanes ramifiés, ce qui suppose des opérations de reformage généralement coûteuses, soit incorporer au carburant des corps antidétonants tels que le tétraéthylplomb, Pb(C 2 H 5 ) 4, ou le tétraméthylplomb, Pb(CH 3 ) 4, qui retardent l explosion du mélange. Cette dernière solution, relativement économique, est aujourd hui encore très répandue, bien que présentant de graves inconvénients pour l environnement. 188 La pollution atmosphérique
11 Les gaz rejetés dans l atmosphère par les tuyaux d échappement contiennent, en effet, l élément plomb ; pour l ensemble de la Terre, ces rejets représentent environ tonnes de plomb par an, dont près de 75% restent en suspension dans l atmosphère. Le plomb étant un métal très toxique (l intoxication au plomb porte le nom de saturnisme), l utilisation d essence «plombée», en milieu urbain particulièrement, est de plus en plus contestée. L analyse des gaz d échappement montre que ceux-ci sont essentiellement constitués de vapeur d eau et de dioxyde de carbone, mais qu ils contiennent aussi du monoxyde de carbone CO, des oxydes d azote notés NO x (essentiellement NO et NO 2 ) et des hydrocarbures (abréviation utilisée dans l industrie : HC) non brûlés lors de l explosion. Ces trois «produits», CO, NO x et HC, contribuent très fortement à la pollution atmosphérique ; aussi leur élimination à la sortie du moteur est-elle souhaitable. Le système le plus efficace aujourd hui est le pot d échappement à trois voies, encore appelé pot catalytique (document 18).» Document 17 : Du plomb dans l essence Document 18 : Pot catalytique Son fonctionnement : Le catalyseur épure les gaz d échappement de trois produits polluants : le monoxyde de carbone, les hydrocarbures imbrûlés (HC), les oxydes d azote (NOx). Un catalyseur trois voies réalise à la fois une oxydation du monoxyde de carbone et des hydrocarbures et une réduction des oxydes d azote. Chacune de ces réactions nécessite un agent catalyseur. La réduction est favorisée par le rhodium et l oxydation par le platine et le palladium. Ces métaux précieux tapissent des milliards de micro-alvéoles contenues dans le silencieux du pot d échappement et dont la surface totale peut atteindre m² (voir croquis ci-dessus). Pour fonctionner, cet équipement nécessite un dosage très précis du mélange air / essence : 14,7 g d air pour 1 g d essence. Pour le respecter il faut avoir recours à une injection électronique sophistiquée réglée en permanence par des sondes Lambda qui analysent continuellement les gaz. Plusieurs critiques sont généralement faites aux pots catalytiques : «Il a besoin pour fonctionner de parvenir à une température élevée (300 C), il est donc inefficace dans les premiers kilomètres. La plupart des trajets urbains étant très courts, son utilité est sensiblement amoindrie en ville. Il est très fragile (quelques ratés de carburation suffisent à le détruire), des études effectuées aux Etats Unis ont montré que la moitié des catalyseurs étaient hors d usage en moins de trente mille kilomètres. 189 La pollution atmosphérique
12 Il nécessite l usage de l essence sans plomb. Ce carburant, bien qu il soit présenté comme écologique, contient, pour remplacer le plomb, des composés aromatiques (comme le benzène) considérés comme fortement cancérogènes. De plus, il paraît surprenant d avoir préféré cette solution à une réglementation visant à limiter la consommation des véhicules, ce qui aurait conduit à une diminution proportionnelle de l ensemble des pollutions liées aux moteurs thermiques (en particulier le dioxyde de carbone, générateur de l effet de serre).» Document 18 : L efficacité du pot catalytique, une fiabilité discutable (Eric Léonard, Technica n 478, septembre 92, La revue des Ingénieurs de Centrale (Lyon)) 27. Quels antidétonants sont actuellement utilisés pour améliorer l indice d octane et quels graves inconvénients présentent-ils pour l environnement? 28. Comment modifie-t-on la composition des essences sans plomb pour obtenir des qualités anti-détonantes identiques aux essences avec plomb? 29. Quels sont les constituants des gaz d échappement qui polluent l atmosphère? 30. Quels sont les métaux utilisés comme catalyseurs dans les pots catalytiques? 31. Quels sont les polluants sur lesquels agit le pot catalytique? 32. Quelles sont les principales critiques faites au pot catalytique? 190 La pollution atmosphérique
Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?
Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la
Plus en détailNOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES
CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur
Plus en détail4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)
PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com
Plus en détailSOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR
CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable
Plus en détailL ÉNERGIE C EST QUOI?
L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.
Plus en détailVéhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès
Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès Andre Douaud Ancien Directeur Technique Constructeurs Français Automobiles CCFA À Rabat, Avril 21 Moteurs et Carburants
Plus en détailLA MAISON ECOCITOYENNE ITINERANTE
LA MAISON ECOCITOYENNE ITINERANTE LIVRET D'ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE Passer de citoyen témoin à citoyen acteur en intégrant la préservation de l environnement au quotidien, c est utile et c est possible
Plus en détailla climatisation automobile
Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous
Plus en détailCORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE
Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale
Plus en détailFICHE DE DONNEES DE SECURITE
PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille
Plus en détailL échelle du ph est logarithmique, c està-dire
Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance
Plus en détailEnsemble nous aurons l air meilleur!
Les bons gestes au quotidien pour préserver la qualité de notre air Ensemble nous aurons l air meilleur! Saviez-vous que nous avons besoin d un litre et demi d eau et de 14 000 litres d air par jour pour
Plus en détailBilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre
Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour
Plus en détailRéduction de la pollution d un moteur diesel
AUBERT Maxime SUP B Professeur accompagnateur : DELOFFRE Maximilien SUP B Mr Françcois BOIS PAGES Simon SUP E Groupe n Réduction de la pollution d un moteur diesel Introduction L Allemand Rudolf Diesel
Plus en détailL ENERGIE CORRECTION
Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que
Plus en détailBilan des émissions de gaz à effet de serre
Bilan des émissions de gaz à effet de serre SOMMAIRE 1 Contexte réglementaire 3 2 Description de la personne morale 4 3 Année de reporting de l exercice et l année de référence 6 4 Emissions directes de
Plus en détailMatériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre Secteur de l'energie Combustion de Combustibles Version du
Plus en détailEtude de la qualité de l air en proximité automobile sur la Communauté Urbaine de Strasbourg
Etude de la qualité de l air en proximité automobile sur la Communauté Urbaine de Strasbourg Simulation état 2006 Avec le soutien de la Communauté Urbaine de Strasbourg Strasbourg Communauté Urbaine ASPA
Plus en détailLe réchauffement climatique, c'est quoi?
LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre
Plus en détailBilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre
Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour
Plus en détailC3. Produire de l électricité
C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres
Plus en détailI. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.
DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie
Plus en détailBilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton
Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation
Plus en détailLA MAISON ECOCITOYENNE ITINERANTE
LA MAISON ECOCITOYENNE ITINERANTE LIVRET D'ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE Passer de citoyen témoin à citoyen acteur en intégrant la préservation de l environnement au quotidien, c est utile et c est possible
Plus en détailPourquoi étudier l aérosol atmosphérique?
Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement
Plus en détailQu'est-ce que la biométhanisation?
Qu'est-ce que la biométhanisation? La biométhanisation consiste en une série d'opérations de dégradations biologiques de matières organiques qui se produisent en l'absence d'oxygène. Les produits résultants
Plus en détailSurveiller la qualité de l air avec les élèves
Surveiller la qualité de l air avec les élèves L air que nous respirons est à la fois l affaire et la responsabilité de tous. La santé publique, l environnement et les conditions de vie future sur Terre,
Plus en détailPrésentation générale des principales sources d énergies fossiles.
Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.
Plus en détailChangement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est?
Dossier pédagogique 3 Langues, géographie, sciences, histoire Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? plus de 100 ans de recherches scientifiques Changement climatique, Effet de serre, gaz à
Plus en détailProduction mondiale d énergie
Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum
Plus en détailBilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES)
Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) BEGES TABLE DES MATIÈRES 1- INTRODUCTION 2 1-1 - OBJET 2 1-2 - LE CADRE REGLEMENTAIRE 2 1-3 - CONTENU DU RAPPORT 3 1-4 - DEFINITIONS 3 2- BILAN DES EMISSIONS
Plus en détail1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2
EXTRAIT DE LA DECLARATION ENVIRONNEMENTALE et SANITAIRE CONFORME A LA NORME NF P 01-010 PROFILES PVC DE DECORATION ET D AMENAGEMENT INTERIEURS ET EXTERIEURS Edition DECEMBRE 2005 SNEP - Profilés PVC de
Plus en détailLE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS
LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS 1. NOTIONS DE BASE 2. CAUSES POSSIBLES DE DYSFONCTIONNEMENT 3. POURQUOI NETTOYER PLUTÔT QUE CHANGER? 4. METHODOLOGIE D APPLICATION FAP-NET (réf.
Plus en détailDOSSIER : L OZONE SOUS TOUTES SES COUTURES
DOSSIER : L OZONE SOUS TOUTES SES COUTURES Avec le soleil et la chaleur de l été, c est aussi les épisodes de pollution à l ozone qui reviennent. Le dossier ci-dessous propose de répondre aux 12 questions
Plus en détailActivité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction
Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources
Plus en détailIncitations financières véhicules 2014
Marque : Consommation de carburant C02 inférieures ou égales à 100 g/km de 101 à 120 g/km VOITURE Énergie : Essence Les déplacements Comprendre Incitations financières véhicules 2014 Pour des véhicules
Plus en détailContribution des industries chimiques
Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,
Plus en détailComprendre l Univers grâce aux messages de la lumière
Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,
Plus en détailAbschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015
Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence
Plus en détailNe brûlons plus nos déchets verts à l air libre!
En savoir QUIZZ + Plan de Protection de l Atmosphère des Bouches-du-Rhône 1 2 3 4 J ai le droit de brûler mes déchets de tonte de pelouse en petite quantité dans ma cour non exposée à la route. Mes déchets
Plus en détailQ U E S T I O N S. 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie
1 Q U E S T I O N S 1/ Le soleil est : Une étoile Une planète 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie 3/ Le soleil tourne-t-il
Plus en détaill entretien des chaudières
Préservez et améliorez les performances de votre installation de chauffage : l entretien des chaudières L H A B I T A T I N D I V I D U E L pour un chauffage sûr et efficace Votre logement est équipé d
Plus en détailCIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010
CIRCULAIRE N 2983 DU 18/01/2010 Objet : Utilisation des fluides frigorigènes dans les installations de réfrigération A l'attention de(s) : Pour information : Monsieur l'administrateur général de l'administration
Plus en détailallianceautopropane.com
allianceautopropane.com QUI EST ALLIANCE AUTOPROPANE? LE PLUS GRAND RÉSEAU D AUTOPROPANIERS EN AMÉRIQUE Alliance AutoPropane est un réseau de propaniers qui se consacre à la distribution et à la vente
Plus en détailResponsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON
Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON P.1/11 Sommaire Préambule... 3 1. Politique sectorielle... 4 1.1 Objectif... 4 1.2 Portée...
Plus en détailLES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE?
LES CHAUFFERIES COLLECTIVES AU BOIS : QUELS POINTS DE VIGILANCE? Jean-Pierre SAWERYSYN 1 Matthieu OGET 2 Corinne SCHADKOWSKI 3 Judith TRIQUET 3 1 Professeur honoraire de l Université de Lille I, vice-président
Plus en détailPlate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière
Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...
Plus en détailÉconomiser l Électricité
Économiser l Électricité c est simple Document réalisé par l Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Agence Régionale Pour l Environnement Midi-Pyrénées Observatoire Régional de l Énergie Midi-Pyrénées
Plus en détailFiche de données de sécurité
Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION
Plus en détailOléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière
L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement
Plus en détailBilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011
Bilan des émissions de gaz à effet de serre 21-211 Méthode Bilan Carbone - Rapport final - février 212 II. DESCRIPTION DE LA PERSONNE MORALE Page 6 Sommaire I. CONTEXTE III. ANNÉE DE REPORTING ET ANNÉE
Plus en détailExposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles
Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles Description du projet Parmi les activités liées à la santé qui sont menées à l Unité d Emissions et de Santé
Plus en détailUn environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?
Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée
Plus en détailL École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I
L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie
Plus en détailExemple Construction du modèle énergétique du montage Pile-Ampoule. transformateur. Ampoule. Transfert. Chaleur
Résumé du cours précédent nous avons abordé : 1. La notion de Principe de conservation : énoncé non démontré auxquels obéissent des lois Exemple : Principe de Lavoisier (conservation de la matière), principe
Plus en détailQuelques chiffres clés de l énergie et de l environnement
Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement GSE 2011-2012 I.1 Que représente : - 1 kcal en kj? : 1 kcal = 4,187 kj - 1 frigorie (fg) en kcal? : 1 fg = 1 kcal - 1 thermie (th) en kcal? : 1
Plus en détailL énergie. chapitre 3
L énergie Jusqu'à présent dans notre société, c est surtout la dimension économique de l énergie qui a eu la priorité, négligeant la dimension environnementale. L utilisation rationnelle de l énergie (en
Plus en détailPour l environnement. Strength. Performance. Passion.
Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailTOTAL EXCELLIUM DIESEL l assurance d une consommation maîtrisée
TOTAL EXCELLIUM DIESEL l assurance d une consommation maîtrisée COnCEnTRÉ DE TECHnOLOGiE Maîtrisez vos consommations grâce au concentré de technologie TOTAL EXCELLIUM DIESEL ) ) Une meilleure protection
Plus en détailÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES
DÉFINITION DE L ÉNERGIE FORMES D ÉNERGIE LES GRANDS PRINCIPES DE L ÉNERGIE DÉCLINAISONS DE L ÉNERGIE RENDEMENT ET EFFICACITÉ DÉFINITION DE L ÉNERGIE L énergie (du grec : force en action) est ce qui permet
Plus en détailla Contribution Climat Energie
Paris le 05/09/2009 la Contribution Climat Energie 1. Quelle assiette aura la CCE? a. Assiette : La CCE serait une contribution additionnelle aux taxes intérieures (TIPP, TICGN, TICC), assise sur l ensemble
Plus en détailU N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E 719 Les voitures électriques
U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E 719 Les voitures électriques par 78310 Maurepas michel.meallet@orange.fr RÉSUMÉ Pourquoi se poser des questions sur les voitures
Plus en détailOrigine du courant électrique Constitution d un atome
Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité
Plus en détailRéglementation européenne prise en application du Protocole de Montréal
Réglementation européenne prise en application du Protocole de Montréal Clarisse DURAND Chargée de mission Substances appauvrissant la couche d'ozone - Gaz à effet de serre fluorés Bureau des Substances
Plus en détailRayonnements dans l univers
Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter
Plus en détailÉconomisons l énergie! 11
Économisons l énergie! 11 Objectifs Prendre conscience de sa consommation d énergie. Maîtriser sa consommation d énergie afin de réduire l émission de gaz à effet de serre (mettre en place gestes et actions).
Plus en détailÉpreuve collaborative
Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?
Plus en détailL énergie sous toutes ses formes : définitions
L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,
Plus en détailLes émissions de GES au quotidien et les gains possibles
Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles Un Français émet environ 2,2 tonnes équivalent carbone par an tous gaz à effet de serre confondus (et en tenant compte des puits de carbone que
Plus en détailL énergie dans notre quotidien
4 5 6 7 8 L énergie dans notre quotidien QUE SAIS-TU SUR L ÉNERGIE? Sur ton cahier de sciences, essaie de répondre par VRAI ou FAUX aux phrases ou expressions qui suivent. A. 1. Nous utilisons de plus
Plus en détailpar Maxime Lalonde-Filion
ANALYSE DES IMPACTS ÉNERGÉTIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX ASSOCIÉS À L'IMPLANTATION MASSIVE DES VÉHICULES HYBRIDES ÉLECTRIQUES RECHARGÉS PAR LE RÉSEAU (PLUG-IN HYBRID ELECTRIC VEHICLE : PHEV) AUX ÉTATS-UNIS
Plus en détailL ÉLECTRICITÉ C EST QUOI?
L ÉLECTRICITÉ C EST QUOI? L électricité est le moyen de transport de l énergie! L électricité, comme l énergie, est présente dans la nature mais on ne la voit pas. Sauf quand il y a un orage! L électricité
Plus en détailIntoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir
Intoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir Dr Fariborz Livardjani Samu de l'environnement (Strasbourg) Dr Véronique Robe AIMT du Bas -Rhin Mai
Plus en détailCENTRALES HYDRAULIQUES
CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des
Plus en détailLES TECHNOLOGIES HYBRIDES. CARTON Romain STRASSER Caroline 1AE
LES TECHNOLOGIES HYBRIDES CARTON Romain STRASSER Caroline 1AE SOMMAIRE I. Les pollutions dues aux moteurs thermiques... 6 A. Effets des polluants sur l homme... 6 B. Effets des polluants sur l environnement...
Plus en détailRÉDUIRE LES EFFETS DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES SUR L ENVIRONNEMENT
DIRCTION D LA COMMUNICATION CORPORAT D O S S I R D PRSS Lyon / Mars 2013 RÉDUIR LS FFTS DU TRANSPORT ROUTIR D MARCHANDISS SUR L NVIRONNMNT Pour réduire les effets sur l environnement tout au long du cycle
Plus en détailEnergie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015
Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la
Plus en détailZoom sur le métier de technicien(ne) d exploitation
Bulletin trimestriel - mai - juin Zoom sur le métier de technicien(ne) d exploitation L équipe d Atmo Auvergne se compose de 12 personnes réparties dans les pôles : administration, études/communication,
Plus en détailLe Conseil Municipal,
MF/EG SEANCE DU 13 FÉVRIER 2006 2006/6197 - INSTALLATION CLASSÉE POUR L'ENVIRONNEMENT SOUMISE À AUTORISATION - DEMANDE D'AUTORISATION PRÉSENTÉE PAR LA SOCIÉTÉ OMNITHERM EN VUE DE MODIFIER LES INSTALLATIONS
Plus en détailA. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire
Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.
Plus en détailChapitre 6 La lumière des étoiles Physique
Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit
Plus en détailLA A RESPIRATION CELLULAIRE
Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles
Plus en détailRAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE
RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS
Plus en détailÉvolution du climat et désertification
Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture
Plus en détailQuestions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :
Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes
Plus en détailQu est ce qu un gaz comprimé?
Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz
Plus en détailPiegeage et stockage du CO 2
Piegeage et stockage du CO 2 Résumé du rapport spécial du GIEC, le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Un résumé réalisé par: LE PIÉGEAGE ET STOCKAGE DU DIOXYDE DE CARBONE (PSC)
Plus en détailProduction électrique : la place de l énergie éolienne
Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique
Plus en détailLes Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»
Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait
Plus en détailComment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp
Septembre 2005 Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp L'IFP inscrit les travaux sur la réduction des émissions de CO 2 au cœur de ses programmes de recherche. La stratégie de l'ifp
Plus en détailUNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT
UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir
Plus en détailL'ABC. Le gaz naturel
Le gaz naturel Composition SAVIEZ-VOUS QUE? Le pourcentage exact de méthane dans le gaz naturel varie légèrement d'un endroit à l'autre. Dans le réseau de distribution du Québec, il y a 95,4 % de méthane.
Plus en détailAnnexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets
Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités
Plus en détailLE CARNET DE L ELEVE. La Maison du Développement Durable présente
La Maison du Développement Durable présente LE CARNET DE L ELEVE La Maison du Développement Durable est une réalisation d Objectif D. 15, rue André Del Sarte - 75018 Paris Ils t accompagnent pendant toute
Plus en détailT.I.P.E. Optimisation d un. moteur
LEPLOMB Romain Année universitaire 2004-2005 LE ROI Gautier VERNIER Marine Groupe Sup B, C, D Professeur accompagnateur : M. Guerrier T.I.P.E Optimisation d un moteur 1 1. Présentation du fonctionnement
Plus en détailTableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»
Projet d ensemble commercial Ametzondo Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Remarques : Aucune émission ne sera prise en compte sur le parking pour un fonctionnement dominical.
Plus en détailQue sont les sources d énergie renouvelable?
Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables
Plus en détail