Titre de la Communication : Analyse des sources du changement dans la fréquentation scolaire des enfants au Tchad

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1 Titre de la Communication : Analyse des sources du changement dans la fréquentation scolaire des enfants au Tchad Par MATCHOKE Tchouaféné Vounki (Démographe, UNFPA/TCHAD) Mots clés : Tchad, fréquentation scolaire, Source du changement, Décomposition 1

2 Table des matières Table des matières... 2 Liste des tableaux... 3 Listes des graphiques... 3 Introduction Présentation du contexte Revue de la littérature L offre scolaire La demande scolaire Facteurs socioculturels Caractéristiques individuelles et familiales Contraintes et motivations économiques Données et méthodes Hypothèses Définition des Concepts Données Source de données Variables d étude Méthodes d analyse Brève description de la principale méthode d analyse Statistiques issues de ces analyses et leur interprétation Les forces et les faiblesses de la décomposition Résultats de l analyse des données Analyse descriptive Résultats de la décomposition simple Résultats de la décomposition avancée (Niveau d instruction du chef de ménage et milieu de résidence) Conclusion Références Bibliographiques

3 Liste des tableaux Tableau 1 : décomposition simple des sources du changement dans la fréquentation scolaire selon le niveau d instruction du chef de ménage et le milieu de résidence Tableau 2 : Décomposition avancée des sources du changement dans la fréquentation scolaire selon le niveau d instruction du chef de ménage et le milieu de résidence Listes des graphiques Graphique 1 : taux de scolarisation des enfants de 6 à 11 ans en 1997 et Graphique 2 : Source du changement dans la fréquentation scolaire selon le niveau d instruction du chef de ménage Graphique 3 : Sources du changement dans la fréquentation scolaire selon le milieu de résidence

4 Introduction L'éducation constitue l'un des attributs les plus importants de la population car elle détermine pratiquement tous les aspects de la vie des individus. Le Sommet du Millénaire pour le Développement tenu en 2000 a marqué un tournant décisif dans le renforcement des politiques en matière d éducation. Les objectifs de développement fixés lors du sommet mondial à New York où tous les gouvernements se sont engagés avec force et sans ambiguïté à atteindre d ici 2015 sont notamment d une part, d assurer à tous les enfants, quel que soit leur sexe, l accès et le maintien dans l enseignement de base, mais surtout de réduire les disparités entre sexe, afin de promouvoir l autonomisation des femmes. Dix ans plus tard, le bilan des OMD pour l Afrique, établi lors du Sommet Mondial tenu à New York en juillet 2010, reste assez mitigé. Au Tchad, on note certes une amélioration dans les taux de scolarisation. Le constat qui a été fait depuis le début de la décennie 1990 est, que malgré les avancées notables en matière de scolarisation des enfants, il existe encore dans de nombreux pays d Afrique subsaharienne notamment au Tchad, des enfants d âge scolaire qui ne vont toujours pas à l école. De nombreuses réflexions ont ainsi été menées et les états généraux de l Éducation se sont tenus pour examiner les moyens à mettre en œuvre pour accroître la scolarisation des enfants. Le crédo de l Éducation Pour Tous (EPT) a été ainsi lancé en 1990 à Jomtien (Thaïlande), afin que toute personne, enfant, jeune ou adulte, bénéficie d'une formation susceptible de répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux. Cette communication envisage non seulement, de mettre en exergue les tendances d évolution des niveaux de fréquentation scolaire au Tchad mais aussi d examiner les changements sociaux survenus, en matière de fréquentation scolaire des enfants de 6-11 ans au Tchad. Aussi, Nous examinerons les sources de changement à travers les variables niveau d instruction du chef de ménage et milieu de résidence. Si la fréquentation scolaire a été fortement analysée sous l angle d approches sociologiques et démographiques, utilisant des méthodes statistiques classiques comme les statistiques descriptives, les régressions simples ou avancées, de nouveaux types d analyses sont nécessaires à la compréhension de l évolution de la scolarisation, et plus précisément de la fréquentation scolaire. Ainsi, de nombreuses études se sont intéressées aux déterminants de la scolarisation des enfants en Afrique. En revanche, il existe une faible documentation qui rend compte des sources de progrès ou de retards observés au fil du temps. Cette communication présente une approche novatrice d analyse statistique basée sur la décomposition sociale. La méthode permet de mieux comprendre les changements sociaux dans certains domaines comme la mortalité, la fécondité, la nuptialité, le dialogue au sein du couple et la scolarisation qui est l objet central de cette communication. Toutefois, la méthodologie retenue se base sur les résultats des Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) disponibles qui pour le Tchad, ne couvrent que la période de 1996/1997 et Elle représente ainsi une première étape d analyse de l impact des premières politiques d amélioration de l accès à l éducation ; les étapes ultérieures d analyse pourront se focaliser sur la qualité et l équité. Elle procède par une analyse différentiée à plusieurs niveaux. 4

5 1. Présentation du contexte Depuis son indépendance en 1960, le Tchad pays d Afrique centrale s est engagé sur des défis majeurs de développement, qui reposaient sur son système éducatif, en l occurrence l enseignement de base. Des progrès notables ont été enregistrés, mais à partir des années 1990, le constat était tel que la scolarisation universelle n a pas été atteint. Cela a suscité des réflexions notamment pendant les états généraux de l Éducation où la problématique d accroître la scolarisation des enfants a été posée débouchant ainsi sur les politiques basées sur des engagements nationaux et même transnationaux, comme l EPT. Le crédo de l Éducation pour tous (EPT) a été lancé en 1990 à Jomtien en Thaïlande, lors de la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous. L objectif défini, étant que toute personne - enfant, jeune ou adulte "bénéficie d'une formation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux". Depuis cette date, les États, les organisations non gouvernementales regroupés en société civile, des partenaires techniques et financiers et des médias ont fait leur la préoccupation de dispenser une éducation de base à tous, enfants, jeunes ou adultes. Pour la plupart des pays qui avaient fait de l école le creuset de la construction de la Nation, il était désormais clair que la scolarisation des enfants reposait sur quatre piliers: apprendre à connaître, apprendre à faire, apprendre à être et apprendre à vivre ensemble. A la suite d un bilan décennal fait lors du Forum mondial sur l'éducation de Dakar en 2000 qui a marqué la réaffirmation des gouvernements notamment celui du Tchad à parvenir à l Éducation Pour Tous en 2015 par une éducation de base de qualité, un accent particulier a été mis sur la scolarisation des filles. Ces engagements à mi-chemin ont-ils enclenché des changements sociaux en matière de fréquentation scolaire de tous les enfants d une part et de celle des filles d autre part? Si des mutations scolaires existent, peut-on les lier aux seuls engagements nationaux et internationaux, ou faut-il également prendre en compte les modifications observées dans la structure de la population en général, et de la population scolarisable et scolaire en particulier? Les objectifs de l article L analyse vise à examiner les changements intervenus au Tchad en matière de fréquentation scolaire. De manière plus spécifique, cet article se propose de : 1. Dégager les sources du changement en matière de fréquentation scolaire des enfants de 6-11 ans, notamment l influence des changements dans la composition; 2. Analyser le changement social à travers le niveau d instruction du chef de ménage et le milieu de résidence; 3. Rendre compte des sources principales des mutations opérées entre 1996/1997 et La spécificité de cet article réside dans le fait qu il situe le lecteur sur la part des facteurs de composition observés dans le changement de la fréquentation scolaire des enfants au Tchad. Dans cette optique, la communication présente d abord une revue de littérature de différents travaux sur la scolarisation des enfants en Afrique. Ensuite, une description est faite des données et de la méthode utilisée pour l analyse notamment ses forces et ses faiblesses. Cela conduit à la présentation et à une discussion des résultats obtenus. La conclusion débouche sur 5

6 la nécessité de centrer les politiques macroéconomiques sur des populations globales et plus spécifiquement sur les populations vulnérables pour des mutations solides. 2. Revue de la littérature Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer les variations dans la scolarisation des enfants, ces multiples théories peuvent être cataloguées selon plusieurs critères différents, notamment leur perspective générale, leur discipline-mère, ou leur point focal. Selon la perspective, l on peut distinguer les théories du consensus (qui mettent l accent sur le mérite individuel) et les théories du conflit (qui mettent l accent sur les privilèges liés à l origine sociale). Selon la discipline d origine, on peut distinguer les théories économiques des théories culturelles. Selon le point focal, les théories peuvent mettre l accent sur les caractéristiques individuelles, familiales, ou communautaires par exemple. Le cadre théorique retenu pour cette étude repose sur une distinction majeure entre les facteurs de l offre et les facteurs de la demande scolaire. En démographie, l étude de la demande scolaire est un domaine d exploration relativement récent. Les chercheurs se sont appesantis pendant longtemps sur l effet de l offre scolaire en défendant la thèse selon laquelle les inégalités scolaires étaient dues uniquement à l insuffisance de l offre scolaire et qu il suffisait de mettre en place des infrastructures scolaires, de former les enseignants, d offrir des bourses d études aux apprenants pour améliorer la fréquentation scolaire. Les limites de cette approche ont conduit à faire attention à d autres facteurs dits de demande. Ces deux groupes de facteurs sont présentés ci-dessous. 2.1 L offre scolaire L offre scolaire recouvre l ensemble des facilités offertes par l État à ses membres en matière de scolarisation : elle comprend non seulement les infrastructures, mais aussi le personnel enseignant, le matériel didactique, le contenu de l enseignement. La qualité de l offre scolaire (proximité et équipement des infrastructures, accessibilité financière, qualification du corps enseignant...) peut influencer le choix de l école et la prédisposition des parents à y envoyer les enfants. La proximité et l existence des infrastructures scolaires interviennent dans l explication des disparités scolaires entre sexes. D après Hill et King (1993), cités par Kobiané (2002), les parents sont souvent réticents à scolariser leurs enfants, notamment les filles dans des écoles peu équipées ou éloignées des maisons d habitation pour ne pas les exposer aux agressions de toute sorte. Même si l offre est un facteur essentiel dans la scolarisation des enfants, elle n est pas un facteur suffisant. La décision d envoyer les enfants des deux sexes à l école, dépend aussi de facteurs liés à la demande scolaire. 2.2 La demande scolaire La demande scolaire est l expression des comportements, attitudes et représentations des familles et des ménages face à l école (Kobiané, 2002). Elle dépend de plusieurs facteurs qui incluent les facteurs socioculturels, les caractéristiques individuelles et familiales, les contraintes économiques, et les facteurs démographiques. 6

7 2.2.1 Facteurs socioculturels Les facteurs culturels incluent notamment le rôle et le statut de la femme, la religion, et l ethnie. Dans les sociétés d Afrique subsaharienne, la femme est d abord mère et épouse. Elle exerce ses activités au sein du foyer conjugal et sa fonction principale est celle de reproduction. En outre, elle est une "résidente passagère" Bonini (1998). Les normes et valeurs à l origine de cet état de fait trouvent parfois leurs fondements dans les croyances religieuses qu il convient d examiner de près Caractéristiques individuelles et familiales Parmi les déterminants de la scolarisation, le niveau d instruction du chef de ménage, le statut familial de l enfant et le genre influencent positivement la scolarisation des enfants. Plus, le chef de ménage est instruit, plus les enfants ont des chances d'être scolarisés, et de manière plus égalitaire. Certains travaux de recherches soulignent que le niveau d'instruction de la mère est aussi important, sinon plus, que celui du père pour la scolarisation des enfants. D autres travaux faits sur la scolarisation montrent que le niveau d'instruction du chef de ménage favorise la scolarisation des filles dans les ménages dirigés par les femmes et celle des garçons dans les ménages dirigés par les hommes. Dabsou (2001) indique que dans le cas du Tchad, plus le niveau d'étude du chef de ménage augmente, moins sont les inégalités scolaires entre filles et garçons. Un autre déterminant non négligeable dans les disparités scolaires est le milieu de résidence. Au Tchad, au recensement de 1993, sur 100 enfants de 6 à 15 ans, 45 sont scolarisés en milieu urbain et 21 en milieu rural. Le niveau de scolarisation des garçons des centres urbains est plus élevé que celui des garçons des zones rurales (50,0% contre 27,6%); et chez les filles, on observe les mêmes faits (40,8% contre 14,8%) Contraintes et motivations économiques Marcoux relève qu en milieu urbain malien, les enfants appartenant aux ménages dirigés par les salariés du secteur moderne fréquentent l école dans des proportions plus élevées que ceux des ménages dont le chef est un indépendant, et cela quel que soit le sexe de l enfant. Toutefois, les écarts de fréquentation scolaire entre filles et garçons sont très importants pour le groupe des chefs de ménage salariés et celui des chefs de ménage indépendants du secteur primaire. Plusieurs études montrent que le niveau de vie du ménage a une influence sur la scolarisation des enfants. La pauvreté des ménages est associée à une sous scolarisation des enfants en général et à celle des filles en particulier. De cette revue de littérature, différentes variables sont présentées comme agissant sur la fréquentation scolaire. Il n est nullement montré quelle est la part de ces variables sur le faible niveau ou sur l avancée de la scolarisation. Pourtant, pour comprendre le changement social, Parfait Eloundou-Enyegue et Sarah Giroux (2010) suggèrent la décomposition élémentaire la plus courante. Celle-ci distingue deux sources principales de changement que sont l effet de composition, lié à la structure de la population, et l effet de comportement qui relève de facteurs exogènes agissant sur la conduite d une population face à un fait. Ainsi, nos hypothèses présentent trois facteurs possibles du changement dans la scolarisation. 7

8 3. Données et méthodes 3.1 Hypothèses H1 : Les politiques macro-économiques et mécanismes de financement développés et mis en place en faveur des secteurs sociaux, celui de l éducation particulièrement, ont induit un changement dans la fréquentation scolaire des enfants au Tchad; H 2 : L appauvrissement des ménages rend compte de la faible fréquentation scolaire des enfants au Tchad, des écarts existent entre la fréquentation scolaire des enfants de la capitale, ceux du milieu rural et des autres villes; H 3 : Plus le niveau d instruction du chef de ménage augmente, mieux les enfants sont scolarisés au Tchad. 3.2 Définition des Concepts La définition des concepts mérite d être faite afin de préciser le sens que nous leur donnons dans l étude. La Fréquentation scolaire est la participation quotidienne de l enfant à la vie et au fonctionnement de l école par sa présence aux cours sur un espace de temps donné qui est l année scolaire. Offre scolaire : est l ensemble des ressources scolaires nécessaires à l organisation de l enseignement. Il s agit notamment des ressources matérielles (locaux, manuels, matériels didactiques et autres équipements), humaines (personnel enseignant et non enseignant) et institutionnelles (progrès scolaires, encadrement et législations). Politique éducative : C est l ensemble des mécanismes d action et d interventions de l Etat ou de la société dont l objectif est l amélioration du système éducatif. Facteurs culturels : Ce sont les variables relatives aux normes et valeurs sociétales propres à chaque région et qui réglementent les attitudes et comportements des individus, et donc susceptibles d avoir une influence sur la scolarisation des enfants. Caractéristiques individuelles et familiales : Ce sont les caractéristiques relatives aux enfants, aux ménages et aux chefs de ménage. Taux de scolarisation : Les taux de scolarisation sont des indicateurs qui mesurent le nombre d enfants d âge scolaire effectivement scolarisés. Les taux de scolarisation se déclinent en taux bruts de scolarisation (TBS) et en taux nets de scolarisation (TNS). Le taux brut de scolarisation permet de mesurer l ensemble des effectifs dans un degré spécifique d enseignement, quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage de la population ayant le droit et l âge légal d entrée à l école au même degré d enseignement dans une année scolaire donnée. Par contre, l effectif de la population scolaire de 6-11 ans rapporté sur les effectifs scolarisables de la même tranche d âge donne le taux net de scolarisation. Les politiques macros économiques sont un ensemble de mesures de politiques économique qui se présentent comme des engagements nationaux conçus en termes de politique de développement économique pour un pays, un ensemble de pays ou une région. Les politiques macroéconomiques insufflent un dynamisme économique et social pour l avancement d un 8

9 pays, un ensemble de pays ou une région vers le mieux-être par rapport à une situation qui appelle forcément au changement. 3.3 Données Source de données Les données utilisées sont issues des Enquêtes Démographiques et de Santé (EDST1 de 1996/97 et EDST2 de 2004). Ces enquêtes font partie du programme mondial des enquêtes EDS, conduite par l Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) avec l assistance technique de Macro International. Elles ont eu pour objectif de fournir des informations sur les indicateurs de fécondité, de la mortalité, de la planification familiale, sur la santé de la mère et de l enfant, sur les comportements sexuels face au Sida, sur l excision et la prévention. Les données recueillies comprennent un fichier ménage, un fichier femmes, un fichier hommes et un fichier enfants. Quant à la scolarisation des enfants de 6-11 ans, l objet du présent article, les données sont contenues dans le fichier ménage, bien que la connaissance sur la scolarisation ne soit pas un des premiers objectifs des EDS. La variable dépendante, qui est la variable à expliquée, est appréhendée à travers «la fréquentation scolaire du moment» Variables d étude - Opérationnalisation de la variable dépendante La variable substantive ou dépendante est la fréquentation scolaire du moment. - Variables de classification Les variables de classification sont : le milieu de résidence du ménage et le niveau d instruction du chef de ménage. 3.4 Méthodes d analyse En termes de méthodes, l analyse fait recours non seulement aux méthodes descriptives mais aussi à la méthode de décomposition simple et de décomposition avancée. Les méthodes descriptives ont permis de produire les taux de scolarisation et les proportions à l intérieur de chaque sous-groupe des variables de classification. Ces données ont servi à la décomposition simple et la décomposition avancée. La démarche analytique adoptée consiste à vérifier les hypothèses à l origine des sources du changement de l évolution des taux de scolarisation des enfants de 6-11 ans au Tchad Brève description de la principale méthode d analyse La méthode de décomposition est une méthode qui vise à estimer la contribution relative de deux ou plusieurs composantes dans un changement social donné. Pour ce faire, le phénomène étudié devrait être quantifiable ou susceptible d être mesuré par un taux, une moyenne, un pourcentage ou un ratio, agrégé et graduel. Sont exclus les phénomènes qualitatifs. La seule restriction de la méthode de décomposition se situe à la nature du changement. 9

10 Le type d explication utilisé dans la décomposition consiste à trouver les «sources» plutôt que les «causes» profondes du changement. On établit seulement «d où vient le changement que ce qui a causé le changement». C est à ce niveau que la méthode permet de rendre compte d un changement que de «le prédire et l expliquer». Elle tend à répondre à la question «comment» Statistiques issues de ces analyses et leur interprétation La décomposition élémentaire ou simple distingue deux sources principales de changement social à partir du changement global: a) Le changement global représente le changement total des taux de scolarisation entre deux périodes ; b) L effet de composition est une statistique qui résulte d un changement dans la représentation statistique des diverses couches sociales de la population. La fréquentation scolaire des enfants pourrait augmenter en raison d un accroissement du nombre d enfants dans les catégories les plus vulnérables (chef de ménage non instruit, ménage pauvre, etc ). Par effet mécanique de pondération, l accroissement dans ces catégories induit une augmentation de fréquentation des enfants au niveau national ; c) L effet de comportement est une statistique moins mécanique par rapport à l effet de composition. Il indique un changement réel de la fréquentation scolaire des enfants au sein des différents groupes qu ils soient vulnérables ou non. Ce n est pas la structure qui change, mais le niveau de fréquentation scolaire au sein des divers sous-groupes de population. En exemple, la fréquentation scolaire des enfants peut connaitre une évolution dues à l adhésion des ménages moins nantis ou non, des chefs de ménage instruit ou non, des milieux de résidence favorisés ou non, à la politique de scolarisation mis en place par le gouvernement et leurs partenaires. Ainsi, l analyse tiendra compte des effets induits par les plans décennaux et les stratégies en matière d éducation au Tchad. Les statistiques utilisées pour comprendre le changement sont : La statistique Alpha : augmentation du niveau d'éducation associée à une amélioration marginale d'une unité de la variable de classification ; La statistique Beta : éducation de base: niveau d'éducation pour les gens de la catégorie de grade basse de la variable de classification ; La statistique R 2 : variation dans le niveau d'éducation expliquée par la variable de classification ; La formulation mathématique s obtient en exprimant la performance nationale comme une moyenne pondérée des performances des groupes. 10

11 1) où y est la moyenne nationale pour la variable substantive (la fréquentation scolaire), y la valeur de variable substantive pour le groupe j en année t (la fréquentation scolaire pour les enfants issus des ménage ou le chef de ménage est non instruit) et W jt est la proportion appartenant au groupe j au moment t. Partant de cette formule, le changement social peut être décomposé comme suit : [2] Changement total = Effet de décomposition (A) + Effet de comportement (B) Où les variables barres sont les moyennes entre deux points temporels. (Exemple y ([ y y ]/ 2 ). j j ( t 1) j ( t) La décomposition [2] exprime donc la variation totale due au changement de «composition» et celui due à la «performance/comportement» au sein des différentes classes socioéconomiques. Aussi, Il est possible d étendre cette formulation en notant que la performance d un groupe donné (j) peut s exprimer comme une fonction d une autre ou de plusieurs autres variables. Si nous prenons le cas d une relation linéaire, par exemple. [3] où α représente la performance de base lorsque x=0 [dans notre cas le taux de scolarisation de base], β est l augmentation du taux de scolarisation associé à un accroissement unitaire de la variable X, et µ j l erreur (qui peut aussi s interpréter comme la surperformance/sous performance relative du groupe, ou comme l effet résiduel des facteurs autres que x, qui ne sont pas considérés dans l analyse). Dans ce cas, le changement dans la valeur de y j entre deux périodes s obtient ainsi : [4] Si les définitions des catégories de x ne changent pas entre les périodes 1 et 2, le deuxième terme de cette équation est 0, et est égal à x. L équation se réduit donc à : [5] 11

12 En insérant [5] dans [2], nous obtenons : [6] A B1 B2 B3 Effet de composition + Effet de comportement Cette nouvelle décomposition dite avancée, plus fine, inclut une désagrégation de l effet de comportement/performance, et comprend désormais trois sous-composantes, notamment l amélioration des conditions de scolarisation de base (B1), l effet de la différentiation de scolarisation selon le revenu (B2), et l effet résiduel des autres variables non considérées (B3) Les forces et les faiblesses de la décomposition La décomposition n est pas la seule méthode pour expliquer le changement social, pour évaluer ses apports, une comparaison avec les autres méthodes (qualitative, biographiques, faire une régression...) s avère utile. La décomposition offre quatre principales forces dans son application (Eloundou et Giroux, 2010) : a) Les forces La simplicité : Elle est simple à la fois dans son explication et son application. Elle identifie les sources proches du changement sans en révéler les causes profondes et son application ne requiert ni analyses statistiques sophistiquées, ni connaissances mathématiques approfondies, ni logiciels de pointe, l essentiel des analyses pouvant se faire avec un tableur Excel ; La flexibilité : La formulation de base peut supporter des élaborations plus complexes en fonction des besoins des utilisateurs ; La facilité d interprétation : Contrairement à certaines statistiques issues de l analyse de régression (chi-deux, rapport de chances). Les résultats de ces analyses sont d une interprétation facile et intuitive et les résultats sont exprimés dans un langage accessible aux non statisticiens. Ils mesurent le pourcentage d un changement social attribuable à une évolution de la composition de la population cible, ou alors de la performance moyenne des membres de cette population ; La compatibilité : la méthode est compatible avec d autres méthodes, notamment les régressions classiques, les analyses multi-niveaux, la standardisation, les projections démographiques ou même certaines analyses qualitatives. Elle peut permettre d agréger les résultats des micro-régressions et se combiner aux analyses multi-niveaux. Elle est 12

13 complémentaire à d autres types d investigation et sa compatibilité permet de trianguler des méthodes diverses aidant ainsi le chercheur à accroître ses chances de cerner les contours du phénomène étudié. b) Les faiblesses La faiblesse essentielle de la décomposition est qu elle est une solution partielle, qui n offre qu un début d explication. Savoir que le changement dans la mortalité nationale résulte à 80% d un changement de performance est utile mais insuffisant. Il faut ensuite expliciter ce changement de performance. En outre la méthode néglige l hétérogénéité au sein des groupes et ne permet qu un nombre limité de contrôles. Dans la présente étude, elle rend compte de l évolution de la fréquentation scolaire sans les expliquer. Elle n est pas une méthode adaptée pour expliquer les processus rares, soudains, bref, des phénomènes résultants de facteurs liés au comportement singulier d un individu. En plus de la décomposition, l approche par la régression linéaire permet d examiner comment l importance des facteurs de composition et de performance varie d un pays à un autre en fonction des caractéristiques contextuelles traduites dans nos hypothèses. 4. Résultats de l analyse des données 4.1 Analyse descriptive Au Tchad, l Education de base (ou fondamentale) est le secteur qui a connu une évolution importante. On observe ainsi un accroissement du taux de scolarisation qui est passé de 45 pour cent en 1997 à 55 pour cent en C est dire qu en 1996/97, moins d un enfant en âge de scolarisation sur deux fréquentait effectivement et en 2004, un peu plus d un enfant sur deux était scolarisé. Cela dénote certes d une évolution mais cette progression reste très faible. Graphique 1 : taux de scolarisation des enfants de 6 à 11 ans en 1997 et % % 13

14 4.2 Résultats de la décomposition simple Pour répondre aux objectifs de l éducation pour tous poursuivis par l objectif n 2 des OMD, les politiques mises en place ont contribué dans différents pays, à l adoption d attitudes et comportements plus favorables à la scolarisation des enfants. En analysant les transformations opérées en matière de fréquentation scolaire des enfants selon le niveau d instruction du chef de ménage, on observe qu au Tchad, le changement global (14,06) de la fréquentation scolaire est dû à 65,63% aux effets de structure de la population (effet de composition) et à 37,34% aux politiques adoptées et mises en œuvre (effet de performance). Tableau 1 : décomposition simple des sources du changement dans la fréquentation scolaire selon le niveau d instruction du chef de ménage et le milieu de résidence Résultat de décomposition Période Changement Global % composition % performance Niveau d'instruction du chef de ménage 1997 et ,06 65,63 37,34 Milieu de résidence ,78-12,21 112,21 Graphique 2 : Source du changement dans la fréquentation scolaire selon le niveau d instruction du chef de ménage %Performance ; 37 %Composition; 66 En examinant la source du changement selon le milieu de résidence, on observe de façon générale un changement global positif en matière de fréquentation scolaire au Tchad, cependant on note qu en milieu rural, les progrès réalisés sont en baisse, c est pourquoi, l effet de performance est de plus de 100%. Le changement global est de 6,78% et est du à 112,21% à l effet de performance et à -12,21% à l effet de composition. 14

15 Graphique 3 : Sources du changement dans la fréquentation scolaire selon le milieu de résidence % Composition; -12,21 %Performance; 112, Résultats de la décomposition avancée (Niveau d instruction du chef de ménage et milieu de résidence) En ce qui concerne le niveau d instruction, on observe au Tchad des changements dans la fréquentation scolaire sur la période étudiée. Ils sont dus à l effet de base (50%) au Tchad. C est dire qu au regard du faible niveau d instruction des ménages, les changements se sont opérés au niveau de l ensemble de la population qu à des groupes spécifiques. En ce qui concerne la fréquentation scolaire des enfants selon le milieu de résidence, on observe que les populations des zones rurales ont contribué dans leur ensemble aux changements. Le développement de la scolarisation passe obligatoirement par des politiques axées sur les zones rurales où vivent encore de très nombreuses populations ; c est encore dans ces zones rurales que la scolarisation reste relativement faible, en deçà des moyennes nationales, alors que les zones urbaines ont des taux de scolarisation qui avoisinent, voire qui dépassent, les 100%. Tableau 2 : Décomposition avancée des sources du changement dans la fréquentation scolaire selon le niveau d instruction du chef de ménage et le milieu de résidence ANNEES PARAMÈTRES D'AJUSTEMENT COMPORTEMENT PERIODE Alpha Beta R2 Base Différenciation Niveau d'instruction ,68 26,55 99, % -4% -12% ,33 25,00 94,35 Milieu de résidence ,91 16,8 98, % 9% 10% ,23 18,95 99,96 Erreur 15

16 Conclusion L objectif de cette étude était de mettre en évidence les sources des changements induits par les politiques macroéconomiques et sectorielles engagés par le Tchad en matière de scolarisation et cerner l effet issu de la structuration démographique au regard des engagements nationaux ou internationaux des gouvernements, dont la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). En terme de résultat, le Tchad a enregistré dans une moindre mesure, des changements quelle que soit la variable de classification. Ce changement est attribuable beaucoup plus à l effet de comportement qu à l effet de composition. Quelle que soit la variable de classification, le changement global est relativement considérable et en majorité attribuable à l effet de performance. Tous les changements dus aux performances ont été possibles par le biais des politiques orientées vers la base, qui généralement sont des populations rurales (très probablement pauvres). Plusieurs études ont été réalisées sur les déterminants de l offre et de la demande scolaire dans la perspective de ce qui existe et ce qui reste à faire, mais peu ont permis du point de vue de l approche de dégager les sources du changement observé. En dégageant les sources du changement, il a été possible, non seulement d évaluer l impact des interventions des gouvernements dans le secteur de l éducation à travers les plans et programme de l éducation, mais aussi de cerner les éléments constitutifs de ces changements et obtenir ainsi des informations sur les forces et faiblesses des politiques élaborées et mises en œuvre au Tchad, éléments qui sont susceptibles de servir de lignes directrices pour la révision des politiques actuelles ou l élaboration de nouvelles. On peut affirmer que les politiques macroéconomiques ont permis au Tchad de voir sa fréquentation scolaire s améliorer. Cependant ces dernières doivent être soutenues et ciblées vers les populations pour permettre que les changements opérés restent constants et contribuent ainsi à l émergence du Tchad au plan économique et social tout en renforçant les tendances de l Education Pour Tous (EPT) observés. 16

17 Références Bibliographiques 1. BONINI N. (1998), "Les filles massaï à l'école. Une brève rencontre sans grandes conséquences" in LANGE M. F., L'école et les filles en Afrique. Scolarisation sous conditions, Karthala, Paris, pp DABSOU G. (2001), "Relations de genre et scolarisation au Tchad", Mémoire de DESS en Démographie, IFORD, Yaoundé, 102p. 3. ELOUNDOU ENYEGUE P.M et GIROUX, S.C. (2010), Comprendre le changement social, Apports des méthodes de décomposition, Panel UIESPs sur le renforcement de la formation démographique en Afrique Francophone, Imprimerie Médiat, Yaoundé, Cameroun, 74p. 4. ELOUNDOU ENYEGUE P.M (2006), Family size and schooling in Subsaharan African settings: a reexamination in Demography 43:25-52, Cornell University. 5. KOBIANÉ J.F (2002), Ménages et scolarisation des enfants au Burkina Faso : A la recherche des déterminants de la demande scolaire, Thèse de doctorat en démographie soutenue à l Institut de démographie de l UCL Belgique, 282 p. 6. MARCOUX R. (1994), "Le travail ou l'école. L'activité des enfants et les caractéristiques des ménages en milieu urbain au Mali", Etudes et travaux du CERPOD, 200p. 17

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