LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS DANS LES CONVERSATIONS QUOTIDIENNES Aspects rituels et thematiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS DANS LES CONVERSATIONS QUOTIDIENNES Aspects rituels et thematiques"

Transcription

1 ~ o SClEl'4Cf.5 OELA socctrt.." 41.oi 19'17 LA PLUIE ET LE BEAU TEPS DANS LES CONVERSATIONS QUOTIDIENNES Aspects rituels et thematiques Yeronique TRAVERSO' D ans notre perception spontanee. les echanges sur Ie temps apparaissent bien souvenl comme les propos de ceux: qui n' onl rien ~ se dire: parler de la pluie et du beau temps, c'est parler de banalites (Peric Robert, 1979), c'est parter de tout el de rien, mais surtout de rien. Dans Ie champ de I'analyse d'inte ractions dont relhe la prc!sente contributi on. c'est par leur fo netionnalite que sont abordes ces echanges. On $'artache ~ dermir comment ils soni utilises par les participants au cours d'une conversation: a quel moment 7 dans quel but 7 saus quelle fanne? On cherchera ici. apr~s un passage en revue succinct des concepti ons intcractionnistes de ces echanges, a proposer, a partir de J'analyse d'un corpus, une typologie de leurs d ifft! rents modes d'utilisation dans Ies conversations quotidiennes. L'ECHANGE ETI;;OROLOGIQUE DANS LA CONCEPTION INTERACTIONNISTE \ La reprt!sentation ordinaire qui associe l'echange mt!1t!oro logique ~ la vacuite thematique n'est pas totalement absente de la conception qui en est propo~e dans Ie cbamp interactionniste. "aleriellement", cette conception se fonde sur des observations indt!niables : -Ia localisation u!s frequente de cet t!change en debut de conversation; - Ie fai t qu'il soit couramment anestt! dans les tchanges "en passant", qui ne d~bouchenl pas sur un e conversatio n ~ part e nli~ re (par exemple, les conversations dans I'ascenseur) ; Charg6e de ror;;h~rthe ~n Linguistique (GIUCOlRS, Unive~ ir~ Lumih~ Lyon 2. 5 IV. PietTe ~nd~s ran ce, CP 11,69676 Brcn Cedel.).

2 146 Vt!roniqlJe TRA vusa - sa frequence : comme Ie dit Jaubel1. dans son DicTionnaire des idles re,ues, Ie temps est bien «un elunel sujel de conversation». Dans une enquete sur Ie "small talk"i, Schneider (1988). ~ la question What are the Topics in small talk?, obtient 56 reponses sur 74 mentionnant le (emps (enquete (aile en Angleterre). On peut resumer les conceptions inleraclionnistes Apartir de trois caracteristiques. La communion pharique L' ~c hange :sur Ie temps est g~l\~ralement ass()ci~ A "commullion phatique". Pour alinowski qui a inrroduit celie notion, il s'agit IA d'une utilisation du Jangage Ades fins de sociabilit~ par opposition l un autre grand mode d'utilisation du langage (A des fins d'aclion). Cene "communion ph a tique" «serves to eslablish bonis ojpersonal union between people brought togelher by lhe mue need ojcompanionship anddoes nol serve any purpose ojcommunicating ideas» (1972, p. 15]). Comme I'indiquent Coupland. Coupland et Robinson (1992), il convient d'etre anentif AI'emploi par alinowski du tenne "communion", qui souligne l'ancrage humain de ce mode de communication, bien sou vent n~g)ig~ dans diff~rems travaux, au seu] profit de son caract~re d'insignifiance r. rentielle el informationnelle : «Pris dans leur globa/ite, as traitements lendenj a minimiser l'insistance de alinowski sur /'ofjcrage humain de la communion phatique - en jail so. molivation pour rutilisalioll du rerme colttnuulion plutol que communication ou discours» (p. 210). n faul done se garder de reduire la notion jusqu 'A en faire un tquivalenl de la vacuilt thematique, ou pife d'une parole denuee de la moindre fonction. EI Sans doute peul-on voir dans la mani~re dont Jes "interactionnistes"2 - qui parlent de "ressource su re" (saje supply) ou de "sujet sor" (saje lopicy - con~oivent les echanges sur Ie temps. une tejle r&luclion de 1a notion de communion phatique. Les ressources "siires" L'idee de seeuril~ prend son sens dans Ie cadre d'une representation de I'interaction comme une situation eminemment risque-e. En suivanl I. Tradu il generalemenl par "menus propos", el doni un equivalent til fr~ai$ pourrail juslemenl ClIe Ie fail de parler de la pluie el du beau Icmps". 2. eel appellalif. un peu cavalier, ~I ulilist ici pour designcr de r~n globale I'ensemble des chercheurt sur le.s phenomenes d'inleraclion. que ce soil dans une perspeclive sociologique ou lingtjistique. 3. So.ft $upptiu)o chez Coffman (1988), saft topics 10 chex Venlola (1979) el Watdhaugh (198'). la pluie ~t Ie btau l~mpj dans l~s coffytfsalioru quoriditnfts Goffman. on peut en effet admeure que loute renconlre est, par nature, une situation de tension et d'cquilibre instable pour quiconque s'y trouve engage. Le maintien de I'equilibre interactionnel exige de chaque participant des attentions rituelles pour ses interloculeurs. Ainsi. chacun doit sans cesse signifier aux aulres qu'il les apprecie, que la ren comre lui est agreable (valoriser leur "face"), et parall~lement, it doi t eviter de commenre des ing~ rences dans leurs territoires. en clant lrop expansif, en se melant de ce qui ne Ie regarde pas, etc. Dans cene conception, Ie temps est un Ime "sans risque" puisqu'jf esi ex[~rieur aux individus : i1 ne fait partie des ~serve s de personne (aueun risque done d'inlrusion territoriale). D'autre part, Ie temps qu'il fait ~tant commun A taus, un ~change sur ce theme tvite tout risque de ~saccord et de pol~mique (et tcarte donc Ie danger de faire perdce la face l quiconque). On ne peut, la aussi, qu'adrer Acene representation, et chacun a bien I' experience de situations ou I'~change meteorologique est d'un grand secoues pour une interaction en perdition. ais une fois de plus, il convient sans doule d'eviter que cel aspect de I'echange n'envahisse (otalement la repr~senla.tion qu'on peut en avoir. La contrainte de parole En vertu de sa "securite", I'tchange m!twrologique est per~u comme un theme de conversation un peu particulier. puisqu'il repond a une autre contrainte de I'interaction : parler. En effer, lorsqu'une interaction a et~ ouverte, i1 ne suffit pas d'avoir assurt a "autre que I' on est bien disp os~ envers lui, encore faut-il tcouver quoi dire, et la metoo est une ressource id~ale A cel ~gard, comme Ie dit Goffman, «vu que Ie flor de messages doit erre consramment alimente, les participants consomment parfois tous aux qui sont d lajois pertinents et disponibles. D'ou Ie problbne.- qu'est-a qui peut servir de ressources sa res, c'es(-n-dire de source fiable de messages acccptables? (... ) /- Us "menus propos" constituent un cas dlebre de ressourus.jures. (...) Dans notre societe. les aninwux, les enjants ella mltio constituerllies objel.j ho.bituels de ces menus propos» (1988, p. 105). Une fois encore, cel aspect certainement indiscutable de l'~chang e ne doit pas eire amplifi~ jusqu'avenir signifier que, finalement, des ~changes sur I'orage d'hier soir. sur Ie chat qui sait ouvrir la porte du refrigerateur ou sur Ie petit demier qui est si pr~coce. val ant Surtout par Ie fait qu'ils permettent d'cviter un silence toujours genant, sont absolumem interchangeables. Autrement dit, en adoptant trop cah~goriquement ceue representation de I'&bange, on court Ie risque d'en oblit~rer tout contenu. On voit bien co mment chacun de ces aspects peut conduire ~ voir dans Ie temps ce dont on parle quand on n'a rien ~ dire : ses caracterisliques Ie rendant particuli~rement apte a repondre! certaines contraintes rituelles de 147

3 ,... Vfronique Tuvaso )'interaction, seule cene facette est retenue. e l Ie t h~me n'a bienl6t plus d'autre existence oi (onction. C'est ainsi que I'ec hange m~ltorologique est sou ven t (raitt exclusivement comme un rimel et associt directement aux actes effectuf!s dans I'ouverture de conversation (principalemenlles salutations et les "salutations compmentaires", acle accompagnanc - ou parlois re mpla~am - les salutations proprement dites. et dont I'exemple can onique est Ja question Su r la san It : "~a va?"). Par exemple, pour Larochebouvy (1 984), les propos sur Ie temps font panie des salutations compltmenlaires; de m ~me pour Kerbrat-Orecchioni (1994), ils font partie. ~ }'inlerieur des salutations compiemenlaires, des "assertions de salutations", opposles aux "questions de salutat io n" ("~a va 1"). Pour Ventola (1979), qui parle «d'approc.:hes» les propos sur Ie temps apparliennenl aux «approches indirecles,. qui refhen! ~ la situation (par opposition aux «approches direcles ~ qui concement les inleractants eu x memes). L'analyse qui va eire presentk ne chercbe pas ~ rhuler ces repr~se nta tions, sur lesquelles elle se fonde au codtraire en partie, mais elle s'efforce de montrer qu 'une telle conception est insuffisanle pour rendre compte des usages. L'ECHANGE ETEOROLOGIQUE ENTRE THEE ET RlTUEL Le corpus com porte par ailleurs un certain nombre d'&hanges n o t~s sur Ie vi f dans differentes situations. Tous les ~hanges sont produits dans Ie cadre d' un milieu urbain (ce qui explique I' absence d'echanges de lype "professionnels" qui pourra ient avoi r lieu dans des milieux oil les conditions climatiques ont une influence decisive su r les activites quotid iennes). TEPS ET RITUEL, Il n'est pas surpren ant qu e les util isations les plus rituelles des propos meteorologiques se siruenl dans I'ouverture de I'in teraction, celle-ci etant d~i si ve pour la mise en place de bonnes conditions pour les &:hanges. Dan s l'ouverture, ies participants doivent, non seulement se manifester que Ie canal est ouvert (Ie fameux "allo"), mais aussi s'assurer mutuehement de leurs bonnes intentions interactionnelles. equilibrer leurs savoirs panages, faire Ie point su r ce qui s'est passe depuis la demihe foi s, dhinir Ie mode sur lequel s'engage I' interaction, s'attribuer des places respectives, elc. Cene phase delicate de l'interaction comporte un certain nombre de composantes (dont la plupart sont des actes de Jan gage) plus ou moins Obligatoires: les salutatio ns (,'bonjour") ; les salutations complementaires (question sur la sante : "~a va 1") ; les amorces (qui doivent permettre de S'orienter des echanges "rel ationnels" vers des echanges plus consistants sur Ie plan du contenu). Les considerations meteorologiques peuvent se trouver melees aux diverses composantes de ceue phase d'ouverture. La plu i~ f:r If: b~au rcnps dans la converjotiafls quotidi~~s 149 Nou s panirons de "id6e que les consid~ralions m ~leo rol ogi qu es se siment dans une z.one interm&iiaire entre ''1 h ~me'' et "nruel". Comme la presentation qui precede \'a momre, il est difficile d'y voi r un theme de conversation comme un autre. mais i1 est tout aussi difflcile d' en faire un pur et simple rimel : on ne peut identifier un 6ehange sur Ie temps comme on identifie un ~change de salutations. En effet. une intervent ion sur Ie temps ne possede pas de forme d ~ finie, de va leur illocutoire particuli~re (elie peut elre assertive OU interrogative), elle peut apparaitre en position initiative ou reactive d'echange, etc. Elle s'idenlifle par une qualifi cation th ematique el non par une quajifi calion pragmal ique. Nous avons pris Ie parti de chercher ~ identifier des types d'echanges oil Ie theme du temps joue un role. Ceux qui ont ete identifies ne representent pas lous les cas possibles. II ne sont pas non' plus tous des &hanges sur Ie temps. ais il permeltent d'observer la relation entre "theme" et "rirue'''. Par la suile, ~ travers I'analyse d'une ~q u e n ce plus longue, nous avons cherche ~ voir comment ce th~me est developpe el queues sont les ressources exploitees par les participants pour amplifier un echange sur Ie temps. Le travai! a ele r~a li se ~ partir d'un corpus constirue d'enregislrements de differentes natures: une ~rie de conversations de visiles (25 conve rsations). Ce premier corpus, illustranl une seule situation, elanl insuffisant, il a et~ enrichi par une serie d'enregistrements de conversations h~jep honiques. Temps et salutations Un ~hange su r Ie temps peut, dans certains cas, tenir lieu de salutation : u. J : II pieul averse, deu.r cotllgues se rencontrent sur /'espltutade de I'un; versiri ' L c'est I'pied! p ;th Qui c'esl I'pic;J... C'(:Sl mtrne Ie pied mouill6 L'intervention de L est un co mmenlaire (antiphrastique) sur une re-alite meteorologique exceptionnel1e (la mention du temps est d'ailleurs totalement contexru alisee : ce dont on parle est designe par un simple deictique). C'est en fait la pregnance de I'evenement extt!rieur vecu en commun qui permet ~ cel echange de remplacer les salutations. C'esl une maniere d'exprimer Ie partage d'une certaine experience, d'affirmer Ie lien (ici quelque chose comme "nous sommes dans la meme galere"). Un tel ec hange peul avoir lieu entre des personnes qui ont d~j~ eu des in teractions, mais aussi entre des inconnus qui ne s'adresseraient pas la parole dans d'autres circonstances. Cela montre bien que r ~ han ge sur Ie I. Conventions de u anscriplion : indique unc: pause courle; (... J. une coupure due au transcriplwr; : lla fin d'une syllabe indique son allongemenl ; [ indique une i n~rruption ou un ch(:vauchemenc.

4 1'" VeroniqlJe TRAVERSO temps n'est pas une forme possible de salutation, mais que, dans certaines circonstances, I'evenemem rret60rologique est per~u comme ntcessitant un commenlaire. Cel Change ne semble pas non plus pouvoir eire une lechnique d'amorce comme celie utilisee par Ie Lapin Blanc d'alice au pays des merveilles (Carroll, 1955, p. 119), lors de la partie de croquet de la reine : - Venel. alors! ""gil la Reine. el Alice, curieuse de ce qui alla.il se passer. se joignit 11a procession. - II faj, lcbi beau, n'est cc pas. fit une voix craintive). son c6lt. Elle marchail ). cott du lapin Blanc qui la dtvisage.ail d'un air inquiet. A moins qu'il ne s'agisse d'une strategie d'abordage, aussi caricarurale que: "vous avez J'heure" ou "vous habitez chez vos parents". 11 me semble n'etre attesle qu'en cas de partage d'une "exp6rience mtteorologique" particuli~re : on ne pourra adresser la parole ~ une connaissance par beau temps, en lui di sant "beau temps aujourd'hui hein", que si quelque 616menl de 1a situation de communication rend cel element saillanl, par ex em pie si la personne est instajlt!e ~ la lerrasse d' un caf6 oll elle prend Ie solei\. Temps et sajulations complcmentaires La question sur la sante, r~alisaljon Ja plus typique des salutations complementaires. pennel essenliellemenl de monlrer ~ I'autre que )'on s'interesse ~ lui. Elle fonclionne toul aulant comme une salutation que comme une question Cl, d'une manj ~ re generale. on n'altend pas de l' interlocuteur qu ' i) foumisse un bulletin de santt ~taille en reponse au "~a va", C'esl un simple riruel. ais dans certaines situations, entre proches par exemple, la valeur de question rep rend Ie dessus, et )'on n'sitera pas ~ reilerer la ques tion jusqu'a savojr comment va vraiment I'imerlocuteur. II est Ires frtquent que Ie temps soit uljti~ dans cel tchange. Cet amalgame est probablement du au fait qu'il e;ltisle objcctivement un lien entre I'elat du ciel et notre etat de sante ou d'ame. Ce lien, qu'il soit naturel ou culture), peut Ire utilis6 de diverses mani~res par les!ocuteurs pour la gestion des tchanges de politesse, par exemple : Ex 2: Corpus visire. tl C arrivenl chez L L ~ava? ouais L fail pas ltop froid dehors? C ben... moi j ' ai pas bien chaud en fail.. {...] L'exemple Ie plus canonique de eel echange est Ie fameu;it : Ex. 3. A B ~a va? chaudement La piui( el (e beau Ie,",,! doru us coflllt'nqliol'u quoriji.en~s Dans eel.!change panaitement routinier, on peut voir un mode d\~... itemenl de ta valeur de question de la salutation compl~rnentaire. R~pondre ainsi, c'esl d'une certaine mani~re uarter une reponse sur soi. C'est aussi. com pr~cedemm e nt, afftrmer un partage d'ex rience, el renvoyer la me bajle dans Ie camp commun. Le "chaudement" ne peut, en effet, pas referer aune e;ltpecience indi\liduelle (cehe par e;ltemple de l'interlocuteur qui \lienl de courir un 1000 m~lres). II con\lient que I'experience soil partage e et indiscutable. De meme si ron compare: A : ~ \la? - B : cnaudemenl et A: c;a va? _B : doucemenl, il esl clair que la deuxi~me reponse induit un enchainement sur Ie locuteur : qu'est-ce qui ne va pas? loujou{s La migraine? alors que la premiere aura pcrrnis d'introduire un fh~me exterieur aux participants, ehe aura en quelque sorte abreg6 la sequence de salutations. Ce prodd6 peut!tre port6 ~ son sommet dans des echang es comme : 151 EL 4 : Joumle canicu/aire de juiuel Un couple ejt asju aull call, un homme p(ls$e, vienr leur juru /a main At B I c;a va?.. paslcopcnaud'? comme tout I' mande... an bien assn... bien assez AI oh i rait loujours assel cnaud e lei, r on se maintient du debut ~ la fin dans Ie commun et Ie partag, non seulement entre les partenaires de I"imeraclion mais, c'est explicite, dans ce qui est commun a lout Ie mende. L'echange met6orologique, dans ces cas, se caract6rise tout autant par ce qu'il t!carte que par ce qu' il aborde. En fait, selon la relation qui unit les participants, sa valeur peut s' In\lerser. Dans Ie cadre d' une relation lointaine, par exemple dans I'ascenseur. entre voisins, un tel enchainement sera avant tout I'affmnation d'un partag e d'ex rience.!'e;ltpression d'une perception identique des conditions auxqueues on est commun6ment soumis. El, en g6n6rai, lorsque I'ascenseur arrive tk destination et qu'on se separe. on est content, on a l'impression que 1'6change etaitcourtois el reussi. Avec une personne proche. ~ qui l'ac~ s aux "r6serves" personneiles est permis, un enchainement tel que: A c;a va pas trop chaud B comme tout I'monde peut au contraire eire mena~ant pour A, car it signifie surtout revitement des consld6rations personnelles, et d'une certaine maniere Ie rerus de la complicit6 et du lien particulier qui unit \es participants. On voil donc que 1' 6change sur Ie temps joue sur (au moins) deux elements: Ie temps est Ie meme pour tout Ie monde (c aract~re commun) ; les tndividus sont diff6rents les uns des aulres (diversi(6). Les locuteurs peu\lent exploiter ces deux elements ~ leur g~.

5 1S2 Exploitation du caraclere commu'! Vhonique: TRAv RSQ 11 peut tout d'abord y avoir affirmation de lcz communaule. C'est typiquement Ie ca~ du '\:a va chaudement", dans lequel on met en commun "il fait chaud", "on a chaud". Le caractere commu n ne se rtduit pa~ ala realit~ me(~orologique. Outre J'eta( du temps. il conceme aussi I'ensemble des repr~sentations sur la relation entre J' etal du temps et j'etat de I' individu (sa sante. son moral), par exemple des representations comme : "Ie soled est agreable", "Ja grande chaleur fatigue", "la pluie est triste", "Ie c ie l gris rend morose", "Ia neige est joyeuse". Ex. 5 : Tiliphone. us deux ;Ntrloculn"ces JuJbilcnr Q 500 mllro de distarru L al16 N ~va? L ouais e:t loi? N ouais 'fa va bien (pause) L al ors? N alors et ben... il pleut Entre deux locutrices qui se connaissent bien, I'assertion descriptive sur Ie temps en reponse au "alors (quoi de neu!)?" ou o'alors (qu'est-ce que hj racontes)?" peut etre comprise comme une maniere de dire : "c'est gris,1v3 va moyen". Dans ces cas, il s'agit de confirmer des perceptions el des representations communes. II peut aussi s'agir du refus du parriculier. Le temps peut en vertu de SOD caractere commun, elte utilise pour eviler I'orientation de l'interaction vers des consid~ratjons uop personnelles, par exemple pour interrompre J'epanchemen! d'un locuteur qui se plaint trop longuement de ses maux, comme on Ie Uouve dans eet exemple cite par Larochebouvy (I 984, p. 70) : Ex. 6.- Au call. A, l~ parron.- B, "fu consomma(ric~ d'un~ soixanlaine d'annies, visib/~men1 une habiruie B (d ' un ton geignard) Bonjour ' si e u~.dames! A Bonjour adlme X, comment ya. va? B oh ben ya va doucement, faul bien raire aller.. (silence)... Ben oui, doucemenl, hein A Pis quellemps, he.in, quel temps B Oh JaJa m' en parlez pas, j'arrele pas c:l"avoir mal ~ la gorge... vous $avez d'puis mon refroidissement i'mois dernier... (silence)... Vous vous souv'nez, hein, vous m- rn'av- m'avez pas vue d'loute une semaine... A ben oui, bien sor, oui oui oui B <;a va pas mieux, hein, pas mieux. ah non, on peu! pas dire, pas mjeux... rai heu un un-un truc heu-un U'Uc IA... la A Ah rna pauv' dame, on est 10US patraques, avec ce temps, pas vrai Par deux fois ici, Ie patron tenle un changement d'orientalion du thbne pour interrompre Ie not des jeremiades de la cliente. Ses enchainements, La plui~ d Ie b<oll t<mps datu lu cot:\vusol iof\s quoridiefuus justifies pac Ie lien reconnu entre sante et temps, permeltent de glisser d'un theme iadividuel aun theme commun. Exploitation de La diversire des individus algre son caraclere commun, I'experience du temps est vecue par chacun et, de ce fait, la mention du [h~me peut pennettre ~ un locuteur de s'orienter vers des considerations personnelles; E.r. 7.- Au (iupho LI ~ava? VI oui 'fa va elloi? U ben oui oui ya va bien V2 j'ai trouve Ie message de J L3 oui c'est pour son papier... atttnds je vais l' le passer... ru vas bien? V3 oui ya va i rail beau j'suis contente Dans eet echange entre deux amies, Ie premier echange de salutations complementaires obtient les reponses non marquees 1 (Ll, Vl, L2). Puis sa reiteration en L3 lui redonne sa valeur de "vraie" question. Dans 1a n!ponse V3 : "oui ~a va il fait beau je suis contente", Ie temps est associe a I'etat particulier de la locutrice. 11 n'y a pas evitement de la parole sur soi, ma..is au contraire uaitement du temps comme d'un element participant de feral interieur de I'individu. Cene exploitation est bien attestee dans les deux exempies suivants provenant de situations de llansaction eommerciale. Dans ce cas, l'echange sur Ie temps est un des. raffinements sociau.x"'" (Ventola, 1979) ajoute au strict scenario de la transaction. C'est un "plus", laisse au libre choix de participants qui pourraient (T~S bien se cantonner, sans pour autant etre impolis, aux simples repliques fonctionnelles. On notera que generajement. dans ceue situation, les questions sur la sante ne sont pas de mise : il serait incongru, en entram dans un magasin dont on n'est pas un habitu~, de demander (ou de s'entendre demander) "comment allez-vous?". L'echange meteorologique, lui, est possible, et c'est e n vertu du caractere commun du temps. anifestant cependant une marque d'interet pour I'mterlocuteur, il conduit souven l ~ des remarques personnelles. E.r. 8." Dam un magasin de viremenrs. Aprts qudques jours d~ canicu/e, sonr arrillis les orages.ia cfi~nt~ est en train d '~ssayu Vendeuse c'est bizarre ce: temps hein Clienle oui Ie temps c'est roo... Vendeuse moi j'suis crevte j'ai envie d'dormir Oiente mais t;a va quand meme mieux la Vendeuse oui t;a va mieux qu'hier L'intervention evaluative sur Ie temps n'a pas servi uniquement ~ obtenir un accord neutre sur Ie temps qu'it fait. Elle permet aux partenaires I. UDC reponse esi dile marqu&: reialivemenlll'organisalion priftrentielle dc$ &:hanges qui ve:ut que.. d'une mani~re generaje, la rtponse prtferee soil la rtponse positive:. Sur ceue notion appliquee prb:i:scmenl ;), la question sur la sanct, voir Sacks, S3

6 154 Veronique TuVERSO UJ pfuie etle beau ll!mps dans fa con'tll!r$otils quotidiuvu:s ISS de J'interaclion de se d~lacher en panie de leur role fonctionnel relativement anonyme, pour s'orienter...ers des considtrations plus personneljes. Ex. 9.' A to bouillngui~ Client il fail beau hein Boulan~re i nous avaienl promis du beau temps... on a elt glti... ~ fait d'aulant plus mal au caul d' tre enfermee L~ encore, I'intervention sur Ie temps pennel de sortir du script et de ): faire inlervenir des considerations personnelles : c'est bien d'elle que parle la boulang~re. car Ie client, lui, n'esl pas enfennt. u refus du. commun semble mains courant. II peut imervenir lors d'c" d~saccord sur la perception du temps, mais il constitue surtout un refus des evidences teoues pour partagees. On pourrail imaginer des ecbanges du Iype : A I COJlU'nen( ~a va B I tres biul avec ce beau (emps A2 moi Ie beau temps ~ m'attrisle Une reponse de ce type (A2), du rait qu'ehe s oppose. des les premiers mots de I'inleraction, aune assertion presentte comme commune (reposant sur Ie presuppost ~ "par beau temps, on va bien"), risquerait de menacer r~uilibre inleractionnel. II y a la trace d'un tel fonctionnemeol dans rtehange suivanl, beaucoup plus sublil, o\) Ie locuteur B joue eo fait avec ces difurentes valeurs : Ex. 10. Deux colgllu AI bonjour~a va? BI oh non ~a va pas A2 qu'est-ce qu'il y D? B2 oh ben Ie travail et puis je suis fatigue A3 mais pourtant il fail beau... c'esile printemps... y'a des feuilles aux arbres... des oiseaux B3 (rires) oh merei merei Dans eet u:hange, la question sur la sante obtient la reponse marqute "non". Celle<i entraine de farwon logique la seconde question A2 (quasiment obligatoire pour des raisons de politesse). En A3. on peul voir ll'(f:uvre )'association entre temps et sant~ (quelque chose comme : "Ie beau temps rend joyeux, donc s'il fait beau temps, on ne pcut aller mal"). B3 signale sans doule la reconnaissance de "intention courtoise ("merci"), rnais aussi l'ironie, Ie detachement par rapport au lieu commun, Ces echanges de salutations permettent de saisir quelques premieres caracltristiques des considerations meteorologiques dans I'interaction, dans } leur relation avec la politesse. Parler du temps permet de reaffirmer des tv;. dences paruge.e.s par les partk:ipanls : Ie temps influence I 'etat des individus. ais it pennel lout aut.ant de se livrer l des considerations persoonclles, en fait de parler de soi, Amorces : les mtous propos Les &hanges cites comme exemples de la communion phatique appar~ (iennent Ie plus soovent ~ ce type : «Nice day today» (ajinowski, 1972), «Lovely day. isn " it?» (Edmondson, 1981),.. Quel sale temps, hein!» (Larochebouvy, ibid.). L 'echange, dans ce cas, est initie par une intervention evaluative, qui peut are : - une assertion simple : i fait super beau; c'est pas I'beau temps - une demande de confirmation : c'est bizarre ce temps hein - une exclamation: ouh lala c'est affreux cene chajeur Exemple au coors d'une visi te : Ex. /I.' DelU: am.in C mws j'passe pas longlemps hein [... J j'me suis elil... j'vais monter einq minutes... ~a...a? L ocws C i fail super beau L ouais i fail beau Quelle que soit leur valeur illocutoire, ces interventions initiatives fonctionnent dans ('interaction com me des demandes de confirmation!, el obtienoenr quasiment toujours "accord de l'interlocuteur. ais leu r fonction essentielle est celie de proposition de th~mel. Par rapport ~ cene fonction, Ie simple accord (A : il fait chaud hein ; B : oui) est insuffisant. II signale presque un refus du Ime. L'jnterlocuteur ~ qui est adresste uoe telle intervention est tenu de "raire un peu plus" que de donner son assentiment sur Ie contenu. II doit ratifier Ie th ~me. II Ie fait Ie plus souvent dans une interventi on qui opae une l eg~re modification de ],intervention initiative. frequemment une legere surenchere sur I'evaluation] : I. Interventions appe~ rem(jrb. par Edmondson ( 1981, p. 146) d dtrtoies ainsi : " U locufeur ~I!ul ~iennlt'r 0 scm int~ri()cui'"r 'I'" 'lin c~rto in illml!ni dl! l'enll;r(.flltmltnl, qll 'i! penje opponl!nir 0 kllr u:pbienu commune I!n caurs. n 'a pas ichhppi ason Qttl!nrian. En prodwsonr ~ rtmdr~, k iocufl!ur allirl! I'ollenlian de son inleriocu./t!j.ir Jllr IUU. corocrl ristique de I'l!n\lironnl!menf invnidii:jl, el o/fre oinsi 0 fa canvl!f~orioff fapossibilill d'un sujl!l neurrl!. I...) u coit/mu d 'WfI! remarque pcut nlcpimoins etre Wfl! "opilficn " t n ICPlt qll'wfi! opinion s 'oppose all 70il" - i.e. d~s tu7nf:s ivo/u./o,i/s son! gcniralemtnl Olll!Slis dnns!i!s rl!m(jrqu.es (Nbt!all temps Qujourd'hui. n'i!si pro?"). IS wishu H to know,hh llhl!r~ is saml! leorllr~ ol'hl! Unm.t!dWlI! conversolicllllll!nvironf1ll!n! which S 1101 escopl!d his olll!nlion, and which hi! bdinu in common 10 IhI! cu"l!nr u:puil!na al borh himulfon4 H. 5, in pro ducing a Rmwrl:. tnl1)' bt! hdd to draw H 's alll!tllion 10 saml! leolurl! 01 wir immuliotl! I!n"Vj r()(iftlt, on4lnu provuk a ulrol pds.libll! topic lor,olle (... J ~ CONenJ 010 rl!tfiork may wtvtr ~ a mollu of Nopittion" as opposl!d 10 ''jqc'" - ;. ~. t:voiu.otive ItrmJ convnon!y «cur in Rl!morb rlovt!!yday, isn " it?"ji 2. II est inltussanl de (aire un parall~le entre res interventions focajistes sur Ie temps et celles focaji stts sur Ie sited'une visite qui fonctionnent en grande pattie de ta meme manihe, t. la difference prb que Ie Silc d'une visite n'est ju~cmcnl pas CQmmun difr&enls panici. pants, ce qui Ie fuld moins "so," (Traverso. 1996). ). Ce type de,cpon~ est nomme" lopping " par Schneider (1988):... Use a Slron,u 1!\l0 luation " (p. 22 1).

7 Ij6 Ex. 12, V C Ex. 11, A B c'est bizarre ce temps hein oui Ie temps c' esl roo Vtronique TRAVERSO ou Iala c'esl arfreux celte chaleur c'est Afrtux La surench~re peut s'exprimer par difftrenls proces. par exemple, dans les 6::hanges ci..dessus, Ie choix s6mantique (bizarre - > fou) ou par une accentuation expressive (que tente de representer la notation de Ja premi~re syllabe de "affreux" en petites capitates). e el accord pour Ie theme "temps" est un point de depart pour Ie dheloppement d'une prem i~ re s&[uence lmatique de la conversatio n I, Un tel type d'tchange n'est pas atteste uniquement en ouverture d'inter action. II est aussi lrh fr~uent dans les relances de la conversation "Iorsqu'un ange passe", Dans ceue rcnction, il est intui! apres un silence, et constitue reellement un redemarrage de I'interaction : Ex.. 14 : A en visire chez L avt'c Y. La cofl v t'r~cl t iofl St' traifle (silence) L c'est bien ceue lumi~re... i discnl qu' j va faire beau y oui je crois A c'est vrai 1 Y un peu ouais.. quelques beaux jours.. c'est pas encore Ie grand beau lemps... mais L quelques beaux jours A deji't au niveau chauftage on a vach'menl baisse.. moij'ai vach' ment bai sse... hein Y oui oui... mais c't'apr~-midi.. j'suis descendu en ville (''lois... t'a I' heure en milieu d'apr~s - midi... j'avais meme chaud... j'elais trop habille... tu vois et puis la L ouais r.. ) lei, I'ochange fonctionne comme un joker, il perrnet aux interactants e n panne de jouer la s6quence suivante. II peut encore, dans les fms de conversations, permettre aux interactants de repasser ades themes sans trop d'engagement avant d'entamer la realisation de la cloture propremen[ dite. Ex. J5.- TiUphofle. N a annoflci d L ufle nouvelle personndle importantt. ie lme a occupt l'ehenliei de la communication. A la jin, apris un silena qui marque la rupture. de ce rme, u produir un court ~ilence N va y'est y'a I'soleil qui a fait une petite percee L ah bon N oui... y'a Ie chat qui est aile staccaparer.. bon a.![ez L allezj' attends ton coup de fi[ N alout a I'heure I. S' applique ici la contrainle d' enchaincment maximal propre aux tcha.nges l batons rompus (Traycrso, 1996). /.Q puue ~t k lhou I~mp~ dans les conversations quoridiennt:s e ntionnons quand meme que I' intervention initiale sur Ie temps peut conduire au desaccord, par exemple : J L J 157 i fail super doux dclcjx? enrin (ton module-dubitatif) non mais dehors, il fait assez doux.. il fait pas du tout le ft oid auquel on poovait s'auendre en toot cas. En fait, it n'est pas impossible qu' une remarque sur Ie temps obtienne la r6ponse : A il fait froid B ah noli moij'liou ve pas 'loire A il fail beau B ah non moi j'trouve qu'j fait gris ce qui pourra conduire a une n6gocialion. D'autre part, dans certains contexles, de vrais d6saccords peuvenl nai"tre d'un ~change sur Ie temps, s'il est repris dans une inle rpr~tation "chauvine". Par exempie, quelqu'un se plaignant de la chaleur dans un lieu ou il ~joume, peut s'entendre r~po ndre par un autochtone : "pourquo i, il ne fait pas chaud chez toi a ceue 6poque 1"1. u s desaccords les plus graves res tent n~anmo in s ceux, rares, li 6s ala remise en cause des representations censees etre partagees mentionnees ci-dessus. I.e cas particulie.r d e la question sur Ie temps qulij (ail Dans Jes situati ons de communication a distance (par '~I ~p h o n e, par courrier), il n'est pas rare que Jes salutations compltmentaires soil doubl6es d'un 6change dequeslions sur Ie temps qu'il fait : Ex. /6 : L),on.ourruata (petit village t:k la Loire) ~ a va? N ouie1ioi (...} N comment i fail? j fait spl endide... y'a une loute petite brise ftaiche on esl tr~s tr~s bien... on es t sous les arbres Ex. J7, Lyon-[)omru L a116 bonjour L bonjour comment ~ va 1 ~a va bien et vous '! L ~ va trls bien on esi trts bien j fait pas trop chaud '! L si i fajt chaud c'est sor i fait chaud.. ma.i s chez. vous aussi si j' a.i bien compris ici c'esl affreux Jl s' agit dansce cas de demandes d'infonnations. Les partenaires de I'in (eraction, apr~ avoir accompli Ie travail riruel d'usage ("bonjour", "~ a va"), I. Voir des e.templesdc ct fype dans Schrn!ider (ib id.).

8 "" Vlroni'lue TRAVERSO mettent en commun des elements non encore partages, ils se contextualisent en quelque sorte. On peut voir dans cette question un acte relevant lui aussi de la politesse, signalant qu'on s'inttresse ti. son interlocuteur. La frtquence du procede monlre aussi. d'une autre fa~o n que prec&lemment. que Ie temps qu'it fait elant aulomatiquement associe a la sante et a \'CLal moral. la mise a jour des savoirs panagts dans Ie debut de l'interaclion implique que I' on sache Ie temps qu'il fait pour I'autre. On ne peut manquer de faire Ie lien avec les &hanges e.pis[olaires, au les considerations sur Ie temps sont aussi presque systematiques. qu'il s'agisse de couniers purement courtois et ami caux,ou de ieltres acaractere professionnel. Ex. : courria il~c troniqu~,ieri "del'lj(uuje urg~nu" CherX Quelques nouvelks de nos peregrinations ~ Albuquerque. Now glanons Ie makimum d'informauons sur notre sujel- par une chaleur beaucoup moi ns lortide qu'on ne Ie dil en rance. ais nous aurions besoin... LA THEA1lQUE ETEOROLOGIQUE DANS LA CONVERSA 1l0N Lorsqu'une amoree du type de celles presentt!es ci-dessus a bien fonctionnt!, peut s'ouvrir une st!quence assez lo ngue de propos sur Ie temps. Nous chercherons maintenant i observer les caractt!ristiques "tht!matiques" d'une (elle st!quencc, en dega~eant les ressourccs utilisees par les participanls pour amplifier I'echangc. Dans un second temps. seront proposes un certain nombre d'exemples monlranl que Ja presence des propos mett!orologiques dans les conversations dtpasse t~s largement les scules conlraimes rituelles. Les ressouj'"ces Ex. 18 : Deu.x femmtj qui IU se connaissent pas artendent l~ debut d 'unt! rlu."ion. II fair froid dnru ie bureau au dies u Irouvenr. ~lles von! ~ /Q caferlrin Of) ij fait beaucoup plus (ud. P c'est vrai qu'il fai t meilleurici L je reviens... ~a fail une semaine que je suis revenue de Damas... it faisait 37 P ah! Ie reve!... Ie reve! L 3r c'est un peu chaud quand meme P oh non 1... oh non... c'estjamais trap L en toui cas c'est so..r que ~ fait un choc P c'est sunoulle choc quand on arrive et qu'it pleut L if pleuvaill~ue je suis arrivee... remarquez on n'a pas de chance pour un mois de septcmbre... souvenl il fait beau temps en seplembre P plutoi fin septembre debut octobre L ah oui debut octobre c'est vrai P I tti indien L ah oui Sur ceue question. voir aw.si Schneider (ibid.). La pwi~ et I.e beou lemps tkjns us canvtrsq.tioru quotuj~fl,s On peul identifier dans cetle stquence un certain nombre des ressourees courantes de la stquence meteorologique. 159 Tout d'abord, la comparaison est un des moteurs de la progression du theme. On peul relever dans l'exemple ci-dessus : - les comparajsons spatiales "la-bas" (Ie bureau) par rappon a"ici" (la cafiltria) "ici" (Lyon) par rappon a"damas" - les comparaisons temporelles "ce mois de sc.plembre" par rappon "aux mois de septembre" Comme pour Ie caract!re rimel de I'uhange sur Ie temps, on remarquera surtout la repetitivitl des ressources, dont on pcut dire qu'elles Sont o..utant de lieux communs. Ainsi que Ie souligne Wardhaugh (1985),«"sof~ topics" also requir~ "saf~ views", that is, the opinions you venture on these topics shauld nor vary widdy, If01011, from the prevailing" common-sense" views, that is, those apporenily held by the public arlorge,.. (p. 121). D'o~ la guvilt! d'une remise en cause des evidences fondant ces lieux communs. On peut relever dans "exemple 18 un certain nombre de lieux communs: "'37 0 c'es! Ie rive", "il fait trap doux pour la saison", "souvent il fail beau en septembre", L'utilisation de ces lieux communs est une des fonnes d'affirmation de la communautt!. On peu( meme sur Ie m~me plan Ie deroujement meme de ceue ~uence, c'est-a-dire Ie fait que Ie seul elt!ment personnel apporte ("je revie ns de Damas") n'est pas traitt! comme un henemenl personnel, rnais ramhe!l d' autres lieux partages ; par Ie retour immcdiat ~ des t!nonct!s generaux, on quine Ie "je" pour Ie "on" : "c'esl su rtout Ie choc quand on arrive el qu'il pleut". On peut voir Ie meme procedt! d'affirmalion du commun dans I'emploi de I'expression "I't!tt! indien", qui d6igne une enlite connue puisque nommt!e, el donc partagee, Soulignons que la notion de "lieu commun" s'applique ~ ces propos, non seulement en raison de la fr~quence des expressions stereotypees et des dies, mais aussi parce qu'on peut y voi r des modes d'exploitation, des proctdts pennettanl de produirejfaire produire de la parole. C'es( donc une conception dynamique du recours au lieu commun qu'il faul ici adopter, dans lequel, comme Ie dit Plantin «on aurait bien lort de ne voir que Ie rt!fuge de IOUlt!s Jes ;nerties esthilique5, cognilives ou inluoclionelles» (1993,.vanl'propos). Ces ressources sont les plus frtquentes. On les relrouve dans celie deuxi~me sequence, entre personnes proches : Ex. 19: Titipfle. ere erjilfe (Lyon Iau~au.r) aile, banjour cherie comment "a va? ~a va bien et loi? ouais "a va bien

9 160 Vtronique TRAVERSO ec vaus 3vez eu d'ia pluie c'malin... i parajt euh::: QUi i1 a- il a fajt une petite plwe fine... mais pas terrible quoi oui... {nous on a eu du solei I loute lajoumee [pourquoi pare'que C. ce malin:: m'a telephone die m'a dit qu'j pleuvait ouais ouais c'cst vrai i pleuvait ouais... mais i faisait une pluie euh avec un temps doux quoi... i fail euh hyper deux et puis euh aui c'est ya... c'est vrai l'aul' jour y'a eu des tclairs euh:; oui c'est ~a lonnerre du tonnene euh mais pas d'orage eo fait tu 'o'ois oui oui i (CUrnenl ~ toume el puis i fait un temps trop doux pour la saison l mon avis 'fin c'est un peu ( ret d'a:: et 18 d'apres: j'tws en train d'!couler la metro i disaienl que: y'a une perturbation qui est p~e [qui va s'lerminer demain el qu'on va avoir une tre.! belle periode [ [hm [ah! ben c'est super L'utilisation des lieux communs ("j fai t un temps trop doux pour la saison moo avis") est plus probl~ma(ique dans ceue situation entre proches. Comme on I' a vu, ceue affinnation du commun peut valoir pour un refus du particulier. et eel a peut conduire les participants a tenter de s'en d~matque r, comme dans eel autre exempte : Ex. 20.' Tlliplum~ N c'est fou c'qu'i} est tombt c'matin... tot euh::(... ven7 heures eu h::[ L (ahoui [ahoui... j'ws p3s revei l ll~e N vers 7 heures et d'm.i [.. hha i pleuvait hyper fort.. on voyail pas ourvi~re I'sais L [oui L ouais mais j ' ai vu )I'avait d'ja brume moi euh: I'malin : j'suis partie: lard d'ailleurs d'ia maison mais jusqu'l:... j'suis partie II 11 heures eofin rcrois.._et:: On voyail toujours pas oucviere enfi n on l'voyail rnais c'l!:l.ait vraiment dans les brumes quoi... enfin N faut bien que les saisons se PAsse nt La demiere intervention de N est prononcee sur un ton ironique (accenruation expressive de la syllabe "pa" de "passent" et prononciation du "e" final) qui lui permet de se detacher du clich~ qu'elle est en train d'enoncer. Dans I' e~emp t e 19, s'ajoute ~ la comparaison (Lyon \IS oumeaux ; "cene saison" vs ia saison" ; "aujou rd ' hui" vs "I'autre jour" ; "aujourd' hui" vs "demain"), une autre grande ressoutce de la s~quence su r Ie temps : les previsions transmises par les m ~dia s. Ceue rh~rence est tehement pr~se nte dans l'univers cognitif des interaclants que bien souvenl, la source de cette infonnation est un si mple anaphorique " ils" : ah c'est bien cellg lumiere... i disent qu'j va faire beau I, I La pluie et k beau temps ddlu tes conversations quolijientu!s Elle est parfois totajemenl impficite : Ex, 2J," TiWplwn' L c'eslla canicule? ~a dure lrop Jongtemps les chats ne mangenl plus tnfin 00 auend les orages pour c:e soir L ah ben c'est bien ou encore : Ex. 22 : La mitla Q annanclla fin de /,111 indien. /I vient de se metlre Q pleuvoir lonque tuiu lioisins u reneonlrent ai'entrle de f'ittlttleubk A ah ben ~a y est B eloui ou mieux encore: Ex. 23.' Premier jour des liaeances A On es[ parti pour quelques jours de mauvais temps 11 apparemmenl. c'est bete B pourquoi apparemmenl A pa'c'que la mette est en greve La deuxi~me intervention de A dil en fai t quelque chose conune : "il semble(rait) qu'il va faire mauvais temps, (rna is) ceue informarion n'a pas r~u la confirmation de l'aulorite met~o". La "meteo" est aussi parfois dotee d'un pouvoir sur Ie temps: ELl< B A A B non puis III c'est horrible y'a pas d'air y'a pas d'air i'z'onl annoncedes orages mais j'l'odt pas tort c'est sot La pregnance du th~me Dans I'observation des & hanges autheotiques, 0 0 est frappe par Ie temps que les focuteuni passen( A d~crire r~tat du ciel, meme s' ils se connaissent bien, et s' ils onl beau coup de choses A se dire. Cet aspect de la s&}uence m~t~orol og ique n'est jamais signale. us interactants semblent prendre plaisir aparler du temps. On peu[ associer A ceue caract~ ri stique du th~me ce que nous appeherons les propos refrains qui peuvent ~Ire emis a lou r instanl par qu iconque, sans pour aulanl toujours signifier reellement Ie desir d'engager un e nou. vehe phase d'interaction l : "quel fi c hu te mps ''', "qu'est-ce qu'il fail beau!", ''Cc d~luge 1", etc. Ces propos s'apparentent souvent au soliloque, I. lis SOnt tjcs frtqucnls dans Jes conversalions diles eflliimiq uu _ (Latochebouvy, 1984 ; Kerbral-Orccchioni, 1990). par exemple edits qui Onl lieu de f~n dtcousue d imermillenle cnlre des individus part.'lgunlle meme bureau. 161

10 162 Vt!ronique TRAVERSO car ils n'attendent pas d'enchainement (ainsi il arrive qu' on se les dise en rabsence de lout interlocuteur). La pfuie t r It beau temps dan.s fu COllYe~jolU qll.otidiennes d'une sensatio n (physique ou esthttique), donlla verbalisation tend a creer un e forme de communion : Les echanges derives relevent de la meme propension ~ parler du U. 29 : Dans un taxi temps : Chauffeur Y' 3 un ciel magnif.que Passager oui oui Ex. 25: A et P viennent voir L avant de parlir en wuk-uui, pllis Us doivelll : Chauffeur el y'a un peu d'vent on est bien passerchet WlllI1Ii, lijaic Ire S beau. A (...) s'il est parti en week-end... on est bonbon...(...) Le chauffeur de taxi parle aulam pour lui que pour ses passagers. II est P SllrtOU(qu' j fait beau I interessant de nolerque Labov el anshel (1977, p. 63) parlant eux aussi de (silence 1"8) "remarques" a propos du temps, c onsjd~rent que ce sont les t nonces qui P i fait super beau par rappen ~ hier fonl peser Ie moins de contrainles sur I'~ nonce suivant», et donnent atitre L punaise hier d'exemple : " Wow. I'm lir~ti', "'t's a hot day". On retrouve bien dans cene P l'a.s do t'ramluser la pluie en sortanl d'lll rae loi non I I as sociation Ie fait qu'une intervention sur Ie temps s'apparente aune expres (silence,") sion de soi. L Quais P (RIRES) L fmc suis ramasse la pl uie louie 13 j oumte d'rr~on i1 a plu toule 101 joumee... par inlennitlence A (inaudible) Ce panorama, qui eslloin d'etre exhaustif, conduit a proposer quelques P moi j'ai pu yechapper I'matin...(1")... el aune heure.. ( \"2)... mais pistes pour!'analyse du temps dans les conversations. 11 monlre comment ce alors apres... en sonant... en sonant d'euromarcht I;}...c'te saucee theme peui e(re utilis~ pour ej:primer Je plus genl!ral, Ie plus commun, ou a (silence 6") I'inverse Ie plus personnel, Ie plus par1iculier. 11 met aussi en hidence la Ainsi tout theme est susceptible de provoquer une "derivation su r Ie maniere dont ce the me permet I'expression rrelaphorique de J' elat inlerieur temps" qui peut etre I'occasion de proposer une description, un micro-recit, du locuteur, ainsi que I'affirmalion la plus nehe du parlage d' un certain etc. n est aussi frappant de voir combien les locuteurs s'apptiquent a evo nombre d'evidences. II peul enfin s'associer aux rituels de politesse avec quer avec prtcision les impressions produites par Ie temps qu 'it fait: une valeur d'affirmation du lien, ou au contraire de refus de la complicitt. Ex.. 26 : Tllephont On peut e n 10Ul cas affinner que Ie temps est bien plus qu'un "theme N comment i fai t? sor" et qu'il met en jeu beaucoup plus que les problemes dt j a fort i fait splendide... y'a une toule petite brise fraiche on est Ires tres bien... on est sous les arbres avec C on est ties complexes de gestion de la relation interpersonnelle, puisqu'il faul tenter de ti~ bien Ie saisir dans la manihe dont les individus se Ie repr~ se n te nt et se represen Ex.. 27: TiliphOllt P i fait chaud alyon? tem eu~ ~me me s dans leur relation avec lui. L i fait ties chaud C'est aussi en quoi la confrontation des usages f ranliais jci analyses avec P ici i fait chaud.. i fait chaud mais y'a un p' Ut zc!phir des componements aueslts dans d'autres cultures serait IreS enrichissante. Ex.. 28 : Tllephont Kilani-Schoch (1992) signale par.exemple, dans un ar1icle sur les malenten L al!o papa... ~a va? du s interculturels, que I' usage ritoel de I'tchange sur Ie lemps, loin d'etre p oui avec Ie soleil oniversel, peut etre source de difficultes dans la communication entre locu L i fait beau teurs d'origines differentes, comme cette locutrice ghaneenne qui voit dans P i1 a fait beau loute 101 journf!e et y'a eu un coucher de soleil magnifique "il fail beau aujourd' hui" un e maniere de debule r I'interaction loul ~ fait Dans ces ochanges, (res ordinaires, on notera les choij: lej:icaux ("petite insultante (p. 134). Une teue comparaison permettrail d'jdentifier avec plus brise fraiche", " petit z~ph i r") et les delaiis ajoutts ~ 1'6vocation ("il a fa it d'acuit6 les (( ividences in visibfes» (Carrol, 1987) qui piloten! nos comporbeau loute la joumoo el y' a eu un col:lcher de solei! magnifique"). par les lements interaclionnels el Sur lesquelles se fonde notre propension atchanquels les locuteurs semblent construire des tableaux. On peut voir dans cette ger des consid6rations meleorologiques, que celles-ci soient considerees caracterislique la pr6gnan ce du theme pour les individus et Ie fait qu' il est dans leur dimension rituelle. dans leur dimension tmatique ou dans ce important bien autrement que fonctionnellemenl, ou rituellement. Ainsi par qu'on peut allet jusqu'a appeler leur dimension poetique. fois, une intervention sur Ie temps peut n'elre rien d'aulfe que \'expression 163

11 164 Ytronique TRAVERSO REERENCES SIDLIOGRAPIDQUES CARROL (R.), Evidences inyisibles. AmericaifLS tt franfais au quot; dien. Paris, Le Seuil. CARROLL (L.), 1955, Alice au pays des merveilles, Paris. Club des Iibraires de rance. COUPLAND (J.), COUPLAND (N.), ROBINSON (J.D.), 1992, «"How ate you 1": Negociating phatic communion)lo, LAnguage in Society. 21, 2. p \. EDONDSON rn.), 198 I, Spoken D;scouTS<, New York, Longman. GoAN (E.), l.es moments et leurs h.ommes, Paris, Le SeuiV inuil KERBRAT-ORECCHIONI (C.), us interactions yubales, Tome 1, Paris, A. Colin. KERDRAT-ORECCHIONl (C.). 1994, us interactions verba/es. Tome 3, Paris, A. Colin. Kn...ANI-SCHOCH (." 1992,«II fait beau aujourd'hui. Contribution arapproche linguistique des malentendus interculturels», Cahiers de I'ILSL. n 2. Uoiversit.e de Lausanne, p LAB OV (W.), ANSHEL (D.), The rap~ulic Discouru, New York. Academic Press. LAROCHEBOUVY (D.), 1984, La con"versalion quoridienne. Paris. Cr«1if. ALINOWSKI (B.), 1972.«Phatic Communion..., (premiere edition 1923), id J. Laver et S. Hutcneson, eds., Communication in ace to ace Inter action. Penguin Books, p PLANTIN (C.), dir. 1993, Lieu:c communs, ropol; stereotypes, cliehts, Paris, Kim<!. SACKS (H.), 1973,«Tout Ie monde doit mentir 110, Communieorjons, no 20, p SCHNElDER (K.P.). 1988, Small Talk. Analysing Photic Discourse. Hitzeroth arburg. TRAVERSO (V.). 1996, La con"vusotion familiire, Lyon. PUL. VENTOLA (E.), 1979, «Casual Conversation in English», Journal of Pragmat;c" 3, 3/4, p WARDHAUGH (R.) How conversation works, Basil Blackwell. SCIENCES DE LA SOCItre. n 41 - ai 1997 V~ronique TRA VERSO. La pjuie et Ie beau temps dans les conversations quotidiennes. Aspects rituels er thlmatjques Cene Conlribulion s'attache l d~crire Ie fonctionnemenl des tchanges surla pluie et Ie beau lemps dans la conversation quotidienne. Une prtsentalion des conceptions interaclionistes monu'e que, Ie plus souvent, seuls certains aspecls de I'tchange m~liorologique sonl pris en compte dans les reprisentations proposus (Ia communion phatique,la sicurili du th~me,la contrainte d'ivitement du silence) conduisant i Ie consid~rer comme un "pur" rine), L'analyse proposie, menie i partir d'un cor~ pus d'ichanges authentiques, monu'e qu'i c6t~ de ces uti lisations dont une typologie est proposte, il convienl de preter anention i la.. th~matique mitiorologique" pour rendre comple de la propen sion des locuteurs l parler du temps qu'il fail OIS ells: Conversation, tchange, eommunion phalique, rimel, th~me (de conversation). Veronique TRAVERSO. The weather in ~eryday COfll1ersarion : ritual and themotic aspecrs The aim of this conlribution is to describe how exchanges about the weather function in everyday conversation. A survey of the inleractionisl conceptions in "meteorological exchange" shows that., most of the time, only a few of its aspects are taken into account (i.e. Ihe phatic communion, the "safe topic", the silence avoiding constrainl). In such conceptions!:he meteorological exchange is considered 10 be purely ritual. The analysis carried OUI is based on a corpus of authenlic exchan ges. It leads 10 a typology of Ihe ritual uses of these exchanges. But il shows in add ilion. thai the weather topic musi be: dealt with as a "sel of themes" which description is essenlial in order 10 accou nt for the speakers' tendency lo ujk about il. Key 'words: Conversation. exchange. phalic communion. ritual, topic. Veronique TRAVERSO, EJ tiempe en l4f conyersacion~s de cada dla.- aspulqs rj/uales y ttm4ticos Se describe: ej funcionamienlo de los inlercambios relativos a1 tiempo en las conversaciones de cada dfa. Una presentaci6n de las concepciones que inleracluan muestra que casi siempre s610 se toman en cuenla algunos aspeclos del inlcrcambio meleorol6gico en las representaciones propuestas (la comuni6n Utica, la seguridad del lema, la obligaci6n de evilar el silencio), hasta considerarlo un "puro" ritual. EI analisis propuesto, real iz..ado a panir de un corpus de inlercambios aulinticos, mues Ira que ademas de estas utilizaciones de las que se propane una lip%gfa, cabe prestar alenci6n a la "lemalica meteoro16gica" para restiluir la propensi6n de los locutares a hablar delliempo. Palabras clave: Conversaci6n, intercambio, comuni6n falica, rilual. tema (de conversaci6n). 165

1.The pronouns me, te, nous, and vous are object pronouns.

1.The pronouns me, te, nous, and vous are object pronouns. 1.The pronouns me, te, nous, and vous are object pronouns.! Marie t invite au théâtre?!! Oui, elle m invite au théâtre.! Elle te parle au téléphone?!! Oui, elle me parle au téléphone.! Le prof vous regarde?!!!

Plus en détail

Alice s'est fait cambrioler

Alice s'est fait cambrioler Alice s'est fait cambrioler Un beau jour, à Saint-Amand, Alice se réveille dans un hôtel cinq étoiles (elle était en congés). Ce jour-là, elle était très heureuse car elle était venue spécialement ici

Plus en détail

On faitle rnarche. avec Papa

On faitle rnarche. avec Papa On faitle rnarche avec Papa Apres diner, Papa a fait les comptes du mois avec Maman. - Je me dernande ou passe l'argent que je te donne, a dit Papa. - Ah! j'aime bien quand tu me dis ca, a dit Maman, qui

Plus en détail

Si la vie vous intéresse

Si la vie vous intéresse Si la ie ous intéresse paroles: J Pauze musique: J Pauze / M A Lépine ã 160 c c öguiõt aõcous fr ÛÛ ÛÛÛÛÛ ÛÛÛ ÛÛ ÛÛÛÛÛ ÛÛÛ öõbõasse G 3fr fr fr Û Û ÛÛÛ Û Û Û ( ) 3 ~~ ÿ % % J'ais dans ouer un la monde

Plus en détail

CHAPITRE 12 Nom: Date: 1

CHAPITRE 12 Nom: Date: 1 CHAPITRE 12 Nom: Date: 1 La routine quotidienne Vocabulaire Mots 1 1 Tous les jours Write a sentence telling what the person in each illustration is doing. 1 Marie se lave les cheveux. 2 Carole se brosse

Plus en détail

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES

Plus en détail

Si clauses: si + present, future

Si clauses: si + present, future Si clauses Type 1: si + present, future Type 2: si + imperfect, conditional Type 3: si + pluperfect, past conditional Practice of all three Help: formation of the future tense formation of the imperfect

Plus en détail

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant Texte de la comédie musicale Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Les Serruriers Magiques 2013 2 Sommaire Intentions, adaptations, Droits

Plus en détail

MODERN LANGUAGES DEPARTMENT

MODERN LANGUAGES DEPARTMENT MODERN LANGUAGES DEPARTMENT Common Assessment Task 3 YEAR 9 Je m appelle Ma classe Mark 20 10 19 22 16 13 Total Effort Instructions For this extended piece of homework, you are going to learn and write

Plus en détail

Learning by Ear Le savoir au quotidien Les SMS, comment ça marche?

Learning by Ear Le savoir au quotidien Les SMS, comment ça marche? Learning by Ear Le savoir au quotidien Les SMS, comment ça marche? Texte : Lydia Heller Rédaction : Maja Dreyer Adaptation : Julien Méchaussie Introduction Bonjour et bienvenue dans notre série d émissions

Plus en détail

RAWYA, YOUSSEF, SELIM, TARIQ, HUGO, EMILIE, WILFRIED, IBRAHIM, NIPUN et VALÉRIE DU CHÉNÉ

RAWYA, YOUSSEF, SELIM, TARIQ, HUGO, EMILIE, WILFRIED, IBRAHIM, NIPUN et VALÉRIE DU CHÉNÉ RAWYA, YOUSSEF, SELIM, TARIQ, HUGO, EMILIE, WILFRIED, IBRAHIM, NIPUN et VALÉRIE DU CHÉNÉ Un travail de Valérie du Chéné avec les jeunes de l ulis du Lycée Lamartine à Paris 9e Dans le cadre du projet

Plus en détail

Auxiliaire avoir au présent + participe passé

Auxiliaire avoir au présent + participe passé LE PASSÉ COMPOSÉ 1 1. FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ Formation : Auxiliaire avoir au présent + participe passé PARLER MANGER REGARDER J ai parlé Tu as parlé Il/elle/on a parlé Nous avons parlé Vous avez parlé

Plus en détail

Comment régler un litige avec son vendeur de produits financiers?

Comment régler un litige avec son vendeur de produits financiers? Comment régler un litige avec son vendeur de produits financiers? Elsa Aubert Direction des relations avec les épargnants Le 16 novembre 2011 2 Plan de la présentation I Auprès de qui réclamer? 1. L interlocuteur

Plus en détail

Convention de transcription CIEL-F

Convention de transcription CIEL-F Convention de transcription CIEL-F Version 4.4. 1 décembre 2010 Ces conventions sont inspirées de celles des groupes I, Freiburg et VALIBEL Principes généraux et logiciels utilisés pour la transcription

Plus en détail

GUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES

GUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES GUIDE GÉNÉRAL SUR LE CCSP ET LA PRÉSENTATION DE L I N F O R M ATION FINANCIÈRE DES CONSEILS SCOLAIRES Ministère de l Éducation TA B L E D E S M AT I È R E S 2 I N T RO D UC TI ON E T C O N T EX T E Q

Plus en détail

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site. http://www.leproscenium.com. Ce texte est protégé par les droits d auteur.

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site. http://www.leproscenium.com. Ce texte est protégé par les droits d auteur. AVERTISSEMENT Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com Ce texte est protégé par les droits d auteur. En conséquence avant son exploitation vous devez obtenir l autorisation

Plus en détail

Comment avoir une banque sans banque. Tome 2

Comment avoir une banque sans banque. Tome 2 Comment avoir une banque sans banque Tome 2 Bonjour, Philippe Hodiquet à votre service. Je vous avais promis de mettre dans votre bibliothèque d'ebooks, un système économique fou furieux: une banque sans

Plus en détail

MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004

MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004 MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/11 2004 Salut! Est-ce que tu as un bon copain? Un meilleur ami? Est-ce que tu peux parler avec lui ou avec elle de tout? Est-ce

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon

French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon French 2 Quiz lecons 17, 18, 19 Mme. Perrichon 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Est-ce que tu beaucoup? A. court B. cours C. courez -Est-ce qu'il aime courir? -Oui, il fait du tous les jours. A.

Plus en détail

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce?

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce? 1 LA FAMILLE 1.1 Lecture premier texte Nadja va passer quatre mois de la prochaine année scolaire en France. Aujourd hui, elle a reçu cette lettre de sa famille d accueil. Chère Nadja, Je m appelle Martine

Plus en détail

La Routine Quotidienne. Le docteur se lave les mains

La Routine Quotidienne. Le docteur se lave les mains La Routine Quotidienne Le docteur se lave les mains 1 Doing daily activities la routine prendre un bain prendre une douche se réveiller se lever se laver se brosser se raser se maquiller se peigner s'habiller

Plus en détail

Indications pédagogiques E2 / 42

Indications pédagogiques E2 / 42 à la Communication Objectif général Indications pédagogiques E2 / 42 E : APPRECIER UN MESSAGE Degré de difficulté 2 Objectif intermédiaire 4 : PORTER UN JUGEMENT SUR UN MESSAGE SIMPLE Objectif opérationnel

Plus en détail

Le passé composé. C'est le passé! Tout ça c'est du passé! That's the past! All that's in the past!

Le passé composé. C'est le passé! Tout ça c'est du passé! That's the past! All that's in the past! > Le passé composé le passé composé C'est le passé! Tout ça c'est du passé! That's the past! All that's in the past! «Je suis vieux maintenant, et ma femme est vieille aussi. Nous n'avons pas eu d'enfants.

Plus en détail

L'important C'est la rose

L'important C'est la rose L'important 'est la rose Gilbert ecaud rr: M. de Leon opista: Felix Vela 200 Xiulit c / m F m m 7 9. /. m...... J 1 F m.... m7 ro - se. rois - ro - se. rois - ro - se. rois - ro - se. rois - oi qui oi

Plus en détail

Module Title: French 4

Module Title: French 4 CORK INSTITUTE OF TECHNOLOGY INSTITIÚID TEICNEOLAÍOCHTA CHORCAÍ Semester 2 Examinations 2010 Module Title: French 4 Module Code: LANG 6020 School: Business Programme Title: Bachelor of Business Stage 2

Plus en détail

SOYETTE, LE PETIT VER A SOIE

SOYETTE, LE PETIT VER A SOIE SOYETTE, LE PETIT VER A SOIE Le tout petit œuf. La toute petite chenille Le tout petit œuf vu à la loupe Il était une fois un tout petit œuf, pondu là. Un tout petit œuf, petit comme un grain de poussière.

Plus en détail

La santé de votre entreprise mérite notre protection.

La santé de votre entreprise mérite notre protection. mutuelle mclr La santé de votre entreprise mérite notre protection. www.mclr.fr Qui sommes-nous? En tant que mutuelle régionale, nous partageons avec vous un certain nombre de valeurs liées à la taille

Plus en détail

Accueil Events, l accueil personnalisé des touristes d affaires Informations, bonnes adresses, réservations et découvertes!

Accueil Events, l accueil personnalisé des touristes d affaires Informations, bonnes adresses, réservations et découvertes! Lyon City Card 1 jour 2 jours 3 jours Ta xis et M inibus - Tarifs forfaitaires Jour : 7h - 19h Nuit : 19h - 7h Lyon/ Villeurbanne - Aéroport St Exupéry 59 81 Lyon 5ème et 9ème excentrés - Aéroport St Exupéry

Plus en détail

EXAMEN MODULE. «U4 Le client au cœur de la stratégie des entreprises» Jeudi 5 septembre 2013. 09h30 11h30. Durée 2 heures

EXAMEN MODULE. «U4 Le client au cœur de la stratégie des entreprises» Jeudi 5 septembre 2013. 09h30 11h30. Durée 2 heures Licence Professionnelle d Assurances 2012-2013 EXAMEN MODULE «U4 Le client au cœur de la stratégie des entreprises» Jeudi 5 septembre 2013 09h30 11h30 Durée 2 heures (document non autorisé) calculatrice

Plus en détail

Un exemple d étude de cas

Un exemple d étude de cas Un exemple d'étude de cas 1 Un exemple d étude de cas INTRODUCTION Le cas de la Boulangerie Lépine ltée nous permet d exposer ici un type d étude de cas. Le processus utilisé est identique à celui qui

Plus en détail

Compression Compression par dictionnaires

Compression Compression par dictionnaires Compression Compression par dictionnaires E. Jeandel Emmanuel.Jeandel at lif.univ-mrs.fr E. Jeandel, Lif CompressionCompression par dictionnaires 1/25 Compression par dictionnaire Principe : Avoir une

Plus en détail

Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan. Album de baptême

Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan. Album de baptême Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan Album de baptême L'album de mon baptême Cet album est celui de:... Né(e) le:... à:... 1 Quoi de neuf? Il est tout petit, mais... il a déjà sa personnalité,

Plus en détail

«la mouche» : 1958 / 1987, l'adaptation au travers des affiches.

«la mouche» : 1958 / 1987, l'adaptation au travers des affiches. Oui, mais c'est l œuvre de quelqu'un d'autre 1 «On parle souvent des cinéastes qui, à Hollywood, déforment l œuvre originale. Mon intention est de ne jamais faire cela»¹ «la mouche» : 1958 / 1987, l'adaptation

Plus en détail

C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS.

C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS. C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS. MAIS UN JOUR IL PARTIT PLUS AU NORD POUR DÉCOUVRIR LE MONDE. IL MARCHAIT, MARCHAIT, MARCHAIT SANS S ARRÊTER.IL COMMENÇA

Plus en détail

CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7

CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 Téléphone : 514 382.7922 Télécopieur : 514 382.3474 Site Internet : www.2tiers.org Courriel : club@2tiers.org

Plus en détail

TOUS MALADES! (Texte de M.-A. Ard) - Le Médecin : -----------------------------------------------------------------------------

TOUS MALADES! (Texte de M.-A. Ard) - Le Médecin : ----------------------------------------------------------------------------- L ATELIER du COQUELICOT 1 «Spectacle marionnettes», juillet 2015 TOUS MALADES! (Texte de M.-A. Ard) Personnages : - Le Médecin : -----------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Compétence interactionnelle en français langue étrangère : l éclairage du corpus Lancom. Danièle Flament-Boistrancourt http://masterfle.u-paris10.

Compétence interactionnelle en français langue étrangère : l éclairage du corpus Lancom. Danièle Flament-Boistrancourt http://masterfle.u-paris10. Compétence interactionnelle en français langue étrangère : l éclairage du corpus Lancom Danièle Flament-Boistrancourt http://masterfle.u-paris10.fr SOMMAIRE 1 : Références 2 : La scène du baby-sitting

Plus en détail

Églantine et les Ouinedoziens

Églantine et les Ouinedoziens Églantine et les Ouinedoziens La grande migration Églantine, 24 ans, est informaticienne. Elle a grandi dans un monde de libertés informatiques. Elle survit dans notre société propriétaire en faisant du

Plus en détail

Présentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions.

Présentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions. Thèmes Découverte et cultures du monde, environnement, météo Concept Présentation des prévisions météorologiques du monde découpé en sept grandes régions. Contenu Durée totale : 2 mn 15 s. est présentée

Plus en détail

Il manque quelque chose! (L histoire du film 1re partie)

Il manque quelque chose! (L histoire du film 1re partie) Il manque quelque chose! (L histoire du film 1re partie) Raconté par Lisa Ann Marsoli Illustrations de Mario Cortes, Valeria Turati et des Disney Storybook Artists Jean-Christophe a une chambre remplie

Plus en détail

ISBN 979-10-91524-03-2

ISBN 979-10-91524-03-2 ISBN 979-10-91524-03-2 Quelques mots de l'auteur Gourmand le petit ours est une petite pièce de théâtre pour enfants. *** Gourmand le petit ours ne veut pas aller à l'école. Mais lorsque Poilmou veut le

Plus en détail

Kim, Andreas et Ba vous connaissez?

Kim, Andreas et Ba vous connaissez? PROGRAMNR 51458/ra1 Kim, Andreas et Ba vous connaissez? Sänds 20050920 Längd :19 20 Programmanus och glosor - Hum, je m'appelle Ibou, heu, non, je m'appelle Ibrahim Ba heu /svenska/ Je suis né le 2 janvier

Plus en détail

DESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues

DESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues DESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES Activités de production et stratégies PRODUCTION ORALE MONOLOGUE SUIVI

Plus en détail

Recherche dans un tableau

Recherche dans un tableau Chapitre 3 Recherche dans un tableau 3.1 Introduction 3.1.1 Tranche On appelle tranche de tableau, la donnée d'un tableau t et de deux indices a et b. On note cette tranche t.(a..b). Exemple 3.1 : 3 6

Plus en détail

n.paradoxa online, issue 3 May 1997

n.paradoxa online, issue 3 May 1997 n.paradoxa online, issue 3 May 1997 Editor: Katy Deepwell 1 Published in English as an online edition by KT press, www.ktpress.co.uk, as issue 3, n.paradoxa: international feminist art journal http://www.ktpress.co.uk/pdf/nparadoxaissue3.pdf

Plus en détail

THE SUBJUNCTIVE MOOD. Twenty-nineth lesson Vingt-neuvième leçon

THE SUBJUNCTIVE MOOD. Twenty-nineth lesson Vingt-neuvième leçon THE SUBJUNCTIVE MOOD Twenty-nineth lesson Vingt-neuvième leçon SOMMAIRE 1) Definition 2) Uses 2.1) Common expressions of doubt 2.2) Common expressions of necessity 2.3) Common expressions of desirability

Plus en détail

Dis où ces gens vont d après les images / Tell where these people are going based on the pictures.

Dis où ces gens vont d après les images / Tell where these people are going based on the pictures. CHAPITRE 9 ALLONS EN VILLE! Prépare toi pour l examen Dis où ces gens vont d après les images / Tell where these people are going based on the pictures. 1. Phillipe et moi allons à la poste. 2. Tu vas

Plus en détail

LA MAISON DE POUPEE DE PETRONELLA DUNOIS

LA MAISON DE POUPEE DE PETRONELLA DUNOIS LA MAISON DE POUPEE DE PETRONELLA DUNOIS Je suis une poupée dans une maison de poupée. Un jour j ai quitté mari et enfants, pourquoi? je ne sais plus très bien. À peine le portail s était-il refermé derrière

Plus en détail

Parce que, dans sa construction, le sujet est directement rattaché au verbe sans recours à un auxiliaire quelconque.

Parce que, dans sa construction, le sujet est directement rattaché au verbe sans recours à un auxiliaire quelconque. LE PRESENT SIMPLE 1. Valeur Pourquoi appeler ce temps présent simple? Parce que, dans sa construction, le sujet est directement rattaché au verbe sans recours à un auxiliaire quelconque. I speak English.

Plus en détail

En conséquence, toutes les banques qui souhaitent notes de commerce, doit obtenir l'autorisation de la Commission.

En conséquence, toutes les banques qui souhaitent notes de commerce, doit obtenir l'autorisation de la Commission. Le système bancaire Shvetsarii caractérisé par des règles strictes. Toutes les banques et institutions financières impliquées dans les activités bancaires, doivent s'inscrire auprès de la Commission bancaire

Plus en détail

Un moulin à scie!?! Ben voyons dont!!!

Un moulin à scie!?! Ben voyons dont!!! Un moulin à scie!?! Ben voyons dont!!! (Zénon Rinfret, matillon/encanteur, s est présenté chez Simion avec sa nouvelle acquisition, un camion flambant neuf, et, il a même passé la nuit chez notre ami.)

Plus en détail

Cette Leçon va remplir ces attentes spécifiques du curriculum :

Cette Leçon va remplir ces attentes spécifiques du curriculum : Dev4Plan1 Le Plan De Leçon 1. Information : Course : Français Cadre Niveau : Septième Année Unité : Mes Relations Interpersonnelles Thème du Leçon : Les Adjectifs Descriptifs Date : Temps : 55 minutes

Plus en détail

UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz

UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz Musique On entend toujours l anglais mais le français, ça peut passer des semaines ou même des mois avant qu on entende le français à la radio ou à la télé, donc j ai

Plus en détail

Dans une agence de location immobilière...

Dans une agence de location immobilière... > Dans une agence de location immobilière... In a property rental agency... dans, pour et depuis vocabulaire: «une location» et «une situation» Si vous voulez séjourner à Lyon, vous pouvez louer un appartement.

Plus en détail

PRÉSCOLAIRE. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà mon nom, hein? Je m'appelle Andrée.

PRÉSCOLAIRE. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà mon nom, hein? Je m'appelle Andrée. PRÉSCOLAIRE Enfants qui chantent Une tête remplie d idées Qui me permet de rêver Qui me permet d inventer Imagine. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà

Plus en détail

Application Form/ Formulaire de demande

Application Form/ Formulaire de demande Application Form/ Formulaire de demande Ecosystem Approaches to Health: Summer Workshop and Field school Approches écosystémiques de la santé: Atelier intensif et stage d été Please submit your application

Plus en détail

Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION

Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION Rappel d u c h api t r e pr é c é d en t : l i de n t i f i c a t i o n e t l e s t i m a t i o n de s y s t è m e s d é q u a t i o n s s i m u lt a n é e s r e p o

Plus en détail

Le décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT

Le décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT Le décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT «Le registre des modifications» UWE «90 minutes pour l environnement» DGO3 - DPA Mons Wavre - Jeudi 10 mai 2012. B. Bequet 1 Plan de l exposé

Plus en détail

Généralités sur les confirmations de produits dérivés OTC

Généralités sur les confirmations de produits dérivés OTC Généralités sur les confirmations de produits dérivés OTC Afin d éviter de se répéter à propos de chaque produit, il est important d indiquer ici quelques invariants dans le processus de confirmation.

Plus en détail

Épreuve de Compréhension orale

Épreuve de Compréhension orale 60 questions (4 sections) 40 minutes L épreuve de compréhension orale rassemble 4 sections comprenant 60 questions (questions 51 à 110). SECTION A SECTION B 8 questions Associer des illustrations à des

Plus en détail

Les transports en commun Vocabulaire Mots 1

Les transports en commun Vocabulaire Mots 1 CHAPITRE 10 NOM DATE 1 Les transports en commun Vocabulaire Mots 1 1 Dans la station de métro Répondez d après le dessin. 1 Où les voyageurs font-ils la queue? Ils font la queue au guichet. 2 Qu est-ce

Plus en détail

PAR_20141217_09543_EUR DATE: 17/12/2014. Suite à l'avis PAR_20141119_08654_EUR

PAR_20141217_09543_EUR DATE: 17/12/2014. Suite à l'avis PAR_20141119_08654_EUR CORPORATE EVENT NOTICE: Emission avec maintien du droit préférentiel de souscription, d obligations convertibles en actions ordinaires nouvelles assorties de bons de souscription d action («OCABSA») -

Plus en détail

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Regards croisés entre parents et enfants! - Principaux résultats -! Décembre 2012! Arnaud ZEGIERMAN Directeur associé az@institut-viavoice.com Aurélien PREUD HOMME

Plus en détail

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val Notr'Canard Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val Chers amis de la Confrérie St Hubert du Grand-Val, L'été de cette année aurait été plus propice à observer des limaces et des escargots

Plus en détail

L ABC de l acquisition de petites entreprises

L ABC de l acquisition de petites entreprises L ABC de l acquisition de petites entreprises Bienvenue Séries d acquisition de petites entreprises Comment aborder le sujet. Comment vendre aux petites entreprises. Accroître la connaissance des produits

Plus en détail

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique BUT : Découvrir ton profil préférentiel «Visuel / Auditif / Kinesthésique» et tu trouveras des trucs

Plus en détail

La communication interculturelle entre milieux professionnels

La communication interculturelle entre milieux professionnels La communication interculturelle entre milieux professionnels DiaLogue 13 heures 45, un visiteur entre chez Flat2A, entreprise spécialisée dans la conception et la réalisation de parcours spectacles multisensoriels.

Plus en détail

NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège...

NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège... NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège......... SOMMAIRE Avant le stage Le cahier de stage. 2 Conseil au stagiaire. 3 Fiche d identité de l élève

Plus en détail

Inscription en ligne FQSC. Guide d utilisation

Inscription en ligne FQSC. Guide d utilisation Inscription en ligne FQSC Guide d utilisation Ce Guide est rédigé comme aide-mémoire pour l achat de votre licence sur le site internet de la FQSC. Dans un prem ier temps, vous devrez vous rendre sur le

Plus en détail

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00.

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé présente des actions passées, ponctuelles, et d une durée délimitée dans le passé. Formation : avoir ou être (au

Plus en détail

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS?

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS? Né dans un milieu où on lisait peu, ne goûtant guère cette activité et n ayant de toute manière pas le temps de m y consacrer, je me suis fréquemment retrouvé, suite à ces concours de circonstances dont

Plus en détail

Le D.O.N.T. Le DONT. Première partie. Son maître mot est la DISTRIBUTION. Alerte. Principes du DONT

Le D.O.N.T. Le DONT. Première partie. Son maître mot est la DISTRIBUTION. Alerte. Principes du DONT Le D.O.N.T Acronyme pour Disturb Opponent No Trump Perturber le Sans Atout des Adversaires Le DONT Marty Bergen Mike Lawrence Larry Cohen Le DONT. Première partie Le D.O.N.T est un système d'intervention

Plus en détail

Synopsis : Réflexion sur le temps qu'on prend, qui passe, qu'on n'a pas - et sur l'attente - d'un métro, d'un taxi ou d'un appel.

Synopsis : Réflexion sur le temps qu'on prend, qui passe, qu'on n'a pas - et sur l'attente - d'un métro, d'un taxi ou d'un appel. Où? Quand? Comment? Thèmes Questions de société, vie quotidienne Concept Court-métrage réalisé par Khaled Benaissa en 2006 lors de l'université d'été de La Fémis (école nationale supérieure des métiers

Plus en détail

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM fiche pédagogique FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM Par Paola Bertocchini et Edvige Costanzo Public : Futurs enseignants en formation initiale et enseignants en formation continue Objectifs Prendre

Plus en détail

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital.

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital. 27 juin 2015 Le partage est un élément vital. Notre démarche Notre chemin Dans un premier temps, nous sommes partis de mots qui expriment ce qui est essentiel pour nous, indispensable pour bien vivre.

Plus en détail

Quel temps fait-il chez toi?

Quel temps fait-il chez toi? Quel temps fait-il chez toi? -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Teacher s note: We have prepared a teaching

Plus en détail

COLLEGE 9 CLASSE DE 3ème E TITRE DE LA NOUVELLE : «Mauvaise rencontre»

COLLEGE 9 CLASSE DE 3ème E TITRE DE LA NOUVELLE : «Mauvaise rencontre» COLLEGE 9 CLASSE DE 3ème E TITRE DE LA NOUVELLE : «Mauvaise rencontre» Il est 7h du matin, mon réveil sonne, je n'ai aucune envie d'aller en cours. Malgré tout, je me lève, je pars prendre mon petit déjeuner,

Plus en détail

La recherche d'une entreprise d'accueil

La recherche d'une entreprise d'accueil La recherche d'une entreprise d'accueil Comment faire ses démarches par téléphone! Ce document vous apporte quelques conseils ainsi que la démarche générale pour prendre contact avec les entreprises et

Plus en détail

MUSIQUE ET POINTS DE VENTE FOCUS SALONS DE COIFFURE

MUSIQUE ET POINTS DE VENTE FOCUS SALONS DE COIFFURE 1 Date Titre présentation MUSIQUE ET POINTS DE VENTE FOCUS SALONS DE COIFFURE Service études et prospective, Direction des ressources et de la stratégie, Juliette Delfaud Octobre 2014 www.sacem.fr SOMMAIRE

Plus en détail

D où viennent nos émotions

D où viennent nos émotions D où viennent nos émotions Il y a des émotions qui sont vraiment désagréables : l anxiété, la culpabilité, la colère, les grosses rages qui nous réveillent la nuit, la dépression, la tristesse, la peur,

Plus en détail

If you understand the roles nouns (and their accompanying baggage) play in a sentence...

If you understand the roles nouns (and their accompanying baggage) play in a sentence... If you understand the roles nouns (and their accompanying baggage) play in a sentence...... you can use pronouns with ease (words like lui, leur, le/la/les, eux and elles)...... understand complicated

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

LA CHARGE DE TRAVAIL: UN

LA CHARGE DE TRAVAIL: UN LA CHARGE DE TRAVAIL: UN PROBLÈME COMPLEXE JEAN PIERRE BRUN PROFESSEUR TITULAIRE DE LA CHAIRE EN GESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL www.cgsst.com «Nous vivons dans un monde où l urgence

Plus en détail

Trier les ventes (sales order) avec Vtiger CRM

Trier les ventes (sales order) avec Vtiger CRM Trier les ventes (sales order) avec Vtiger CRM Dans l'activité d'une entreprise, on peut avoir besoin d'un outil pour trier les ventes, ce afin de réaliser un certain nombre de statistiques sur ces ventes,

Plus en détail

FICHE PÉDAGOGIQUE -Fiche d enseignant-

FICHE PÉDAGOGIQUE -Fiche d enseignant- FICHE PÉDAGOGIQUE -Fiche d enseignant- o Thème : o Objectifs pédagogiques : o Nievau : o Public : o Durée : o Matériel nécessaire : o Source : o Disposition de la classe : travail avec le livre Et si c

Plus en détail

Mon Odyssée Lean Startup

Mon Odyssée Lean Startup Mon Odyssée Lean Startup Qui n a jamais rêvé de lancer sa petite entreprise sans risques? Voici mon expérience grâce au Lean Startup. Nicolas Deverge This book is for sale at http://leanpub.com/myleanstartupjourney-fr

Plus en détail

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1 Généralités, l'écoute active : présentation et techniques... 3 Introduction... 3 Plan... 3 La présentation de l'écoute active... 4 Définition... 4 Fondement... 4 Application... 4 de l'écoute active...

Plus en détail

Le carnaval des oiseaux

Le carnaval des oiseaux Le carnaval des oiseaux Marie-Jane Pinettes et Jacques Laban Juillet 2001 1 Le carnaval des oiseaux A Camille, Margot et Théo 2 LE CARNAVAL DES OISEAUX Il y a longtemps, mais très, très longtemps, tous

Plus en détail

THE FRENCH EXPERIENCE 1

THE FRENCH EXPERIENCE 1 Euro Worksheet 1 Euro quiz Here s a quiz to help you get used to euro prices in France. Choose a or b to complete each item. 1 Le prix d une baguette de pain est de: a 0,66 euros. b 6,60 euros. 2 Une chambre

Plus en détail

INVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001. RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre 2001

INVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001. RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre 2001 FINANCIAL ADMINISTRATION ACT INVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001 LOI SUR LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre

Plus en détail

Tutoriel Infuse Learning. Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette

Tutoriel Infuse Learning. Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette Tutoriel Infuse Learning Créer des quizzes multimédias sur ordinateur ou tablette 1- Présentation Infuselearning.com est un service web (en ligne) gratuit qui permet aux enseignants de créer des exercices

Plus en détail

Sommaire. Le RSA, c est quoi? 4. Qui peut en bénéficier? 5. Mes droits. Mes obligations et engagements. La commission RSA 10

Sommaire. Le RSA, c est quoi? 4. Qui peut en bénéficier? 5. Mes droits. Mes obligations et engagements. La commission RSA 10 mode Notes Sommaire Le RSA, c est quoi? 4 Qui peut en bénéficier? 5 Mes droits l L allocation RSA l L accompagnement Mes obligations et engagements l Mes démarches d insertion l Mes démarches administratives

Plus en détail

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe de Luc Tartar * extraits * Les sardines (on n est pas des bêtes) - Qu est-ce qu

Plus en détail

Diffusion AFRISTAT. Quels droits accorder aux utilisateurs? - sur les données - sur les documents numériques

Diffusion AFRISTAT. Quels droits accorder aux utilisateurs? - sur les données - sur les documents numériques Diffusion AFRISTAT Quels droits accorder aux utilisateurs? - sur les données - sur les documents numériques Lisez le QRCode pour télécharger ce document Retrouvez ce document à cette adresse http://www.afristat.org/contenu/doc_travail_experts/140508_propriete-intellectuelle_licence-diffusion.pdf

Plus en détail

Le courrier électronique

Le courrier électronique Le courrier électronique Le courrier électronique ou e-mail est le service le plus utilisé d'internet. Il permet l'échange rapide de messages mais aussi de fichiers entre internautes à travers le monde.

Plus en détail

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com

AVERTISSEMENT. Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com AVERTISSEMENT Ce texte a été téléchargé depuis le site http://www.leproscenium.com Ce texte est protégé par les droits d auteur. En conséquence avant son exploitation vous devez obtenir l autorisation

Plus en détail

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val

Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val Notr'Canard Bulletin d'information de la Confrérie St Hubert du Grand-Val Chers amis de la Confrérie St Hubert du Grand-Val, L'automne, est-ce la saison des chasseurs? La réponse est: non! Le chasseur

Plus en détail

OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL

OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL OLIVER L ENFANT QUI ENTENDAIT MAL «Oliver l enfant qui entendait mal» est dédié à mon frère, Patrick, qui est malentendant, à la famille, aux amis, et aux professionnels, qui s impliquèrent pour l aider.

Plus en détail

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files..

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files.. Sommaire Installation... 2 After the download... 2 From a CD... 2 Access codes... 2 DirectX Compatibility... 2 Using the program... 2 Structure... 4 Lier une structure à une autre... 4 Personnaliser une

Plus en détail