Milieu d'accueil : Une infrastructure au service du projet d'accueil

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1 Milieu d'accueil : Une infrastructure au service du projet d'accueil

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3 Table des matières Introduction De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Quel est mon projet? (art 6) Un projet d accueil qui implique des aménagements d espaces Zoom sur une organisation des groupes d enfants par groupe d âge homogène ou mélangé Quels espaces prévoir? Une norme (art 5) Des espaces Pour les enfants et leur famille (art 1 et art 4) Pour le personnel et le fonctionnement du milieu d accueil Des aménagements qui permettent de (art. 4 et art. 40) répondre aux besoins des enfants répondre aux besoins des parents répondre aux besoins des professionnels Table des matières 2 Où installer mon milieu d accueil? (art 3) Piste pour la réflexion Une implantation qui tient compte des personnes à mobilité réduite Références Quelques éléments à prendre en compte en application de ces références Une implantation qui tient compte de l accès aux services de secours Références Quelques éléments à prendre en compte en application de ces références Informations techniques relatives au bâtiment Les fenêtres Sécurité (art 10 et 23, 2 ) Vue dans un plan vertical (art 23, 1 ) Protection contre les rayonnements du soleil (art.24) Efficacité contre les surchauffes Types de protection solaire Question d éclairage (art. 25) L aération en question (art. 26) Pourquoi aérer? Systèmes de ventilation Les matériaux (art. 28) Les installations De chauffage (art 19) Les installations La sécurité De distribution d eau (art 20)

4 Table des matières 4 Comment aménager mon espace? Comment laisser l enfant se développer en toute sécurité? (art. 18) A quoi faut-il être attentif? Quand l enfant bouge : garde-corps, barrière et autres systèmes de clôture Les garde-corps (art 11) Les barrières Les escaliers (art. 22) Quand l enfant explore Risques corporels (art 12, 1 et 3, 13 et 18) Les produits dangereux (art 14 et 21) Sécurité incendie (art 17) La salubrité et l hygiène au quotidien Les questions de température (art 27) L Hygiène Type de sol (art.29) Entretien des locaux (art. 32) Les pollutions intérieures (art. 31) Zoom sur l espace accueil L accueil au sein d un milieu d accueil (art 39) L entrée d un milieu d accueil (art 8 et 38) Zoom sur l espace soins / sanitaires Aspects pédagogiques (art. 37) Aspects techniques (art 9) Zoom sur l espace sommeil / repos (art 7 et 34) Zoom sur l espace repas (Art 35) Aspects pédagogiques Aménagements Zoom sur l espace activités extérieures Généralités Clôture (art. 15) Les pièces d eau (art 16) Les bacs à sable (art 30) L utilisation des images Liste indicative des autres réglementations applicables émanant de la Communauté française ou d autres niveaux de pouvoir...59 Bibliographie...61 Annexe 1 : Arrêté infrastructures Annexe 2 : Entrée en vigueur Annexe 3 : Signalétique des produits chimiques Annexe 4 : Pictogrammes relatif à la sécurité Annexe 5 : Auto-évaluation des milieux d accueil suivant l arrêté infrastructures

5 Introduction Vous venez d ouvrir une brochure qui, nous l espérons, vous intéressera, vous apportera des renseignements utiles, vous donnera l envie d approfondir certains points, vous fera sourire Peut-être serez-vous tout à fait d accord avec ce que vous y lirez ou bien trouverez-vous que ce qui est proposé n est pas du tout adapté à votre situation. Bref, nous espérons qu elle ne vous laissera pas indifférent. En février 2003, l arrêté de la Communauté française portant réglementation générale des milieux d accueil a été adopté. Il s agit d un arrêté unique concernant tous les types de milieux d accueil 1, subventionnés ou non par l ONE, de type familial ou collectif. Son article 18 précise : introduction «Le milieu d accueil veille à ce que ses infrastructures et équipements assurent aux enfants sécurité, salubrité, hygiène et espace, et soient de nature à favoriser leur bien-être et leur épanouissement, selon les modalités fixées par l Office en vertu du Code de Qualité et approuvées par le Gouvernement». Il était donc de la responsabilité de l ONE de faire au Gouvernement de la Communauté française, via sa ministre de tutelle, Madame Fonck, une proposition «d arrêté infrastructures» qui s adresse à tous les types de milieux d accueil d enfants de 0 à 6 ans, en vue de la mise en œuvre des modalités décrites à l article 18, et qui tienne compte des principes développés dans l arrêté «code de qualité» et particulièrement son article 8. L arrêté du Gouvernement de la Communauté française portant approbation des modalités fixées par l Office de la Naissance et de l Enfance en vertu de l article 18 de l Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 27 février 2003, dit «arrêté infrastructures», est paru en septembre Il est d application depuis le 20 mars Les normes et recommandations qui y sont contenues ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont le résultat du travail de nombreux acteurs pendant plusieurs mois, notamment celui du «groupe de travail infrastructures» composé principalement de coordinateurs Accueil, de conseillers pédagogiques et d agents conseil. Elles ont fait aussi l objet de nombreuses recherches documentaires et de rencontres d experts en tous genres. Elles ont pris la forme d un arrêté après discussions et négociations avec les représentants des pouvoirs organisateurs des milieux d accueil, les responsables politiques communautaires, dont principalement la ministre de tutelle, et régionaux concernés, ainsi que le Conseil d Administration de l Office. Ce qui fut l objectif partagé par tous ces acteurs était d essayer d aboutir à un texte qui soit suffisamment exigeant sur la qualité de l accueil des enfants, parce que cet accueil n est pas quelque chose d anodin, mais aussi suffisamment réaliste pour que des pouvoirs organisateurs des villes et des régions plus rurales se lancent encore dans l aventure de création de milieux d accueil. Que votre milieu d accueil existe déjà ou qu il soit en projet, qu il soit de type collectif ou familial, qu il soit de petite ou de grande taille, l arrêté infrastructures vous concerne. Il doit vous permettre de proposer un environnement sain pour les enfants accueillis. Il devrait vous guider dans l aménagement d un espace favorisant le développement et l épanouissement des enfants. Vous l aurez compris, l arrêté infrastructures prend essentiellement en compte l accueil des enfants. Il est donc nécessaire, lorsqu on est un pouvoir organisateur d un milieu d accueil collectif, de s intéresser aussi aux conditions de travail des adultes qui vivent, avec les enfants, dans le milieu d accueil mais ce sont d autres législations qui les précisent. 3 1 Sauf les haltes-garderies

6 Dans le cadre de sa mission d accompagnement des milieux d accueil, l ONE a souhaité éditer une brochure présentant l arrêté infrastructures qui devrait permettre à chaque milieu d accueil de trouver des informations pour mettre en œuvre le prescrit de l arrêté. Une autre brochure sur les pollutions intérieures dans les milieux d accueil viendra compléter celle-ci. Introduction Cette brochure présente de manière générale les dispositions de l arrêté. Les informations que vous trouverez seront donc transversales au milieu d accueil, qu il soit de type collectif ou familial. A chacun d entre vous alors de les faire coller au mieux à votre réalité quotidienne. À cette fin, les coordinateurs de l ONE sont susceptibles de vous aider dans la mise en œuvre de ces dispositions. En outre, l arrêté distingue ce qui relève de l infrastructure et de l équipement. L entrée en vigueur des dispositions est fonction de cette distinction. Afin de ne pas alourdir la brochure, ces éléments vous sont présentés en annexe 2, notamment en ce qui concerne les délais de mise en conformité. Dans cette brochure, vous trouverez tout d abord l aspect pédagogique lié à l aménagement de l espace et au projet d accueil tout en prenant en compte des besoins des enfants, des familles et des professionnel(le)s. Ensuite, vous trouverez une partie, destinée plus particulièrement à ceux d entre vous qui doivent concevoir un milieu d accueil. Elle concerne les aspects relatifs à la construction ou la rénovation d un milieu d accueil. Une autre partie, destinée à tous les milieux d accueil, aborde l aspect de l aménagement de l espace sous l angle de la sécurité, de la salubrité et de l hygiène. Suit alors une série de «zoom» sur des espaces plus particuliers. Toute la brochure est conçue pour vous donner des informations précises relatives aux articles de l arrêté et des encadrés donnant soit des pistes de réflexions soit des recommandations. Enfin, elle se termine par un outil d auto-évaluation. Il s agit d une grille reprenant les articles de l arrêté, structurés à la manière de la brochure. Pour un nouveau milieu d accueil, elle vous permettra de vérifier aisément si les différents éléments de l arrêté sont bien présents au sein de votre futur milieu d accueil. Pour un milieu d accueil existant déjà, elle vous permettra de le regarder avec des yeux différents en pointant ce qui devrait être changé ou amélioré dans les deux années à venir. L arrêté «infrastructures» n est pas la seule réglementation qui doit être prise en compte. Dès lors, de nombreuses informations distillées au travers de ces chapitres relèvent de divers niveaux de pouvoir pour lesquels l ONE n est pas compétent, notamment en terme de contrôle. Elles vous sont donc données à titre indicatif pour vous aider dans vos démarches de construction, transformation et/ou mise en conformité. Enfin, nous souhaitons insister sur l importance de consulter la coordinatrices accueil ou l agent conseil de votre secteur pour la réalisation de vos plans. Cette démarche fait partie de leur mission d accompagnement des milieux d accueil et vous permettra de disposer d une infrastructure la plus appropriée à votre réalité tout en étant en conformité avec la législation. Bonne lecture et bon travail à chacun. Marie-Paule BERHIN, Responsable du Département général de l Accueil. 4

7 De la réflexion à la construction ou à la réhabilitation 1 Considérons tout d abord que vous êtes au début de votre projet de milieu d accueil, que vous venez simplement de prendre la décision de vous lancer dans cette démarche. Ce premier chapitre va nous permettre de poser une série de jalons quant à la démarche initiale de conception/construction d un milieu d accueil qu il soit de type collectif ou familial. Il va en outre mettre en lumière l étroite imbrication entre le projet d accueil et l infrastructure/équipement de celui-ci. Ce lien prendra une réalité différente suivant le type de milieu d accueil qui vous concerne et c est à la lumière de ce regard qu il prendra un sens et une réalité particulière. Dans tous les cas, il devrait initier une réflexion. 1.1 Quel est mon projet? (art 6) Pour concevoir une construction ou une réhabilitation d un milieu d accueil, le projet d accueil (ou ses grandes lignes) constitue une première étape indispensable et nécessaire. Ce qui suit est à moduler en fonction de ce que le milieu d accueil existe déjà ou, par exemple, s il s agit d une construction neuve Un projet d accueil 2 Prendre soin d un enfant en tant que professionnel demande de réfléchir mais aussi d être conscient de ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons, tout en s appuyant à la fois sur des connaissances scientifiquement fondées concernant le développement des enfants et des observations minutieuses réalisées quotidiennement en situation. De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Afin de déterminer ce projet d accueil, il faut placer l enfant au centre des préoccupations. La qualité exige un projet clair «il s agit de mettre au centre des préoccupations des milieux d accueil, de leur fonctionnement, l enfant considéré comme sujet, comme un être humain avec tout le respect, les égards, la sollicitude dus à un être fragile, dépendant, construisant les bases de sa personne» Accueillir les tout-petits Oser la qualité, Fond Houtman ONE 4 L arrêté code de qualité demande à chaque milieu d accueil d élaborer un projet d accueil 3 où sont développés les choix (ce que l on souhaite offrir aux enfants, les objectifs poursuivis) et les pratiques (comment on va s y prendre pour atteindre ces choix, les moyens mis à disposition). 2 Voir Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 17 décembre 2003 fi xant code de qualité, le référentiel «Oser la qualité», les brochures «Repères pour des pratiques d accueil de qualité». 3 Article 20 3, point 7 de l Arrêté du gouvernement de la Communauté française du 17 décembre 2003 fi xant le code de qualité 4 Pour vous le procurer, vous pouvez contacter le service études et stratégies 5

8 1 Qui participe à la conception du projet d accueil 5? Dans le cadre d un milieu d accueil de type familial : L accueillante 6 et son aidant potentiel Consultation des utilisateurs potentiels 7 (dans la mesure du possible) Dans le cadre d un milieu d accueil de type collectif : De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Le pouvoir organisateur La direction Tout le personnel 8 Consultation des utilisateurs potentiels 9 (dans la mesure du possible) Il s agit de définir : ce que le milieu d accueil souhaite offrir aux enfants et à leur famille les choix méthodologiques : en se référant aux connaissances en matière de développement de l enfant, il s agit d expliciter les choix philosophiques, pédagogiques, en matière d éducation. les pratiques éducatives qui seront mises en œuvre : il s agit des gestes, paroles, attitudes, que le personnel adoptera dans sa pratique quotidienne mais aussi l organisation de la vie du milieu d accueil (par exemples : Quelle organisation des groupes d enfants, des activités, des repas,? Quelle ouverture du milieu d accueil vers l extérieur?...) Outre ces différentes dimensions axées sur l enfant, il est également indispensable de penser aux professionnels et à leur bien-être car il conditionne leur disponibilité aux enfants. 6 5 Article 20, 2 de l arrêté code de qualité 6 Et sa famille 7 Quand le milieu d accueil se construit, tous les acteurs ne sont pas présents. Il s agit alors de poser les grandes lignes du projet d accueil de telle façon à assurer la future équipe une possibilité d ajustement. 8 L équipe médico-sociale, les encadrants, personnel d entretien et de cuisine, 9 Quand le milieu d accueil se construit, tous les acteurs ne sont pas présents. Il s agit alors de poser les grandes lignes du projet d accueil de telle façon à assurer à la future équipe une possibilité d ajustement.

9 1.1.2 qui implique des aménagements d espaces Ainsi, en fonction des axes développés dans le projet d accueil, certains aménagements seront plus pertinents que d autres. L aménagement de l espace permettra au projet d accueil de prendre vie. 1 «L espace est aménagé pour permettre les actions et les interactions entre les enfants. Il gagne aussi à être conçu comme un espace de communication qui valorise les faits et événements de la vie quotidienne. Il peut en ce sens être un reflet du projet d accueil et de son évolution.» Repères pour des pratiques d accueil de qualité 0-3 ans - à la rencontre des enfants, ONE, 2004, page 9 «Projet d espace et projet de vie doivent correspondre, et, pour cela, l architecture, l espace et l aménagement de ces lieux ne pourra pas être conçu de l extérieur par des personnes plus ou moins spécialistes, mais devra être conçu de l intérieur avec et par le personnel (..), permettant ainsi à chaque lieu d être unique, projet pédagogique et projet d espace étant ainsi conçus et réalisés ensemble au cas par cas.» 10 Pour les milieux d accueil collectifs, outre le personnel, le projet d espace bénéficie utilement, sans que cela ne soit obligatoire, des conseils éclairés de personnes qui ont l expérience du travail avec les jeunes enfants, l habitude d observer ceux-ci en milieu d accueil tel que les coordinatrices accueil et les agents conseil, sans oublier l architecte et les professionnels du bâtiment. «Le projet d espace doit donner forme, favoriser, voire induire, le projet de vie». «Derrière elle (l architecture), se cache toujours, de façon plus ou moins consciente, toute la traduction d une manière de vivre» 11 De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Et, inversement, les aménagements qui seront réalisés induiront une organisation de travail, un schéma de pensée, un certain type de relations entre les usagers et des comportements spécifiques. 10 Heintz, D. «Penser l enfant dans l espace» - un parcours sur les évolutions concernant l organisation spatiale des structures petite enfance. Les étapes marquantes in Le Furet n 25 avril 1998, pp Les temps de l enfance et leurs espaces, Association Navir, avril

10 1 «L espace n est plus créé pour les seuls besoins de l enfant (lieu de jeu et d évolution), il n est plus créé pour les seuls besoins de l adulte (lieu de travail et de garde), mais il est créé autant pour l adulte que pour l enfant aussi bien dans leurs relations communes que dans la relation des uns et des autres à leur environnement, social et humain et construit, relation qui se concrétise peu à peu dans un rapport réfléchi entre espace et fonctionnement.» 12 De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Notion d espace et de développement de l enfant 13 : Construire des situations qui permettent à l enfant d expérimenter Près ou loin, devant ou derrière, en haut ou en bas, «L enfant est corps et c est par son corps qu il expérimente l espace, et toutes ces expérimentations deviendront concepts et idées» 14 En manipulant, soulevant, se touchant, Jeu de manipulation, d aller et revenir, lancer et attraper, Participe à la construction ultérieure de ses concepts et idées propres. Relations entre les objets, communications humaines dans l espace, communication directe avec l espace, Notion de mas se, Notion de distance, Différentes expériences corporelles, Ressentir la lumière, la chaleur,... «Chacune de ces expériences, qu elle soit sensorielle, spatiale, sociale ou tout cela à la fois, aura ses qualités propres et ses différences qu il est nécessaire de reconnaître et de mettre en œuvre dans tout aménagement 15.» La traduction au niveau spatial de ces différentes dimensions, se fera sur tous les éléments de l espace. Ainsi, la structuration de l espace devra être abordée au travers d une réfl exion sur la répartition des volumes, des surfaces en fonction des besoins et de ce que l on désire privilégier. La liaison entre ces espaces devra également faire l objet d un questionnement : «le change sera-t-il près de l espace de sommeil ou de l accueil? Ou des deux? L accueil sera-t-il près de la cuisine ou d un espace de jeu? Les jeux moteurs seront-ils d accès libre en permanence ou séparés? La circulation est aussi à envisager : les endroits où l on reste, ceux où l on passe, les endroits où l on ne fait rien, ceux où l on s active, ceux où l on parle, L ambiance générale est également une dimension à considérer. En effet, celle-ci se traduit au travers des choix de lumière, des ombres, des couleurs mais aussi des matériaux chauds ou froids, des formes, 8 12 Heintz, D. «penser l enfant dans l espace» - un parcours sur les évolutions concernant l organisation spatiale des structures petite enfance. Les étapes marquantes in Le Furet n 25 avril 1998, pp D après Navir Idem

11 1.1.3 Zoom sur une organisation des groupes d enfants par groupe d âge homogène ou mélangé 1 Le type d organisation choisi par le milieu d accueil en fonction du projet pédagogique aura une répercussion sur la conception de l aménagement de l espace. C est pourquoi il est primordial d y réfléchir au préalable. Lorsque les enfants sont rassemblés par groupe d âge homogène, on parlera d organisation horizontale du milieu d accueil. Ce type d organisation permet de se concentrer sur ce qui est en développement pour une tranche d âge déterminée mais il faudra veiller à organiser des échanges et à préparer les enfants aux transitions entre sections. Lorsque les enfants sont rassemblés indépendamment de leurs âges respectifs, on parlera d organisation verticale du milieu d accueil. Ce type d organisation favorise des contacts de nature différente mais implique de tenir compte des capacités et besoins propres à chacun dans l aménagement. Le choix d une structure verticale peut être une option prise délibérément mais est souvent contraint par la capacité d accueil et les locaux disponibles. Quelle que soit l organisation choisie, un nombre limité d enfant (15 max.) par groupe favorise confort et sécurité tant pour les enfants que pour les professionnels. Quelle que soit l organisation choisie, il s agit de répondre aux «besoins» de tous les enfants et du groupe. 16 Dans une organisation de type vertical, une attention particulière devra être portée sur ce point. Par exemple, il s agira de permettre aux plus petits d être protégés, sans être isolés, tout en assurant aux plus grands la possibilité de bouger sans trop de contrainte ou sans se voir imposer de façon permanente des limites à leurs activités motivées par la présence des plus petits. Quelques pistes à réfléchir selon l organisation du groupe en mode De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Horizontal Les enfants sont répartis par tranche d âge Le groupe est stable Le groupe est souvent amené à changer de section, passage qu il faudra anticiper et préparer avec les enfants Tous les âges sont mélangés Vertical Le groupe évolue Une attention permanente devra être apportée aux accueils et aux départs des enfants L organisation de l espace est modulée en fonction de l âge du groupe d enfants et de leurs potentialités L organisation de l espace doit pouvoir être modulée en fonction de l évolution du groupe Un seul espace très grand où tous les enfants sont accueillis engendre davantage de bruit et de situations conflictuelles entre les enfants Voir point infra : «des aménagements qui permettent de répondre aux besoins des enfants»

12 1 1.2 Quels espaces prévoir? Une norme pour la vie des enfants (art 5) De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation La norme à respecter en matière d espace est la suivante : une surface intérieure minimale de 6 m² au sol par place d accueil 17. Celle-ci se décompose en : 4 m² minimum par place d accueil pour l espace activités intérieures et repas 2 m² minimum par place d accueil pour l espace sommeil-repos. Il s agit donc du minimum à respecter. Par exemple, pour l espace sommeil-repos, il s agira non seulement de disposer d un lit pour chaque enfant mais encore de l espace suffisant pour circuler et avoir accès à chacun. L espace conseillé à cette fin est de 60 cm minimum 18. De même, il faut prendre en compte, lors de la conception du milieu d accueil, qu il n y a pas que des enfants. L espace accueillera aussi les professionnels. Il comprendra également des rangements, du matériel, Ainsi, disposer de plus d espace améliora le bien-être et les possibilités d action tant des enfants que des professionnels Par dérogation de l ONE, la surface intérieure minimale peut être ramenée à 5 m 2 s il ne s agit pas d une nouvelle construction et que le bâtiment en cause ne permet pas 6m 2 mais offre les garanties suffi santes de qualité 18 Prévention des maux de dos dans le secteur de la petite enfance, Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Direction générale Humanisation du travail, Bruxelles, mars 2007, p. 22

13 1.2.2 Des espaces Pour les enfants et leur famille (art 1 et art 4) 1 Un milieu d accueil doit nécessairement comporter différents espaces pour les enfants dont voici la liste et leur définition : Espace accueil Espace activités intérieures Espace activités extérieures 19 Espace soins et sanitaires Espace sommeil-repos Espace repas Espace Définition Espace, séparé ou non, permettant d une part de faciliter la transition entre l environnement familial de l enfant et celui du milieu d accueil et d autre part de recevoir les familles Espace intérieur destiné à satisfaire les besoins d exploration, de socialisation et d intimité de l enfant Espace extérieur complémentaire à l espace activités intérieures de préférence en continuité avec l espace activités intérieures Espace destiné à assurer les soins corporels et le change de l enfant Espace destiné à satisfaire les besoins de dormir et de se reposer de l enfant Espace destiné à satisfaire les besoins alimentaires et nutritionnels des enfants accueillis La norme des 6 m² concerne donc trois des six espaces repris ci-dessus. Cependant, il est important, au-delà de la norme des mètres carré, que l espace soit prévu pour permettre à chacun d entre eux de remplir la fonction pour laquelle il est destiné en référence aux définitions reprises dans le tableau ci-dessus. De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Pour le personnel et le fonctionnement du milieu d accueil Dans les milieux d accueil collectif, il est conseillé de prévoir un bureau pour la responsable ainsi qu une salle de réunion. Pour le personnel, les vestiaires, toilettes et local spécifique sont régis par le Règlement Générale pour la Protection du Travail 20. Pour le bon fonctionnement de tous les milieux d accueil, il sera utile de penser à la disposition d espace tel que cuisine ou kitchenette 21, buanderie, stockage, Des aménagements qui permettent de (art. 4 et art. 40) Au-delà des considérations relatives aux différents espaces, il est nécessaire d avoir une réflexion autour du positionnement de ceux-ci. Ces espaces seront aménagés pour former un ensemble fonctionnel permettant de répondre aux besoins des enfants, des parents et des professionnels dans le cadre de la mise en œuvre du projet d accueil. Ce positionnement des espaces entre eux gagnera à prendre en compte la circulation entre ceux-ci (par exemple, l espace est conçu de sorte à éviter de devoir traverser sans cesse la zone d activités des enfants, l accès au milieu d accueil sera possible sans devoir traverser la cuisine ou le coin change, les wc des petits seront situés hors d un lieu de passage de façon à préserver leur intimité, ) 19 Sauf dérogation accordée par l Offi ce en application de l arrêté 20 Règlement Général pour la protection du travail 21 Pour les milieux d accueil collectif, se référer aux réglementations de l Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire 11

14 1 De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation répondre aux besoins des enfants «L aménagement de l environnement matériel, des espaces intérieurs et extérieurs, est conçu pour contribuer à la qualité du lien avec l enfant et permettre à celui-ci de développer son activité. L aménagement de l environnement matériel, de l intérieur du milieu d accueil mais aussi des espaces extérieurs est la condition nécessaire pour : garantir un contact visuel entre enfant et adulte ; permettre des moments privilégiés entre l adulte et l enfant ; offrir à chaque enfant les conditions suffisamment paisibles d activité ; offrir une richesse et une variété d expérimentations ; permettre des activités et des rythmes différenciés (jeux, repas, repos, ) selon les enfants ; favoriser les interactions entre enfants tout en limitant le nombre de conflits. 22» «Les aménagements de temps et d espace doivent être conçus pour conduire les différents enfants à révéler et structurer leurs potentialités et capacités cachées,» 23 Quelques idées d aménagements : Favoriser le développement Psychomoteur C est parce qu un enfant bouge qu il forme sa personnalité et que son psychisme se développe, qu il apprend les distances, qu il découvre les capacités de son corps Relationnel Un lieu d accueil permet l apprentissage de la socialisation, tout en assurant des relations individualisées avec les adultes et avec les autres enfants Aménagement de l espace H. Montagner Dans le jeu moteur, c est le corps de l enfant qui se plie à l espace. Donc, des aménagements de l espace qui permettent de monter, descendre, glisser, se cacher, jeter, courir, sauter, et autres mouvements et gestes, mais aussi rouler, s appuyer sur un petit bloc, un coussin, -Espace permettant de se cacher ou être vu, d être ensemble ou être séparé -Création de coins, ou de petits espaces privilégiés qui deviendront des repères pour les enfants, des espaces de tranquillité. -Création de coins ou d espace leur permettant de s isoler, se ressourcer, - Symboliques Imitation, puis appropriation du monde par la représentation symbolique pour enfin arriver à l abstraction et à la production de concepts -Coin cuisine, repas, déguisement, poupée, -Grottes et jeu de regard pour le coin lecture -Routes et garages pour les voitures -Espace déguisement D après Navir Repères pour des pratiques d accueil de qualité - Brochure «A la rencontre des enfants», repère 6, ONE, 2004, page 9 23 CLERGET J., DUTERTRE-LE PONCIN H., FLEURY C., KONICHECKIS A., MONTAGNER H., MONTANARO G., L accueil des toutpetits, Collection Mille et un bébés, n 10, érès, janvier 2000

15 Réfl exion 1 «Pourquoi ne pas créer des espaces qui invitent les enfants au rêve, seuls ou avec d autres, dans des cachettes ou des espaces ouverts, leur donnant une signification, une forme ou encore un volume, permettant de transgresser l image première et trouver d autres signifiés. Une structure en hauteur, simple plate-forme, pourra devenir un arbre à grimper, montagne, lieu où on pourra se confronter avec d autres, être tout simplement là, en haut, plus haut que les autres, plus haut que tout, dans le ciel, dans une tour, dominer! Sous la plate-forme, ce sera une maison, ce sera un village, où jeu de dînettes, boutiques qui prendront très rapidement une valeur sociale car il faut y jouer à plusieurs, celle de la communauté, de plusieurs maisons, du mien et du tien, de mon territoire et de celui des autres. Ces espaces symboliques pourront se trouver dans la pièce d accueil pour jouer la séparation, près d un coin lecture pour accompagner le livre par des jeux d imagination autour de l histoire.» De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Association NAVIR* Si vous souhaitez installer un module de jeu au sein de votre milieu d accueil, il est important de veiller à ce que celui-ci respecte les normes en vigueur et soit adapté à l âge des enfants. Nous vous invitons également à faire appel à votre compagnie d assurance afin de vérifier que le module soit conforme et que son utilisation soit ainsi bien couverte par la police d assurance. Nous tenons également à préciser qu un module de jeu n offre pas plus d espace pour les enfants. Les mètres carrés comptabilisés seront ceux disponibles au sol. * NAVIR est une association française loi 1901 qui mène depuis une vingtaine d années une réfl exion sur la relation de l enfant à l espace à travers des pratiques d aménagement de lieux d accueil, qui associent en permanence les enfants, les adultes et l environnement. 13

16 1 Les modules : un équipement proche de l infrastructure! Souvent, le milieu d accueil dispose d un module ou d une structure de jeu à visée psychomotrice. Les grands principes d une structure de jeu : De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation être évolutive : posséder une gradation des difficultés permettant son utilisation aussi bien par les plus petits que par les plus grands et qu elle puisse conserver son intérêt longtemps. si l enfant arrive à monter tout seul, il faut aussi qu il arrive à en redescendre tout seul jamais d impasse, toujours une entrée et une sortie de même difficulté permettre un maximum de circuits différents : donner le choix entre diverses possibilités être accessible aux adultes à n importe quel endroit, afin qu ils puissent aller chercher un enfant en difficulté être à proximité de l adulte : l enfant doit pouvoir montrer ce qu il sait faire mais aussi ne pas se sentir perpétuellement sous le regard de l adulte, tout en le sachant proche. Il doit pouvoir aussi se faire accompagner par l adulte du bas ou de l extérieur. Il faut penser aussi qu une structure de jeu peut délimiter des espaces. Association NAVIR* Un module peut toutefois limiter l espace disponible pour les enfants et le personnel. Il n est pas nécessaire qu il soit démesuré. Un équipement plus «léger» sans pour autant réduire la stabilité et la sécurité permet également plus de modularité, d ajustement à l évolution du groupe d enfant, Certains équipements jouent le même rôle. Par exemple, des blocs de mousse fermes adaptés à la taille des petits, 2 ou 3 marches d escalier, Quel que soit l équipement mis en place, la présence et la surveillance d un adulte durant l utilisation du module est indispensable. Réfl exion : Jeux de hauteur Ces jeux de relation, non plus ceux des enfants entre eux, mais ceux où les adultes sont inclus sans le savoir, sont extrêmement importants, et peuvent souvent s observer. Un enfant de deux ans en arrivant dans sa crèche avait l habitude de monter sur une plate-forme qui se trouvait là en hauteur, et était ainsi légèrement plus haut que sa maman ; une fois là haut, il disait «ça y est maman tu peux partir maintenant». Ni trop haut, ni trop bas, toute hauteur, toute mezzanine est à réfléchir en fonction de cette différence de relation entre celui qui est en bas et celui qui se trouve en haut. Un toboggan n est plus seulement là pour glisser, mais c est aussi un perchoir d où l on peut regarder les autres. Des estrades, de petits escaliers et d autres choses très simples peuvent être envisagées pour que l enfant puisse vivre ces relations, c est aussi pour lui de décider d être en haut ou en bas. Association NAVIR* 14

17 répondre aux besoins des parents Il est important d assurer un échange entre le milieu d accueil et la maison. Dans ce sens, l aménagement de l espace doit penser des lieux aptes à inciter les parents à être partenaires, suscitant une envie de communiquer et leur permettant de se sentir bien là où leur enfant passe parfois entre 8h et 10h de sa journée. Ce lien entre le milieu d accueil et les parents ne peut se concevoir sans un aménagement des espaces réfléchi à cet effet. 1 Il s agira, à travers le lieu, de donner la possibilité aux parents de parler, de se parler, de rencontrer d autres parents et le personnel, d être avec eux tout en étant près des enfants, des tout-petits, d être vu ou non, les enfants pouvant se cacher, ou bien au contraire se faire voir. L existence d un lieu de transition entre le dehors et le dedans est importante afin de donner la possibilité aux parents de pouvoir parler avec le personnel dans une certaine intimité. Ce lieu devrait inviter au dialogue. A ce propos, se pose régulièrement la question de jusqu où permettre aux parents de rentrer dans les espaces du milieu d accueil. Différentes positions se sont succédées. Ainsi, dans les années 50, avec les valeurs hygiénistes, le courant privilégié était d interdire totalement aux parents de pénétrer au sein du milieu d accueil. Les espaces étaient dès lors cloisonnés. «Ce n est qu en 1984 qu un décret autorise et propose l ouverture des lieux d accueil aux parents» 24. Ainsi, 30 ans plus tard, des crèches sont construites où les espaces sont pensés pour permettre la rencontre. Un dernier courant, celui initié par les maisons vertes de Dolto, «crée des structures où parents et enfants sont accueillis ensemble dans un même lieu» 25. Au travers de ce petit historique, on voit que différentes positions ont existé. Il s agit aujourd hui pour chaque milieu d accueil de se positionner en se centrant sur les enfants afin d éviter les excès risquant de déstructurer les rythmes de ceux-ci. Il s agit donc de trouver un juste milieu en fonction du milieu d accueil (culture, contexte, ) répondre aux besoins des professionnels De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation «Le milieu d accueil est avant tout un lieu pensé et organisé pour accueillir l enfant et sa famille dans les meilleures conditions. Cependant, par respect des personnes et de leur travail, il est important aussi de ménager aux professionnel(le)s les conditions pour un travail suffisamment gratifiant et efficace. La qualité de vie des professionnel(le)s retentit d ailleurs sur celle des enfants.» Repères pour des pratiques d accueil de qualité Brochure soutien à l activité des professionnel(le)s, page 9, ONE, Heintz, D. «Penser l enfant dans l espace» - un parcours sur les évolutions concernant l organisation spatiale des structures petite enfance. Les étapes marquantes in Le Furet n 25 avril 1998, pp Idem 15

18 1 Bon à savoir De la réfl exion à la construction ou à la réhabilitation Les professionnels de la petite enfance sont souvent confrontés à une difficulté récurrente : le mal de dos. En effet, la taille des enfants, leur dépendance vis-à-vis des adultes, les conduisent à adopter des positions et à réaliser des mouvements contraignant pour la colonne vertébrale. Il est dès lors important de considérer cette dimension lorsqu on aménage son espace et choisit le mobilier. Ainsi, prévoir de disposer du matériel à hauteur utile, de disposer le matériel à proximité ou encore de prévoir à la fois du matériel adapté pour les enfants mais aussi pour les adultes n est pas du luxe : dimensionnement des tables à langer, fauteuil ou soutien pour donner le biberon, taille des lits, parois amovibles, stockage du matériel, repose pied, chariot pour le transport, Il s agit dans ce sens de respecter les principes d ergonomie tout en tenant compte de la sécurité des enfants. En outre, un personnel en bonne santé et confortablement installé sera d autant plus profitable et disponible pour l encadrement des enfants. Pour en savoir plus Brochure Prévention des maux de dos dans le secteur de la petite enfance, Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Direction générale Humanisation du travail, Bruxelles, mars 2007 Pour les milieux d accueil collectif, un élément important pour son bon fonctionnement est la conception d une salle de réunion. Celle-ci permettra au personnel de disposer d un espace pour se rencontrer, échanger en dehors de la présence des enfants, Cet espace peut aussi permettre de prendre son repas, se détendre, Cela a tout son intérêt car les espaces sont souvent exigus et ne permettent pas au professionnel de s isoler un peu des enfants. Par ailleurs, le RGPT 26 précise (article 73) que «les employeurs mettront à la disposition de leurs travailleurs : un vestiaire et un lavoir; un réfectoire et une salle de récupération; des toilettes.» Règlement Général pour la Protection des Travailleurs

19 Où installer mon milieu d accueil? (art 3) 2 L étape suivante, lorsqu on se lance dans la construction d un milieu d accueil, est de se pencher sur la question de l implantation. Pour répondre à celle-ci, vous trouverez dans ce chapitre quelques éléments utiles pour mener à bien la réflexion ainsi qu une série d informations relevant d autres législations, notamment pour les personnes à mobilité réduite et l accessibilité au service de secours. Dans le cadre d un accueil de type familial, ces types de questions se poseront moins en ce sens que l accueil se réalise, le plus souvent, au sein du domicile. Dans tous les cas, nous vous invitons à y réfléchir. Lorsque vous prospectez pour un emplacement, pensez à la possibilité de disposer d un espace activité extérieur. Celui-ci devra: Être suffisamment grand. En effet, il s agit également d une zone d activité. Être situé de préférence à l arrière du bâtiment de sorte à éviter les risques inhérents à la circulation et à la pollution. Être aménagé de manière à permettre aux enfants d avoir une activité extérieur. Où installer mon milieu d accueil? 2.1 Pistes pour la réfl exion L implantation sera définie en fonction des besoins des parents. 2. L implantation tient compte des contraintes et ressources locales ainsi que de la situation au niveau régional. 3. L implantation favorise l accessibilité du service : proximité du domicile ou du lieu de travail des familles proximité des voies de communication facilités de parking pour permettre aux parents de prendre le temps de s arrêter et d aménager une séparation progressive avec l enfant, d échanger avec le personnel 4. Située au carrefour de différents quartiers et groupes sociaux, l implantation favorise l accessibilité et l intégration sociale et culturelle. 5. L implantation tient compte de la proximité d autres structures collectives. En effet, cette proximité peut être une source d avantages au niveau : économique : partage de locaux, centralisation de l intendance, administrative, pédagogique : échange d expériences, formation, échanges entre les enfants, social : collaboration entre les services sociaux 6. L implantation tient compte de la proximité d autres services éducatifs et/ou sociaux. En établissant des passerelles, le travail de coordination pourrait être facilité. 27 D après F.Pirard, Pour un service de qualité : quoi faire? Comment? Pourquoi?, Université de Liège Service de Pédagogie Générale et de Méthodologie de l Enseignement,

20 2 2.2 Une implantation qui tient compte des personnes à mobilité réduite Les réglementations en la matière s appliquant aux établissements d accueil, en ce y compris les établissements destinés à la petite enfance, il y a lieu, lors de la conception d un milieu d accueil, de tenir compte des différentes normes y afférentes. En outre, pouvoir proposer un lieu d accueil accessible aux personnes à mobilité réduite est sans nul doute un plus Références Où installer mon milieu d accueil? Code Wallon de l aménagement du territoire, de l urbanisme et du patrimoine (CWATUP) Règlement Régional d Urbanisme (RRU) Quelques éléments à prendre en compte en application de ces références 1. Seuil d entrée à hauteur de 2 cm maximum. 2. Au moins une voie d accès d 1m20 de large minimum à proximité immédiate de l entrée principale. 3. Rampe d accès avec : une bordure d une hauteur de min. 5cm inclinaison définie suivant l article. 4. Portes : 95 cm minimum de passage libre. 5. Palier, aire de repos, couloir: minimum 1m50 de largeur et/ou longueur. 6. Adaptation des portes intérieures, des commodités, des escaliers et ascenseurs éventuels. 2.3 Une implantation qui tient compte de l accès aux services de secours Références A.R. du 7 juillet 1994 (modifié) fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion, auxquelles les bâtiments nouveaux doivent satisfaire. Pour plus d informations : Service Public fédéral intérieur direction de la prévention incendie et des bâtiments Quelques éléments à prendre en compte en application de ces références Distance minimale d accès : pour les bâtiments à un seul niveau, les véhicules des services d incendie doivent parvenir jusqu à au moins 60 m d une façade du bâtiment. pour les bâtiments à plus d un niveau, les véhicules des services d incendie doivent pouvoir atteindre, en un point au moins, une façade donnant accès à chaque niveau en des endroits reconnaissables. La voie d accès présente les caractéristiques suivantes : soit sur la chaussée carrossable de la voie publique ; soit sur une voie d accès spéciale à partir de la chaussée carrossable de la voie publique. Ces exigences n impliquent pas nécessairement l existence d une route entièrement carrossable, mais concrètement une bande facilement repérable que pourront emprunter les véhicules des services de secours et manœuvrer sans risquer de s affaisser ou de se renverser. 18 largeur libre minimale : 4m; elle est de 8m lorsque la voie d accès est en impasse rayon de braquage minimal : 11m (courbe intérieure) et 15m (courbe extérieure) hauteur libre minimale : 4m; pente maximale : 6 %; capacité portante: suffisante, pour que des véhicules, dont la charge par essieu est de 13 t maximum, puissent y circuler et y stationner sans s enliser, même s ils déforment le terrain. permettre la présence simultanée de 3 véhicules de 15 t.

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