Dix-huit leçons sur la société industrielle

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1 Dix-huit leçons sur la société industrielle Fiche 70 RAYMOND ARON Cet ouvrage (Gallimard, 1962, 375 p.) est la reprise de cours professés en Sorbonne en 1955 et Les quatre premières leçons présentent un caractère très général, définissant la sociologie, confrontant les pensées de Marx, Tocqueville et Montesquieu quant à la notion de progrès et d évolution sociale. Dans les leçons suivantes, Raymond Aron compare les sociétés industrielles capitaliste et soviétique en cherchant à en dégager les dynamiques. SOMMAIRE 1. LES SOCIÉTÉS INDUSTRIELLES SONT CARAC- TÉRISÉES PAR LA RECHERCHE DU PROGRÈS A ~ La notion de progrès caractérise les sociétés industrielles B ~ La croissance économique nécessite de constants changements industriels 2. LE MODÈLE ÉCONOMIQUE SOVIÉTIQUE CON- DUIT AU TOTALITARISME A ~ La croissance soviétique s est faite au prix d énormes sacrifices B ~ Le modèle soviétique s appuie sur des pratiques totalitaires 3. LE MODÈLE CAPITALISTE CONDUIT À LA DÉMOCRATIE A ~ Le modèle capitaliste est controversé B ~ Le capitalisme conduit à la démocratie et au ralentissement de la croissance 1

2 1. Les sociétés industrielles sont caractérisées par la recherche du progrès A ~ La notion de progrès caractérise les sociétés industrielles Raymond ARON Philosophe, sociologue et écrivain politique français, R. Aron ( ) s est opposé avec force aux régimes socialistes qu il considérait comme antidémocratiques. Ses écrits sociologiques s inspirent de la pensée de M. Weber et de celle de A. de Tocqueville. Dix-huit leçons sur la société industrielle, 1962 * Démocratie et totalitarisme, 1965 Les étapes de la pensée sociologique, 1967 Avant la révolution industrielle, les évolutions étaient plus lentes. «Entre l Antiquité et le monde d hier, les différences de possibilités techniques étaient médiocres»; chaque génération cherchait simplement à vivre comme la génération précédente. Progrès économique et croissance sont indissociables. Dans les sociétés industrielles apparues aux XIX e et XIX e siècles, «l industrie, la grande industrie, [est] la forme de production la plus caractéristique». L entreprise y est radicalement séparée de la famille, la division technologique du travail y est forte, l accumulation du capital importante, les ouvriers sont concentrés sur leur lieu de travail. Ce qui distingue les sociétés industrielles des sociétés antérieures, c est aussi la recherche continue du progrès et ce faisant de la croissance de la production: «le progrès économique se mesure par la quantité de valeur produite par chaque individu ou [ ] par l augmentation des ressources collectives en proportion de la population». Pour Raymond Aron, la croissance est donc «une transformation qualitative dont les résultats sont mesurables». Elle ne se distingue pas réellement du développement, car elle le suppose ou l entraîne. B ~ La croissance économique nécessite de constants changements industriels La croissance nécessite une évolution des structures économiques. Produire davantage ne peut conduire qu à «la saturation successive des différents besoins», au «transfert de la demande d un secteur à un autre» et à la recherche sans fin du progrès technique. L organisation de la production, la répartition de la main-d œuvre, doivent donc sans cesse évoluer pour permettre de répondre à la demande ou d accroître la productivité du travail. «Une économie à croissance rapide est une économie en perpétuelle révolution.» La croissance conduit à de profonds changements sociaux et politiques. Elle conduit inéluctablement à une modification de la répartition des revenus et de la propriété, de la stratification sociale, des institutions. 2

3 2. Le modèle économique soviétique conduit au totalitarisme A ~ La croissance soviétique s est faite au prix d énormes sacrifices La croissance économique soviétique est la plus forte du monde mais elle est déséquilibrée. De 1928 à 1955, les Soviétiques ont réussi à élever leur pays au second rang mondial, multipliant environ par dix leur production industrielle. En 1955, le rythme d expansion de leur industrie lourde reste encore supérieur à celui des États-Unis. Cette croissance quantitative dissimule en réalité des phénomènes qualitatifs de grande ampleur. Elle s est essentiellement réalisée grâce à une collectivisation forcée et à de brutaux transferts de population des campagnes vers les villes. Pour développer une grande industrie, les Soviétiques ont développé l urbanisation au prix de déplorables conditions de logement, ils ont sacrifié leur consommation et ont vu baisser leur niveau de vie. «Si le but principal d un système économique est d élever le plus rapidement possible le niveau de vie de la population, le système a été peu efficace. En revanche, si l objectif majeur du système économique est de renforcer la puissance de la collectivité, le jugement est tout autre.» n Le modèle soviétique est à la fois le résultat de la planification et des circonstances. Les planificateurs ont d abord cherché à créer une base de puissance en édifiant une industrie lourde. Comme il fallait à tout prix rattraper l économie capitaliste, ils ont mobilisé une main-d œuvre de plus en plus importante car sa productivité restait faible. La priorité accordée à l industrie de base rendant impossibles les échanges entre les villes et les campagnes, il a été décidé de collectiviser l agriculture, au prix d une brutale chute de la production agricole conduisant à une famine en «L économie soviétique a abouti à un ordre de priorité comparable à celui que nous appliquons dans le cas de l économie de guerre.» Dès le départ, planification et collectivisation ont montré leurs limites. Si le système peut aisément s appliquer à la grande industrie, il ne permet pas efficacement de développer l agriculture, le commerce ou la construction. Or, «ce qui, à échéance, déterminera le succès ou l échec du système soviétique au point de vue économique, c est l évolution dans l agriculture». B ~ Le modèle soviétique s appuie sur des pratiques totalitaires n La planification centrale de l économie exclut la démocratie politique. Le mode de régulation planifié suppose en effet que l État soit omnipotent puisqu il fixe une règle valable pour tous les citoyens. Il impose une idéologie et fait de la croissance économique un objet de foi. Il multiplie les «incentives», c est-à-dire les incitations à produire comme les primes au rendement et sanctionne toutes les défaillances. Il impose un mode de vie, même si celui-ci ne peut pas toujours correspondre aux aspirations de l ensemble de la population. n Ce système manque d efficacité. La répartition de la main-d œuvre comme celle des investissements ne peuvent jamais bien correspondre à la demande. Les prix ne sont que le reflet d une volonté politique et n ont aucun rôle de régulation. 3

4 Pour Raymond Aron, «il n est pas démontré que le régime qui produit le plus soit à d autres égards le plus désirable, il n est pas démontré que le régime le plus équitable soit en même temps le plus efficace». La question se pose donc de savoir si le régime soviétique pourra longtemps maintenir son système, car il sera de plus en plus difficile d imposer des privations à la population au fur et à mesure du temps. À terme, il est probable que les revendications sociales s accroissent fortement. 4

5 3. Le modèle capitaliste conduit à la démocratie A ~ Le modèle capitaliste est controversé Le modèle capitaliste peut faire l objet de vives critiques. Reposant sur la propriété privée des moyens de production, il génère effectivement des inégalités. Il repose bien sur une forme d exploitation de la main-d œuvre mais cette exploitation est à relativiser dans la mesure où la plus grande partie des profits réalisés par les entreprises est réinvestie et retourne ainsi dans les différents secteurs de l économie. Si l essentiel de la plus-value ne revient pas aux capitalistes mais sert à élargir l appareil de production, ce système n a rien d immoral. Ce modèle se caractérise par une grande diversité des formes de pouvoir. L entreprise capitaliste ne peut jamais être hégémonique. Les types de propriétés et d entreprises sont en réalité multiples, aussi bien par leurs statuts que par leurs dimensions. Les marchés extérieurs, le comportement des consommateurs, l action des syndicats ouvriers, l action correctrice de l État tendent à orienter la production elle-même et constituent autant de contre-pouvoirs. Cette diversité assure en outre au système capitaliste une plus grande flexibilité. L idée, d origine marxiste, de l autodestruction du capitalisme, est plutôt un mythe, car ni «l insuffisance du pouvoir d achat créé au fur et à mesure de la croissance économique, par suite d une répartition de plus en plus inégalitaire des revenus», ni «l idée du rendement décroissant du capital» ne peuvent être démontrés. B ~ Le capitalisme conduit à la démocratie et au ralentissement de la croissance La qualification accrue de la main-d œuvre conduit inexorablement à des aspirations égalitaires. Plus la production se complexifie et intègre de valeur ajoutée, plus les besoins en main-d œuvre qualifiée s accroissent. «Toute société industrielle est, d une certaine façon, obligée d invoquer des idées égalitaires, parce qu elle est fondée non pas sur des inégalités de statut, sur l hérédité ou sur la naissance, mais sur la fonction remplie par chacun.» La réduction des disparités de revenus, la diminution du temps de travail, le plein emploi constituent des valeurs de plus en plus partagées qui aboutissent à une intervention accrue de l État, plus particulièrement dans les sociétés européennes comme en Grande-Bretagne, en France, en Belgique et en Allemagne. La démocratie conduit à la socialisation de l économie et au ralentissement de la croissance. Avec le temps, l État est conduit à nationaliser certaines entreprises, pour des raisons d ordre politique plutôt qu économique, à modifier la législation sociale et fiscale, à intervenir davantage dans l économie. Cette «socialisation des économies européennes» ne peut que conduire à un ralentissement de la croissance. «Il serait plus difficile de modifier l importance relative des différents secteurs de l économie, plus difficile de changer l organisation de la production, plus difficile d élargir les dimensions des entreprises dans un système où les lois sociales s efforcent de protéger l individu contre les hasards de l existence.» L importance des transferts sociaux risque par ailleurs de démotiver les travailleurs car les revenus ne seraient alors plus différenciés en fonction des efforts fournis. L importance des 5

6 prélèvements opérés sur les entreprises peut enfin peser sur leurs investissements. «Le capitalisme risque de se paralyser lui-même, au fur et à mesure qu il vieillit.» CONCLUSION Cette série de cours est plus qu une réfutation du marxisme et du système soviétique. L évolution historique a confirmé une grande part des remarques de Raymond Aron. Progressivement, la croissance économique des pays capitalistes s est ralentie et l Europe cherche encore l issue d une crise structurelle. Presque dans le même temps, incapable d assurer le passage d une croissance extensive à une croissance intensive, l économie soviétique s est écroulée. En revanche, le désengagement de l État dans les pays capitalistes infirme en partie la thèse de R. Aron. 6

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