Rappels : Résultats Manips d holographie sur échantillon de nanocolonnes de Co (ech. PLD541-CeO 2 :Co15%/SrTiO 3 ):

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1 Résultats Manips d holographie sur échantillon de nanocolonnes de Co (ech. PLD541-CeO 2 :Co15%/SrTiO 3 ): Rappels : Voici les datas que m avait envoyé Franck faites à Jussieu. Croissance PLD sur STO de CeO enrichi en Cobalt (15 % dans ce cas). La croissance donne lieu à des nanocolonnes (diamètre ~5 nm) très riches en cobalt. L étude magnétique montre un comportement bien ferro à l ambiante avec un axe plutôt facile le long des colonnes. Néanmoins le carré n étant pas parfait on pourrait s attendre à des domaines le long de celles-ci d où manips d holographie ici présentes Cycle magnétique de la couche Cliché HRTEM des colonnes Co map

2 Résultats : - Les images post-edge correspondent à des images filtrées (prises sur un autre microscope que l holo mais facilement retrouvables après avoir indexé les zones bien sûr ) Holographie dit donc retrouver la phase l onde électronique qui contient donc deux infos (que l on différencie en prenant deux hologrammes) : La première partie contient l info electrostatique (épaisseur,chimie du matériau, champs électrique) et une constante du microscope. LA deuxième contient une info directement reliée au flux magnétique (au potentiel vecteur du champ magnétique pour être précis). On à l habitude de dire que les lignes d iso-phase magnétique sont parallèle à celle du flux de l induction. -Les images que je vous prézsente après sont donc à chaque fois par 2 : l image MIP (pour Mean Inner Potential) correspondent à la première partie de l équation. L image MAG est quant à elle celle représentant normalement uniquement l induction magnétique multipliée par l épaisseur magnétique traversée Pour d autres infos je vous renvoie à cet excellent ouvrage qu est ma thèse ;-)

3 Zone 1 Ici pas grand chose mis à part un petit ressaut au milieu de la zone je ne m avancerait pas trop sur son origine mais a priori c est plus dû à des contrastes de diffraction sur les hologramme qu une vrai origine magnétique L image MIP donne une bonne idée de l épaisseur de l échantillon : le jaune correspond au vide et plus ca tire vers le noir plus c est épais Les deux échelles de couleur sont identiques en termes de radians. MIP Co pre-edge MAG

4 Zone 2 Ici c est en fait un zoom de la zone estampillée 2. passqu il y a tout de même qqch qui semble un peu intéressant. Dans le MIP on observe des petites dent dans la variation continue de l épaisseur qui sont comme par hasard placées au niveau des colonnes de Co (ceci s explique rapidement par le fait que le MIP du Co est différent de celui du CeO d où variation au passage sur les colonnes) Donc en jouant sur les niveaux de couleur on peut aller chercher un ptit truc dans le MAG cf page suivante. MIP Co pre-edge MAG

5 Bon faut s arracher les yeux mais il ya peut être qqch. EN gros on pourrait voir un petit saut sur deux colonnes de l ordre de 0.1 rad C est vraiment trop proche du bruit des images pour en tirer une quelconque conclusion, et pis c est surtout les yeux de la foi qui me guident

6 Pour conclure Ca me fait mal de le dire mais je pense qu on est trop petit et trop peu magnétique pour l holographie. Il y a plusieurs problèmes : - Premièrement on est en limite de la résolution spatiale de la technique qui est franchement loin de notre nanomètre annoncé selon moi. Avec une vraie lentille pouvant faire des images avec une résolution sub-nanométrique on pourra espérer quelque chose mais là on demeure trop loin des capacités des microscopes actuels. - Deuxièmement la sensibilité. Chose difficile à quantifier. Là on essaye de voir environ 5nm d épaisseur de cobalt on essaye donc d aller dans une sensibilité proche de la dizaine de nm.t. Et puis ben contrairement à ce que j avais cru pouvoir voir durant ma thèse on est encore loin. Il faut à mon avis au moins 50 nm.t pour aller dénicher qqch. - Ensuite le réalignement des images est plus que coton à cette échelle. En effet les moindre détails se noient dans du bruit ce qui ne facilite pas l ajustement. - Et que dire à propos des échantillons en couche mince. on y arrive très bien lorsqu on a beaucoup de signal. Par contre dès que celui-ci devient trop faible devant le déphasage dû aux variations d épaisseur ça devient vraiment trop dur à faire une manip parfaite. En gros ma conclusion se limitera à attendre qu on ai un jour des machines plus performantes. Inch Allah comme disait l autre. Pour les microscopistes je dirait que même un super jour sur le Titan ac une Lorentz Lens, du contraste à 30 % à 350 V de biprisme n a pas suffit. Le problème se situe tout bêtement au niveau des abberations simples. De la defoc et de l astigmatisme pas plus. Il suffisent à torturer l image pour qu on ne voit plus vraiment bien, à créer du contraste de diffraction, du contraste d épaisseur qui varie bref, c est plus ça, encore une fois à mon avis, qu il faut améliorer avant de penser à aller corriger des aberrations sphérique ou de la coma