Répertoire des programmes nationaux en ITSS

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1 S Répertoire des programmes nationaux en ITSS

2 Sous la coordination de : Nicole Marois Coordonnatrice professionnelle Unité des infections transmissibles sexuellement et par le sang Direction des risques biologiques et de la santé au travail Pour vous inscrire ou organiser une session, veuillez contacter Linda Cléroux par courriel : linda.cleroux@inspq.qc.ca ou par téléphone : poste Les reproductions à des fins d étude privée ou de recherche sont autorisées en vertu de l article 29 de la Loi sur le droit d auteur. Toute autre utilisation doit faire l objet d une autorisation du gouvernement du Québec qui détient les droits exclusifs de propriété intellectuelle sur ce document. Les données contenues dans le document peuvent être citées, à condition d en mentionner la source. Pour toute information supplémentaire vous pouvez consulter notre site Internet : Gouvernement du Québec (2010)

3 Sommaire INTRODUCTION... 4 L OFFRE DE FORMATIONS DANS LE DOMAINE DES ITSS... 5 FONDEMENTS ET PERSPECTIVES... 6 DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EN SANTÉ PUBLIQUE... 7 OCTROI DES CRÉDITS... 7 Les personnes d orientation homosexuelle ou bisexuelle 1. Pour une nouvelle vision de l homosexualité : intervenir dans le respect des orientations sexuelles NOUVELLE VERSION FIN AUTOMNE 2010 Adapter nos interventions aux réalités homosexuelles et bisexuelles : Intervenir à tous les âges de la vie Formation médicale continue - Atelier interactif sur l approche clinique du patient d orientation homosexuelle ou bisexuelle Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection 4. MISE A JOUR Usage de drogues et ITSS : intervenir selon une approche de réduction des méfaits (phase I) Résolution de problèmes dans l'application de l'approche de réduction des méfaits (phase II) NOUVELLE VERSION AUTOMNE 2010 Stratégies de réduction des méfaits pour lutter contre les ITSS. Enjeux et défis en milieu correctionnel Traitements de substitution pour les personnes dépendantes aux opiacés A VENIR FEVRIER 2011 Travailler en réseau auprès des populations vulnérables > Le cas des personnes toxicomanes Les jeunes en difficulté 9. NOUVEAU Sexualité et drogue chez les jeunes en difficulté : repères pour mieux intervenir Les services de première ligne 10. Briser la chaîne de transmission des ITSS : la contribution de l infirmière du service Info-Santé L intervention de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang : la contribution de l infirmière NOUVEAU Dépister le VIH : pour une utilisation optimale des trousses de dépistage rapide Intervention préventive auprès des personnes atteintes d une infection transmissible sexuellement (ITS) et auprès de leurs partenaires (IPPAP) Atelier de formation médicale continue - Atelier interactif sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) : mieux prévenir et mieux traiter NOUVEAU Virus de l hépatite C : pour une prise en charge en réseaux des personnes infectées Les projets en développement ou à venir 16. A VENIR HIVER 2011 Soutien à l implantation du cours Prévention des ITSS à l éducation des adultes ANNEXE - TABLEAU DES REPONDANTS REGIONAUX

4 Répertoire des programmes nationaux en ITSS INTRODUCTION Eviter de contracter une ITSS est possible et facilité par les efforts de prévention. Pourtant, chaque année, de nombreuses personnes continuent d en être atteintes. Comme indiqué dans le programme national de Santé publique 1, certaines catégories de la population sont plus exposées aux risques que d autres. Il s agit notamment des jeunes de 12 à 24 ans et des personnes atteintes d une ITSS et leurs partenaires ainsi que celles ayant un comportement à risque. Catégories auxquelles il faut ajouter les personnes qui appartiennent à des groupes vulnérables socialement : les HARSAH (hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes), les personnes qui utilisent des substances psychoactives dont les personnes faisant usage de drogues par injection, les jeunes en difficulté, les femmes en difficulté, les Autochtones, les personnes originaires de régions où les ITSS sont endémiques, et les personnes détenues en milieu carcéral. Les services et les activités jugés efficaces en matière d ITSS doivent être réalisés dans les milieux de vie des populations à risque les plus exposées : le milieu scolaire [ ], les maisons de jeunes, les organismes de soutien aux jeunes de la rue, les centres jeunesse, mais aussi les centres de détention, les lieux de socialisation des populations vulnérables socialement [ ] et les milieux de vie des communautés ethnoculturelles plus vulnérables aux ITSS. Il faut également consolider les pratiques cliniques préventives [ ] concernant les ITSS auprès des professionnels de la santé intervenant auprès des jeunes, des populations vulnérables socialement et auprès de la population en général par le biais de services médicaux et infirmiers de première ligne. L es taux de transmission du VIH et du VHC, notamment chez les UDI et les HARSAH, donnent l alerte : il existe bel et bien une différence marquante entre ces groupes et la population générale. D autres réalités imposent une contreoffensive de la santé publique : le relâchement et la dérive des comportements sexuels sécuritaires, la toxicomanie, la banalisation du VIH et des autres ITSS et l augmentation des problèmes sociaux et de santé marqueurs importants de la vulnérabilité aux ITSS. Devant ces prises de risque des personnes vulnérables, le constat est préoccupant : les messages de prévention qui leur sont adressés demeurent extrêmement volatils. Et les problèmes d accès aux soins et services qui constituent les préalables à une action adaptée, ne facilitent pas l intervention. Il est donc nécessaire d évaluer notre capacité à gérer des consensus sur le plan des connaissances et des stratégies d intervention ainsi que de réévaluer nos façons de faire, les pratiques et les outils dont dispose le réseau. Le repérage des secteurs d intervention les plus névralgiques ainsi que la concertation entre tous les acteurs sont nécessaires si l on veut accroître la portée de nos programmes. Que l on songe au travail de milieu, au travail de proximité ou aux approches par les pairs, à l accès aux services médicaux et psychosociaux de première ligne, aux populations les plus vulnérables, aux pratiques cliniques préventives, à l accès au dépistage et au traitement des personnes infectées par le VHC et le VIH, la transmission des «savoirs critiques» en santé publique par le moyen de la formation continue demeure l une des mesures les plus structurantes pour orienter les efforts dans la lutte contre les ITSS. La complexité des nouveaux savoirs en santé publique ainsi que la nécessité de maîtriser des paramètres de plus en plus nombreux pour assurer des interventions efficaces nous orientent vers des approches en formation basées sur la construction de compétences croisées. Ces compétences devront s appuyer sur le développement des réseaux de collaboration multidisciplinaires et intersectoriels, tout en misant sur la mobilisation des gestionnaires et la motivation des intervenants à implanter les changements souhaités. 1 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, Programme national de santé publique Mise à jour 2008, p. 51 4

5 Répertoire des programmes nationaux en ITSS L OFFRE DE FORMATIONS DANS LE DOMAINE DES ITSS Malgré de nombreuses années de lutte contre les ITSS, nous constatons en 2010 que nous sommes au cœur même d une épidémie silencieuse. La recrudescence de ces infections s exprime à travers des chiffres qui ne laissent planer aucun doute quant à la gravité de la situation. Quelques Québécoises et Québécois surtout des jeunes recevront cette année un diagnostic d infection transmissible sexuellement ou par le sang. L alarme sonne davantage pour les populations plus vulnérables. En l absence d un dispositif de coordination des ressources qui permettrait à notre système de santé de mieux assurer l accessibilité et la continuité des services et des soins auprès des clientèles plus marginalisées, nous sommes confrontés à un état des lieux inquiétant qui remet en question nos stratégies traditionnelles de formation. Alors que nous avons été habitués à former avec un objectif de développement des compétences individuelles, nous avons effectué un virage en inversant cette logique pour nous concentrer davantage sur le développement des compétences collectives, c'est-à-dire en mettant de l'avant de nouveaux modèles de gestion et de pratiques axés sur la valorisation des apprentissages inter-organisationnels et le soutien des acteurs autour d'un projet commun. Ainsi, nous souhaitons soutenir les organisations en vue d'améliorer leur capacité à animer des réseaux de pratiques dédiés aux populations vulnérables grâce à des dispositifs de partage des connaissances au sein de groupes d'échanges sur des pratiques interdisciplinaires et intersectorielles. L a coordination des activités de formation dans le domaine des ITSS s inscrit à l intérieur de la mission qui a été confiée à l (INSPQ): soutenir le ministre de la Santé et des Services sociaux (MSSS), les autorités régionales de santé publique et les établissements dans l exercice de leurs responsabilités concernant la lutte contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Trois axes d intervention ont été préconisés par le Programme national de santé publique 2 : - Offre de services aux populations à risque - Organisation d activités dans les milieux de vie des populations socialement vulnérables - Création d environnements favorables à la prévention des ces infections L'INSPQ doit assurer un leadership dans le transfert des connaissances et rendre accessible l expertise dans le domaine des maladies infectieuses plus particulièrement en ce qui a trait aux stratégies de prévention des infections par le VIH/sida, le VHC et les ITS auprès des groupes vulnérables parmi les adolescents et les adultes, au soutien de l intervention de dépistage, la promotion de comportements préventifs et la prise en charge des personne atteintes et de leurs partenaires. En ayant pour objectif d améliorer l accessibilité et la qualité des services auprès des personnes vulnérables aux ITSS, le dispositif de formation permet d influencer le choix de stratégies de développement des compétences pour introduire des changements de pratique tant sur les plans individuel, collectif qu organisationnel. Conçues comme des espaces de parole, de réflexion et d échange sur des problématiques particulières, les activités de formation nous familiarisent avec le concept d apprentissage collectif. Elles nous ouvrent la porte à la production de nouveaux savoirs, source d amélioration et d évaluation des pratiques en santé publique. 2 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, Programme national de santé publique Mise à jour 2008, p. 51 5

6 Répertoire des programmes nationaux en ITSS Enfin, les activités de formation continue s adressent principalement aux acteurs de santé publique, aux professionnels et gestionnaires des secteurs de la santé et des services sociaux, de l éducation, de la sécurité publique et de tous autres milieux concernés par la mise en œuvre de la Stratégie de lutte contre les ITSS. FONDEMENTS ET PERSPECTIVES «HARMONISER VULGARISER CONVAINCRE ADAPTER INNOVER» 1. Orientations stratégiques L offre de formation vise une mise à jour complète et régulière des connaissances cliniques. L une des priorités est de soutenir les régions dans leurs tâches de planification, d organisation et de prestation de services pour la prévention, le dépistage et le traitement des ITSS 3. La coopération entre les acteurs et la responsabilité individuelle sont conciliées grâce aux stratégies de développement des compétences. Il s agit par ailleurs d adapter, voire de transformer les pratiques (individuelles, collectives et organisationnelles), ce qui est notamment rendu possible grâce à la priorité accordée au travail en réseaux et à la collaboration interprofessionnelle. Cette nouvelle dynamique a également un impact sur l accessibilité et la continuité de l ensemble des services (prévention, dépistage et prise en charge thérapeutique) et permet de mettre l accent sur le travail de proximité, les approches en réduction des méfaits, l intégration des pratiques cliniques préventives dans les services de première ligne. Enfin, les programmes de formation participent au partage des savoirs critiques sur les enjeux collectifs de coordination des ressources, grâce à des groupes d échanges de pratiques interdisciplinaires et intersectoriels. 2. Changements attendus Structurer le suivi des personnes formées, et contribuer au partage des connaissances acquises Développer les programmes d intervention de première ligne Favoriser l émergence de réseaux de pratiques adaptées aux populations les plus vulnérables Soutenir l implantation d équipes multidisciplinaires (notamment pour les traitements de substitution) Promouvoir la concertation entre les secteurs de la dépendance et de la prévention des ITSS Faciliter la mise en place d équipes de soins pour le traitement de l hépatite C Mieux atteindre les intervenants des centres jeunesse Encourager l implication des intervenants en toxicomanie dans l approche de réduction des méfaits Appuyer la mise en place des corridors de services et de leurs mécanismes d accès (continuité des services) Augmenter la visibilité des programmes de formation auprès des médecins et offrir un suivi Maintenir les événements d envergure nationale afin de stimuler la réflexion sur les stratégies d intervention les plus efficaces 3 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, Programme national de santé publique Mise à jour 2008, p. 51 6

7 Répertoire des programmes nationaux en ITSS DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES EN SANTÉ PUBLIQUE La vision de l Institut est de prioriser le développement des compétences en santé publique afin d optimiser les pratiques individuelle, collectives et organisationnelles. Ses activités s appuient sur des expertises multidisciplinaires, des réseaux de collaboration et des stratégies novatrices. Cette vision se décline en 4 orientations principales : - Exercer un leadership en matière de formation initiale et continue auprès de l ensemble des acteurs contribuant aux objectifs de santé publique - Viser l équité dans l accès à la formation - Viser des hauts standards de qualité (qualifier et référer) dans toutes les actions de développement des compétences comparables à ceux d organismes reconnus. - Favoriser un environnement propice à l acquisition, l application et au perfectionnement des compétences en santé publique. Au cœur de la mission de l Institut se retrouvent le transfert et l échange des connaissances. Celles-ci incluent à la fois les connaissances déjà disponibles et les résultats des travaux de recherche de l Institut. Au-delà de la diffusion, ce transfert et ces échanges nécessitent diverses formes d interactions entre les producteurs et les utilisateurs que sont les décideurs, les gestionnaires, les praticiens et le grand public. L Institut a recours à diverses stratégies pour maximiser les retombées de ces activités, développer de nouvelles approches et accroître la mise à profit de la science dans les décisions pratiques liées à la santé publique. OCTROI DES CRÉDITS La Direction du Développement professionnel continu (DPC) de la faculté de médecine de l'université de Montréal est pleinement agréée par le Comité d agrément de l éducation médicale continue (CAÉMC) et par le Collège des médecins du Québec (CMQ). Pour tout professionnel participant, ce programme donne une attestation de participation. Pour l omnipraticien (médecin de famille) présent, la Direction du DPC reconnaît des heures créditées de catégorie 1 pour un maximum de 6h par jour. Pour le médecin spécialiste, inscrit au programme du Maintien du certificat du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC), la Direction du DPC reconnaît 1 crédit de la section 1 par heure de participation pour un maximum de 6 crédits par journée de formation. Les participants doivent réclamer un nombre d heures conforme à leur participation. 7

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9 Répertoire des programmes nationaux en ITSS Les programmes nationaux de formation 9

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11 Les personnes d orientation homosexuelle ou bisexuelle 1. Pour une nouvelle vision de l homosexualité : intervenir dans le respect des orientations sexuelles L es mots sont moins souvent prononcés. Mais certains préjugés concernant les personnes homosexuelles ou bisexuelles ont la vie dure. Dans l esprit d une frange de la population, ces personnes seraient ainsi anormales, malades, immorales, voire perverses. Des idées encore répandues malgré des avancées en matière de droit à l égalité. En réalité, il n y a pas de comportements sexuels particuliers qui distinguent les personnes homosexuelles des personnes hétérosexuelles. Les goûts, les préférences et les pratiques sexuelles sont semblables pour toutes les orientations. Nous vivons dans une société où l hétérosexualité est promue comme modèle naturel et normatif des relations amoureuses entre les êtres humains. La stigmatisation sous-jacente qui résulte de ces pressions sociétales retient de nombreux jeunes et adultes de révéler leur homosexualité ou bisexualité à leur entourage. Anxiété, détresse, crainte des préjugés à ces facteurs d isolement vient s ajouter la prévalence élevée à l infection au VIH. Mais depuis le milieu des années 90, les intervenants s intéressent davantage à l homosexualité. Mais que savons-nous aujourd hui de la diversité des orientations sexuelles? Quelle est la situation des jeunes et des adultes homosexuels et bisexuels au Québec? Quelles sont les principales difficultés que ces personnes doivent affronter? Et surtout, comment mieux venir en aide à ces dernières et à leurs proches? Voilà certaines des questions auxquelles la formation offerte apportera des réponses. But En conformité avec les différentes orientations préconisées par le Programme national de santé publique et la Stratégie québécoise de lutte contre l infection par le VIH, l infection par le VHC et les infections transmissibles sexuellement et par le sang, cette activité de formation permettra d agir sur les facteurs de vulnérabilité des personnes d orientation homosexuelle et bisexuelle et d améliorer l accessibilité et la qualité des services offerts. Objectifs Prendre conscience des principaux mythes véhiculés sur l homosexualité et la bisexualité et de leur aspect limitatif ; Accroître ses connaissances des principales écoles de pensée ayant cherché à identifier, une cause à l homosexualité et prendre conscience des limites de ces théories ; Améliorer ses connaissances des origines de la stigmatisation de l homosexualité en Occident ; Améliorer sa compréhension du processus de développement de l orientation sexuelle chez les jeunes et les adultes et des principales difficultés rencontrées ; Augmenter ses habiletés à intervenir dans le respect de la diversité des orientations sexuelles ; S approprier une démarche d intervention systémique visant à contrer l homophobie dans son milieu. Clientèle visée par la formation La formation s adresse aux infirmières, médecins, psychologues, travailleurs sociaux, éducateurs ou intervenants qui travaillent auprès des adolescents ou des adultes au sein du réseau de la santé et des services sociaux et des organismes communautaires. enseignants du secteur de l éducation. Durée : 1 jour 11

12 Les personnes d orientation homosexuelle et bisexuelle 2. Adapter nos interventions aux réalités homosexuelles et bisexuelles : Intervenir à tous les âges de la vie NOUVELLE VERSION FIN AUTOMNE 2010 Préalable : Le participant doit avoir suivi la formation : Pour une nouvelle vision de l homosexualité : intervenir dans le respect de la diversité sexuelle M ême si nous commençons à peine à explorer la diversité que recouvre cette population, comme on le fait depuis longtemps au sujet de la santé et du bien-être de la population hétérosexuelle, il est évident que le nombre et la diversité des personnes homosexuelles dans le réseau jeunes, parents, adultes, personnes âgées, personnes handicapées, immigrants sont des éléments qui doivent retenir notre attention dans les différents secteurs de la santé et du bien-être. La marginalisation du groupe et l isolement de ses membres rendent plus vulnérables plusieurs personnes homosexuelles. Elles ont un risque plus élevé d éprouver des difficultés psychosociales liées aux réactions réelles ou appréhendées face à l homosexualité, aux réactions anticipées ou à la peur que pourraient manifester la famille et le réseau de proches, au harcèlement ou aux agressions, de même qu au risque d infection par le VIH et par les ITSS. Ce programme, composé de deux volets distincts répond à la demande expresse de plusieurs établissements et intervenants. Il fait aussi écho aux orientations ministérielles sur «L adaptation des services sociaux et de santé aux réalités homosexuelles». Il s inscrit enfin dans le prolongement du programme «Pour une nouvelle vision de l homosexualité» offert depuis quelques années au réseau de la santé et des services sociaux et aux organismes communautaires. Alors que celui-ci mettait l accent sur les connaissances, les habiletés et les aptitudes à développer, le nouveau programme s attache davantage à l intervention en tenant compte des contextes de vie des clientèles concernées. Objectifs généraux Améliorer les connaissances ainsi que les habiletés d intervention ; Favoriser l adoption d attitudes empathiques envers les personnes d orientation homosexuelle et bisexuelles. Populations cibles Jeunes et adultes d orientation homosexuelle et bisexuelle. Clientèle visée par la formation Personnel des services de santé; des services sociaux et des organismes communautaires qui ont déjà suivi la formation «Pour une nouvelle vision de l homosexualité». Durée : 1 jour La journée de formation s articule autour de trois volets d enseignement : «Le coming-out, de la découverte à l affirmation», «La sexualité et la relation amoureuse» et «De la théorie à la pratique» 12

13 Les personnes d orientation homosexuelle et bisexuelle Volet 1 Le «coming-out» : De la découverte à l affirmation Objectif spécifiques Identifier les étapes du développement qui mènent à l intégration de l orientation homosexuelle et bisexuelle (le coming-out) ; Reconnaître les principaux enjeux de santé rencontrés à chacune de ces étapes ; Identifier les facteurs personnels et sociaux qui influencent le degré de difficulté de ce processus d intégration ; Accueillir et accompagner l individu dans son cheminement. Volet 2 La sexualité et la relation amoureuse Objectif spécifiques Identifier les caractéristiques spécifiques de la conjugalité chez les couples de même sexe Démystifier les comportements sexuels des jeunes et adultes gaies, lesbiennes et bisexuels Identifier les facteurs de risques reliés à la transmission des ITSS Conseiller sur les mesures de prévention pour le VIH et autres ITSS. Volet 3 De la théorie à la pratique Objectif spécifiques Expérimenter différents scénarios et stratégies d intervention relatives aux principales difficultés rencontrées par les personnes gaies, lesbiennes et bisexuelles Reconnaître ses compétences et ses limites dans l intervention Identifier les connaissances et les habiletés à développer pour une intervention plus efficace auprès des personnes gaies, lesbiennes et bisexuelles Utiliser des pistes d intervention adéquates pour ces clientèles 13

14 Les personnes d orientation homosexuelle et bisexuelle 3. Formation médicale continue - Atelier interactif sur l approche clinique du patient d orientation homosexuelle ou bisexuelle L a recherche révèle des liens entre l orientation sexuelle, l homophobie et certains problèmes de santé, physique ou mentale. Encore aujourd hui, de nombreux jeunes et adultes anticipent des réactions négatives de la part des médecins relativement à la divulgation de leur homosexualité lors d une consultation. Par exemple : Des adolescents se questionnent sur leur orientation sexuelle, souvent dans un contexte d isolement, d anxiété et de détresse Une majorité d adultes, hommes et femmes, continuent à cacher leur orientation sexuelle aux professionnels de la santé, cela par crainte des préjugés De surcroît, les hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes furent et demeurent concernés par un haut taux de prévalence de l infection par le VIH et autres infections transmissibles sexuellement (ITS). Cela contribue aussi à les stigmatiser sur le plan social. Bien que l homosexualité ne soit plus considérée par la médecine comme une maladie à combattre, il reste beaucoup à faire pour une développer une compréhension accrue de ses manifestations. La recrudescence des ITS et la mobilisation qu elle exige nous forcent à questionner nos attitudes et nos valeurs face à une vie sexuelle plus complexe qu on ne le croyait jadis et que nous ne saurions désormais méconnaître. (Michel Dorais in Médecin du Québec, septembre 1993). À l aide d histoires de cas et de travail en sous-groupes, cet atelier permettra au médecin clinicien d offrir une consultation sur différentes problématiques de santé en tenant compte de la diversité des orientations sexuelles. Objectifs Améliorer la qualité des soins médicaux offerts aux femmes et aux hommes d orientation homosexuelle ou bisexuelle ; Comprendre l impact des mythes et des préjugés reliés à l homosexualité et à la bisexualité sur l offre des soins et la relation médecin-patient ; Distinguer les étapes de développement de l orientation sexuelle ; Reconnaître les principaux problèmes de santé physique et psychologique que peuvent rencontrer ces clientèles ; Adapter ses interventions cliniques en tenant compte de la diversité des orientations sexuelles ; Utiliser diverses stratégies de communication permettant de mieux agir sur les facteurs de vulnérabilité de ces clientèles. Populations cibles Jeunes et adultes d orientation homosexuelle ou bisexuelle. Clientèle visée par la formation Cet atelier s adresse aux médecins cliniciens. Durée : 3 heures Partenariat Direction du développement professionnel continu, Centre de pédagogique appliquée aux sciences de la santé (CPASS), Faculté de médecine de l Université de Montréal et le Collège des médecins du Québec. 14

15 Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection 4. Usage de drogues et ITSS : intervenir selon une approche de réduction des méfaits (phase I) MISE A JOUR Aujourd hui encore, évoquer les drogues et les conséquences de leur usage reste délicat. Faute de vocabulaire commun, d approches concertées, de consensus sur les priorités d intervention, les nombreuses décisions sur le sujet manquent parfois de cohérence, de coordination, voire d efficacité. Les actions à mener gagneraient à reposer sur un socle d idées partagées par l ensemble des intervenants. Le développement d une culture et d une vision commune apparaît comme une condition sine qua non du succès de l approche de réduction des méfaits dans ce domaine. Car l enjeu de santé publique est majeur : «les pratiques de consommation se diversifient et s aggravent.» 4. Plus particulièrement, l usage de drogues par injection et par inhalation expose les personnes aux risques de transmission du VIH et du virus de l hépatite C. Même si les études menées au Québec montrent une diminution des comportements à risque chez les personnes qui fréquentent les programmes d accès au matériel d injection stérile, les taux d infection au VIH (14 %) et au VHC (63 %) demeurent trop élevés. Un constat qui appelle une intervention en amont plus intensive en vue de limiter la transmission de ces deux virus, parmi les quelque 25,000 personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI) au Québec. De plus, l amélioration des traitements pour le VIH et pour le VHC militent en faveur d une amélioration des services aux personnes atteintes en vue de soutenir les efforts de prévention et l offre de traitement. Au Québec, on note une augmentation de l usage du cannabis chez les jeunes, une baisse de l âge de l initiation à l usage de l alcool et des drogues (12-13 ans), le maintien de la tendance à la consommation excessive d alcool (binge drinking), plus particulièrement chez les ans. Chez les jeunes de la rue, on observe un fort taux d utilisation de l alcool et des drogues, notamment de drogues injectables, de même qu une recrudescence marquée de l usage du crack ces dernières années; on assiste également à la multiplication des nouvelles drogues de synthèse (dont une augmentation de l usage des amphétamines), au phénomène de polyconsommation et à des taux élevés d initiation et de passage à l injection. La proportion d UDI est déjà très élevée (36%) chez ces jeunes, et le taux annuel d initiation à l injection (7%) nous alerte sur la nécessité de mieux organiser la prévention du passage à l injection. Inspirés des pratiques internationales en cette matière, les intervenants de la santé et des services sociaux se sont tournés vers une approche de réduction des méfaits pour répondre à la double problématique des ITSS et de l usage de drogues. Il s agit d œuvrer avec un objectif clair et transversal : placer l humain au cœur des préoccupations. La réduction des méfaits préconise une approche pragmatique, respectueuse de la personne humaine, mettant de l'avant les principes clés que sont l'acceptation de la réalité sociale de l'usage des drogues, la réduction des conséquences les plus graves de l'usage plutôt que l'élimination de l'usage et le respect des besoins et du rythme de changement des usagers de drogues. Les principes et caractéristiques de base de l'approche s'appliquent également au domaine des drogues légales et à des problématiques connexes comme la santé mentale, la prostitution, l'exclusion sociale et l'itinérance. 4 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX, Plan d action interministériel en TOXICOMANIE , Québec, p

16 Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection But du programme Contribuer à la prévention de la transmission du VIH et du VHC chez les consommateurs de drogues à risque (toxicomanes de la rue, plus particulièrement les usagers de drogues par injection (UDI) et par d autres voies d administration) en faisant connaître, comprendre et adopter l approche de la réduction des méfaits comme outil privilégié de prévention pour contrer la problématique des ITSS et de l usage des drogues. Objectifs Se positionner face à la problématique de l usage de drogues et la prévention des ITSS Comprendre le phénomène de l usage des drogues, la dépendance et les comportements à risque en regard de l injection et de la toxicomanie de rue. Connaître les données de base concernant l épidémiologie des ITSS et leurs particularités au regard de l usage de drogues par injection et par inhalation. Identifier les tenants et les aboutissants de l approche de réduction des méfaits ainsi que les principales pratiques en ce domaine. Intervenir auprès de personnes qui font usage de drogues dans une perspective de réduction des méfaits et de continuité des services. Populations cibles Personnes toxicomanes et utilisatrices de drogues par injection. Clientèle visée par la formation Les personnes à qui s adresse ce programme de formation sont les intervenants du réseau sociosanitaire, soit : professionnels de 1 ère ligne: médecins, infirmières, intervenants psychosociaux et communautaires ; professionnels des urgences hospitalières, des centres de réadaptation en dépendance et des centres jeunesse. Policiers Durée : 2 jours 5. Résolution de problèmes dans l'application de l'approche de réduction des méfaits (phase II) Objectifs Évaluer la nature des obstacles qui empêchent la mise en œuvre de mesures de réduction des méfaits dans son milieu afin de clarifier les situations problématiques sur lesquelles agir; Identifier différentes stratégies pour surmonter avec plus d efficacité les obstacles à l application des mesures de réduction des méfaits liés à l usage des drogues, au travail de sexe ou au mode de vie itinérant. Populations cibles Personnes toxicomanes et autres utilisatrices de drogues par injection Clientèle visée par la formation Intervenants qui ont à mettre en œuvre des mesures de réduction des méfaits liés aux problématiques de l usage des drogues, du travail du sexe ou d itinérance ; Secteurs de la santé et des services sociaux, de la sécurité publique et de la justice et du communautaire; travailleurs de rue, travailleurs de milieu, travailleurs sociaux, organisateurs communautaires, infirmières, médecins, pharmaciens, gestionnaires policiers enseignants éducateurs spécialisés, psychologues, thérapeutes, bénévoles. Durée : 1 jour 16 Ministère de la Santé et des Services sociaux

17 Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection 6. Stratégies de réduction des méfaits pour lutter contre les ITSS : enjeux et défis en milieu correctionnel NOUVELLE VERSION AUTOMNE 2010 P lusieurs études confirment que les personnes détenues représentent une population à risque pour diverses problématiques de santé dont particulièrement l infection par le VIH et les hépatites virales. Nous retrouvons chez cette population une concentration importante d individus présentant des comportements à risque liés à un usage inapproprié des drogues. Les conséquences de ces comportements peuvent être limitées par l approche de réduction des méfaits. Cette approche permet d offrir aux personnes contrevenantes des choix éclairés qui contribuent à réduire les conséquences négatives liées à ces comportements. L approche de réduction des méfaits est applicable en milieu correctionnel. Il est toutefois essentiel d en connaître les enjeux et les limites, et ce, autant par les représentants du réseau de la santé et des services sociaux que celui du milieu correctionnel. Bien que la période d incarcération dans les établissements provinciaux soit généralement brève, elle peut présenter un moment propice pour initier une intervention préventive efficace. Ces interventions doivent se réaliser dans un contexte de continuité de service et ainsi se poursuivre après la période d incarcération. But du programme Contribuer à prévenir la transmission des ITSS chez les personnes incarcérées en faisant connaître, comprendre et adopter l approche de la réduction des méfaits comme stratégie privilégiée de prévention. Objectifs Connaître les problématiques reliées aux ITSS dans la communauté et en milieu correctionnel ; Identifier les fondements, les principes et les caractéristiques qui définissent l approche de réduction des méfaits ; Reconnaître la pertinence de l approche de la réduction des méfaits comme moyen d action pour la prévention des ITSS auprès des personnes incarcérées ; Populations cibles Personnes incarcérées dans les centres de détention du Québec. Clientèle visée par la formation Personnel d encadrement et intervenants des services correctionnels et du réseau de la santé et des services sociaux. Durée : 1 jour Partenariat : Ministère de la sécurité publique du Québec (MSP), Association des intervenants en toxicomanie du Québec 17

18 Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection 7. Traitements de substitution pour les personnes dépendantes aux opiacés Quatre modules distincts : médecins pharmaciens soins infirmiers intervenants psychosociaux «À l abstinence totale de drogue, qui était traditionnellement l objectif premier des traitements de sevrage et de maintien, s ajoutent maintenant des objectifs de réduction des méfaits. Ce concept de réduction des méfaits vise à diminuer les comportements à risque, à améliorer l état de santé et à préserver la vie. Cette approche offre une autre possibilité de traitement`a ceux pour qui le traitement de désintoxication n a pas donné les résultats escomptés. La méthadone et l encadrement psychosocial permettent donc au patient de s occuper de santé, de modifier son style de vie, de changer son comportement et son entourage, de s occuper de sa famille, de se créer un nouveau réseau et de se réinsérer dans la société.» Lignes directrices sur l utilisation de la méthadone dans le traitement de la toxicomanie aux opiacés, Collège des médecins du Québec et Ordre des pharmaciens du Québec L a publication en 1999, des lignes directrices par le Collège des médecins du Québec et l Ordre des pharmaciens du Québec concernant la prescription et la distribution de la méthadone ainsi que la diffusion des orientations ministérielles en matière de prévention de la toxicomanie sont venues donner le coup d envoi au programme de formation sur le traitement de substitution à la méthadone pour les personnes dépendantes des opioïdes. Depuis 2008, une nouvelle molécule, la buprénorphine, s est ajoutée au traitement de la dépendance aux opioïdes et fait désormais partie de l arsenal préventif et thérapeutique visant à réduire l usage de drogues et à diminuer la comorbidité et la mortalité qui y sont associées. À cet égard, vous êtes invité à vous référer aux Lignes directrices sur l utilisation de la buprénorphine dans le traitement de la dépendance aux opioïdes. Collège des médecins du Québec et Ordre des pharmaciens du Québec, août Le présent programme de formation multidisciplinaire, qui est composé de quatre modules thématiques abordant les aspects médicaux, pharmacologiques, des soins infirmiers et de l intervention psychosociale, vise à soutenir les régions dans l élaboration et la consolidation de plans régionaux de services pour les personnes toxicomanes en favorisant la qualification et l implication des professionnels de la santé auprès de personnes vulnérables et à haut risque. Il constitue un important levier pour transformer notre approche auprès des personnes utilisatrices de drogues ou de drogues par injection, pour améliorer l accessibilité et la qualité des services et pour instaurer une organisation des soins en réseaux par la création d équipes d intervention multidisciplinaires locales et régionales. Populations cibles Personnes dépendantes des opioïdes. Clientèle visée par la formation Personnel clinique multidisciplinaire : personnel médical, infirmier, psychosocial et pharmaciens Durée : Une journée par module Partenariat : Direction générale des services sociaux(dgss) et Centre de recherche et d aide pour les narcomanes (CRAN) 18 Ministère de la Santé et des Services sociaux

19 Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection Module «médecins» Objectifs d apprentissage Procéder à une évaluation systématique permettant d identifier les soins médicaux à offrir aux clientèles dépendantes des opioïdes ; Prescrire les traitements de substitution ; Assumer la prise en charge de ces patients dans un cadre thérapeutique bien défini ; Appliquer les recommandations contenues dans les lignes directrices du Collège des médecins du Québec (CMQ) et de l Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) en matière de traitement de substitution. Module «pharmaciens» Objectifs d apprentissage Procéder à une évaluation systématique permettant d identifier les soins à offrir à la clientèle dépendante des opioïdes ; Assumer la prise en charge de ces patients dans un cadre thérapeutique bien défini ; Interagir avec les différents professionnels de la santé œuvrant auprès de cette clientèle ; Effectuer le suivi du plan de traitement élaboré avec le consentement du patient ; Utiliser les recommandations contenues dans les lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec en matière de traitement de substitution. Module «personnel infirmier» Objectifs d apprentissage Se familiariser avec les principes généraux de l utilisation des traitements de substitution ; Maintenir un cadre thérapeutique en collaboration avec tous les intervenants concernés. Évaluer de façon systématique la clientèle dépendante des opioïdes afin d identifier les soins infirmiers à offrir ; Élaborer et exécuter un plan de traitement en soins infirmiers pour la clientèle utilisant un traitement de substitution ; Assurer le suivi de la clientèle selon les modalités particulières rencontrées en cours de traitement ; Module «intervenants psychosociaux» Objectifs d apprentissage Mettre à jour les connaissances sur les opioïdes ainsi que leurs contextes d utilisation ; Reconnaître les besoins, les modes relationnels et les styles de vie de la clientèle dépendant des opioïdes ; Mettre en relation les différentes approches thérapeutiques en toxicomanie et leurs conséquences sur les traitements de substitution ; Identifier les attentes des différents acteurs impliqués et les multiples changements entraînés par les traitements de substitution ; Apprécier la place et l évolution de l intervention psychosociale dans le cadre des traitements de substitution. 19

20 Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection 8. Travailler en réseau auprès des populations vulnérables > Le cas des personnes toxicomanes A VENIR FEVRIER 2011 L usage de drogues par injection demeure un problème majeur de santé publique dans l ensemble du Québec. Ses conséquences sont désastreuses au sein de plusieurs sous-groupes socialement vulnérables : jeunes de la rue, autochtones, sans-abri et détenus. De plus, ces personnes doivent souvent faire face à des problèmes de santé multiples et concomitants: polytoxicomanie, problèmes de santé mentale, surdose, infections de tous genres et infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), dont les plus dévastatrices incluent le virus de l immunodéficience humaine (VIH) et le virus de l hépatite C (VHC). Pour recevoir des soins et services, les personnes qui font usage de drogues doivent souvent consulter avec difficulté plusieurs intervenants, eux-mêmes rattachés à des établissements aux missions différentes et peu coordonnés entre eux. Afin de rompre avec le travail en silos et dans la perspective d une meilleure intégration des services, nous nous devons de rechercher de nouvelles solutions pour augmenter les taux de réussite de la prévention, du suivi et du traitement du VHC et du VIH et autres ITSS (syphilis, chlamydia etc.). Il est également impératif de réduire les méfaits liés à l usage des drogues et d offrir des services adaptés aux personnes qui en font usage en tenant compte de la globalité de la personne et de la complexité de ses conditions de vie. Dans une perspective de santé publique envers une population vulnérable, ce programme de formation vise à optimiser l offre globale des soins et services à ces personnes, peu importe l endroit où elles sollicitent de l aide (centre de réadaptation en dépendance, milieu carcéral, services de première ligne, centre hospitalier, etc). En plaçant la personne au cœur de nos préoccupations, l harmonisation des interventions entre les acteurs des divers milieux s impose comme un des principaux leviers pour parvenir à ces fins au cours des années qui viennent. Devant la complexité de cette problématique, les intervenants de différents milieux doivent prendre conscience de l interdépendance dans leurs responsabilités propres pour une prise en charge en réseau des personnes UDI. La collaboration et le partage d une vision commune des priorités d action par les différents acteurs est donc essentielle. But du programme Ce programme vise à favoriser la coordination des services et des soins ainsi que des interventions communautaires en réseaux, afin d en améliorer l accessibilité, la qualité et la continuité auprès des personnes vulnérables. Son but ultime est le réseautage de tous les intervenants engagés dans les continuums de soins et les suivis des personnes UDI. S inscrivant dans le cadre général de la mission ministérielle de lutte contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) auprès des personnes toxicomanes, le but du présent programme de formation est de faire en sorte que l ensemble des acteurs soient capables de mieux travailler dans une logique de réseau et de services intégrés à la prévention, au suivi, au traitement des ITSS et à la réduction des méfaits liés à l usage des drogues. Enfin, ce programme tient compte des responsabilités des centres de santé et de services sociaux pour la mise en œuvre de projets cliniques. 20 Ministère de la Santé et des Services sociaux

21 Les personnes toxicomanes et/ou utilisatrices de drogues par injection Objectifs Examiner les enjeux et les défis d une offre de service en réseau pour mieux faire face à la complexité et à la multiplicité des problèmes vécus par les personnes toxicomanes; Comprendre l importance d exercer des nouveaux modèles de gestion et de pratique axés sur la valorisation des apprentissages interorganisationnels et le soutien des acteurs autour d un projet commun; Intégrer le processus d implantation de pratiques en réseau visant la prise en charge globale des personnes toxicomanes tout en s inscrivant dans une démarche d amélioration de la qualité des soins et des services. Clientèle visée par la formation La formation s adresse aux gestionnaires (directeurs, coordonnateurs et chefs de services) et intervenants (médecins, infirmières, agents de planification en santé publique, intervenants psychosociaux, travailleurs de rue, intervenants de proximité, pharmaciens) impliqués dans la prise en charge sociosanitaire, communautaire et clinique des personnes toxicomanes, à risque d ITSS ou déjà infectées : Des centres de réadaptation en dépendance Des centres privés et communautaires de thérapie Des centres hospitaliers Des cliniques spécialisées auprès des personnes toxicomanes Des organismes communautaires en toxicomanie, réduction des méfaits Des organismes communautaires auprès des personnes vivant avec le VIH et le VHC De la santé publique travaillant sur la problématique toxicomanie/itss De première ligne (CSSS, SIDEP, cliniques jeunesse, GMF, urgences, équipe de liaison en dépendance, santé mentale et ITSS) Centres de santé en milieux autochtones Des cliniques spécialisées auprès des personnes vivant avec le VIH et le VHC Des pharmacies Des centres spécialisés en santé mentale Durée : Un jour 21

22 Les jeunes en difficulté 9. Sexualité et drogue chez les jeunes en difficulté : repères pour mieux intervenir A NOUVEAU u Québec, malgré les programmes et les campagnes mis de l avant depuis deux décennies, les cas d infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ne cessent d augmenter. Par exemple, dans la population en général, le nombre de cas déclaré de chlamydia a augmenté de 100 % entre 1997 et 2004 (MSSS, 2009). Après une brève période de stabilisation, elle semble recommencer à augmenter, 17% entre 2006 et 2008 et 5% en 2009 (MSSS, 2009). Cette infection est d ailleurs la plus répandue chez les jeunes de 15 à 24 ans. En 2008, ces derniers comptaient pour 73% des cas féminins et 50% des cas masculins (MSSS, 2009). Une étude effectuée en 2006 par l Association canadienne pour la santé des adolescents (ACSA) démontre qu un grand nombre d adolescents ont des comportements sexuels à risque. Ces comportements menacent leur santé, d autant plus que ceux-ci connaissent mal ces infections et leurs conséquences sur les plans physique, émotif, amoureux et sexuel. Une autre problématique, celle des grossesses précoces, a aussi des répercussions importantes sur les mères adolescentes et leur enfant. Au Québec environ une adolescente sur quatre deviendra enceinte avant l âge de 20 ans (MSSS, 2003). Chez les jeunes en difficulté, ce portrait est d autant plus inquiétant que les facteurs de risque d ITSS liés à la sexualité sont exacerbés par des comportements comme : - l âge précoce à la première relation sexuelle, - les partenaires sexuels multiples, - le nombre de partenaires sexuels occasionnels, - un vécu d agressions sexuelles, - les activités de prostitution. À ces facteurs de risque s ajoute souvent, la consommation problématique d alcool et de drogues. Environ le trois quart des jeunes desservis par les centres jeunesse présentent une consommation problématique en émergence ou nécessitant une intervention spécialisée. L étude de Laventure, Pauzé et Déry (2008), fait ressortir trois profils de consommateurs dont la consommation est soit faible (28,9%), modérée (33,8%) ou élevée (37,3%). L utilisation de drogues injectables chez les jeunes de la rue fait d eux une population à risque. Ces constats démontrent qu il est primordial d intervenir auprès de ces jeunes. Pour y arriver de façon efficace, la formation amènera les intervenants à se questionner sur les valeurs qui orientent leur pratique et à réfléchir sur l importance du dialogue avec le jeune concernant la sexualité et la consommation d alcool et de drogue. La formation leur permettra également d actualiser leurs connaissances et, au besoin, de modifier leurs attitudes et leurs habiletés d intervention afin d influencer les adolescents en difficultés en vue d amorcer un changement de comportement dans leurs pratiques sexuelles ou de consommation d alcool et de drogue. But Habiliter les intervenants jeunesse à promouvoir chez les jeunes en difficulté l adoption de comportements responsables et sécuritaires par rapport à la sexualité et à la consommation d alcool et de drogue dans le but de prévenir les ITSS et les grossesses précoces. 22 Ministère de la Santé et des Services sociaux

23 Les jeunes en difficulté Objectifs Prendre connaissance de l état de la situation relativement aux pratiques sexuelles à risque, aux ITSS, aux grossesses précoces et à la consommation d alcool et de drogue, et leurs conséquences chez les jeunes en général ; Apprécier la nécessité d intervenir sur les facteurs de risque et de protection relativement à la sexualité et à la consommation d alcool et de drogue des jeunes en difficulté ; Prendre conscience de l importance des valeurs sur la qualité des interventions ; Cerner son rôle d intervenant par rapport à son intervention en matière de sexualité et de consommation d alcool et de drogue ; Acquérir des moyens permettant une meilleure compréhension et une analyse de la situation favorisant ainsi une intervention générale et ciblée ; Établir les attitudes à adopter au cours d interventions en matière de sexualité et de consommation d alcool et de drogue ; Développer ses habiletés pour promouvoir l adoption de comportements sécuritaires à l aide d approches ; Connaître les outils et les ressources utiles pour les interventions en matière de sexualité et de consommation d alcool et de drogue. Populations cibles Les jeunes en difficulté. Clientèle visée par la formation Intervenants jeunesse des centres jeunesse ; Intervenants jeunesse des services de 1ère ligne CLSC des CSSS ; Éducateurs et gestionnaires des centres jeunesse du Québec, des centres de santé et de services sociaux, d organismes communautaires et de l éducation du milieu. Durée : 2 jours Partenariat : Association des centres jeunesse du Québec et Association québécoise des établissements de santé et des services sociaux 23

24 Les services de première ligne 10. Briser la chaîne de transmission des ITSS : la contribution de l infirmière du service Info-Santé M algré le fait que les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) puissent être évitées, chaque année, de nombreuses personnes continuent d en être atteintes, notamment les jeunes et les adultes marginalisés aux prises avec de multiples problèmes tant psychosociaux que médicaux. En effet, les données épidémiologiques actuelles nous identifient, pour certains groupes de la population, des taux d infection par le VIH et le VHC nettement supérieurs à ceux que nous retrouvons dans la population en général. On remarque également que les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement touchés par le Chlamydia trachomatis. Les relations sexuelles non protégées, la consommation et l injection de drogues, le partage de matériel d injection et le tatouage représentent les principaux vecteurs de transmission des ITSS. Devant cette réalité, nul ne serait tenté de remettre en question l urgence d agir auprès des personnes dont la trajectoire de vie est marquée par la vulnérabilité. La situation est préoccupante et des actions plus vigoureuses et mieux ciblées en matière d éducation à la santé et de prévention s imposent. Quatre raisons justifient la priorité accordée aux ITSS : leur fréquence, les complications potentielles, les populations touchées et la possibilité d effectuer une intervention préventive. Les compétences des infirmières doivent être mises à profit à l intérieur même de chacun des secteurs d activité et pour tous les niveaux d intervention (1 ère, 2 e et 3 e lignes) afin d en faire véritablement une priorité de santé publique. Le Programme national de santé publique ainsi que la Stratégie québécoise de lutte contre l infection par le VIH et le sida, l infection par le virus de l hépatite C et les infections transmissibles sexuellement fournissent les repères nécessaires pour orienter les interventions en précisant les populations ciblées et les stratégies à développer pour lutter efficacement contre ces infections. Ils préconisent une combinaison de stratégies de prévention, des services adaptés aux clientèles vulnérables à ces infections, un dépistage des ITSS mieux ciblé, une prise en charges des personnes infectées tout en soulignant l importance de la collaboration interprofessionnelle et de l action intersectorielle. Convaincu du rôle essentiel de la formation pour rehausser le savoir faire des infirmières du service Info-Santé dans des problématiques de santé publique, cet atelier interactif vise à actualiser les connaissances cliniques sur les ITSS. L infirmière du service Info-Santé lors de ses interventions téléphoniques peut contribuer activement à briser la chaîne de transmission des ITSS par l identification des facteurs de risques et l orientation de la clientèle vers les ressources appropriées. 24 Ministère de la Santé et des Services sociaux

25 Les services de première ligne Objectifs Soutenir le personnel infirmier du service Info- Santé afin qu il contribue activement à briser la chaîne de transmission des ITSS par l identification des facteurs de risques, l éducation à la santé et l orientation de l usager vers les services appropriés de prévention, de dépistage et de traitement ; Préciser le rôle du service Info-Santé dans la lutte contre l infection par le VIH et le SIDA, l infection par le VHC et les infections transmissibles sexuellement ; Actualiser les connaissances cliniques sur les ITSS en vue d améliorer les activités de prévention et d intervention auprès des personnes à risque ; Développer des habiletés à utiliser une approche éducative et préventive adaptée à la clientèle qui consulte sur les ITSS ; Optimiser la consultation professionnelle de l infirmière au regard des ITSS. Populations cibles Population en général et personnes à risque aux ITSS. Clientèle visée par la formation Ce programme s adresse à toute infirmière œuvrant dans un contexte d intervention téléphonique de première ligne du service Info-Santé et dont le mandat consiste à évaluer les besoins et à intervenir efficacement auprès des usagers relativement à une problématique d ITSS. Durée : 1 jour Partenariat : Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ) et l Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux (AQESS) 25

26 Les services de première ligne 11. L intervention de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang : la contribution de l infirmière D epuis la fin des années 90, nous observons au Québec une augmentation des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ainsi qu une émergence d ITSS qui, auparavant, étaient pratiquement inexistantes. Les données de surveillance des ITSS au Québec indiquent une augmentation des cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques, des cas de syphilis infectieuse et de LGV chez les HARSAH et, des cas d infection à Chlamydia trachomatis et les cas d infections gonococciques chez les jeunes filles de 15 à 24 ans. Les données canadiennes et québécoises nous indiquent que les HARSAH sont toujours le groupe le plus touché par le VIH alors que les femmes de 15 à 29 ans provenant de pays où l infection est endémique sont de plus en plus nombreuses à présenter des infections au VIH. Les plus récentes données de surveillance auprès des personnes qui font usage de drogues par injection montrent une prévalence du VIH à 14 % et du VHC à 63 %. Dès le début de l étude de la cohorte des jeunes de la rue de Montréal, la prévalence du VHC est de 14 %. Les relations sexuelles non protégées, la consommation et l injection de drogues, le partage de matériel d injection et le tatouage représentent les principaux vecteurs de transmission des ITSS. Devant cette réalité, nul ne serait tenté de remettre en question l urgence d agir auprès des groupes particulièrement touchés par ces infections, plus précisément auprès des personnes dont la trajectoire de vie est marquée par la vulnérabilité. La situation est préoccupante et des actions plus vigoureuses et mieux ciblées en matière d éducation à la santé et de prévention s imposent. Ainsi, quatre raisons justifient la priorité accordée aux ITSS : leur fréquence, les complications potentielles, les populations touchées et la possibilité d effectuer une intervention préventive. Les compétences des infirmières doivent être mises à profit à l intérieur même de chacun des secteurs d activité et pour tous les niveaux d intervention afin d en faire véritablement une priorité de santé publique. Convaincu du rôle essentiel de la formation pour développer le savoir-faire des infirmières dans des problématiques de santé publique, l, en collaboration avec le Ministère de la Santé et des Services sociaux et la Direction de santé publique de la Montérégie, a conçu un programme de formation d une durée de deux jours visant à actualiser les connaissances cliniques sur les ITSS. Au terme de cette formation théorique suivie d une formation pratique à acquérir dans leur milieu de travail, les participants seront habilités à intervenir efficacement auprès des personnes à risque d ITSS. Il en va ainsi de la qualité de l exercice infirmier et de son pouvoir d action dans la communauté et ce, en complémentarité avec les autres professionnels du réseau de la santé et des services sociaux. 26 Ministère de la Santé et des Services sociaux

27 Les services de première ligne Objectif général Habiliter les participants pour l ensemble des actions entourant le dépistage, dont l évaluation du risque d ITSS, le counseling prétest, le dépistage par analyse de biologie médicale et le counseling post-test Objectifs spécifiques Énumérer les éléments importants relatifs aux lois et orientations ministérielles qui encadrent l intervention de dépistage des ITSS ; Décrire l épidémiologie, les modes de transmission et les caractéristiques cliniques des principales ITSS ; Nommer les groupes de personnes vulnérables aux ITSS et leurs caractéristiques ; Explorer ses attitudes face aux groupes de personnes vulnérables aux ITSS ; Rechercher et identifier les facteurs de risque des ITSS ; Appliquer des mesures préventives et de dépistage en fonction des facteurs de risque des ITSS ; Identifier les éléments pour assurer un service de prélèvement approprié et selon les normes de qualité du laboratoire ; Énumérer les indications de vaccination contre les hépatites virales (A et B) et le VPH ; Appliquer un counseling pré et post-test ; Identifier les situations nécessitant une référence vers des ressources appropriées. Clientèle visée par la formation Ce programme de formation s adresse aux infirmières qui possèdent déjà un minimum de connaissances sur les ITSS, qui font de la clinique et qui seront appelées à faire du dépistage. Notamment, cette formation vise les infirmières des : cliniques jeunesse cliniques ITSS, des SIDEP cliniques d IVG centres Jeunesse GMF milieux carcéraux territoires autochtones Suite à cette formation, avant de pouvoir effectuer des activités de dépistage, les infirmières devront acquérir, dans leur milieu clinique, les habiletés techniques requises pour faire les prélèvements, s assurer d un corridor de service pour les références nécessaires vers un médecin et être inscrites au laboratoire du CSSS. Durée : Deux jours Note : Une adaptation de ce matériel de formation a été créée pour répondre aux besoins des communautés autochtones en régions éloignées. 27

28 Les services de première ligne 12. Dépister le VIH : pour une utilisation optimale des trousses de dépistage rapide NOUVEAU C ette formation est un supplément à la formation «L intervention de dépistage des ITSS : la contribution de l infirmière dans la lutte contre les ITSS». Elle précise les éléments cliniques et techniques inhérents au dépistage du VIH dans les points de service à l aide de trousses de dépistage rapide. Elle permettra aux infirmières et aux médecins d utiliser un nouvel outil pour réaliser le dépistage du VIH. Un nouvel outil : les trousses de dépistage rapide Le dépistage précoce des personnes infectées par le VIH compte parmi les moyens de lutte contre le VIH proposés par le Programme national de santé publique Mise à jour L utilisation des trousses de dépistage rapide pourrait contribuer à revitaliser l offre de dépistage du VIH et favoriser le dépistage précoce. Leur utilisation pourrait accroître le recours au dépistage et ainsi réduire le nombre de personnes infectées ne connaissant pas leur statut. Leur utilisation permettrait également d augmenter le nombre de personnes vulnérables dépistées et la proportion de personnes recevant leur résultat 6. Au Québec, c est le Guide québécois de dépistage ITSS (GQDITSS) qui encadre les activités de dépistage visant la détection des ITSS chez des personnes asymptomatiques. Il présente le cadre légal, les dimensions éthiques et les normes de bonnes pratiques essentielles à toute activité de dépistage des ITSS. Le document Dépistage du VIH dans les points de service à l aide de trousses de dépistage est un supplément au GQDITSS. Ces documents ont permis de développer la présente formation. Dans le cadre de la formation, le terme dépistage du VIH dans les points de service désigne la pratique des professionnels de la santé qui offrent : le dépistage du VIH à l aide de trousses de dépistage rapide du VIH ; les counselings prétest et post-test adaptés aux tests offerts et au contexte. Au terme de cette formation, les participants seront habilités à adapter l intervention de dépistage du VIH à l utilisation de trousses de dépistage rapide du VIH. Ils sauront réaliser la procédure technique et pourront appliquer le programme d assurance de la qualité. 5 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Programme national de santé publique Mise à jour 2008, Québec, 2008, 103 p. 6 HOLT, M. Rapid HIV Testing: A Literature Review, Australian Federation of AIDS Organisations, 2009, 17 p. 28 Ministère de la Santé et des Services sociaux

29 Les services de première ligne Objectifs généraux Adapter l intervention de dépistage des ITSS à l utilisation des trousses de dépistage rapide; Utiliser les trousses de dépistage rapide et appliquer le programme d assurance de la qualité. Objectifs spécifiques Décrire les caractéristiques des TDR Résumer la notion de période fenêtre Expliquer les avantages et limites des différents tests de dépistage du VIH Effectuer une ponction capillaire à l aide de la lancette et de la pipette de la trousse INSTI HIV-1/HIV-2 Rapid Antibody (biolytical Laboratories) Appliquer la procédure technique de la trousse INSTI HIV-1/HIV-2 Rapid Antibody (biolytical Laboratories) Interpréter correctement un échantillonnage d épreuves de compétence Appliquer le programme d assurance de la qualité Résumer la procédure opératoire normalisée Décrire les procédures à suivre lorsque des résultats non valide à deux reprises, indéterminé ou discordant sont obtenus Connaître les outils (PAQ) présentés dans le supplément Identifier les personnes susceptibles de bénéficier de l utilisation des trousses Comprendre les règles et conditions à respecter en fonction du contexte de l intervention Appliquer le counseling prétest adapté Appliquer le counseling post test adapté Intégrer l utilisation des TDR à l intervention de dépistage Clientèle visée par la formation Cette formation s adresse aux infirmières et aux médecins désirant dépister le VIH dans les points de service à l aide de trousses de dépistage rapide. Notamment, cette formation vise les infirmières des SIDEP. Ces infirmières et ces médecins auront déjà reçu une formation de base sur l intervention de dépistage et les pratiques cliniques préventives en matière d ITSS. Dans certains cas, une expérience clinique pourra servir d équivalence. Les infirmières et les médecins doivent également connaître les pratiques de base visant à prévenir la transmission des infections (règles de biosécurité) Durée : 1 jour 29

30 Les services de première ligne 13. Intervention préventive auprès des personnes atteintes d une infection transmissible sexuellement (ITS) et auprès de leurs partenaires (IPPAP) L es infections transmissibles sexuellement (ITS) constituent un sérieux problème de santé publique. Chaque année, ces infections touchent des milliers de personnes et, à elles seules, elles représentent près de 70% de toutes les maladies infectieuses déclarées au système des maladies à déclaration obligatoire (MADO) du Québec. Le phénomène est en recrudescence. Ainsi, depuis la fin des années quatre-vingt-dix, l incidence de l infection à Chlamydia trachomatis, de l infection gonococcique et de la syphilis est à la hausse. De plus, on observe l émergence d infections rares, comme la lymphogranulomatose vénérienne en Pour le moment, cette infection ne touche que les hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes (HARSAH). Inscrite au Programme national de santé publique , l intervention préventive auprès des personnes atteintes d une ITS et auprès de leurs partenaires auparavant appelée notification aux partenaires est un moyen dont la pertinence est largement reconnue pour lutter contre les ITS. Au Québec, cette démarche s inscrit dans le cadre de l enquête épidémiologique que, conformément à la Loi sur la santé publique, la Direction de santé publique mène à la suite de la déclaration d une MADO. Même si elle peut s avérer exigeante, tant pour les personnes atteintes que pour les professionnels de la santé, l intervention préventive est susceptible de réduire la transmission des ITS et de limiter leurs conséquences négatives pour la santé de la population. L IP doit être accessible dans toutes les régions. Elle peut être offerte selon diverses modalités d organisation tenant compte des réalités du milieu. Partout, elle exige la collaboration de tous les professionnels de la santé concernés, tant les cliniciens que les professionnels de la santé publique. Ces professionnels doivent acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour la réalisation de l IP, par exemple, au moyen de la formation continue. Ainsi, un atelier interactif de formation a été développé afin de soutenir les régions dans l implantation du programme et de présenter les stratégies et les outils d intervention appropriés. Objectifs Situer le programme IPPAP dans les stratégies de lutte aux ITSS comme mesure de protection de la santé publique ; présenter les objectifs, les approches préconisées, l intervention préventive et ses modalités d application ; outiller les professionnels pour la réalisation de l intervention préventive ; sensibiliser les professionnels aux aspects éthiques et légaux de l IPPAP. Populations cibles Personnes infectées par une ITS et leurs partenaires sexuels. Clientèle visée par la formation Infirmières et autres professionnels de la santé qui auront à intervenir auprès des personnes atteintes d une ITS et de leurs partenaires. Durée : 2 jours consécutifs Partenariat : Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec et l Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux 30 Ministère de la Santé et des Services sociaux

31 Les services de première ligne 14. Atelier de formation médicale continue - Atelier interactif sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) : mieux prévenir et mieux traiter Quatre raisons justifient la priorité accordée aux ITSS : - leur fréquence - les complications potentielles - les différentes populations touchées - la possibilité de dépister, de diagnostiquer, de traiter adéquatement les différents syndromes cliniques associés aux ITSS et d offrir un counseling préventif aux personnes atteintes et à leurs partenaires Plusieurs sources de données témoignent d une aggravation de la situation épidémiologique pour l ensemble des infections transmissibles sexuellement : Augmentation des cas d infection à Chlamydia trachomatis chez les jeunes filles et les jeunes hommes entre 15 et 24 ans. Augmentation des cas d infection gonococcique de 100% entre 2004 et Jusqu à 80% des personnes sexuellement actives contracteraient le VPH au cours de leur vie. En % des nouveaux cas d infection par le VIH ont été enregistrés chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes (HARSAH) Épidémie de syphilis infectieuse chez HARSAH depuis Prévalence du VIH chez les UDI s est stabilisée à 14% et prévalence des marqueurs de l infection par le VHC est détectée chez 63% d entre eux (75% chez les UDI âgés de plus de 40 ans). Éclosions d infection rare telle la lymphogranulomatose vénérienne chez les HARSAH en Les infections associées à la lymphogranulomatose vénérienne sont actuellement en régression mais la situation demeure préoccupante. Éclosions de maladies entériques telle la shigellose documentées chez les HARSAH Fréquence élevée des cas d herpès génital Une recherche plus systématique des facteurs de risque et une détection précoce des infections s imposent si l on veut être en mesure de mieux prévenir et traiter les ITSS. But Dans un contexte de recrudescence des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), permettre aux médecins d intégrer les plus récentes recommandations sur ces infections dans le but d optimiser leurs interventions. 31

32 Les services de première ligne Module 1a : ITSS Visite initiale et counseling prétest Objectif général Intégrer dans la pratique clinique, les interventions préventives prouvées efficaces auprès des personnes à risque d ITSS Objectifs spécifiques Identifier les facteurs de risque d acquisition d une ITSS ; Proposer les tests de dépistage conformes aux plus récentes recommandations ; Offrir un counseling prétest personnalisé selon les facteurs de risque décelés ; Diagnostiquer et traiter adéquatement quelques syndromes cliniques associés aux ITSS ; Reconnaître les indications de vaccination en matière d ITSS. Module 1b : ITSS Visite subséquente et counseling post-test Objectif général Actualiser les connaissances cliniques sur les ITSS en vue d améliorer la prise en charge des personnes atteintes et l intervention préventive auprès d elles et de leurs partenaires. Objectifs spécifiques Interpréter les résultats négatifs et positifs de certains tests de dépistage d ITSS ; Réaliser l impact de fournir un counseling post-test par le médecin en présence de résultats négatifs ; Assurer le suivi clinique spécifique à l ITSS diagnostiquée ; Offrir un soutien aux personnes atteintes d ITSS dans leur démarche pour aviser leurs partenaires ; Fournir un counseling préventif aux partenaires et favoriser leur traitement précoce ; Connaître et utiliser les ressources locales, régionales et provinciales en appui à l intervention médicale. Module 2 : ITS virales les plus courantes : herpès génital et virus du papillome humain Objectif général Actualiser les connaissances cliniques sur l herpès génital et le virus du papillome humain (VPH) en vue d améliorer la prise en charge des personnes atteintes et la prévention de la transmission de ces infections. Objectifs spécifiques Reconnaître les différents tableaux cliniques d herpès génital et de condylomes ; Sélectionner les tests diagnostiques pertinents et en interpréter les résultats ; Prescrire les traitements appropriés aux personnes atteintes de ces infections ; Offrir un counseling aux personnes infectées et à leurs partenaires ; Identifier les situations nécessitant le recours à des ressources spécialisées. Populations cibles Personnes à risque d ITSS, personnes infectées par une ITS et leurs partenaires sexuels. Clientèle visée par la formation Ensemble des médecins cliniciens et médecins spécialisés concernés : gynécologues, pédiatres, urologues. Approche pédagogique L atelier est donné dans le cadre d une session intensive d une durée de 6h : 2 modules de 3 heures chacun. Le programme est également disponible en deux séances non consécutives de 3 heures chacune. Il repose sur des méthodes pédagogiques dynamiques et interactives et sur la discussion de cas cliniques en petits groupes suivie d une discussion plénière. Durée : 2 demi-journées (une par module), consécutives ou non Partenariat : Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et Faculté de médecine de l Université de Montréal, Direction du développement professionnel continu. Coût : La contribution du participant est indexée sur le nombre d heures auxquelles il s inscrit : 3h : 67,73 $ 6h : 135,45 $ (taxes comprises) 32 Ministère de la Santé et des Services sociaux

33 Les services de première ligne 15. Virus de l hépatite C : pour une prise en charge en réseaux des personnes infectées A MODULE 1 : DEPISTAGE ET EVALUATION DE L HEPATITE C MODULE 2 : SUIVI DU PATIENT INFECTE MODULE 3 : ÉQUIPES DE SOIN POUR LE TRAITEMENT DE L HEPATITE C NOUVEAU u Québec, près de 2000 cas d hépatite C sont déclarés chaque année et la population des utilisateurs de drogues par injection est la plus touchée par cette infection. La majorité des personnes infectées par le virus de l hépatite C (VHC) ne présentent pas de symptômes à court terme, mais bon nombre d entre elles deviennent des porteurs chroniques et peuvent continuer à transmettre l infection. De plus, une partie de ces porteurs chroniques développeront des complications sévères au cours des décennies suivant la primo infection. Depuis plusieurs années, il existe un traitement efficace qui procure un espoir de guérison à une proportion importante de personnes atteintes de l hépatite C. Toutefois, ce traitement peut comporter des effets secondaires importants. Les chances de guérison étant alors potentiellement compromises par une prise sousoptimale de médication ou par un abandon de traitement, il est essentiel d assurer un suivi adéquat auprès des personnes traitées. Par ailleurs, les clientèles concernées présentent souvent des situations de santé complexes, parfois difficilement compatibles avec les exigences du traitement. Quant au personnel médical, il n est généralement pas en mesure de répondre à l ensemble des besoins de ces personnes (soutien psycho-social, service en toxicomanie ). Dans les conditions actuelles, il semble donc que le système de santé ne permette pas de répondre adéquatement à la demande des personnes infectées dont le nombre s accroît chaque année. Suite à ce constat et devant l urgence d intervenir auprès des personnes atteintes du VHC, trois ateliers de formation vous sont proposés. Cette formation a pour but d accroître l accès au suivi et au traitement des personnes infectées par le virus de l hépatite C dans toutes les régions du Québec, en optimisant les habiletés cliniques et de collaboration entre les différents acteurs. Des interventions cliniques adaptées à la clientèle impliquent de prendre en considération la concertation entre les professionnels tout en valorisant l intervention de proximité auprès des clientèles les plus vulnérables. Aussi, rendre accessibles les services et les soins à une clientèle marginalisée exigera de plus en plus que les infirmières et les médecins contribuent par leur leadership à faire émerger des équipes de soins en VHC. L engagement des gestionnaires sera essentiel pour soutenir le déploiement de ces réseaux de pratique, afin d améliorer l offre de services dans toutes les régions du Québec. 33

34 Les services de première ligne Approche pédagogique Ce programme de formation se compose de 3 modules, dans le souci de répondre aux besoins de formation spécifiques des cliniciens selon leur niveau d implication dans le continuum de soins de l hépatite C. Les modules 1et 2, s adressant aux médecins et infirmières en soins de première ligne, peuvent être donnés en sessions de formation distinctes (module 1 : de 1h à 1h30, module 2 : 1h30) ou être combinés (3h). Développé pour les médecins et infirmières impliqués dans le traitement de l hépatite C, le module 3 a une durée de 6h. Le contenu des modules 1 et 2 est intégré au module 3, il n est donc pas nécessaire d y avoir préalablement participé. Les modules sont présentés sous la forme d ateliers. Ils reposent sur des exposés ainsi que des méthodes pédagogiques dynamiques et interactives incluant des discussions de cas cliniques en petits groupes suivies de discussions en plénière Clientèle visée par la formation Cette formation s adresse aux médecins et aux infirmières qui ont, dans leur clientèle, des personnes infectées par le VHC ou présentant des facteurs de risque pour cette infection (CSSS, GMF, cliniques médicales, centres de réadaptation en dépendance, centres de détention, etc.), et qui souhaitent jouer un rôle actif dans la prise en charge en réseaux des personnes infectées. Durée : Module 1 : 1h à 1h30 / Module 2 : 1h30 Module 3 : 6 heures Partenariat : Programme national de mentorat sur le VIH-SIDA Ateliers pour les médecins et infirmières en soins de première ligne MODULE 1 : Dépistage et évaluation de l hépatite C Ce module vise à sensibiliser les médecins et les infirmières à l importance du dépistage des clientèles présentant des facteurs de risque, et de l évaluation initiale de la clientèle infectée Objectifs Situer la problématique de l hépatite C au Québec et assurer une prise en charge initiale des personnes infectées ; Saisir l impact des enjeux de santé liés à l infection par le virus de l hépatite C, principalement chez les utilisateurs de drogues par injection ; Reconnaître les indications de faire un test de dépistage, et en interpréter les résultats ; Offrir un counseling pré et post-test et demander les tests de dépistage ; Prescrire le bilan de base en présence d une infection au virus de l hépatite C (VHC) ; Identifier les patients à orienter vers une équipe de soins ; Se familiariser avec les principes généraux de traitement. MODULE 2 : Suivi du patient infecté Ce module permet d outiller les infirmières et les médecins qui veulent s impliquer dans le suivi régulier de la clientèle infectée par l hépatite C en collaboration avec les équipes de soins engagées dans le traitement de ces personnes Objectifs Assurer, dans un contexte de soins de première ligne, le suivi du patient infecté par le VHC ; Planifier le suivi du patient infecté ; Se familiariser avec les différentes investigations préalables au traitement ; Décrire au patient les implications des options thérapeutiques ; Identifier les principaux effets secondaires du traitement ; Composer avec les principales difficultés du suivi inhérentes aux co-morbidités associées à cette clientèle (toxicomanie, problèmes psychiatriques) ; 34 Ministère de la Santé et des Services sociaux

35 Les services de première ligne Atelier pour les médecins et infirmières impliqués dans le traitement de l hépatite C MODULE 3 : Équipes de soins pour le traitement de l hépatite C Ce module tend à soutenir la démarche de médecins et d infirmières ayant dans leur clientèle des personnes infectées par le VHC, souhaitant faire partie d une équipe de soins afin d assurer le traitement des personnes atteintes Objectifs Développer les habiletés cliniques nécessaires à la prise en charge du traitement des personnes infectées par le virus de l hépatite C ; Faciliter le développement d équipes de soins pour le traitement de l hépatite C et favoriser la mise en réseau des différents professionnels ; Prescrire l investigation prétraitement et les tests de suivi ; Appliquer les lignes directrices canadiennes au traitement de l hépatite C ; Gérer les principaux effets secondaires du traitement ; Se familiariser avec les différents modèles d équipes de soins ; Établir les besoins en ressources humaines et matérielles ; Identifier les outils facilitant le suivi ; Gérer les aspects administratifs liés au traitement ; Établir les modalités de collaboration entre les différents intervenants et les corridors de services ; Préciser les retombées et les conditions de réussite d un réseau de soins. 35

36 Projet en développement 16. Soutien à l implantation du cours Prévention des ITSS à l éducation des adultes A VENIR HIVER 2011 A u Québec, le MSSS préconise diverses mesures de soutien visant la réduction des risques liés aux comportements sexuels et à l usage des drogues 7. Elles visent, entre autres, à mobiliser les personnes qui sont actives sexuellement ou qui consomment des substances psychoactives de façon qu elles soient mieux outillées pour se protéger et prévenir la transmission d ITSS. Les élèves fréquentant le secteur de l éducation aux adultes représentent une catégorie de la population plus exposée aux risques que d autres et appartiennent à des groupes vulnérables socialement : les personnes qui utilisent des substances psychoactives, les jeunes en difficulté, les personnes détenues en milieu carcéral, etc. Un grand nombre de ces élèves ont des comportements sexuels à risque. Ces comportements menacent leur santé, d autant plus que ceux-ci connaissent mal ces infections et leurs conséquences sur les plans physique, émotif, amoureux et sexuel. À ce fait s ajoutent souvent la consommation problématique d alcool et de drogues et d autres situations difficiles telles que la violence, les problèmes de comportement, d anxiété et de dépression. But Cette formation vise à renforcer les connaissances, les habiletés et les aptitudes pour être en mesure d aborder la thématique des ITSS à l éducation des adultes. Objectifs Situer ce cours dans le contexte du Programme de formation de l école québécoise, et des domaines généraux de formation ; Connaître les différents éléments du cours prévention des ITSS; but, compétences disciplinaires et contenu de formation, catégories de savoirs et familles de situations d apprentissage ; S approprier les connaissances du contenu en s interrogeant sur la problématique et en considérant les facteurs de vulnérabilité ; Outiller les CP et les enseignants en termes de connaissances, d habiletés ainsi que d aptitudes afin de maximiser l intervention visant la prévention des ITSS auprès de leurs étudiants. Développer un sentiment d aisance chez les enseignants, conseillers pédagogiques et autres personnes ressources appelées à intervenir dans le cadre du cours ; Connaître les principes de base d une intervention efficace dans un contexte de prévention des ITSS ; Reconnaître son propre rôle à l intérieur d un mandat de prévention des ITSS en cohérence avec ses valeurs, son aisance, ses habiletés et ses compétences ; Répertorier certaines ressources locales, régionales et nationales pouvant fournir du soutien dans le mandat de dispenser le cours sur la prévention Clientèle visée par la formation Ce projet de formation s adresse aux membres du personnel enseignant et de la conseillance à l éducation des adultes dans la perspective où idéalement le personnel enseignant amène l adulte à se responsabiliser en le guidant et en jouant le rôle de médiateur. 7 GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (2003). Stratégie québécoise de lutte contre l infection par le VIH et le sida, l infection par la VHC et les infections transmissibles sexuellement (ITS) Ministère de la Santé et des Services sociaux, 56 p. 36 Ministère de la Santé et des Services sociaux

37 Les nouveaux projets ANNEXE - Tableau des répondants régionaux RÉGION NOM TÉLÉPHONE TÉLÉCOPIEUR ADRESSE ÉLECTRONIQUE 01 BAS-SAINT-LAURENT Claude Gauthier claude.gauthier.asss01@ssss.gouv.qc.ca 02 SAGUENAY LAC SAINT-JEAN Suzanne Dufour suzanne.dufour@ssss.gouv.qc.ca 03 CAPITALE-NATIONALE Stéphanie Michaud stephanie.michaud@ssss.gouv.qc.ca 04 MAURICIE ET CENTRE-DU-QUEBEC Guylaine Belzile guylaine.belzile.agence04@ssss.gouv.qc.ca 05 ESTRIE Françoise Gendron fgendron05@ssss.gouv.qc.ca 06 MONTREAL Nathalie Paquette npaquette@santepub-mtl.qc.ca 07 OUTAOUAIS Julie Lévesque julie.levesque@ssss.gouv.qc.ca 08 ABITIBI-TEMISCAMINGUE Danielle Gélinas danielle_gelinas1@ssss.gouv.qc.ca 09 COTE-NORD Claire Jalbert claire.jalbert.09asss@ssss.gouv.qc.ca 10 NORD-DU-QUEBEC Marcel Brisson marcel_brisson@ssss.gouv.qc.ca 11 GASPESIE-ILES-DE-LA-MADELEINE Danielle Haché danielle_hache@ssss.gouv.qc.ca 12 CHAUDIERE-APPALACHES Louise Poulin louise_poulin@ssss.gouv.qc.ca 13 LAVAL Lydia Julia Teboul lteboul_reg13@ssss.gouv.qc.ca 14 LANAUDIERE Carole Marchand-Coutu carole_marchand-coutu@ssss.gouv.qc.ca 15 LAURENTIDES Louis Rousseau louis.rousseau@ssss.gouv.qc.ca 16 MONTEREGIE Andrée Perreault a.perreault@rrsss16.gouv.qc.ca 17 NUNAVIK Jean-François Proulx jean-francois.proulx@ssss.gouv.qc.ca 18 TERRES-CRIES-DE-LA-BAIE-JAMES France Morin france.morin.chb@ssss.gouv.qc.ca 37

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