La santé observée. Les minima sociaux. Chapitre 6.1. dans les régions de France

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La santé observée. Les minima sociaux. Chapitre 6.1. dans les régions de France"

Transcription

1 F N O R S Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé 62 bd Garibaldi PARIS Tél La santé observée dans les régions de France Chapitre 6.1 Les minima sociaux Ce fascicule constitue un nouveau chapitre du document «La santé observée dans les régions de France», publiée par la Fnors en Il peut être intégré dans ce document, qui se présente sous forme d un classeur, ou rester indépendant. Première édition (2001)

2 6.1 Les minima sociaux La santé observée dans les régions de France Quelques références bibliographiques CHAMBAZ C., La pauvreté en France et en Europe, INSEE Première, n 533, CONCIALDI P., PONTHIEUX S., Salariés à bas salaires et travailleurs pauvres : une comparaison France - Etats-Unis, Premières informations et premières synthèses, n 02-1, ministère de l Emploi et de la Solidarité, Dares, D LY D., Les allocataires des minima sociaux en , Etudes et résultats, n 67, Drees, HOURRIEZ J.M., LEGRIS B., L approche monétaire de la pauvreté : méthodologie et résultat, Economie et statistique, n , Insee, CNAF, Revenu minimum d insertion au 31 décembre 1998, Recherche, Prévisions et Statistiques, EUROSTAT, Les bas salaires dans les pays de l Union Européenne, Statistiques en bref, Populations et conditions sociales, n , Eurostat-Dares, Abréviations concernant les régions : PACA Provence-Alpes-Côte d Azur DOM Départements d outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion) 2

3 La santé observée dans les régions de France 6.1 Les minima sociaux Contexte La notion de «nouvelle pauvreté» est apparue au début des années 80. Elle ajoute aux formes traditionnelles de pauvreté, liées à la faiblesse des revenus, des formes plus récentes liées aux conditions de vie. Parce qu elles cumulent de nombreux désavantages dans divers domaines tels que l emploi, le logement, la protection sociale, la formation, la santé, les personnes en situation de précarité sont exclues des habitudes et des activités de la société dans laquelle elles vivent et sont souvent dans l impossibilité d exercer leurs droits fondamentaux. Mesurer la précarité présente alors des difficultés qui tiennent à la définition même de cette notion, à la diversité des situations vécues et aux sources d information disponibles. Le manque de ressources financières des individus ou des ménages reste malgré tout le critère le plus utilisé. La pauvreté se définit alors en fonction d un seuil minimal de survie. Depuis une dizaine d années se substitue progressivement à une population pauvre, traditionnellement âgée, rurale et isolée (agriculteurs, petits artisans et commerçants), une pauvreté jeune et urbaine, composée de jeunes ménages, d ouvriers, d employés et de familles monoparentales. Selon Eurostat (enquête Panel communautaire de ménages), un quart environ des mères élevant seules leurs enfants, vivent en dessous du seuil de pauvreté. D après la Direction de l animation, de la recherche, des études et des statistiques du ministère de l Emploi et de la Solidarité, 70% des salariés percevant un «bas salaire» en 1997 vivent en dessous du seuil de pauvreté et la proportion de ces «travailleurs pauvres» a sensiblement augmenté depuis 1984 (ils représentaient alors 44 % des «bas salaires»). Parmi les «bas salaires», on retrouve essentiellement des femmes, des jeunes, des personnes ayant un faible niveau de qualification et des personnes travaillant dans le secteur tertiaire (éducation, santé, action sociale, services aux particuliers et commerce). Les trois quarts correspondent à des emplois à temps partiel. D après Eurostat, 15 % de salariés de l Union Européenne perçoivent un «bas salaire», ce qui représente 16,5 millions de personnes. Avec 13 % de salariés situés dans la catégorie des «bas salaires», la France est dans la moyenne européenne (les extrêmes allant de 21 % en Grande-Bretagne à 7 % au Danemark et 6 % au Portugal). Au 31 décembre 1998, plus de 3 millions de personnes perçoivent en France métropolitaine, une allocation d assistance attribuée en dessous d un certain niveau de ressources. En tenant compte des ayant-droits, la population couverte par les minima sociaux s élève à environ 5,5 millions personnes soit 10 % de la population. Ces ressources minimales proviennent essentiellement de huit prestations : l allocation adulte handicapé (AAH), l allocation de parent isolé (API), l allocation d insertion (AI), l allocation de solidarité spécifique (ASS), l allocation supplémentaire invalidité, l allocation de veuvage, l allocation supplémentaire vieillesse versée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV, ex-fns)- et le revenu minimum d insertion (RMI). Depuis 1989, année de sa création, le nombre des bénéficiaires du RMI a été multiplié par trois passant de à près de 1 million au 31 décembre Au niveau européen, la plupart des pays ont instauré un revenu minimum garanti : Danemark (1933), Royaume-Uni (1948), ancienne RFA (1961), Pays-Bas (1963), Belgique (1974), Irlande (1977), Luxembourg (1986), destiné à compléter, à hauteur d un certain barème correspondant au seuil de pauvreté retenu, le montant des ressources des familles en cas de besoin. Les politiques mises en œuvre pour lutter contre la pauvreté et l exclusion s inscrivent désormais dans un cadre global, durable et cohérent. La loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions comprend un ensemble de dispositions visant une amélioration des prestations destinées 3

4 6.1 Les minima sociaux La santé observée dans les régions de France aux personnes en difficulté : revalorisation des minima sociaux, indexation sur les prix de l allocation de solidarité spécifique (ASS) et de l allocation d insertion (AI), possibilité de cumul des minima sociaux avec une activité professionnelle à temps réduit. L ensemble de ces dispositions visent à empêcher que les plus démunis se retrouvent sans ressources, limitant ainsi le processus d exclusion. Afin de renforcer l accès aux soins des populations en situation de précarité, la loi du 27 juillet 1999 relative à la création de la couverture maladie universelle (CMU) modifie les conditions d accès aux droits à une couverture maladie et instaure une couverture de base obligatoire. Une protection complémentaire de santé peut être accordée gratuitement, sous condition de ressources. Définitions Bas salaire Selon Eurostat, il s agit des salaires dont el montant est inférieur à 60 % du salaire médian. Seuil de pauvreté Il s agit du seuil de revenu correspondant à la moitié du salaire médian. Selon l Insee il s élève à environ F par mois pour une personne seule. Allocation supplémentaire invalidité Instituée en 1930, l allocation supplémentaire d invalidité est destinée à garantir un minimum de ressources aux travailleurs de moins de 60 ans et titulaires d une pension d invalidité au titre d une réduction de la capacité de travail (d au moins deux tiers). Elle est servie par la caisse régionale d assurance maladie (CRAM) et la mutualité sociale agricole (MSA). Egale à 30% du salaire de base pour les pensions de 1ère catégorie (invalides en mesure de travailler) ou à 50% du salaire de base pour les pensions de seconde catégorie (incapacité totale au travail), son montant mensuel minimum est de F au 1er janvier Fonds de solidarité vieillesse -ex-fns- (loi du ) L allocation supplémentaire vieillesse assure un minimum de ressources aux personnes âgées de 65 ans ou plus (l âge limite est abaissé à 60 ans en cas d inaptitude au travail) disposant de faibles revenus. Elle est servie de façon différentielle par les caisses de retraite, de manière à porter les ressources personnelles du requérant au niveau du " minimum vieillesse " (fixé chaque année par décret). Au 1er janvier 1994, le Fond de solidarité vieillesse s est substitué au Fond national de solidarité et il a pour mission, entre autres, de prendre en charge les avantages d assurance vieillesse à caractère non contributif relevant de la solidarité nationale. Les modalités d attribution de l allocation supplémentaire de vieillesse sont demeurées inchangées. Au 1er janvier 2000, le " minimum vieillesse " mensuel est fixé à F pour une personne seule (6 415 F pour un couple) et le montant maximal de l allocation supplémentaire vieillesse est de F par mois. Allocation adulte handicapé -AAH- (loi du ) Elle est attribuée aux personnes qui ont plus de 20 ans (ou 16 ans et qui ne sont plus à charge) et moins de 60 ans. Ces personnes doivent avoir une incapacité permanente d au moins 80%, ou comprise entre 50 et 80% et être reconnues inaptes au travail par la Commission technique pour l orientation et le reclassement des handicapés (COTO- REP). Elles ne doivent pas bénéficier d un avantage vieillesse, d invalidité ou d une rente d accident du travail d un montant supérieur à celui de l AAH. Lorsque cet avantage est d un montant inférieur, l AAH est réduite du dit montant. Les personnes ne doivent pas percevoir de ressource dépassant le plafond annuel des ressources, soit F pour une personne seule. Le montant mensuel de l AAH est de F au 1er janvier Allocation parent isolé -API- (loi du ) Elle est attribuée aux personnes seules, pour assurer la prise en charge d un ou plusieurs enfants. Elle est également accordée aux femmes seules célibataires qui attendent un enfant. Elle est versée jusqu à ce que le plus jeune des enfants ait atteint l âge de 3 ans. Au 1er janvier 2000, le montant mensuel de l API est de F pour le parent et de F par enfant. Allocation veuvage (loi du ) Elle permet d assurer un minimum de ressources au conjoint survivant d un assuré social. Le bénéficiaire doit être âgé de moins de 55 ans, avoir élevé au moins un enfant pendant 9 ans ou élever au moins un enfant au moment du veuvage. Elle est servie pendant une durée maximale de 3 ans. Au 1er janvier 2000, son montant mensuel s élève à F. Les ressources des personnes bénéficiaires ne doivent pas dépasser un plafond mensuel de F. Allocation d insertion -AI- (loi du ) Servie par les ASSEDIC et initialement destinée aux chômeurs ne justifiant pas d une activité professionnelle antérieure suffisante, l allocation d insertion ne concerne plus que les détenus libérés et les personnes en instance de réinsertion ou de reclassement (rapatriés, apatrides, réfugiés, etc.). Au 1er janvier 2000, le montant journalier de l allocation d insertion est de 59,22 F. Allocation de solidarité spécifique -ASS- (loi du ) Servie par les ASSEDIC, l allocation de solidarité spécifique est destinée aux chômeurs inscrits à l ANPE ayant épuisé leurs droits à l assurance chômage, sous réserve d une certaine activité antérieure. Les bénéficiaires ne doivent pas percevoir des ressources dépassant un plafond mensuel de F pour une personne seule. Au 1er janvier 2000, le montant de l ASS est de 84,07 F par jour. Revenu minimum d insertion -RMI- (loi du ) Il s adresse aux personnes ayant un niveau de ressources qui ne leur permet pas de vivre correctement et qui empêche toute action autonome d insertion. Ces personnes doivent avoir plus de 25 ans (ou plus de 18 ans s ils ont au moins un enfant à charge). L ouverture du droit au RMI est subordonnée au fait que les ressources du bénéficiaire doivent être inférieures au montant du RMI auquel il peut prétendre : soit F pour une personne seule au 1er janvier Le RMI est une allocation différentielle égale à la différence entre le montant du RMI calculé selon la composition de la famille, et celui de l ensemble des ressources des personnes au foyer. 4

5 La santé observée dans les régions de France 6.1 Les minima sociaux Environ 14% des ménages allocataires des Caisses d allocations familiales sont totalement dépendants des prestations légales Pour 14 % des ménages de France métropolitaine percevant en 1998 des prestations auprès des Caisses d allocations familiales, les prestations légales constituent l unique source de revenu. Cette proportion varie selon les régions : en métropole, elle est minimale en Ile-de-France et maximale en Corse ; de manière plus générale, elle est plus élevée dans les régions du Sud. Dans les DOM, la proportion est nettement plus élevée, dépassant 30 %. Ménages dont les prestations légales représentent la totalité des ressources en 1998 (% parmi les ménages percevant une prestation de la CAF) Ile-de-France Centre Pays de la Loire Franche-Comté Rhône-Alpes Basse-Normandie Alsace Bourgogne Picardie Bretagne France métropolitaine : 14,2 % (France entière 15,0 %) Lorraine Haute-Normandie Champagne-A. Poitou-Charentes Auvergne Limousin Nord-Pas-de-Calais Aquitaine PACA Midi-Pyrénées Languedoc-R. Corse Source : Cnaf Réunion Martinique Guadeloupe % Guyane

6 6.1 Les minima sociaux La santé observée dans les régions de France Plus de 3 millions de personnes perçoivent un revenu minimum Au 31 décembre 1998, on dénombre en France métropolitaine personnes percevant une allocation attribuée en dessous d un niveau minimum de ressources : AAH, API, AI, ASS, allocation de veuvage, allocation supplémentaire d invalidité, RMI et allocation supplémentaire de vieillesse (ASV, ex-fns). Il convient d ajouter à ce chiffre, allocataires (hors bénéficiaires du minimum invalidité) résidant dans les DOM. Les personnes bénéficiaires de l allocation d adulte handicapé (AAH) sont au nombre de Elles représentent 2% de la population âgée de 18 à 59 ans. Ce taux varie de 1 % en Ile-de-France à 4,1 % en Corse. L allocation de parent isolé (API) est attribuée à personnes, soit 0,5% de la population des individus âgés de 18 à 59 ans. Ce taux est relativement homogène dans l ensemble des régions. mais dans les DOM, il dépasse toujours 1 %. L allocation de solidarité spécifique (ASS) est perçue par personnes, soit 1,5% de la population âgée de 18 à 59 ans. Ce pourcentage varie de 0,6 % en Alsace à 2,2 % dans le Nord-Pas-de-calais. La Réunion se distingue par un taux plus élevé. Le nombre des personnes percevant l allocation supplémentaire d invalidité s élève en France métropolitaine à personnes, ce qui représente % de la population âgée de 18 à 59 ans. Ce taux est relativement homogène dans toutes les régions, à l exception de la Corse où il atteint 1,1 %. Au 31 décembre 1998, personnes sont allocataires du revenu minimum d insertion (RMI) en France. La proportion des allocataires du RMI parmi la classe d âge des ans oscille, en métropole, entre 1,9 % en Alsace et 5,7 % en Languedoc-Roussillon, pour une moyenne de 3,3 %. Les allocataires du RMI sont proportionnellement plus nombreux dans les DOM (aux alentours de 10 %, et même 15 % à la Réunion). Globalement, la densité des allocataires du RMI est corrélée au taux de chômage, notamment au taux de chômage de longue durée : les régions présentant un taux de chômage élevé ont en général une proportion élevée d allocataires du RMI. L allocation supplémentaire de vieillesse (ASV) versée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV, ex-fns) concerne personnes soit 9,8 % des personnes âgées de 65 ans ou plus. Les bénéficiaires de cette allocation sont en général des personnes d âge élevé (plus de 75 ans), avec une prépondérance de femmes et de personnes isolées et une implantation plus forte dans les zones rurales. La proportion des allocataires de l ASV est particulièrement élevée dans les DOM : elle atteint 73,4% à la Réunion et dépasse 50% en Guadeloupe et en Martinique. En métropole, les régions du Nord et du Nord-Est de la France présentent des proportions plus faibles que les régions de l Ouest et du Sud-Ouest ; Les disparités géographiques en matière d activité agricole expliquent, pour une grande part, la localisation des allocataires : dans les régions où l agriculture a un poids important, on observe une surreprésentation des allocataires de l ASV. Au 31 décembre 1998, l allocation d insertion (AI) est perçue par personnes soit 0,07% de la population de ans. En Ile-de-France, le nombre des bénéficiaires de l AI est relativement plus important (0,2 %). Au 31 décembre 1998, personnes sont concernées en France par l allocation de veuvage, soit 0,05 % de la population de ans. C est dans le Nord de la France (Nord-Pas-de-Calais, Picardie) que ce pourcentage est le plus élevée ainsi qu à la Réunion. Enfin il convient de rappeler que les taux ne sont pas standardisés et ne tiennent donc pas compte de la structure par âge de la population. 6

7 La santé observée dans les régions de France 6.1 Les minima sociaux Personnes percevant une allocation attribuée en dessous d un niveau minimum de ressources au Proportion de bénéficiaires de l'allocation adulte handicapé (AAH) parmi la population de ans Proportion de bénéficiaires de l'allocation parent isolé (API) parmi la population de ans 2,5 0,9 2,4 moins de 1,5 % 1,5 à 2,4 % 2,5 % et plus 2,7 1,9 2,3 2,6 2,2 1,9 1,0 1,8 2,0 1,9 2,3 1,8 3,6 2,7 1,7 1,4 DOM 2,2 2,4 1,2 2,7 moins de 0,4 % 0,4 à 0,6 % 0,7 % et plus 0,5 0,4 0,5 0,5 0,6 0,6 0,5 0,5 0,4 DOM 0,4 0,5 1,5 1,4 0,4 0,4 1,6 1,2 2,8 2,4 2,1 0,4 0,8 0,6 France métrop. : 2,0 % 4,1 France métrop. : 0,5 % 0,6 Proportion de bénéficiaires du RMI parmi la population de ans Proportion de bénéficiaires de l'allocation supplémentaire vieillesse (ASV) parmi la population de 65 ans ou plus 4,3 6,2 2,1 moins de 2,5 % 2,5 à 3,4 % 3,5 % et plus 2,5 2,3 3,1 3,2 3,2 2,6 2,8 2,9 2,4 2,2 2,5 2,4 2,5 2,1 2,3 1,9 DOM 10,8 11,9 9,3 15,2 13,2 moins de 6,5 % 6,5 à 9,9 % 10,0% et plus 9,1 10,0 12,0 12,0 6,8 5,8 4,6 5,6 6,6 7,3 16,7 13,5 5,1 7,4 6,7 4,8 DOM 53,8 58,4 34,9 3,3 5,7 3,8 15,1 10,5 8,4 France métrop. : 3,0 % 4,9 France métrop.: 8,6 % 30,2 Proportion de bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) parmi la population de ans Proportion de bénéficiaires de l'allocation supplémentaire d'invalidité parmi la population de ans 2,2 1,3 moins de 1,3 % 1,3 à 1,7 % 1,8 % et plus 1,6 1,5 1,8 1,5 1,5 2,1 1,3 1,2 1,7 1,4 1,7 1,0 1,5 1,8 1,2 0,6 DOM 2,3 1,4 0,9 2,8 0,4 moins de % à 0,5 % 1,0 % et plus 0,4 0,2 0,2 0,4 0,4 0,5 DOM Nc Nc Nc Nc Nc : non connu 1,4 2,0 1,7 0,4 0,4 0,5 France métrop. : 1,5 % 1,3 France métrop. : % 1,1 Sources : Cnaf, MSA, Drees, Unedic, Insee, Cnavts, Cnamts 7

8 6.1 Les minima sociaux La santé observée dans les régions de France Modification des situations de pauvreté moins de personnes âgées, plus de personnes en âge d activité En France métropolitaine, face à la baisse régulière du nombre des personnes n ayant pas suffisamment cotisé à un régime de retraite, le nombre des bénéficiaires de l allocation supplémentaire vieillesse (ASV) est en recul constant : il a diminué de 44 % entre 1988 et Depuis 1996, le nombre des allocataires de l ASV est inférieur à celui des personnes percevant le RMI. Après une progression de 18,8 % entre 1988 et 1994, le nombre d allocataires de l API demeure sensiblement le même depuis 1994, aux alentours de allocataires. Depuis 1988, le nombre des allocataires de l AAH a augmenté de 32 %. Cette augmentation est due à une meilleure prise en compte des critères sociaux dans le cas des personnes reconnues dans l impossibilité de se procurer un emploi du fait de leur handicap et au fait que les personnes handicapées font davantage valoir leurs droits. Depuis 1989, c est le nombre des personnes percevant le RMI qui a subi les plus fortes variations : l effectif des allocataires a été multiplié par trois. Après la forte progression du début des années 1990, due à la montée en charge du dispositif et à la dégradation de la situation de l emploi des années 1993 et 1994, la progression du nombre des allocataires s est ralentie en raison de l augmentation des sorties vers les emplois aidés. L augmentation du nombre des chômeurs non indemnisés contribue toutefois à faire progresser le nombre de personnes bénéficiant du RMI. En 1997, les critères d attribution de l ASS ont été durcis (les périodes de chômage indemnisées ne sont plus considérées comme des périodes d activité), produisant une diminution du nombre des allocataires entre 1996 ( ) et 1997 ( ). En 1998, le nombre des allocataires de l ASS est en légère progression. Evolution du nombre de personnes percevant une allocation attribuée en dessous d un niveau minimum de ressources au Milliers de personnes 160 Milliers de personnes Années Années Milliers de personnes Milliers de personnes Sources : Cnaf, MSA, Drees Années 800 Années

9 La santé observée dans les régions de France 6.1 Les minima sociaux Les allocataires du RMI sont jeunes Au 31 décembre 1998, 58,7% des personnes percevant le RMI ont moins de 40 ans et 27,5% moins de 30 ans. La faible proportion des moins de 25 ans (3,1%) s explique par les conditions d attribution du RMI : les jeunes de moins de 25 ans ne peuvent bénéficier du RMI que s ils ont au moins un enfant à charge. Plus de personnes âgées de 25 à 29 ans sont allocataires du RMI, représentant 5,7 % de la population de cet âge. Ce pourcentage varie de 3,3 % en Alsace à 10,7 % en Languedoc-Roussillon. De manière générale, la proportion d allocataires du RMI est élevée dans les DOM. Répartition des allocataires du RMI selon l âge en France métropolitaine au Pourcentage d allocataires du RMI parmi la population de ans au ans 14,2% ans 23,6% 60 ans ou + 3,7% ans 3,0% ans 24,7% ans 30,8% Sources : Cnaf, MSA Alsace Franche-Comté Bourgogne Ile-de-France Rhône-Alpes Centre Bretagne Pays-de-Loire Picardie Lorraine Auvergne Bse-Normandie Limousin Champagne-A. Poitou-Char. Hte-Normandie Aquitaine Midi-Pyrénées Nord-P-d-C. PACA Corse Guyane Languedoc-R. Guadeloupe Martinique Réunion France métropolitaine : 5,7 % (France entière : 6,1 %) % Sources : Cnaf, MSA; Insee estimations 9

10 6.1 Les minima sociaux La santé observée dans les régions de France Plus de la moitié des allocataires du RMI sont des personnes seules Les allocataires du RMI sont majoritairement des personnes seules (58,9 %). Cette proportion atteint son niveau le plus élevé en Ile-de-France (68,2 %), alors que c est à la Réunion (47,0 %), en Guyane (48,7 %), dans le Nord-Pas-de-Calais (50,0 %) et en Picardie (50,4 %) qu elle est la plus faible. Après les personnes seules, ce sont les familles monoparentales qui sont le plus représentées avec 21,4 % des bénéficiaires en moyenne, et avec des écarts allant de 17,6 % en Ile-de-France à 36,7 % en Guyane. De manière générale, c est dans les DOM que leur proportion est la plus élevée. Enfin, seuls 19,0 % des allocataires du RMI de métropole vivent en couple. C est à la Réunion et dans la partie Nord de la France que leur proportion est la plus élevée. Répartion en pourcentage des allocataires du RMI par type de famille au Familles monoparentales Personnes seules Couples Guyane 36,7 48,7 14,7 Guadeloupe 30,2 57,4 124 Martinique 28,2 61,3 10,6 Languedoc-Roussillon 24,6 56,8 18,6 Réunion 24,1 47,0 28,9 Lorraine 24,1 57,3 18,6 Alsace 24,0 59,8 16,2 Franche-Comté 24,0 57,0 19,0 Picardie 23,9 50,4 25,7 Nord-Pas-de-Calais 23,9 50,0 26,1 Champagne-Ardenne 23,4 53,3 23,3 Corse 23,1 62,8 14,2 PACA 22,8 60,9 16,3 Haute-Normandie 22,8 55,2 22,1 Bourgogne 22,0 56,7 21,2 Basse-Normandie 22,0 55,0 23,1 Poitou-Charentes 21,5 56,5 22,0 Centre 21,4 56,7 21,9 Limousin 21,2 56,9 21,9 Aquitaine 20,7 59,0 20,4 Pays-de-la-Loire 20,6 59,4 20,0 Rhône-Alpes 20,4 62,0 17,7 Auvergne 2 58,2 21,5 Midi-Pyrénées 19,7 61,2 19,1 Bretagne 19,6 63,9 16,4 Ile-de-France 17,6 68,2 14,2 Sources : Cnaf, CCMSA France métropolitaine 21,4 59,6 19,0 France entière 22,0 58,9 19,1 10

BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI

BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI DANS L ECONOMIE SOCIALE EN 2013 Cécile BAZIN Marie DUROS Amadou BA Jacques MALET Octobre 2014 INTRODUCTION Pour la septième année consécutive, l Association des Régions de

Plus en détail

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs

9,8 % de l emploi 2,1 millions de salariés 203 000 établissements employeurs DONNÉES AU 31/12/2006 SOURCE INSEE-CLAP 1 - DÉCEMBRE 2008 Panorama de l'économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Ce document est la première publication réalisée par l Observatoire national de l

Plus en détail

Santé publique - Protection sociale -

Santé publique - Protection sociale - 26-1-05 1 Santé publique - Protection sociale - Système très complexe qui couvre : - des risques déterminés - des catégories particulières de population Protection sociale SS protection de base obligatoire

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

Veufs MARS 2015. Veuvage, vos droits. B Retraite de réversion. B Allocation de veuvage. B Autres prestations

Veufs MARS 2015. Veuvage, vos droits. B Retraite de réversion. B Allocation de veuvage. B Autres prestations Veufs MARS 2015 Veuvage, vos droits B Retraite de réversion B Allocation de veuvage B Autres prestations Veuvage, vos droits À la perte de votre conjoint, de nombreuses démarches sont à accomplir. L Assurance

Plus en détail

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR Vanina BOUSQUET InVS St MAURICE 20 Mai 2014 Journée plénière de la FEDORU SOMMAIRE Etat des lieux des remontée de RPU Etat des lieux des structures régionales

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

La retraite et l inaptitude au travail

La retraite et l inaptitude au travail La retraite et l inaptitude au travail 1 Le calcul de la retraite Salaire annuel moyen X Taux X Trimestres du RG Calculé sur les 25 meilleures années Varie entre 160 25% minimum et 50% maximum 2 Le taux

Plus en détail

3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT

3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT 3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT 3 - L offre d hébergement Définitions Dans ce chapitre sont présentés les parcs d hébergement marchand et non marchand qui constituent l offre touristique française. Le

Plus en détail

L état de la pauvreté en France

L état de la pauvreté en France Notes de l Observatoire N 1, octobre 2013 L état de la pauvreté en France Combien compte-t-on de pauvres en France? Comment évolue leur nombre? Qui est le plus concerné par la crise? A l heure où une partie

Plus en détail

Couverture Maladie Universelle

Couverture Maladie Universelle Nous sommes là pour vous aider Couverture Maladie Universelle Protection complémentaire Vous trouverez dans ce dossier tout ce dont vous avez besoin pour obtenir la CMU : une présentation de la CMU, une

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

café, restaurant & salon de thé DOSSIER DE CANDIDATURE franchise

café, restaurant & salon de thé DOSSIER DE CANDIDATURE franchise DOSSIER DE CANDIDATURE franchise 1. DEMANDEUR PHOTO ÉTAT CIVIL Nom Prénom Date de naissance Lieu de naissance / / Adresse Code postal Téléphone fixe Fax Ville tél portable: E-mail Situation familiale :

Plus en détail

ORS Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Picardie, Provence-Alpes-Côte d'azur. La santé au travail. les régions de France

ORS Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Picardie, Provence-Alpes-Côte d'azur. La santé au travail. les régions de France Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé ORS Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Picardie, Provence-Alpes-Côte d'azur La santé au travail dans les régions de France Collection

Plus en détail

Un dispositif d appui aux très petites entreprises

Un dispositif d appui aux très petites entreprises Spectacle vivant Un dispositif d appui aux très petites entreprises DA TPE-SV Votre entreprise a besoin de se développer? Elle emploie moins de cinq salariés? Vous pouvez bénéficier d un accompagnement

Plus en détail

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 2 1985 / 2009 : 25 ans de concours du crédit-bail au financement de l d entreprise* 1.Introduction : le crédit-bail,

Plus en détail

Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat PRESENTATION GENERALE

Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat PRESENTATION GENERALE Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat PRESENTATION GENERALE Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat (FSPOEIE) constitue

Plus en détail

Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens

Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens au 1er Juin 2015 Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens Sommaire Synthèse des objectifs Synthèse générale des programmes européens... 4 Synthèse générale

Plus en détail

au 1er novembre 2013

au 1er novembre 2013 au 1er novembre 2013 Politique européenne de cohésion 2007-2013 - Etat d avancement des programmes européens Sommaire Synthèse des objectifs Synthèse générale des programmes européens... 4 Synthèse générale

Plus en détail

Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France

Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France Résultats annuels 2014 des dispositifs permanents d enquêtes dans les aéroports, dans les trains et sur les aires d autoroutes

Plus en détail

La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans votre entreprise

La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans votre entreprise 50 salariés et plus / groupes de distribution (GDSA) dans la Branche des Services de l Automobile GPEC La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences dans votre entreprise Anticiper les enjeux

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

LES TYPOLOGIES DE LOCATAIRES ELIGIBLES AUX OFFRES LOGIS-ZEN GRL & LOGIS ZEN GRL PLUS

LES TYPOLOGIES DE LOCATAIRES ELIGIBLES AUX OFFRES LOGIS-ZEN GRL & LOGIS ZEN GRL PLUS 1 LES TYPOLOGIES DE LOCATAIRES ELIGIBLES AUX OFFRES LOGIS-ZEN GRL & LOGIS ZEN GRL PLUS Seuls les locataires définis comme «nouveaux locataires» sont éligibles à ces offres. Notion de «nouveau locataire»

Plus en détail

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~

AQUITAINE. Suivi de la Demande touristique 2010 1 ~ SUIVI DE LA DEMANDE TOURISTIQUE AQUITAINE ANNEE 2010 Note dee conjoncture TNS SOFRES-CRTA Suivi de la Demande touristique 2010 CRTAA DIRECCTE Aquitaine TNS T SOFRES 1 ~ SOMMAIRE AVERTISSEMENT METHODOLOGIQUE...

Plus en détail

Les dons de sang en France Disparités territoriales et profil des donneurs en 2010

Les dons de sang en France Disparités territoriales et profil des donneurs en 2010 Les dons de sang en France Disparités territoriales et profil des donneurs en 2010 Rapport final Août 2013 Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé 62 boulevard Garibaldi 75015 Paris

Plus en détail

Couverture maladie universelle complémentaire

Couverture maladie universelle complémentaire Couverture maladie universelle complémentaire Aide pour une Vous trouverez dans ce dossier tout ce dont vous avez besoin pour obtenir : - la CMU complémentaire, ou - l Aide pour une, une présentation des

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurances sociales des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Demande d allocation de solidarité aux personnes âgées

Demande d allocation de solidarité aux personnes âgées Nous sommes là pour vous aider Demande d allocation de solidarité aux personnes âgées Cette notice a été réalisée pour vous aider à établir vos demande et déclaration de ressources. Pour nous contacter

Plus en détail

n 8 Hépatites virales chroniques : faciliter mes démarches...

n 8 Hépatites virales chroniques : faciliter mes démarches... HépatiteC onseil n 8 Ma maladie Mon traitement Ma vie sociale Hépatites virales chroniques : faciliter mes démarches... Sommaire ( Qu est-ce 1 2 3 Les hépatites chroniques sont des affections de longue

Plus en détail

Formulaire de demande d aide financière extra-légale

Formulaire de demande d aide financière extra-légale Formulaire de demande d aide financière extra-légale pour les personnes en situation de handicap Bénéficiaire NOM, Prénom Date de naissance Assuré Conjoint Personne vivant maritalement avec l assuré Enfant

Plus en détail

OTT Observatoire du Travail Temporaire. L intérim dans le secteur du BTP

OTT Observatoire du Travail Temporaire. L intérim dans le secteur du BTP L intérim dans le secteur du BTP Septembre 2005 Sommaire Introduction page 3 I Données de cadrage du secteur du BTP page 4 A) Evolution du nombre de intérimaires et du taux de recours à l intérim pages

Plus en détail

Aide pour une complémentaire santé

Aide pour une complémentaire santé Aide pour une complémentaire santé Vous trouverez dans ce dossier tout ce dont vous avez besoin pour obtenir l Aide pour une complémentaire santé, une présentation du dispositif, une demande à compléter,

Plus en détail

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Modalités d attribution des droits connexes au RSA Instaurer une automaticité de fait et non de droit

Plus en détail

Fiches thématiques. Revenus

Fiches thématiques. Revenus Fiches thématiques Revenus Avertissement Les sites internet www.insee.fr et http://epp.eurostat.ec.europa.eu pour les données internationales mettent en ligne des actualisations pour les chiffres essentiels.

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

Protection sociale. 1 Les différents régimes de protection sociale en France

Protection sociale. 1 Les différents régimes de protection sociale en France Protection sociale La multiplicité des régimes de protection sociale conduit les pluriactifs à des situations administratives complexes : chacune de leurs activités les rattache à une caisse spécifique.

Plus en détail

entreprise Accord National du 10 juin 2008 Régime de prévoyance Conditions générales AGRI PRÉVOYANCE

entreprise Accord National du 10 juin 2008 Régime de prévoyance Conditions générales AGRI PRÉVOYANCE entreprise Accord National du 10 juin 2008 Régime de prévoyance Conditions générales AGRI PRÉVOYANCE 02 AGRI PRÉVOYANCE ACCORD NATIONAL DU 10 JUIN 2008 CONDITIONS GÉNÉRALES Titre 1 Dispositions générales

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

Observatoire de l Eolien

Observatoire de l Eolien Observatoire de l Eolien Analyse du marché et des emplois éoliens en France Colloque France Energie Eolienne 2 octobre 2014 Editorial France Energie Eolienne, porte-parole de l éolien, regroupe les professionnels

Plus en détail

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population Description des variables de la base de données a. Attractivité démographique pour les différents types de population Sources : Recensements de 1962 à 2006 et Clap 2007 - a01_popmoy62, a01_popmoy68, a01_popmoy75,

Plus en détail

DECISION FORMULAIRE UNIQUE DE DEMANDE D'AIDE FINANCIERE OU D'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL OU MEDICO-SOCIAL NATURE DE L AIDE SOLLICITÉE :

DECISION FORMULAIRE UNIQUE DE DEMANDE D'AIDE FINANCIERE OU D'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL OU MEDICO-SOCIAL NATURE DE L AIDE SOLLICITÉE : FORMULAIRE UNIQUE DE DEMANDE D'AIDE FINANCIERE OU D'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL OU MEDICO-SOCIAL NATURE DE L AIDE SOLLICITÉE : N dossier familial (IODAS) : Centre Médico-Social de Mende Travailleur Social Travailleur

Plus en détail

Fiche n 4 - La Protection sociale

Fiche n 4 - La Protection sociale Janvier 2004 Fiche n 4 - La Protection sociale 1 Définition de la Protection sociale La protection sociale désigne tous les mécanismes de prévoyance collective qui permettent aux individus ou aux ménages

Plus en détail

Demande d allocation de solidarité aux personnes âgées

Demande d allocation de solidarité aux personnes âgées Nous sommes là pour vous aider Demande d allocation de solidarité aux personnes âgées Cette notice a été réalisée pour vous aider à établir vos demande et déclaration de ressources. Pour nous contacter

Plus en détail

Recettes de fonctionnement et capacité d'épargne

Recettes de fonctionnement et capacité d'épargne 1 - Recettes réelles de fonctionnement/population Recettes réelles de fonctionnement : total des recettes de la colonne mouvements réels de la balance générale en section de fonctionnement. Evaluation

Plus en détail

Avertissement. Signes conventionnels utilisés

Avertissement. Signes conventionnels utilisés Avertissement Sauf mention contraire, les données «France» concernent la France métropolitaine et les départements d outre-mer hors Mayotte. Sur les sites Internet de l Insee (www.insee.fr) et d Eurostat

Plus en détail

Inaptitude, invalidité, handicap et pénibilité : vos droits

Inaptitude, invalidité, handicap et pénibilité : vos droits Inaptitude, invalidité, handicap et pénibilité : vos droits Des questions sur la retraite? Notre newsletter «Tremplin Retraite», la lettre des actifs vous informe régulièrement sur l actualité, vos droits,

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITE 2002

RAPPORT D ACTIVITE 2002 1 RAPPORT D ACTIVITE 2002 C M U Fonds de financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie Tour Onyx 10, rue Vandrezanne 75013 PARIS SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 AVANT

Plus en détail

TEXTE ADOPTE n 796 «Petite loi» ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2001-2002 21 février 2002 PROPOSITION DE LOI tendant à la création d un régime

Plus en détail

La protection sociale des professions indépendantes

La protection sociale des professions indépendantes La protection sociale des professions indépendantes Artisan Commerçant Industriel Janvier 2009 1 SOMMAIRE 1. L organisation des Régimes 2. Les cotisations 3. Les cas particuliers 4. Les formalités 5. Les

Plus en détail

Etudes. Pérennité des entreprises Insertion des créateurs & Impact de l action de l Adie sur l insertion des créateurs et sur leur satisfaction

Etudes. Pérennité des entreprises Insertion des créateurs & Impact de l action de l Adie sur l insertion des créateurs et sur leur satisfaction Etudes Pérennité des entreprises Insertion des créateurs & Impact de l action de l Adie sur l insertion des créateurs et sur leur satisfaction Deux études Étude n 1!: Pérennité des entreprises Insertion

Plus en détail

Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010

Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 Opportunités de croissance ou créations d entreprise, plus de 44 000 commerces ou industries

Plus en détail

Collecter des informations statistiques

Collecter des informations statistiques Collecter des informations statistiques FICHE MÉTHODE A I Les caractéristiques essentielles d un tableau statistique La statistique a un vocabulaire spécifique. L objet du tableau (la variable) s appelle

Plus en détail

LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE

LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE Dernière mise à jour : avril 2010 CPCEA 1 2 Préambule Le régime conventionnel des cadres de la production agricole est institué

Plus en détail

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux. R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques

Plus en détail

La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local. Bruges, le 3 juillet 2013

La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local. Bruges, le 3 juillet 2013 CEBATRAMA La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local Bruges, le 3 juillet 2013 HÉRITIÈRE DES SERVICES FINANCIERS DE LA POSTE 100% Filiale à 100% du groupe La Poste La Banque Postale

Plus en détail

Hérault. Les chiffres clés

Hérault. Les chiffres clés Hérault Les chiffres clés 1 2011 La Caisse d assurance retraite et de la santé au travail est aux côtés des salariés, des entreprises des retraités Préparation et paiement de la retraite et Aide et accompagnement

Plus en détail

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens ILE -DE- FRANCE études études Mai 2006 Dépendance et rayonnement des établissements franciliens Document réalisé dans le cadre du Schéma Directeur Régional de l'ile-de-france Julie Roy Insee Ile-de-France

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

L évolution de l illettrisme en France

L évolution de l illettrisme en France une comparaison dans le temps établie avec les mêmes outils de mesure L évolution de l illettrisme en France Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme Pour l accès de tous à la lecture, à l écriture

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

PRAM 2001. - Septembre 2001 -

PRAM 2001. - Septembre 2001 - Evaluation de la politique des caisses d Assurance Maladie pour réduire les effets de seuil liés à la CMU PRAM 2001 - Septembre 2001 - SOMMAIRE - Introduction Membres du groupe de travail Page 3 - Finalité

Plus en détail

L épargne de tous au service de l intérêt général

L épargne de tous au service de l intérêt général L épargne de tous au service de l intérêt général 1 Pour la réussite de tous les projets Sommaire Un modèle unique et vertueux 4 Prêts au logement social et à la politique de la ville 7 Prêts au secteur

Plus en détail

Document N 09 Document de travail, n engage pas le Conseil Les allocataires du minimum vieillesse : parcours et conditions de vie

Document N 09 Document de travail, n engage pas le Conseil Les allocataires du minimum vieillesse : parcours et conditions de vie CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 22 janvier 2014 à 14h30 «Niveau des pensions et niveau de vie des retraités» Document N 09 Document de travail, n engage pas le Conseil Les allocataires

Plus en détail

Construction de logements

Construction de logements COMMISSARIAT GénéRAl au développement durable n 640 Mai 2015 Construction de logements Résultats à fin avril 2015 (France entière) OBSERVATION ET STATISTIQueS logement - CONSTRuCTION Rappel À compter des

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ Rapport réalisé par le CRÉDOC pour le Comité consultatif du secteur financier Département Évaluation des politiques

Plus en détail

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires Données 2012 Institut I+C 11 rue Christophe Colomb - 75008 Paris Tél.: 33 (0)1 47 20 30 33 http://www.iplusc.com Octobre 2013 1/52 UNIVERS ETUDIE ET RAPPELS METHODOLOGIQUES

Plus en détail

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Prestations financières pour adultes handicapés Prestation financière

Plus en détail

Ma retraite. mode d'emploi. Le guide. pour comprendre. et préparer. sa retraite

Ma retraite. mode d'emploi. Le guide. pour comprendre. et préparer. sa retraite Ma retraite mode d'emploi Le guide pour comprendre et préparer sa retraite Avant-propos Sommaire Retraite à la française Le panorama des régimes de retraite Principes communs de fonctionnement Mots-clés

Plus en détail

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité vous guider Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité n Non-salariés agricoles www.msa.fr Sommaire Comprendre votre retraite Votre carrière 4 Vos cotisations 4 Le droit à l information

Plus en détail

La pension de vieillesse au Luxembourg: réglementation et modalités de calcul. Florence Navarro

La pension de vieillesse au Luxembourg: réglementation et modalités de calcul. Florence Navarro La pension de vieillesse au Luxembourg: réglementation et modalités de calcul Déjeuner-débat ELSA Florence Navarro 2 juillet 2014 Le principe des 3 piliers en matière de pension 1 er pilier Sécurité sociale

Plus en détail

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements

De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements COMMISSARIAT GénéRAl au développement durable n spécial Février 2015 De nouveaux indicateurs pour suivre la construction de logements OBSERVATION ET STATISTIQueS logement - CONSTRuCTION Le SOeS diffuse

Plus en détail

SOMMAIRE. Comment suis-je informé(e) de mes droits? Quel sera le montant net de ma retraite? Comment ma retraite est-elle versée?

SOMMAIRE. Comment suis-je informé(e) de mes droits? Quel sera le montant net de ma retraite? Comment ma retraite est-elle versée? SOMMAIRE Comment suis-je informé(e) de mes droits? Quel sera le montant net de ma retraite? Comment ma retraite est-elle versée? Que dois-je déclarer aux impôts? Est-il possible de reprendre une activité?

Plus en détail

La régie de la radio en ligne. Offre commerciale 2013

La régie de la radio en ligne. Offre commerciale 2013 La régie de la radio en ligne Offre commerciale 2013 Audience des radios EN LIGNE en France Chaque jour, en moyenne 1.9OO.OOO d internautes ont visité au moins l un des sites de Radio 2.0 la semaine, contre

Plus en détail

INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE 5. INDEMNISATION DES SÉQUELLES EN DROIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Dr Jacqueline Cardona L INCAPACITÉ PERMANENTE (IP) EN ACCIDENT DU TRAVAIL Principe juridique Article L 434-2 du code de la sécurité sociale

Plus en détail

À quoi servent les cotisations?

À quoi servent les cotisations? À quoi servent les cotisations? [ Le réseau Urssaf vous rend des comptes À quoi servent les cotisations? ] Depuis 1945, la France a fait le choix d une Sécurité sociale protégeant solidairement l ensemble

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

ALLOCATIONS CHOMAGE. Effet au 01/07/2014

ALLOCATIONS CHOMAGE. Effet au 01/07/2014 Questions sociales Note d information n 14-15 du 6 août 2014 ALLOCATIONS CHOMAGE Effet au 01/07/2014 Références Arrêté du 25 juin 2014 portant agrément de la convention du 14 mai 2014 relative à l indemnisation

Plus en détail

Direction de la sécurité sociale. Personne chargée du dossier : Huguette Hatil. La ministre des solidarités et de la cohésion sociale

Direction de la sécurité sociale. Personne chargée du dossier : Huguette Hatil. La ministre des solidarités et de la cohésion sociale MINISTERE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTE MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA REFORME DE L ETAT MINISTERE DES SOLIDARITES ET DE LA COHESION SOCIALE Direction de la sécurité sociale

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

DOSSIER D AFFILIATION DES NON SALARIES AGRICOLES

DOSSIER D AFFILIATION DES NON SALARIES AGRICOLES DOSSIER D AFFILIATION DES NON SALARIES AGRICOLES Non salarié agricole Un dossier pour votre affiliation à la MSA Afin de vous aider à remplir ce dossier d affiliation, nous vous informons que selon le

Plus en détail

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Sommaire Qu est-ce que la pension AOW? 2 A qui est destinée la pension AOW? 2 Quand aurez-vous droit à la pension AOW? 4 Résider dans un pays et travailler

Plus en détail

REGION HAUTE-NORMANDIE

REGION HAUTE-NORMANDIE Évaluation des effets d une fusion de la Région Haute-Normandie et de la Région Basse-Normandie REGION HAUTE-NORMANDIE Évaluation des effets d une fusion de la région Haute-Normandie et de la région Basse-Normandie

Plus en détail

Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers

Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers 1 er semestre 2013 Réalisé par 1 Édito L Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers succède à l Observatoire de l équipement des foyers pour

Plus en détail

DEMANDE D AIDE INDIVIDUELLE

DEMANDE D AIDE INDIVIDUELLE Date : N dossier :... COMITE DE LA HAUTE-VIENNE Nom du travailleur social :......... Téléphone : Jours et heures de permanence : DEMANDE D AIDE INDIVIDUELLE SUR LES FONDS DU COMITE DE LA HAUTE-VIENNE DE

Plus en détail

L invalidité et l inaptitude dans le régime général. Cour des Comptes, Rapport sur la Sécurité Sociale, Chapitre XV Septembre 2010

L invalidité et l inaptitude dans le régime général. Cour des Comptes, Rapport sur la Sécurité Sociale, Chapitre XV Septembre 2010 CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 mars 2011 à 9 h 30 «Inaptitude, incapacité, invalidité, pénibilité et retraite» Document N 3 Document de travail, n engage pas le Conseil L invalidité

Plus en détail

(article L.441-2-3, III, du code de la construction et de l habitation)

(article L.441-2-3, III, du code de la construction et de l habitation) Ministère chargé du logement Recours amiable devant la commission départementale de médiation en vue de l accueil dans une structure d hébergement, un logement de transition, un logementfoyer ou une résidence

Plus en détail

État des lieux de l observation en santé et de ses déterminants en région

État des lieux de l observation en santé et de ses déterminants en région Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé 62 boulevard Garibaldi 75015 Paris Tél : 01 56 58 52 40 info@fnors.org www.fnors.org État des lieux de l observation en santé et de ses déterminants

Plus en détail

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013 La preuve par Principaux enseignements du bilan des PRT et du recensement des projets télémédecine 2013 Le recensement Télémédecine 2013 01 Synthèse du recensement Télémédecine 2013 02 Répartition et maturité

Plus en détail

Demande de retraite pour pénibilité

Demande de retraite pour pénibilité Demande de retraite pour pénibilité Cette notice a été réalisée pour vous aider à compléter votre demande. Vous désirez des informations complémentaires, Vous souhaitez nous rencontrer, Consultez le site

Plus en détail

la création d entreprise en nord-pas de calais

la création d entreprise en nord-pas de calais Nord-Pas de Calais N 184 SEPTEMBRE 2014 la création d entreprise en nord-pas de calais Près de 24 000 créations d entreprise en 2013 en Nord-Pas de Calais En 2013, les créations ont légèrement baissé en

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

CCAPEX FORMULAIRE DE SAISINE

CCAPEX FORMULAIRE DE SAISINE PRÉFECTURE DE LA LOZERE CCAPEX FORMULAIRE DE SAISINE Date de la saisine : Organisme à l'origine de la saisine : Nature de la saisine : Origine de la saisine : Bailleur Organisme payeur aides au logement

Plus en détail

Déclaration de ressources Complément (12 mois)

Déclaration de ressources Complément (12 mois) RETRAITE DE Déclaration de ressources Complément (12 mois) Professionnel libéral (art. L. 643-7 du code de la Sécurité sociale) Salarié du régime général et du régime agricole (art. L. 353-1 et suivants

Plus en détail

DEMANDE INDIVIDUELLE D ALLOCATION DE SOLIDARITÉ AUX PERSONNES ÂGÉES

DEMANDE INDIVIDUELLE D ALLOCATION DE SOLIDARITÉ AUX PERSONNES ÂGÉES www.saspa.fr SERVICE DE L ALLOCATION DE SOLIDARITÉ AUX PERSONNES ÂGÉES DEMANDE INDIVIDUELLE D ALLOCATION DE SOLIDARITÉ AUX PERSONNES ÂGÉES Articles L.815-1 et L.815-7 du code de la Sécurité sociale Cette

Plus en détail

Introduction de la couverture maladie universelle (CMU) en France

Introduction de la couverture maladie universelle (CMU) en France Conférence internationale de recherche en sécurité sociale an 2000 Helsinki, 25-27 septembre 2000 La sécurité sociale dans le village global Introduction de la couverture maladie universelle (CMU) en France

Plus en détail

EXPÉRIENCE CLIENT. Baromètre des secteurs assurances et mutuelles

EXPÉRIENCE CLIENT. Baromètre des secteurs assurances et mutuelles EXPÉRIENCE CLIENT Saison 2 # Baromètre des secteurs assurances et mutuelles Etude réalisée par INIT Marketing pour Akio Software en mai 2014 sur un échantillon représentatif de la population française

Plus en détail

SPÉCIMEN. Couverture Maladie Universelle. Protection de base. Nous sommes là pour vous aider

SPÉCIMEN. Couverture Maladie Universelle. Protection de base. Nous sommes là pour vous aider Nous sommes là pour vous aider Couverture Maladie Universelle Protection de base SPÉCIMEN Vous trouverez dans ce dossier tout ce dont vous avez besoin pour obtenir la CMU : une présentation de la CMU,

Plus en détail

Form. tion. Magazine. spécial emploi. Le magazine de la formation de la chambre régionale de métiers et de l'artisanat de haute-normandie

Form. tion. Magazine. spécial emploi. Le magazine de la formation de la chambre régionale de métiers et de l'artisanat de haute-normandie Form tion Magazine Le magazine de la formation de la chambre régionale de métiers et de l'artisanat de haute-normandie spécial emploi Région Haute-Normandie Édito P 3 P 4 P 6 P 7 P 8 P 10 P 11 Engagé dans

Plus en détail