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1 Adrar AAAVCom Edité par la Wilaya d'adrar Directeur de la publication superviseur général Mr Ahmed Abdelhafid Saci Wali d'adrar Coordination:Slimane Ouiden Directeur de la culture Directeur Artistique Fethi Ben Harzallah Fabrication Mabrouk Akbache Rédaction des textes/ Documentation historique Dr Ahmed Abba Assafi Djaafri Dr Essadik hadj Ahmed Al el maghili Textes Français Mahdi Tittafi Enrichissement texte Foggara: Abdelkrim Belhacène Conception Nawel Kaddour Photos Fethi Ben Harzallah Crédit Photos AAAVCom Réalisation AAAVCom Tous droits de traduction, de réédition, d'impression et d'adaptation sont réservés pour tous pays 2013 Algérie Wilaya d'adrar

2 La lettre de Monsieur le Wali La Wilaya d Adrar, de par ses nombreuses oasis, ksour, foggarate, zaouiate, disséminés à travers un immense territoire désertique, a toujours exprimé par sa puissance d évocation, une longue histoire fertile en événements, un passé culturel rayonnant, et une ancienne civilisation prestigieuse. Elle puise sa renommée de son imposant mouvement religieux, soufiste et spirituel, dont on peut encore apprécier et mesurer l impact sur l ensemble des populations de l Afrique de l Ouest.

3 Devant répondre à sa double vocation agricole et touristique, elle se voyait dans l obligation de combler son déficit effarant en matière d infrastructures, héritage douloureux de la sinistre période coloniale. Aussi un vaste et ambitieux programme de développement a-t-il été réalisé en un court laps de temps, avec pour résultat tangible un processus de mise à niveau qui a permis à l ensemble de la région de combler son énorme retard. Tout ceci est illustré par l édification de milliers de km de routes asphaltées touchant les localités les plus reculées de l Erg, de 3 grands aéroports, des centaines d écoles, de centres de santé, une électrification rurale généralisée, des infrastructures de communication, d un nombre considérable d exploitations agricoles et de forages Une véritable révolution d une région qui avance à pas de géant dans le monde de la modernité sans négliger pour autant ses valeurs traditionnelles, et son riche patrimoine culturel qui lui confère un atout inestimable pour valoriser ses potentialités touristiques. De plus, ses capacités agricoles, avec un potentiel de production moderne commencent à afficher remarquablement les premiers résultats. Tous ces facteurs permettront, sans nul doute, à la Wilaya d Adrar de contribuer efficacement à l effort national du développement durable de l après-pétrole. Mr Ahmed Abdelhafid Saci Wali d'adrar

4 Sommaire Présentation Générale Limites Administratives Caractéristiques Géographiques Données hydrographiques La Climatologie La Flore La Faune Toponymie Bref Aperçu Historique Préhistoire L Antiquité Le rôle de l'imam El Maghili dans la propagation de l Islam en Afrique La région du Touat et les caravanes commerciales L Ere Musulmane L Epoque Contemporaine La Résistance Anticoloniale La Révolution La Bombe Atomique à Reggane Patrimoine Un Système d Irrigation Ancestral: La Foggara Un Héritage Architectural Les Manuscrits d Adrar L Artisanat Gastronomie Locale Costumes et Habits Traditionnels Sites Historiques Forêt de Bois Pétrifié Le Site Néolithique Les Ksour Patrimoine Oral L'Ahellil La Danse du Baroud T haoudis Berzana Sara La Hadra Le Tbal Zemmar Tindi Le Karkabou Rakbia Les saints et les Zaouiate Sidi Slimane Ben Ali le Cheikh Mohamed ben Abdelkrim El Maghili... Les fêtes locales Le Sboue La grande fête d Adrar Les atouts Touristiques Le Paradis de l'envers Le Mythe de... la Réalité

5 La Bénie des Saints Adrar Terme zénète, désignant la montagne ou la colline, est l appellation donnée à une ville du Grand Sud algérien qui est devenue la métropole d une région désertique, à première vue inhabitée et inhospitalière, et où pourtant la présence humaine s est manifestée depuis la nuit des temps. Les nombreux vestiges tels que les pierres taillées et les silex, découverts à travers la région, montrent que l homme a fait son apparition depuis plus de ans. Les forêts pétrifiées et les sebkhas d anciens lacs desséchés, sont autant de preuves que le Sahara n a pas toujours été un désert et qu il a connu des périodes humides. Pour faire face à la désertification, phénomène naturel qui s est déclenché il y a plus de 3 ou ans, l homme a profité des ruissellements qui jaillissaient à l époque et qui, sécheresse oblige, allaient devenir de grandes canalisations souterraines appelées Foggrate, grâce auxquelles il a réussi à créer des oasis qui constituent des taches vertes et de petits jardins verdoyants dans un immense espace dénudé, dominé par des étendues de sable jaune doré. Ces oasis ont non seulement servi à faire vivre des hommes, mais elles ont été aussi utilisées par les anciens, comme escale pour traverser les immensités désertiques du Sahara, et surtout pour atteindre l Afrique Noire qu' on appelait à l époque le Soudan (Mali, Niger ). L histoire de ces oasis lointaines est liée à l évolution historique du Maghreb médiéval, car les multiples dynasties qui ont dominé à un moment ou un autre, leur ont assigné le rôle de carrefour et d ultime étape, pour la prospérité du commerce caravanier, unique moyen d acquisition de l or, source de richesse et de puissance. Il faut dire que leur position géographique très éloignée des côtes méditerranéennes et isolée dans une région inhospitalière, a été exploitée comme lieu de refuge pour toutes les dynasties destituées, les groupes pourchassés et les personnages menacés; c est ainsi que le peuplement de cette région s est accru au fil du temps, pour aboutir en fin de compte à un magnifique brassage de populations d origines diverses, et à la naissance d un patrimoine culturel riche et varié. Les nombreux personnages religieux et mystiques qui se sont installés dans cette région, ont fait d elle un haut lieu de prière et de méditation.

6 Présentation Générale de la Wilaya Issue du découpage administratif de 1974, la Wilaya d ADRAR occupe la partie Sudouest algérien et s étend sur un immense espace désertique; considérée comme la wilaya la plus vaste du pays, elle couvre une superficie globale de km² soit 17,98 % du territoire national. Elle s étale du point de vue longitude du 1er Méridien Est jusqu au 3ème Méridien Ouest, et du point de vue latitude du 20ème Parallèle au Sud jusqu au 30ème Parallèle au nord.

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8 Limites Administratives Elle est limitée: * Au Nord par La Wilaya d EL-BAYADH * Au Nord Est: La Wilaya de GHAR- DAIA * Au Nord Ouest: La Wilaya de BECHAR * A l Ouest: La Wilaya de TINDOUF * Au Sud Est: La Wilaya de TAMANRASSET * Au Sud: Le MALI * Au Sud Ouest: La MAURITANIE Adrar 8 Caractéristiques Géographiques Elle comprend 4 régions LE GOURARA: région de Timimoun LE TOUAT: région d Adrar LE TIDIKELT: région d Aoulef. LE TANEZROUFT: région de Bordj Badji Mokhtar Les 3 premières occupent la partie Nord de la wilaya et où se concentre près de 95% de la population, tandis que le vaste territoire du Sud est vide, peuplé juste au niveau d une étroite bande qui longe la frontière malienne. Avec une faible densité, sa population dépasse à peine les habitants. Adrar se trouve au centre d une région du Grand Sud à plus d un millier de km de la côte méditerranéenne; à 1400 km d Alger et 1300 km d Oran. La principale caractéristique géomorphologique de la Wilaya d Adrar, est sa partie Nord où s étendent le bassin du Touat, et les 3 régions qui entourent l immense plateau du Tademaït

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11 Ce bassin est entouré par une série de massifs montagneux et de hauteurs, qui ont contribué à alimenter la nappe d eau, grâce aux crues fréquentes et régulières d anciens oued, notamment au Nord par la chaine de L Atlas Saharien, à l Est par le plateau du Tademaït, et au Sud par les monts du Mouidir. Le Gourara: occupe la bordure Nord du Plateau, et est couvert en partie par le Grand Erg occidental, alors que sa partie centrale est occupée par la grande sebkha, un ancien lac desséché et autour duquel sont implantées la plupart des oasis. Le Touat: longe le flanc Ouest du Plateau, sous forme d une longue gouttière, constituée d une série de petites cuvettes, jadis alimentées par un ancien oued complètement desséché, et bordé par une longue chaine d oasis, allant de Tsabit au Nord jusqu à Reggane au Sud, sur une distance qui excède les 200km. Le Tidikelt: est une vaste plaine qui s étale au delà de la bordure Sud du Plateau, et où l on observe une rangée d oasis qui s étire d Aoulef jusqu à In Salah. Au Sud la longue gouttière du Touat débouche sur un immense pays plat et vide sans le moindre relief, sans la moindre végétation, sur plus de 600 km, entièrement recouvert d une fine couche de sable et que les Touaregs ont appelé le Tanezrouft (le vide). Le Tanezrouft: s étend jusqu à la frontière Malienne où réapparait de nouveau la vie, sur une étroite bande qui longe cette frontière; région qui bénéficie d un climat tropical plus clément, avec d intenses pluies d été, quasi-régulières et de vastes pâturages qui font le bonheur des éleveurs nomades de la circonscription frontalière de Bordj Badji Mokhtar. Adrar 11

12 Adrar 12 Données hydrographiques De tous les points de l horizon et des hauteurs limitrophes (Atlas, Tademaït, Mouidir, Hoggar) convergent d anciens grands oueds, ensevelis pour la plupart sous les sables de l erg, et qui ont charrié d énormes quantités d eau et d alluvions, pendant des centaines de milliers d années. Du plateau de Tademaït, jadis immense réceptacle des eaux des orages du Sahara humide, dévalait une série de cours d eaux actuellement desséchés; Oued Tilia, Oued Sbaa, Oued Rezala, Des hauteurs du Sud, coulait jadis, principalement l Oued Botha qui se prolongeait vers le Tidikelt, par

13 l intermédiaire de l Oued Djaret. Au Nord, l Atlas Saharien continue à alimenter la nappe de ce Bassin par une série d oueds; oued Zergoun, El Gharbi, Namous et particulièrement l ensemble Guir-Saoura, dont les crues périodiques arrivent jusqu à la grande gouttière du Touat. Le paradoxe qui semble surprendre de prime abord, est tel qu au moment où la désertification commence à produire ses méfaits désastreux, l une des plus grandes réserves d eau douce du monde s est déjà constituée, et qui va être à l origine de l existence des oasis. Adrar 13

14 Adrar 14 La Climatologie Cette région désertique considérée comme l une des plus arides du monde, se distingue par un climat saharien froid et sec en hiver de courte durée, puis chaud et torride en été. Toutefois il faut signaler certaines variations climatiques. Une zone semi-désertique qui part de Timimoun vers El Bayadh Une zone désertique partant de Timimoun jusqu au Tanezrouft. Une zone tropicale le long de la frontière malienne.

15 Les Températures La wilaya d Adrar enregistre des écarts de températures considérables. En été les températures maximales atteignent des pics de 50 (juillet août). En hiver les températures peuvent atteindre parfois les 0 en décembre et janvier. Les Vents La fréquence des vents est un élément essentiel de l hostilité du climat saharien, avec la particularité de cette région, où la période qui correspond à la saison du printemps au Nord (mars-avril), connaît une fréquence plus grande des vents de sable. Les vents les plus réputés dans cette partie du Sahara sont: l'harmattan appelé localement «Ech chergui»; généralement Nord, Nordest, vent d hiver plus frais, avec souvent des rafales chargées de sables qui modèlent les dunes et modifient le relief. Le sirocco dénommé par les autochtones «chéhéïli ou Arrifi»; vents d été brûlant généralement Sud, Sud-ouest, traversant souvent le Tanezrouft avec des tempêtes quasi-obscures et des bourrasques où la vitesse peut atteindre les 100 km/h. La Pluviométrie Comme partout au Sahara, il n y a pas une saison de pluies connue pour sa régularité annuelle, mais il s agit en fait d orages du désert, qui parfois provoquent les crues d anciens oued classés comme complètement desséchés. Ainsi la pluviométrie reste l une des plus basses du monde. Extrêmement faible, à l exception de la région de Timimoun, qui enregistre parfois de fortes chutes de pluie, dues essentiellement à sa situation géographique limitrophe avec la wilaya d El Bayadh. La région de Bordj Badji Mokhtar, quant à elle, vit sous un climat tropical avec une saison sèche en hiver et ses fortes pluies d été, pendant la saison humide. En somme la pluviométrie annuelle atteint rarement les 100 mm. Adrar 15

16 Adrar 16 La Flore Parmi la flore naturelle désertique du Sahara, celle de la wilaya d Adrar apparait comme la plus pauvre, elle se présente comme une végétation essentiellement épineuse, pourvue parfois de feuilles minuscules pour lutter contre la sécheresse, et dont les racines s enfouissent profondément dans le sol, à la recherche de l eau. Certaines espèces végétales sahariennes, sont très réputées pour leurs vertus médicinales.

17 l Acacia Appelé Talha par les nomades, est l arbre modèle qui s est adapté au climat désertique grâce à ses épines; espèce dominante au Sahara, il est apprécié pour son ombre en plein désert et comme pâturage pour les chameaux. On utilise ses graines et sa gomme pour leurs qualités médicinales, il est aussi apprécié pour la qualité de son bois. Le Driin De la même famille que l Alfa qui pousse dans la Steppe, appelé également par les autochtones Sbot, il se présente avec des touffes importantes, des tiges robustes et des feuilles effilées, longues et piquantes au sommet, il pousse au pied des dunes et dans les oueds sablonneux, et constitue l une des plantes sahariennes les plus exploitées, comme pâturages pour les chameaux; ses tiges sèches servent dans l artisanat à fabriquer des cordes, des nattes, ses tiges vertes sont utilisées pour leurs vertus médicinales, et servent surtout à soigner les plaies; il faut rappeler que ses grains étaient autrefois comestibles. Kranka (le Calotropis) Plante purement saharienne, avec ses gros follicules appelés «pommes de Sodome», dangereux et très toxiques, elle pousse dans les petites dayate sablonneuses. Son «lait» blanc est toxique mais il jouit d une grande réputation; utilisé à petite dose, il sert de remède à plusieurs maux: douleurs dentaires, maux d estomac, teigne Quant à son bois, brûlé sous forme de «charbon», il est surtout exploité dans la fabrication de la poudre explosive indispensable à la danse du «Baroud». Le Laurier Appelé «Defla» en arabe, souvent dense dans les lits d oued, il est apprécié pour ses belles fleurs rose vif et quelquefois blanches, mais dont la floraison dure pratiquement tout l été; ses fleurs sont utilisées, après macération à des fins curatives. Champignons Parmi les espèces qui profitent des espèces en décomposition, et qui parasitent les racines de certaines plantes les plus répandues au Sahara, le «Terfes» ou truffes des sables, très appréciées dans la cuisine locale et occidentale; elles profitent de certaines formes d humidité, on les rencontre dans des zones, au Nord de la Wilaya. Le Tamaris Famille des Tamarins, très répandu au Sahara sous forme d une dizaine d espèces, et connu dans notre région comme «thla», «frssigue» ou «Echa âl»; arbre très robuste, quoiqu il prodigue beaucoup d ombre, il est considéré comme un arbre maudit par les fellahs, à cause des dégâts occasionnés par ses feuilles en aiguilles dégradant le sol, et ses racines rampantes parasites, étouffant toutes les autres plantes; un célèbre dicton nous enseigne que «là où on introduit «thla», le jardin devient «khla» (désert, ruine). D autres espèces telles que la Zygophylle (El Âggaya), La coloquinte (El Hadja), la Marjolaine (Ezza âter), le Romarin (l Azir), l Armoise (Chih ), des lavandes, des menthes sauvages etc. font partie de tout ce couvert végétal varié, de ces zones désertiques et semi-désertiques, et qui sont répertoriées par les connaisseurs et les guides du désert. 17 Adrar

18 Adrar 18 Le Couvert Végétal des Oasis Dans sa lutte pour la survie dans un milieu hostile, l homme du Sahara a non seulement profité de la moindre ressource de la nature (maigres pâturages, pharmacopée traditionnelle), de plus il s est ingénié à créer des oasis; véritables ilots verdoyants et «artificiels», où il a développé tout un couvert végétal, à l ombre et sous la protection bienveillante du Palmier. Le Palmier De la famille des Palmacées, il demeure l arbre le plus réputé et le plus mythique au Sahara, car cultivé depuis la nuit des temps. L implantation des oasis dans les milieux arides, est liée à l existence des palmiers dattiers, élément essentiel dans la création d un micro-climat et d un environnement bioclimatique, appelé «l effet oasis». qui conditionne l implantation des autres espèces végétales, et ainsi toute activité agricole. Aussi ancien que l homme des oasis, le palmier dattier lui fournit l essentiel de son alimentation. Les oasis du Touat-Gourara, qui ont historiquement contribué à l expansion du commerce caravanier transsaharien, où la datte a joué un rôle important comme produit d exportation, aussi bien vers le Soudan (Afrique de l Ouest), qu à destination de l Atlas Saharien, ont basé leur économie agricole principalement sur la culture du palmier. C est un arbre remarquable par ses qualités exceptionnelles, il offre de larges possibilités d adaptation et supporte de très hautes températures (50-60 ). En outre, il est peu exigeant en matière de qualité des sols et résiste bien à l eau salée, à la fréquence et à la puissance des vents. Le palmier rend de précieux services à l homme; ombre, brise-vents, alimentation, aliments de bétail, bois, matières premières pour la vannerie Aussi ancien que l homme et fondamental dans son existence, le palmier demeure un arbre mythique autour duquel on a développé toute un séries de légendes et de récits fabuleux Il existe un grand nombre de variétés dont certaines sont aussi anciennes que les oasis; un recensement, réalisé en 1910, a dénombré plus 150 variétés, dont les plus célèbres restent la Hamira, le Takerboucht, la Tégaza, et les Chioukh (primeurs). Malheureusement beaucoup ont disparu, et certaines sont en voie de l être. Quoique la base de son alimentation demeure la datte, le fellah cultive sous le palmier quelques arbres fruitiers, qui fructifient normalement dans ces petites «zones humides»; on signale essentiellement le figuier, la vigne, le grenadier, et même l oranger qu abritent certaines palmeraies du Tidikelt. L étage inférieur de ce couvert végétal, sur un sol fertile arraché au désert mètre par mètre, que le fellah exploite pour planter 3 types de cultures de base: les cé-

19 réales, les légumes, et les fourrages. L agriculture traditionnelle profitait de l augmentation de l eau, pour cultiver des céréales d hiver; du blé dur (il existe plusieurs variété locales), de l orge et du maïs destinés uniquement à l autoconsommation. Le fellah cultivait des légumes d hiver principalement: oignons, carottes, navets, ainsi que des variétés locales de lentilles (Demchi) et de petits haricots (Tadellagh); avec une expansion rapide et un succès foudroyant de la tomate à partir de En été, le peu d eau irrigue surtout certaine plantes rampantes appréciées pour leurs fruits; courges, melons, guerroum (concombre local), pastèques; avec une variété locale blanche «gnaâ», utilisée dans la cuisine traditionnelle. Les échanges séculaires avec l Afrique Noire, ont permis au fellah de développer la culture des arachides, en produisant une variété locale moins volumineuse mais succulente, appelée «matega»; terme zénète qui correspond au mot africain «kaoukaou». L élevage aussi limité soit-il au sein des oasis, imposait au fellah de planter certaines cultures fourragères peu exigeantes en matière d irrigation, comme le Sorgho et le mil, qui en plus de leur utilité comme nourriture pour le cheptel, produisent des grains, consommés autrefois durant les périodes de disette. Etant au centre d un mouvement commercial caravanier séculaire, entre le Nord et le Sud de l Afrique, les oasis de la wilaya d Adrar, en plus de la datte, commercialisaient également leur production de henné et de tabac, principalement vers les pays du Sahel. Les ksour de Tamest étaient connus pour la qualité de leur tabac, et la zone de Zaouiet Kounta était réputée pour sa grande production de henné. On trouvait également ça et là un peu de coton destiné à des fins domestiques, notamment dans la région du Tidikelt. La wilaya d Adrar a connu un bouleversement à partir des années 90, avec le lancement d un vaste programme de mise en valeur, par la création de grands périmètres, notamment sur les étendues du Plateau, et le développement d une agriculture moderne, faisant appel à des techniques d irrigation à la pointe du progrès (irrigation par pivots), dont le résultat s est traduit par la généralisation d une céréaliculture intensive, et une production maraichère sous serres. Adrar 19

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21 La Faune Malgré son aridité, cette région désertique reste peuplée d une vie animale relativement variée, composée d espèces qui ont su s adapter aux conditions climatiques sahariennes. Dans les regs et les flancs des dunes de l erg, la vie animale existe, mais elle est peu perceptible, car la végétation étant trop maigre, elle ne permet pas la multiplication des grands animaux. Le dromadaire: Appelé communément le chameau est le plus grand mammifère saharien; il constitue l exemple type d adaptation à la vie du désert, il résiste à la soif (15 jours sans boire), aux tempêtes de sables, et parcourt quotidiennement de grandes distances; ce qui faisait de lui autrefois le «vaisseau du désert», et l élément fondamental de la prospérité du commerce caravanier. Aujourd hui, si un maigre troupeau subsiste au Nord de la wilaya (Méguiden, Tidikelt), la région de B.B. Mokhtar située à l extrême Sud, avec son climat tropical et ses pluies d été, connait un élevage important, devant approvisionner tout le Sud-ouest en viande de chameau. Les Antilopes: certaines espèces sahariennes qui résistent aux longues sécheresses, fréquentent les vallées du Plateau, et les zones tropicales sud. La Gazelle est actuellement protégée par décision des pouvoirs publics, mais l Addax a été semble-t-il complètement décimée. Les petits animaux abondent dans le désert profitant de la moindre humidité, de la moindre végétation; on peut citer des carnivores tels que le chacal et le fennec, des rongeurs: le lièvre, les gerboises, les rats, le porc-épic, des insectivores: le hérisson etc Les reptiles et les sauriens sont les plus nombreux, peuplant les dunes de sable, les vallées et les dayas; en plus de la vipère à cornes du désert, qui est la plus réputée et la plus dangereuse, on trouve plusieurs espèces de serpents non venimeux, et quelques couleuvres; les beaux serpents des sables sont recherchés pour leurs couleurs très vives. Dans les sables brulants des dunes, vivent une grande variété de lézards, et particulièrement le «Dob» capturé pour ses multiples utilisations dans la pharmacopée traditionnelle. Les arachnides Si l on connait actuellement plus de 100 espèces d araignées sahariennes, cette région désertique est réputée avant tout, pour ses scorpions venimeux, qui sont très répandus et redoutés, car ils représentent un danger même dans les zones habitées. D après certaines études le Sahara abrite plus de 10 espèces différentes de scorpions. Les oiseaux: on distingue les oiseaux qui boivent régulièrement, et qui vivent au sein des oasis comme le pigeon, le ramier, le moineau, le ganga les oiseaux du désert ont un comportement remarquablement adapté à la sécheresse pour résister à la soif, tel que les corbeaux et les alouettes du désert, les fauvettes naines qui ne boivent pas et se contentent de l eau des insectes qu ils dévorent. En somme le désert a sa faune et sa flore qui lui sont propres, et l on a inventorié un très grand nombre d espèces animales, qui réussissent à s adapter à des températures caniculaires, et parfois à une absence totale d eau. Il suffit de sortir le soir ou même un après-midi du mois de juillet, pour voir toutes sortes d insectes; on a trouvé des insectes en plein Tanezrouft; ainsi il n existe pas de terre entièrement morte. Enfin comme le dit si bien E.F. Gautier: «Le Sahara proprement dit a pourtant sa vie animale la vie se défend contre la mort avec une ténacité et une ingéniosité admirables». 21 Adrar

22 Toponymie Adrar Terme d origine zénète qui signifie la montagne, s est transformé en un grand centre urbain; ancienne petite agglomération de la période coloniale, elle est devenue le chef-lieu de la wilaya la plus vaste du pays, et une métropole du Grand-Sud de l Algérie indépendante ; elle demeure la cité emblématique et dont le symbole demeure la Foggara ; œuvre colossale des anciens hommes, dont la persévérance a eu pour bénéfique résultat, l essor de multiples espaces verdoyants, où l on apprécie la douceur de vivre, dans l un des plus grands déserts de la planète. Le Touat Ce terme mythique pour les habitants du Sud-ouest algérien, a fait l objet de multiples interprétations légendaires; «touati lil Ibâdah» (terre de dévotion), «ataouate» (dîme, impôt) Parmi les versions des scientifiques, on peut citer celle du Pr. N. Marouf qui prétend que le mot touat n est qu un pluriel déformé et arabisé, du mot zénète tit qui veut dire «source», ou encore celle d A.G.P. Martin, pour lequel il s agit d un terme berbère (t oua t) dont la racine est la même que le mot ouahat ou oasis (oua ou oâ). Adrar 22 Le Gourara Ce vocable n a pas suscité une grande controverse, R. Bellil nous propose l explication suivante: «Le terme Gourara provient de l arabisation du mot berbère Tigurarin, pluriel de tagrart qui signifie «le campement». On peut penser que les premiers Zénètes qui se sont établis dans la région, étaient des nomades en voie de sédentarisation.» Tidikelt D immenses terres tellement plates, que les premiers Zénètes qui nomadisaient dans la région, l ont comparée à la «paume de la main», Tidikelt dans leur langue. Tanezrouft Le grand désert (le désert des déserts), pays vide, vaste étendue totalement dépourvue de relief, d une horizontalité sans fin, que les Touareg ont traduit par le terme de Tanezrouft (le vide, le néant).

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24 Bref Aperçu historique L'histoire de ces oasis, qui semble à priori tout à fait récente, est pourtant liée à la lointaine présence de l'homme depuis la nuit des temps, et qui a laissé ses traces indéniables de pierres taillées et polies. Depuis l'homme primitif avec ses fléchettes en pierre, jusqu'aux communautés musulmanes avec leurs kasbate rectangulaires, fortifiées et leurs précieux manuscrits, la région a vécu une longue histoire mouvementée, où l'homme médiéval en tant qu'acteur dynamique, a marqué de son empreinte la longue et houleuse histoire maghrébine.

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26 Adrar 26 Préhistoire De nombreux vestiges et stations de silex et de pierres taillées, ont été découverts dans différents endroits à travers toute la région, témoignages de l ancienneté de la présence de l homme au Sahara, et d une activité humaine qui relève de la nuit des temps. En 1955 une équipe de chercheurs (L.Ballout, H.J. Hugot) a découvert dans le Tidikelt, aux abords du plateau du Tademaït (région d Aoulef), des vestiges d une race d hommes qui dominait toute l Afrique du Nord, il y a ans, que les archéologues désignent sous le terme de Captien (premier squelette découvert à Gafsa).

27 L Antiquité Les plus anciens témoignages évoqués par les historiens, remontent à la haute antiquité, au Vème siècle Av J.-C.; avec les récits de l historien grec Hérodote, qui raconte le voyage du groupe des Nazamons, traversant un pays sablonneux, avec des mares d eau bordées de palmeraies, et de villages habités par de petits hommes noirs, qu il dénomme les Ethiopici (visages noircis). Ces informations sommaires, seront complétées plus tard par des témoignages romains; Ptolémée qui décrit le pays du Guir (le fleuve Ger) qui traverse le lac Libya (Sebkha du Gourara), puis le lac Nigris (Sebkha de Tamentit), citant même quelques villages: Bunta (Bouda), Tokabat (Tsabit), Doundoun (Deldoul) qui étaient habités par une population noire sédentaire, asservie par des tribus berbères nomades, les Gétules (appellation romaine: Gaetulis). Cette époque des Gétules, anciens berbères nomades qui parcouraient le désert, est marquée par au moins deux migrations juives, et l édification de nombreuses acropoles, bâties au sommet de pitons rocheux, évitant les inondations fréquentes, et auxquelles on a attribué l appellation de Taourirt (masculin Aourir), désignation conservée jusqu à présent. La période antique s achève par l apparition et la progression vers le sud des Zénètes, qui dominent pratiquement toutes les régions Ouest de l Algérie, en procédant à l introduction du chameau. Les premiers Zénètes nomades, auraient occupé la région de Méguiden pour leur pâturages, et y auraient construis leurs premiers campements. Durant cette époque judéo-zénète, loin des troubles des occupations romaine et byzantine en Afrique de Nord, la région traverse une période de paix et de grande prospérité, avec la fondation de nombreux de villages, entourés de palmeraies verdoyantes, avec Tamentit qui s impose comme nouvelle métropole. Tout cela grâce à d ingénieuses techniques d irrigation, et les premières canalisations souterraines, utilisant efficacement des ressources hydrauliques déjà en nette diminution, devant permettre le développement d une activité agricole au sein des oasis, l édification de ksour ; ensemble d habitations regroupées et fortifiées. On assiste également à l introduction de l artisanat, et notamment la poterie, qui fait l objet de la multiplication des échanges, surtout avec les rives du Niger, jetant ainsi les bases du commerce transsaharien. R. BELLIL: Ksour et Saints du Gourara; C.N.R.P.H Adrar 27

28 Adrar 28 Le rôle de l'imam El Maghili dans la propagation de l Islam en Afrique La vie de l'imam Mohamed Ibn Abdelkrim El Maghili (909 h) pleine de labeur et d'activité, jalousement attachée au vécu de l'islam et des musulmans dans le monde, a été le noyau d'un mouvement de dialogue et de réforme réels dans la vie de tant de peuples et d'individus, et dont l'écho s'est vu étendre à travers et au-delà de son pays l'algérie à l'échelle arabe et africaine. A l'échelle arabe, à travers ses causeries avec les savants de son époque portant sur le débarquement des juifs dans le Touat et Tlemcen en Algérie, ainsi qu'en Tunisie et au Maroc et d'autres lieux. A l'échelle africaine, à travers ses échanges avec nombre de souverains des royaumes musulmans en Afrique de l'ouest (royaumes du Ghana, du Mali et du Songhaï) et les résultats auxquels ils ont abouti, contribuant ainsi manifestement à l'extension du mouvement islamique en Afrique d'une part, et la consolidation des liens affectifs et de coexistence entre le reste des religions et des nations d'autre part. l'imam a réussi grâce sa méthode de dialogue à se donner - de son vivant et même après sa mort - unetelle place avec laquelle son nom s'est lié chez les africains notamment au titre d'imam. Ses écrits sont devenus une école spirituelle ayant élevé tant de savants du continent. Il est ainsi devenu l'un des premiers à avoir soumis le savoir islamique en Afrique au dialogue et au débat, comme il a eu à corriger bon nombre de notions erronées dans l'esprit de la population. Pendant son bref séjour en Afrique, qui n'aura duré qu'une vingtaine d'années, L'Imam El Maghili a pu se mouvoir entre cités et villages africains éloignés et disséminés à travers tout l'ouest africain (Ahar, Takeda, Agadès - où il fonda la célèbre mosquée El Karama - Kachna, Kanô, Songhaï) il a eu pendant ce voyage à rencontrer et à échanger avec nombre de princes et de rois dans différentes sciences et domaines du savoir. L'arme du dialogue est celle-la même dont il usa durant son périple au pays du Soudan, ce fut là la clé de sa prédication dont il envoûta souverains et sujets, et par laquelle il réussit à fonder la principauté de la justice, de l'équité et de la vie de dignité à l'ombre de l'arbre de l'islam, et qui a fait que son nom soit resté dans les souvenirs des africains, ses écrits et lettres sont devenus l'une des principales sources des sciences islamiques et humaines dans les différents domaines de l'enseignement dans ces contrées. L'on peut dire que l'ensemble de ces dialogues qui ont eu lieu entre l'imam El Maghili et l'ensemble de ceux qu'il a rencontré en Afrique de l'ouest notamment nous donnent une image assez claire du progrès que la civilisation musulmane a pu atteindre dans ces contrées aux neuvième et dixième siècles de l'hégire. Elle reflète également le rôle prépondérant que les savants d'algérie en général et du Touat en particulier ont pu jouer dans l'enracinement des bases du message islamique et la soumission du savoir islamique au test de l'échange et de l'élargissement du débat scientifique pour qu'il englobe d'autres régions lointaines de ces contrées ayant fraichement connu l'islam.

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