Bulletin n juin 2014
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- Clementine Leroy
- il y a 8 ans
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1 4 Bulletin n juin 2014 Avertissement général sur l évaluation des risques Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles. En culture sous abri plus encore que dans d autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l extérieur. L arrivée et l évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat ), dépendent aussi beaucoup du type d abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur. Cultures Tomate sous abri page 2 Aubergine sous abri page 5 Fraise sous abri page 7 Concombre sous abri page 9 Melon sous abri page 10 Melon plein champ page 11 Courgette sous abri page 13 Courgette plein champ page 15 Courge page 16 Salade plein champ page 17 Carotte page 18 Navet page 19 *Autres cultures : choux page 20 Fréquence de parution : La parution du bulletin a lieu tous les 15 jours, sauf piégeage ou information particulière. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 1/21
2 TOMATE SOUS ABRI Culture en hors sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen Début Août 1 4 derniers bouquets Fin Novembre 1 contreplantation (F3) Décembre 1 1 Culture en sol : 4 parcelles en cours contreplantation (F1) R10 Plantation Nb de parcelles Mi-Février 1 R7 Mi-Mars 1 R3-R4 Fin Mars 1 R1 Fin avril 1 F5-F6 Stade moyen Informations sanitaires d après des observations réalisées du 13 au 25 juin 2014 Aleurodes HORS-SOL : Dans 3 parcelles, la pression en aleurodes est toujours élevée avec 100% des plantes hébergeant des adultes. Les effectifs supérieurs à 30 adultes/plante représentent 30% dans un cas et 70% dans l autre (en augmentation). Le reste des plantes héberge entre 4 et 30 aleurodes et on observe toujours des pontes. Les cycles sont devenus très rapides avec les températures actuelles. La plupart des auxiliaires ont maintenant disparus de ces cultures suite à l échec d installation de la PBI. Une contreplantation parvient à maintenir du Macrolophus. Les cyrtopeltis ont pu être observés dans deux des parcelles et peuvent jouer un rôle dans la régulation du ravageur. Dans des parcelles hors du réseau, la pression aleurodes est telle que les cultures ont été arrêtées avec des dégâts importants sur la production (fumagine, plantes affaiblies ) Une seule des parcelles du réseau reste avec un niveau faible en aleurodes et des quantités de Macrolophus importantes. SOL : On constate une légère augmentation des aleurodes dans les parcelles en sol. Les quatre cultures présentent 10 à 70 % des plantes avec adultes de Trialeurodes vaporariorum (10% la dernière fois). Les effectifs par plante sont encore faibles. Par contre, les Macrolophus sont maintenant présents en quantité moyenne à élevée et certaines parcelles bénéficient aussi des Dicyphus. La situation est donc favorable au bon fonctionnement de la PBI. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 2/21
3 Punaises La présence de Nesidiocoris tenuis dans les cultures hors sol Sud-Alpilles est signalée sur 2 parcelles avec un niveau faible à moyen. Les dégâts sur plantes sont peu observés pour l instant. Tuta absoluta En hors-sol, les piégeages sont de l ordre de 10 adultes/jour sur 2 parcelles. On constate une baisse des piégeages dans la parcelle initialement la plus contaminée. Aucun dégât n est visible sur les plantes en contreplantation dans cette parcelle. Les deux autres parcelles maintiennent une situation très saine avec peu de piégeages et absence de dégâts sur plantes. En sol, des adultes de Tuta continuent d augmenter dans la parcelle la plus précoce et atteignent 9 adultes/jour. Deux autres parcelles en récolte montre aussi une augmentation des piégeages depuis 1 mois. Les dégâts sur plantes sont de l ordre de 10 à 20% des plantes observées et sont jugés d intensité faible à moyenne. Une autre parcelle ne signale pas de piégeage mais subit une augmentation des dégâts sur plantes (100% des plantes avec galeries, 70 % il y a 2 semaines). La relation entre les piégeages et les dégâts observés n est pas toujours évidente. Les phéromones doivent être régulièrement renouvelées pour rester attractives et bien positionnées dans la culture. Acariens En sol et en hors sol, les acariens sont bien présents. En sol, une parcelle est touchée sur 70% des plantes depuis 1 mois et les populations sont en progression malgré de nombreux auxiliaires. Plusieurs autres parcelles hors du réseau sont signalée avec des attaques faibles à moyenne. Les conditions chaudes et sèches sont très favorables à ce ravageur et son développement est rapide. En hors sol, une parcelle hors réseau est concernée. Acariose bronzée Ce ravageur signalé depuis 2 semaines dans une parcelle en sol est en augmentation. L attaque, initialement faible devient moyenne. Les conditions climatiques lui sont favorables et la transmission de plante à plante de ces acariens microscopiques est rapide. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 3/21
4 Noctuelles Présence signalée sur fruits dans une parcelle hors du réseau en sol avec une intensité faible. Mineuses Les mineuses sont signalées dans une parcelle en sol avec une pression faible. Thrips Observation dans trois parcelles hors du réseau en sol avec intensité faible à moyenne. Oïdium En hors sol, une seule parcelle présente de l oïdium mais le nombre de plantes touchées semble diminuer. Les conditions sont favorables à son développement En sol, deux parcelles sont également touchées sur environ 10 % des plantes avec une pression faible, stable. Botrytis En sol, nouvelle observation du botrytis à un niveau faible dans la parcelle la plus précoce. En hors-sol, certaines cultures hors réseau présentent de nombreux chancres en bas de tige : les fortes condensations du matin lui sont favorables et les retards d effeuillages liés à la forte activité du moment n arrangent rien. Cladosporiose Des symptômes de Cladosporiose commencent à apparaître dans une parcelle hors sol et une parcelle en sol avec une intensité faible. La résistance variétale à ce champignon est couramment utilisée mais différentes souches existent et des symptômes peuvent s exprimer même sur des variétés résistantes. Cette maladie est plus fréquente de fin juillet à septembre dans les parcelles en sol sur des variétés sensibles. Son observation est donc précoce cette année. Adventices En hors-sol, une parcelle signale des adventices en quantité moyenne. En sol, quelques adventices sont signalés dans les parcelles de façon plus ou moins importante : sétaire verticillée, panic pied de coq, amarante, laiteron maraîcher, chénopode, morelle noire, renoue des oiseaux, sénecon, véronique de perse REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 4/21
5 SYNTHESE des niveaux de pression observés FAIBLE MOYEN ELEVE Aleurodes (sol) Noctuelles (sol) Mineuses (sol) Thrips (sol) Punaises (hors sol) Botrytis Cladosporiose Adventices Acariens Oïdium (hors sol) Acariose bronzée (sol) Aleurodes (Hors sol) AUBERGINE SOUS ABRI Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen 8 Mars 1 Récolte 20 Mars 2 Récolte 27 Mars 1 Récolte Informations sanitaires d après des observations réalisées du 13 au 26 juin 2014 Aleurodes Les aleurodes (Trialeurodes vaporariorum) sont en augmentation : deux parcelles sont maintenant touchées avec des effectifs de 20 à 30 %. Des larves sont aussi observées assez fréquemment témoignant d une installation des populations dans les cultures. Le niveau est jugé faible à moyen, les effectifs par plante ne provoquent pas encore de dégâts directs sur les plantes. Amblyseius swirskii bien présent a une action de contrôle des aleurodes. Acariens Les acariens sont signalés sur une parcelle du réseau sur 10 % des plantes. L importance de l attaque est faible. Les conditions devenues chaudes et sèches sont favorables à l acarien. Sa progression d une plante à l autre est facilitée par les passages des ouvriers dans les cultures. Les pucerons sont en diminution dans les parcelles qui en présentaient. Ce ravageur est cependant observé dans d autres parcelles hors réseau avec une intensité assez importante. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 5/21
6 Punaises Les punaises sont toujours observées. Différentes espèces peuvent être présentes : Lygus, Nezara et Liocoris. Ces punaises, parfois difficiles à repérer font des piqûres sur les boutons floraux et les apex causant des coulures, des fruits déformés et des fanaisons de plantes. Aucune spécialité phytosanitaire n est homologuée actuellement contre ce ravageur. Aucune solution alternative n existe si ce n est de la capture manuelle (envisageable pour Nezara mais illusoire pour Lygus ou Liocoris). Adultes de Lygus Adulte de Liocoris Adulte de Nezara Pontes, larves de Nezara et dégâts sur jeunes bourgeons Thrips Ce ravageur est toujours signalé dans trois parcelles du réseau avec un niveau faible à moyen. Il est fréquemment observé dans les parcelles (environ 50 % des plantes) mais les effectifs sont peu nombreux. Les lâchers d auxiliaires Amblyseius swirskii ont été réalisés et permettent de réguler ce ravageur. Verticilliose Des cas de verticilliose sont signalés dans plusieurs parcelles (dans et hors du réseau) avec une étendue parfois importante. Le champignon Verticillium dahliae contamine la plante par l intermédiaire des racines. Il obstrue les vaisseaux conducteurs de sève et provoque dans un premier temps des chloroses sur les feuilles puis un flétrissement de la plante et un dépérissement dans les cas graves. Symptômes de verticilliose sur feuilles REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 6/21
7 SYNTHESE des niveaux de pression observés Aleurodes Acariens Punaises Thrips FAIBLE MOYEN ELEVE Verticilliose FRAISE SOUS ABRI Le réseau d observation est réalisé actuellement sur les variétés de printemps et remontantes sur un total de 11 parcelles fixes. Nombre de parcelles Type de culture en cours Département Stade d observations Serre chauffée 4 13, 84 récolte remontée Serre froide 5 06, 13, 83, 84 récolte remontée Oïdium On observe la présence d oïdium dans 1 parcelle d observation, avec 60 % de plantes touchées et un niveau d attaque élevé. On observe la présence de pucerons dans 6 parcelles d observation, avec 7 à 80 % de plantes touchées et des niveaux d attaque faible à élevé. Hors parcelle d observation, on observe la présence de pucerons sur 2 % des plantes avec un niveau d attaque faible. Thrips On observe la présence de thrips dans 5 parcelles d observation, avec de 20 à 100 % de plantes touchées et un niveau d attaque faible à élevé. Dans le cas de la culture très touchée, conséquemment aux piqûres de thrips sur fruits, ces derniers sont ternes et bronzés. Duponchelia fovealis Des pièges Delta à phéromone sont installés sur 2 sites dans le Vaucluse. On relève quelques adultes piégés. Mais il n y a pas de dégâts en culture. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 7/21
8 Botrytis On observe la présence de Botrytis dans 1 parcelle d observation, avec de 7 % de plantes touchées et un niveau d attaque faible. Acariens On observe la présence d acariens dans 7 parcelles d observation, avec de 10 à 87 % de plantes atteintes et des niveaux d attaques faible à élevé. Hors parcelle d observation, on observe la présence d acariens sur 1 % des plantes avec un niveau d attaque faible. Fourmis Acariens sur feuille de fraise Hors parcelle d observation, on observe la présence de fourmis sur 2% des plantes avec un niveau d attaque faible. Punaises On observe la présence de larves de punaise Nezara viridula dans une parcelle d observation, avec de 7 % de plantes atteintes et un niveau d attaque faible. Punaises sur fraise Drosophila suzukii : dégâts sur fruits Dans le réseau de piégeage BSV, APREL et GRAB, on observe dans beaucoup de sites la présence du ravageur principalement dans les pièges extérieurs situés dans les haies, localement en nombre important. Et dans quelques cas, des adultes sont piégés sous serre, mais toujours en faible nombre. Attention : on signale des dégâts sur fruits dans 5 parcelles d observation, avec de 1 % à 80 % de fruits atteints. Dégâts de Drosophila suzukii sur fruits REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 8/21
9 CONCOMBRE SOUS ABRI Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen 20 mars 1 Récolte, redescente 28 mars 1 Récolte, début redescente 9 Avril 1 Récolte 14 avril 1 Récolte Informations sanitaires d après des observations réalisées du 13 au 25 juin 2014 Aleurodes Les aleurodes (Trialeurodes vaporariorum) sont en augmentation : plusieurs parcelles sont maintenant touchées avec des effectifs de 20 à 50% des plantes. Des larves sont aussi observées assez fréquemment témoignant d une installation des populations dans les cultures. Dans une parcelle, le niveau devient élevé avec des effectifs de 10 à 30 aleurodes sur certaines plantes. Sur concombre, les aleurodes notamment Bemisia tabaci, peuvent transmettre des virus, le CYSDV et CVYV qui sont soumis à réglementation ainsi qu un nouveau virus observé en Espagne le ToLCNDV. Thrips Le thrips est en diminution. Il n est signalé plus que sur 1 parcelle, à hauteur de 30 % des plantes avec des effectifs faibles. Des lâchers de parasitoïdes Aphidius colemani sont effectués dans une parcelle. Le niveau de population y est bien régulé Acariens Ce ravageur continue de se développer dans 2 parcelles. L une d entre elle subit une évolution importante avec 40 % des plantes touchées (10% précédemment) et une intensité d attaque jugée moyenne. La progression est rapide compte tenu des conditions climatiques actuelles. Oïdium L oïdium s est généralisé dans toutes les parcelles du réseau avec un niveau d attaque restant faible à moyen (10% des plantes touchées). Les conditions sont propices à son développement, même sur des variétés tolérantes. Oïdium sur feuille de concombre REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 9/21
10 Mildiou Le mildiou est présent de façon généralisée sur une parcelle à un niveau de pression élevé. Les orages et l humidité du matin ont favorisé un développement très rapide. Nématodes La présence de nématodes est signalée hors du réseau avec une pression moyenne à élevée. Une parcelle présente 20 à 25 % des plantes touchées mais les attaques sont très variables au sein des parcelles. Les nématodes sont repérés au niveau des racines par la formation de galles et au niveau des plantes par un affaiblissement progressif. Avec l augmentation des températures et des cultures moins vigoureuses, les plantes risquent de moins bien s alimenter. La production est souvent pénalisée Virus Le virus CTSV ou «maladie de la peau de crapaud» est toujours observé dans une parcelle à un niveau moyen. Les symptômes sont des chloroses et un rabougrissement typique sur plantes et fruits, conduisant à un arrêt de production. Ce virus est transmis par deux espèces de cicadelles (Anaceratagallia laevis et Anaceratagallia ribauti) qui sont rarement visibles dans les cultures. Le virus peut aussi être observé sur les cultures d aubergines (nommé alors EMDV) et peut se conserver dans les adventices de la famille des solanacées et cucurbitacées. L arrachage des plants contaminés et l identification en cas de doute sont recommandés. Il faut rester vigilant sur de nouveaux virus émergents. SYNTHESE des niveaux de pression observés Oïdium Thrips Virus CTSV FAIBLE MOYEN ELEVE Aleurodes Acariens Nématodes Mildiou MELON SOUS ABRIS Culture sous abris : 3 parcelles fixes en cours d observation Date de plantation Nb de parcelles Stade Zone 25 mars 1 Fin de récolte Bouches-du-Rhône 4-10 avril 2 Récolte Vaucluse REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 10/21
11 Acariens Une parcelle en fin de récolte présente une attaque faible d acariens avec 5% de plantes touchées. Grille physiologique Une parcelle en fin de récolte présente une attaque faible de grille physiologique avec 10% de plantes touchées. MELON DE PLEIN CHAMP Culture en plein champ : 8 parcelles en cours d observation Date de plantation Nb de parcelles Stade 25 mars 5 avril 3 Récolte Zone Bouches-du-Rhône & Vaucluse avril 2 Grossissement des fruits Vaucluse 5 mai 1 Grossissement des fruits Bouches-du-Rhône 20 mai 2 Développement végétatif Vaucluse Deux parcelles présentent des attaques faibles de pucerons, avec 5 à 10% de plantes présentant moins de 5 pucerons par plante. sur melon REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 11/21
12 Acariens Acariens sur feuilles de melon Symptômes d attaque d acariens sur feuilles Deux parcelles présentent des attaques faibles à moyennes d acariens avec 10 à 30% de plantes touchées. Thrips Deux parcelles présentent une attaque faible de thrips avec 5% de plantes touchées. Verticilliose Une parcelle en début de récolte présente une attaque faible de verticilliose avec 5% de fruits touchés. Fusariose Hors parcelles d observations, une parcelle au stade grossissement des fruits présente une attaque faible de fusariose avec 10% de plantes touchées. Mildiou Hors parcelles d observations, plusieurs parcelles à différents stades sur Arles et Maillane présentent une attaque grave de mildiou avec 20% de plantes touchées. Mildiou sur melon REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 12/21
13 Mildiou Niveau de risque Au 25 juin Stations météo St Martin de Crau Plantation vers le 1 er avril Plantation vers le 15 avril Niveau de risque Plantation vers le 1 er mai Plantation vers le 15 mai Moyen Moyen Faible Faible St Andiol Moyen Moyen Faible Faible Tarascon Moyen Moyen Moyen Moyen Carpentras Élevé Élevé Moyen Moyen Piolenc Moyen Moyen Faible Faible Villelaure Moyen Moyen Moyen Moyen Interprétation Pas de franchissement de seuil de tolérance, sauf cas exceptionnel : Faible problèmes liés à des défauts d irrigation à surveiller (fuites). Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Moyen éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible çà et là au cours de la prochaine pluie. Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Élevé éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible au cours de la prochaine pluie. Très élevé Franchissement généralisé du seuil de risque en toute situation. Simulation issue du modèle melon mildiou - DGAL/Inoki Acquisition des données météo : Cirame et CAPL. COURGETTE SOUS ABRI Parcelles fixes du réseau : Date de plantation Nombre de parcelles Stade Zone Fin février 2 Récolte et Fin de culture Bouches-du-Rhône Début mars 1 Récolte Bouches-du-Rhône Début avril 1 Récolte Alpes-Maritimes Deux parcelles sont en cours d observation dont une parcelle en fin de culture. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 13/21
14 Oïdium L oïdium est bien là. Les deux parcelles en cours d observation présentent des attaques sur 40 à 50 % des plantes. Il est difficile de contenir la maladie en cette période surtout sur de vieilles plantations (fin de culture). Il faut être très vigilant sur les jeunes cultures. Les pucerons sont présents sur une parcelle sur deux. 30% des plantes sont touchées par 1 à 10 individus en moyenne. Acariens (Tetranychus urticae) Une parcelle présente une attaque faible d acariens sur 10% des plantes observées. Aleurodes Des aleurodes Trialeurodes vaporarium sont dénombrés sur une parcelle sur 100 % des plantes avec pour 40% d entre elles plus de 30 individus par plante et pour 60% moins de 30 individus par plante. Les larves sont présentes sur 80% des plantes observées. Aleurode (Trialeurodes vaporarium) Source : Les aleurodes Bemisia tabaci n ont pas pour le moment été observés sur culture de courgette mais il faut être vigilant vis à vis de ceux-ci car ils peuvent véhiculer des virus. Récemment un virus transmis par Bemisia tabaci a été observé en Espagne le ToLCNDV, Tomato Leaf Curl New Delhi Virus (le virus peut aussi toucher les cultures de melon et solanacées). Les plantes atteintes présentes des feuilles jaunes en cuillère sur les apex, la croissance de la plante est perturbée, voir arrêtée. En cas de symptôme suspect, signalez-le à votre conseiller. Virus Une parcelle présente des symptômes de virus sur 40% des plantes, le nombre de plantes touchées est en augmentation. Une analyse est en cours pour identifier le virus. Fusariose Une parcelle a depuis mi-mai des problèmes de fusariose, 20% des plantes sont atteintes. Hors réseau de parcelles fixes, une parcelle présente une forte attaque de fusariose. Le retour de la culture de courgette sur la même parcelle tous les ans favorise l installation de la fusariose. Les rotations et la solarisation sont conseillées pour lutter contre cette maladie. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 14/21
15 Nématodes Une parcelle au stade récolte présente une attaque élevée de nématodes. Les nématodes sont observés sur de nombreuses cultures (cucurbitacées, solanacées, laitue ) Ils se conservent dans le sol et les attaques sont ainsi observées d une année à l autre sur les parcelles. Une vigilance particulière doit être apportée à ce ravageur, la détection des premiers foyers est importante. Les rotations avec des plantes peu ou non sensibles aux nématodes (fenouil, oignon, poireau, ail, choux ) la pratique de la solarisation aide à diminuer la pression du bioagresseur sur les parcelles. COURGETTE PLEIN CHAMP Parcelles fixes du réseau : Date de plantation Nombre de parcelles Début juin 1 11 juin 1 Stade Développement végétatif Développement végétatif Zone Bouches du Rhône Vaucluse Deux parcelles sont en cours d observation. Des pucerons sont observés sur une parcelle sur 5% des plantes avec en moyenne 1 à 10 pucerons par plante. L attaque est faible. Virus 2% des plantes présentent des symptômes de virus sur une parcelle. De nombreux virus peuvent attaquer les courgettes et les cucurbitacées. Ils sont véhiculés par les pucerons, les aleurodes Les virus sur courgettes apparaissent le plus souvent en fin de printemps début d été. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 15/21
16 COURGE PLEIN CHAMP Parcelles fixes du réseau : Date de plantation ou de semis Nombre de parcelles Fin avril 3 Stade Développement végétatif à grossissement des fruits Zone Vaucluse Bouches du Rhône Début mai 1 Floraison Vaucluse Mi Mai 1 Stade 4-5 feuilles Vaucluse Cinq parcelles sont en cours d observation dans les Bouches du Rhône et le Vaucluse. Oïdium Les premières attaques d oïdium sont observées sur une parcelle sur 5% des plantes. On observe des taches poudreuses blanches sur les feuilles. Deux champignons sont en cause Erysiphe cichoracearum et Sphaerotheca fuliginea. Oïdium sur courge Deux parcelles sur les cinq observées présentes une attaque de pucerons. 1% et 30% des plantes sont touchées. Des auxiliaires sont également observés. Didymella bryoniae sur courge Des dégâts de Didymella sont toujours observés sur une parcelle. 1% des plantes observées est touché. Dydimella bryoniae est un champignon affectant les plantes ou les fruits. Les tiges touchées brunissent, sont humides, les pourritures sur fruits sont gommeuses avec des zones noires et parfois de petites boules noires. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 16/21
17 Le champignon peut aussi se développer pendant la conservation des fruits après une contamination au champ. Didymella sur fruit en conservation SALADE PLEIN CHAMP Parcelles fixes du réseau : Date de plantation Nombre de parcelles Stade Zone Mi avril feuilles Bouches-du-Rhône Début juin feuilles Vaucluse Deux parcelles de salade de plein champ sont en cours d observation. Ils sont observés sur les deux parcelles en cours d observation et hors réseau de parcelles fixes. De 10 à 100% des plantes sont atteintes, avec une présence des pucerons de 1 à 3 pucerons par plante à plus de 10 pucerons par plante. Thrips Thrips sur salade Ils sont observés hors réseau de parcelles fixes dans les Alpes-Maritimes sur une parcelle sur 90 % des plantes. Le niveau de présence est élevé. Les thrips piquent les plantes pour se nourrir ce qui provoque un décollement de l épiderme des feuilles donnant un aspect argenté. Il peut également être vecteur du virus TSWV. Le thrips apprécie les conditions climatiques chaudes et sèches. Les aspersions gênent son développement. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 17/21
18 Noctuelles Des noctuelles sont signalées sur une parcelle hors réseau dans les Alpes-Maritimes sur 2% des plantes. Le niveau d attaque est faible. Taupins Hors réseau dans les Bouches-du-Rhône, on signale la présence de taupin sur une parcelle de salade de plein champ. Virus : TSWV Une parcelle hors réseau présente des symptômes de virus TSWV (Tomato Spotted Wilt Virus ou maladie bronzée de la tomate) sur 5% environ des plantes observées. Le virus est transmis par les thrips. Les plantes sont marquées par des lésions chloro- nécrotiques, leur croissance est arrêtée. Auxiliaires Des auxiliaires sont observés sur les parcelles. Une parcelle du réseau attaqué par des pucerons présente des auxiliaires : syrphes et coccinelles. Les auxiliaires aident à réguler les populations de pucerons. La mise en place de haie, l utilisation de produits respectueux des auxiliaires contribue à leur préservation sur les parcelles. CAROTTE Arrêt des piégeages des mouches de la carotte Les piégeages sont suspendus jusqu en septembre. En effet, les fortes températures en été dans notre région entraînent une mortalité des œufs de mouche de la carotte et un arrêt d activité des larves qui entrent en quiescence. Le risque de présence des mouches est donc normalement faible. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 18/21
19 NAVET Parcelles fixes du réseau : Date de semis Nombre de parcelles Zone 1 Vaucluse Loriol du Comtat Une parcelle est en cours d observation dans le Vaucluse. Mouche du chou (Delia radicum) piégeage Des pièges à mouches du chou ont été mis en place sur une parcelle. Ces pièges sont des bols de couleur jaune disposés sur un pied à hauteur de la végétation à l intérieur de la parcelle. Les œufs de mouche du chou sont pondus au collet des plantes. Les œufs éclosent au bout de 4 à 6 jours. Le développement des larves est de 3 semaines, celles-ci vont creuser des galeries dans les racines pour se nourrir. Les racines touchées ne sont plus commercialisables. Les larves se développent sur plusieurs espèces de plantes : le navet, le radis, les choux, le colza Résultats des piégeages des mouches du chou à Loriol du Comtat Date de relevé Nombre de mouches capturées 2 mai 0 6 mai 0 3 juin 0 Les pièges ont été déplacés sur une autre parcelle 17 juin 0 Les pièges ont été déplacés sur une autre parcelle de navet. La culture est du radis japonais au stade grossissement de la racine. La semaine 25, le 17 juin, il n y a pas de mouche piégée sur la parcelle. Altises Elles sont présentes sur 20% des plantes avec en moyenne 2 altises par plante. Le niveau de présence reste faible. Les altises sont de petits coléoptères de quelques millimètres. Elles sautent facilement. Les plantes attaquées sont criblées de petits trous. La parcelle présente des pucerons sur 4% des plantes observées. Le niveau de présence est faible sur cette parcelle. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 19/21
20 *CHOUX Altises Hors réseau de parcelles fixes, des altises sont signalées sur une culture au stade reprise, avec un niveau de présence élevé. Altises sur chou Punaises Des punaises sont signalées également sur la parcelle, leur niveau de présence est élevé. Les punaises piquent les choux. Les choux attaqués au niveau de l apex ne produisent parfois plus d inflorescence (choux «borgnes»). Au niveau des feuilles les attaques de punaises provoquent des décolorations et des déformations. L utilisation de filets sur les jeunes cultures permet de protéger les choux des attaques de punaises. Punaises sur chou Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d agriculture des Bouches-du-Rhône, Chambre d agriculture des Alpes-Maritimes, Chambre d Agriculture de Vaucluse, GDA du Comtat, Koppert, LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : Laurent Camoin (Chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône), Martial Chaix (CETA d Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Marion Chauprade (CETA du Soleil), Marianne De Coninck (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Emeline Feuvrier (CETA de St-Martin-de-Crau), Isabelle Forest (Chambre d agriculture du Var), Sylvia Gasq (Chambre d Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), André Jayet (Groupe Provence Service Alpes de Haute Provence), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d Agriculture des Alpes Maritimes), François Veyrier (CETA d Aubagne) COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN : Catherine Taussig, APREL Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr Daniel Izard, Chambre d Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr Isabelle Hallouin, Chambre d Agriculture des Bouches-du-Rhône, i.hallouin@bouches-durhone.chambagri.fr REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 20/21
21 N.B. Ce Bulletin est produit à partir d observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d Agriculture et l ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques. Action pilotée par le ministère chargé de l agriculture, avec l appui financier de l Office national de l eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 21/21
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