ENSEIGNER À L ÉCOLE MATERNELLE (2) «PEDAGOGIE DE L ORAL

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ENSEIGNER À L ÉCOLE MATERNELLE (2) «PEDAGOGIE DE L ORAL"

Transcription

1 ENSEIGNER À L ÉCOLE MATERNELLE (2) «PEDAGOGIE DE L ORAL Janvier 2013 A N I M A T I O N S D E S C I R C O N S C R I P T I O N S B R E S T I R O I S E, B R E S T V I L L E, B R E S T N O R D, B R E S T E S T, L A N D I V I S I A U

2 La pédagogie de l oral Constats et préconisations du rapport des IGEN En règle générale dans les classes, il est indéniable qu il y a du langage mais peu de situations d apprentissage. La présence diffuse du langage oral (on fait du langage tout le temps et partout) est un leurre : des pratiques réelles mais aléatoires ne peuvent tenir lieu d enseignement. L enseignement de l oral n est, de manière fréquente ni programmé, ni organisé. (1)

3 Des objectifs variés insuffisamment clairs pour les enseignants Le premier objectif est que chaque élève «parle» Mais pour parler, il faut avoir des sujets de conversation: c est à l école de les créer car la libre expression à partir des situations extérieures à l école désavantage les moins favorisés. Elaborer des situations de communication (2) Le deuxième objectif et objectif clé, est que les enfants doivent apprendre l usage du langage éloigné c'est-à-dire séparé de l action. Enseigner le langage d évocation (3) Il y enfin l objectif d amélioration linguistique des énoncés afin qu ils soient de plus en plus longs et structurés, de plus en plus précis du point de vue lexical. Développer les activités d étude du fonctionnement de la langue (4) Une autre activité langagière essentielle est la compréhension, activité que l on peut qualifier d activité langagière invisible, délicate à travailler. Travailler la compréhension orale (5)

4 Des préconisations du rapport des IGEN à la classe...

5 1) Enseigner, programmer et organiser... Enseigner: du point de vue des contenus, les activités langagières sont de deux types : Les activités d échanges qui visent les compétences langagières pour apprendre à communiquer Compétences de communication ( capacité à écouter, à comprendre, à prendre la parole, à émettre des hypothèses, à argumenter, justifier, convaincre, faire des déductions, émettre une opinion ) Compétences concernant le langage en situation Compétences concernant le langage d évocation Les activités d étude du fonctionnement de la langue qui permettent de construire des connaissances nécessaires à la pratique de la langue ( Les outils de la langue) - Savoirs liés aux structures de la langue (syntaxe) - Savoirs liés au lexique - Savoirs liés aux matériaux sonores de la langue (phonation, discrimination auditive, rythme, intonation et articulation

6 Programmer Programmation langue orale école matenelle.pdf L'oral dans Emploi du temps PS-MS.pdf L'oral dans l'emploi du temps MS-GS.pdf

7 Organiser son enseignement: Extraits video : (CD Rom Sceren «Apprendre à parler) Agnès Florin «Favoriser le développement du langage» video oral\vlc-ragnes Florin Groupesdvd E VIDEO_TS_-.mpg Situations de dialogues adulte/enfant Situations individualisées dans des petits groupes pour donner des occasions de parler Groupes conversationnels avec des objectifs clairs (autour du lexique, langage évocation)

8 Organiser sa classe pour mettre en place ces interactions adultes/enfants Les modalités d'organisation pour interagir le plus efficacement possible sont : l'échange inter-individuel le petit groupe de 5 à 7 enfants, dont 2 à 3 en difficulté, à faire fonctionner au moins une fois par semaine. Lors des ateliers :L'enseignant peut privilégier ce moment pour entrer en interaction individuelle avec certains enfants, au sein même de ces ateliers. Lors d'un décloisonnement ou de des heures d aide individualisée :entre 2 classes ou dans toute l'école, avec l'aide de tous les adultes de l'equipe Educative. Le travail en petit groupe de langage, une ou deux fois par semaine est un lieu d'interactions irremplaçable pour des enfants en difficulté langagière Les temps de travail du langage peuvent être courts (10mn) Pour les enfants les moins expérimentés, le fonctionnement en petits groupes de langage n'est pas un luxe, c'est une nécessité pour compenser l'absence de milliers d'interactions positives.

9 Multiplier ces interactions adulte-enfant Elles jouent un rôle essentiel dans la construction du langage chez l'enfant. L interaction est efficace pour faire progresser l élève car elle est, en quelque sorte, construite «sur mesure». Elles rendent possibles les émergences syntaxiques et les multiples réitérations de ces structures. «L'art de la conversation avec l'enfant allie relances et feed-back d'étayage»«(p. Boisseau) Les relances aident à la production du message enfantin et entretiennent la conversation. Les feed-back permettent à l'enfant de vérifier qu'il a été bien compris de l'adulte ce qui le motive à continuer son effort d'expression. Surtout, ils concluent les tentatives malhabiles et parcellaires de l'enfant en une forme clairement émise qui constitue un modèle à sa portée en direction duquel sa syntaxe est naturellement incitée à se construire.

10 Exemple avec un enfant de trois ans, autour d'une photo de lui prise en motricité Relances Feed-back Qu'est ce que tu fais là?" Je marche sur la poutre "Est-ce que tu marches debout sur la poutre?" Non, je fais le chien "Tu marches à quatre pattes comme un chien "Ah! Il marche comment le chien?" I marche à quatre pattes "Et puis là, derrière?" Y'a Alexandre i regarde. Elles visent au total la quantité des productions de l'enfant Eh oui, y'alexandre qui te regarde«ils visent donc l'amélioration progressive de la qualité des productions de l'enfant La réponse attendue, dans cet exemple est de type argumentatif, avec l'emploi de «parce que».

11 L'adulte doit essayer de poser un feed-back : - au niveau (syntaxique, lexical ) de l'émission du locuteur ; - en fonction de ce dont il est capable d'exprimer et de comprendre. C'est la «théorie de l'escalier», où l'adulte doit essayer de situer la relance juste une marche au dessus des possibilités langagières du moment de l'enfant Si on exige tout de suite un langage plus académique (c'est-à-dire plus proche de l écrit), l enfant ne sera pas capable de s en emparer. Lorsqu on est dans le registre de l oral, il faut y rester. A titre indicatif, on peut encourager l académisme à partir du CE2 (formulation orale proche de l écrit).

12 2) Elaborer des situations de communication Promouvoir des situations "authentiques et variées" L'authenticité de la situation est assurée par l'existence d'un vrai récepteur à qui s'adresser. La maîtresse et les autres enfants de la classe sont des récepteurs fictifs puisqu'ils vivent la même situation. La présence d'un vrai récepteur oblige l'enfant à expliciter plus, motivant aussi plus clairement ses prises de parole. Cette authenticité peut augmenter considérablement la quantité de production. ( Atsem, élèves autre classe, tout autre adulte de l école...) La variété de la situation Cette variété a trait à son référent, à ce dont on parle. D'évidence, ce dont on parle motive plus ou moins les enfants plus et, dans ce domaine, l'impact des situations varie avec l'âge, le milieu socioculturel, si bien que l'attention permanente que porte le pédagogue à l'intérêt de ses élèves est irremplaçable. La variété des thèmes, le degré de motivation qu'ils suscitent chez les enfants jouent considérablement.

13 Illustration : des ateliers de communication orale D après Chantal Mettoudi: Enseigner la maîtrise de la langue à l école maternelle) Lorsque des élèves sont en ateliers ils discutent ils commentent leurs actions, Ils parlent de choses et d autres, Ils se proposent d imiter l autre ou de faire mieux Ils collaborent dans le meilleur des cas. Les échanges peuvent exister mais ils sont fortuits et peu complexes Exemple de l atelier «peinture» Si l atelier peinture présente pour l enseignant le moyen de réaliser un objectif d éducation artistique, les échanges langagiers qui peuvent exister ou non sont seconds. L objectif prioritaire reste artistique et non langagier. Par contre, on peut viser par l atelier peinture, un objectif langagier précis: Les élèves vont toujours peindre mais la finalité pédagogique prioritaire portera sur la langage. Pour que le langage s exerce, se précise, se complexifie, il faut que la situation proprement dite nécessite des échanges.

14 Ex: Réalisation d un panneau collectif Avant l activité, les élèves doivent se mettre d accord sur l élaboration du panneau et sur son contenu. Le maître intervient à la fin de l échange pour se faire préciser le projet, s assurer qu il fait l objet d un consensus. Pendant l activité, les élèves peuvent se donner des conseils techniques, réagir, interroger, discuter par rapport au projet défini ensemble. A la fin de l activité, les élèves exposeront aux autres la façon dont ils se sont organisés pour produire le panneau. La réalisation du support concret, le panneau est indispensable pour les enfants, mais la situation engagera les enfants dans des productions langagières importantes et exigeantes. L objectif d activité pour l enfant ne rejoint donc pas l objectif pédagogique du maître.

15 Qu est ce qui provoque la nécessaire communication entre enfants? Le différence de connaissances: l un est «expert», l autre non. la différence de rôle: l un exécute, l autre donne des consignes la différence d information: l un dispose des informations, l autre non la nécessite de relever un défi: les deux enfants sont de niveaux proches Le rôle de l enseignant Il consiste à créer les situations et surtout à préparer les élèves à jouer ces différents rôles; Ces ateliers de communication intéressent beaucoup les élèves qui se sentent valorisés dans des rôles de grands. Ils leur permettent à la fois d exercer et de consolider leurs compétences langagières et de mesurer les effets de leurs messages. ateliers com orale.docx

16 3) Enseigner le langage d évocation Extrait vidéo conférence V.Bouysse 15_Faire_classe_evocation_mpg_converted.flv Ce que nous dit V.Bouysse: Les situations d évocation sont fréquentes dans les classes: - Rappel des situations vécues en commun - Activités, sorties, à venir, projets - Création de monde imaginaire( invention)d histoires... Ce qui est important dans ces situations, ce n est pas l évocation, mais la qualité du langage exigible à ce moment-là. Ce qui compte c est le langage qu il faut produire, c est le langage spécifique nécessaire à l évocation qui nécessite un vocabulaire précis, une syntaxe adaptée et situer les actions dans l espace et le temps. Il ne suffit pas qu on se comprenne approximativement, il faut qu on le dise clairement.

17 Pratiquer le rappel des expériences vécues en commun en classe est une bonne entrée dans le langage d évocation, si l on parle du modèle que peut produire le maître. En PS: il est important que le maître, pratique ce langage d évocation dès qu il rappelle ce qui a été fait dans la classe, quand c est lui, qui redit les choses. Il rend tout explicite, avec un vocabulaire précis, une construction de phrase précise: il donne un bon modèle. Les élèves peuvent comprendre parce qu ils ont vécu la situation. C est une bonne situation Si on les met, en situation de pratiquer du langage d évocation en racontant ce qu ils ont fait, le risque, puisqu ils l ont vécus ensemble, c est qu ils n ont pas besoin de l explicitation pour comprendre totalement et on ne les rend pas conscients précisément de ce qu il faut dire pour qu un autre puisse comprendre. Exemple d une autre modalité : la sortie racontée à d autres à l aide de photos que l on va légender: On crée ici, une situation de décalage, on ne parle pas pour se comprendre mais pour que d autres comprennent ce que l on a fait ensemble. C est une situation très difficile avec une charge considérable pour un jeune enfant, sur le plan cognitif; et mental

18 Pour produire ce langage, Il faut être capable de gérer 3 choses en même temps: Être au clair sur le contenu (suite ordonnée) Se représenter que l autre ne connaît pas tout ce dont on parle, demande un gros effort de décentration est donc nécessaire pour savoir ce qu il faut dire Il faut aussi et en même temps avoir la bonne manière de le dire (avoir les moyens linguistiques, les bons mots, bons enchainement de phrases) Il faut donc alléger la tâche pour commencer à travailler la langage en production: Exemples de situations; Soutenir leur mémoire avec des images, des photos, des traces Partir d histoires lues ou racontées à partir d images et de demander un rappel de récit écrit Le fait d avoir déjà lu l histoire donne à l enfant les moyens linguistiques (vocabulaire, formules, tournures de phrases) dont il va pouvoir se servir. Le langage d évocation doit absolument être travaillé régulièrement : en imprégnation en PS et en production en MS et GS.

19 4) Permettre aux élèves «d engranger des connaissances» ( Etude de la langue) Des connaissances nécessaires à l étude de la langue: La syntaxe Le lexique

20 La construction de la syntaxe Vers 3 ans Certains enfants (en retard dans la construction du langage d'un an ou plus) passent des formes infra syntaxiques telles que le mot phrase ( mangé) ou la phrase à deux mots ( mangé dateau ) aux phrases élémentaires de l'oral du français, la forme Pronom + Groupe Verbal ( (Pn, GV), Il mange un gâteau (Pn, GV Vers 4 ans Durant l'année des 4 ans, beaucoup d'enfants amorcent nettement la complexification de leur syntaxe par addition de ces formes élémentaires entre elles: - Il met les pieds sur le côté parce que y'a des crocodiles. - Je veux qu'on joue au cheval. - Elle traverse l'échelle pour aller sur la montagne. Plus tard ils renforcent ces complexités et en acquièrent de nouvelles - "pour que" et "pour»+ infinitif - quand et gérondif, comme.

21 Par ailleurs le système temporel de beaucoup d'enfants s'ouvre avec: l'apparition de l'imparfait, plus que parfait et futur aller dans l'imparfait: - Moi, je traversais le mur d'escalade - Juste avant, j'avais touché le foulard bleu. - Après j'allais attraper le foulard rouge Alternance passé composé, imparfait - Je suis allé à la cantine. - Y'avait louis à côté de moi. On a mangé des frites Production de conditionnels - On s'rait des monstres. - Toi tu s'rais le gentil Alternance futur aller et futurs simples - Quand on va aller au terrain de jeux, j'vais faire du vélo. - Quand on ira au terrain de jeux, j'pourrai faire du vélo

22 Vers 5 ans La complexité concerne des connecteurs plus difficiles à conquérir comme les questions indirectes et les relatives en "que" et "où«: - Je vais lui demander ce qu'on va planter Au regard de la construction de la syntaxe, les élèves sont loin de progresser au même rythme. Des écarts considérables les séparent, qui peuvent subsister en fin d'école maternelle. Ex (GS) Nathalie dit: Moi, j'veux dire que quand on va aller chez les correspondants j'vais pouvoir faire du vélo parce qu'é me dit qu'é va me prêter le sien, ma correspondante. Azim tente d'exprimer le même message : moi i vais faire du vélo, i dire çà. Cette différence concerne surtout trois des domaines essentiels de la construction de la syntaxe: les pronoms, les temps et les complexités

23 Les pronoms sujets permettent d'ancrer dans le message les personnes qu'il concerne. Les temps des verbes permettent d'ancrer, de situer le message dans le temps Les complexités enchâssent les phrases simples les unes dans les autres pour en faire des phrases complexes successibles de bien rendre compte de relations de temps (simultanéité, succession, de causalité, de finalité ) Combattre l'inégalité linguistique Les trois décalages que révèle l'exemple précédent doivent être transformés en objectifs syntaxiques par le pédagogue du langage Aider l'enfant à diversifier ses pronoms L'aider à se construire un système de temps de plus en plus diversifié L'encourager à complexifier sa syntaxe Grilles de boisseau6-grille_d_evaluation_gs.pdf Grille_d_evaluation- PS-MS.pdf

24 Exemple de situations situations de langage pour la classe.doc Situations delangage efficaces.docx

25 L appropriation du lexique Extrait vidéo 2 : Michel Fayolvideo oral\vlc-record h07m34s-dvd E VIDEO_TS_-.mpg Engranger du vocabulaire passif et des structures syntaxiques par le langage élaboré du maître, les moments collectifs et les textes littéraires Travailler la production en petits groupes et utiliser le lexique (vocabulaire actif) Extrait vidéo 3 : Illustration en PS : «le grand monstre.» video oral\le monstre vert12h23m09s-dvd E VIDEO_TS_-.mpg «

26 Philippe Boisseau ( Enseigner la langue orale en maternelle)/retz 2005 Régulièrement, dans la diversité des situations de classe, les élèves rencontrent de nouveaux mots ; ils prennent conscience du fait que plusieurs mots peuvent désigner les mêmes choses. Un mot, avant de venir enrichir le vocabulaire actif (compréhension et production) doit avoir été rencontré plusieurs fois, dans des situations différentes. Pour les introduire, le maître les mettra en relief dans son discours (intonation, articulation) et les associera ou les opposera à des mots déjà connus. Pour faciliter leur appropriation, il planifiera le réemploi fréquent des mots nouvellement acquis. On pourra: Mettre en place des activités autour des thèmes travaillés dans la classe. (réalisation d':imagiers thématiques) Veiller notamment à provoquer le retour du lexique acquis en situation: dans les ouvrages documentaires ou de littérature de jeunesse, dans les jeux, imagiers, lotos, mémorys, Catégo...

27 Les mots rencontrés dans des contextes différents prennent progressivement un sens et peuvent être identifiés Boisseau recommande l acquisition d un capital mots se rapportant à des thèmes porteurs par tranche d âge Oral\listes de mots\voc750ps.pdf PS (750 mots) MS 1750 mots GS 2500 mots 1) La grande motricité 2) Les animaux 3) La nourriture 3 thèmes de PS +7 thèmes 1) Fêtes 2) Temps 3) Moi et ma famille 4) Mon quartier 5) Accidents, maladies 6) Le jardin 7) Les sorties 3thèmesPS+ 7 thèmes MS+3 1) Les moyens de transport 2) Les métiers 3) Les activités scientifiques Illustrations: séance d apprentissage du lexique dans le thème de la cuisine..exemple situation lexique MS GS.doc Exemple situation lexique PS-MS.doc

28 5) Enseigner la compréhension 5.1 Comprendre une histoire L activité de compréhension consiste à se construire progressivement une «représentation mentale» des lieux, des univers, des personnages, des évènements auxquels l enfant participe, à partir d informations prises dans le récit et mises en relation. C est une activité complexe qui exige un véritable travail de compréhension des différentes informations, de mises en relation de ces informations et de l élaboration progressive de sens à partir de ce que l enfant sait et de ce qu il est. Cela suppose que l univers de référence (connaissances préalables relatives à cet univers) - ne soit pas étranger à l enfant - ou s il l est, qu un travail préparatoire soit engagé. De plus, comprendre un récit engage le stockage d informations organisées logiquement en mémoire et mobilisables aisément. On peut comprendre une étape d une histoire mais ne pas comprendre une histoire elle-même. Sans mise en mémoire des constituants du récit, on perd le fil du récit dans son entier.

29 La complexité de l activité nous engage à un travail progressif de compréhension des histoires.: Comprendre des histoires simples Si la compréhension n est pas innée, c est qu elle doit faire l objet d un apprentissage portant d abord sur des énoncés simples, c est-à-dire des énoncés dont le contexte est familier, la langue proche de la langue commune, la chaîne évènementielle courte et aisément perceptible. C est ce qui explique que des pédagogues comme Philippe Boisseau préconisent la réécriture de certains albums afin que la charge cognitive dont doit faire preuve l enfant dans la réception d une histoire ne soit pas trop grande et rende l activité possible pour tous. L enjeu est de taille, et même si notre sensibilité littéraire nous conduit à proposer des textes plus construits, plus fins, notre responsabilité pédagogique doit rappeler cet impératif pour tous les enfants d apprendre à comprendre.

30 Démarches et illustrations. Comprendre le langage écrit (maternelle).pdf formes de travail et compréhension.pdf Exemple situationde compréhensionps-ms.pdf Exemple situation de questionnement de textes en GS.pdf Rappel de récitl.pdf Scénario Rappel de récit.pdf Scénario Oral-album.pdf DispositifOIE.pdf Scénario OIE -BB-Chouettes.pdf

31 5.2 Comprendre un texte documentaire Texte narratif et texte documentaire obéissent à des logiques très différentes: Le texte narratif Il s appuie sur une structure particulière: un récit réel mais plus souvent imaginaire s inscrivant dans un cadre chronologique, des personnages situés dans des espaces et des temps plus ou moins précisés et, un schéma et un rythme narratif assez classiques. Sa finalité à l école maternelle est plus souvent, de faire rêver, de réfléchir par le biais des personnages. La lecture d un texte narratif est linéaire. Il s agira, la plupart du temps d albums de littérature de jeunesse. Le texte documentaire Il a pour finalité première de transmettre de l information pour que le jeune élève comprenne le monde qui l entoure: il est donc dominé par les données objectives, soutenues par un vocabulaire précis dans le cadre d un discours très structuré. La forme extérieure du texte documentaire est aisément identifiable. Sa lecture n est pas nécessairement linéaire... Il s agira le plus souvent de recettes, de règles de jeu, de modes d emploi, de fiches d identité d un animal

32 Même si le texte narratif est dominant à l école maternelle, la découverte, l observation, et la lecture accompagnée de textes documentaires y ont tout à fait leur place et plus particulièrement en grande section. Les activités proposées permettront aux élèves : de repérer de quoi parle le document (ex: c est la recette d un gâteau) d expliquer comment le document a été identifié (ex: j ai reconnu le mot chat, c est peut-être pour expliquer les chats/ il y a des dessins du jeu, alors c est pour expliquer le jeu). de comprendre le type d information qui peut être donné (ex: dans une recette on trouve ce qu on met pour faire la soupe, les casseroles et comment on faite la soupe) de savoir à quoi le document (ex: pour savoir utiliser l ordinateur tout seul) Exemple de situation: Exemple situation documentaire.pdf

33 5.3 Comprendre une consigne Le fait qu une consigne se présente comme une phrase courte, simple s adressant directement à un enfant en le tutoyant, qui lui donne les indications minimales et utiles pour engager son travail, peut donner à penser que la compréhension en serait immédiate. Or, de nombreuses évaluations prouvent que la compréhension de la consigne et le comportement des élèves face à la consigne sont sources de nombreuses difficultés. Cela tient à trois types de causes: - La formulation de la consigne - La compréhension de l élève de ce qu il doit faire - Et son comportement. Ces causes, parfois se conjuguent, mettant l élève dans l incapacité de faire preuve de ses compétences réelles. Or, il ne se passe pas d heure à l école où l élève ne soit confronté dans tous les domaines d activités, à des activités plus ou moins complexes.

34 Comprendre une consigne est une activité intellectuelle qui nécessite que l élève: - comprenne le sens des mots employés - identifie ce qui lui est demandé de faire: quoi? dans quel ordre? - garde en mémoire les termes de la consigne donnée essentiellement à l oral - ait une bonne représentation du travail achevé (quelle forme finale doit avoir son travail ) - puisse le réaliser seul Cet acte langagier est loin d être anodin pour l enfant. Il l est d autant moins que l enfant pense avoir compris la consigne mais l a interprétée à sa manière. Exemple: L enseignant dit: «Vous allez dessiner l histoire que je viens de raconter.» Certains élèves vont comprendre «dessiner librement» quelque chose de l histoire,(un personnage ou un moment) alors que l enseignant attend que soient représentées les grands étapes de l histoire sur chacune des cases de la bande de papier. Le terme principal est «dessiner»: l enfant le connaît, le comprend, il sait le faire et la situation, elle, est exprimée de manière tellement abstraite, générale, qu il se précipite vers ce qu il vraiment faire.

35 Si l enfant a un doute parce qu il n a pas un degré de connivence et de familiarité avec la tâche présentée il posera plusieurs fois la question à l enseignant jusqu au moment où il sera prêt à réaliser la consigne. S il n ose pas lui faire répéter la question, s il se résigne il dessinera quelque chose en rapport avec l histoire ou qui n a rien à voir avec elle et se débarrassera au plus vite de ce pensum. Quelle que sot la réaction des élèves, il apparait indispensable de leur apprendre à comprendre une consigne et à se préparer à la mettre en œuvre. En amont, il revient à l enseignant: accorder un soin tout particulier à la formulation des consignes mais aussi veiller à clarifier les finalités de la tâche.

36 Rendre explicites les attentes de l enseignant Donner les consignes les unes après les autres, pour éviter une surcharge mémorielle, pour détailler les étapes de l action, pour préciser les conditions de réalisation. La clarté de la formulation pourra alors assurer à l élève les appuis cognitifs indispensables à la réalisation de la tâche. L enseignant par ses consignes indique à ses élèves ce qu il faut «faire» et les élèves font ce que l enseignant dit de faire mais il est nécessaire pour eux d aller au-delà de ce «faire». Ce qui importe au point de vue des objectifs de l école, ce n est pas de faire mais de «faire apprendre». Or, certains élèves et particulièrement ceux issus des milieux les moins familiers de l univers scolaire, demeurent très souvent dans le «faire». Ils collent à la tâche. C est à dire qu ils ont du mal à percevoir qu au delà de la tâche scolaire, il y a une enjeu d apprentissage qui les dépasse. Il est du rôle de l enseignant d aider ces élèves en annonçant pour chaque situation les enjeux d apprentissages, en explicitant en permanence comment on fait pour apprendre.

37 L enseignant, maître du langage d abord, maître du langage toujours... «Le parlé professionnel» -video oral\16_faire_classe_parler_20professionnel_mpg_converted.flv

38 Bibliographie Apprendre à parler à l école maternelle (Sceren +DVD) Enseigner la langue orale à l école maternelle (Ph.Boisseau/Retz) Comment enseigner la maîtrise de la langue à l école maternelle (C. Mettoudi/HachetteEducation)

I/ CONSEILS PRATIQUES

I/ CONSEILS PRATIQUES D abord, n oubliez pas que vous n êtes pas un enseignant isolé, mais que vous appartenez à une équipe. N hésitez jamais à demander des idées et des conseils aux autres collègues (linguistes et autres)

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié

Plus en détail

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES

Plus en détail

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques Cette séquence permet l acquisition des compétences nécessaires à la construction des connaissances : - Connaître et enrichir le lexique de base de l action «se déplacer» : marcher, ramper, courir, grimper-escalader,

Plus en détail

Académie de Créteil. Projet présenté autour de l album «Trois souris peintres» d Ellen Stoll Walsh

Académie de Créteil. Projet présenté autour de l album «Trois souris peintres» d Ellen Stoll Walsh Projet académique 2013-2014 «Des boîtes à histoires» Comment créer un outil au service de la mise en mémoire et de la compréhension des textes littéraires Académie de Créteil Projet présenté autour de

Plus en détail

A1 Parler avec quelqu un Je peux dire qui je suis, où je suis né(e), où j habite et demander le même type d informations à quelqu un. Je peux dire ce que je fais, comment je vais et demander à quelqu un

Plus en détail

ESSOURCES PÉDAGOGIQUES

ESSOURCES PÉDAGOGIQUES 2015 MATERNELLES CYCLE I / PS - MS ESSOURCES PÉDAGOGIQUES Introduction Je découvre par les sens MODULES À DÉCOUVRIR PENDANT LA VISITE La Cité des enfants de Vulcania est un lieu d éveil, de découvertes

Plus en détail

Langue Française. Syllabus A1. Description globale du niveau A1 utilisateur élémentaire

Langue Française. Syllabus A1. Description globale du niveau A1 utilisateur élémentaire Langue Française Redatto da Dott.ssa Annie Roncin Syllabus A1 Description globale du niveau A1 utilisateur élémentaire L étudiant peut : -comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes

Plus en détail

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents

Plus en détail

Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches

Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches Niveau C1 Descripteur global Français langue étrangère Savoir-faire - Actes de paroles - Supports d apprentissage -Tâches La personne peut : comprendre en détail de longs discours et des échanges complexes

Plus en détail

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire

La construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire La construction du temps et de l espace au cycle 2 Rappel de la conférence de Pierre Hess -Démarche de recherche: importance de se poser des questions, de chercher, -Envisager la démarche mentale qui permet

Plus en détail

Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol

Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol Expérimentation «Tablettes Tactiles en maternelle» (Octobre 2013 - Février 2014) Ecole maternelle Les Alouettes, Champhol Dans le cadre du plan DUNE, l école a reçu, pour une période de 5 mois, 6 tablettes

Plus en détail

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE Programme de la formation Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE o 36 h pour la préparation à l'épreuve écrite de français Cette préparation comprend : - un travail sur la discipline

Plus en détail

psychologique Quels enfants entrent dans le système scolaire européen?

psychologique Quels enfants entrent dans le système scolaire européen? L'environnement social et psychologique THIERRY QUERE Quels enfants entrent dans le système scolaire européen? Un enfant à l'école européenne est souvent un enfant qui vit à l'étranger, dans un autre pays

Plus en détail

Et avant, c était comment?

Et avant, c était comment? 3 Et avant, c était comment? Objectifs de l unité Tâche La première partie de l évaluation comprend une tâche, QUELS CHANGEMENTS!, divisée en quatre phases. Dans la première phase, il s agit d écouter

Plus en détail

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002.

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002. Cycle 3 3 ème année PRODUCTION D'ECRIT Compétence : Ecrire un compte rendu Faire le compte rendu d'une visite (par exemple pour l'intégrer au journal de l'école ) - Production individuelle Précédée d'un

Plus en détail

Projet de programme pour le cycle 3

Projet de programme pour le cycle 3 Projet de programme pour le cycle 3 9 avril 2015 Mise à jour du 15 avril Avant-propos La commande ministérielle Par une lettre au Président du Conseil supérieur des programmes datée du 4 décembre 2013,

Plus en détail

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu :

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu : Organiser l espace dans une classe de maternelle : I - Les textes officiels : Quelques idées «L aménagement des salles de classe doit offrir de multiples occasions d expériences sensorielles et motrices.

Plus en détail

PLAN D ÉTUDES. école fondamentale

PLAN D ÉTUDES. école fondamentale PLAN D ÉTUDES école fondamentale Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau, Vu la loi du 6 février 2009 portant organisation de l enseignement fondamental; Notre Conseil d État entendu; Sur le

Plus en détail

École : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle :

École : Maternelle. Livret de suivi de l élève. Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle : École : Maternelle Livret de suivi de l élève Nom : Prénom : Date de naissance : Année d entrée à l école maternelle : Livret de suivi de l élève à l école maternelle Chaque compétence est évaluée selon

Plus en détail

Module d apprentissage Jeux collectifs Cycle 1. Des objectifs d apprentissage

Module d apprentissage Jeux collectifs Cycle 1. Des objectifs d apprentissage Module d apprentissage Jeux collectifs Cycle 1 Des jeux pour entrer dans l activité 1 séance par thème Une situation de référence Pour évaluer les besoins Des objectifs d apprentissage Des situations d

Plus en détail

VI- Exemples de fiches pédagogiques en 3 ème année primaires

VI- Exemples de fiches pédagogiques en 3 ème année primaires 21 VI- Exemples de fiches pédagogiques en 3 ème année primaires 22 PROJET I : Séquence 3 ORAL (Réception) Compréhension orale : Activité d écoute : 1 ère fiche pédagogique L objectif de cette séance est

Plus en détail

DESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues

DESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues DESCRIPTEURS NIVEAU A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES Activités de production et stratégies PRODUCTION ORALE MONOLOGUE SUIVI

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES

ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES référence pour les langues ACTIVITÉS DE COMMUNICATION LANGAGIÈRE ET STRATÉGIES Activités de production et stratégies PRODUCTION ORALE GÉNÉRALE MONOLOGUE SUIVI : décrire l'expérience MONOLOGUE SUIVI : argumenter

Plus en détail

majuscu lettres accent voyelles paragraphe L orthographe verbe >>>, mémoire préfixe et son enseignement singulier usage écrire temps copier mot

majuscu lettres accent voyelles paragraphe L orthographe verbe >>>, mémoire préfixe et son enseignement singulier usage écrire temps copier mot majuscu conjugaison >>>, L orthographe singulier syllabe virgule mémoire lettres et son enseignement graphie suffixe usage accent ; écrire féminin temps voyelles mot point Renforcer l enseignement de l

Plus en détail

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES Nom... Prénom... Date de naissance... Note aux parents Le livret personnel de compétences vous permet de suivre la progression des apprentissages de votre enfant à l école et au collège. C est un outil

Plus en détail

Tapori France ATD Quart Monde 2014 1/5

Tapori France ATD Quart Monde 2014 1/5 1/5 Les enfants, acteurs essentiels du combat contre les idées reçues. Prendre en compte leur parole et les actes concrets qu ils posent. Réfléchir et débattre ensemble PROPOSER UN DEBAT PHILO Il s'agit

Plus en détail

Groupes de compétences. C est possible! Même en solo!

Groupes de compétences. C est possible! Même en solo! Groupes de compétences au lycée C est possible! Même en solo! Pour qui? Pour tous les élèves des classes de Seconde LV1 & LV2 dans un premier temps. Pour tous les élèves de classes de Premières et Pour

Plus en détail

Livret personnel de compétences

Livret personnel de compétences Livret personnel de compétences Grilles de références pour l évaluation et la validation des compétences du socle commun au palier 2 Janvier 2011 MENJVA/DGESCO eduscol.education.fr/soclecommun LES GRILLES

Plus en détail

Fiche pour les étudiants «Comment répondre à une question à développement?»

Fiche pour les étudiants «Comment répondre à une question à développement?» VOLUME 11, NO 1 AUTOMNE 2012 Cégep de Rimouski Développement pédagogique Annexe 2 du Pédagotrucs no 40 Fiche pour les étudiants «Comment répondre à une question à développement?» Voici un guide qui t aidera

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

Aider les élèves qui en ont le plus besoin. Animation pédagogique 17 septembre 2008

Aider les élèves qui en ont le plus besoin. Animation pédagogique 17 septembre 2008 Aider les élèves qui en ont le plus besoin Animation pédagogique 17 septembre 2008 Un facteur de réussite scolaire : les capacités métacognitives de l élève Wang M.-C. (1990) Qu est-ce que la métacognition?

Plus en détail

P R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R»

P R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R» P R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R» Parler Apprendre Réfléchir Lire Ensemble pour Réussir Pascal BRESSOUX et Michel ZORMAN Laboratoire

Plus en détail

Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans

Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Page 1 Charte départementale Accueil et scolarisation des enfants de moins de trois ans Sommaire 1. Cadre institutionnel

Plus en détail

POSER DES QUESTIONS POUR FAIRE PARLER LES ELEVES? Par Catherine Cugnet, conseillère pédagogique

POSER DES QUESTIONS POUR FAIRE PARLER LES ELEVES? Par Catherine Cugnet, conseillère pédagogique POSER DES QUESTIONS POUR FAIRE PARLER LES ELEVES? Par Catherine Cugnet, conseillère pédagogique L'enseignant est traditionnellement représenté comme celui qui régule la vie de la classe et les apprentissages

Plus en détail

Diapo 1. Objet de l atelier. Classe visée. Travail en co-disciplinarité (identité et origine académique des IEN)

Diapo 1. Objet de l atelier. Classe visée. Travail en co-disciplinarité (identité et origine académique des IEN) COMMENTAIRE Séminaire national Réforme de la série Gestion-administration Lyon 10 et 11 mai 2012 Vendredi matin Martine DECONINCK (IEN EG), Michèle SENDRE (IEN L), Isabelle VALLOT (IEN EG) Diapo 1. Objet

Plus en détail

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes Les 3 objectifs sont poursuivis aussi bien à l'école maternelle, qu'à l école primaire MATERNELLE * Favoriser la construction des actions motrices

Plus en détail

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM fiche pédagogique FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM Par Paola Bertocchini et Edvige Costanzo Public : Futurs enseignants en formation initiale et enseignants en formation continue Objectifs Prendre

Plus en détail

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Quand on est convaincu que l on ne peut pas travailler tout le temps avec toute sa classe en même temps et que l on souhaite mettre en place

Plus en détail

Document d aide au suivi scolaire

Document d aide au suivi scolaire Document d aide au suivi scolaire Ecoles Famille Le lien Enfant D une école à l autre «Enfants du voyage et de familles non sédentaires» Nom :... Prénom(s) :... Date de naissance :... Ce document garde

Plus en détail

Lhopitault Aurora PES 09 février 2011. Unité d apprentissage : Les fruits. Unité d apprentissage : les fruits séance 1

Lhopitault Aurora PES 09 février 2011. Unité d apprentissage : Les fruits. Unité d apprentissage : les fruits séance 1 Lhopitault Aurora PES 09 février 2011 Unité d apprentissage : Les fruits Niveau : MS Domaine : Découvrir le monde Objectif : Découvrir le vivant : les fruits Organisation : 2 groupes 8 élèves/7 élèves

Plus en détail

S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire

S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire Nathalie Gettliffe, Université de Strasbourg Hortense Rengade-Bouchard, Académie

Plus en détail

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION

LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement

Plus en détail

DISCOURS DIRECT ET INDIRECT

DISCOURS DIRECT ET INDIRECT DISCOURS DIRECT ET INDIRECT Si vous voulez rapporter les paroles de quelqu un, vous pouvez utiliser le discours direct ou le discours indirect (nous n aborderons pas ici le style indirect libre, qui relève

Plus en détail

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de

C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de C est quoi un centre d apprentissage Les centres d apprentissage sont des lieux d exploration et de manipulation qui visent l acquisition de connaissances, la pratique d habilités ou le développement d

Plus en détail

Rencontres au Castelnau ou.. quand les auteurs s en vont au champ. Sandrine Trochet. Enseignante Castelnau Barbarens.

Rencontres au Castelnau ou.. quand les auteurs s en vont au champ. Sandrine Trochet. Enseignante Castelnau Barbarens. Rencontres au Castelnau ou.. quand les auteurs s en vont au champ Sandrine Trochet. Enseignante Castelnau Barbarens. 1,Un constat : Il existe de fortes inégalités entre les écoles quant à l accès à la

Plus en détail

1. Productions orales en continu après travail individuel

1. Productions orales en continu après travail individuel Tâches de production orale 2 niveau A2/B1 (Les tâches sont réalisables aussi bien au niveau A2 qu au niveau B1 suivant la complexité des énoncés et des interactions que les élèves sont capables de produire)

Plus en détail

N 334 - SIMON Anne-Catherine

N 334 - SIMON Anne-Catherine N 334 - SIMON Anne-Catherine RÉALISATION D UN CDROM/DVD CONTENANT DES DONNÉES DU LANGAGE ORAL ORGANISÉES EN PARCOURS DIDACTIQUES D INITIATION LINGUISTIQUE A PARTIR DES BASES DE DONNÉES VALIBEL Introduction

Plus en détail

PROJET DE PROGRAMME ÉCOLE MATERNELLE

PROJET DE PROGRAMME ÉCOLE MATERNELLE PROJET DE PROGRAMME ÉCOLE MATERNELLE 3 juillet 2014 Page 1 sur 23 Les missions de l école maternelle 1. L école maternelle : un cycle unique et fondamental pour la réussite de tous La loi de Refondation

Plus en détail

1. Qu est-ce que la conscience phonologique?

1. Qu est-ce que la conscience phonologique? 1. Qu est-ce que la conscience phonologique? Définition La conscience phonologique est définie comme la connaissance consciente et explicite que les mots du langage sont formés d unités plus petites, à

Plus en détail

REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT

REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT L enfant de deux, trois ans, a besoin de bouger pour développer ses capacités motrices. Aménagement des lieux dans l école et dans la classe La cour de

Plus en détail

À l école pour développer des compétences

À l école pour développer des compétences _x áxüä vx wxá ÜxááÉâÜvxá wâvtà äxá tâå }xâçxá 2007-2008 2008 À l école pour développer des compétences -au préscolaire- - 1 - - 2 - Mot de présentation Votre enfant entre à la maternelle cette année.

Plus en détail

Qu est-ce qu une tâche?

Qu est-ce qu une tâche? Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?

Plus en détail

b) Fiche élève - Qu est-ce qu une narration de recherche 2?

b) Fiche élève - Qu est-ce qu une narration de recherche 2? Une tâche complexe peut-être traitée : Gestion d une tâche complexe A la maison : notamment les problèmes ouverts dont les connaissances ne sont pas forcément liées au programme du niveau de classe concerné

Plus en détail

Commerce International. à référentiel commun européen

Commerce International. à référentiel commun européen Brevet de technicien supérieur Commerce International à référentiel commun européen Référentiel de formation SEPTEMBRE 2011 RÉFÉRENTIEL DE FORMATION Unités de formation UF1 Culture Générale et Expression

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

ACTIVITÉ DE PRODUCTION ORALE. Niveau A1. Qui est-ce?

ACTIVITÉ DE PRODUCTION ORALE. Niveau A1. Qui est-ce? ACTIVITÉ DE PRODUCTION ORALE Niveau A1 Qui est-ce? Le dossier comprend : - une fiche apprenant - une fiche enseignant - la transcription du document support Auteurs-concepteurs : Stéphanie Bara, Isabelle

Plus en détail

ROULER A L ECOLE MATERNELLE

ROULER A L ECOLE MATERNELLE Construire une Unité d Apprentissage en EPS ROULER A L ECOLE MATERNELLE Dossier réalisé par l équipe des CPC EPS des circonscriptions de Châlons-en-Champagne Anne GANTELET, Bernard FLORION et Pascal LOCUTY

Plus en détail

Comprendre un texte fictionnel au cycle 3 : quelques remarques

Comprendre un texte fictionnel au cycle 3 : quelques remarques Contribution aux travaux des groupes d élaboration des projets de programmes C 2, C3 et C4 Anne Leclaire-Halté, Professeure d université, Université de Lorraine/ESPÉ Comprendre un texte fictionnel au cycle

Plus en détail

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant Texte de la comédie musicale Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Les Serruriers Magiques 2013 2 Sommaire Intentions, adaptations, Droits

Plus en détail

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1 Généralités, l'écoute active : présentation et techniques... 3 Introduction... 3 Plan... 3 La présentation de l'écoute active... 4 Définition... 4 Fondement... 4 Application... 4 de l'écoute active...

Plus en détail

Les enfants malentendants ont besoin d aide très tôt

Les enfants malentendants ont besoin d aide très tôt 13 CHAPITRE 2 Les enfants malentendants ont besoin d aide très tôt Pendant les premières années de leur vie, tous les enfants, y compris les enfants malentendants, apprennent rapidement et facilement les

Plus en détail

Pour un usage plus sûr du téléphone portable

Pour un usage plus sûr du téléphone portable Pour un usage plus sûr du téléphone portable On commence tout juste à en parler : l utilisation du portable comporte des risques pour la santé. Pour tenter de les réduire, le Criirem (Centre de recherche

Plus en détail

Projet liaison CM2/6 ème LVE 2014

Projet liaison CM2/6 ème LVE 2014 Projet liaison CM2/6 ème LVE 2014 En quelques mots Un certain nombre de compétences langagières attendues en fin de cycle 3 pour l'anglais a été mis en œuvre par une classe de CM2 de la circonscription

Plus en détail

La série L est revalorisée

La série L est revalorisée La série L est revalorisée «elle devient une série d excellence pour les langues» Option LVE de 3 H = Un enseignement obligatoire de 2H = LV1 ou 2 ou LV3 approfondie education.gouv.fr Bulletin officiel

Plus en détail

Compte-rendu de la rencontre «Etre parent avec une tablette numérique» - le 9 avril 2013

Compte-rendu de la rencontre «Etre parent avec une tablette numérique» - le 9 avril 2013 Compte-rendu de la rencontre «Etre parent avec une tablette numérique» - le 9 avril 2013 Introduction de Claire Hédin-Vignaud, responsable de la Médiathèque Markoff : Rappel des motivations qui ont amené

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école

Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d enfants La démocratie représentative à l école Le conseil d école des enfants est un moment privilégié durant lequel les enfants deviennent acteurs au sein de leur école, en faisant des propositions

Plus en détail

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui

Plus en détail

Pourquoi? Caroline Baillat CPC EPS Céret / Elisabeth Maroselli CPC EPS P3 Page 1

Pourquoi? Caroline Baillat CPC EPS Céret / Elisabeth Maroselli CPC EPS P3 Page 1 Pourquoi? Pour enrichir l'imaginaire et la créativité C'est le moyen privilégié pour que l'enfant ne reste pas au niveau d'images mentales stéréotypées mais aille vers d'autres modes originaux de représentation.

Plus en détail

Animation pédagogique IUFM de Colmar Mercredi 30 janvier 2013 Anne Gasser (IEN maternelle), Laurence Prévost (PEMF), David Tournier (CPAIEN)

Animation pédagogique IUFM de Colmar Mercredi 30 janvier 2013 Anne Gasser (IEN maternelle), Laurence Prévost (PEMF), David Tournier (CPAIEN) S APPROPRIER LE LANGAGE : Échanger, s exprimer TPS, PS, MS Animation pédagogique IUFM de Colmar Mercredi 30 janvier 2013 Anne Gasser (IEN maternelle), Laurence Prévost (PEMF), David Tournier (CPAIEN) Plan

Plus en détail

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document

La rue. > La feuille de l élève disponible à la fin de ce document La rue Grandir, qu est-ce que cela signifie vraiment? Un jeune qui a vécu isolé dans les rues de Paris témoigne. Cette fiche pédagogique propose de découvrir une réalité peu connue de la France d aujourd

Plus en détail

Bienvenue à la formation

Bienvenue à la formation Bienvenue à la formation Environnement Alimentation Heure Ecriture Lecture Vie quotidienne Emotions Argent Informatique Poids et mesures Communication Orientation spatiale et temporelle Programme des cours

Plus en détail

Compte rendu de la formation

Compte rendu de la formation Compte rendu de la formation «Expertise de vos pratiques en Méthode Naturelle de la Lecture et de l Ecriture (MNLE)» Animée par Sybille Grandamy Le 10 mars 2015 BILAN QUALITATIF ET QUANTITATIF 9 participant(e)s

Plus en détail

Contenu disciplinaire (CK)

Contenu disciplinaire (CK) Compilation des suggestions apportées par les participants aux ateliers du Rendez-vous des conseillers pédagogiques Colloque de l AQPC 2013 Application technologique Trouver les causes, la biologie derrière

Plus en détail

Céline Nicolas Cantagrel CPC EPS Grande Section /CP Gérer et faciliter la continuité des apprentissages

Céline Nicolas Cantagrel CPC EPS Grande Section /CP Gérer et faciliter la continuité des apprentissages Céline Nicolas Cantagrel C EPS Grande Section / Gérer et faciliter la continuité des apprentissages GS Quelques pistes par rapport à l équipe pédagogique : renforcer les liens, clarifier les paramètres

Plus en détail

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE

EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE EXAMEN CRITIQUE D UN DOSSIER TECHNIQUE (Préparation : 5 heures -- Exposé et Questions : 1 heure) Rapport établi par : P.J. BARRE, E. JEAY, D. MARQUIS, P. RAY, A. THIMJO 1. PRESENTATION DE L EPREUVE 1.1.

Plus en détail

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire Date d envoi : Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire QUESTIONNAIRE AU TITULAIRE Ce document doit être complété par le titulaire de classe et/ou par l orthopédagogue

Plus en détail

«La pomme qui voulait voyager»

«La pomme qui voulait voyager» «La pomme qui voulait voyager» Création d'une suite d histoire à partir d une séquence d'images Type d outil : Démarche d apprentissage en contagion et en construction de langage (Savoir Parler). Auteurs

Plus en détail

Document à l attention de l enseignant Grande section

Document à l attention de l enseignant Grande section ÉCOLE : CLASSE : Numéro confidentiel de saisie : Document à l attention de l enseignant Grande section Passation 1 Évaluations «prévention de l illettrisme» - 31-2010-2011 Présentation générale Dans le

Plus en détail

Séance 1 : 1 ère séance concernant cet album.

Séance 1 : 1 ère séance concernant cet album. Séance 1 : 1 ère séance concernant cet album. Objectifs spécifiques : - Observation des illustrations de la 1 ère de couverture et mise en évidence de l inversion des valeurs (loup gentil et cochons méchants).

Plus en détail

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Un écrivain dans la classe : pour quoi faire? Entretien avec Philippe Meirieu réalisé pour l ARALD - Quel est votre sentiment sur la présence des écrivains dans les classes? Il me semble que ce n est pas

Plus en détail

La danse contemporaine à la maternelle

La danse contemporaine à la maternelle La danse contemporaine à la maternelle «Quand une image présente ne nous fait pas penser à des milliers d images absentes, il n y a pas d imagination» G.Bachelard Danse et Arts visuels-a partir de Matisse-Ecole

Plus en détail

Comprendre une consigne simple dans une situation non ambiguë. Utiliser le pronom je pour parler de soi.

Comprendre une consigne simple dans une situation non ambiguë. Utiliser le pronom je pour parler de soi. DÉCLINAISON DES COMPÉTENCES DE FIN DE MATERNELLE EN CAPACITÉS POUR CHAQUE SECTION (PS, MS, GS) Mise en relation des compétences de fin de maternelle avec les 7 compétences du socle commun. Compétences

Plus en détail

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES

Spécialité auxiliaire en prothèse dentaire du brevet d études professionnelles. ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES ANNEXE IIb DEFINITION DES EPREUVES 51 Epreuve EP1 : ANALYSE ET COMMUNICATION TECHNOLOGIQUES UP1 Coefficient 4 Finalité et objectifs de l épreuve L épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser

Plus en détail

Compte-rendu d une expérience Un album à jouer... Le château de Radégou

Compte-rendu d une expérience Un album à jouer... Le château de Radégou Compte-rendu d une expérience Un album à jouer... Le château de Radégou (Publié par la revue EPS1) Deux classes... TPS/PS : Julie NIELSEN MS/GS : Karine BONIFACE (Mail : ec-taulignan@montelimar.ac-grenoble.fr)

Plus en détail

Activités autour du roman

Activités autour du roman Activité pédagogique autour du roman Un chien différent, de Laura Cousineau ISBN 978-2-922976-13-7 ( 2009, Joey Cornu Éditeur) Téléchargeable dans la rubrique Coin des profs sur 1 Activités

Plus en détail

PRÉSCOLAIRE. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà mon nom, hein? Je m'appelle Andrée.

PRÉSCOLAIRE. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà mon nom, hein? Je m'appelle Andrée. PRÉSCOLAIRE Enfants qui chantent Une tête remplie d idées Qui me permet de rêver Qui me permet d inventer Imagine. ANDRÉE POULIN (devant la classe) : Je me présente, mais je pense que vous connaissez déjà

Plus en détail

Ecouter. Parler Lire. Ecouter. Lire. Ecouter. Parler. Ecouter. Lire parler

Ecouter. Parler Lire. Ecouter. Lire. Ecouter. Parler. Ecouter. Lire parler Macro- communic active communic active : inventer et présenter des mini-dialogues pr se diriger dans l espace DM-2.1 de la Ecte active du CD dans Alex et Zoé1, Unité 12, «Où habites-tu?» Ecter Ecter une

Plus en détail

Circonscription de. Valence d Agen

Circonscription de. Valence d Agen Circonscription de Valence d Agen Pourquoi ce guide? Depuis des décennies, le sujet des devoirs à la maison est discuté dans et hors de l école. Nous avons souhaité faire le point sur ce sujet afin de

Plus en détail

LES REPRESENTATIONS DES NOMBRES

LES REPRESENTATIONS DES NOMBRES LES CARTES A POINTS POUR VOIR LES NOMBRES INTRODUCTION On ne concevrait pas en maternelle une manipulation des nombres sans représentation spatiale. L enfant manipule des collections qu il va comparer,

Plus en détail

LA CONSIGNE SCOLAIRE :

LA CONSIGNE SCOLAIRE : Institut Universitaire de Formation des Maîtres De l académie d Aix-Marseille Site d Aix-en-Provence Année universitaire 2005/2006 MEMOIRE PROFESSIONNEL LA CONSIGNE SCOLAIRE : L entendre, la comprendre,

Plus en détail

GRILLE D ANALYSE D UNE SEQUENCE D APPRENTISSAGE

GRILLE D ANALYSE D UNE SEQUENCE D APPRENTISSAGE GRILLE D ANALYSE D UNE SEQUENCE D APPRENTISSAGE 1 - LA DEFINITION DES OBJECTIFS DE LA SEQUENCE : - Ai-je bien identifié l objectif de la séquence? - Est-il clairement situé dans la progression générale

Plus en détail

Usages pédagogiques des tablettes

Usages pédagogiques des tablettes Usages pédagogiques des tablettes 1. Qu est-ce qu une tablette? Bien que définie comme un «ordinateur portable et ultraplat, qui se présente comme un écran tactile et qui permet notamment d accéder à des

Plus en détail

LES NOUVEAUX PROGRAMMES DE L ÉCOLE PRIMAIRE PROJET SOUMIS À CONSULTATION

LES NOUVEAUX PROGRAMMES DE L ÉCOLE PRIMAIRE PROJET SOUMIS À CONSULTATION LES NOUVEAUX PROGRAMMES (20 février ) 2 SOMMAIRE NOUVEAUX PROGRAMMES TEXTE SOUMIS À CONSULTATION 3 PRÉAMBULE 4 PROGRAMME DE L ÉCOLE MATERNELLE : petite section, moyenne section, grande section 9 PROGRAMME

Plus en détail

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique

Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés

Plus en détail

Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs :

Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs : 2. Qu est-ce qu un projet commun? Avant de parler de projet commun, il est important de rappeler ce qu est un projet à travers quelques indicateurs : le projet a un début et une fin et se structure en

Plus en détail