CELA S EST PASSÉ LE DIMANCHE 26 JUIN 1983

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1 CELA S EST PASSÉ LE DIMANCHE 26 JUIN 1983 Cérémonie de transfert des sépultures Oberkampf dans le jardin de la maison du Pont de Pierre Il pleuvait : plus de cinquante descendants directs de Christophe-Philippe OBERKAMPF et plusieurs dizaine de personnalités jovaciennes assistent à l inauguration des nouvelles sépultures de leur ancêtre et de sa famille. Ils ont répondu nombreux à l invitation de Jacques TOUTAIN et de Jean-Pierre MALLET qui offrent ainsi, dans le jardin de la maison de Pont-de- Pierre, un dernier repos au fondateur de la manufacture. C était l aboutissement d une longue histoire que nous voulons raconter ici. Dans l enceinte de la manufacture Pour comprendre l importance de l évènement, il faut sans doute remonter au décès d Abraham PERRENOUD, mort en Il était le fils du menuisier mécanicien qui fut l un des premiers artisans suisses qui avait rejoint Oberkampf à la maison du Pont-de-Pierre en Il était de confession protestante. Aussi, comme le prescrivait la loi, le curé refusa l inhumation danslecimetièreparoissialetilfutenterrédansunangleisolé àl estdu jardinpotagerde la manufactureaupieddumurd enceinte 1. L annéeprécédentechristophephilippeoberkampfavaitépousémarie-louisepétineau 2. Et tout naturellement cet endroit devint le lieu de sépulture des personnes de la famille décédées par la suite. Il y eut d abord Jacques-Antoine PETINEAU, jeune frère de son épouse, mort également en 1775, puis une fille du manufacturier, Anne-Françoise-Julie Oberkampf (appeléenanine),mortele13décembre1777à18mois 3.Unfils,AugustinOberkampf,baptisé parlecurédelaparoisseetdécédélesurlendemaindesanaissance(20février1781)eutdroit aucimetièreparoissial 4. Madame Oberkampf elle-même mourut à l âge de 31 ansdans la nuit du 16 au 17 avril 1782 et fut inhumé dans ce cimetière familial. 29

2 A l Elysée Veuf, Oberkampf se maria de nouveau le 27 mars 1785 avec Anne-Michelle Elisabeth Massieu. Et quand, en 1795, son neveu, Samuel WIDMER, devient son beau frère en épousant Antoinette-Rosalie Massieu, il acheta la propriété du Montcel 5 et y logea leur belle-mère, MmeMASSIEU,etlecoupleWidmer 6.Aucuntextenetémoignequ ontransféraalorslescorps inhumés dans l enceinte de la manufacture à l intérieur de cette propriété. Mais quand de nouveaux deuils frappèrent la famille, on préféra enterrer les corps au Montcel en un vallon du parc, près du tennis, à l ouest du château. Ce fut d abord Adolphe PETINEAU, fils de Jacques, puisdeuxenfantsmort-nésdesamuelwidmerdontl épousemourutencouchele2mai1806. Soncorpsyfutdéposéetleurfils,Paul,l yrejoignit8moisplustard. Quand Mme Oberkampf s installa au Montcel à la place de sa mère, elle consacra beaucoupdesoinsàcecimetièreprivé,surtoutaprèslamortdesonfilsalphonse,survenuele 29février1802,àl âgede16ans,d uneinflammationdesamygdales.elleyélevauntemple d inspirationantique,dédiéàladouleur,qu onappelal Élysée 7. QuanddisparutMmeveuveMassieu,le17avril1813 8,onydéposasescendresdansune urne, dans une tombe provisoire. Christophe Philippe OBERKAMPF mourut le dimanche 4 octobre 1815, à 6 heures du matin. Il fut enterré à l ELYSEE. Monsieur le pasteur MONOD, président du Consistoire de l Église Réformée, prononça l oraison funèbre. Plus de deux mille personnes, vêtues de deuil, s étaientrassemblées:lepréfet,lesautoritésettouslesofficiersprussiens 9 secrurenthonorés d y assister. Mme OBERKAMPF décéda le 11 décembre 1816, à PARIS, rue de Choiseul, mais sa dépouillefutramenéeàjouy-en-josas,pouryêtreinhuméeprèsdesonmari,desamèreet desas ur,aumontcelqu elleaimaittant 10. Samuel Widmer, malade, se donna la mort le 9 mai 1821, à 55 ans. Il fut enterré au cimetière communal près de sa fille Sidonie, morte le 9 décembre Peu après Emile Oberkampf y acheta pour sa famille, descendants et alliés (Oberkampf, Mallet, Widmer) une concessionde2ares94. Mme Jules MALLET (née Emilie Oberkampf) avait eu l intention déjà de rechercher et regrouper tous les restes mortels inhumés jadis dans l enceinte de la manufacture pour les regrouper dans le cimetière communal. Le projet fut repris vers 1850 par Amélie FERAY (fille de Mme Pétineau première épouse d Oberkampf), propriétaire du Montcel et par Gottlieb Widmer, neveu d Oberkampf. Malgré des investigations poussées et des fouilles profondes, on ne retrouva rien 12.Sinonletémoignagequ unberceaufutplacé surlatombedemmeoberkampf.ladestructiondu mur d enceinte, l aménagement du Chemin Neuf et la construction de nouvelles maisons, en particulier celle qui deviendra l école jeanne d Arc 13 construite par BOUTIN, propriétaire-maçon, avaient effacé toute trace de sépultures et le terrain avait été exhaussé par des remblais. Gottlieb Widmer conclut:«detoutcelaetdel insuccèsdesrecherches faites sur les autres points de l enclos, il résulte la plus grande présomption, sinon la certitude, que les ossements cherchés gisent profondément sous unemaisonconstruiteen1855oùilssontàl abridetouteatteinte,aussibienques ilsétaient déposés dans un sépulcre à perpétuité au cimetière communal.» Pendant plus de 150 ans, le Montcel resta la propriété 14 des descendants Mallet et nul ne doute que durant les nombreuses réunions de famille on venait se recueillir au pied des sépultures des ancêtres. 30

3 L enclos de la rue de Beuvron Déjà l occupation prussienne de 1870 avait fait subir au Montcel bien des épreuves. Frédéric MALLET en avait hérité en Petit fils d Emilie MALLET (née Oberkampf) il épousa en 1876 Hélène Cécile MALLET, petite fille de Laure, la jeune s ur d Emilie. Les bouleversements de la guerre de ne permettaient plus au propriétaire d entretenir le domaine, et il se résolut à le vendre aux frères JEANRENAUD, pour y établir un établissement scolaire. Mais il fallait sauvegarder les sépultures. Il déplaça donc les tombes 15 Oberkampf pourlesinstallerdansunenclosdontlaseuleported accèsétaitau2,rueadansonetdontla propriété restait à la famille. Avec 15 membres, descendants directs d Oberkampf, il fonda une association «Souvenir d Oberkampf», le 10 octobre D autres souscripteurs pouvaient y adhérer sous condition d être dans la descendance d Oberkampf. Son objet était «de grouper et conserver des documents et souvenirs se rapportant à M. Christophe Philippe OBERKAMP et à la manufacturedestoilespeintesdejouyetentretenirleterrainclosdemurssituéàjouy-en-josas,rue Adanson, n 2, ci-après apporté, ainsi que les monuments qu il contient.» Ce terrain mesurait 182 m². L association devait l entretenir ainsi que les murs et les tombes, et«sous la condition qu aucune nouvelle inhumation ne soit faite dans le terrain apporté». L association avait pour présidenthonoraire M.leBaronOberkampf 16 pourprésidentm.raoulmallet 17 pourtrésorierm. FrédéricMalletetpoursecrétaire,M.CharlesMallet 18. Le comité convoqua régulièrement l assemblée générale 19, au mois de décembre de chaque année, au moins jusqu en Puis il semble que l association plongea dans un certain sommeil. Le transfert 20 à la Maison du Pont-de-Pierre C est alors qu intervient Jean-Pierre MALLET. Il fait le constat que depuis la fin de la guerre la famille Mallet a peu à peu quitté Jouy-en-Josas, et qu elle a vendu la grande majorité des propriétés qu elle y possédait.ilresteavecsonfrèreetsonfilslesseulshabitantsde Jouy.Si bien que pluspersonne ne vientdans l enclos de la rue Adanson, fermé à clef, et que nul ne songe à y entretenir les tombes Oberkampf. D autre part la municipalité cherche àpromouvoirl histoiredelacommuneetlerôlequ yajouéoberkampf. Il imagine donc de confier à celle ci le soin du patrimoine de l enclos et d ouvrir à tous les jovaciens l accès aux monuments funéraires. Et le meilleur lieu pour accueillir ces vestiges, c est la Maison du Pont-de-Pierre, première demeure d OberkampfàJouyen1760etacquiseparlacommuneen1978. Jean-Pierre MALLET Le 6 baron Mallet Photographie coll..privée Il entreprend donc une double démarche, d une part pour obtenir l accord de la municipalité et de son maire, Jacques TOUTAIN, d autre part pour consulter tous les membres de l association «Souvenir d Oberkampf», héritiers des fondateurs et des souscripteurs. Après bien des courriers, et l accord de tous, il fallut organiser le transfert, particulièrement délicatenraisondelavétustédesmonumentsetdel étroitessedelaported accèsàl enclos: il fallut«utiliser une grue située à l extérieur de manière à soulever les monuments par-dessus le hautdu murquibordaitla parcelledepartetd autre» 21.L essentieldestravauxseréalisa au premier trimestre 1983 Et le 26 juin 1983 furent inaugurées les sépultures de Christophe Philippe Oberkampf et de sa famille. Sans doute beaucoup de jovaciens s en souviennent, même si l exiguïté des lieuxne permettaitpas de les invitertous.jp Mallet,après le maire,yprononça un discours retraçant la vie de son ancêtre. Ilrestaitàdissoudrel associationdu«souvenird Oberkampf»cequifutfaitle11octobre L ancien enclos fut vendu à la société GERA, présidée par Monsieur HAMON, nouveau propriétaire du Montcel. Les sommes recueillies auprès des membres de la famille ainsi qu une importante contribution de JP Mallet permirent de solder les comptes de l association qui léguait gratuitement les monuments funéraires à la commune, ainsi que le coût du transfert. 31

4 Conclusion Ainsi la première demeure d Oberkampf à Jouy devenait sa dernière et ultime demeure 22. Aujourd hui, bien entretenu, bien expliqué, le cimetière OBERKAMPF accueille en permanence les visiteurs qui viennent rendre hommage au fondateur de la manufacture,auxsiensetàlafamilledesamuelwidmer.la musiqueforme le fond sonore. La guérite aux épingles évoque le travail de tous ceuxquiontfaitlarenomméedestoilesimpriméesdejouy.lastèle principale, entourée de deux colonnes, est dédiée à l entrepreneur, mais surtout au père et à l époux. Auprès de lui et de son fils Alphonse, repose la«meilleure des mères», et ses enfants rendent hommage«aumeilleurdespères». Les jovaciens peuvent être reconnaissants à Jean-Pierre Mallet qui leur a «restitué» Oberkampf. Ils trouveront aussi au cimetière communal les sépultures de toute une famille qui pendant plus de 150 ansfit la prospérité de la commune et en préserva la richesse et la diversité. Dans le jardin de la maison du pont de pierre ANNEXE I : Les lois régissant l inhumation des personnes de confession protestante Jusqu en 1787 Seuls les catholiques ont droit aux cimetières officiels(et donc catholiques). Les protestants n'y peuvent donc pas y enterrer leurs morts. La seule possibilité qui leur reste est l'inhumation, de nuit, dans leur jardin ou leur champ, après autorisation du lieutenant, d'abord criminel jusqu'en 1736, puis civil ensuite(voir déclaration du roi ci-dessous). C'est là l'origine des cimetières privés protestants. DéclarationduRoydu9mai1736ensonarticleXIII:«Neserontpareillementinhumezceux auxquels la sépulture ecclésiastique ne sera pas accordée, qu'en vertu d'une Ordonnance du JugedePolicedeslieux,renduesurlesconclusionsdenotreProcureur,oudeceluidesHauts- Justiciers;danslaquelleOrdonnanceserafaitmentiondujourdudécès,&dunom&qualitéde la personne décédée. Et sera fait au Greffe un registre des Ordonnances qui seront données audit cas, sur lequel il sera délivré des extraits aux Parties intéressées, en payant au greffier le salaire porté par l'article XIX,ciaprès.» ce quipourrait se dire en langageactuel «ceuxde la religion prétendue réformée; à qui une sépulture en Terre Sainte sera refusée par Messieurs les curés, auront l obligation de demander la permission au Lieutenant de la Justice du lieu pour être inhumés hors le cimetière.». Toutefois, les enfants baptisés catholiques et âgés de moins de six ans ont droit au cimetière catholiqueetontleurdécèsenregistrédansleregistreparoissialdeb.m.s 23.Apartirdesixans, le refus de la confession (et par conséquent de la communion et de l'extrême onction) est considéré comme une manifestation de protestantisme qui interdit le cimetière catholique et l'enregistrement du décès par le curé dans son registre. De1787àl'anXII L'éditde Tolérance du7novembre1787édicteen sonarticle27 : seronttenuslesprévôts des marchands, maires, échevins, capitouls, syndics ou autres administrateurs des villes, bourgs et villages de destiner dans chacun desdits lieux un terrain convenable et décent pour l'inhumation [de nos sujets non catholiques] ; enjoignons à nos procureurs sur les lieux, et à ceux des seigneurs, de tenir la main à ceux que les lieux destinés auxdites inhumations soient à l'abri detouteinsulte,commeetainsiquelesontoudoiventêtreceuxdestinésauxsépulturesdenos sujets catholiques. Del'anXIIà1881 La loidu 24 prairialan XII(13/6/1804),en son article 15,préciseque,danslescommunes où l'on professait plusieurs cultes, chacun devait avoir un lieu d'inhumation particulier et que, dans le cas où il n'y aurait qu'un seul cimetière, on le partagerait par des murs ou desfossés.l'article15dudécretdel'anxiiaétéabrogéennovembre1881.enconséquence, les séparations dans les cimetières, entre tombes de différents cultes, ont été peu à peu supprimées. Il en subsiste souvent des traces et parfois les entrées séparées. 32

5 ANNEXE II : La guérite aux épingles Dans l enclos de la rue Adanson, il y avait également une guérite, dite des épingles. C était une des anciennes guérites des garde-nuit de l année Elle était isolée au milieu de pré et les «gamins» y entreposaient les épingles 24 (ils les appelaient des «pieux»)pourfixerlestoilesetlestendrepourle séchage.n ayant aucune valeur matérielle elle échappa à la démolition de1847etmme JulesMalletl acheta,larestaura,et«luidonnaune retraitehonorable 25»auMontcel,enmémoiredesonorigine.En1982 elle dut être refaite en atelier pour remplacer toutes les parties abîmées de l ossature en chêne et de toutes les planches verticales abîmées, avec la création d un toit en planches de châtaignier. Le remontagetotaldelaguéritesurunsoclefuteffectuéenavril1983. La guérite aux épingles ANNEXE III : Les «deux» mariages Oberkampf-Pétineau. D après la législation d alors, le mariage d un étranger, même naturalisé, avec une française, n était validé qu après avoir été autorisé par le Roi. Aussi le mariage d Oberkampf avec Mlle Pétineau fut d abord contracté à la chapelle de l ambassade de Suède à Paris, le 6 juillet 1774.Puis,septansplustard,aprèsavoirobtenu,le29octobre1781,unbrevetdepermission qui mit le sceau à leur mariage et en rendit la validité inexpugnable, le chapelain de l ambassade de Hollande bénit de nouveau ce mariage. On y mentionnait les deux enfants vivants alors, Marie-Louise,néele7décembre1777etChristophe,néle19décembre ANNEXE IV: L Elysée et la famille MASSIEU Les jovaciens connaissent bien le nom de la première épouse d Oberkampf: Pétineau. Mais ils pensent alors davantage à ses frères dont le plus jeune fut le deuxième maire de la commune,de1793à1820. Quant au nom de la seconde épouse, MASSIEU, qui s en souvient? Or cette famille a joué un rôle important dans la conservation des sépultures maintenant au jardin de la Maison du Pont-de-Pierre. Michel-Jacques MASSIEU ( ) épousa en 1754 Judith-Elisabeth SIGNARD 27 ( ). Leur deuxième fille, Anne-Michelle-Elisabeth, se maria avec Christophe Philippe Oberkampf le 27 mars Et leur fille cadette, Suzanne-Rosalie ( ) épousa Samuel WIDMERen1795.Ilseurentquatreenfants,dontdeuxmortsnés,puisSidonie 28,enfinPaul. C estàannemassieuqu ondoitlacréationdel Elysée.Elleyfitenterrertroisenfantsdesa s ur, sa mère Judith,enfin son mari,christophe-philippe.elle voulutlesyrejoindre aprèsson décès à Paris. Le troisième enfant de Marie-Louise PETINEAU s appelait Chistophe-Alphonse( ) et le premier enfant d Anne Massieu reçut le prénom d Alphonse( ). Enfin ajoutons que la seule fille survivante de Marie-Louise Pétineau, Marie-Julie, épousa Louis FERAY qui développa les manufactures de Corbeil-Essonne, alors que les deux filles de Anne Massieu épousèrent les frères MALLET qui tout en restant très attachés à Jouy développèrent leurs activités professionnelles dans la banque à Paris. Jacques BASSOT Nos remerciements à Etienne MALLET qui a mis ses archives personnelles à notre disposition. Nous avons aussi utilisé: Le mémorial de la manufacture(non publié) Michel SEMANTERY: Christophe-Philippe Oberkampf. Sa famille et sa descendance, Editions Christian,

6 Notes explicatives 01. Mémorial de la Manufacture, 31. Voir l emplacement dans le plan de la manufacture publié dans le hors-série n 1 «Oberkampf et ses manufacture», page 41. Les dates indiquées sont plus incertaines. 02. Voir Annexe III 03. Michel Sémentéry contredit le Mémorial en indiquant qu elle fut enterrée au cimetière paroissial après une cérémonie catholique. 04. Mémorial 74 : «tout dépendait en fait de la bonne volonté du curé» 05. Voir une rapide histoire de cette propriété dans le numéro des cahiers Historiques de Jouy. 06. L oncle et le neveu, ayant épousé deux s urs Pétineau, étaient donc beaux-frères. 07. Chez les anciens, séjour des héros et des hommes vertueux après leur mort. 08. Le jour du mariage de son petit-fils Émile Oberkampf, à Paris, avec Mlle JOLY de BAMMEVILLE. 09. La Prusse occupait le territoire, en particulier Jouy. 10. Le Mémorial raconte cette lente procession du char funèbre, «par les boulevards, la place Louis XV et la barrière du Maine, vers la route de Châtillon Le temps était affreux ; vers le milieu du trajet la grêle, les éclairs, le tonnerre se réunissaient pour le rendre plus horrible.» La cérémonie commencée à 10 heures, s acheva vers 2 h 30. ( ) 11. La seconde épouse de Samuel WIDMER Jeanne Elisabeth BERNARD mourut le 17 juillet 1875, à l âge de 88 ans. 12. Mémorial, Actuelles rue de Beuvron et de la rue Kurzenne 14. Un rapide résumé de cette histoire dans le premier numéro des cahiers historiques de Jouy-en-Josas. 15. L Elysée resta sur place, près du tennis, à l ouest du château. Il servit de décor aux représentations théâtrales en plein air au temps de l école du Montcel. 16. Négociant en vin à Bordeaux, mort en Raoul Mallet était le cousin de Frédéric, tous les deux petits-fils d Emilie Mallet. 18. Neveu de Raoul 19. Les comptes-rendus se trouvent aux archives nationales, fonds Oberkampf, 41AQ 20. JP Mallet parle aussi du transfert des tombes, des restes mortels, des monuments funéraires 21. Lettre de J.P. Mallet au maire de Jouy, en novembre Le niveau au sol de ce jardin indique bien le niveau original du temps d Oberkampf. Ce n est qu avec la construction du chemin de fer que des remblais furent utilisés pour rehausser le niveau de plus d un mètre. On le constate aussi autour de la mairie. 23. Baptême, Mariage, Sépulture. 24. Jusqu en 1820, on en utilisa plusieurs millions Car on en perdait beaucoup dans la prairie. 25. Le Mémorial, Mort le 29 janvier A son baptême, le couple Sarazin Demaraise était parrain et marraine. 27. Dont la stèle funéraire est à la maison du Pont-de-Pierre. 28. Au cimetière communal, la stèle indique qu elle est enterrée «entre son père et son frère». Or son frère est mort avant elle, mais son père est mort après elle. N avait-elle pas été provisoirement inhumée à l Elysée? Les stèles du tombeau d Oberkampf (jardin de la maison du pont de pierre) 34