SENEGAL. 11 et 12 mars 2009 Représentation régionale de la Banque Mondiale - DAKAR

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1 SENEGAL CONSULTATIONS SUR LES PRETS DE LA BANQUE MONDIALE A L APPUI DE LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT ET L APPLICATION DES PRINCIPES DE BONNE PRATIQUE EN MATIERE DE CONDITIONNALITE 11 et 12 mars 2009 Représentation régionale de la Banque Mondiale - DAKAR Facilitateur : Mr Moubarak LO, économiste Directeur Général Emergence Consulting Group Dakar - Sénégal lo.emergence@sentoo.sn Rapporteur : Mr Souleymane NIANG, journaliste consultant Manager Sant Mediacom Dakar - Sénégal jniang@hotmail.com

2 I - Résumé La représentation de la Banque Mondiale de Dakar a organisé les 11 et 12 mars 2009 une série de consultations avec le gouvernement du Sénégal, les partenaires au développement, la classe politique, la société civile et le secteur privé sénégalais au sujet de l appui budgétaire qu elle apporte au Sénégal depuis A compter de cette date, en effet, le soutien de la Banque à la stratégie de lutte contre la pauvreté a pris la forme d un financement non ciblé à travers une série de Crédits de Soutien à la Réduction de la Pauvreté (CSRP 1, CSRP 2 et CSRP 3). L objectif de ces consultations était de recueillir les points de vue des parties prenantes sur les objectifs, la mise en œuvre et les résultats produits par ce programme. Il s agissait enfin de mesurer les progrès réalisés dans l application des principes de bonnes pratiques en matière de conditionnalité. Les participants ont été répartis en deux groupes : Durant le premier jour, la Banque s est entretenue avec les représentants du gouvernement et ceux des institutions financières internationales, des agences de coopération et des pays donateurs, notamment l Allemagne, le Canada, la France, les Pays-Bas et la Banque Africaine de Développement (BAD). Pour leur part, les acteurs de la société civile et du secteur privé, la presse et la classe politique ont été consultés le second jour. La Banque a convié en particulier les syndicats, les organisations patronales, des organisations non gouvernementales, des associations, des universitaires, une sénatrice, un maire de ville, des journalistes, etc. Ces différents partenaires ont, dans leur ensemble, positivement apprécié la démarche d ouverture et de transparence de la Banque. Les principales conclusions issues des discussions sont énumérées ci-après : a) Gouvernement et partenaires au développement - Gouvernement Le gouvernement note avec satisfaction que les priorités du CSRP s alignent parfaitement avec celles du gouvernement sénégalais telles que définies dans le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP). Cette convergence de vue est particulièrement marquée sur le tout nouvel axe prioritaire du DSRP II relatif à la protection sociale des couches les plus vulnérables. Le gouvernement et la Banque précisent toutefois que le choix de ce nouvel axe prioritaire dans le DSRP II ( ) n est pas lié au CSRP qui en avait déjà fait une priorité plusieurs années auparavant. Elle est plutôt la résultante du diagnostic réalisé lors de la préparation du DSRP II. Il reste que si les mesures envisagées dans le cadre des CSRP ont été globalement bien calibrées, l adoption des textes règlementaires en vue de leur mise en œuvre a

3 constitué une contrainte majeure à leur exécution. C est notamment le cas dans les domaines de la justice et de la formation professionnelle. Il s y ajoute que les résultats des réformes sont difficilement imputables aux CSRP, en raison du caractère non ciblé de l appui budgétaire et de la multiplicité des interventions de la même nature. Au total, les actions prioritaires ont été généralement réalisées et justifiées. Mais, certains indicateurs s avèrent trop ambitieux pour refléter l impact réel des CSRP et des réformes. De surcroît, le gouvernement note la modicité des crédits, environ 30 millions de dollars par an. Il souhaite que les montants des prochains programmes de la Banque (DPO) soient plus conséquents afin d obtenir un impact plus considérable dans la lutte contre la pauvreté. Au sujet des conditionnalités, les représentants du gouvernement soutiennent fortement les conditionnalités attachées au décaissement des ressources du CSRP. Elles sont perçues, en effet, comme les meilleures alliées des ministères techniques. Mais, avertissent-ils, les conditionnalités sont parfois une pression préjudiciable à la qualité de la réflexion devant précéder l action. De la même manière, elles perdent tout leur sens quand le gouvernement les accepte dans le seul but de «décrocher» l appui budgétaire. - Partenaires au développement De leur côté, les donateurs se sont généralement réservés de porter un jugement sur la stratégie d intervention de la Banque car chaque bailleur a ses propres procédures. Néanmoins, ils ont bien voulu partager leurs expériences en matière d appui budgétaire et mis l accent sur la nécessité de renforcer la coordination des interventions au sein de l ACAP (Arrangement Cadre des Appuis Budgétaires) en bonne intelligence avec le gouvernement du Sénégal. Par ailleurs, la plupart des donateurs se sont interrogés sur le niveau de flexibilité du CSRP et du DSRP par rapport au contexte économique très mouvant tant au niveau national qu à l échelle globale. A leur avis, le CSRP et le DSRP doivent tenir compte des difficultés budgétaires internes et la crise financière internationale qui affectent l économie sénégalaise dans leur concentration prioritaire aussi bien que dans la programmation de leur mise en œuvre. Les donateurs insistent particulièrement sur la nécessité de rendre ces cadres économiques et budgétaires plus sensibles à ces contingences. Le gouvernement et les partenaires s accordent sur la nécessité de renforcer la coordination des interventions et de l aide extérieure. Il s agit, de la part du gouvernement, d appliquer l Agenda de Paris concernant la responsabilité du pays en la matière. De leur côté, les donateurs membres de l ACAP reconnaissent l importance d harmoniser davantage leurs stratégies et surtout en ce qui concerne la matrice de mise en œuvre et les indicateurs de performance.

4 b) Société civile, classe politique et secteur privé La société civile estime n avoir été associée ni à une échelle suffisamment large ni assez tôt au processus de conception et de mise en œuvre de la série de CSRP. Plus précisément, les acteurs de la société civile contestent la représentativité des organisations et des personnes ayant participé au processus au nom de la société civile ainsi que la pertinence du moment choisi par la Banque et le Gouvernement pour associer la société civile. Toutefois, les acteurs non étatiques reconnaissent les problèmes internes qui paralysent la société civile et saluent la démarche inclusive de la Banque. Quoique le gouvernement ait consulté une partie de la société civile et le secteur privé, les préoccupations les plus importantes des acteurs non étatiques ne sont souvent pas prises en compte dans le document final de négociation avec les bailleurs de fonds (DSRP, CSRP, etc.). En conséquence, un secteur aussi stratégique que la culture n est pas considéré à sa juste importance dans tout processus de développement. Il est donc difficile à la société civile d émettre une opinion étayée sur la phase de conception des CSRP et la pertinence du travail analytique qui en ont été la base. La société civile salue toutefois le saut qualitatif que représente le passage de l aide projet à l aide budgétaire. Mais, les acteurs souhaitent que cette assistance aboutisse à des réformes tangibles et que l instauration d un véritable dialogue social en soit l une des conditionnalités. Dans la même logique, les acteurs suggèrent que les CSRP intègrent le renforcement de la fonction de contrôle de la société civile comme l un des domaines d intervention. II Contexte, objectif et méthodologie II-1 Contexte La Banque Mondiale a entrepris d analyser son expérience des prêts de soutien aux politiques économiques depuis l introduction de ce mécanisme au début des années 80. Plus récemment, en 2005, La Banque a réalisé la revue de Crédits de Soutien à la Réduction de la Pauvreté ; une rétrospective des prêts de soutien aux politiques de développement, en 2006 ; et une revue exhaustive des conditionnalités en Cette dernière revue a abouti au développement des Principes de Bonne Pratique en matière d application des conditionnalités. Les cinq principes retenus ont été adoptés par les Comité de Développement en 2006, et les groupes de travail sont chargés d appliquer ces principes à toutes les opérations de politique de développement. Ces principes sont les suivants :

5 Adhésion : renforcer l adhésion du pays en se fondant sur des preuves tangibles prouvant que cette adhésion repose sur un travail d analyse. Harmonisation : S accorder préalablement avec le gouvernement et les autres partenaires financiers sur un cadre de responsabilité concerté. Adaptation : Adapter le cadre de responsabilité et les modalités de l aide de la Banque à la situation du pays. Importance : Ne spécifier comme conditions de décaissement que les mesures indispensables à l obtention de résultats. Transparence et prévisibilité : Dresser des bilans transparents des progrès accomplis pour favoriser les apports prévisibles d aide financière basée sur les résultats. Un premier rapport de suivi de l application de ces principes de bonnes pratiques a été examiné par le Conseil de la Banque en décembre Pendant les discussions, plusieurs membres du Conseil ont demandé une évaluation périodique de l application des principes de bonne pratique en y associant étroitement les pays emprunteurs. L évaluation la plus récente de l application des conditionnalités dans les crédits de politique de développement a été menée en 2007 avec une participation significative des gouvernements et des acteurs à travers des consultations nationales ( En droite ligne de ce qui précède, la représentation de la Banque Mondiale au Sénégal a organisé des consultations avec le gouvernement, la classe politique, les partenaires au développement, les acteurs de la société civile et du secteur privé à l effet de recueillir leurs commentaires sur le crédit d appui à la politique de développement. L évaluation des crédits d appui à la politique de développement sera utilisée pour «briefer» les membres du Conseil sur l efficacité des Opérations de Politiques de Développement dans le soutien à la conception et à la mise en œuvre de la politique de développement à moyen terme du pays emprunteur, ainsi que sur l application des principes de bonne pratique en matière de conditionnalité. II-2 Objectifs Les principaux objectifs des consultations sont : Recueillir le «feedback» du gouvernement, des donateurs, de la classe politique et des partenaires de la société civile et du secteur privé sur le rôle joué par les prêts à l appui de la politique de développement dans la conception et l exécution des programmes de réformes pour le développement Mesurer le niveau d application des principes de bonnes pratiques en matière de conditionnalité. II-3 Méthodologie Les consultations se sont déroulées sur deux demi-journées avec les deux groupes suivants :

6 Groupe 1 : Représentants du gouvernement (ministères en charge de l économie, de la décentralisation, de la justice, du développement social, de la santé) et des donateurs (BAD, AFD, KWF, Allemagne, France, Canada, Pays-Bas) Groupe 2 : Partenaires de la société civile (y compris les institutions universitaires) et du secteur privé, la classe politique et les médias. En vue de favoriser une meilleure participation des acteurs dans les consultations, la Banque a mis à leur disposition un document de travail. Il s agit particulièrement d un extrait du document de projet de Crédit de soutien à la réduction de la pauvreté. Pour leur part, le facilitateur et le rapporteur ont reçu, outre le document de projet, une liste de questions directrices, le résumé des résultats des consultations sur les principes de bonne pratique en matière de conditionnalité (juillet-septembre 2007), le document de cadrage des consultations. Il faut noter que les participants ont reçu, à l ouverture des consultations, les versions papiers de toute la documentation ainsi que la synthèse (sous forme de matrice) du programme CSRP décrivant notamment les objectifs clés, les actions préalables, les déclencheurs et les indicateurs. La chargée des opérations de la Banque, a introduit les discussions en présentant le contexte général et les objectifs de ces consultations ainsi que la stratégie de la Banque Mondiale en matière d appui budgétaire. A sa suite, le facilitateur a présenté la méthodologie de la consultation et mené les discussions sur la base d une présentation PowerPoint. Les consultations ont été facilitées par Mr Moubarack LO, ingénieur statisticien et économiste, PDG du cabinet Emergence. Le rapport des consultations a été rédigé par Mr Souleymane Niang, journaliste, directeur de l agence Sant Mediacom. III Principaux messages issus des consultations III-1 Gouvernement et des donateurs a) Les Objectifs Le gouvernement du Sénégal se félicite du parfait alignement des objectifs visés par le CSRP avec ceux de la Stratégie de réduction de la pauvreté (SRP). Cela traduit une bonne convergence de vue entre la Banque et le gouvernement du Sénégal quant aux priorités. Cette concordance découle du partage entre les deux parties et de la démarche participative tout au long de processus d élaboration des stratégies. Globalement, la presque totalité des priorités ont fait l objet d un travail analytique spécifique, à l exception du sous secteur de l emploi et de l axe protection sociale. Là-dessus, des études sont en cours, sur l initiative de la Banque et d autres partenaires, pour combler le

7 déficit d information, en particulier sur l emploi. En tout état de cause, le DSRP est en soi une base analytique exhaustive. Les donateurs s accordent généralement sur tout ou partie des objectifs de réformes. Mais, chacun accorde plus ou moins d importance à l une ou l autre priorité. Dans l ensemble, la protection sociale semble faire l objet de moins de consensus que les autres réformes. Cela est dû en partie à la faiblesse du travail analytique dans ce domaine. Par ailleurs, certains partenaires (ex : Pays-Bas) s interrogent sur l absence de l éducation des axes prioritaires. Toutefois, il ressort de la consultation des donateurs que la situation économique et sociale du Sénégal a profondément changé par rapport au contexte prévalant lors de l élaboration des CSRP. Ce qui pose la question de la pertinence de l exercice. b) Sur la mise en œuvre Le gouvernement sénégalais affiche une forte détermination à mener à bien les réformes qu il juge nécessaires au développement économique et social du pays, en accord avec ses partenaires. Cette volonté politique clairement exprimée - du reste - dans le DSRP, ne varie pas en fonction de la mise à disposition des appuis budgétaires. En définitive, elle est, pour le gouvernement, le principal facteur de succès et le gage de la viabilité des réformes engagées. Par ailleurs, le gouvernement veille, à travers un groupe de travail coordonné par le Ministère de l Economie et des Finances, à un suivi rapproché de la mise en œuvre des réformes. Depuis la conception de la série des CSRP, le contexte d intervention a été marqué par la mise en place de l Arrangement cadre des appuis budgétaires. Pour cette raison et vu le caractère non ciblé de l appui budgétaire, il est souvent difficile d imputer l impact de ces réformes aux CSRP. C est le cas, par exemple, du secteur de la justice où l on note un doublement des ressources et une forte réduction des délais de traitement des dossiers administratifs. En effet, les réformes mises en œuvre dans ce secteur s intègrent également dans un programme décennal dont l élaboration précède celle des CSRP. Mais dans des secteurs comme la santé et dans le domaine des réformes budgétaires et civiles, la corrélation semble plus évidente. Néanmoins, le programme a réalisé toutes les actions prioritaires planifiées. S il persiste au sein du gouvernement un sentiment mitigé quant aux résultats, cela est le fait du mauvais choix de certains indicateurs. A l image du DSRP, en particulier dans le domaine de l éducation, les indicateurs sont jugés parfois trop ambitieux. A contrario des conclusions du rapport d examen de la mise en œuvre des CSRP produit par la Banque, le ministère en charge de la décentralisation est globalement satisfait quant au niveau des transferts financiers et à l accélération de la mise à disposition des ressources. C est ainsi que le FDD est passé de 10 milliards de FCFA en 2004 à 16 milliards en En ce qui concerne la mise à disposition, les transferts qui n étaient effectifs que dans le deuxième trimestre jusqu en 2004, le sont dès le premier trimestre les années suivantes. Par ailleurs, la décentralisation du Budget consolidé d investissement qui a fait l objet d une loi en 2008 est mis en œuvre depuis La volonté politique, manifestée par un arbitrage

8 favorable du Premier ministre lors d un problème d interprétation des contreparties attendues du PNDL en 2006, est perçue comme le principal facteur de succès. En revanche, la protection sociale a souffert de l insuffisance du travail d analyse, quoique plusieurs études et des actions soient en cours notamment sur la réforme du système formel de protection sociale, la gestion des risques et catastrophes, les systèmes d alerte précoce en matière de sécurité alimentaire. La nouveauté de cet axe prioritaire dans le CSRP aussi bien que dans le DSRP est la principale cause de lenteur à la mise en œuvre du CSRP dans ce domaine. Par ailleurs, le secteur n a pas pu mobiliser suffisamment de ressources. Il reste que le CSRP a permis une augmentation substantielle des fonds destinés aux handicapés, à 350 millions de FCFA. Les partenaires au développement du Sénégal ont mis en place l ACAP (Arrangement cadre des appuis budgétaires) pour servir de cadre de concertation et de coordination de leurs interventions. Or, la conception de la série des CSRP est antérieure à la création de cet instrument. Il en résulte que la coordination n est pas assez satisfaisante. Néanmoins, les partenaires membres de l ACAP, dont la Banque, ont en commun une matrice de résultats. Mais, la mise en œuvre et les indicateurs ne font pas l objet d une harmonisation. Les donateurs rappellent qu en vertu de l Agenda de Paris, c est au gouvernement du pays de mettre en place un cadre de concertation des partenaires au développement, sans préjudice de la responsabilité de ces derniers en la matière. A cette fin, les partenaires souhaitent l élaboration de la lettre de politique stratégique sur l aide extérieure et l amélioration de la «Stratégie d Assistance Conjointe» et du cadre des bailleurs de fonds sur le DSRP. Pour sa part, le gouvernement annonce qu un cadre d intervention des différents bailleurs est effectivement en cours d élaboration. Au demeurant, des cadres de concertation existent déjà au niveau sectoriel (eau, assainissement). c) Sur les résultats A l avis du gouvernement sénégalais et de la Banque, les résultats du CSRP sont généralement satisfaisants. A titre d illustration, l ensemble des actions prioritaires du CSRP ont été réalisées. Les déclencheurs de décaissement ont été déterminants dans le rythme soutenu et le niveau élevé de réalisation des actions prioritaires. De surcroît, les CSRP ont largement contribué à l émergence d une culture de la gestion axée sur les résultats dans les ministères. Toutefois, les indicateurs de performance semblent souvent mal choix, soit qu ils étaient trop ambitieux ou qu ils n étaient toujours alignés sur des actions spécifiques. Il faut également noter que les résultats varient selon les CSRP. Le CSRP 2 a ainsi des résultats plus satisfaisants que le CSRP1. Pour pallier ce problème, le gouvernement préconise que l analyse des CSRP soit faite sur la base des actions prioritaires en lieu et place des indicateurs.

9 III-2 Message des partenaires de la société civile et du secteur privé a) Objectifs Les objectifs de réforme soutenus par l appui budgétaire fourni à travers les CSRP, et de façon plus générale la stratégie d intervention de la Banque au Sénégal, sont peu connus par les acteurs de la société civile, voire par beaucoup de responsables de l administration. Ce déficit d information est attribué, en partie, à l absence de consultation précoce des acteurs dans les phases de préparation et de négociation des programmes entre la Banque et le gouvernement. C est la raison pour laquelle certains acteurs s interrogent sur la méthodologie utilisée par la Banque pour fixer les objectifs de réforme dans les CSRP. La faible représentativité des acteurs cooptés par le gouvernement au titre de la participation de la société civile est également considérée comme une des causes de cette méconnaissance. C est la raison pour laquelle la société civile estime que le rôle de la société civile dans la conception et le suivi des programmes doit être renforcé. Malgré cette lacune, les réformes visées par les CSRP semblent pertinentes eu égard à la situation du pays au moment de la conception du programme. Toutefois, la Banque gagnerait à élargir son champ d intervention en y intégrant de nouveaux objectifs tels la culture et les langues nationales considérées comme le socle du développement économique et social. La prise en compte de la culture doit notamment se traduire par l adaptation des documents de la Banque dans les langues les plus parlées par la population. b) Mise en œuvre La société civile note que la plupart des réformes touchent des compétences transférées aux collectivités locales dans le cadre de la politique de décentralisation. Par conséquent, la mise en œuvre des CSRP doit associer largement les acteurs à la base ainsi que les autorités locales. De la même manière, la classe politique estime que vu la place centrale qu occupent les législateurs dans le processus budgétaire, un travail spécifique doit être fait en direction des députés et des sénateurs. Il s agit notamment de mettre à la disposition des parlementaires des assistants afin de les accompagner dans le suivi-évaluation des programmes. Pour sa part, l université souhaite être plus associée plus étroitement de sorte qu elle puisse, au-delà travail d expertise qu elle effectue régulièrement pour la Banque, exercer sa fonction critique. IV - Principes de bonne pratique en matière de conditionnalité

10 Adhésion : L adhésion du Sénégal au programme s est manifestée par un important travail d analyse à l appui de tous les axes prioritaires, à l exception des sous secteurs de l emploi et de la protection sociale. Le Document de stratégie de réduction de la pauvreté, en soi, est l expression de cet effort d analyse. Le portail «Development Gateway» est également l un des signes de la volonté du gouvernement dans ce domaine. La Banque et d autres partenaires (PNUD) continuent de soutenir le gouvernement sénégalais pour mieux informer ces secteurs qui n ont pas fait l objet d un travail spécifique. Harmonisation : Dans le cadre de l ACAP (Arrangement cadre des appuis budgétaires), la Banque et plusieurs autres partenaires financiers du Sénégal ont élaboré un cadre concerté matérialisé par une matrice de résultats. Toutefois, l ACAP n a pas développé une matrice de mise en œuvre et les différents intervenants utilisent indépendamment leurs propres indicateurs de performance. Conformément à l Agenda de Paris, le gouvernement sénégalais est en train d élaborer le cadre de coordination des interventions extérieures. Les donateurs attendent spécifiquement l adoption d une lettre de politique stratégique sur l aide extérieure et la promotion de la stratégie d assistance conjointe. Adaptation : L économie sénégalaise a été frappée de plein fouet par la crise financière internationale et des tensions budgétaires ces dernières années. Mais, les priorités identifiées lors de l élaboration des CSRP gardent toute leur pertinence et leur actualité. Il en serait autrement que les revues périodiques auraient permis d adapter le programme. Il faut noter que les CSRP avaient déjà anticipé le nouvel axe développé dans la stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP II) : la protection sociale. Importance : Les acteurs s accordent sur le la pertinence du choix des conditions de décaissement fixées dans les CSRP. Elles ont permis notamment le lever les contraintes administratives et d accélérer l adoption de textes législatifs et règlementaires indispensables au succès des réformes. Transparence/Prévisibilité : Bien que l appui budgétaire de la Banque n ait pas pu être aligné sur le cycle budgétaire, le gouvernement a pu se fonder valablement sur la transparence des procédures de décaissement pour programmer les ressources des CSRP. V Conclusions Globalement, l appui budgétaire consenti par la Banque au gouvernement sénégalais a produit des résultats satisfaisants attestés par la mise en œuvre de l ensemble des actions prioritaires. Mais, l imputabilité de l impact est incertaine. Les parties prenantes souhaitent une meilleure coordination des interventions des différents partenaires au développement. La Banque, le gouvernement et les donateurs membres de l ACAP gagneraient notamment à définir ensemble les objectifs de réforme, les procédures de mise en œuvre de ces réformes et les indicateurs de performance en matière d appui budgétaire.

11 NB : La société civile souhaite une meilleure implication de ses différentes composantes dans l élaboration et la négociation des accords entre la Banque et le gouvernement, ainsi que dans le suivi de la mise en œuvre du programme. Le gouvernement est invité veiller à la soutenabilité des réformes entreprises dans le cadre de l appui budgétaire. Les parties prenantes souhaitent que l enveloppe soit revue à la hausse dans le cadre du CSRP IV et du DPO. Sur la méthodologie, les acteurs de la société civile et du secteur privé préconisent que les prochaines consultations rassemblent dans une seule et même réunion l ensemble des parties prenantes afin de favoriser des échanges directs entre les uns et les autres et, ainsi, une meilleure connaissance du dossier et de ses implications. Par ailleurs, certains acteurs de la société civile suggèrent que la documentation soit envoyée plus tôt pour leur permettre une participation plus utile aux débats. Il faut tout de même noter que les documents en question ont été envoyés en deux jets : une première fois plusieurs semaines avant les consultations à titre d information et une seconde fois, à l occasion de l invitation des participants aux dites consultations. Il convient, enfin, de signaler qu il n a pas été possible de poser aux acteurs de la société civile les questions directrices visiblement plus adaptées aux représentants du gouvernement et des pays donateurs. PJ : listes des participants aux consultations sur les CSRP.

12 Consultations sur les Crédits de soutien à la Réduction de la Pauvreté (CSRP) de la Banque Mondiale au Sénégal 11 février Liste des participants NOMS STRUCTURE 1 Alain DHOOR Banque Mondiale adhoor@worldbank.org 2 Mamadou NDIONE Banque Mondiale mndione@worldbank.org 3 Françoise PERROT Banque Mondiale FPerrot@worldbank.org 4 Siaka COULIBALY MSP siaka91@hotmail.com 5 Mame Atou FAYE CSO/PLCP/MFEFMF urbaste2005@yahoo.fr 6 Abdoulaye DIENG MEF/DCEF layemadior@yahoo.fr 7 Souleymane KA MEF/DDI souleyka2@yahoo.fr 8 Alaya OUARME CSPLP/MEF ouarme@gmail.com 9 Bassirou DIOP CSPLP/MEF bassiroudiop@gmail.com 10 Thierno Seydou NIANE CSPLP/MEF tsniane@yahoo.fr 11 Ndiémé PAYE CEDAF/Ministère de la pndieme93@yahoo.fr Justice 12 Kavina DZIALOWSKA Ambassade des Pays Bas kavina.dzialowska@minbura.ne 13 Alexandra DIABY AFD diabya@afd.fr 14 Bernhard BRAUNE Ambassade d Allemagne wz 1@daka.diplo.de 15 Emmanuelle SLAL/Ambassade de France emmanuelle.roumegous@diplomatie.gouv.fr ROUMEGOUS 16 Gilbert GALIBAKA BAD/DAKAR g.galibaka@adb.org 17 Mademba NDIAYE Banque Mondiale mademba@worldbank.org 18 Gongnet GNIFIENET Stagiaire / BM ggnifienet@yahoo.fr 19 Abou BA Stagiaire/BM ctbuyaa@yahoo.fr 20 Geneviève BROWN Ambassade du Canada genevieve.brown@international.gc.ca 21 Moubarack LO Modérateur Lo.emergence@sentoo.sn 22 Souleymane NIANG Rapporteur jniang@hotmail.com

13 Consultations sur les Crédits de soutien à la Réduction de la Pauvreté (CSRP) de la Banque Mondiale au Sénégal 12 février Liste des participants NOMS STRUCTURES S 1 Ndeye Ndioro THIOYE FORUM CIVIL ndio2005@hotmail.com 2 Ndeye Coumba FALL FRAO ncfall@frao.info 3 Mairam Wane LY SENAT marilywane@yahoo.fr ou parena@orange.sn 4 Mahamadoul Hady UNSAS unsas@orange.sn ou adigueye@yahoo.fr GUEYE 5 Alain DHOORE BANQUE MONDIALE adhoore@worldbank.org 6 Francoise PERROT BANQUE MONDIALE FPerrot@worldbank.org 7 Mamadou NDIONE BANQUE MONDIALE mndione@worldbank.org 8 Abou BA STAGIAIRE BANQUE ctbuyaa@yahoo.fr MONDIAL 9 Gongnet GNIFIENET STAGIAIRE BANQUE ggnifienet@yahoo.fr MONDIALE 10 Ndeye Marianne OXFAM GB mtounkara@oxfam.org.sn TOUNKARA 11 Mademba NDIAYE BANQUE MONDIALE mademba@worldbank.org 12 Momar NDAO ASCOSEN ascosen@gmail.com 13 Coumba Ndoffene FASEG UCAD cndiouf@ucad.sn DIOUF 14 Mody GUIRO CNTS cnts@orange.sn 15 Ibrahima YADE CONGAD iyade@orange.sn ou congad@orange.sn 16 Oumar DIOP HANDICAP FORMEDUC/ oumardiophfe@yahoo.fr CRPH 17 Oumar TANDIA ENDA ECOPOLE ecopole@enda.sn 18 Samba BARRY OXFAM GB Sbarry62@yahoo.fr ou sbarry@oxfam.org.uk 19 Abdoul Aziz TALL Consultant Abdoulaziz95@orange.sn 20 Mamadou DOUMBOUYA CSA doumbouya54@yahoo.fr 21 Babacar SENE IAM bsene@groupeiam.com 22 Mohamed GUEYE LE QUOTIDIEN mohagueye@gmail.com

14 23 Assane Massar DIOP CSC/POLE AINES 24 Mamadou Sarr CNP MANSOUR 25 Augustin SENGHOR Avocat Maire de GOREE ou 26 Baye Dame WADE Directeur du magazine REUSSIR 27 Birahime SECK FORUM CIVIL UCAD 28 Moubarack LO Modération 29 Souleymane NIANG Rapporteur

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