Paul Morency ALPHONSE DESJARDINS ET LE CATÉCHISME DES CAISSES POPULAIRES. sep tent r ion. Extrait de la publication

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1 Paul Morency ALPHONSE DESJARDINS ET LE CATÉCHISME DES CAISSES POPULAIRES sep tent r ion

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3 ALPHONSE DESJARDINS ET LE CATÉCHISME DES CAISSES POPULAIRES

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5 Paul Morency ALPHONSE DESJARDINS ET LE CATÉCHISME DES CAISSES POPULAIRES se ptentr ion

6 Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des Arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour le soutien accordé à leur programme d édition. Nous reconnaissons également l aide financière du gouvernement du Canada par l entremise du Programme d aide au développement de l industrie de l édition (PADIÉ) pour nos activités d édition. Cet ouvrage a été publié grâce à une subvention de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales, dont les fonds proviennent du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Illustration de la couverture : Au berceau des Caisses populaires, huile sur toile de Jonas N. Tomesco, coll. Musée du Collège de Lévis. Gracieuseté de la Société historique Alphonse-Desjardins. De droite à gauche, Cyrille Vaillancourt, l abbé Irénée Lecours, Alphonse Desjardins, M gr F.-X. Gosselin et l abbé Philibert Grondin, rédacteur du Catéchisme. Révision linguistique : Solange Deschênes Mise en pages : Folio infographie Si vous désirez être tenu au courant des publications des ÉDITIONS DU SEPTENTRION vous pouvez nous écrire au 1300, av. Maguire, Sillery (Québec) G1T 1Z3 ou par télécopieur (418) ou consultez notre catalogue sur Internet : Les éditions du Septentrion Diffusion au Canada : 1300, av. Maguire Diffusion Dimedia Sillery (Québec) 539, boul. Lebeau G1T 1Z3 Saint-Laurent (Québec) H4N 1S2 Dépôt légal 3 e trimestre 2000 Ventes en Europe : Bibliothèque nationale du Québec Librairie du Québec ISBN , rue Gay-Lussac Paris

7 REMERCIEMENTS En tout premier lieu, je tiens à remercier M. Lionel Boisvert, directeur des études de 2 e et 3 e cycles en linguistique à l Université Laval en 1992, qui m a orienté dans les démarches à suivre en vue de l admission au doctorat, les professeurs du département et, en particulier, mesdames Solange Chevrier-Vouvé, Annette Paquot, Denise Deshaies et M. Gerardo Alvarez de même que le personnel de la bibliothèque et les conseillères attitrées à la documentation en littératures, langues et linguistique, M mes Francine Rousseau et Isabelle Boudreau. Je désire témoigner ma plus vive gratitude à mon directeur de recherche, M. Paul St-Pierre, professeur de traduction et de sémiotique à l Université Laval et à l Université de Montréal, dont l érudition et l expertise m ont été si précieuses. J ai trouvé en lui un guide sûr et avisé, toujours au service du projet, habile à le relancer chaque fois qu il le fallait, généreux de son temps, de ses conseils et de ses encouragements. Enfin, je ne pourrais clore cet avant-propos sans une pensée toute spéciale à l endroit du regretté M. Jean-Jules Gingras, propriétaire de la Librairie d occasion Saint-Jean, à Québec. Toujours curieux du progrès de mes travaux, M. Gingras m a procuré plusieurs ouvrages sur l histoire et sur la coopération, dont un exemplaire du Catéchisme des caisses populaires Desjardins. Dans Le Soleil du 21 mai 1997, un habitué de la librairie rendit un hommage fort émouvant à ce gentilhomme des livres.

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9 AVANT-PROPOS Message coopératif et communication Le 6 décembre 1900, Alphonse Desjardins et quelques concitoyens sympathiques à ses idées coopératives fondent la Caisse populaire de Lévis. La caisse commence ses opérations le 23 janvier 1901 avec le dépôt d une pièce de dix cents et une encaisse de 26,40 $ à la fin de la journée. À moins de partager la foi du fondateur, personne n aurait alors osé croire qu en moins d un siècle 1400 sociétés d épargne et de crédit s implanteraient au Québec et formeraient l armature d un impressionnant réseau d institutions, fort d un actif dépassant 70 milliards de dollars. Personne n aurait pu prédire qu au-delà de sa réussite économique le Mouvement des caisses Desjardins en viendrait à être cité un jour comme l une des «plus belles réussites collectives au Québec», comme le prototype d une «organisation-symbole» ayant, à l instar d Hydro-Québec ou de Bombardier, imprégné l «imaginaire collectif». De tout temps au sein du mouvement, on aime se souvenir de «l âge de fer», des débuts héroïques, du rude labeur des pionniers de la coopération. Quatre-vingt-dix ans après que la Caisse populaire de Lévis eut ouvert ses portes, la Confédération des caisses populaires et d économie Desjardins du Québec et ses communicateurs trouvent le moment indiqué de mettre une nouvelle fois en valeur le message coopératif. Pour le communiquer, on emprunte la voie d un téléfilm, Desjardins. La vie d un homme, l histoire d un peuple, puis d une bande dessinée avec La Grande Aventure d Alphonse Desjardins. Par la combinaison de l image et du texte, ce dernier médium peut à la fois atteindre un large public et intéresser à l histoire de la coopération une jeune clientèle, celle que courtisent depuis longtemps les caisses scolaires. Comme s en explique l historien d entreprise qui a participé au projet, la bande dessinée historique dépasse le

10 10 alphonse desjardins et le catéchisme des caisses populaires cadre d une œuvre de création, puisqu elle témoigne aussi des valeurs et des mythes véhiculés par l époque et «met plutôt en scène» le passé qu elle ne l analyse (Bélanger 1990 : p. 31). Idée originale de Pierre Larouche (alias Prouche), maître d œuvre de la scénarisation de l histoire et du rendu graphique de l album, qui est assisté d une équipe de collaborateurs de la Société historique Alphonse- Desjardins et de la Confédération, La Grande Aventure d Alphonse Desjardins décroche le grand prix du Festival de la bande dessinée francophone de Québec. En feuilletant la publication, le lecteur aura tôt fait d y remarquer l insertion d un second médium, la photographie. Comme le feraient trois icônes, les photographies reproduites dans l ouvrage montrent le fondateur du mouvement (p. 48), les dirigeants de la Caisse de Lévis qui siègent au conseil d administration, à la commission de crédit et au conseil de surveillance (p. 29) et un exemplaire du Catéchisme des caisses populaires (p. 41). Il se peut que les auteurs aient simplement voulu enrichir l esthétique de la bande dessinée et créer une atmosphère empreinte de nostalgie grâce au coloris sépia de quelques photographies d archives. Il se peut qu ils aient choisi d équilibrer l effet de fiction issu des illustrations par l effet de réel associé au médium photographique. Quels qu aient été leurs motifs, il demeure que, sous l angle sémiotique, La Grande Aventure d Alphonse Desjardins fait coexister deux narrations du parcours historique du mouvement coopératif, la photographique et la graphique. La narration photographique retient trois moments décisifs de ce parcours : l idée d un homme (1898), la fondation de la première caisse populaire (1900) et l emploi du médium catéchétique pour vulgariser le message coopératif (1910). La narration graphique de l histoire coopérative démarre au milieu du xix e siècle, la première planche montrant une famille qui, tous ses biens empilés dans une charrette, fuit son village. Sur ce tableau d époque, le texte enchaîne : Seconde moitié du xix e siècle : c est le début de la période la plus difficile pour le Québec et le Canada. En moins d un demi-siècle, la misère, le chômage, et le découragement poussent plus de Canadiens français à quitter parents et amis pour trouver du travail à la ville. C est le grand exode vers les États-Unis et les villes du Québec. Mais trouveront-ils cette richesse et cette prospérité tant convoitées? (Larouche 1990 : p. 3) L histoire racontée dans La Grande Aventure d Alphonse Desjardins s arrête à la mort du fondateur, survenue le 30 octobre La seule

11 avant-propos 11 incursion dans le présent surgit à la dernière page de l album, projetant le lecteur à Lévis en Une scène représente un papa, une maman et leurs enfants, Catherine et Jean-François, qui sortent de la maison d Alphonse Desjardins, convertie en un musée dirigé par la Société historique du même nom. Personne, se disent-ils, ne croyait au grand projet coopératif et aujourd hui chaque ville, chaque village possède sa caisse. La narration photographique et la narration graphique coïncident dans l accent qu elles mettent sur l hier originel du mouvement, celui du rêve coopératif un peu fou, hors d atteinte. À la toute fin, la narration graphique s en détache et bifurque vers l aujourd hui de son étonnante et parfaite réalisation. Un signe permet d harmoniser les deux narrations, de relier le passé de l humble caisse de Lévis au présent des caisses populaires partout implantées au Québec, en somme de correctement lire et interpréter le parcours historique du mouvement coopératif, soit cette photographie du Catéchisme des caisses populaires, le véhicule de la progagande coopérative 1. N eût été cet instrument, devine-t-on, le projet de Desjardins n aurait pu se réaliser. Pourtant, la bande dessinée illustre graphiquement d autres instruments d un apport décisif dans l organisation et la propagande coopérative, tels le People s Bank, qui inspira à Desjardins le modèle du self-help, les Statuts et règlements de la Caisse populaire de Lévis adoptés par l Assemblée législative du Québec et quelques numéros de La Vérité, journal qui ouvrit ses colonnes à des chroniques favorables au projet. Le Catéchisme des caisses populaires s en distingue par un traitement graphique qui l éloigne des ouvrages «concurrents» et l investit, photographie aidant, d un supplément de réalité, d un statut sémiotique différent. Ce statut s accorde bien au demeurant avec la position que les dirigeants et communicateurs du mouvement font occuper au Catéchisme dans l histoire des caisses populaires et de l entreprise de communication qui lui est liée. Même en 1990, les auteurs de la bande dessinée y font référence, ajoutant en note infrapaginale que «le petit catéchisme des caisses [connaît] un tel succès que, de 1911 à 1968, il [fait] l objet de 15 éditions» (p. 41). L histoire du mouvement coopératif doit se lire concomitamment avec l histoire de sa communication et d un instrument qui semble revêtu des attributs d un texte fondateur.

12 12 alphonse desjardins et le catéchisme des caisses populaires Alphonse Desjardins Plusieurs ouvrages qui traitent du mouvement coopératif s arrêtent plus ou moins longuement à la vie d Alphonse Desjardins, notamment ceux de Faucher (1948), Faucher et Vaillancourt (1950), Lamarche (1962 et 1985), Roby (1964), Turcotte (1971), Jacques (1975), Bertrand (1983), Beauchamp (1989), Poulin (1990) et Rousseau et Levasseur (1995). Bien qu elles ne jouissent pas de la crédibilité de ces travaux, deux biographies romancées paraissent, soit The Poor Man s Prayer de George Boyle (1951) et Alphonse Desjardins Un homme au service des autres de Jacques Lamarche (1977), où les bons sentiments et le merveilleux attirent l histoire du mouvement et de son chef dans l orbite de l épopée, sinon de l hagiographie, textes naïfs et méprisés sans doute, mais révélateurs du stade de mythification déjà atteint. On trouve, dans Réflexions d Alphonse Desjardins, un florilège de «morceaux choisis» publié en 1986 par la Confédération des caisses populaires et d économie Desjardins du Québec, cette brève notice biographique du fondateur : 1854 (5 novembre) Alphonse Desjardins naît à Lévis Il fait ses études (cours commercial) au Collège de Lévis Il entreprend une brève carrière militaire au sein de la Milice canadienne Il est journaliste à L Écho de Lévis, puis au Canadien (2 décembre) Il épouse Dorimène Desjardins ; ce mariage donnera quatre filles et six garçons Il est éditeur des Débats de la législature provinciale du Québec Il lance un journal conservateur, L Union canadienne, dont il doit interrompre définitivement la publication après trois mois Il est sténographe parlementaire (français) à la Chambre des communes à Ottawa (Confédération des caisses [...] 1986 : p. 9). La notice résume ensuite l itinéraire coopératif de Desjardins de 1897 à 1920 : le travail de recherche auquel il s est livré à la bibliothèque du Parlement, sa correspondance avec des spécialistes européens de la coopération, la fondation de l Action populaire économique, ses efforts pour

13 avant-propos 13 pourvoir les caisses d un cadre juridique, les tournées de propagande, sans oublier ses écrits et la publication du Catéchisme. Le Catéchisme des caisses populaires Desjardins doit d ailleurs son existence à la rencontre «providentielle» d Alphonse Desjardins et de l abbé Philibert Grondin. L abbé Philibert Grondin Né à Saint-Joseph-de-Beauce le 4 janvier 1879, Philibert Grondin fait ses études classiques au Collège de Lévis et sa théologie au Grand Séminaire de Québec. Ordonné prêtre par le cardinal Louis-Nazaire Bégin, il enseigne les mathématiques, le français et le catéchisme dans son Alma Mater de 1906 à Il s occupe des œuvres sociales de l Archidiocèse, à la fois prédicateur de la tempérance, missionnaire agricole, aumônier des Ouvriers de la chaussure de Québec, de l Union catholique des cultivateurs, de la Fédération des caisses populaires. Il rédige plusieurs articles sur la coopération pour le compte de La Vérité et de La Revue Desjardins. Il collabore à La Terre de chez-nous et à la page agricole de L Action catholique. Nommé chanoine honoraire, l abbé Grondin reçoit la médaille Bene Merenti pour l ensemble de son œuvre. Il décède à l Hôtel-Dieu de Lévis, le 27 décembre Peu après, La Revue Desjardins rend hommage à la vie et à la carrière du chanoine Grondin dans son numéro spécial de janvier La rencontre d Alphonse Desjardins et de l abbé Philibert Grondin Lors de la Journée de l épargne tenue à Lévis en 1936 et dans des textes maintes fois repris et réédités dans la revue officielle du mouvement, l abbé Philibert Grondin raconte «comment un beau matin, il se réveille journaliste». Alphonse Desjardins se promène sur la rue du Mont-Marie, qui longe l église de Notre-Dame de Lévis et la cour du collège. Il salue le jeune ecclésiastique, lui demande son nom et engage avec lui la conversation sur l œuvre coopérative. L Assemblée législative du Québec vient tout juste de la consacrer sur le plan juridique avec la Loi des syndicats coopératifs. Desjardins lui rapporte la prédiction que fit jadis sir Lomer Gouin, premier ministre du Québec et ancien confrère de collège : si ses concitoyens comprenaient ses desseins coopératifs, Desjardins «sauverait» la race canadienne-française. Grondin écoute son histoire, ses inquiétudes, il se

14 14 alphonse desjardins et le catéchisme des caisses populaires montre réceptif à son «besoin urgent d aide sérieux», à son intention de mener une campagne de presse pour former l opinion publique. Desjardins va droit au but : Vous êtes l homme que je cherche. Ce matin, j ai fait mon premier vendredi du mois, j ai communié et j ai demandé au bon Dieu de me faire rencontrer quelqu un qui pourrait être, par la plume et par la parole, le propagandiste de l œuvre des Caisses populaires. Je commence à être absorbé par les quelques Caisses déjà fondées, et mon style est assez lourd et laborieux. Aussi pour promouvoir mon œuvre, me faut-il un homme jeune, qui sache parler aux jeunes et être compris de tous. Vous êtes le premier que je rencontre, c est le Sacré-Cœur qui vous envoie ; je vous choisis, vous ne pouvez me refuser (Vaillancourt 1951 : p. 3). Le Catéchisme des caisses populaires Le prêtre accepte «un peu contre son gré» la sollicitation pressante de Desjardins et il s engage à ses côtés dans «l âge de fer du travail obscur, des difficultés sans nom». Les sociétés d épargne et de crédit se butent en effet à l apathie, à l indifférence du public, à la résistance parfois sourde, parfois ouverte des financiers et des institutions en place. Dans certains quartiers, les propagandistes de la coopération passent pour des «énergumènes», des «socialistes», des «êtres dangereux» qu il faut museler. Les demandes de renseignements affluent, une correspondance de 300 à 400 lettres par mois, des voyages s imposent et les ressources manquent pour faire face aux dépenses. Desjardins imagine des combinaisons savantes pour économiser dans ses courses, il prend ses repas sur le pouce au hasard des circonstances et plus souvent qu autrement il «[met] la main dans son gousset». Ses contemporains le prennent pour un toqué, un rêveur. Heureusement, les portes des presbytères s ouvrent devant lui et «avec elles une large hospitalité» (Grondin 1954 : p ). La conjoncture adverse ne décourage pas les ouvriers de la première heure qui réussissent à gommer les difficultés du projet et inventent des moyens d embellir singulièrement l image du mouvement, même s il faut recourir aux artifices d une mise en scène. L abbé Irénée Lecours, procureur du Collège de Lévis au moment de la fondation de la Caisse de Lévis, reçoit souvent la visite d Alphonse Desjardins qui vient causer avec lui des affaires de la caisse et des détails de l organisation. Il place toute sa confiance dans l œuvre naissante et dans la personne du fondateur. Pour donner à la caisse populaire plus de prestige

15 avant-propos 15 aux yeux du public, pour lui permettre de présenter un chiffre d affaires plus considérable et inspirer davantage confiance aux actionnaires et aux déposants, l abbé Lecours se fait un devoir d aller déposer l argent du collège à la caisse au lieu d aller à la banque. Quand il lui faut payer un compte au moyen d un chèque, il se rend au bureau de l avenue Bégin demander à Desjardins de faire le chèque lui-même sur les fonds inscrits au compte du collège (Tardif 1950 : p. 13). D autres occasions se présentent à eux de déployer pareilles inventions, par exemple lorsqu arrive le redoutable moment de tenir les assemblées annuelles du mouvement. Un sympathisant se souvient du subterfuge utilisé alors pour impressionner la galerie : M. Desjardins avait reçu du Collège l autorisation de faire sa réunion générale annuelle pour le public lévisien, ici même dans cette salle. Afin d attirer la population qui, à ce moment, regardait la Caisse d un œil plus ou moins favorable, les élèves sacrifiaient volontiers leurs récréations à préparer, sous la conduite d un prêtre, une petite séance et jouer ordinairement une comédie, ce qui assurait à M. Desjardins un auditoire devant lequel il donnait son rapport annuel et expliquait l importance de la Caisse et je puis vous assurer qu il ne manquait pas de conviction. M. le Supérieur assistait régulièrement à ces réunions et encourageait fortement les auditeurs à devenir membres de la Caisse. Il en fut ainsi pendant une vingtaine d années jusqu au jour où la Caisse, suffisamment connue et appréciée, put faire ses réunions à la salle S[ain]t-Fr[ançoi]s-Xavier et sans avoir recours à ce moyen pour s assurer un auditoire convenable (ibid. : p ). La «mise en scène» de l actif de la caisse populaire et celle de son sociétariat en appellent une troisième. Seule une jonction solide entre l avoir des sociétés d épargne et la participation des membres peut affermir la viabilité des caisses populaires et la croissance à long terme du mouvement coopératif. Il importe de stimuler les rentrées d argent nécessaires au crédit et d accroître le recrutement des épargnants au moyen d une vulgarisation plus efficace des idées coopératives. On pense donc à mettre en scène le message coopératif dans un catéchisme des sociétés d épargne et de crédit, catéchisme «en qui s étaient réfugiés [les] derniers espoirs» (Grondin 1944 : p. 25) : Vers 1908, M. Desjardins s amène à ma chambre : «Je suis débordé [...]. Vous enseignez le catéchisme à vos élèves ; vous allez nous faire un catéchisme des caisses populaires pour nos futurs coopérateurs». J hésite à entreprendre la tâche. M. l abbé Joseph Hallé survient. Était-ce pur hasard?

16 16 alphonse desjardins et le catéchisme des caisses populaires Y avait-il complot? Toujours est-il que l affaire est décidée. Je me mets à l œuvre. Sous une petite lampe fumante, tous les soirs à 9 heures sonnant, portes closes, j essayais mes ailes et ma plume. Vous devinez que M. Desjardins critiquait, oh! charitablement mon travail, en louait les efforts, me disait parfois que j en faisais un succès. [...] Si nous avons peiné sur ce fameux catéchisme! La publication prête, il fallait songer à trouver les fonds pour en défrayer les dépenses. Nous mîmes la main à nos maigres goussets, et [...] le chef-d œuvre sortit des presses de La Vérité. Malgré sa modestie, que de services il a rendu à la cause de la Coopération, en particulier à celle des Caisses (Vaillancourt 1944 : p. 24). On sait peu de chose sur l accueil réservé au Catéchisme, sur son usage dans la diffusion de la doctrine coopérative, sur son influence dans l établissement de caisses populaires. Traitant de l expérience historique du Mouvement Desjardins dans la région du Centre-du-Québec, Rousseau et Levasseur apportent néanmoins quelques précisions : L appui accordé par l Évêché de Trois-Rivières aux initiatives de Desjardins ne s est pas démenti pendant les années qui ont suivi ces premiers contacts. En février 1911, l évêque du diocèse adresse une lettre circulaire invitant ses prêtres à fonder des caisses : «Le moment me paraît venu, écrit-il, d en établir une dans chacune de nos paroisses. Plusieurs d entre vous l ont déjà fait, du reste, ils n ont qu à s en féliciter». Un exemplaire du Catéchisme des caisses populaires était joint à la lettre (1995 : p. 53). Le soutien des autorités ecclésiastiques à la fondation des caisses s exprime ailleurs, de manière diverse et plus discrète que celle-là, un évêque invitant, par exemple, Desjardins à s adresser aux prêtres de son diocèse à l occasion de leur retraite. Pour prometteuses qu elles soient, les manifestations d appui ne suffisent pas. Il faut établir les caisses et les faire fonctionner. Les années 1910 voient l éclosion de près d une quarantaine de caisses dans le centre du Québec. Mais toutes ne passent pas l épreuve du temps. Dans les faits, la moitié des caisses instituées durant cette période ne franchissent pas le cap des années Six d entre elles meurent dans l œuf. Malgré tout, le noyau de caisses en activité au moment du décès d Alphonse Desjardins se développe suffisamment pour relancer le mouvement (ibid. : p. 54). S il demeure difficile de mesurer l effet réel du Catéchisme dans l émergence et la consolidation des caisses populaires, des témoignages lui reconnaissent une contribution indéniable à la diffusion des idées coopératives en général :

17 avant-propos 17 Cette brochure [...] a exercé une influence considérable non seulement sur le développement des caisses populaires, mais sur le mouvement coopératif en général. On peut dire qu un bon nombre des coopératives agricoles qui se sont fondées depuis vingt ans doivent, pour une bonne part, leur existence à cette brochure, qui a été lue, méditée et étudiée en groupes dans les cercles de l U.C.C. [Union catholique des cultivateurs] : service incalculable, dont la classe agricole ressent aujourd hui les bienfaits et dont les générations à venir continueront à bénéficier encore davantage (Lebel 1951 : p. 9). Le Catéchisme dans le mouvement coopératif Desjardins Le texte qui sans doute traduit le mieux l «icônisation» du Catéchisme dans l histoire et dans la culture du mouvement coopératif Desjardins s intitule «Un livre de chevet intéressant les dirigeants des Caisses populaires» et paraît dans la livraison d août/septembre 1968 de La Revue Desjardins. Le sénateur Vaillancourt y rend compte de l assemblée générale annuelle de la Fédération de Québec des unions régionales des caisses populaires Desjardins. Un délégué déplore l absence de manuels destinés à «éduquer sur le plan coopératif et économique ceux qui veulent travailler à cette œuvre de rédemption sociale et de relèvement économique que sont les Caisses populaires». Alfred Rouleau, président de La Sauvegarde et directeur général de l Assurance-vie Desjardins, rétorque que ces deux organismes fournissent à leurs agents des manuels pour enseigner ce qu est l assurance et comment pallier les problèmes rencontrés. Après la réunion, Vaillancourt se remémore que les dirigeants des caisses populaires disposent depuis longtemps d un «livre de chevet», d un «chef-d œuvre dans son domaine», le Catéchisme des caisses populaires dont le tirage dépasse exemplaires. Relisant l ouvrage, il en découvre l actualité, «ce livre sembl[ant] avoir été écrit hier pour les Caisses populaires d aujourd hui». Ravi d y trouver encore d excellentes idées et des connaissances toujours utiles, il enjoint les cadres et employés des caisses populaires d en acquérir un exemplaire, d en prendre connaissance et d en méditer le contenu. On peut imaginer la surprise des communicateurs du Mouvement Desjardins d apprendre que le Catéchisme du chanoine Grondin pouvait encore répondre aux besoins d enseignement coopératif alors que son modèle, le catéchisme religieux traditionnel, avait été relégué aux oubliettes quelques années auparavant. Au début des années 1960, le Québec s engage dans la Révolution tranquille. Porté au pouvoir à l élection du 22 juin 1960 et dirigé par le

18 18 alphonse desjardins et le catéchisme des caisses populaires premier ministre Jean Lesage, le gouvernement libéral met en œuvre plusieurs réformes sociales, notamment dans le domaine de l éducation. Des intellectuels remettent en question l instruction religieuse à l école, des groupes de pression réclament la laïcisation des institutions scolaires et le gouvernement crée un ministère de l Éducation à la suite des travaux de la commission Parent ; l Église s interroge sur l état de l enseignement religieux au Québec, un centre et un institut de catéchèse sont mis sur pied, l Assemblée des évêques demande un nouveau programme de catéchèse et de nouveaux manuels dans la foulée du concile Vatican II. Ces faits mis ensemble sonnent le glas d une pédagogie vieillotte, de «la lettre qui tue», malgré les moyens ingénieux déployés par des enseignants pour en animer l esprit, et forcément du catéchisme catholique traditionnel : Les responsables de l enseignement du catéchisme abandonnent l allure autoritaire de contrôleur des connaissances en faveur d attitudes qui expriment un souci de présence et d accompagnement des personnes. L aggiornamento de l Église sous le pape Jean XXIII confirmera cette attitude. Le renouveau qui passe par Vatican II a d importantes répercussions sur la vie et l esprit des catholiques québécois, ce qui ouvre la voie au pluralisme et à la tolérance religieuse, surtout en milieu urbain. Ainsi commence l ère d une nouvelle génération de catéchismes, familièrement dénommés manuels de cathéchèse, qui se caractérisent notamment par l abandon de la formule [questions] réponses (Brodeur et al : p. 98). Les communicateurs du Mouvement Desjardins interviennent dans une note placée immédiatement sous l éditorial du sénateur Vaillancourt et tentent de récupérer au mieux la situation, ménageant à la fois l opinion du sénateur et le travail d un collègue : N. D. L. R. Bientôt paraîtra un volume illustré d environ 70 pages, format de poche, intitulé Le Mouvement coopératif Desjardins. Cet ouvrage de monsieur Rosario Tremblay, agent de relations publiques à la Fédération des Caisses populaires Desjardins, préfacé par l honorable sénateur Cyrille Vaillancourt, directeur général de la Fédération, viendra parfaire l œuvre du chanoine Grondin. Dès qu ils pourront se procurer cette brochure, nos dirigeants posséderont, avec le Catéchisme des caisses populaires, deux instruments de travail complémentaires et d une très grande utilité. Qu il [sic] surveillent donc la mise en circulation de la prochaine publication de monsieur Rosario Tremblay (Vaillancourt 1968 : p. 128).

19 avant-propos 19 «Texte fondateur», refuge des «derniers espoirs» de la coopération, source de services incalculables à la cause, succès d édition, référence et objet d imitation, «meilleur outil» de la propagande coopérative, «livre de chevet», «chef-d œuvre dans son domaine», exemple d adaptation, le Catéchisme des caisses populaires a soutenu en son temps la communication première du message coopératif ; on peut penser qu il a influencé sa communication postérieure à diverses périodes de l histoire du Mouvement des caisses Desjardins. L analyse poursuivra trois objectifs. Premièrement, dire quel est et comment s exprime ce message coopératif des premiers propagandistes, tel qu il figure dans le premier Catéchisme des caisses populaires 2. L analyse portera sur l ouvrage paru en 1910 qui compte 15 éditions, la dernière datant de Au gré de l évolution du mouvement coopératif et des mentalités, des modifications ont été apportées au texte du Catéchisme, retrait et ajout de dispositions, changement dans le vocabulaire et le style, mais il n entre pas dans le cadre de la recherche d en comparer les versions disponibles pour y retracer les variantes du message coopératif. Deuxièmement, décrire la situation et le contexte de production du Catéchisme des caisses populaires. Bien que la notion de «contexte» ne fasse pas l unanimité, il semble qu un consensus se dessine néanmoins sur ce qui constitue le noyau de ses constituants, soit les participants, le cadre spatiotemporel et le but 3. Certains auteurs préfèrent cependant le mot «situation» pour décrire l environnement physique de l acte de communication, le «contexte» désignant plutôt l environnement textuel d un mot ou d une séquence de mots 4. L objectif de recherche doit s entendre ici comme embrassant à la fois la situation et le contexte de production de l ouvrage. Les récits de l auteur du Catéchisme sur la genèse de son petit manuel, les textes de propagandistes du mouvement coopératif (dont ceux d Alphonse Desjardins) seront notamment mis à contribution, de même que des textes antérieurs, contemporains ou postérieurs à la production de l ouvrage, qui seraient susceptibles de rendre compte de son environnement textuel. Troisièmement, dégager la structure ou la configuration sémiotique du message coopératif. Une première lecture du Catéchisme des caisses populaires permettra de privilégier des marques et des thèmes 5 qui se seront imposés par leur prégnance dans le texte. Sur cette base, des questions viendront articuler et préciser les trois volets de la recherche. Ces questions emprunteront à la

20 20 alphonse desjardins et le catéchisme des caisses populaires métaphore théâtrale «acteur», «scène», «décor 6», et à chacune, en guise de réponse, correspondra un chapitre du volet à l étude. Au terme de l application de la grille d analyse au texte, on recherchera, en arrière-plan du message coopératif, les signifiés dont on peut penser qu ils servent à structurer ou à configurer le message. De façon incidente et ponctuelle, l analyse soulignera des correspondances sémiotiques, sous le mode des constantes ou des ruptures, entre le message coopératif premier du Catéchisme et le message mis en forme et exprimé subséquemment dans de nouveaux médias : le film Les caisses populaires réalisé en 1945 par l Office national du film du Canada 7 ; un texte rédigé à l occasion du dévoilement des nouvelles armoiries du mouvement coopératif en ; le message publicitaire Les aventures de Saint-Voisin diffusé en Bien qu ils se différencient par certains de leurs objectifs de communication, ces messages partagent néanmoins des caractéristiques communes, celles de parler de coopération, de viser directement ou indirectement un large public et, pour deux d entre eux, d émaner du Mouvement des caisses Desjardins. Malgré que, pour cette dernière caractéristique, le film fasse exception, il est difficile de croire, à certains indices, que le message véhiculé par ce médium n ait pas reçu l aval des dirigeants du mouvement, ne serait-ce que de facto. En effet, le film fait une courte intrusion au siège social de la Fédération des caisses populaires Desjardins et montre même le directeur gérant, le sénateur Cyrille Vaillancourt, au travail à ses bureaux. En outre, quelques scènes se passent à Saint-Anselme et vantent les mérites d un magasin, d une société agricole et d un couvoir coopératifs. On peut mettre en doute que, pour les besoins de la cause, le lieu de tournage ait été choisi fortuitement, puisque Saint-Anselme est la paroisse natale du sénateur Vaillancourt. On sait que l analyse du message coopératif relayé par ces nouveaux médias, film, armoiries et message télévisé, pourrait ressortir à une sémiotique du cinéma, de l affiche ou de la publicité. Ne seront ici considérés que les textes en présence, c est-à-dire la narration du film, la présentation des armoiries et un relevé de la bande-son du message publicitaire. Encore là, ces textes ne feront pas l objet d une analyse proprement dite, mais plutôt d une lecture en survol indiquant des parentés et des variantes avec le message du Catéchisme.

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