Décomposition du mouvement du lanceur de baseball, et rapide tour d horizon de ses conséquences sur le bras humain.

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1 Décomposition du mouvement du lanceur de baseball, et rapide tour d horizon de ses conséquences sur le bras humain. R. BLONDEL (1), G. BLONDEL (2) Le baseball ou «American passe time», est un sport peu connu en France mais néanmoins présent, et qui compte près de licenciés. Le lanceur ou «Pitcher» situé au centre du terrain y tient une place fondamentale. Son travail au cours du jeu est d envoyer une balle de 142 grammes à un receveur ou «catcher» placé à une 20aine de mètres de là, le plus rapidement et le plus précisément possible. Balle qu un adversaire au moyen d une batte devra essayer de frapper. De nos jours un lanceur professionnel évoluant dans les ligues professionnelles américaines est capable d envoyer cette balle à 140 km/h et cela de façon régulière tout au long d un match. D une précision de l ordre du décimètre il peut, en modifiant sa prise de balle et son mouvement de poignet, inculquer des effets de trajectoire à ses lancers (courbe, tombante, glissante, changeante, etc.). Ces 10 dernières années de nouveaux outils d analyse biomécanique comme la caméra filmant à très grande vitesse ou la «motion capture», sont venus apporter une connaissance plus fine de ce mouvement complexe et si particulier du lanceur de baseball. Cet article a comme objectif de décomposer le plus simplement possible ce mouvement lors d un lancer type «balle rapide» et de mettre en lumière les différents problèmes qu il soulève. (1) Médecin - Service de Médecine du sport, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand (2) Kinésithérapeute - 11rue de Juvisy, Athis-Mons Information complémentaire: blondel-blondel@live.fr 1

2 QUELQUES NOTIONS : Une équipe de baseball se compose de 9 joueurs. Sur la figure 1 ci-contre, les 9 joueurs sont en défense. Quand l équipe a éliminé 3 adversaires elle sort du terrain. Chaque joueur de l équipe passe alors chacun son tour à la batte, c est la phase d attaque. Une fois que 3 batteurs sont éliminés, toute l équipe retourne sur le terrain et réintègre son poste défensif. Ainsi les 2 équipes passent chacune à leur tour en attaque et en défense. Un match de baseball n est pas chronométré. Il s arrête, quand les 2 équipes sont chacunes passées 9 fois en défense et 9 fois en attaque. Le receveur, ou «catcher» est dans la même équipe que le lanceur, c est un des 9 postes défensifs. Il est chargé de réceptionner les balles que lui envoie son lanceur. Le couple lanceur/receveur est appelé dans une équipe «la batterie». (fig. 2) Un lanceur droitier tient son gant de la main gauche, et c est son hémicorps gauche qu il présente à son receveur. Il est positionné sur le terrain dans un cercle appelé «monticule» et doit lancer avec le pied droit au contact de «la plaque». (fig. 2) Un lanceur gaucher tient son gant dans la main droite, lance avec sa main gauche, présente son hémicorps droit à son receveur, et c est donc son pied gauche qui touche la plaque. Le Receveur se positionne en défense derrière «le marbre». (fig. 1 ; fig. 2).Les 2 rectangles blancs de part et d autre du marbre sont appelés «les boites». C est à l intérieur d elles que doit se placer un batteur pour frapper la balle que le lanceur de l autre équipe lui envoie. Un batteur droitier se tient dans la boite de gauche, sa batte tenue au dessus de son épaule droite avant de frapper. (fig. 2) Un frappeur gaucher se tient dans la boite de droite. 2

3 Figure 1: Position de défense des 9 joueurs composant une équipe de Baseball Figure 2: Couple lanceur receveur 3

4 Chaque lanceur possède un mouvement, une certaine façon de se mouvoir qui lui est personnel. Ce mouvement est la conséquence d une conjonction de particularités physiques comme le poids, la taille, la masse musculaire, la souplesse, les qualités explosives, et le vécu personnel du joueur. Cependant, l étude du mouvement d un grand nombre de professionnels des ligues américaines a permis de faire ressortir un certain nombre de caractéristiques communes à tous ces lanceurs. On peut ainsi schématiquement subdiviser le mouvement de lancer en 5 phases : I La Foulée : Elle commence quand «le genou avant» arrive à sa hauteur maximale et que le lanceur est en position d équilibre les mains jointes. Pendant ce mouvement «le pied avant» se dirige vers le receveur pendant que ses mains s écartent l une de l autre. Elle se termine quand «le pied avant» entre en contact avec le sol et que le lanceur est en position d armement du bras. (fig. 3) II L accélération : Une fois le pied au contact du sol, le bassin et le tronc pivotent en direction du receveur pour lui faire face pendant que «le bras lanceur» tente de résister à son propre déplacement provoqué par la rotation du tronc. Cette phase s achève lorsque le bras lanceur arrive en abduction horizontale et en rotation latérale maximale. (fig. 3) III Le Fouetté : Il consiste en une rotation médiale de l épaule associée à une extension du coude et se termine au moment où, le membre supérieur quasi tendu, la balle est alors relâchée. (fig. 3) IV Décélération : Dès que la balle est relâchée le bras amorce une décélération jusqu'à ce qu il se retrouve bloqué en adduction horizontale et rotation médiale maximale de l épaule. (fig. 3) V L Accompagnement : Pendant ce mouvement le tronc et la jambe arrière accompagnent le bras pour ralentir sa vitesse afin que le lanceur se retrouve en position défensive le plus rapidement possible. (fig. 3) (Ce mouvement ne sera pas développé dans cet article) 4

5 Figure 3: Succession des phases du lancé en fonction du temps 5

6 A POSITION D EQUILIBRE Cette position est le point de départ du lancé. Même si la motion dite «complète» et la motion «de profil» démarrent différemment, cette position clé est le point de passage commun où elles se rejoignent. Souvent négligée, parfois fantaisiste, elle est pourtant d une grande importance dans le mouvement de lancer. Le lanceur est de profil par rapport à son receveur. La «main lanceuse» est la plus éloignée du marbre, la «main gantée» fait directement face au receveur. Les 2 mains sont jointes, et posées contre la poitrine ou tout du moins en regard de celle-ci et à proximité. (fig. 4) Le lanceur est en position d équilibre sur sa jambe arrière qui est en légère flexion. Le «genou avant» est fléchi pour atteindre sa hauteur maximale. Le tronc ainsi que la tête du lanceur sont à la verticale de la jambe d appui (fig. 4 ; fig. 5). Le bassin et les épaules sont en position dite «fermée» c'est-à-dire parfaitement de profil par rapport au receveur. (fig. 6) Lors de la montée du genou, le lanceur ne doit pas se pencher en avant, en arrière, ou sur le coté, la stabilité est ici le maitre mot. Il ne doit pas non plus hâter le mouvement d ascension du genou au risque de se diriger prématurément vers le receveur avec pour conséquence une ouverture prématurée du bassin en direction de celui-ci L instabilité de cette position peut être engendrée par différentes malpositions du corps. La flexion excessive du «genou avant» ou un mauvais placement des mains sont les causes les plus fréquentes. Le mouvement qui est effectué pour atteindre cette position d équilibre est parfois réalisé trop rapidement. Il ne faut pas oublier que cette position sert, entre autre, à emmagasiner de 6

7 l énergie potentiellement recrutable, elle ne doit pas être considérée comme faisant partie de la phase explosive du lancer. Sans vouloir hâter ce mouvement donc, il faut tout de même rappeler que, plus la jambe va monter haut pour s immobiliser, plus le lanceur, offrira du temps au coureur pour atteindre la base suivante en cas de vol de base. Le lanceur doit donc, en toute honnêteté, avoir conscience de la vitesse trop faible de son lancer et éventuellement limiter cette élévation du «genou avant» au strict minimum. Figure 4: lanceur droitier en position d équilibre vue du receveur Figure 5: lanceur droitier en position d équilibre vue de la 1 ère base Figure 6: Vue d au-dessus, lanceur droitier, bassin en position fermé 7

8 I MOUVEMENT DE FOULEE (Partie 1) Ce mouvement a deux grands objectifs : -Tout d abord, amener le haut du corps et le bras dans une position stable pour un lancer précis et à grande vitesse. -Ensuite, transmettre au haut du corps l énergie emmagasinée par les jambes et le bassin une fois que les 2 pieds sont au contact du sol. Afin que l exposé soit le plus clair possible ce mouvement de foulée a été subdivisé en 3 parties dont voici la première. Le «pied avant» se dirige vers le receveur et entre en contact avec le sol. Le talon de la «jambe avant» se déplace sur une ligne droite imaginaire en direction du point de contact du pied avec le sol. (fig. 7 ; fig. 8) Lors du contact du pied avant avec le sol la jambe est fléchie de 120 à 150 degrés et la tète forme un triangle isocèle avec les 2 pieds. (fig. 8) Durant tout le mouvement de foulée le dos reste droit et à la verticale. (fig. 7). Pendant que les jambes s écartent, le bassin et les épaules ne se tournent pas et restent de profil par rapport au receveur jusqu au contact du «pied avant» avec le sol. (fig. 9) Le lanceur ne doit pas décomposer le mouvement de sa «jambe avant» en 2 mouvements distincts: rotation de la «hanche avant» vers le receveur puis, abaissement de la jambe vers le sol. La jambe avant ne doit pas être tendue ou à l opposé trop fléchie. Il ne faut pas décomposer ce mouvement de jambe en 2 mouvements distincts car cela amène le bassin à s ouvrir vers le receveur de façon prématurée. Jusqu au contact du pied avec le sol le lanceur doit rester parfaitement de profil. C est pourquoi il est bon de prendre pour repère le talon de la jambe avant. Celui-ci doit parcourir la distance jusqu au sol en passant par une ligne droite. 8

9 A partir du moment où «le pied avant» est au contact du sol, et ce jusqu'à la fin du mouvement de lancer, le genou va progressivement se tendre jusqu a ce que la balle soit relâchée. La flexion du genou permettra la libre rotation du bassin lors de la suite du mouvement, chose impossible si la «jambe avant» est au départ tendue. Figure 7: lanceur droitier, vue depuis le receveur. Position de départ et d arrivée du mouvement de foulée. Figure 8: lanceur droitier, vue de la 3éme base en fin de mouvement de foulée. Kkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk Figure 9: lanceur droitier, vue d en haut, bassin et épaules restent fermés par rapport au catcher 9

10 I MOUVEMENT DE FOULEE (Partie 2) La 2 ème partie concernant le mouvement de foulée traite plus particulièrement du positionnement du pied: Le Lanceur pose son «pied avant» sur le sol avec une distance cheville à cheville de l ordre de 75 à 90 % de la taille du lanceur. (fig. 10) Le «pied avant» est posé sur le sol à une dizaine de centimètres d une ligne imaginaire qui passe par le «pied arrière» du lanceur et par le receveur. (fig. 11) Le «pied avant» quant il est au contact du sol est très légèrement tourné vers l intérieur. (fig. 11) La longueur de la foulée ne doit jamais dépasser la hauteur totale du lanceur. Les pieds du lanceur ne doivent pas non plus à l inverse être trop rapprochés. La «jambe avant» ne doit pas être positionnée trop loin par rapport à la ligne imaginaire, soit dans une position trop ouverte («pied avant» vers la 1 ère base pour un lanceur droitier) soit dans une position trop fermée («pied avant» vers la 3 ème base pour un lanceur droitier). (fig. 12) Enfin le «pied avant» lui aussi ne doit pas être dans une position trop ouverte (dirigé vers la 1 ère base pour un lanceur droitier) ou trop fermée (dirigé vers la 3 ème base pour un lanceur droitier). Une foulée trop ouverte (dirigée vers la 1 ère base pour un lanceur droitier) implique une diminution des possibilités de rotation des hanches vers le receveur lors du contact du pied avec le sol. Cela entraine une perte d énergie liée à un angle de rotation du bassin moins important que lors d une foulée normale. Une foulée trop fermée quant à elle ne permet pas une rotation complète des hanches. 10

11 La longueur de la foulée affecte énormément le mouvement du tronc et par suite tout le mouvement de lancé. Si l écartement est trop important, les hanches se trouvent verrouillées comme lors d un grand écart. Il devient impossible de faire pivoter le bassin pour qu il se place face au receveur, et c est alors le tronc qui est chargé de propulser la balle. Inversement, si la foulée est trop courte la stabilité du corps est insuffisante. L énergie emmagasinée est trop importante et provoque alors un déséquilibre du corps vers l avant et la dispersion de l énergie stockée jusque là. Un écartement cheville à cheville optimal, c'est-àdire compris entre 75 et 90% de la taille du joueur permet littéralement de «plaquer» le lanceur au sol, garantissant une bonne stabilité. Figure 10: Distance cheville à cheville par rapport à la taille du lanceur Figure 11: Position du pied en fin de mouvement Figure 12: vue d en haut, position correcte et incorrecte en fin de mouvement 11

12 I MOUVEMENT DE FOULEE (Partie 3) La 3 ème partie concernant le mouvement de foulée traite plus particulièrement des membres supérieurs et du bon positionnement de ces derniers : Les mains, face à la poitrine s écartent l une de l autre en même temps que la «jambe avant» se déplace vers le receveur. (fig. 13) Les mains se déplacent de façon symétrique, en effectuant un mouvement vers le bas, puis s écartent du corps, pour ensuite remonter rapidement de sorte que le «bras lanceur» soit à l horizontale, et que «l avant bras lanceur» soit à la verticale, c est à dire en position d armement du membre supérieur. Les mains en effectuant ce mouvement restent globalement sur un plan passant par les épaules et le pied pivot du lanceur (fig. 13; fig. 14) En fin de mouvement les doigts sont au dessus de la balle, et le poignet est légèrement fléchi. (fig. 15) Ici la synchronisation avec les jambes doit être parfaite, le départ ne doit pas être trop précoce ou au contraire trop en retard par rapport au mouvement des jambes. La main lanceuse ne doit pas aller trop en arrière du dos ou trop en avant du torse pendant ce mouvement de mouliné Ce mouvement des bras n est pas fait pour augmenter la vitesse de la balle. C est un mouvement de synchronisation. Il permet au bras d être en position armée au moment exact où le «pied avant» entre au contact du sol. Ce même mouvement effectué sans aller vers le bas puis le haut provoque une arrivée anticipée du bras dans sa position d armement, avant le contact du pied sur le sol, ce qui nuit à l enchainement fluide du lancer. Certains lanceurs effectuent un mouvement de bras au dessus du corps. Les bras montent passent derrière la tète, descendent et s écartent. Lors de ce type de mouvement le temps pour 12

13 atteindre la position d armement du bras est le même qu avec le mouvement de mouliné passant par le bas. Ce mouvement est préféré par certains lanceurs car il évite au bras de gêner les jambes lors de la foulée. Cependant c est un mouvement beaucoup plus exigeant techniquement et mal effectué il peut très facilement déséquilibrer le lanceur. Bien qu il soit préférable pour un jeune joueur de ne pas commencer son apprentissage par ce mouvement vers le haut, il est erroné d en déconseiller son usage sous prétexte qu il gêne la vision du jeu quant les bras passent devant le visage. Le mouvement du lanceur est un automatisme, le lanceur une machine. Un mouvement correctement effectué, toujours strictement identique, en vitesse et en amplitude envoie toujours la balle au même endroit! Il n est pas utile de garder un contact visuel avec le gant du receveur tout au long du mouvement. (On rappellera qu une «balle lente» n est pas le fait d un mouvement de lancer moins rapide. La balle lente est un effet obtenu grâce à une certaine position des doigts sur la balle le mouvement de lancer quant à lui est effectué avec la même vitesse.) Figure 13: lanceur droitier, vue de la 3 ème base, position au début du mouvement de mouliné Figure 14: lanceur droitier, vue de ¾ haut, position en fin de mouvement de mouliné Figure 15: position des doigts vue de dessus, du short stop, de la 2 nd base en fin de mouvement de mouliné 13

14 B POSITION D ARMEMENT C est à partir de cette position d armement que débute le lancer à proprement parlé et que de légères modifications du mouvement peuvent être apportées pour utiliser des balles avec des effets de trajectoire. Notons que cette position est commune, à quelques exceptions prêtes, à tous les types de lancers effectués sur un terrain de baseball, la phase de foulée précédente étant remplacée par un pas d élan pour les autres joueurs positionnés en défense. En ce sens, et à partir de cette position d armement les explications qui suivront dans la suite de cette article sont applicables à tous les autres joueurs de l équipe, exception faite de certains types de lancers particuliers, propres à certain joueurs, catcher ou short stop notamment. Le bras lanceur est dans l alignement du tronc ou très légèrement en arrière du dos. (fig. 16) Les bras sont à l horizontale et forme un T avec le tronc. Les 2 coudes et les 2 épaules sont sur une même ligne imaginaire (fig. 16; fig. 17). Le «coude lanceur» est fléchi à 90 (fig. 17), l avant bras est vertical (fig. 19). La main lanceuse fait face au short-stop (pour un lanceur droitier) ou au joueur de 2nd base (pour un lanceur gaucher), (fig. 16).Les doigts sont situés au dessus de la balle (fig. 16; fig. 17; fig. 19) le bassin et le tronc n ont pas encore amorcé leur rotation et sont donc toujours de profil par rapport au receveur. (fig. 18) Les pieds sont écartés de 75 à 90 % de la hauteur du corps (fig. 18). La «jambe avant» est légèrement fléchie (fig. 17). Le «pied avant» est dirigé vers le receveur et placé à une dizaine de centimètres d une ligne imaginaire passant par le pied pivot et le receveur. Le «pied avant» est légèrement tourné vers l intérieur. (fig.18) Le «coude lanceur» ne doit pas être trop fléchi (avant-bras dirigé vers la tête du lanceur), ni trop tendu. 14

15 Le «coude lanceur» ne doit pas être plus bas que la ligne des épaules ou significativement au dessus de celle-ci. L avant-bras ne doit pas être à l horizontale et dirigé vers la 3 ère base (pour un lanceur droitier), ou au contraire se positionner derrière le corps avec l avant bras en direction du sol et de la 1 ère base (pour un lanceur droitier). Cette position du corps en T au contact du sol assure une stabilité optimale lors de la phase suivante d accélération du bras. Un positionnement du coude lanceur trop en arrière de la ligne des épaules lors de cette phase d armement provoque un étirement excessif des structures musculo-tendineuses antérieures de l épaule. Au moment où le tronc pivote pour faire faire face au receveur cet étirement excessif est encore augmenté par le retard de démarrage du bras par rapport au reste du corps ce qui augmente encore un peu plus les contraintes d étirement, et de fait les risques de blessures. Ainsi à défaut d être dans le prolongement du corps, le joueur pourra chercher à atteindre une amplitude maximale fonction de la souplesse de son épaule, mais ne devra pas forcer, et essayer d aller chercher loin derrière lui une position encore plus extrême. A l inverse un positionnement du coude lanceur trop en avant de la ligne des épaules diminue l amplitude du mouvement et la tension musculo-tendineuse nécessaire pour restituer l énergie acquise et par suite la vitesse de la balle. Enfin, rappelons que c est la sommation des vitesses angulaires de chaque articulation mise en jeu dans le mouvement qui donne sa vitesse à la balle. Une position bras tendue et c est la capacité du coude à générer de la vitesse quant il s étend pour relâcher la balle qui est perdue. Par opposition, une flexion excessive du coude entraine l avant bras dans «un vol libre» à la façon d une catapulte qui peut provoquer des lésions au niveau du coude lorsque le bras tendu arrive en buté. 15

16 Figure 16: Lanceur droitier, vue d en haut, orientation de la «main lanceuse» en direction du short stop Figure 17: Lanceur droitier, vue de la 3 ème base, positionnement articulaire. 16

17 Figure 18: Lanceur droitier, vue d en haut, bassin toujours en position fermée Figure 19: Lanceur droitier, vue de la 2 ème base. 17

18 II MOUVEMENT D ACCELERATION La particularité de ce mouvement est de faire passer différentes parties du corps par des états successifs de verrouillages/déverrouillages articulaires. Rotation latérale maximum de l épaule, abduction latérale maximum du bras, etc. Bien qu il existe une certaine variabilité à ces «verrouillages/déverrouillages» ce mouvement passe pour être le principal responsable de la précision du lancer. Chaque articulation offre un certain degré de liberté au mouvement. Plus le nombre d articulations sollicitées est important et plus le nombre de trajectoires possibles qui en résulte est grand. En imaginant ne pouvoir utiliser que deux articulations, épaule et coude par exemple (le reste des articulations du corps étant volontairement bloqué) il est déjà possible d envoyer une balle à peu près n importe où. Ainsi lorsque dans un lancer l ensemble du corps est mis à contribution, les endroits où une balle mal lancée est susceptible d atterrir deviennent infinis! Le lanceur lui recherche l exact opposé ; à savoir une trajectoire de balle toujours identique, un lancer de précision. Lors de son mouvement il va donc rechercher un moyen de bloquer ses articulations à des valeurs angulaires toujours similaires, ou, en d autres termes, à avoir un mouvement de lancer toujours identique. Mais obtenir par exemple une flexion de coude à 46, associée au même moment à une rotation d épaule de 73 et ce pour chaque lancer est proprement impossible. Pour palier à ce problème l idéal est alors d arriver à éliminer cette variabilité des positions articulaires. Pour ce faire le lanceur va utiliser des angulations articulaires qui sont mécaniquement toujours identiques pour un individu donné, à savoir ses amplitudes articulaires maximales. Le bassin effectue une rotation de 90 pour se retrouver face au receveur (fig. 20) Une fois que le bassin a effectué sa rotation maximale, toute son énergie est transmise au tronc qui amorce à son tour sa rotation vers le receveur (fig. 20). Pendant sa rotation il s incline latéralement du côté de la main gantée. Pendant que les épaules s orientent vers le catcher le gant se rabat contre le corps du lanceur afin d augmenter la rapidité de rotation du torse. 18

19 Ces mouvements de rotation successive du bassin puis du tronc provoquent une bascule du bassin vers l avant lié à l écartement des jambes. Le torse durant cette phase est retenu en arrière par à un mouvement progressif d extension du dos permettant au tronc de rester vertical par rapport au sol. Vue de la 1 ère ou de la 3 ème base «l avant-bras lanceur» s incline progressivement pour devenir presque parallèle au sol. Cette position n est pas anatomique, c est la conséquence d un déplacement du coude très rapide emportant avec lui, mais avec un retard au démarrage, l avant bras et le poignet. De plus à moins d être filmée, ou photographiée cette angulation reste difficile à percevoir compte tenu du caractère explosif de cette phase du lancer. Les hanches ne doivent pas tourner en direction du receveur APRES le torse. les hanches et le torse ne se tournent pas non plus simultanément vers le receveur. Le bras ganté ne doit pas rester tendu vers l avant du lanceur pendant le mouvement ou pendre le long du corps. Figure 20: Lanceur droitier, début et fin de mouvement. Le poignet en retard est tracté par le bras et s abaisse vers le sol jusqu'à ce que l avant-bras soit pratiquement horizontal. Rappelons que le lanceur n est pas un «tireur d élite» du Baseball. Son geste comme celui des lanceurs de javelot, de poids ou de disque est celui d un automate, capable d effectuer des dizaines de lancer avec un mouvement et une vitesse d exécution toujours identique. Le Baseball n est pas un «sport de cible» comme le billard, ou le tir a l arc. Il n associe pas un mouvement fondamental auquel l on superpose une phase d ajustement, de micros corrections. Non le Baseball reste un «sport de lancer». La vitesse est la conséquence d un bon mouvement, et la précision l expression de la régularité du geste. 19

20 C POSITION DE CONTRAINTE MAXIMUM Lors du mouvement de lancer cette position est la plus traumatique et la plus accidentogène pour le joueur. Traumatique d une part parce que la position en elle même n est pas physiologique. C est une position de fragilité de l épaule, certaines angulations articulaires n étant accessibles qu à la faveur de la force centrifuge, résultat d une certaine vitesse dans l exécution du mouvement décrit précédemment. Accidentogène d autre part car c est à partir de cette position que le bras qui jusqu'à là n avait qu un rôle passif va être employé activement dans la propulsion de la balle et soumis à des contraintes mécaniques source de blessures, tend d un point de vue aigu que chronique. Vue du receveur, le «bras lanceur» forme un angle de 90 avec le torse, qui est lui-même incliné du coté du «bras non lanceur» de 20 a 30 par rapport à un axe vertical. (fig. 21) Vue depuis la 1 ère ou la 3 ème base «l avant bras lanceur» est presque parallèle au sol du fait de la rotation latérale maximale de l épaule. (fig. 22) Le coude a une flexion comprise entre 90 et 110 degrés et le «bras lanceur» reste dans l alignement des 2 épaules. Le bassin et les épaules sont à présent orientés face au receveur (fig. 23) Le genou avant reste verrouillé avec une flexion comprise entre 120 et 150 degrés, et la jambe n a pas encore entamé son extension. Le tronc en extension reste vertical. (fig. 22) Le lanceur pointe la balle directement vers le haut (fig. 23) Vue de la 1 ère ou de la 3 ème base «l avant bras lanceur» ne doit pas être trop vertical et rester proche de l horizontale Vue d au dessus, le bras ne doit pas être trop en avant ou trop en arrière de la ligne des épaules et ne doit pas atteindre son maximum de rotation latérale significativement avant ou après que le tronc et les hanches soient face au receveur. 20

21 Cette ouverture séquentielle vers le receveur, du bassin, puis du torse, place l avant-bras dans une position presque parallèle au sol, préalable à l extension du coude, à la rotation médiale de l épaule et au relâchement de la balle. Cette rotation latérale de l épaule provoquée par la force centrifuge permet d emmagasiner de l énergie qui sera ensuite transmise au bras durant l accélération, mais qui place une forte contrainte sur le coude et sur l épaule. La tension musculaire y atteint son maximum et en ce sens nous sommes ici dans la position de réserve maximale d énergie mobilisable Figure 21: vue du receveur, lanceur droitier Figure 22: vue de la 3 ème base, lanceur droitier Figure 23: vue du dessus, lanceur droitier 21

22 III MOUVEMENT DE FOUETTE Ce mouvement explosif place d énormes contraintes sur le bras du lanceur. Un nombre important de blessures du coude et de l épaule que ce soit pendant les matchs où lors d entrainement lui est directement imputable, et ce même lors d une gestuelle correcte. Lors de cette phase du lancer survient parfois chez certain lanceur, surtout les plus jeunes, le fameux «lancer de coté» responsable presque exclusif des douleurs chroniques du coude chez ce type de joueur. Ce mouvement de fouetté quant il est effectué de manière incorrecte c'est-à-dire en «lançant de coté», s associe systématiquement, invariablement à des douleurs du coude de plus en plus handicapantes au fil du temps, nécessitant bien souvent après 10 ans de pratique un arrêt pur et simple du Baseball. Malheureusement il provoque en plus lors du lancer la perte d une grande partie de la vitesse du mouvement accumulée jusque là. Le tronc se penche progressivement vers l avant. (fig. 24) Le genou positionné en avant commence à se redresser signalant une bonne impulsion de démarrage de la jambe pivot, suffisante pour propulser le corps vers l avant. (fig. 25) L épaule effectue une rotation médiale autour de l axe du bras. (fig. 26) Le Coude reste sur une ligne passant par les 2 épaules et effectue un mouvement d extension sans finir bras tendu, et c est le plus important, TOUJOURS EN ASSOCIATION avec la rotation médiale de l épaule. (fig. 26) Visuellement un fouetté correct du bras place la pointe du coude en regard vers l arrière et le haut, un «lancé de coté» place la pointe du coude vers le bas. (fig. 27) Le tronc ne doit pas rester à la verticale Le genou de foulée ne doit pas se fléchir, la jambe doit débuter son extension. Le bras ne doit pas sous la contrainte de la force centrifuge laisser le coude lanceur s étendre sans effectuer de rotation médiale de l épaule. (fig. 27) 22

23 Le «lancer de coté» se voit plus fréquemment mais pas exclusivement chez les sujet maigre ou longiligne et, de fait, chez certains joueurs jeunes. La raison découle essentiellement de la nature même des condition exigible pour pouvoir effectuer ce mouvement de fouetté correctement, à savoir une force musculaire suffisante des rotateurs médiaux de l épaule pour pouvoir s opposer à la force centrifuge. La solution du «lancer de coté» est de laisser cette force tendre le bras en passant sur le coté du corps plutôt que de s y opposer. Ce mouvement sur le coté permet en plus d accélérer la vitesse d exécution de la motion donnant ainsi l impression au lanceur qu il lance plus vite ou tout du moins que son geste est plus rapide. Il est assez aisé de distinguer un lancer de coté, d un lancer correct, pour cela il suffit d observer la pointe du coude lanceur. Au moment où la balle est sur le point d être relâchée, dans un mouvement comme dans l autre le bras lanceur est presque tendu. Ce qui change c est la direction dans laquelle fait face la pointe du coude. Dans un lancé de coté, le bras n effectue pas de rotation médiale autour de son axe et la pointe du coude regarde en bas et en arrière, alors que dans un fouetté correct, le bras effectue un mouvement de rotation médiale et la pointe du coude tourne sur l axe du bras pour venir regarder le haut et l arrière Figure 24: lanceur droitier, vue de la 3 ème base, mouvement du tronc lors de la phase de fouetté. Figure 25: lanceur droitier, vue de la 3 ème base, mouvement du corps vers l avant liée a l impulsion de la jambe pivot Figure 26: lanceur droitier, mouvement correct de rotation de l épaule lors du fouetté. Figure 27 : Lancer de coté, pas de rotation de l épaule, le bras se tend uniquement en fin de lancer grâce à la force centrifuge. 23

24 D POSITION AU RELACHEMENT DE LA BALLE Cette position résulte de l aboutissement du mouvement de lancer. En ce sens elle reflète la qualité du mouvement qui a été réalisé jusque là et ne doit pas être vu comme une posture type «point de passage» que l on pourrait modifier à volonté pour améliorer le lancer. Son analyse cependant, permet d identifier le ou les séquences de mouvement incorrect puisqu il en est la conclusion Vue de la 3 ème base, la «jambe avant» se tend progressivement, la jambe arrière a quitté le sol et le «bras lanceur» est dans le prolongement du torse. (fig. 28) Le tronc est fléchi vers l avant autour de 30 par rapport à une ligne verticale. (fig. 28) Le poignet est en flexion. (fig. 28; fig. 30) Le bassin fait face au receveur. (fig. 30) Vu du receveur le tronc est fléchi du coté de la main gantée d environ 20 à 30 par rapport à une ligne verticale, et le menton est dans l alignement du genou. (fig. 29) Le bras est pratiquement tendu, le coude lanceur est sur une ligne imaginaire traversant les 2 épaules. (fig. 29; fig. 30) Le «genou avant» ne doit pas être trop fléchi, ou au contraire trop tendu Le «coude lanceur» ne doit pas trop fléchi ou trop tendu. Vu de la 3 ème ou de la 1 ère base le tronc ne doit pas être à la verticale ou au contraire presque parallèle au sol. Vu du receveur le tronc ne doit pas être trop incliné du coté du bras ganté le menton n étant plus aligné avec le «genou avant». 24

25 Le bras en vue de dessus ne doit pas être trop loin derrière la ligne des épaules ni trop en avant de celle-ci. Le «coude lanceur» vu depuis le receveur ne doit pas être ni trop bas par rapport à la ligne des épaules ni trop haut. Une «jambe avant» complètement tendue indique soit que le lanceur a précipité sa foulée par rapport au reste du mouvement, soit qu il la raccourcie, provoquant une flexion prématurée du tronc vers l avant qui emporte le corps, forçant la «jambe avant» à se redresser pour rester au contact du sol. Une «jambe avant» trop fléchie indique que la foulée est trop grande, que le lanceur est plaqué au sol et que le tronc avec l élan du corps va s effondrer vers l avant au moment du relâchement de la balle. Une flexion excessive du tronc vers l avant a tendance à dissiper l énergie stockée par celui-ci sans transfert vers le bras, et à augmenter un peu plus les contraintes sur l épaule lanceuse qui reste encore plus en arrière. L inclinaison latérale du tronc dirige le corps et le bras lors du mouvement de décélération. Une mauvaise inclinaison latérale du tronc place le bras dans une mauvaise position au moment du relâchement de la balle. Trop incliné le lanceur est en déséquilibre et la précision du lancer s en ressent. Pas assez incliné il tend à favoriser les «lancés de coté» et transforme une balle censée venir d en haut en une balle venant de coté (pente de descente vers le gant du receveur moins abrupte et donc vitesse de lancer moins grande). Figure 30: vue d en haut, lancer droitier, positionnement articulaire 25

26 Figure 28: vue de la 3 ème base, lanceur droitier, bras lanceur dans le prolongement du torse Figure 29: vue du receveur, lanceur droitier, menton dans l alignement du genou 26

27 Normalement lorsque le mouvement de lancer est effectué correctement, si le poignet n est pas fléchi, la balle est envoyée environ 1 mètre au dessus du gant du receveur. C est la flexion du poignet qui donne à la balle sa trajectoire descendante. Le lanceur doit imaginer une clôture devant lui qui empêche le bras de passer. Pour pouvoir envoyer sa balle dans la zone de Strike il doit donc aller chercher au dessus et devant lui le plus loin possible le haut de ce mur imaginaire et casser son poignet pour faire passer la balle par-dessus. Trop souvent quant le bras arrive en position de lâché de balle, le geste est poursuivi, et le lanceur se met à pousser la balle qui quitte sa main trop tard et fait perdre la vitesse angulaire du poignet. (fig. 31). Figure 31 : lanceur droitier, vu de ¾, flexion du poignet au moment ou la balle est relâché. 27

28 IV MOUVEMENT DE DECCELERATION Le mouvement de décélération ou d accompagnement a un double objectif. Eviter les blessures en permettant au lanceur de ralentir son mouvement progressivement, et adopter une position défensive correcte, le lanceur étant ne l oublions pas, une fois son lancé terminé le 9 ème joueur de l équipe. Il n est pas simple pour un lanceur de passer d un rôle où il impose au reste du jeu son propre rythme, à celui de joueur de champ intérieur. Rappelons, qu aux Etats Unis on dénombre encore malheureusement chaque année des décès de lanceur, victimes d un retour de balle*. C est dire si ce retour en position de défense qui découle d un bon mouvement de décélération est indispensable à la sécurité du joueur et à sa participation active lors de la phase défensive. Le bras lanceur effectue une rotation médiale associée à une adduction latérale, provoquant un déplacement en diagonale du bras et amenant la main lanceuse, vue depuis le receveur, à l extérieur de la «jambe avant». (fig. 32) L arrière de l épaule lanceuse est visible par le receveur. (fig. 32) Le tronc est presque à l horizontale et la «jambe avant» s est encore redressée. (fig. 33) Le tronc ne doit pas être trop vertical et la main ne doit pas terminer sa course ailleurs qu à l extérieur de la jambe de foulée. La flexion du tronc est mal orientée, et cause un déséquilibre du lanceur en fin de mouvement. La flexion continue du tronc pendant que la main se déplace en diagonal permet aux muscles dorsaux et aux jambes d absorber l énergie du bras et de protéger l épaule et le coude de la survenue de lésions liées à un arrêt trop brusque du mouvement. 28

29 Figure 32: lanceur droitier, fin du mouvement de décélération, main lanceuse à l extérieur du «genou avant» Figure 33: lanceur droitier, vu de la 1 ère base, le tronc est presque à l horizontale *Pour informations les 2 types d accidents mortels prédominants sont : -Le traumatisme crânien de la région occipitale survenant en fin de mouvement quant le lanceur a la tête baissée et qu il présente sa nuque au receveur et reçoit la balle frappée. -Le 2 nd, rarissime, par l impact sur le thorax de la balle frappée par le batteur, appelé choc précordial ou «comodo cordis», et qui provoque un arrêt cardio-circulatoire par fibrillation ventriculaire lorsque le choc survient pendant la partie vulnérable du cycle ventriculaire (fin de l onde T). 29

30 QUELQUES CONSEILS Un lanceur dans l idéal doit toujours garder son bras au chaud. Ainsi que ce soit lors d un entrainement ou au cours d un match, il ne devrait jamais, surtout sous nos latitudes, lancer bras nu. Le tee-shirt manche courte est donc à exclure, à plus forte raison en hiver même si l entrainement a lieu dans un gymnase. A la fin de chaque manche et par extension à chaque arrêt de jeu, le lanceur doit avoir à sa disposition un manteau ou une couverture afin de couvrir son bras pour ne pas qu il se refroidisse lors de manches qui parfois s éternisent. A la fin d un match le lanceur doit pouvoir utiliser un dispositif (glace, cold pack etc. ) lui permettant de mettre son coude et son épaule au froid afin de limiter les phénomènes d inflammation apparaissant après une utilisation prolongée du bras et qui sont délétères lors de la phase de récupération. L étirement du bras d un lanceur est un sujet délicat. En principe l épaule d un lanceur ne s étire pas, que ce soit à l entrainement, avant ou après un match. Rappelons que l étirement ne prévient pas les blessures, n améliore pas la récupération et n a pas sa place dans une séance d échauffement bien conduite dont le but est l augmentation de la chaleur interne des muscles par des mouvements répétés. (Pour rappel les séances de stretching ont comme finalité première l augmentation des amplitudes maximales articulaires par un travail régulier d étirement des structures musculotendineuse. Or le bras du lanceur de baseball atteint déjà des positions extrêmes et non physiologiques du fait du mouvement de lancer en lui-même et des forces mécaniques qui s y associent. Augmenter par un stretching régulier la souplesse d une épaule déjà soumise à des contraintes d étirements importantes est un terrain propice aux blessures.) L épaule est une articulation qui tire sa stabilité des muscles qui l entourent. Un travail musculaire propre à améliorer le maintien de l épaule et le tonus musculaire est donc à encourager. En ce sens tous les muscles coapteurs de l épaule peuvent bénéficier de séances de renforcement musculaire. 30

31 Pendant l inter saison, lors du travail de musculation des séances d étirement peuvent être proposées. Cependant, leur unique objectif est de prévenir un enraidissement lié à la prise de masse musculaire, c est à dire de limiter une perte d amplitude, mais certainement pas dans le but d en gagner. L économie de lancé est une notion importante à transmettre aux lanceurs. Pendant les entrainements surtout, les lancés doivent êtres réfléchis, comptés, le lanceur ne remplace pas la machine cassé pour la séance au bâton. Non, il lance face à son catcher, qui le temporise, lui parle et le fait ralentir dès que le geste commence à êtres bâclé. Tous les lancés doivent être de qualité. Même si le jeune lanceur ne possède pas encore d effet, il peut être intéressant de l obliger à accepter avant chaque lancé le signal balle rapide de son catcher afin de temporiser les lancés dont la fréquence à souvent tendance à s accélérer au fil de l entrainement. Pour un jeune joueur l augmentation de vitesse de sa balle passe avant tout par une meilleure exécution du mouvement. La force musculaire comme dans tous les sports de jet passe très loin derrière. La rentabilité d exercice portant sur l amélioration du mouvement est très nettement supérieure à un programme de musculation portant sur un gain de force et d explosivité. Une séance d entrainement ne devrait pas comporter de lancer à 100% de la vitesse supposée d un lanceur. Tout d abord parce que par principe un lancé au maximum de ses capacités ne dure pas, c est un sprint, une dizaine sont possibles tout au plus et le lanceur commencera à lancer moins vite. Ensuite parce que le mouvement de lancer en lui-même et la vitesse à laquelle on l exécute sont intimement liés. Accélérer sans cesse un mouvement habituel quel qu il soit et il finit par être bâclé. De manière réciproque, modifier votre façon de réaliser un mouvement, même légèrement, et la vitesse à laquelle vous l exécutez ainsi que sa précision diminue. Ainsi, demander à un lanceur sa vitesse maximale, c est lui demander d atteindre sa limite, son extrême en tout. C est une erreur, car cela le pousse à essayer d être le plus rapide possible, d avoir une prise d élan maximale, de tout faire en somme pour atteindre l extrême de chaque partie du mouvement de lancer! D où, une exagération au fur et à mesure d à peu 31

32 près tout foulée au bord du grand écart, armement avec un bras bien trop en arrière, bras non tendu au moment du lâché de balle (le couple étant moins grand, le lanceur effectue son geste plus rapidement et croit donc que son lancer le sera aussi ce qui est faux), etc. Dans l idéal un lanceur doit être une machine et la vitesse d exécution de son mouvement toujours d égale vitesse. La balle lente rappelons le est un effet, c est la façon de prendre la balle qui va ralentir sa vitesse, le mouvement lui doit être (dans les grandes lignes) le même que pour une balle rapide. Le lanceur doit avoir une vitesse, SA vitesse de croisière, qui lui permet de faire un mouvement de lancer toujours identique et de façon durable dans le temps. Remerciements : Dr Y. BLONDEL ancien Médecin Fédéral de la FFBS, Mr C. BLACHER DTN adjoint FFBSC Article disponible au format électronique à l adresse: Pour toutes questions ou remarques sur cet article merci de bien vouloir contacter les auteurs à cette adresse: blondel-blondel@live.fr 32

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