INTERVENANT(E)S. La loi en matière de pornographie juvénile

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INTERVENANT(E)S. La loi en matière de pornographie juvénile"

Transcription

1 INTERVENANT(E)S La loi en matière de pornographie juvénile Définition de la pornographie juvénile selon le Code criminel : Article (1) Au présent article, «pornographie juvénile» s entend, selon le cas : o a) de toute représentation photographique, filmée, vidéo ou autre, réalisée ou non par des moyens mécaniques ou électroniques : (i) soit où figure une personne âgée de moins de dix-huit ans ou présentée comme telle et se livrant ou présentée comme se livrant à une activité sexuelle explicite, (ii) soit dont la caractéristique dominante est la représentation, dans un but sexuel, d organes sexuels ou de la région anale d une personne âgée de moins de dix-huit ans; o b) de tout écrit, de toute représentation ou de tout enregistrement sonore qui préconise ou conseille une activité sexuelle avec une personne âgée de moins de dix-huit ans qui constituerait une infraction à la présente loi; o c) de tout écrit dont la caractéristique dominante est la description, dans un but sexuel, d une activité sexuelle avec une personne âgée de moins de dix-huit ans qui constituerait une infraction à la présente loi; o d) de tout enregistrement sonore dont la caractéristique dominante est la description, la présentation ou la simulation, dans un but sexuel, d une activité sexuelle avec une personne âgée de moins de dix-huit ans qui constituerait une infraction à la présente loi. Production de pornographie juvénile : Article (2) Quiconque produit, imprime ou publie, ou a en sa possession en vue de la publication, de la pornographie juvénile est coupable : o a) soit d un acte criminel passible d un emprisonnement maximal de dix ans, la peine minimale étant de un an; o b) soit d une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d un emprisonnement maximal de dix-huit mois, la peine minimale étant de quatre-vingt-dix jours. Distribution de pornographie juvénile : Article (3) Quiconque transmet, rend accessible, distribue, vend, importe ou exporte de la pornographie juvénile ou en fait la publicité, ou en a en sa possession en vue de la transmettre, de la rendre accessible, de la distribuer, de la vendre, de l exporter ou d en faire la publicité, est coupable : o a) soit d un acte criminel passible d un emprisonnement maximal de dix ans, la peine minimale étant de un an; o b) soit d une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d un emprisonnement maximal de dix-huit mois, la peine minimale étant de quatre-vingt-dix jours. 1

2 Le saviez-vous? L article de loi (3) stipule également que les transmissions de matériel de pornographie juvénile par courriel est une infraction. Il en est de même concernant le fait d afficher du contenu pornographique juvénile sur des sites internet. Possession de pornographie juvénile : Article (4) Quiconque a en sa possession de la pornographie juvénile est coupable : o a) soit d un acte criminel passible d un emprisonnement maximal de cinq ans, la peine minimale étant de quarante-cinq jours; o b) soit d une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d un emprisonnement maximal de dix-huit mois, la peine minimale étant de quatorze jours. Accès à la pornographie juvénile : Article (4.1) Quiconque accède à de la pornographie juvénile est coupable : o a) soit d un acte criminel passible d un emprisonnement maximal de cinq ans, la peine minimale étant de quarante-cinq jours; o b) soit d une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d un emprisonnement maximal de dix-huit mois, la peine minimale étant de quatorze jours. Interprétation : Article (4.2) Pour l application du paragraphe (4.1), accède à de la pornographie juvénile quiconque, sciemment, agit de manière à en regarder ou fait en sorte que lui en soit transmise. Circonstance aggravante : Article (4.3) Le tribunal qui détermine la peine à infliger à une personne déclarée coupable d infraction au présent article est tenu de considérer comme circonstance aggravante le fait que cette personne a commis l infraction dans le dessein de réaliser un profit. Leurre : Article (1) Commet une infraction quiconque communique au moyen d un ordinateur au sens du paragraphe 342.1(2) avec : o a) une personne âgée de moins de dix-huit ans ou qu il croit telle, en vue de faciliter la perpétration à son égard d une infraction visée au paragraphe 153(1), aux articles 155 ou 163.1, aux paragraphes 212(1) ou (4) ou aux articles 271, 272 ou 273; o b) une personne âgée de moins de seize ans ou qu il croit telle, en vue de faciliter la perpétration à son égard d une infraction visée aux articles 151 ou 152, aux paragraphes 160(3) ou 173(2) ou à l article 280; 2

3 o c) une personne âgée de moins de quatorze ans ou qu il croit telle, en vue de faciliter la perpétration à son égard d une infraction visée à l article 281. Peine : Article (2) Quiconque commet l infraction visée au paragraphe (1) est coupable : o a) soit d un acte criminel passible d un emprisonnement maximal de dix ans; o b) soit d une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d un emprisonnement maximal de dix-huit mois. Présomption : Article (3) La preuve que la personne visée aux alinéas (1)a), b) ou c) a été présentée à l accusé comme ayant moins de dix-huit, seize ou quatorze ans, selon le cas, constitue, sauf preuve contraire, la preuve que l accusé croyait, au moment de l infraction présumée, qu elle avait moins que cet âge. Le saviez-vous? Le matériel pornographique préconisant ou conseillant des activités sexuelles avec des personnes âgées de moins de 18 ans est considéré comme étant de la pornographie juvénile. Quelques typologies d abuseurs sexuels en ligne Typologie de Hartman, Burgess et Lanning (1984) Quatre types de cyberpédophiles : 1. Le collectionneur dans le placard 2. Le collectionneur isolé 3. Le collectionneur maison 4. Le collectionneur commerçant 1. Le collectionneur dans le placard Il nie et cache le matériel qu il achète de sources commerciales et il évite les autres amateurs. Il peut collectionner des images d enfants nus ayant des activités sexuelles ou non. Il vivrait ses fantasmes sexuels sans passer à l acte, car il serait conscient du mal qu il fait. 2. Le collectionneur isolé Il utiliserait sa collection personnelle pour se désensibiliser et amadouer ses futures victimes. 3. Le collectionneur maison Il partagerait sa collection pour se valider, pour légitimer sa déviance, soit abuser des enfants. 3

4 4. Le collectionneur commerçant Il vend et échange ses images qu il monnaye ou échange. Parmi ces collectionneurs, certains ne seraient même pas attirés par ces images. Klain, Davies et Hicks (2001) ajoutent, à cette même typologie, le consommateur suivant : Le collectionneur marchand : Il ne commettrait pas d abus sexuels, contrairement au collectionneur maison. Il communiquerait souvent avec d autres collectionneurs. Typologie de Strano (2003) Trois types classés selon le risque d agression : 1. Le voyeur 2. Le cyberpédophile mixte (2 types) 3. Le pédophile 1. Le voyeur Il n aurait pas de contacts physiques avec les enfants. Il serait seulement à la recherche de nouveau matériel. Environ 89 % de ces individus seraient arrêtés par la police. 2. Le cyberpédophile mixte Premier type Il collectionnerait essentiellement. Il abuserait parfois en étant hors ligne (contacts physiques). Environ 8 % de ces individus se feraient arrêter. Deuxième type Il abuserait essentiellement. Il peut également collectionner. Environ 8 % de ces individus se feraient arrêter. 3. Le pédophile Il abuserait essentiellement, l internet lui permettant de rencontrer des jeunes. Il se sert des images pour s exciter ou comme un substitut sexuel. Typologie de Krone (2004) 9 types classés selon les critères suivants : Le degré d engagement dans la recherche d images. Le degré d implication dans les réseaux d amateurs. Leur capacité à cacher leur identité réelle. La nature des abus qu ils risquent de commettre. Neuf types : 1. Le navigateur 2. L amateur aux fantaisies privées 3. Le dragueur (3 types) 4. Le collectionneur imprudent 4

5 5. Le collectionneur prudent 6. Le séducteur 7. L agresseur pur et dur 8. Le producteur 9. Le distributeur 1. Le navigateur Il accéderait à du matériel par hasard et en profiterait pour le regarder. 2. L amateur aux fantaisies privées Il créerait ses images virtuelles ou ses textes. Il ne ferait pas d acting out dans la réalité. Les trois types suivants (3, 4, 5) rechercheraient du matériel pornographique infantile et connaîtraient minimalement les règles de sécurité. 3. Le dragueur Type vorace : il ferait la recherche de matériel pornographique explicite en général, en y ajoutant du matériel infantile. Type curieux : il expérimenterait la pornographie infantile, mais il ne persévérerait pas. Type libertin : il se vanterait de pouvoir accéder à de la pornographie infantile à volonté. 4. Le collectionneur imprudent Il rechercherait, téléchargerait et échangerait de la pornographie infantile à l aide de l internet, des clavardoirs, etc. 5. Le collectionneur prudent Il utiliserait du cryptage, des réseaux fermés, etc. Il vivrait son fantasme à travers le monde virtuel. Il n abuserait pas dans la réalité. Les trois prochains types (6, 7, 8), en plus de leur consommation de pornographie infantile, effectueraient des abus sexuels dans la réalité. 6. Le séducteur Il établirait le contact avec des jeunes en vue d un contact sexuel dans la réalité ou virtuel, à l aide d une caméra web. 7. L agresseur pur et dur Il abuserait dans la réalité. Il se servirait de la pornographie infantile seulement pour soulager sa pulsion. 8. Le producteur Il prendrait des photos et les distribuerait en masse, surtout dans les groupes de discussion. 5

6 9. Le distributeur Il monnaierait le matériel sans nécessairement s y intéresser. Il serait très actif dans les groupes de discussion. Typologie de Fortin et Roy (2006) Quatre types de consommateurs de pornographie juvénile : 1. L explorateur 2. Le pervers solitaire 3. Le pervers organisé 4. Le polymorphe 1. L explorateur Les individus de cette catégorie seraient âgés de 24 ans en moyenne. Ce serait en majeure partie des étudiants. Ils seraient des collectionneurs à grande échelle. 2. Le pervers solitaire Les individus de cette catégorie seraient âgés de 49 ans en moyenne. Ils auraient une préférence marquée pour des images et des vidéos sexualisées d enfants et d adolescent(e)s. Ils seraient plutôt solitaires. Ils achèteraient leurs images et leurs vidéos sur des sites commerciaux. Ils auraient peu d antécédents judiciaires. 3. Le pervers organisé Il ressemblerait beaucoup au pervers solitaire. Il se distinguerait par son implication active dans des communautés virtuelles. 4. Le polymorphe Les individus de cette catégorie seraient âgés de 42 ans en moyenne. Ceuxci seraient moins nombreux; ils étaient au nombre de 8 dans l étude des présents auteurs. La moitié aurait des antécédents d agression sexuelle ou de pornographie juvénile. Ils auraient une histoire criminelle variée et remplie. Ils peuvent se justifier en accusant la victime de mentir. Selon leur étude (Échantillon de 192 sujets ayant été arrêtés par les services policiers) : Près de 65 % des sujets n avaient aucun antécédent criminel. 10,4 % avaient des antécédents de nature sexuelle. Il ne faut pas généraliser les résultats et ne pas s y fier pour poser un diagnostic. Groupe hétérogène : divers âges et professions. Les individus arrêtés au Québec pour possession de pornographie juvénile invoquaient des motifs personnels et non commerciaux. 6

7 Typologie de Delmonico et Griffin (2008) Six types de consommateurs de pornographie juvénile : 1. L utilisateur récréatif 2. Le harceleur sexuel 3. L utilisateur qui découvre 4. L utilisateur prédisposé 5. L utilisateur sexuellement compulsif depuis toujours 6. Les délinquants sexuels 1. L utilisateur récréatif Il serait sans obsession ni compulsion sexuelle. Il consommerait de la pornographie juvénile parfois pour enrichir sa sexualité de couple ou pour se divertir. Attention : Il est difficile de considérer que des activités illégales en ligne puissent être récréatives, car le risque de conséquences graves demeure présent. 2. Le harceleur sexuel Il montrerait ou enverrait du matériel sexuellement explicite à des adultes qui ne s y attendent pas, parfois dans le but d être drôle. Par exemple, il pourrait changer l économiseur d écran d une personne par des images sexuellement explicites. Il oscillerait souvent entre le comportement problématique et l utilisation récréative. Son utilisation pourrait cacher d autres problèmes sexuels, comme des pensées, des émotions, des fantasmes, de fortes envies ou des comportements sexuels inadéquats. Son comportement pourrait simplement révéler un manque d éducation sur ce qui est adéquat de partager avec autrui. 3. L utilisateur qui découvre Le sexe virtuel serait un déclencheur pour ceux qui auparavant n ont jamais eu de problèmes de comportement ni de fantaisies sexuelles inadéquates et qui autrement auraient pu ne jamais en développer. Les instruments standards détectent difficilement la présence ou l historique de problèmes de comportement sexuel ou de santé mentale chez ce type. Il peut être un utilisateur récréatif au début. Il y aurait peu de recherches qui établissent l existence de ce type. 4. L utilisateur prédisposé Des fantaisies sexuelles problématiques seraient déjà présentes chez cet utilisateur. Il arriverait à maîtriser ses envies sexuelles. L internet désorganiserait ses inhibitions internes. 5. L utilisateur sexuellement compulsif depuis toujours L internet s ajouterait à un pattern établi de comportements sexuels inappropriés. 7

8 Il pourrait accroître ses problèmes en ligne et hors ligne : sur le plan de ses pensées, de ses émotions, de ses fantaisies et de ses comportements. Il croirait que l internet est un lieu plus sûr pour s exprimer, puisque ses contacts sociaux dans la réalité seraient réduits. 6. Les délinquants sexuels Ils peuvent à la fois commettre des délits dans la réalité et utiliser le matériel sexuel en ligne. Chacun des différents types de consommateurs de pornographie juvénile pourrait se désinhiber et développer une problématique en délinquance sexuelle. Typologie de Davidson (2008) Neuf catégories de consommateurs de pornographie juvénile : L explorateur Le rêveur Le réseauteur Le collectionneur Le membre Le connecteur L abuseur Le producteur Le distributeur 1. L explorateur Il tomberait sur des images indécentes sur l internet, puis il les enregistrerait. 2. Le rêveur Il projetterait ses fantasmes sur les images numériques qu il visionne. 3. Le réseauteur Il téléchargerait du matériel pornographique juvénile et ferait des échanges avec d autres consommateurs. 4. Le collectionneur Il chercherait des images indécentes en utilisant un moteur de recherche dédié à la pornographie infantile pour actualiser sa collection. 5. Le membre Il ferait partie d un réseau secret d abuseurs sexuels en ligne. 6. Le connecteur Il ciblerait les enfants par le biais d échanges et de partages de fichiers, en utilisant la technique de liaison d égal à égal (peer-to-peer technology) et les clavardoirs (chat rooms). 8

9 7. L abuseur Il contemplerait les images de ses propres abus sexuels effectués dans la réalité. 8. Le producteur Il filmerait des abus sexuels d enfants. 9. Le distributeur Il ferait la distribution d images indécentes pour s enrichir ou satisfaire sa passion de collectionneur. Quelques profils d arnaqueurs sur les réseaux sociaux Martellozzo (2011) Profils d arnaqueurs L auteure aurait réalisé une étude auprès d agresseurs sexuels arrêtés pour possession d images d abus sexuels d enfants. Elle a examiné les modus operandi des agresseurs à l aide de données d enquêtes policières où les aveux de comportements et d abus sont enregistrés et observés en direct. Les données de sa recherche sont obtenues à l aide de 22 entrevues effectuées avec des policiers et l analyse de 23 dossiers. Elle aurait découvert deux profils d arnaqueurs : 1. Les arnaqueurs hyperconfiants 2. Les arnaqueurs hyperprudents 1. Les arnaqueurs hyperconfiants : a) Un profil de type décent b) Un profil de type indécent Le profil «décent» Il exposerait des photos de lui-même. Le sentiment d amitié avec l enfant se développerait une fois que ce dernier fait partie de sa liste de contacts. Ceci contribuerait à ce que l enfant se sente à l aise et curieux. Le profil «indécent» : Il exposerait des photos de lui-même étant nu. Il exprimerait explicitement ses préférences sexuelles. Il souhaiterait donc que l enfant soit suffisamment curieux pour l accepter comme ami dans sa liste de contacts. 2. Les arnaqueurs hyperprudents : Il est possible que ce type d arnaqueurs soit plus dangereux parce qu il mentirait sur son identité lorsqu il communique avec des jeunes sur l internet. De fait, il révélerait peu d informations sur lui, et ce, jusqu à ce qu il ait réussi à gagner la confiance du jeune. 9

10 L arnaqueur hyperprudent agirait de la manière suivante : S il sent que la personne avec qui il communique est réelle, il peut soit continuer ses stratégies d arnaque, soit cibler une autre victime s il venait à se sentir mal à l aise. Il ne montrerait pas, au départ, d images d abus sexuels ni sa préférence sexuelle pour les enfants. Il mettrait du temps pour juger de l authenticité des personnes avec qui il communique sur l internet. Il craindrait de se dévoiler. Il demanderait subtilement à l enfant de faire la majorité des approches et des échanges. Gottschalk (2011) Étapes de l arnaque en ligne L auteur a établi un modèle hypothétique axé sur les différents types d abuseurs à partir des postulats suivants : Avec le temps, l abuseur passerait de l étape 1 aux suivantes. Il y aurait un lien possible entre la possession et le fait de collectionner des images d enfants indécentes et la tendance à l abus sexuel dans la réalité. Mise en garde : tous les abuseurs en ligne ne suivront pas ce cheminement et les catégories peuvent se recouper. Les techniques d arnaque en ligne servent à mettre les enfants en confiance dans l intention d abuser d eux sexuellement. Le processus d arnaque en est un de socialisation. L arnaqueur partagerait ses loisirs, ses préférences et sa manière de s exprimer en ligne. L arnaqueur en ligne pourrait aussi tenter de convaincre l enfant que les relations sexuelles entre adultes et enfants sont correctes. Mise en garde : Le modèle présenté par Gottschalk aurait besoin d être théoriquement et empiriquement validé. Les étapes de l arnaque en ligne : Étape 1 : le cyberconsommateur La consommation d images indécentes viserait à satisfaire des fantaisies personnelles. L attirance sexuelle pour les enfants serait déjà présente. Présence possible d abus sexuels avec contacts physiques. Les comportements de l abuseur se poursuivraient, ceci pour atteindre un objectif. 10

11 Étape 2 : le cybercommunicateur Il rechercherait des images indécentes par le biais de moteurs de recherche spécialisés et peut faire du réseautage. Il rechercherait aussi ces images dans les clavardoirs et les réseaux d homologues (peer-to-peer networks). Il pourrait contacter des abuseurs sexuels ou des victimes potentielles. Il pourrait faire des échanges et faire le commerce d images ou de vidéos indécentes. Il collectionnerait certaines images ou vidéos. Il se comparerait au chalutier et au collectionneur insouciant de Krone (2004). Il pourrait avoir déjà abusé sexuellement une victime dans la réalité. Étape 3 : le cyberorganisateur Il utiliserait les réseaux d homologues (peer-to-peer networks), les jeux interactifs en ligne et les clavardoirs pour organiser des rencontres hors ligne. Il pourrait arnaquer en ligne dans le but d abuser de victimes hors ligne ou simplement rester un organisateur d images indécentes. Il pourrait avoir déjà abusé en ligne ou avoir abusé d enfants de la famille ou de l entourage. Il se comparerait au charmeur et à l abuseur sexuel d enfants de Krone (2004). Étape 4 : le cyberproducteur Il filmerait des abus sexuels d enfants pour les distribuer sur l internet et pour satisfaire ses propres fantaisies. Il distribuerait des images indécentes et ses propres coordonnées (courriel, par exemple) dans le but de faire de l argent, ou maintenir une relation basée sur des échanges. Il pourrait mettre l accent sur l aspect commercial, soit dans la prostitution infantile ou le tourisme sexuel. Il se comparerait au collectionneur prudent de Krone (2004). Selon les observations cliniques du Home Office Task Force (HOTF), les techniques d arnaque utilisées par les abuseurs sexuels seraient les suivantes : Demander des détails personnels : nom, adresse, numéro de cellulaire, nom de l école fréquentée et photos. Se faire passer pour un mineur ou emprunter une fausse identité. Gagner la confiance de l enfant en lui portant de l attention et en l encourageant à partager ses problèmes. Offrir des cadeaux virtuels : mots de passe, passe-droits, etc. Offrir des billets d événements sportifs ou musicaux à bas prix. Promettre aux jeunes la possibilité de rencontrer des idoles ou célébrités ou offrir des produits portant leur marque. Offrir des occasions de devenir mannequin, particulièrement aux jeunes filles. Poser des questions à caractère sexuel lors de sessions de clavardage. Par exemple : «Es-tu vierge?» Demander une rencontre dans la réalité. Suggérer des moyens rapides et faciles de faire de l argent. 11

12 Payer des jeunes pour faire des photos de nu et avoir des comportements sexuels par le biais d une caméra web. Se servir des écoles et de sites de loisirs pour connaître les goûts d un enfant. Se servir de la caméra web d une victime pour l espionner et prendre des images ou des vidéos de celle-ci à son insu. Menacer le jeune de révéler à ses parents la teneur de ses propos ou leur dire qu il sait où trouver l enfant lorsqu il est hors ligne. Envoyer à la victime des images sexuelles (d adultes ou d abus d enfants). O Connell (2004) Phases et techniques d arnaque Première phase : l amitié L arnaqueur entre en contact avec l enfant ou l adolescent(e) afin de créer une relation d amitié. La fréquence des contacts peut varier (peu, souvent, très souvent). Deuxième phase : la relation L arnaqueur s intéresse aux différentes sphères de vie de l enfant ou de l adolescent(e) afin de créer un lien encore plus intime. Il peut même dire que les préférences du jeune concordent beaucoup avec les siennes. Il peut aussi mentir sur son âge en précisant qu il est légèrement plus vieux que le jeune. Troisième phase : l évaluation du risque L arnaqueur veut savoir si le jeune est entouré d adultes lorsqu il utilise l ordinateur. Le jeune est-il en retrait du monde des adultes? Dans la mesure où l arnaqueur apprend que le jeune est en retrait et qu il n est pas surveillé, il se sent plus en confiance pour passer à l étape suivante. Quatrième phase : l exclusivité L arnaqueur amène le jeune à partager ses problèmes personnels. Il soutient le jeune et l encourage en lui donnant des conseils. Cinquième phase : la sexualité Avec la confiance mutuelle maintenant établie, l arnaqueur veut être perçu comme un mentor et un amant potentiel. Il pose des questions concernant la sexualité du jeune. S il constate que le jeune discute aisément de sexualité avec lui, il peut aller jusqu à proposer un contact sexuel dans la réalité. 12

13 L évaluation et le traitement des abuseurs sexuels en ligne L évaluation Quayle (2008) L auteure propose plusieurs critères diagnostiques concernant l abus sexuel en ligne : Consulter le centre de documentation Taylor, Holland et Quayle (2001) Les auteurs proposent une échelle (Combating Paedophile Information Networks in Europe COPINE) pour classer les images selon leur degré de gravité. Consulter le centre de documentation L organisme cyberaide.ca (2009) propose aussi une échelle : Niveau 1 : Pose sexuelle (COPINE, 3-5) Enfants nus ou partiellement nus Niveau 2 : Pose sexuelle extrême (COPINE, 6) Gros plan de l anus ou des organes génitaux Niveau 3 : Agression sexuelle (COPINE, 7-9) Toutes sortes d agressions sexuelles allant de la masturbation à la pénétration Niveau 4 : Agression sexuelle extrême (COPINE, 10) Bestialité, ligotage, torture, armes Delmonico (1999) L auteur élabore le Test de dépistage d agissements sexuels sur internet (ISST - Internet Sex Screening Test). Traduction française effectuée par le CIDS. Consulter le centre de documentation Delmonico et Griffin (2005) Les auteurs élaborent la grille d évaluation rapide de l utilisation d internet (IA-Q Internet Assessment Quickscreen). Traduction française effectuée par le CIDS. Consulter le centre de documentation O Brien et Webster (2007) Les auteurs élaborent le questionnaire sur les comportements et les attitudes concernant internet (IBAQ Internet Behaviors and Attitudes Questionnaire). Traduction française effectuée par le CIDS. Consulter le centre de documentation Delmonico et Griffin (2008) Les auteurs proposent la fiche de dévoilement concernant l équipement informatique et l utilisation de l internet. Traduction française effectuée par le CIDS. Consulter le centre de documentation 13

14 Selon Quayle et Taylor (2002) Il est important d observer les distorsions cognitives chez les cyberdélinquants en matière de pornographie juvénile. Les auteurs suggèrent quatre catégories : 1. Justifications associées au téléchargement «C est juste des photos, c est pas un contact direct avec des enfants» 2. Normalisation du comportement «Je ne suis pas tout seul à faire ça» 3. Objectivation des images (victimes) à travers l activité de collectionner, donc distanciation cognitive et affective par rapport au contenu illégal 4. Justifications liées à d autres comportements qui impliquent des images ou de vrais enfants à travers un réseau social Collusion (ex. : clavardage) D autres justifications observées par Martellozzo (2011) «C était juste un fichier» «Pour moi, c était quelque chose que j ajoutais à ma collection» «C est seulement regarder des images et c est moins grave que ceux qui abusent des enfants dans les vidéos et les images fixes»... et par le CIDS (2011) «J ai filmé les relations sexuelles au cas où à un moment donné, elle ne voudrait plus» «Ses parents auraient dû la surveiller. Je ne me suis pas fait passer pour un mineur, j ai rien caché. J ai pas voulu l attirer» «C est pire ceux qui le faisaient, pas ceux qui le regardent» «Avec ça [pornographie juvénile], je cherchais des réponses pour être bien. Je conservais au cas où. J ai toujours été ramasseux, peut-être que ça pouvait servir» «Sur Internet, j ai été voir les filles de cet âge pour voir, pour trouver un déclencheur pour m aider à me sentir bien sur le plan affectif» «J ai été excité à certaines occasions, j ai voulu y retourner» «Je ne voyais pas que ça pouvait m amener plus loin, jusqu à l acte, donc moins grave» 14

15 Portez aussi une attention particulière aux facteurs cliniques associés à la compulsion sexuelle. En voici la liste selon Carnes (2008) : 1. Perte de contrôle Le comportement va plus loin que prévu ou voulu 2. Comportement compulsif Un pattern de «comportement non maîtrisé» s installe avec le temps 3. Efforts pour mettre fin au comportement Tentatives répétées, mais sans succès 4. Perte de temps Beaucoup de temps passé à avoir le comportement ou à s en remettre 5. Préoccupations Pensées obsédantes au sujet du comportement ou à la suite du comportement 6. Négligence des obligations Le comportement interfère avec le travail, les études, la famille et les amis 7. Poursuite en dépit des conséquences Incapacité de mettre fin au comportement en dépit des problèmes qu il cause (sociaux, légaux, financiers ou physiques) 8. Escalade Besoin d augmenter l intensité, la fréquence et le niveau de risque 9. Pertes Perdre, limiter, sacrifier des aspects de sa vie auxquels on tient (passe-temps, famille, relations, travail) 10. Retrait L arrêt du comportement entraîne un degré considérable de détresse, d anxiété, d agitation, d irritabilité ou de malaises physiques Au moins trois critères seraient requis pour indiquer la présence d une compulsion sexuelle. La plupart des dépendants sexuels répondraient à cinq critères, et plus de la moitié à sept. Le traitement Selon O Brien et Webster (2011) On en sait peu sur les caractéristiques et les besoins de traitement concernant les abuseurs sexuels en ligne. Cela imposerait des limites quant aux méthodes d évaluation et de traitement. Il serait important d amener chaque participant d un groupe à élaborer une analyse fonctionnelle qui explore les contextes du comportement et les besoins comblés par le comportement sexuel en ligne. Afin de réduire les justifications et les résistances des participants, il est préférable d adopter une attitude axée sur la collaboration et le partenariat, et non sur la confrontation rigide. Optez pour le questionnement de type socratique de l approche motivationnelle. La motivation au dévoilement peut varier selon le moment de l évaluation du participant. 15

16 Quelques thèmes à aborder au moment de l évaluation clinique : les relations familiales, sociales/relationnelles, affectives/amoureuses, sexuelles; les abus sexuels, physiques, psychologiques; la sphère scolaire; la sphère occupationnelle. L utilisation des entretiens diagnostiques structurés en psychiatrie (DSM-IV), de l échelle de psychopathie révisée de Hare, du Test de dépistage d agissements sexuels sur internet (ISST) et du contenu de l échelle de COPINE. Il y aurait des composantes cliniques importantes et propres aux abuseurs sexuels en ligne : La compulsivité; L engagement dans des communautés en ligne; Les relations dites interpersonnelles en ligne; Les comportements axés sur l établissement de collections de matériel pornographique juvénile. Selon les auteurs, il est important de recourir aux deux formes de traitement : le traitement dédié aux abuseurs sexuels en ligne et les sites d autothérapie (self-help programmes) Avec une plus grande flexibilité, les approches de traitement pour les abuseurs sexuels hors ligne s appliquent relativement bien aux abuseurs sexuels en ligne (ASEL) Les dynamiques ou les patterns des abuseurs sexuels en ligne (ASEL) sont complexes et multidimensionnels; utilisez plusieurs instruments et différentes méthodes d évaluation pour avoir une meilleure perspective. Un aspect non négligeable du traitement des agresseurs sexuels en ligne est de les conscientiser au fait que les images sexuelles indécentes de jeunes qu ils regardent ou téléchargent sont des victimes réelles. Il est important que les agresseurs sexuels en ligne acceptent leur responsabilité : le visionnement et l échange de ces images sexuelles indécentes de jeunes s avère de la revictimisation sexuelle. Selon Martellozzo (2011), il peut être périlleux de tenir pour acquis qu un collectionneur d images sexuelles indécentes d enfants ne serait pas un abuseur sexuel avec contact physique dans la réalité (abus sexuel hors ligne). Le fait que les abuseurs sexuels peuvent établir un réseau social en ligne soutiendrait et encouragerait leurs comportements sexuels. De fait, cela remplacerait des interactions réelles qui sont insatisfaisantes. Une exploration des besoins du client serait importante afin qu il puisse établir des stratégies plus adéquates pour répondre à ceux-ci. La maîtrise de soi sur les plans émotionnel, comportemental et interpersonnel serait donc une cible de traitement à favoriser. De fait, le client serait amené à pratiquer les habiletés pour améliorer ses déficits dans l intimité et la gestion de ses émotions. 16

17 Selon Babchishin, Hanson et Hermann (2010) Il serait important d approfondir nos connaissances quant aux mécanismes inhibiteurs et de contrôle de soi qui empêchent les agresseurs sexuels en ligne d exprimer dans la réalité leurs intérêts sexuels déviants. Il serait également important d examiner à quel point la distance émotionnelle associée à la pornographie juvénile constitue un aspect essentiel quant aux préférences sexuelles des agresseurs sexuels en ligne. Selon Davidson (2008), certaines circonstances aggravantes seraient à considérer dans le traitement d un abuseur sexuel en ligne : La gravité du délit projeté Le degré de planification La subtilité de la manipulation La détermination de l abuseur Le degré de succès de l abuseur dans sa tentative. La raison pour laquelle l abuseur a échoué dans sa tentative. Par exemple, a-t-il changé d idée ou quelque chose l aurait-il empêché de continuer? Le fait d avoir blessé la victime psychologiquement ou physiquement Selon Delmonico et Griffin (2008) Il est capital d intégrer dans le traitement des abuseurs sexuels en ligne l importance qu ils accordent à l internet. Selon les auteurs, un traitement efficace devrait toucher les sphères suivantes : L intimité L attachement La honte La sexualité L instabilité émotionnelle Certains éléments de base associés au traitement des abuseurs sexuels en ligne : o La gestion de l internet o La gestion électronique o La gestion de la médication o Un traitement selon le type d abuseur sexuel en ligne (voire la typologie des auteurs) o Un traitement axé sur l approche cognitivo-comportementale jumelé aux approches multimédias Utilisation de vidéoclips, de documents écrits, de contes et d objets pour illustrer les concepts cliniques Le traitement dépendrait aussi du type d abuseurs sexuels en ligne : o L utilisateur qui découvre aurait besoin d une approche psychoéducationnelle et de stratégies de prévention de la rechute. 17

18 o L utilisateur sexuellement compulsif depuis toujours aurait plutôt besoin d un traitement intensif prolongé, qui pourrait être doublé d une médication. Un psychiatre spécialisé en troubles sexuels et compulsif devrait être consulté. Selon Quayle, Erooga, Wright, Taylor et Harbinson (2006) Only pictures : Therapeutic Work with Internet Sex Offenders Thèmes thérapeutiques appliqués aux abuseurs sexuels sur l internet : o Le processus d abus (enchaînement délictuel) sur l internet o Les images sont les enfants o Les fantasmes et leur escalade o L évitement émotionnel o Les activités sociales et les images sur l internet o La collection d images o Le maintien du changement Selon Hayes, Archer et Middleton (2006) Programme de traitement appliqué spécifiquement aux abuseurs sexuels en ligne : Internet Sex Offender Treatment Programme (I-SOTP) 35 rencontres de groupe Une fois par semaine 2 heures par rencontre Modules du traitement : 1. Motivation au changement : o Identification des valeurs et des façons d outrepasser ces valeurs par le comportement sexuel en ligne. o Établissement d objectifs constructifs. 2. Analyse fonctionnelle : o Élaboration de l enchaînement et des besoins menant au comportement d abus sexuel en ligne. 3. Conscientisation par rapport aux victimes / Acceptation de la responsabilité : o Amener les clients à développer leur empathie en effectuant des liens entre les images d enfants sexuellement abusés et les abus sexuels des enfants. 4. Maîtrise de soi sur le plan émotionnel, maîtrise de soi en général et relations interpersonnelles : o Amener les clients à développer des habiletés pour améliorer leurs déficits dans l intimité et la gestion de leurs émotions. 18

19 5. Communauté (en ligne), collection et compulsion : o Amener les clients à gérer adéquatement leurs tentations de collectionner ou d adopter des comportements compulsifs. o Cerner les besoins que les clients comblent et amener les clients à : Combler adéquatement ces besoins; Identifier et contrôler leurs comportements compulsifs axés sur l accès aux images d enfants abusés sexuellement; Gérer leurs fantaisies sexuelles déviantes. 6. Prévention de la rechute et nouveaux objectifs de vie : o Amener les clients à faire l apprentissage de nouvelles habiletés saines, avec un «nouveau plan de vie» Autres approches thérapeutiques pour les abuseurs sexuels en ligne The SAFE Network Inc. (Nouvelle-Zélande) o The Lucy Faithfull Foundation (Royaume-Uni) o Programme Inform Plus Cognitive-Behavioral Programme for Online Offender o University Hospital in Basel (Graf et coll., 2002) Sites d autothérapie (self-help) o o Études concernant les abuseurs sexuels en ligne Selon Babchishin, Hanson et Hermann (2010) En comparaison avec ceux qui abusent sexuellement dans la réalité, on peut décrire les abuseurs sexuels en ligne comme suit : Les Blancs sont plus nombreux et ils sont légèrement plus jeunes. Ils ont plus de contrôle de soi et plus de barrières psychologiques pour éviter un acting out de leurs préférences déviantes. Il est moins courant qu ils aient été abusés physiquement (24,4 %) que ceux qui abusent sexuellement dans la réalité (40,8 %). Ils sont plus empathiques. Ils ont plus de déviance sexuelle. Ils ont moins de distorsions cognitives. Ils présentent légèrement moins d identification émotionnelle aux enfants. Il n y a pas de différence concernant le fait d avoir été abusé sexuellement. Ils ont moins de réactions axées sur la désirabilité sociale. 19

20 En comparaison avec les hommes de la population, on peut décrire les abuseurs sexuels en ligne comme suit : Les Blancs sont plus nombreux, plus jeunes et plus souvent célibataires. Ils sont moins susceptibles d appartenir à une minorité raciale. Il est significativement plus courant qu ils aient été abusés physiquement et sexuellement. Il est plus courant qu ils soient sans emploi, surtout au moment de l arrestation/investigation policière. Il est plus courant qu ils n aient jamais été mariés et qu ils ne soient pas mariés au moment de l évaluation. Selon Seto, Hanson et Babchishin (2010) Les abuseurs sexuels en ligne ont-ils déjà commis ou commettront-ils des délits sexuels avec contact physique dans la réalité? Deux méta-analyses y répondent Première méta-analyse : l historique de délits sexuels dans la réalité chez les abuseurs sexuels en ligne (ASEL) N = Antécédents d abus sexuel avec contact (dossiers officiels) : 1 sur 8 (12 %) des ASEL. Dans les 6 études de l échantillon portant sur les autorévélations : environ 1 sur 2 (55 %) des ASEL ont admis avoir commis un abus sexuel avec contact dans la réalité. Deuxième méta-analyse : les taux de récidive des études de suivi effectuées auprès des abuseurs sexuels en ligne (ASEL) N = Après une période de suivi de 1,5 à 6 ans : 4,6 % des ASEL ont commis un autre délit de nature sexuelle, dont 2 % un abus sexuel avec contact et 3,4 %,un nouveau délit de pornographie juvénile. 20

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

www.cyberactionjeunesse.ca

www.cyberactionjeunesse.ca www.cyberactionjeunesse.ca CyberAction Jeunesse Canada 2011 Présentation de l organisme Projet pilote Prévention (approche en amont) Mission Objectif CyberAction Jeunesse Canada 2011 Plan de la présentation

Plus en détail

Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick

Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick SONDAGE SUR L ATTITUDE DES PARENTS ENVERS L ÉDUCATION EN MATIÈRE DE SANTÉ SEXUELLE Nota : Vous pouvez transmettre ce sondage de

Plus en détail

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici».

Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». 1. Apprenez à votre enfant la Règle «On ne touche pas ici». Près d un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle, y compris d abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant. Apprenez

Plus en détail

DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi

DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi [TRADUCTION] Citation : T. S. c. Commission de l assurance-emploi du Canada, 2014 TSSDGAE 65 N o d appel : GE-14-745 ENTRE : T. S. Appelant et Commission de l assurance-emploi du Canada Intimée DÉCISION

Plus en détail

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3 OFFICE DE PROTECTION DES PERSONNES RECEVANT DES SOINS RAPPORT STATISTIQUE 2007-2008 1 Table des matières 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS

UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS Page 1 de 9 UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS CONTEXTE La Commission scolaire doit s assurer d un usage adéquat des ressources informatiques mises à la disposition des

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

Politique Utilisation des actifs informationnels

Politique Utilisation des actifs informationnels Politique Utilisation des actifs informationnels Direction des technologies de l information Adopté le 15 octobre 2007 Révisé le 2 juillet 2013 TABLE DES MATIÈRES 1. OBJECTIFS... 3 2. DÉFINITIONS... 3

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

Julia Nicol Dominique Valiquet. Publication n o 41-2-C13-F Le 11 décembre 2013 Révisée le 28 août 2014

Julia Nicol Dominique Valiquet. Publication n o 41-2-C13-F Le 11 décembre 2013 Révisée le 28 août 2014 Projet de loi C-13 : Loi modifiant le Code criminel, la Loi sur la preuve au Canada, la Loi sur la concurrence et la Loi sur l entraide juridique en matière criminelle Publication n o 41-2-C13-F Le 11

Plus en détail

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL GUIDE À L INTENTION DES PARENTS DONT L ENFANT A ÉTÉ VICTIME D UN ACTE CRIMINEL TABLE DES MATIÈRES 1. Votre enfant a été victime d un acte criminel?... 3 2. Qu est-ce qu un acte criminel?... 4 A - Les crimes

Plus en détail

ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE 2009-2010 de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires

ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE 2009-2010 de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires 1 Fiche technique Le quatrième baromètre et a été réalisé par Calysto

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Questionnaire du projet Innocence

Questionnaire du projet Innocence 1 Questionnaire du projet Innocence Directives : Répondez de façon aussi détaillée que possible à chacune des questions suivantes ayant trait à votre dossier. Des réponses complètes et précises nous permettront

Plus en détail

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation.

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation. Chaque Matin... Chaque heure de MIDI... Chaque AprÈs-midi... Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation. Apprenez comment vous pouvez faire cesser l intimidation. Les communautés et les écoles

Plus en détail

1/ LES CARACTÉRISTIQUES DU CYBER-HARCÈLEMENT

1/ LES CARACTÉRISTIQUES DU CYBER-HARCÈLEMENT LE CYBER-HARCÈLEMENT Avec l utilisation massive des nouvelles technologies, le harcèlement entre élèves peut se poursuivre, voire débuter, en dehors de l enceinte des établissements scolaires. On parle

Plus en détail

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier

Une échelle d évaluation semistructurée. B. Gravier Une échelle d évaluation semistructurée : la HCR-20 B. Gravier Exemple de jugement clinique structuré: The Historical Clinical Risk Management 20 item scale HCR - 20 Echelle utilisée par les cliniciens

Plus en détail

L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945. Exposé des motifs

L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945. Exposé des motifs L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945 Exposé des motifs Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l enfance, et parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l enfance traduite

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire

République Algérienne Démocratique et Populaire République Algérienne Démocratique et Populaire Journée mondiale des Télécommunications Séminaire protection des enfant dans le cyberespace Hôtel El-Jazaïr Alger, le 17 Mai 2009. L ENFANT ET INTERNET «pour

Plus en détail

Quand le corps devient objet de l autre

Quand le corps devient objet de l autre Quand le corps devient objet de l autre (Hypersexualisation, pornographie, prostitution à l heure des technologies de l information et de la communication) Robert Courtois Clinique Psychiatrique Universitaire

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137» LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART 251-2 pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8 Code de vie du «137» Bienvenue parmi nous! Ce code de vie est conçu pour expliquer le fonctionnement du «137». Étant donné que cet

Plus en détail

Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales

Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales Sondage d opinion sur les livres, les longs métrages, les périodiques canadiens et les œuvres musicales Sommaire exécutif Préparé pour le ministère du Patrimoine canadien 4 septembre 2012 Date d attribution

Plus en détail

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction?

Le trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction? Le trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? Emmanuelle Pelletier, M.Ps., L.Psych. Psychologue scolaire Octobre 2004 Trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? La personne oppositionnelle

Plus en détail

La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012

La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012 La cybercriminalité et les infractions liées à l utilisation frauduleuse d Internet : éléments de mesure et d analyse pour l année 2012 Jorick Guillaneuf, chargé d études statistiques à l ONDRP DOSSIER

Plus en détail

Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves

Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves AVANT-PROPOS A l occasion des premières Assises Nationales sur le harcèlement à l École des 2 et 3 mai 2011, Luc CHATEL, ministre de

Plus en détail

Qu est-ce que je dois faire lorsque je reçois une assignation à comparaître?

Qu est-ce que je dois faire lorsque je reçois une assignation à comparaître? Être un témoin Qu est-ce qu un témoin? Le témoin est celui à qui il est demandé de se présenter devant le tribunal pour répondre à des questions sur une affaire. Les réponses données par un témoin devant

Plus en détail

Information sur le sujet. Tests-assignés

Information sur le sujet. Tests-assignés BRIEF - Sommaire Adulte Inventaire de comportements reliés aux fonctions exécutives Robert M. Roth, Ph.D., Peter K. Isquith, Ph.D., and Gerard A. Gioia, Ph.D. Adaptation et traduction française, Institut

Plus en détail

Internet et les nouvelles technologies : «Surfer avec plaisir et en sécurité»

Internet et les nouvelles technologies : «Surfer avec plaisir et en sécurité» Réf : Septembre 2013 Internet et les nouvelles technologies : Blog, Facebook, Netlog, Youtube L utilisation d Internet, des GSM et autres technologies se généralise mais attention, tout n est pas permis

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

jç- L iis :2! 3 i23 Q Autorisation de financement à obtenir et source de financement proposée: çj Ville de FICHE DE PRISE DE DÉCISION

jç- L iis :2! 3 i23 Q Autorisation de financement à obtenir et source de financement proposée: çj Ville de FICHE DE PRISE DE DÉCISION e çj Ville de jç- L iis Direction générale Comité exécutif FICHE DE PRISE DE DÉCISION Fiche de prise de décision: POL-2015-013 Direction Service de police Objet: Adoption du Règlement RV-201 5-XX-XX sur

Plus en détail

Avertissement. Le Conseil général. L association ADEJ. Les jeunes connaissent bien les dangers d Internet.

Avertissement. Le Conseil général. L association ADEJ. Les jeunes connaissent bien les dangers d Internet. 2 Le Conseil général Equiper l ensemble d une tranche d âge d ordinateurs portables et lui permettre d accéder à l informatique et aux moyens de communication : c est le pari très ambitieux fait au cours

Plus en détail

CONDUIRE UNE VOITURE EN ALBERTA

CONDUIRE UNE VOITURE EN ALBERTA CONDUIRE UNE VOITURE EN ALBERTA QUELLES SONT LES CONDITIONS POUR POUVOIR CONDUIRE UNE VOITURE EN ALBERTA? Vous devez être âgé d au moins 16 ans et être détenteur d un permis de conduire valide. Il y a

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

Surfer Prudent - Tchats. Un pseudo peut cacher n importe qui

Surfer Prudent - Tchats. Un pseudo peut cacher n importe qui Tchat Un tchat est un outil de communication sur Internet qui permet de parler en temps réel avec un ou plusieurs internautes. Un tchat est aussi appelé messagerie instantanée. Un pseudo peut cacher n

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel

eduscol Ressources pour la voie professionnelle Français Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel eduscol Ressources pour la voie professionnelle Ressources pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel Français Présentation des programmes 2009 du baccalauréat professionnel Ces documents

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE

SURVEILLANCE ÉLECTRONIQUE Strasbourg, 21 juin 2012 pc-cp\docs 2012\pc-cp (2012) 7 f rév PC-CP (2012) 7 rév COMITÉ EUROPÉEN POUR LES PROBLÈMES CRIMINELS (CDPC) Conseil de coopération pénologique (PC-CP) CHAMP D APPLICATION ET DÉFINITIONS

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

LES DANGERS QUE L ON PEUT

LES DANGERS QUE L ON PEUT LES DANGERS QUE L ON PEUT ENCOURIR SUR INTERNET Table des matières Introduction...1 1 Des pourcentages étonnants et assez effrayants...1 2 La commission nationale de l informatique et des libertés (C.N.I.L.)...2

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

L obligation de déposer un rapport Guide à. l intention des employeurs, exploitants et infirmières

L obligation de déposer un rapport Guide à. l intention des employeurs, exploitants et infirmières L obligation de déposer un rapport Guide à l intention des employeurs, exploitants et infirmières Table des matières Introduction.... 3 Pourquoi faut-il déposer un rapport?... 3 Que fait l Ordre lorsqu

Plus en détail

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation :

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation : avec le soutien de «ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE nationale de sensibilisation : Génération Numérique Fiche technique Le cinquième baromètre et a été réalisé par Calysto dans le cadre de sensibilisation

Plus en détail

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1 De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage La vision familiale Série 1, numéro 1 En l espace de 25 ans, le profil de la famille québécoise s est transformé de

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

L OUTIL NUMERIQUE CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNALITES

L OUTIL NUMERIQUE CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNALITES L OUTIL NUMERIQUE CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNALITES Aujourd hui, le numérique est partout. Il se retrouve principalement dans les nouvelles technologies, mais également dans l art, les livres, notre

Plus en détail

Services Aux Victimes

Services Aux Victimes Services Aux Victimes I n i t i a t i v e s Plan de sécurité personnel Directives à l intention des personnes victimes de relations abusives Plan de sécurité personnel Qu est-ce qu un plan de sécurité?

Plus en détail

Dossier pratique n 6

Dossier pratique n 6 Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org

Plus en détail

GÉRER SON ENTREPRISE EN RESPECTANT LA LOI SUR LA CONCURRENCE

GÉRER SON ENTREPRISE EN RESPECTANT LA LOI SUR LA CONCURRENCE GÉRER SON ENTREPRISE EN RESPECTANT LA LOI SUR LA CONCURRENCE Pierre-Yves Guay et Yanick Poulin Direction générale des affaires criminelles, Bureau de la concurrence Interprétation Cette présentation n

Plus en détail

Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives

Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives PREMIÈRE SESSION TRENTE-HUITIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 64 Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives Présentation Présenté par Madame Monique

Plus en détail

ilottery 2.0 DÉVELOPPER LE JEU En collaboration avec

ilottery 2.0 DÉVELOPPER LE JEU En collaboration avec ilottery 2.0 DÉVELOPPER LE JEU L I V R E B L A N C En collaboration avec RÉSUMÉ 2 Ce livre blanc repose sur une étude commandée par Karma Gaming et réalisée par Gaming Insights Group. Les données viennent

Plus en détail

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant MYLÈNE GINCHEREAU M.SC. PSYCHOÉDUCATION

Plus en détail

Mon boss ne délègue pas

Mon boss ne délègue pas Situation 3 Mon boss ne délègue pas L importance d une rhétorique soignée Les situations de pur rapport de force Autonomie et contrôle La délégation Explication/justification La situation Pierre, notre

Plus en détail

La sécurité sur Internet

La sécurité sur Internet La sécurité sur Internet si on en parlait en famille? Petit guide à l usage des parents Internet pour tous Internet de demain Réalisé avec l aide du ministère de l Enseignement supérieur et de la Recherche

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,

Plus en détail

Voici des exemples de cyberintimidation :

Voici des exemples de cyberintimidation : LEXIQUE COMMUN DÉFINITIONS Cette section est créée dans le but de disposer d un vocabulaire commun à l ensemble des personnes touchées par le plan de prévention et d intervention pour contrer l intimidation

Plus en détail

Encourager les comportements éthiques en ligne

Encourager les comportements éthiques en ligne LEÇON Années scolaire : 7 e à 9 e année, 1 re à 3 e secondaire Auteur : Durée : HabiloMédias 2 à 3 heures Encourager les comportements éthiques en ligne Cette leçon fait partie de Utiliser, comprendre

Plus en détail

Sondage sur le climat. scolaire. Sondage auprès des élèves de la 4 e à la 6 e année sur : l équité et l éducation inclusive l intimidation/harcèlement

Sondage sur le climat. scolaire. Sondage auprès des élèves de la 4 e à la 6 e année sur : l équité et l éducation inclusive l intimidation/harcèlement Sondage sur le climat scolaire Sondage auprès des élèves de la 4 e à la 6 e année sur : l équité et l éducation inclusive l intimidation/harcèlement Nom de l école Numéro d identification de l école Nom

Plus en détail

TITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par :

TITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par : LA REPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIERE DE CHEQUE, DE CARTE BANCAIRE ET D AUTRES INSTRUMENTS ET PROCEDES ELECTRONIQUES DE PAIEMENT (ORDONNANCE 2009-388 DU 1er DECEMBRE 2009 RELATIVE A LA REPRESSION DES

Plus en détail

Ce que les parents devraient savoir

Ce que les parents devraient savoir Renvoi : Ce que les parents devraient savoir Un climat positif à l école et un milieu d apprentissage et d enseignement sécuritaire sont indispensables à la réussite scolaire des élèves. Un climat positif

Plus en détail

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures 1. Situation actuelle De l article 123 al. 2 de la Constitution fédérale (RS 101) découle le principe selon lequel l exécution des sanctions

Plus en détail

Synthèse Mon projet d emploi

Synthèse Mon projet d emploi Synthèse Mon projet d emploi Nom : Date : Complété par : TÉVA Estrie 2012 La synthèse permet de recueillir les informations notées dans les questionnaires et de constater les ressemblances et les différences

Plus en détail

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention

Plus en détail

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS D ADOS DE. 13-15 ans. SÉCURITÉ et INTERNET

GUIDE À L INTENTION DES PARENTS D ADOS DE. 13-15 ans. SÉCURITÉ et INTERNET GUIDE À L INTENTION DES PARENTS D ADOS DE 13-15 ans SÉCURITÉ et INTERNET Ce document vous aidera à améliorer la sécurité de vos ados sur Internet. Il vous renseignera sur ce qui intéresse généralement

Plus en détail

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DU RÈGLEMENT NUMÉRO 697 CONCERNANT LES SYSTÈMES D ALARME SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE MASCOUCHE

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DU RÈGLEMENT NUMÉRO 697 CONCERNANT LES SYSTÈMES D ALARME SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE MASCOUCHE 1 CODIFICATION ADMINISTRATIVE DU RÈGLEMENT NUMÉRO 697 CONCERNANT LES SYSTÈMES D ALARME SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE MASCOUCHE La codification administrative comprend le texte du règlement d origine,

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions La psychothérapie Se poser les bonnes questions? LA PSYCHOTHÉRAPIE Au Québec, la psychothérapie est une activité réservée par la loi * depuis juin 2012, ce qui signifie que seules les personnes autorisées,

Plus en détail

_Règlement Caritas Protection des enfants

_Règlement Caritas Protection des enfants _Règlement Caritas Protection des enfants 2 Convaincus que les enfants ont le droit d être protégés et stimulés dans leur développement, respectés comme des acteurs indépendants et associés aux décisions,

Plus en détail

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS

ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS Le 12 septembre 2013 Introduction ASSOCIATION CANADIENNE DES COURTIERS DE FONDS MUTUELS PRINCIPE DIRECTEUR N O 2 DE L ACFM NORMES MINIMALES DE SURVEILLANCE DES COMPTES Le présent Principe directeur fixe

Plus en détail

LESPORT ÊTRE VIGILANT POUR PRÉSERVER

LESPORT ÊTRE VIGILANT POUR PRÉSERVER CNOSF/DPPI 1 ÊTRE VIGILANT POUR PRÉSERVER LESPORT LES PARIS SPORTIFS SUR INTERNET PEUVENT SERVIR DE SUPPORT AUX ORGANISATIONS CRIMINELLES POUR LE BLANCHIMENT D ARGENT. Le blanchiment consiste à injecter

Plus en détail

COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental

COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental 1 COUPABLE D ETRE IRRESPONSABLE A propos de la réforme des procédures de déclaration d irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental La loi du 25 février 2008 instaurant la rétention de sureté,

Plus en détail

Guide à l intention des parents sur. 2014 ConnectSafely.org

Guide à l intention des parents sur. 2014 ConnectSafely.org Guide à l intention des parents sur 2014 ConnectSafely.org Les adolescents canadiens aiment socialiser en ligne et surtout partager des photos. L étude réalisée par MédiaSmarts en 2014, Jeunes Canadiens

Plus en détail

Nouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement

Nouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement Nouveaux médias Guide pour les écoles obligatoires Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement 1 Police cantonale bernoise Etat-major/Prévention Groupe nouveaux médias Case postale 7571, 3001

Plus en détail

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM TM FORMATION THÉORIQUE Laurier Fortin, titulaire de la chaire CSRS Marie-France Bradley, Amélie Plante et Marielle Thibaudeau, psychoéducatrices et professionnelles de recherche PLAN DE LA PRÉSENTATION

Plus en détail

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Regards croisés entre parents et enfants! - Principaux résultats -! Décembre 2012! Arnaud ZEGIERMAN Directeur associé az@institut-viavoice.com Aurélien PREUD HOMME

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

PROGRAMME DE MENTORAT

PROGRAMME DE MENTORAT CONSEIL SCOLAIRE ACADIEN PROVINCIAL PROGRAMME DE MENTORAT ÉNONCÉ PRATIQUE Le Conseil scolaire acadien provincial désire promouvoir un programme de mentorat qui servira de soutien et d entraide auprès des

Plus en détail

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)

Plus en détail

Les stéréotypes sont aussi vieux que l'humanité et reflètent l'idée que nous nous faisons de ceux qui sont différents de nous.

Les stéréotypes sont aussi vieux que l'humanité et reflètent l'idée que nous nous faisons de ceux qui sont différents de nous. Qu'est-ce qu'un stéréotype? (by Krystyna Szymankiewic) Stéréotype : idée ou image populaire et caricaturale que l'on se fait d'une personne ou d'un groupe, en se basant sur une simplification abusive de

Plus en détail

Yves Delessert Etre bénévole et responsable

Yves Delessert Etre bénévole et responsable Yves Delessert Etre bénévole et responsable La responsabilité des membres de comité des IPE associatives du fait des activités déployées conformément aux buts de l association FIPEGS 9 juin 2015 Principales

Plus en détail

INTERNET ET LA LOI. Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg)

INTERNET ET LA LOI. Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg) INTERNET ET LA LOI Marie-Ange CORNET (CAL/Luxembourg) QUELQUES PRINCIPES Internet, c est aussi la vraie vie Le monde virtuel est aussi le monde réel : les lois s y appliquent Nous sommes toutes et tous

Plus en détail

Photos et Droit à l image

Photos et Droit à l image Photos et Droit à l image 1) Le droit à l image (photos-vidéos) L atteinte au droit à l image n est pas caractérisée dès lors que la personne photographiée n est pas identifiable et que sa vie privée n

Plus en détail

PRIMAIRE. 1er cycle, 2e année. Les tâches familiales. Planification des activités

PRIMAIRE. 1er cycle, 2e année. Les tâches familiales. Planification des activités DES OUTILS DE PROMOTION ET DE PRÉVENTION EN MATIÈRE DE SEXUALITÉ JEUNESSE SITUATION D APPRENTISSAGE ET D ÉVALUATION EN MATHÉMATIQUE Les tâches familiales Planification des activités PRIMAIRE 1er cycle,

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Karine Côté, Ph.D. Professeure adjointe

Karine Côté, Ph.D. Professeure adjointe Karine Côté, Ph.D. Professeure adjointe FORMATION 1999-2002 Post-doctorat, Law and Mental Health Program, Centre for Addiction and Mental Health et Université de Toronto. 1999 Ph.D. Psychologie - Recherche

Plus en détail

Echantillon interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assistance for Web Interview)

Echantillon interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assistance for Web Interview) Les idées reçues sur la sécurité informatique Contact : OpinionWay 15 place de la République 75003 Paris http://www.opinion-way.com Juillet 2014 1 Méthodologie Méthodologie Echantillon de représentatif

Plus en détail

Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort

Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort Table des matières Infraction 244...3 Décharge d une arme à feu avec intention (Art.

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail