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3 Les actes du colloque Environnement, développement et société : Quelles concertations possibles entre disciplines? 6 au 7 mars 2008 Université Laval, Québec

4 À propos de l Institut EDS L Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (Institut EDS) est un regroupement de membres de la communauté universitaire, provenant aussi bien de sciences sociales que de sciences dures ou appliquées, qui partagent un intérêt commun pour la recherche et la formation en environnement, développement et société. Le mandat de l Institut est de soutenir la recherche pluridisciplinaire, les synergies entre spécialistes et de promouvoir une vision d ensemble sur les questions d environnement dans la société. L Institut réalise ou facilite des activités visant l approfondissement et la diffusion des connaissances dans le domaine de l environnement et du développement durable. Afin de faciliter l atteinte de ces objectifs, la structure se veut souple, rassembleuse et ouverte. L Institut EDS relève à la fois du Vice-rectorat à la recherche et du Vice-rectorat aux études, possède une relation privilégiée avec deux facultés (sciences sociales et sciences et génie), tout en collaborant avec l ensemble des facultés de l université. Ses membres peuvent être individuels ou collectifs. Site Internet: Coordonnées de l Institut Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société 2440, Pavillon des Services, Boul. Hochelaga, local 3800 Université Laval, Québec, G1K 7P4 Téléphone : (418) Télécopieur : (418) Courriel : ihqeds@ihqeds.ulaval.ca Supervision du colloque et publication des Actes : Koassi d Almeida, adjoint à la formation et à la coopération, Institut EDS Comité organisateur du colloque : Julien Beguin, Jean-François Fortier, Andréanne Guindon, Sandrine Hogue-Hugron, Jean-François Leclerc, Sabine Mekki, Aisha Paquette-Dioury, Anaïz Parfait Avec la collaboration de : Ariane Gagnon-Légaré et Anne Rouleau Nos remerciements à Linda Marcoux et Jocelyne Néron de l Institut EDS pour leur précieuse collaboration à l organisation du colloque. Québec, février

5 Table des matières Préface aux actes du 4 e colloque étudiant... 5 Sous-thème : Société et participation citoyenne... 6 La mobilisation des communautés mayas dans la gestion des ressources naturelles du bassin versant de l Usumacinta Jérôme Gandin... 7 Conservation environnementale, écotourisme et relations de pouvoir : le cas de El Cuyo, Réserve de la biosphère de Ría Lagartos, Yucatán, Mexique Andréanne Guindon La pensée sociale de Pierre Dansereau au secours de la sociologie de l environnement? René Audet Sous-thème : Éthique et gouvernance de l environnement L éthique du développement durable au sein d une gouvernance internationale Gino Lutfy Incertitude et accords internationaux en environnement Vincent Boucher Usages de la propriété intellectuelle dans les entreprises environnementales: comment les spécificités des éco-industries affectent la distribution du savoir Francis Gosselin Sous-thème : Gestion de l eau Utilisation de traceurs naturels pour la modélisation de bassins hydrologiques alimentés par des glaciers: étude de cas dans la Cordillera Blanca, Pérou Michel Baraer Devenir environnemental de la nitroglycérine et de ses métabolites à travers la zone non saturée Aurélie Bellavance-Godin Évaluation de l écocompatibilité d une méthode de restauration de lacs eutrophes Gabriel Soumis-Dugas L accès à l eau dans les bidonvilles des villes africaines : les réalités et défis de l universalisation de l accès Reine Bohbot Sous-thème: Gestion des écosystèmes Politiques publiques en matière forestière en Amérique du Nord et dans les régions polaires et leurs conséquences environnementales

6 Quênida de Rezende Menezes Le gradient de buttes et de dépressions réapparaît-il dans les tourbières restaurées ou abandonnées après l extraction de la tourbe? Une comparaison entre le Québec et l Estonie Rémy Pouliot Le développement durable selon des gens de l industrie forestière québécoise Delphine Théberge Sous-thème : Agriculture et environnement Distribution mécanique de la punaise masquée perillus bioculatus pour le contrôle biologique du doryphore de la pomme de terre, leptinotarsa decemlineata (say) François Paré Développement de profilés de lattes en béton permettant de réduire les émissions d ammoniac au bâtiment de croissance-finition porcin Lorie Hamelin Nouveaux adsorbants pour l enlèvement des nitrates et des phosphates contenus dans les effluents agricoles et agroalimentaires Rabih Saad Durabilité des matériaux cimentaires en milieu agricole Olfa Oueslati Évaluation de la durabilité des fermes laitières québécoises; des indicateurs comme outil de diagnostic Valérie Bélanger Liste des participants

7 Préface aux actes du 4 e colloque étudiant Durant deux jours, le 4 e colloque annuel étudiant de l Institut EDS a démontré encore une fois, la vitalité de la recherche en environnement et développement durable autant à l Université Laval que dans les autres université québécoises, en offrant vingt-cinq présentations provenant de disciplines diverses allant de la sociologie, du droit, de l économie et des études internationales, au génie civil, au génie agroalimentaire ou à la biologie végétale. Outre des panels réguliers et une présentation par la conférencière d honneur, madame Donna Mergler, professeure émérite en toxicologie et santé environnementale du département des sciences biologiques de l UQAM, le colloque comprenait également une table ronde sur le thème «environnement, développement et société : Quelles concertations possibles entre disciplines?», ainsi qu un cours documentaire, coréalisation étudiante, intitulé «Climate change and country food securityin Nunavik : a video documentary of Inuit and scientific perspectives. L organisation de cet événement d envergure, sa réalisation et son succès, sont le fruit du dynamisme et de l effort du comité organisateur étudiant (Julien Beguin, Jean-François Fortier, Andréanne Guindon, Sandrine Hogue-Hugron, Jean-François Leclerc, Sabine Mekki, Aisha Paquette-Dioury, Anaïz Parfait) qui en avait l entière responsabilité. L intérêt grandissant des étudiants envers le colloque annuel de l Institut EDS démontre l importance qu ils attachent au développement d un lieu régulier de rencontre, de réflexion et d échange sur les différentes dimensions, interrogations, manifestations, interprétations et approches d un développement durable. L Institut mettra tout en œuvre pour faciliter son institutionnalisation, sa notoriété et ses succès futurs. Philippe Le Prestre Directeur 5

8 Sous-thème : Société et participation citoyenne 6

9 La mobilisation des communautés mayas dans la gestion des ressources naturelles du bassin versant de l Usumacinta Jérôme Gandin Étudiant au doctorat en sciences géographiques Université Laval Introduction Globalement, la volonté de protéger la nature reste marquée par une «logique excluante» qui, depuis le XIXe siècle, a présidé à la création d aires protégées (Rodary, 2003). La création d aires protégées est en effet critiquable sur deux points de vue, au moins. D un côté, elles transfèrent, et donc accroît, la pression des activités humaines sur les autres territoires, qui ne sont pas eux-mêmes protégés. De l autre, cette approche élitiste a le très grave défaut de ne pas prendre en compte les intérêts des populations qui, jusque-là, vivaient dans ces espaces dits «protégés». C est sur ce dernier point que nous focaliserons notre étude. L approche plus globale qui s esquisse depuis une trentaine d années s appuie sur la notion de développement durable. Elle postule notamment que les questions environnementales doivent être l affaire de tous. La «conservation intégrée» doit désormais concilier protection de la nature et développement local pour répondre aux objectifs du développement durable. La situation du bassin de l Usumacinta est pour le moins paradoxale : les communautés mayas figurent parmi les populations les plus pauvres d Amérique centrale alors que les espaces occupés abritent une très grande richesse naturelle. Dès lors, un climat de tension s installe et la réponse des communautés mayas passe, entre autres, par la mobilisation. Cette recherche vise finalement à amorcer une réflexion sur les qualités d'une telle mobilisation en tant qu'opportunité de développement local, en privilégiant une analyse multiscalaire et interdisciplinaire. Dans cette perspective, la recherche s attache à comprendre plus précisément la mobilisation des communautés du bassin versant dans la gestion des ressources naturelles. Le caractère «local» de la gestion des ressources naturelles à travers la mobilisation des communautés constitue un progrès par rapport aux injonctions «descendantes» d organisations internationales ou d États en quête de bénéfices économiques, politiques et stratégiques. Pourtant, la «marchandisation de la nature» à laquelle elles sont souvent contraintes est-elle toujours «soutenable»? Par ailleurs, la «participation locale» ne risque-t-elle pas d être un leurre si elle ne s accompagne pas d une transformation des relations de pouvoir à d autres échelles et jusqu au niveau mondial? Problématique du bassin versant de l Usumacinta : un territoire marqué par de forts contrastes Partagé entre le Mexique et le Guatemala, le bassin de l Usumacinta est reconnu pour son importante richesse à la fois historique, naturelle et culturelle ainsi qu à 7

10 son énorme potentiel économique qui en découle. Pourtant, une forte marginalisation sociale touche les populations locales, en majorité d origine maya. L héritage culturel de la civilisation maya antique Jadis, le bassin versant de l Usumacinta fut un des foyers majeurs de la civilisation maya. Les vestiges archéologiques des sites de Tikal, de Piedras Negras, de Bonampak, de Palenque et de Yaxchilán témoignent du riche patrimoine culturel de cet espace au regard de ses connaissances astronomiques, mathématiques et agricoles, entre autres. En plus du patrimoine archéologique hérité de la civilisation maya antique, le bassin de l Usumacinta est un endroit où les modes de vie traditionnels, les techniques et les cultures mayas sont relativement préservés. En 2000, il subsistait plus d un million de descendants mayas répartis en 22 ethnies différentes (Choles, Lacandons, Tzotziles, Quiché, etc.) et vivant dans la forêt maya. À la différence d autres ethnies qui s accaparent du mode de vie occidental et perdent progressivement leurs valeurs culturelles, les Lacandons ont su garder jusqu à ce jour un mode de vie traditionnel et durable au cœur de la forêt (Nations et Nigh, 1978). Au Guatemala, c est également le cas des communautés Peteneros qui continuent de récolter le chiclé et autres essences végétales en ayant recours à des méthodes ancestrales. En somme, le savoir et les connaissances des peuples indigènes font l objet d une grande attention de la part de la communauté scientifique étant donné qu elle propose une alternative aux techniques modernes d agriculture et de foresterie qui mettent en péril les forêts tropicales humides (Schwartz, 1990). La richesse naturelle du bassin versant Le bassin de l Usumacinta se situe au cœur du territoire connu sous le nom de «Forêt Maya». Abritant une riche biodiversité parmi les plus importantes du monde, ce bassin versant constitue un habitat pour de nombreuses espèces de faune et flore. De plus, il y a présence d une multitude de lacs, lagunes, étangs et autres plans d eau, comme les marais de la Laguna del Tigre dans la province guatémaltèque du Petén et ceux de Centla au Mexique, qui représentent deux zones humides reconnues mondialement pour leur incroyable biodiversité. À côté de la biodiversité, le bassin de l Usumacinta abrite également d importantes ressources naturelles, telles que le bois, le zatte, le chicle, le gaz, des minerais ou encore le pétrole. Des terres convoitées et menacées De telles caractéristiques géographiques et biophysiques font du bassin versant de l Usumacinta un espace très important d un point de vue géopolitique, où les intérêts divergents entre les acteurs et la pression croissante sur les ressources naturelles génèrent inévitablement des conflits. De cette région surgit en effet des revendications venant de différents groupes de paysans dépossédés de terres, de communautés indigènes, de grandes entreprises d exploration et d exploitation des hydrocarbures, d hydroélectricité, de tourisme, de bois, de plantes médicinales et d autres essences végétales. La multiplication des projets de construction de routes et autoroutes, des feux de forêt et des activités d exploration et d exploitation des sous-sols en sont les principales causes. Mais il ne faut pas 8

11 oublier également l impact important de l agriculture sur brûlis et l économie forestière pratiquée par les populations locales. L extraction pétrolière, initiée depuis plus de vingt ans, comme en témoignent les équipements pétroliers au Tabasco, au Campêche et au Petén menace profondément l équilibre écologique du bassin versant. La déforestation, aussi bien sous sa forme d exploration (ouverture de routes et autres voies de communications) que sous sa forme d exploitation, les technologies d exploration (notamment, les technologies sismiques), la pollution des eaux, des sols et de l air par les émissions de gaz et les autres activités demeurent des atteintes environnementales de première importance. Les tendances démographiques pèsent également un lourd tribut dans la détérioration du bassin versant. Les indices d accroissement naturel et de natalité figurent parmi les plus élevés d Amérique Latine et le problème de manque de terres, qui prévaut au Guatemala et au Mexique, les activités de contrebande de bois, de narcotrafiquants et les migrations rendent difficile le contrôle de la protection de l environnement. La construction de plusieurs barrages hydroélectriques au Guatemala et au Mexique, les pressions démographiques qui s exercent à travers les migrations, la croissance démographique, la densité, ainsi que les activités humaines comme la déforestation et les pratiques agricoles mettent en péril l écosystème du bassin versant tout entier et viennent s ajouter à un contexte de crise politique et de revendications socio-économiques. Pauvreté et conflits sociopolitiques Paradoxalement, c est dans cette région riche en matières premières et en ressources naturelles que les conditions de vie les plus difficiles se rencontrent. À côté de cette grande richesse, bon nombre d habitants, en particulier les communautés indigènes mayas vivent encore dans des conditions de forte marginalité et de pauvreté. Guerre civile, conflit zapatiste, instabilité politique, exode rural, malnutrition, migrations, répression, nonreconnaissance des droits indigènes, marginalisation, analphabétisme autant de questions qui se posent quand l attention est portée sur les populations mayas du Mexique et du Guatemala. Comme si le sort voulait s acharner contre elles, ces populations doivent subsister avec leurs propres moyens au sein d espaces dont les ressources naturelles ont été surexploitées ces dernières décennies tout en ayant eu, qui plus est, que peu d incidence sur le développement local. Un climat de tension s installe, relayé par le mouvement zapatiste, et des revendications se multiplient, notamment en ce qui concerne la propriété des terres agricoles. Le regroupement de paysans dépourvus de terres tend à créer une situation qui pourrait à terme dégénérer en un grave conflit environnemental. Il n est pas sans oublier qu au début des années 1980, plus de 400 personnes, principalement des paysans mayas, ont été massacrées par l armée guatémaltèque parce qu elles refusaient d abandonner leurs terres sur lesquelles se construisait un barrage hydroélectrique financé par la Banque Mondiale et la Banque Interaméricaine de Développement. Les conditions de vie des survivants ne sont pas redevenues ce qu elles étaient et certains d entre eux continuent de vivre aujourd hui sans électricité ni eau potable. 9

12 Analyse des initiatives de conservation au sein de cet espace La gestion des ressources naturelles au sein du bassin versant de l Usumacinta, entre le Mexique et le Guatemala, témoigne d une situation conflictuelle originale, dans un décor de résistances face au néolibéralisme et d affrontements armés entre le mouvement zapatiste et l armée fédérale. Les politiques environnementales au sein du bassin de l Usumacinta Compte tenu de la grande richesse biologique de cet espace, la création d aires protégées a été la principale solution apportée ces dernières décennies par les organismes internationaux et les gouvernements nationaux pour lutter contre la dégradation croissante de l environnement causée par les activités anthropiques. En regroupant des aires protégées telles que la Réserve de Biosphère maya et le parc national de la Selva Lacandona au Nord du Guatemala ou la Réserve de Biosphère de Montes Azules au Mexique, la forêt maya forme en effet un dense complexe d espaces forestiers protégés parmi les plus vastes en Amérique latine. À elle seule, la Réserve de Biosphère Maya est constituée de quatre parcs nationaux, trois réserves de vie sauvage et sept autres zones protégées couvertes par des forêts tropicales plus ou moins denses, des savanes inondées, des pinèdes, des lacs, des marais et des forêts de mangrove. Récemment, en novembre 2007, l État mexicain du Tabasco a fait face à des inondations sans précédent : 80% de la superficie totale du Tabasco inondée, plus d un million de sinistrés, la totalité des productions agricoles détruites et plusieurs dizaines de morts et disparus sous les coulées de boue. Certes, il n est plus à démontrer aujourd hui que les victimes des catastrophes naturelles concernent bien souvent les populations vulnérables, en l occurrence les communautés indigènes qui vivent dans des espaces marginalisés et de grande pauvreté. Loin d être un simple aléa climatique, ces inondations ont permis de dresser un bilan tout aussi inquiétant des politiques environnementales menées ces dernières décennies au sein du bassin versant de l Usumacinta qui draine cet État. Les politiques environnementales se sont traduites principalement par une logique excluante, dans la mesure où les populations qui vivaient à l intérieur de ces aires protégées nouvellement délimitées n ont été ni informées ni consultées. Bien que les gouvernements aient récemment entrepris des réformes institutionnelles, visant à encourager la participation publique, le rôle de l État centralisateur et la marginalisation des communautés indigènes dans ces deux pays ont inhibé toute initiative de participation volontaire dans la mise en place de projets de développement durable. Aujourd hui encore, ces populations demeurent exclues de tout processus de décision et de toute représentation au sein d organismes de gestion des ressources naturelles. Bien au contraire, elles continuent d être victimes de déplacements forcés et de répression de la part des gouvernements nationaux qui les accusent d être les principaux responsables des atteintes environnementales. Faute d être propriétaires et de justice sociale, les populations locales n ont pas d autre choix que d abandonner leurs terres et bien plus encore, toutes les valeurs, à la fois économiques, sociales, religieuses et culturelles, qui y sont rattachées et qui 10

13 conditionnent l équilibre de la vie communautaire. L alternative aux logiques systématiques de conservation de la nature La préoccupation croissante concernant les impacts négatifs de la croissance économique a fortement incité les acteurs à se demander si la croissance et l environnement pouvaient coexister. Cette contradiction apparente a créé une «une fenêtre d opportunité» pour des mouvements environnementaux et sociaux (Keil, Bell, Penz, et Fawcett, 1998 ; Peet et Watts, 1996) qui ont élaboré une critique du courant classique du développement, tout en favorisant de nouveaux concepts tels que la «durabilité». La notion de durabilité nous amène à nous intéresser aux deux courants qui polarisent le débat autour de la question de la conservation des ressources naturelles et du développement durable. D un côté, la logique du «top-down» fait référence à la volonté d un état pour appliquer les recommandations émanant des organisations internationales et des bailleurs de fonds afin de préserver leurs propres milieux naturels. Concrètement, les gouvernements mexicain et guatémaltèque ont entrepris ces dernières années de vastes réformes institutionnelles pour mettre en place l Agenda 21, en encourageant la participation publique et le partage de la responsabilité environnementale dans la pratique du développement durable. Cette logique passe donc d un niveau d analyse mondial au local par l intermédiaire de réformes et de politiques nationales. À l inverse, la logique du «bottom-up» consacre une gestion des ressources naturelles par la base, qui prend en compte prioritairement les besoins des populations locales. En conséquence, les projets de conservation et de gestion communautaire des ressources naturelles s inspirent des usages et des propositions des populations locales, contrairement à la logique du top-down qui n implique pas nécessairement l information et la consultation des populations dans l élaboration et la mise en place de politiques environnementales. L échec des politiques de développement durable est lié à une pratique trop réductrice. Il est indispensable d intégrer les dimensions sociales et culturelles dans l élaboration de projets de développement durable qui jusqu à maintenant englobent les seules dimensions écologiques, biologiques, politiques et économiques (Manuel-Navarette, Slocombe et Mitchell, 2006). La mobilisation des communautés dans la gestion des ressources naturelles À l heure où les ressources naturelles locales, telles que l eau, le bois, le pétrole ou encore les plantes médicinales attirent les convoitises des grandes firmes internationales et des états et que les réformes institutionnelles ne permettent pas d encourager une réelle participation publique, les communautés du bassin versant de l Usumacinta s engagent dans la gestion de l environnement pour refuser la fatalité de leur déclin et défendre leur dignité aux yeux du monde entier. Ces dernières perçoivent alors la protection de l environnement comme une stratégie intéressante à la fois pour défendre leurs droits et pour adopter de nouvelles pratiques et activités qui leur permettent de surmonter les difficiles réalités de leur quotidien et de préserver le patrimoine culturel et naturel du bassin de l Usumacinta. 11

14 En prenant l exemple de l alliance communautaire du bassin de l Usumacinta, cette recherche montre comment les populations mayas se donnent les moyens leur permettant de choisir ce qui peut contribuer à améliorer leur qualité de vie de manière autonome. Dans le cadre de ce nouveau dispositif, elles expérimentent des formes localisées de régulation reflétant leurs besoins et leurs aspirations. Récemment, plusieurs dizaines de communautés du bassin versant de l Usumacinta, tant du côté mexicain que guatémaltèque, ont décidé de se mobiliser dans la gestion des ressources naturelles de cet espace. A Sayaxché, au Guatemala, un accord a été conclu entre plusieurs chefs de communautés le 10 novembre 2005, dans le but de mettre en œuvre un développement au bénéfice des populations locales tout en protégeant l écosystème du bassin de l Usumacinta. Cette alliance binationale promeut donc une coopération transfrontalière entre les régions qui composent le bassin moyen de l Usumacinta, à savoir l état mexicain du Chiapas et la province guatémaltèque du Petén. Ce processus de coopération communautaire binationale prend son origine dans le «Projet pour la gestion du bassin moyen du fleuve Usumacinta, entre le Guatemala et le Mexique», financé par l'agence des États-Unis pour le Développement International 12 et mis en application par «Defensores de la Naturaleza», organisation de la société civile basée au Guatemala et soutenue par la Fondation Kukulkán et l O.N.G. Pronatura. Plus précisément, les 1 L Agence des États-Unis pour le Développement International est plus connue sous l appellation siglique U.S.A.I.D. (United States Agency for International Development) principaux objectifs de cet accord visent à promouvoir la conservation des ressources naturelles de la partie moyenne du bassin, à identifier les principales menaces sur l écosystème et ses causes, à établir des modèles de développement soutenable et gérer la redistribution des fonds recueillis au bénéfice des communautés locales. Le principal objectif de l'alliance communautaire est de consolider le processus organisationnel des communautés situées dans le bassin, en promouvant un modèle de développement focalisé sur l'utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles et du patrimoine culturel. L objectif secondaire est d apporter une intégration économique de la région pour améliorer le niveau de vie de ses habitants et combattre la pauvreté. Finalement, la mobilisation des communautés à travers l exemple de cette alliance cherche à élever le niveau et la qualité de vie des habitants du bassin de l'usumacinta, en développant des activités économiques compatibles avec la conservation du patrimoine naturel et culturel de la région. Concrètement, cet accord prévoit de multiples activités : Réduire les menaces et la vulnérabilité des populations locales face aux catastrophes naturelles ; Participer à la gestion publique en matière de patrimoine naturel et culturel, en demandant aux autorités un contrôle et une surveillance accrus, pour éviter la déprédation de la nature, particulièrement dans les zones transfrontalières; Une participation des communautés pour faciliter le diagnostic, l'élaboration et la gestion de projets; Favoriser l'éducation environnementale et les programmes de protection environnementale; 12

15 Promouvoir des projets d'écotourisme; Développer un plan sur cinq années pour le renforcement de l'alliance Communautaire Binationale et d'autres actions encore. Cette forme de mobilisation communautaire a identifié certaines alternatives, axées principalement dans le domaine, politique, juridique, légal, économique, social et environnemental, et qui requièrent des efforts plus intégrés. Les alternatives proposées par cette alliance cherchent en effet à promouvoir des activités basées sur un modèle de développement qui prend en considération la vision propre et les nécessités des communautés. Discussion La participation des populations locales dans la gestion des ressources naturelles intéresse d autant plus les scientifiques qu elle suscite une attention accrue de la part des décideurs et des politiciens ces dernières décennies en raison de la pression croissante de l homme sur l environnement et l échec d un grand nombre de politiques environnementales. Il est montré que les fondements sur lesquels repose la gestion communautaire des ressources naturelles supposent une discussion plus approfondie sur ces conditions d application. L application sans précaution pourrait provoquer des effets dévastateurs aussi bien pour les ressources que pour les populations (Ballet, 2007). Les politiques de développement durable mises en place à l aube du XXIe siècle peuvent être légitimement discutées du fait de leur caractère contradictoire notable. Il existe en effet un double processus antagonique à l heure actuelle. D un côté, la globalisation néolibérale qui s étend sur tous les continents et imbrique les économies à toutes les échelles, consacre l apparition «d un ordre global» dont les relations sociales sont pénétrées par la logique de la «valorisation du capital» (Altvater, 1998 ; Leff, 2004) voire de marchandisation de la nature. De l autre côté, la «globalisation de la résistance» incarne une opposition systématique et croissante à la néolibéralisation en tant que projet politique, économique, et culturel (Ashman, 2004) mais elle manifeste également un mécontentement et une méfiance croissants à l égard des acteurs traditionnels (Forero, 2006 et Van Cott, 2005) et l État (Nye, 1997). Pour certains auteurs, une réelle participation publique passe nécessairement par la prise en compte des choix des populations locales concernant leurs propres vies et leur propre futur (Cernea, 1998 ; Scoones et Thompson, 1999 ; Cling et al., 2002 ; Levy, 2002). Bien qu il soit théoriquement intéressant, le développement durable basé sur des initiatives communautaires a cependant rencontré des difficultés majeures dans sa mise en pratique. L échec de cette politique s est justifié principalement par des raisons liées à la prise en compte des intérêts des populations locales de manière marginale (Hobley, 1992 ; Sarin, 1995), au détournement des retombées économiques et à l identification des bénéficiaires (Pimbert et Pretty, 1995), au manque de critères pertinents pour évaluer la réussite de la durabilité des projets (Western et al., 1994) ainsi qu à la durée trop courte des activités mises en place et du décalage entre les savoirs locaux et l expertise technique apportée (Western et al., 1994). L étude de la mobilisation des communautés locales du bassin de l Usumacinta exhorte finalement les praticiens du développement durable à un effort de contextualisation et d intégration 13

16 des connaissances locales, comme alternative aux logiques systématiques du «top-down» ou du «bottom-up». Ces approches privilégient ainsi l interdisciplinarité pour approfondir la notion de durabilité, qui cherche à comprendre le caractère fondamental des interactions entre la nature et la société et à préserver ces interactions dans des trajectoires plus durables» (Kates et al. 2001). En prenant position sur le fait que la gestion des ressources naturelles ne reflète pas seulement une mondialisation «par le haut», mais également une alchimie des croyances, des valeurs, des usages impulsés «par le bas», cette recherche espère contribuer au renforcement d une science interdisciplinaire de la conservation, caractérisée par «une compréhension sophistiquée des interactions socioécologiques» (Berkes, 2004). Conclusion Au regard de ses caractéristiques géographiques, le bassin versant de l Usumacinta présente un fort potentiel pour le développement de l écotourisme, l agroforesterie et la production agricole organique. Pourtant, les tendances démographiques, les projets de développement néolibéraux, l instabilité politique, les conditions socioéconomiques difficiles des populations locales et la gestion actuelle des ressources naturelles dessinent un panorama plutôt inquiétant en ce qui concerne la durabilité de cet espace. Le concept de développement durable ne peut se rattacher à un modèle de pensée unique, comme l ont trop souvent supposé les planificateurs de projets. Les acteurs de la conservation transposent de manière systématique les projets d une région à l autre bien que les réalités locales, déjà complexes, varient considérablement. Avec l émergence de la société civile internationale, via l avènement des nouvelles technologies d information et de communication (N.T.I.C.) et la diversification des acteurs internationaux, un nouveau modèle de gouvernance environnementale se met en place à l intérieur duquel les populations locales sont désormais considérées comme un acteur incontournable (Zimmerer, 2006). Dans la mesure où l'intégration des trois piliers du développement durable, c'est-à-dire l'économique, le social et l'environnemental, est d'une réalisation complexe, il est nécessaire de mettre en place de nouveaux modes de gouvernance, impliquant des délibérations collectives à divers niveaux et associant de multiples acteurs. En effet, ni la raison scientifique, ni l'omniscience du marché, ni le décideur politique, même éclairé, ne sont en mesure de faire ces choix qui sont essentiellement collectifs. C'est en cela que le développement durable peut aussi favoriser un approfondissement de la démocratie. En examinant la mobilisation communautaire et les projets bâtis ces dernières années en fonction de leurs propres besoins et leurs aspirations, la validation de cette alternative dans le cadre de notre recherche constituera une réelle contribution sur les conditions requises à la mise en place d une dynamique locale de développement durable à l échelle d un bassin versant. 14

17 Bibliographie Altvater, E. (1998) Global Order and Nature. In R. Keil, D. B. J. Bell, P. Penz & L. Fawcett (Eds.) Political Ecology. Global and Local (pp ), London : Routledge. Ashman, S. (2004) Resistance to Neoliberal Globalisation: A Case of Militant Particularism? Politics, 24(2), Ballet, J. (2007) La gestion en commun des ressources naturelles, une perspective critique, dossier n 2, Développement durable et territoires Berkes, F. (2004) Rethinking community-based conservation, Conservation Biology, Blackwell Publishing, Volume 18, Numéro 3, Juin 2004, pp (10) Cernea, M. (1998) La dimension humaine dans les projets de développement, les variables sociologiques et culturelles, Paris, Karthala Cling, J.-P., M. Razafindrakoto et F. Roubaud (dir.) (2002), Les Nouvelles Stratégies internationales de lutte contre la pauvreté, Paris, DIAL-Economica. Forero, J. (2006) Latin America s populist shift, the New York Times, 20 avril 2006 Hobley, M. (1992) Policy, rights and local forest management: the case of Himachal Pradesh, India, Rural Development Forestry Network Paper, n 13b, London: ODI Kates et al. (2001) Stainability Science. Science 292, pp Keil, R., Bell, D. B. J., Penz, P., & Fawcett, L. (1998) Perspectives on global political ecology, In R. Keil, D. B. J. Bell, P. Penz & L. Fawcett (Eds.) Political Ecology. Global and Local (pp. 1-18). London: Routledge. Leff, E. (2004) Saber Ambiental: sustentabilidad, racionalidad, complejidad, poder (4th ed.), Mexico City: Siglo XXI Editores. Lévy, M. (dir.) (2002), Comment réduire pauvreté et inégalités. Pour une méthodologie des politiques publiques, Paris, IRD-Karthala. Martinez-Alier, J. (2003) The Environmentalism of the Poor: A Study of Ecological Conflicts and Valuation, Northhampton, MA: Edward Elgar. Manuel-Navarette, D., Slocombe, S. et Mitchell, B. (2006) Science for Place-based Socioecological Management : Lessons from the Maya Forest, Ecology and Society n 11 Nations J.D. et Nigh, R.B. (1978) Cattle, Cash, Food and Forest : The Destruction of the American Tropics and the Lacandon Maya Alternative, Culture and Agriculture, N 6, Bulletin of the Anthropological Study Group on Agrarian Systems, Departement of Anthropology, University of California-Davis. Nations, J.D. (2006) The Maya tropical forest: people, parks and ancient cities, University of Texas Press, 368 pages Nye, J. S. (1997) In Government We Don't Trust, Foreign Policy, 108(99-111). 15

18 Peet, R., et Watts, M. (1996) Liberation ecology. Development, sustainability, and environment in an age of market triumphalism, In R. Peet & M. Watts (Eds.), Liberation Ecologies. Environment, development, social movements (pp. 1-45), London: Routledge Pimbert, M. et Pretty, J. (1995) Parks, people and professionals: putting participation into protected area management, UNRISD Discussion Paper n 57 Rodary, E., Castellanet, C. et Rossi, G. (2003) Conservation de la nature et développement : l intégration impossible?, Gret Karthala, Paris, 308 pages Sarin, M. (1995) Regenerating india s forests: reconciling gender equity with joint forest management, IDS Bulletin 26 (1): Schwartz, N. (1990) A social History of Petén, Forest Society, Guatemala, 367 pages. Scoones, I. et Thompson, J. (1999) La reconnaissance du savoir rural : savoir des populations, recherche agricole et vulgarisation, Paris, Karthala Van Cott, D.L. (2005) From movements to parties in Latin America: the evolution of ethnic Politic, New York: Cambridge University Press Western, D. Wright, M. et Strum, S. (eds) (1994) Natural connections: perspectives in community-based conservation, Washington DC: Island Press. Zimmerer, K.S. (2006) Globalization and new geographies of conservation, University Of Chicago Press, 400 pages 16

19 Conservation environnementale, écotourisme et relations de pouvoir : le cas de El Cuyo, Réserve de la biosphère de Ría Lagartos, Yucatán, Mexique Andréanne Guindon Étudiante à la maîtrise en anthropologie Université Laval Ma maîtrise en anthropologie s inscrit dans une approche interprétative-critique des questions environnementales et du développement, par l entremise de la recherche ethnographique. J ai travaillé principalement avec des membres de la communauté de El Cuyo, du personnel de la Réserve de la biosphère de Ría Lagartos (RBRL) et des acteurs liés au développement de l industrie touristique. J ai cherché à comprendre comment les rapports à l environnement se transforment et s actualisent dans le contexte d une aire protégée et du développement d initiatives de projets écotouristiques. La communication se divisera comme suit : je ferai d abord un bref survol du cadre conceptuel dans lequel s inscrit ma problématique. Ensuite, j exposerai la méthode qui a été utilisée dans le cadre de cette recherche. Finalement, je présenterai le contexte du village de El Cuyo en questionnant comment la création de la RBRL et la mise sur pied de coopératives écotouristiques font partie de processus qui influencent les rapports socioenvironnementaux des membres de la communauté. Je conclurai brièvement sur la pertinence des études ethnographiques pour la compréhension des réalités locales des initiatives de conservation environnementale. Anthropologie et aires protégées : La construction sociale de l environnement Les aires protégées constituent un modèle de conservation environnementale qui a connu une croissance accrue depuis les années Selon IUCN, les aires protégées sont définies comme étant : «An area of land and/or sea especially dedicated to the protection and maintenance of biological diversity, and of natural and associated cultural resources, and managed through legal or other effective means» (IUCN, 1994). On compte aujourd hui environ sites protégés dans le monde qui couvrent plus de 19 millions de km². Ces aires protégées véhiculent une vision particulière de l environnement où les mondes humains et naturels se séparent en deux sphères distinctes et elles s utilisent comme un modèle de gestion entre les deux. Cette division ontologique environnement-humanité ou nature-culture implique que l environnement doit être conservé en dehors de toute activité humaine ou plutôt, de certaines activités qui ne correspondent pas à ce modèle. Les recherches anthropologiques tendent à questionner et critiquer cette dichotomie présente dans les projets de conservation afin de comprendre comment l environnement et la culture sont deux éléments intrinsèquement liés qui se 17

20 construisent mutuellement (Brosius, 1999; West et al., 2006.). Dans le cadre des Réserves de la biosphère, dont celle de Ría Lagartos, cette dichotomie se manifeste à travers l établissement de zones «nucléaires», dédiées à une conservation stricte où seules les activités de surveillance (monitoring) des espèces et la recherche scientifique sont admises, et des zones où certaines activités humaines sont permises, telles que l extraction de sel, l agriculture ou le tourisme (CONANP, 2007). À la source de ces enjeux, nous avons d un côté la prise de conscience de la dégradation des ressources naturelles à l échelle mondiale qui pousse de plus en plus citoyens, surtout dans des pays plus fortunés et, de surcroît, où la majorité vit en ville, à vouloir conserver des espaces naturels riches en biodiversité d une plus ample dégradation causée par les activités humaines. Par contre, puisque cette importante biodiversité se trouve principalement au Sud de la planète, se sont les populations de ces lieux, souvent plus pauvres et vivant en campagne, qui se voient affectées par l imposition d aires protégées, en étant parfois exproprié d un territoire ou en voyant leurs activités sévèrement restreintes (West et al., 2006; Descola, 2008). Là où des activités humaines sont permises, certaines d entre elles sont présentées comme étant plus acceptables que d autres pour atteindre les objectifs de conservation fixés par l aire protégée. Ainsi, il est très commun de voir s articuler aux espaces liés à la conservation environnementale des activités de développement considérées comme écologiques. Un exemple flagrant de ce type de développement dit «durable» est l «écotourisme», mot qui amalgame tourisme et écologie et qui s inscrit dans la vague de préoccupations des effets environnementaux négatifs du tourisme de masse (West et al., 2006; Uddhammar, 2006; Carrier et Macleod, 2006). Ainsi, l écotourisme est encouragé comme forme de développement pour les populations vivant dans ou autour des aires protégées, puisqu il permettrait aux habitants de s enrichir grâce à des pratiques de conservation d espèces et d habitats attrayants pour les touristes (occidentaux), par exemple les barrières de corail au Honduras (Vacanti Brondo et Woods, 2007) le quetzals au Costa Rica (Vivanco, 2001) ou encore le flamand rose au Yucatán. Les aires protégées, et les mécanismes de développement qui lui sont associés, propagent des visions et des façons «acceptables» de concevoir, diviser et vivre dans l environnement (West et al, 2006) qui affectent nécessairement les relations que les humains entretiennent autant avec l environnement qu entre eux. Le cas du village de El Cuyo, situé dans la Réserve de la biosphère de Ria Lagartos, illustre bien comment ces processus affectent les relations socioenvironnementales des résidents locaux. Nous en verrons quelques exemples dans un instant. Voyons d abord brièvement la méthode de recherche employée dans le cadre de cette maîtrise. Méthode Ma collecte de données s est effectuée en deux temps. J ai d abord réalisé à l été 2006 un pré-terrain qui s inscrivait aussi dans la recherche de ma directrice de maîtrise, Dre Sabrina Doyon. J ai ainsi eu la chance de me familiariser avec le village et la région de El Cuyo, d apprendre la langue espagnole et de réaliser des contacts avec des personnes 18

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