LA LETTRE DU SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS ET DE L ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE

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1 175 mai 2008 N La Lettre LA LETTRE DU SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS ET DE L ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE SOMMAIRE ÉDITORIAL ABONNEMENT FORMATION - Journées FMC «Actualisation s connaissances sur l autisme infantile : la biologie à la clinique» (Paris, les 27 et 28 juin 2008) - Rencontres Suze-la-Rousse «Le Temps» (Suze-la-Rousse, le 11 octobre 2008) - Rencontre Montpellier «Transmission Théories, clinique et pratique» (Montpellier, le 18 octobre 2008) PROFESSION L usage du titre psychothérapeute : méprises et difficultés d un futur décret d application AFP Annonce congrès : Paris, 22 novembre 2008 «Les délinquants sexuels et l obligation soins» : Première annonce et appel à communications SPF - A l attention s psychiatres exerçant en clinique privée - Adhérez au SPF ACTUALITÉ - Les dangers la télévision avant ux ans - La télévision est-elle nocive pour les bébés? ÉVÉNEMENT Remise du Prix UNAFAM Recherche 2007 PUBLICATION - Revue - Annuaire s Psychiatres Français GRAINS DE SEL PSYCHIATRIQUE PAS DE DISCOURS SANS LECTURE Ouvrages récemment parus LIVRES EN IMPRESSIONS Note lecture : «Penser le nazisme» du Dr H. Alain AMAR PETITES ANNONCES LES CHEMINS DE LA CONNAISSANCE SUR LA TOILE p. 1 à 4 p. 2 p. 5 p. 11 p. 19 p. 6 à 10 p. 7 p p. 13 p. 14 à 17 p. 17 à 21 p. 22 p. 22 p. 23 p. 24 p. 25 p. 26 p. 27 à 29 p p. 32 «ACTUALITÉ ET AVENIR DE LA PSYCHIATRIE : QUELLES FORMATIONS AUX PSYCHOTHÉRAPIES POUR LES INTERNES?»* L a maquette du D.E.S. va connaître s modifications quantitatives : passage à cinq années, trois semestres obligatoires en C.H.U Sur le contenu pratique : la formation à la métho Michel PATRIS clinique et aux psychothérapies, les enseignants restent discrets, comme tout si avait été dit ou, ce qui ne manque pas d inquiéter, il n y aurait rien à dire. Nous traversons une pério d oubli plus ou moins volontaire s fondations relationnelles la psychiatrie. Ma position d analyste, marginale et discordante dans la symphonie s neurosciences, me laisse assez recul pour me souvenir que la psychiatrie, séparée la neurologie puis 40 ans, s est toujours tenue au plus près ce qui nous humanise : la rencontre, la parole, le lien. Non seulement les internes peuvent le comprendre mais manifester s exigences pédagogiques allant dans ce sens. Je soumets à leur lecture la lettre que j ai adressée à l ensemble s psychiatres universitaires. Je l ai écrite aussi à leur intention. «A Mesdames et Messieurs les membres du Collège National Universitaire Chères Collègues, Chers Collègues, Suivant près les négociations autour s décrets d application l article 52 (sur le titre psychothérapeute), je me permets faire quelques remarques sur la formation psychothérapique s internes et la manière dont elle pourrait se situer dans la nouvelle maquette. Mes remarques et mes propositions sont volontairement didactiques afin d être compréhensibles au-là notre cercle, en particulier pour les étudiants. Cette préoccupation m a amené à définir ou à redéfinir s notions qui nous sont familières ; n y voyez aucune conscendance mais un effort mise à plat et clarification questions complexes parfois brouillées par nos divergences doctrinales et nos controverses. Ceci posé, ma réflexion ne prétend pas épuiser les problèmes posés par la formation psychothérapique s futurs psychiatres mais contribuer à leur résolution. * Ce mois-ci, le Professeur Michel PATRIS propose aux lecteurs La Lettre un éditorial d une longueur certes exceptionnelle, mais qui concerne un thème dont l enjeu est majeur pour la psychiatrie (n.d.l.r.). (suite p. 3)

2 A NOS «GRACIEUX» LECTEURS Nous vous rappelons que La Lettre vit essentiellement s abonnements, si sa lecture régulière vous intéresse et si vous voulez la conserver, MERCI DE VOUS ABONNER. Nous serions également heureux vous compter parmi nos auteurs. N hésitez pas à nous adresser vos propositions d articles. ABONNEMENT 35 EUROS TTC Tarif France métropolitaine 45 EUROS TTC Tarif hors métropole Vos informations : Bulletin d abonnement A retourner à l AFP : 6, passage Abel Leblanc PARIS Raison sociale (Institutions) :... Pour l Union Européenne, N TVA intracommunautaire*... Nom*...Prénom*... Adresse*... Co postal*... Ville*... Tél.*...Fax... * Champs obligatoires Votre comman : Abonnement à La Lettre Ces tarifs ne concernent pas les membres SPF et AFP à jour cotisation qui bénéficient d un tarif plus avantageux. Tarif France métropolitaine : Je confirme mon abonnement d un an à La Lettre au tarif 35 euros TTC. Je bénéficie, pendant mon abonnement, d une gratuité trois lignes sur une petite annonce en format ligne. Je man un justificatif pour ma déclaration fiscale. Tarif hors métropole : Je confirme mon abonnement d un an à La Lettre au tarif 45 euros TTC. Je bénéficie, pendant mon abonnement, d une gratuité trois lignes sur une petite annonce en format ligne. Je man un justificatif pour ma déclaration fiscale. Votre règlement : par chèque à l ordre l Association. Nom du signataire : Cachet - Signature Date : 2 Pour tout renseignement, merci contacter l AFP 6, passage Abel Leblanc PARIS A w psy-spfafp@wanadoo.fr

3 (suite la page 1) I. Les attentes s internes Le passage aux cinq années et trois semestres en C.H.U. ne peut qu emporter l adhésion s universitaires. Celle s internes n est pas unanime et leur man aux niveaux national et européen ne peut rester inouïe. Ils veulent être formés à la «psychothérapie» et même «aux psychothérapies». Nous les avons entendus lors s rnières journées Pierre Deniker ; leur man rejoint un constat carence dans leur formation, alors que les enseignements théoriques et les séminaires, au vu s programmes, couvrent un large éventail connaissances. II. La question la formation psychothérapique Cette question est complexe. Sa base clinique, l apprentissage l examen psychiatrique, la démarche diagnostique et s décisions thérapeutiques exigent un accompagnement sur le terrain. Le compagnonnage, le suivi l Interne, la supervision ses prises responsabilités, l écoute ses difficultés relationnelles avec les patients restent globalement aléatoires, quasiment inexistants pour certains stages, par manque d encadrement. Cette étape clinique constitue à la fois un passage crucial la formation professionnelle s futurs psychiatres et un préalable à tout apprentissage d une technique psychothérapique structurée (j y inclus pour simplifier, la psychanalyse). Il est difficile formaliser cette étape. Est-il d ailleurs souhaitable voire imaginable réglementer l apprentissage la clinique? Mais quand même. Si tous les enseignants s accornt sur le principe d une formation psychothérapique, s ils reconnaissent sa valeur et sa fonction, les internes attennt s avancées concrètes. La consultation et la psychothérapie marquent les ux temps essentiels la métho clinique. Seule la métho les distingue, sachant que la consultation est déjà thérapeutique et que la psychothérapie, inscrite dans la durée, reste ouverte à toutes les remises en question du «premier» diagnostic. Le diagnostic psychiatrique procè du catégoriel : la psychiatrie ne peut faire l économie catégories cliniques et classes diagnostiques. Il procè du dimensionnel : il fait généralement appel à plusieurs catégories cliniques pour décrire une pathologie. Il procè du singulier, qui ne se résout jamais totalement dans s catégories. Autrement dit, l approche clinique telle qu elle peut s enseigner oscille dans l intervalle entre l objectivation savante, formulable et communicable, et l ouverture constante sur ce qui peut advenir, se révéler ou changer, non pas du seul fait l évolution «naturelle» la pathologie, s effets d une prescription mais aussi du lien thérapeutique avec le clinicien. Une s difficultés majeures l enseignement clinique est d ouvrir les yeux l étudiant sur une découverte vieille comme la psychiatrie : leur positionnement dans le lien clinique pèse lourment sur le cours s choses. Les maintenir, ces étudiants, dans l illusion d une distance technique entre eux et les malas leur évite peut-être s angoisses mais les condamne sûrement à l ennui. La supervision est un temps consacré, en l absence du patient, à la reprise individuelle ou en groupe ce que l Interne découvre et expérimente au cours ses entretiens avec les malas qu on lui confie. Elle le gui dans sa recherche diagnostique, sa lecture s faits cliniques et lui permet prendre conscience la dimension psychothérapique sa relation avec le patient. Le senior qui assure cette supervision a pour souci cadrer les échanges internes/patients, poser ses paramètres fondamentaux : la neutralité, la confince et l écoute. Elle permet à l Interne trouver la bonne distance, prendre la mesure ce que signifie : empathie, alliance, contrat thérapeutique La supervision est par conséquent un apprentissage s repères nécessaires et préalables à toute psychothérapie plus structurée. Le compagnonnage peut se définir quant à lui comme une relation à trois : l Interne apprend en assistant à s entretiens ou en menant s entretiens en présence d un senior. Ce rnier y apporte son style, se prête comme modèle. Le compagnonnage fait appel à s mécanismes mimétiques, d intification, à partir squels l étudiant vra construire son propre style ; il garra toujours un côté artisanal comme toute transmission du savoir-faire maître à élève. Le minimum serait proposer à chaque université garantir et d organiser l encadrement et la supervision clinique s internes en chargeant un ou plusieurs référents cette organisation. A lui ou à eux coordonner et d optimiser (facile à dire, j en conviens) les ressources existantes sur les différents terrains stage, mettre en place s groupes cliniques là où ils n existent pas afin que les internes puissent faire état leurs suivis, en d autres termes, parler ce qui se passe entre eux et leurs patients et d en tirer les leçons. L encadrement clinique s internes est notre entière responsabilité d enseignant. Il ne s agit pas formation analytique, même s il est plus que souhaitable que les responsables cet encadrement soient eux-mêmes suffisamment expérimentés et avertis pour juger s limites leur rôle et s modalités leurs interventions. Quoi qu il en soit, la pério initiatique la formation clinique et s psychothérapies balbutiantes requiert un accompagnement sur le terrain au sein même l équipe dont l Interne fait partie. Les «contrôles» concernent les psychothérapies proprement dites et justifient s interventions extérieures à l équipe, dégagées s pressions hiérarchiques. Voilà pour le niveau basique toute formation psychothérapique «digne ce nom». Il meure à l état chantier au sens constructif- et quelques-uns d entre nous ont manifesté le désir s en occuper. Soyons conséquents, l enjeu est majeur : que serait et que sera un «psychothérapeute» qui n aurait pas bénéficié d une telle formation? Quelle crédibilité, quelle garantie offrent s thérapeutes formés à une technique, quelle qu elle soit, sans ce préalable? Le second temps, l étape suivante, souvent imbriquée avec la première, est l apprentissage d une technique psychothérapique. Nous touchons ici à une autre complexité qui divise la psychiatrie, mais pas seulement le psychiatre. Suivons l exemple l APA qui redécouvre le dimensionnel comme dépassement du catégoriel. Ce qui est vrai du diagnostic l est tout autant du thérapeutique au sens l indication d un traitement quel qu il soit (y compris la prescription). Tout traitement psychiatrique est nécessairement multidimensionnel à l image la psychopathologie. Celle-ci, autrement dit l effort scientifique pour comprendre les faits cliniques, s est développée à partir s «Lumières» qui ont 3

4 précédé la naissance la psychiatrie. Le débat entre «somaticiens» et «psychistes» a généré s passions qui sont loin d être éteintes. Poser les différentes options psychothérapiques comme s catégories alternatives (ou TCC, ou psychanalyse, ou thérapies systémiques ou thérapies familiales) a un côté réducteur et mécanique. L Interne doit pouvoir comprendre l histoire, la théorie et les stratégies ces techniques et rester ouvert à l indication psychothérapies autres que celle qu il choisira d apprendre et pratiquer. Des «grands courants la psychiatrie», il peut être enseigné au-là d une collection d objets théoriques et thérapeutiques soit s excluant l un l autre- soit pouvant faire l objet métissages pragmatiques (prendre ce qu il y a bon dans l un ou l autre). Mettre bout à bout Skinner, Freud et Bateson ne suffit pas à constituer «une culture psychothérapique générale». Les renvoyer dos à dos est tout aussi délétère, nous le savons. Où sont les intersections et les ruptures entre les discours et les pratiques? Cela ressort du domaine la complexité et d une mostie pédagogique vant ce que nous ne comprenons pas. En un mot, une formation psychothérapique vrait ménager un espace à la pensée, au doute et à la recherche. On peut donner à cela le nom qu on veut : philosophie, sciences humaines, épistémologie peu importe. Mais que l Interne lève le nez au-ssus du guidon la technique et l efficacité! L EPP doit faire partie la culture s futurs psychiatres ; mais cela ne signifie pas qu ils attennt l extérieur les réponses toutes faites à leurs questions. Au-là cette «approche dialectique», aux internes euxmêmes trouver leur voie dans la diversité psychothérapique et se ménager un espace liberté en équilibre avec les discours dominants : celui du politique qui fait la chasse aux monstres, celui s économistes qui en veulent toujours plus pour moins chers, celui s technocrates qui veulent tout réglementer Mais ont-ils vraiment la liberté choisir? On ne peut ignorer les clivages d école et les rejets catégoriques aussi bien s TCC que la psychanalyse selon les lieux. Les étudiants font les frais cette intolérance. Comment avancer et garnir la nouvelle maquette avec les outils fondamentaux la psychothérapie? A nous trouver les réponses. III. Sur la maquette, l état la psychiatrie et son venir Une maquette représente un cadre, une enveloppe et un inventaire. Si vous partez en voyage, vous vez en fonction son but prévoir un certain nombre d objets et en conséquence une valise qui peut les contenir. Vous pouvez aussi poser le problème dans l autre sens, prendre la valise la plus gran possible contenant un nombre d objets suffisants pour aller un peu n importe où et pour y faire un peu tout. La maquette du D.E.S. est une gran valise, on peut y mettre beaucoup choses mais quel est le but et l esprit du voyage, «l orientation la psychiatrie»! Avoir «une vision la psychiatrie» n est ni un luxe, ni un rêve, mais bien la condition pour qu une discipline aussi névralgique que la psychiatrie gar son intité. Pour qu elle ne se contente pas s adapter à nouvelles normes, à «l évolution la société» mais préserve s valeurs qu on sait fragiles (par exemple en réagissant, comme c est le cas, aux dérives la loi vers l internement préventif). La dimension la maquette repose aussi le problème récurrent en pédagogie médicale du socle savoir, la somme connaissances supposée indispensable pour être un bon mécin, ou un bon psychiatre. Le métier psychiatre, bien que multiple, gar un cœur, un centre, s valeurs communes et à partir là s pratiques diversifiées. Si on admet que ce cœur, ce centre, ces valeurs communes convergent vers le mala et le lien thérapeutique que le psychiatre s efforce construire, cela a s conséquences pédagogiques. Tout est affaire d équilibre entre formation clinique et références scientifiques. IV. Quelques propositions : Désigner dans chaque Faculté un ou plusieurs référents chargés veiller à l encadrement clinique s internes débutants. L évaluation s stages vient la règle ; le compagnonnage, les présentations cas, les groupes supervision ou d autres formules s inscrivent dans le profil normal s stages cliniques. Encore une fois, reconnaissons que ce minimum n est pas assuré partout et qu il vrait figurer dans les objectifs la totalité s stages. Organiser dans chaque région (ou inter-région si les internes font l effort bouger) s tables rons où s professionnels engagés dans s pratiques différentes viendraient exposer les tenants et les aboutissants leur expérience et répondre aux questions s internes. Le but essentiel ne serait pas faire débat mais témoignage ses propres références théoriques et s limites ses ambitions thérapeutiques. Faciliter l accès s étudiants à s formations structurées en leur donnant la possibilité d y consacrer le temps nécessaire (autrement dit en leur donnant l autorisation d aller se former à une psychothérapie ou une autre) ; en évitant tant que faire se peut que ces formations génèrent un coût, s droits d inscription supplémentaires, ne serait-ce qu au sta d une sensibilisation ou d une information. Les universités ne pouvant pas tout faire, pourraient néanmoins définir quelques critères selon lesquels telle société serait agréée pour former s psychiatres à l une ou l autre technique (qu elle ne soit pas par exemple à but lucratif). J attends avec beaucoup d intérêt vos réactions et d éventuelles autres propositions pour la formation psychothérapique s internes. Je suis prêt à me mettre en relation avec les plus motivés pour faire avancer ce problème et aboutir à s évolutions pédagogiques venues nécessaires. Recevez mes salutations les plus amicales.» M. P. 4

5 FORMATION Association Actualisation s connaissances sur l autisme infantile : la biologie à la clinique Formation financée par le FAF-PM Formation réservée aux mécins libéraux vendredi 27 et samedi 28 Juin 2008 à Paris (12 ème arrondissement) Nombre places limité ARGUMENT Cette action a pour but permettre aux participants mettre à jour leurs connaissances en matière d autisme infantile, domaine dans lequel nombreuses évolutions ont été constatées ces rnières années. Ces changements ont donné lieu à une consultation publique l Inserm sur le diagnostic et le traitement l autisme. Cette consultation publique a abouti à s recommandations incitant les praticiens à davantage utiliser s grilles d évaluation standardisées que l expertise collective l Inserm sur l autisme a considérées comme s ais précieuses pour le diagnostic et le suivi l évolution thérapeutique s autistes. Cette action comprendra une familiarisation à ces instruments et à leur utilisation en situation clinique ordinaire. Par ailleurs, nombreux travaux ont démontré l importance du diagnostic précoce en déterminant nouveaux signes annonciateurs d un risque d autisme. Cette action apportera aux participants une présentation ces signes ainsi qu une formation à leur intification. Enfin, s changements importants sont également survenus dans les dispositifs prise en charge avec la mise en place s centres ressources régionaux sur l autisme et le développement modalités suivi donnant plus place aux projets d intégration scolaire et aux interventions cognitives dans le cadre traitement alliant approches éducatives et approches psychologiques. L action a donc toute sa pertinence pour parfaire le service rendu au patient en améliorant la précocité et la fiabilité s diagnostics et en enrichissant les réponses thérapeutiques que le mécin peut proposer à ces patients. En permettant aux praticiens mieux connaître les dispositifs spécialisés et leurs méthos, elle aura également pour effet d optimiser les ressources santé existantes pour ces patients. OBJECTIFS DE LA FORMATION Meilleure connaissance s signes précoces l autisme et s outils standardisés pour le diagnostic ou le suivi l évolution Meilleure connaissance s dispositifs prise en charge Meilleure connaissance l état du savoir scientifique concernant l autisme ANIMATEUR : Docteur Michel BOTBOL, Psychiatre s Hôpitaux, Psychanalyste, ancien animateur s réseaux Inserm sur l autisme coordonnés par le Pr Ferrari ORGANISATION PEDAGOGIQUE 1 ère DEMI-JOURNÉE Intervenant : Docteur Amaria BAGHDADLI Accueil s participants Évaluation Exposé en réunion plénière sur l état la science en matière d autisme Travail en ateliers : constitution sous-groupes 7 à 10 participants avec un animateur Compte rendu et discussion s travaux s ateliers en réunion plénière 2 ème DEMI-JOURNÉE Intervenant : Docteur Amaria BAGHDADLI Présentation en réunion plénière s instruments d ai au diagnostic et d évaluation, Travail en ateliers 7 à 10 participants sur la mise en pratique s instruments à partir cas, EXPERTS : Organisme agréé FMC N Docteur Amaria BAGHDADLI, Praticien hospitalier au CHU Montpellier, Service du Pr Aussilloux, rapporteur l expertise collective Inserm sur l autisme Docteur Bernard TOUATI, Psychiatre et Psychanalyste libéral, et au Centre Alfred Binet l Association Santé Mentale du XIII ème arrondissement Paris 3 ème DEMI-JOURNÉE Intervenant : Docteur Bernard TOUATI Présentation en réunion plénière s dispositifs et s modalités prise en charge. Travail en ateliers : constitution sous-groupes 7 à 10 participants avec un animateur. Discussion en réunion plénière. 4 ème DEMI-JOURNÉE Intervenant : Docteur Bernard TOUATI Travail en atelier 7 à 10 participants sur s situations cliniques. Discussion en réunion plénière. Évaluation l action par les participants. Bulletin d inscription à retourner à l Association (N d agrément FMC : ) : 6, passage Abel Leblanc PARIS Téléphone Télécopie psy-spfafp@wanadoo.fr Mme M. Dr :... Adresse... Co postal... Ville... Téléphone :... Télécopie :... Mél :... prendra part aux journées s 27 et 28 juin 2008, à Paris, et souhaite connaître les modalités d inscription. 5

6 PROFESSION L USAGE DU TITRE DE PSYCHOTHÉRAPEUTE : MÉPRISES ET DIFFICULTÉS D UN FUTUR DÉCRET D APPLICATION GENÈSE DU PROJET ACTUEL François KAMMERER Pressé puis la fin l année 2007 tant par le Présint l Assemblée nationale, très attentif à la progression s dérives sectaires, que par divers regroupements psychothérapeutes qui ne sont ni mécins, ni psychologues, ni psychanalystes, en mal reconnaissance malgré leur absence qualification et leurs pratiques charlatanesques, le ministère la Santé est entré dans une phase active d élaboration d un nouveau projet décret d application l article 52 la loi du 9 août 2004, dont nous rappelons le contenu : «L usage du titre psychothérapeute est réservé aux professionnels inscrits au registre national s psychothérapeutes. L inscription est enregistrée sur une liste dressée par le représentant l État dans le département résince professionnelle. Elle est tenue à jour, mise à la disposition du public et publiée régulièrement. Cette liste mentionne les formations suivies par le professionnel. En cas transfert la résince professionnelle dans un autre département, une nouvelle inscription est obligatoire. La même obligation s impose aux personnes qui, après ux ans d interruption, veulent à nouveau faire usage du titre psychothérapeute. L inscription sur la liste visée à l alinéa précént est droit pour les titulaires d un diplôme docteur en mécine, les personnes autorisées à faire usage du titre psychologue dans les conditions définies par l article 44 la loi n du 25 juillet 1985 portant diverses dispositions d ordre social et les psychanalystes régulièrement enregistrés dans les annuaires leurs associations. Un décret en Conseil d État précise les modalités d application du présent article et les conditions formation théoriques et pratiques en psychopathologie clinique que doivent remplir les personnes visées au uxième et troisième alinéa.» Au printemps 2007, un premier projet décret permettait à tout titulaire du diplôme docteur en mécine faire usage du titre psychothérapeute. Par ailleurs, il autorisait cet usage à tout psychanalyste régulièrement enregistré dans une association psychanalyste, le flou cette appellation pouvant entraîner s créations opportunes sociétés psychanalystes dans le seul but permettre l obtention du titre psychothérapeute. Les non-inscrits droit vaient faire état d une formation théorique universitaire, dont la durée était fixée à 500 heures, complétée par un stage clinique en établissement psychiatrique même durée, fractionnable en tant que besoin, un arrêté ultérieur vant notamment fixer les prérequis, les conditions d accès et les modalités la formation. Ce projet n a pas été retenu. Concernant le projet actuel, plusieurs représentants la plupart s organisations nationales représentatives la psychiatrie ont d abord été reçus par le Cabinet la Présince l Assemblée nationale. Puis, accompagnés d un Conseiller national l Ordre, ils ont rencontré à plusieurs reprises, au mois mars et avril 2008, les Conseillers Madame la Ministre la Santé. À cet effet, une position commune a été adoptée par la Commission Qualification en du Conseil National l Ordre, la Fédération, le Comité d Action Syndical la, le Collège National s Universitaires, le Syndicat s Universitaires, la Société l Information Psychiatrique, le Syndicat s Psychiatres s Hôpitaux, le Syndicat s Mécins Psychiatres s Organismes Publics, Semi-publics et Privés, l Association s Psychiatres d Exercice Privé, le Syndicat National s Psychiatres Privés, l Association et le Syndicat s Psychiatres Français, représentés par leurs présints, et par laquelle les signataires ont exprimé leurs principales recommandations à la fin du mois février 2008 (voir encadré ciaprès, en pages 9 et 10). DIFFICULTÉS ET PERSPECTIVES Le mo rédactionnel l article 52 limite lui-même le niveau s garanties qu il est censé fixer : Absente la loi, l Université ne peut donc être l unique garant la formation exigible, s instituts formation privés vant alors avoir la possibilité dispenser façon exclusive la formation nécessaire à l usage du titre. C est l une s raisons pour lesquelles le projet du printemps 2007 a été rejeté par le Conseil d État. Dès lors, le seul filtre universitaire exigible ne peut que s appliquer au niveau s pré-requis et s conditions d accès à la formation. D autre part, l article 52 met sur le même plan une profession médicale réglementée et disposant d une organisation ordinale, les diplômes réglementés psychologie, et la qualification non réglementée psychanalyste, dont les praticiens non qualifiés en psychologie clinique ou en psychiatrie n excént pas 10% (1). 6

7 ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE CONGRÈS LES DÉLINQUANTS SEXUELS ET L OBLIGATION DE SOINS Paris 22 novembre 2008 première annonce et appel à communications QUELQUES QUESTIONS INCORRECTES La pédophilie est-elle une maladie? Si oui, est-ce une maladie mentale? Si oui, quelle en est la psychopathologie? Quels sont les traitements efficaces hors la castration chimique ou chirurgicale? Sinon, quoi s agit-il? Est-ce un désordre endocrinien? Une variété névrose traumatique? Est-ce un comportement humain normal culturellement rejeté? Ou bien culturellement encouragé malgré un rejet apparent s pédophiles? L injonction thérapeutique à l endroit s pédophiles est elle une mesure pertinente? ARGUMENT Les délinquants sexuels et en particulier les pédophiles constituent puis une dizaine d années en France une proportion importante s sujets incarcérés. Leur remise en liberté pose un problème grave, en raison la fréquence s récidives, quasi immédiates à la sortie prison. A ce sujet, l injonction thérapeutique est une mesure judiciaire fréquemment imposée par le juge. La mise en œuvre cette injonction suscite plusieurs interrogations, concernant en particulier ses modalités. En outre, les spécialistes ce traitement ne sont pas convaincus son efficacité. En effet, il n est pas certain que la pédophilie soit une maladie mentale curable par psychothérapie. De nombreuses autres hypothèses peuvent être évoquées, par exemple celle d une empreinte sexuelle anormale - au sens Lorentz -, ou d un traumatisme infantile précoce, ou d une anomalie endocrinienne, etc. Cette manifestation propose faire le point sur ce sujet d actualité, en faisant appel aux spécialistes la question. APPEL À COMMUNICATIONS Les communications concernant ce congrès peuvent être présentées selon les conditions qui suivent : L auteur vra être régulièrement inscrit au congrès ; Un titre et un résumé vingt lignes au plus doivent parvenir au secrétariat avant le 20 juillet 2008 ; Le comité scientifique se réserve le droit sélectionner les propositions en fonction leur ordre d arrivée, mais aussi leur cohérence avec les thèmes évoqués dans l argument ; Le temps parole sera dix minutes, suivi d une discussion d égale durée ; Le texte résumé l intervention (quatre pages caractères) sera ensuite publié dans un numéro spécial la revue scientifique. Les commentaires et communications sont à adresser sur le blog s projets congrès : ou bien au secrétariat l Association : 6, passage Abel Leblanc PARIS Tél Télécopie : mél : psy-spfafp@wanadoo.fr 7

8 Pour autant, les professions issues ces trois catégories, reconnues en tant qu usagers droit, doivent être visées par le décret. Une lecture fine cette situation pourrait permettre une issue qui serait honorable malgré sa complexité. En mandant que le niveau Master 2 en psychologie clinique constitue un verrou préalable à toute formation base ouvrant droit au titre, la position commune s psychiatres fait état du seul impératif crédible : une initiation minimale à l expérience clinique spécifique, contrôlée, enseignée. Mais pour certains, cette démarche n est que corporatiste. Dans la ligne du projet décret du printemps 2007, une nouvelle maquette provisoire, émanant du ministère et datée janvier 2008, est apparue sur Internet début mars. Elle fixait la durée du stage clinique à 5 mois fractionnables autant que besoin, associée à 400 heures formation théorique. C est dans ce contexte que les organisations psychiatriques ont indiqué qu une durée 600 heures formation théorique et 800 heures formation clinique (un an), non fractionnables, constituent le minimum incompressible à cette initiation critique, ouvrant nécessairement à s formations complémentaires ultérieures. Pourtant rien n assure, loin là, que nous serons suivis. D une part, le débat polémique, passionné, et tout compte fait insensé, qui s est déroulé dans la gran presse, il y a quatre ans, a laissé s traces, relayées par les querelles plus récentes sur le Livre noir la psychanalyse et les récents rapports l INSERM. De tels événements peuvent laisser songeur vant la multitu regroupements «psy», aux valeurs, styles et lobbyings les plus variés, d influence parfois sectaire, véritable maquis pour les non-initiés. Dès lors, on ne s étonnera pas qu au sein du mon politique, peu s y retrouvent et que les psychothérapies soient fréquemment assimilées, refoulement aidant, à s conversations salon, s brèves comptoir ou s pratiques obscures. S agissant garanties santé publique, la logique issue la valeur accordée à l expérience clinique voudrait que l avis s psychiatres, très proche ceux s autres professionnels reconnus droit par l article 52, pèse alors tout son poids. Mais il y a d autres invités : le Conseil d État, le droit européen, les groupes pression psychothérapeutes autoproclamés, les effets d annonce, les prévisions par l OMS d une progression massive la man, la baisse la démographie psychiatrique, l usinage épidémiologique du concept santé mentale qui vient très utilement voler au secours d une politique s coûts tout en garantissant la sempiternelle qualité contrôlée par les psychiatres du futurs voués à la seule pratique expertale au service la délégation soins, le développement d exercices d appoint pour les retraités nécessiteux, notamment mécins, etc. Quel succès! C est ainsi que, s abritant rrière le Conseil d État, le Ministère pourrait bien ne retenir, comme ticket d entrée à la formation permettant l usage du titre, qu un niveau Master 2 non spécialisé, qu il soit, par exemple, en psychologie, en physique, en langues étrangères ou en littérature, etc.! À noter qu un tel niveau correspond à celui du second cycle s étus médicales et aboutira facto à créer un sta intermédiaire entre le mécin généraliste et le psychiatre : le mécin psychothérapeute. Nous ne disposons d aucune information quant à la durée la formation validante. Si les mécins non psychiatres ne vraient pas pouvoir bénéficier dispense formation (ce qui constitue un certain progrès par rapport au projet du printemps 2007), celle-ci serait totale pour les psychiatres. Seul gar-fou : le registre s psychothérapeutes comportera bien les mentions s professions d origine s praticiens. Enfin, les spécificités liées aux pratiques médicales (indications, sens clinique, compétences, prises en charge bifocales, abus prescriptifs, déviation s pratiques, responsabilité professionnelle, remboursements, volumes d actes, etc.) sont pour l instant considérées hors champ, le co déontologie servant rempart suffisant (!). Quant à une refonte l article 52, personne ne la souhaite, parmi les politiques ou le gouvernement. La place ce texte, inscrit dans une loi santé publique au titre IV Objectifs et mise en œuvre s plans nationaux, dans le chapitre Cancer et consommations à risques, fût-elle compréhensible sur un plan historique, est-elle prémonitoire? Au regard du public, et si ces perspectives défausse se confirment, la médiocrité s garanties questionnera la pertinence du projet législatif, son application et ses principaux bénéficiaires. L éventuel secours s référentiels éthiques et bonnes pratiques ainsi que la brièveté du stage clinique ne pourront pallier cette minable passoire incapable d écumer les tromperies et bévues s apprentis sorciers désormais patentés et éventuellement formés à l aulne d officines privées onéreuses et peu rationnelles. Car ces perspectives tablent sur l ignorance du fait clinique et thérapeutique, en un mot : le cas, qui ne se soutient que la spécificité et l exigence critique d un enseignement clinique multiple et conséquent. Nos déciurs le savent. Mais, forts leur expertise managériale aux effets subjectifs peu contrôlables, comme c est maintenant l usage, leur méprise pourrait leur faire choisir un édulcorant masse. Psychothérapies postiches sur gondoles supermarché, soldées, en kit, et à tout prix? Chiche, mais sans nous. F. K. (1) Voir à ce sujet l article exhaustif Jacques Sédat : Le statut et les réglementations la psychanalyse en France dans le numéro d avril rnier Topique, 2008, 101, Durant l ensemble ces démarches, nous avons été régulièrement en contact avec l auteur, qui rassemble sur ces questions le «Groupe Contact», constitué la gran majorité s associations psychanalytiques. 8

9 POSITION DU PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DE QUALIFICATION EN PSYCHIATRIE, DU CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES MÉDECINS ET DE LA MAJORITÉ DES SYNDICATS REPRÉSENTATIFS DE LA PSYCHIATRIE, AINSI QUE DE LEURS ASSOCIATIONS SCIENTIFIQUES, SUR L USAGE DU TITRE DE PSYCHOTHÉRAPEUTE Afin d offrir s garanties suffisantes aux patients, le décret d application l article 52 la loi du 9 août 2004 doit définir la nature s formations théoriques et pratiques en psychopathologie clinique que doivent remplir les professionnels inscrits au registre national s psychothérapeutes, ainsi que les conditions exigibles s docteurs en Mécine, s Psychologues et s Psychanalystes souhaitant user ce titre. Ces exigences sont à apprécier à ux niveaux : celui concernant les professions médicales, dotées d un co déontologie et d un dispositif juridictionnel ; celui s autres professions visées par l article 52. AU NIVEAU DES PROFESSIONS MÉDICALES : L usage du titre Psychothérapeute ne peut relever d une «capacité», d une «compétence» ou toute formation complémentaire inférieure au seuil qualification en psychiatrie, sans créer, au regard du public, une confusion trompeuse au sujet s connaissances, s rôles et s savoir-faire. Ainsi l introduction dans le système soins d un chaînon intermédiaire entre généralistes et psychiatres n ajouterait certainement rien à la qualité s prises en charge. La spécialité mécine générale comporte manière indéniable une dimension relationnelle et requiert ce fait s connaissances psychologie médicale minimales qui, dans l intérêt s patients, doivent à l avenir faire l objet d un enseignement plus développé. Les mécins généralistes n ont cependant pas pour autant vocation à conduire s psychothérapies structurées. Les mécins qui souhaitent prendre cette orientation et assumer telles responsabilités ont la possibilité compléter leur formation afin d obtenir la qualification en psychiatrie, selon les modalités ordinales actuelles; s voies existent et les capacités formatrices, théoriques et pratiques, sont suffisamment vastes (900 postes vacants rien que dans le secteur public). La pratique la psychothérapie exige une formation théorique et clinique longue, polyvalente et intégrant l ensemble s connaissances psychiatriques. L usage du titre Psychothérapeute, quand il est juxtaposé à celui Docteur en Mécine, ne peut que correspondre aux exigences liées aux garanties que confère ce rnier titre quant à la responsabilité, l autonomie d exercice, la liberté prescription et l investissement particulier dont il est l objet la part du public. En cohérence avec le rapport l Académie mécine adopté le 1 er juillet 2003 précisant que tout acte médical peut comporter s versants psychothérapiques aspécifiques, mais que l usage du titre Psychothérapeute dans le champ médical correspond à une formation spécifique approfondie dans le domaine s pathologies mentales et leurs prises en charge, l usage ce titre ne peut que correspondre à la spécialisation, offerte par le DES psychiatrie. Ce DES, -dans son état actuel comme dans ses perspectives développement, en cours d élaboration-, est le seul à garantir un niveau formation permettant poser les indications thérapeutiques et d assumer la conduite s traitements psychiques, toujours multidimensionnels et complexes. Suivant le troisième alinéa l article 52, les docteurs en Mécine ne disposant pas la qualification en psychiatrie, mais titulaires du titre Psychologue, ou régulièrement enregistrés dans les annuaires s associations psychanalyse, pourront bien évimment faire usage du titre Psychothérapeute en fonction s exigences que le décret fixera pour ces ux rnières catégories. 9

10 AU NIVEAU DE L ENSEMBLE DES ACTEURS POTENTIELS EN MATIÈRE DE PSYCHOTHÉRAPIE : L usage du titre Psychothérapeute ne peut résulter la seule mise en œuvre d une technique et donc son enseignement. D une manière générale, les formations théoriques et cliniques tout candidat au titre psychothérapeute vraient répondre à s critères validés par l Université et à s règles déontologiques strictement définies. Elles ne peuvent donc être envisagées qu à partir d un cadre universitaire niveau master2, comprenant un enseignement psychopathologique théorique approfondi et portant, manière polyvalente, sur les différentes méthos psychothérapeutiques. Il est également indispensable qu une soli expérience clinique soit acquise par s stages conséquents en milieu psychiatrique avec, pendant au moins un an, un encadrement par s seniors, s supervisions, et s mises en situation responsabilité. En d autres termes, une formation spécifique aux psychothérapies ne peut se concevoir qu avec la connaissance et l expérience l ensemble du fonctionnement psychique normal et pathologique. Le contenu son enseignement ne peut être que partiellement délégué à s organismes privés insérés dans une expérience clinique et thérapeutique agréée. Il en va même, a fortiori, s références éthiques qui ne peuvent venir telles qu à la condition d être transparentes au regard la société civile. L exigibilité l ensemble ces conditions nous semble constitutive s garanties santé publique si celles-ci veulent être opérantes. Le 20 février Professeur Michel PATRIS Présint la Commission Qualification en du Conseil National l Ordre s Mécins Docteur Olivier LEHEMBRE Présint la Fédération Docteur Olivier BOITARD Présint du Comité d Action Syndical la Professeur Thierry BOUGEROL Présint du Syndicat Universitaire Professeur Daniel SECHTER Présint du Collège National Universitaire Docteur Pierre FARAGGI Présint du Syndicat s Psychiatres s Hôpitaux Docteur Nicole GARRET-GLOANEC Présinte l Information Psychiatrique Docteur Roger SALBREUX Présint du Syndicat s Mécins Psychiatres s Organismes Publics, Semi-publics et Privés Docteur Olivier SCHMITT Présint du Syndicat National s Psychiatres Privés et l Association s Psychiatres d Exercice Privé Docteur Pierre STAËL Présint du Syndicat s Psychiatres Français Professeur Bernard GIBELLO Présint l Association 10

11 FORMATION Organisme agréé FMC N PRÉ-ARGUMENT «Qu est-ce donc que le temps? Si personne ne me le man je le sais ; mais si on me le man et que je veuille l expliquer, je ne le sais plus.» Saint Augustin (Confessions). Après avoir revisité les rapports la et l Humanisme en décembre 2002, nous nous intéresserons cette année à la question du Temps. Par là la conception commune temps qui résulte l expérience quotidienne variant suivant les époques et les civilisations, le mot temps n a pas la même signification pour le physicien, le biologiste, le psychiatre, le psychanalyste, l économiste ou l historien. Qu y a-t-il commun entre le temps réversible s réactions entre particules élémentaires et le temps irréversible qui nous conduit la naissance à la mort? Qu en est-il du temps la cure analytique, celui du récit, du soin psychiatrique? Telles sont quelques-unes s questions que nous tenterons d aborr dans ce dialogue interdisciplinaire, dans l espoir trouver s terrains d enrichissement réciproque afin contribuer au nécessaire retour la réflexion humaniste. PRÉ-PROGRAMME MATIN L Association organise les 2 èmes Rencontres Suze-la-Rousse (Drôme) le samedi 11 octobre 2008 avec le soutien l Association pour une Recherche Interdisciplinaire sur l Existence et la Santé et du Groupe Recherche en Epistémologie Politique et Historique 8h30: Accueil 9h00: Présentation la Journée et rapport introductif par Bernard GIBELLO Psychiatre, Psychanalyste, Faucogney Modérateur : Pr Bernard GIBELLO 9h30: Temps et Physique Intervenant : Michel SPIRO Physicien, CNRS, Paris 10h15: Temps et Psychanalyse Intervenant : Dr Marcel CZERMAK Psychanalyste, Paris 11h00: Pause 11h15: Temps et Historicité Intervenant : Dr Michel DEMANGEAT, Psychanalyste, Boraux 12h00: Temps et Économie Intervenant : Daniel DUFOURT, Professeur Sciences économiques à l Institut d Etus Politiques Lyon Membre du GREPH, Lyon 12h45: Déjeuner «Le Temps» APRÈS-MIDI Modérateur : Dr Michel BOTBOL Psychiatre, Paris 14 h 30 : Temps et Neurosciences Intervenant : Pr Jean Pol TASSIN, Collège France, Paris (sous réserve) 15 h 15 : Temps et Droit Intervenant : Jacques MICHEL Politologue Professeur à l Institut d Etus Politiques Lyon Responsable du GREPH, Lyon 16 h 00 : Temps et Phénoménologie Intervenant : Dr Jean-Louis GRIGUER psychiatre, Valence 16 h 45 : Synthèse et Conclusion Jacques MICHEL Comité scientifique et d organisation : Dr Michel BOTBOL, Pr Bernard GIBELLO, Dr Jean-Louis GRIGUER, Jacques MICHEL Bulletin d inscription à retourner à l Association (N d agrément FMC : ) : 6, passage Abel Leblanc PARIS Téléphone Télécopie Mme M. Dr :... Adresse... Co postal... Ville... s inscrit à la journée du 11 octobre 2008, à Suze-la-Rousse (Drôme), et règle : ses droits d inscription : 100 (membres l AFP) (non membres l AFP) (formation continue) (internes, étudiants : sur justificatif)... le déjeuner, en option : l animation œnologique et l initiation à la dégustation (le samedi 11 octobre 2008 à 17 heures), en option : soit au total... par chèque établi à l ordre l AFP 11

12 SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS A L ATTENTION DES PSYCHIATRES EXERÇANT EN CLINIQUE PRIVÉE : Objet : financement la permanence médicale en établissement privé : man souscription exceptionnelle en vue d une intervention du SPF en Cour cassation, au titre l intérêt général la profession. Chers Collègues, Chers Amis, Comme vous le savez sans doute, le débat concernant la permanence s soins médicaux en clinique psychiatrique privée ainsi que son mo rémunération sont à nouveau d actualité du fait d un arrêt d appel du 7 novembre 2007 (Montpellier, 1ère chambre civile, section D, N pourvoi : 06/7875), venant en contradiction d une précénte décision la Cour cassation rendue dans le cadre la même affaire (N pourvoi : , audience du 21 novembre 2006). La Cour cassation, après avoir noté que les revances du praticien ne vaient constituer que l exacte contrepartie services rendus par la clinique, décidait qu en tout état cause la surveillance nocturne s patients et son coût incombent à l établissement et non au mécin. Or, dans son arrêt, la Cour d Appel Montpellier a notamment estimé que seule la surveillance paramédicale incombe à l établissement, et jugé que la revance réclamée par la clinique pouvait valablement inclure le coût la permanence médicale nocturne, à charge donc du praticien! Cet arrêt, pour concerner s faits antérieurs à 2006, n est pas sans conséquences sur les nouvelles dispositions réglementaires fixées par le décret n du 7 novembre 2006 relatif à la permanence s soins dans certains établissements santé privés, qui, sauf dérogation, fait obligation aux établissements d assurer une permanence psychiatrique sur site, 24 heures sur 24 (cf. article paru en pages 5 à 7 dans le numéro 159 «La Lettre» novembre 2006). Toutefois, les mesures d application ce décret, et leurs conséquences financières, restent actuellement très disparates en fonction s établissements. Cependant, l arrêt du 7 novembre 2007 pourrait bien concourir à faire supporter par les seuls psychiatres l obligation permanence psychiatrique imposée aux établissements par le décret précité du 7 novembre 2006 et son coût. Mais si cet arrêt n a pas encore fait jurisprunce, c est que le manur, qui est psychiatre, a à nouveau saisi la Cour cassation. Et c est là la raison notre intervention : en effet, en tant que syndicat et uniquement si sa démarche relève l intérêt général la profession, le Syndicat s Psychiatres Français a la possibilité d intervenir à ce niveau procédure, en tant que nouvel acteur. A ce sujet, l assemblée générale du SPF du 29 mars 2008 et le conseil syndical qui a suivi ont validé cette démarche au seul motif d intérêt général. A noter que le SPF, n ayant jusqu alors été appelé par quiconque dans cette affaire, s en est lui-même saisi ; en effet, certains arguments poids n ont pas été portés, jusqu ici, à la connaissance la Cour, et d autres ont pu faire l objet d une confusion registres. Comme vous pouvez vous en douter, les frais inhérents à notre intervention sont liés à la complexité l analyse s multiples textes en vigueur et à la multiplicité s intervenants compte tenu du niveau la juridiction appelée. Par ailleurs, nos trésoriers nous ont très justement alertés sur la nécessité matérielle d une souscription exceptionnelle venant à l appui cette initiative. Votre contribution sera bien évimment fiscalement déductible et, bien que tout montant soit par principe acceptable, il nous semble qu une participation 60 à 100 euros refléterait manière équitable à la fois le témoignage votre intérêt et votre détermination pour cette affaire dont l issue nous semble directement et financièrement vous concerner. Nous souhaitons donc pouvoir compter sur votre sens la défense collective s intérêts la psychiatrie hospitalière privée. A l expression nos remerciements, nous joignons celle nos salutations bien confraternellement dévouées. Dr Pierre STAËL Dr Maurice BENSOUSSAN Dr Jean-Michel EON Dr François KAMMERER Dr Eric TANNEAU P.S. : Si vous le souhaitez, le texte s jugements cassation et d appels après renvoi, ainsi que celui du décret n , peuvent vous être adressés sur simple man. Ils peuvent être directement visés sur le site 12

13 SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS 6, passage Abel Leblanc PARIS Tél Télécopie : Mél : psy-spfafp@wanadoo.fr COTISATION D ENTRAIDE EXCEPTIONNELLE Le Docteur... Adresse Tél. :... Télécopie... Mél... adresse au Syndicat s Psychiatres Français un chèque* d un montant... au titre sa cotisation d entrai exceptionnelle stinée à permettre au SPF d ester en Cour cassation pour l intérêt général la profession. Une facture vous sera adressée en retour. Signature ou cachet : Le coupon et le chèque cotisation sont à retourner au : SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS 6, passage Abel Leblanc PARIS * le chèque est à établir à l ordre du SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS ADHÉREZ POUR 2008 AU SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS Je soussigné, Docteur... Ayant la qualification psychiatre puis le (date)... et/ou le titre psychiatre s hôpitaux / praticien hospitalier puis le (date)... Demeurant... Téléphone :... Fax :... courriel :... Déclare ADHÉRER au SYNDICAT DES PSYCHIATRES FRANÇAIS, ce qui entraîne l adhésion à l ASSOCIATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE, le service la revue et La Lettre. Et règle ma COTISATION pour l année COTISATION MINORÉE pour les jeunes confrères (sur justificatif) : dans leurs 2 premières années d exercice dans leurs 3 e et 4 e années d exercice PSYCHIATRES N EXERÇANT PLUS Nota Bene : Nous pouvons aménager votre règlement en cas difficultés temporaires. Tarifs valables jusqu en mars je règle par chèque établi à l ordre du Syndicat s Psychiatres Français Fait à le Signature : Bulletin d adhésion à retourner au SPF - 6, passage Abel Leblanc Paris - Tél. : Fax : courriel : psy-spfafp@wanadoo.fr - Web : 13

14 ACTUALITÉ LES DANGERS DE LA TÉLÉVISION AVANT DEUX ANS 1 L e 18 octobre 2007, soit ux jours après le lancement la chaîne Baby First, j ai installé une pétition en ligne 2 pour manr Serge TISSERON l interruption ces chaînes. Ainsi a débuté le mouvement qui rassemble aujourd hui une large partie s professionnels la Santé et la Petite enfance. En effet, la volonté s marchands d images d étendre la télévision au champ la petite enfance pose s problèmes bien particuliers. Un bébé n est pas un enfant comme les autres. Avant l âge ux ans, la télévision n est pas seulement ce qu il regar, mais ce qu il incorpore à sa personnalité en formation, avec s conséquences encore largement inconnues, et qui nous incitent à une extrême prunce. 1. LES BÉBÉS ET LA TÉLÉ Des étus récentes 3 ont permis mieux comprendre les phases successives par lesquelles passe un bébé face à un écran. Avant l âge six mois, les bébés ne peuvent fixer un écran que durant très courtes périos. Après quelques minutes, ils manifestent pratiquement toujours s signes fatigue, notamment s pleurs, l irritabilité et s bâillements. En fait, ces manifestations traduisent la fatigue psychique causée par la tension du regard vers l écran. A partir 6 mois, les bébés acquièrent la capacité regarr les images pendant à peu près un quart d heure, pour autant qu ils sont placés à proximité d un téléviseur et qu ils n ont rien d autre d intéressant à faire. Un bébé cet âge placé ux heures vant un écran ne sera présent à ce qu il voit que 10% du temps. Mais en même temps ces 10% le rennt capable d imiter une partie ce qu il a vu. C est ce que démontre une étu réalisée au Japon auprès d un groupe bébés téléspectateurs d une émission éducative populaire. Ces bébés tapaient s mains «comme à la télévision» beaucoup plus tôt que les autres. Ils réagissaient aussi à la présence s héros qu ils reconnaissaient sur l écran, par exemple en pointant leur doigt vers eux dès l âge 10 mois. Les bébés reconnaissent donc les héros télévisés au même titre que les membres leur famille. S attachent-ils aux uns et aux autres la même façon? Les personnages vus sur l écran prennent-ils pour eux la même place que les membres leur famille en chair et en os? Si tel était le cas, cela rendrait compte l attachement que nous avons tous aux héros télévisés qui ont marqué notre petite enfance! Et cela donnerait raison aux fabricants produits dérivés qui rêvent faire s héros série télé s prescripteurs à part entière, à l égal s parents, voire plus! D après ce même rapport, les jeunes enfants sont fascinés par la forme plutôt que par le contenu : mouvements rapis s 14 personnages, changements s décors, imprévisibilité s scènes, intensité s effets sonores, voix étranges ou inhumaines, etc. D où leur préférence pour les ssins animés qui corresponnt totalement à ces attentes. Ce n est qu à partir 2 ans ½, selon la même étu canadienne, que les enfants commencent à reconnaître les contenus ce qu ils voient. Ils entrent alors dans le mon s téléspectateurs à proprement parler. C est ainsi qu à l âge 3 ans, ils déclarent pour la plupart avoir une émission favorite : ils sont passés d une relation à l écran à une relation à un programme. Ils continuent alors à reproduire ce qu ils voient sur l écran et aussi ce qu ils y entennt comme le démontre la tendance jeunes téléspectateurs à répéter s phrases publicitaires! Enfin, c est entre 3 et 5 ans que l enfant apprend progressivement à affiner sa perception et sa compréhension, et en même temps à construire s liens logiques entre les différentes bribes du spectacle qui se déroule sous ses yeux. Il continue toutefois à garr un point vue qui privilégie la forme sur le contenu, et notamment sur le contenu narratif. 2. LA SÉDUCTION TÉLÉVISUELLE PRÉCOCE : LA TÉLÉ MÉDUSE Le bébé, à la différence l adulte, est donc plus enclin à intérioriser s sensations, s rythmes et s émotions que s modèles comportementaux 4. Du coup, c est évimment dans cette direction que va s exercer l influence télévisuelle sur lui. Le problème est qu il s agit le plus souvent séquences d interactivité courte durée et dont l interruption est brutale. Pour en comprendre les effets, prenons l exemple d une situation d interaction réelle : un adulte sourit à un bébé, celui-ci répond par un sourire plus large encore dans une spirale à rétroaction positive. En revanche, si le bébé regar un visage qui lui sourit sur un écran, il va sourire à son tour, mais ce visage ne va pas se modifier sous l effet ce sourire. La boucle d interaction est brisée. Pire encore, un changement plan va faire apparaître autre chose sur l écran telle façon que la situation émotionnelle et sensorielle du sourire partagé est interrompue. Le nourrisson est dans la situation «d être» et «n être pas» à la fois avec un autre, et il intériorise s relations en écho constamment avortées. Autrement dit, sans bouger et les yeux rivés à l écran, cet enfant apprend l instabilité Les parents croient que c est la télé-tété alors que c est la téléméduse! La télévision vient ce qui l excite et le calme à la fois, selon un rythme toujours imposé par elle, et avec une intensité largement supérieure aux stimulations habituelles la vie quotidienne. Ainsi la télévision impose-t-elle à l enfant un équivalent

15 technologique la relation pathogène, hyperstimulante et intrusive, que le psychanalyste Paul Clau Racamier a désigné sous le nom «séduction maternelle primaire» 5. C est ainsi que l enfant placé tôt vant un écran télévision risque bien ensuite se scotcher à ceux s ordinateurs. Mais comme le temps a passé et qu un écran a remplacé l autre, les parents sous-estiment facilement leur responsabilité dans cette évolution pour en accuser les seuls écrans! 3. L IMAGE DE SOI PERTURBÉE Un jeune enfant interagit avec le mon par tous ses sens. Il suffit le regarr jouer pour s en apercevoir. Il se traîne par terre en même temps qu il pousse ses jouets, et préfère ceux qui sont un peu lourds et lui offrent une résistance à ceux qui ne pèsent pratiquement rien - d où le succès à cet âge ceux qui sont en bois. En même temps, il les porte sans cesse à sa bouche et il recherche le bruit qu ils font et sait d ailleurs les rendre tous bruyants en les traînant sur le sol! Autrement dit, la relation du jeune enfant à ses jouets est multisensorielle, associant la vue, l audition, le toucher et l odorat. C est dans cette intrication permanente que se tisse son image inconsciente du corps et que s installe son sentiment d être à la fois «dans son corps» et «au mon». Peter Winterstein, pédiatre allemand, a montré, en utilisant le ssin d enfant, que cette première fonction est perturbée chez les enfants gros consommateurs télévision. La consigne «ssine-moi un bonhomme», proposée dans les mêmes conditions à tous les enfants qu il a reçus pendant trente cinq ans, amène plus en plus sous le crayon ceux-ci s représentations corps déformés, voire amputés, et, pour les plus gros consommateurs petit écran, complètement aberrants 6. Quant au sentiment se sentir «au mon», - c est-à-dire pour le jeune enfant, «dans sa famille» - il semble bien affecté lui aussi, comme l indique une autre étu réalisée sur un échantillon enfants regardant la télévision entre 71 minutes et 108 minutes par jour. Cette étu montre en effet que plus ils la regarnt et moins ils se sentent faire partie leur famille 7. Les auteurs ne nous disent pas si, en contrepartie, ces enfants se sentent faire partie la famille virtuelle constituée par les personnages leurs séries habituelles, mais je n en serais guère étonné. 4. LA TÉLÉ RETARDE LE LANGAGE Certains DVD et vidéos sont explicitement conseillés aux parents dans le but d augmenter l apprentissage du langage chez leurs enfants. Il s agit notamment supports comme «Baby Einstein» ou «Baby Mozart». Mais ux chercheurs l Université Seattle, aux USA, ont montré que non seulement ces productions n accroissent pas la capacité linguistique s enfants qui les regarnt, mais qu elles ralentissent au contraire les enfants 8 à 16 mois dans leurs apprentissages 8. Cette recherche a consisté à mettre en place s interviews avec s parents d enfants âgés 8 mois à 16 mois en les invitant à relever les mots utilisés habituellement par ceux-ci dans une liste quatre-vingt dix. Cette liste incluait par exemple s mots comme «mamy» ou «nez». Les parents d enfants âgés 17 à 24 mois furent sollicités la même façon pour un nombre mots plus importants. Dans ce second groupe d âge, les mots typiques étaient par exemple «ballon», «camion» ou «gâteau». Le résultat est que pour chaque heure par jour pendant laquelle un bébé regar s DVD ou s vidéos, ses apprentissages en vocabulaire diminuent six à huit mots par rapport aux enfants qui ne regarnt pas ces programmes. Chez les enfants âgés plus 17 mois et jusqu à 24 mois, ces mêmes DVD et vidéos n ont d effets ni positifs ni négatifs sur le vocabulaire. La quantité temps passé à regarr ces programmes est donc directement corrélée avec le ralentissement s acquisitions. Cette étu est d autant plus importante que les mêmes chercheurs ont montré que 40% s bébés 3 mois regarnt régulièrement la télévision aux Etats-Unis et que ce pourcentage monte à 90% à partir 2 ans. Bref, non seulement il n y a pas d avantages évints à mettre un bébé vant la télé, mais il y aurait même plutôt un danger Une secon question à laquelle ont tenté répondre ces chercheurs est la différence existant entre s enfants qui regarnt différents types programmes. Ils ont pour cela créé quatre catégories : les DVD et les vidéos spécialement stinés aux bébés (comme les programmes s chaînes Baby TV et Baby First) ; les programmes à objectif éducatif explicite ; ceux qui n ont pas d objectif éducatif et dont la seule ambition est le divertissement (comme Bob l éponge ou Toy story) ; et enfin les programmes télévision pour adultes. Contrairement aux idées reçues, ces programmes très différents ne semblent pas avoir conséquences différentes. En d autres termes, pour un enfant moins 24 mois, il est impossible parler programmes «adaptés». Seul compte le nombre d heures passées vant l écran. Le fait que les programmes dits «adaptés» n aient pas plus d effets positifs sur l acquisition du langage que les autres, est lié au fait que ces programmes s accompagnent d une ban-son incapable d adapter ses intonations à l état psychologique du bébé. D autres recherches ont en effet montré que c est la capacité l adulte moduler sa voix en fonction ses propres états émotionnels en harmonie avec ceux du bébé qui compte. Les parents ajustent leurs intonations, leur regard et leur attitu corporelle telle façon que les acquisitions linguistiques s enfants sont supportées non seulement par les mots qu ils entennt, mais aussi par les regards échangés et les attitus corporelles s uns et s autres. En revanche, le fait lire ou raconter tous les jours une histoire est corrélé avec une habileté linguistique importante. Ce n est pas surprenant dans la mesure où ces activités encouragent chez l enfant non seulement la compréhension, mais aussi la répétition s mots du vocabulaire. Les parents qui lisent souvent s livres avec leurs enfants ou leur racontent régulièrement s histoires, potentialisent donc considérablement les possibilités linguistiques ceux-ci. 15

16 4. L ENKYSTEMENT DES PREMIÈRES IDENTIFICATIONS 16 Les premières intifications auxquelles l enfant est invité à se conformer sont bien entendu celles que lui proposent ses parents. C est ainsi, par exemple, que certains enfants sont plus invités à l initiative et d autres à la passivité (ces voies encouragées par les parents, consciemment ou à leur insu, ne constituant évimment qu un facteur parmi d autres, s influences génétiques et biologiques intervenant aussi dans ces premières mises en place). Mais l enfant a en même temps un moyen pour nuancer ces intifications précocement proposées : ses jeux. Il s agit d abord ses jeux solitaires, où il mobilise s intifications sans cesse différentes. C est lui qui invente les histoires qu il se raconte, et, pour cela, il s intifie alternativement à chacun s pôles s situations qu il imagine. Par exemple, il est successivement celui qui comman et celui qui est commandé, celui qui embrasse et celui qui est embrassé, ou encore celui qui frappe et celui qui est frappé. Il apprend ainsi à explorer les possibles son intité, cette sorte «foyer virtuel» 9 auquel il est indispensable pouvoir se référer. C est cette exploration, par jeux interposés, qui lui permet se percevoir lui-même «comme un autre» 10 et qui lui permettra, ultérieurement, répondre à la question «Qui suis-je?». Tous les jeux spontanés s jeunes enfants jouent ce rôle, quel que soit leur gré sophistication technologique : un simple caillou que l enfant fait «rouler» sur une route imaginaire lui permet s intifier successivement au conducteur, au véhicule ou à l obstacle, aussi bien qu une voiture en plastique coûteuse. Après la pério du jeu solitaire, viennent tous les jeux groupe. Et là, plus encore, l enfant joue alternativement un rôle ou un autre, que ce soit à la crèche ou au jardin public, dans la cour récréation ou d immeuble, en interagissant la voix et du geste. Il apprend aussi à adopter s rôles différents selon les situations : il est bon parfois savoir rester calme face à une agression et bon d autres fois d y répondre! C est ainsi que les enfants expérimentent différents types réponses sociales. Ils précisent ainsi celles qui leur conviennent le mieux mais tout en gardant la possibilité d éprouver l empathie et la proximité avec ceux qui choisissent d incarner d autres tendances. La répartition s rôles dans un jeu est en effet toujours moins rigi que dans la vie. Elle reste ouverte et permet aux enfants d explorer toutes les places manière à enrichir leur compétence sociale. Le problème est que c est souvent quelque chose que les parents supportent mal Ils allument la télévision, et l enfant, - ou les enfants s il y en a plusieurs -, se rangent en ligne sur le canapé, l œil rond, dans une relation intense à l écran. Que se passe-t-il alors dans leur tête? Lorsqu un enfant moins trois ans regar la télévision, tout lui paraît si incompréhensible qu il cherche avant tout à retrouver s repères sur lesquels s appuyer. Et pour cela, il choisit bien souvent d attacher son attention à celui s personnages qui lui paraît le plus proche lui-même par ses réactions. Mais comme les héros ces séries sont assez stéréotypés, l enfant s intifie finalement toujours au même modèle : celui qui comman ou bien celui qui est commandé, celui qui cherche ou bien celui qui est cherché ou encore celui qui frappe ou bien celui qui est frappé. En s intifiant toujours au même profil héros, les enfants courent alors le risque renforcer un registre relationnel exclusif. En pratique, ils prennent l habitu se percevoir d une seule façon, comme agresseur, comme victime, ou comme redresseur torts. Le danger est alors qu ils adoptent systématiquement la même attitu dans la réalité. C est pourquoi le danger la télévision, pour les très jeunes enfants, n est pas l adoption s modèles présentés en référence, comme pour les enfants plus grands. Il rési dans le fait que l enfant petit, parce qu il ne comprend rien, fige son développement psychique en prenant l habitu se voir toujours dans un seul rôle 11. La boîte à outils s intifications précoces se réduit et les possibilités du bricolage intitaire s appauvrissent. La télévision a enfermé l enfant dans la prison comportements qui s auto renforcent. EN CONCLUSION Nous voyons que la télévision à stination s bébés pose s problèmes sans commune mesure avec ceux la télé pour les enfants. Il ne s agit plus seulement gérer sa présence en termes qualité s programmes et contrôles du temps passé vant l écran. Toutes les étus réalisées à ce jour montrent que la télévision n est, au mieux, pas utile aux bébés, et, au pire, nuisible. Il est bien évint que d autres recherches sont nécessaires pour examiner ses effets à long terme sur le développement émotionnel et cognitif. Mais la meilleure façon se comporter aujourd hui est d indiquer clairement qu il convient préserver les jeunes enfants, le plus possible, la télévision. Et ce message est incompatible avec l autorisation chaînes télévision spécialement dédiées aux bébés. S. T. Psychiatre et psychanalyste, directeur recherches à l Université Paris X BIBLIOGRAPHIE Bowlby J. ( ), Attachement et perte. Paris : P.U.F, (3 tomes). Christakis and Zimmerman, University of Washington and Seattle Children s Hospital Research Institute, auteurs du livre : The Elephant in the living room : Make television work for your kids. Ed Rodale, Books, 22 août («L éléphant dans la salle séjour : Faire fonctionner la télévision pour vos enfants»). Christakis D et Zimmerman F, Enquête du département pédiatrie l hôpital pour enfants Seattle (Washington), publiée dans la revue américaine Journal of Pediatrics, 4 April 2004, vol 113 ; ). Courrier International, janvier 2006 «L abus télé tue la créativité». Egalement cité par le mensuel Psychologies, janvier Desbors J.P. : Mon enfant n est pas un cœur cible, Arles, Actes Sud, Stern D N. Le Mon interpersonnel du nourrisson, une perspective

17 Psychanalytique et développementale, Paris : P.U.F, Tisseron S., Enfants sous influence, les écrans rennt-ils les jeunes violents? Paris, Armand Colin, Tisseron S., Virtuel mon amour, Paris, Albin Michel, 2008 Wendy L.Josephson, Etu sur les effets la violence télévisuelle sur les enfants selon leur âge, Centre National d information sur la violence dans la famille, Santé Canada, Winnicott D.W. (1942). Pourquoi les enfants jouent-ils? L enfant et le mon extérieur, Sciences l homme, Paris, Payot, (1) Ce texte résume s considérations développées dans mon ouvrage éponyme, consultable en ligne, sur le site squiggle.be (2) Sur le site squiggle.be. Puis, ux jours plus tard, afin donner à ce texte une audience plus gran, j ai proposé à ux collègues, les professeurs Pierre Delion et Bernard Golse, signer ce même texte avec moi dans le Journal Le Mon où il a été publié le 25 octobre sous nos trois signatures. Il a ensuite été légèrement modifié le 18 octobre. C est ce rnier texte que chacun peut aujourd hui trouver, et signer, sur le site squiggle.be. Il a déjà reçu plus signatures. (3) Wendy L.Josephson, Etu sur les effets la violence télévisuelle sur les enfants selon leur âge, Centre National d information sur la violence dans la famille, Santé Canada, (4) Ibim. (5) Racamier P.C., Le Génie s origines, Paris : Payot, (6) «L abus télé tue la créativité», in Courrier International, janvier Egalement cité par le mensuel Psychologies, janvier (7) Ibim. Le même article évoque également les travaux du docteur Manfred Spitzer, neurophysiologiste et directeur médical du CHU d Ulm (Allemagne) qui confirment le fait qu un cerveau a besoin s approprier le mon par le biais plusieurs sens en même temps. (8) Christakis and Zimmerman, University of Washington and Seattle Children s Hospital Research Institute, auteurs du livre : The Elephant in the living room : Make television work for your kids. Ed Rodale, Books, 22 août («L éléphant dans la salle séjour : Faire fonctionner la télévision pour vos enfants»). (9) Levi-Strauss Cl., L intité, Séminaire au Collège France ( ) PUF, «Quadrige», (10) Ricoeur P., Soi-même comme un autre. Seuil, (11) Une recherche est actuellement menée, en lien avec l enseignement public et l enseignement privé, afin tester l efficacité du jeu rôle en classe maternelle afin réduire les dangers ces intifications précoces (Tisseron et collègues, ). LA TÉLÉVISION EST-ELLE NOCIVE POUR LES BÉBÉS? (Texte d une intervention au ministère la santé) D epuis plusieurs années, s producteurs télévision généralement d origine anglo-saxonne cherchent à faire accepter par les Bernard GIBELLO gouvernements divers pays la diffusion chaînes télévision dédiées aux enfants, et en particulier aux très jeunes enfants, nourrissons, enfants n ayant pas acquis le langage, jeunes enfants apprenant à parler, enfants d âge scolaire, adolescents. Simultanément, nombreuses voix et nombreuses associations se sont élevées contre ce projet, alors que d autres en vantent l intérêt pour la socialisation et le développement cognitif s enfants, et que d autres encore préconisent ces chaînes télévision en tant que gars d enfants économiques. Ce débat est un cas particulier celui relatif aux avantages et aux inconvénients la diffusion la télévision en général, sujet dont nous ne débattrons pas, bien qu il s agisse aussi d un sujet la plus haute importance, en particulier pour la santé mentale la population et le maintien ses capacités d attention. Vaste question, à poser aux parents, aux responsables la santé, aux pédiatres, aux pédo-psychiatres, aux pédagogues, aux psychanalystes, aux psychologues du développement, aux neurologues, aux spécialistes la biologie et l imagerie la pensée, aux éducateurs, aux sociologues, aux créateurs chaînes et programmes télévision, etc. Il s agit d un grave problème d éducation s enfants, dont il est à craindre que d importants intérêts financiers ne fassent négliger tenir compte sa nocivité pour les enfants. N étant bien entendu pas compétent dans l ensemble ces domaines, je prendrai part à ce débat en tant que père et grandpère d une part, et d autre part en tant que mécin et psychologue spécialiste du développement la pensée et ses troubles, professeur psychopathologie, fondateur et directeur honoraire du «Laboratoire d exploration fonctionnelle et recherche thérapeutique appliquée aux troubles cognitivo-intellectuels» à l Hôpital la Salpêtrière, et présint l Association. DE QUELLE NOCIVITÉ S AGIT-IL? Je n envisagerai pas les effets nocifs éventuels s radiations électromagnétiques liées au fonctionnement s récepteurs télévision ou s tubes cathodiques, ni ceux accompagnant la contemplation s écrans, comme la consommation excessive d aliments divers. Je me limiterai aux effets nocifs quant au développement la pensée chez le nourrisson. PRÉALABLES Nos connaissances concernant la pensée sont encore médiocres. L accord est général sur le fait que la pensée est engendrée anatomiquement par les circuits neuronaux du cerveau, que nous connaissons mieux en mieux grâce aux moyens mornes d imagerie cérébrale. Nous connaissons mieux en mieux les lois genèse et fonctionnement électro-chimiques s influx nerveux, les zones cérébrales 17

18 actives lors certaines activités «nerveuses supérieures», nous commençons à connaître les influences s gênes et s hormones sur le fonctionnement du cerveau. Mais nous ne savons pas mieux qu il y a 200 ans pour répondre à la question : «comment les enchaînements réactions électrochimiques que nous observons au niveau s réseaux neurones se transforment-ils en pensées?». C est la question du «Nœud du mon» ainsi désignée au XIX e siècle par Schopenhauer. En effet, nous connaissons les voies suivies par les stimuli sensoriels pour être élaborés en représentations mentales, les lois fonctionnement s voies tonico-motrices pyramidales et extrapyramidales, les zones cérébrales activées par les processus mémorisation, celles d où relèvent les processus décision, etc. Mais nous ignorons encore tout du passage ces processus d activation ou d inhibition l activité neuronale à l apparition d une représentation mentale, s associations d idées, l élaboration s décisions, du mécanisme général la conscience, s mémoires, s capacités à résoudre les problèmes, l origine du sentiment beauté, vérité, bonté, persécution, d angoisse, etc. Quel que soit notre attachement au déterminisme scientifique, force est reconnaître que le domaine la pensée est organisé par s lois bien différentes celles la mécine expérimentale : ce sont les lois qui concernent le domaine s significations. Elles sont étudiées par les psychologues et les psychanalystes. A partir mon expérience clinique et s connaissances actuelles, j essaierai donner un aperçu s conditions du développement la pensée du bébé, et s anomalies que la contemplation chaînes télévision dédiées peut engendrer. Pour cela, il est indispensable rappeler en quoi consistent les compétences du nouveau-né, et quelle façon ces compétences se développent pour constituer une pensée inscrite dans le système social commun dans lequel il vit. LE NOUVEAU-NÉ Le système nerveux du nouveau né est en activité puis longtemps à la naissance : en effet, il est capable percevoir s stimuli sensoriels, il peut être conditionné. Même, on peut observer l agitation du fœtus in utero par exemple lorsque la mère fait s expériences gustatives nouvelles. Pense-t-il déjà? Certains le croient. Je ne partage pas leur avis, dans la mesure où, jusqu aux bouleversements la naissance, il vivait sans besoin, sans douleur, sans solution continuité et sans problèmes à résoudre ni même à penser. On connaît les bouleversements entraînés par la naissance : les tribulations l accouchement, la perception la pesanteur, la lumière, s sons, la température, l installation la petite et la gran circulation sanguine, celle la respiration, puis rapiment les sensations faim, soif, d excès chaleur ou froid, etc., autrement dit les premiers contacts avec les difficultés et les plaisirs la vie. Pour y faire face, le nourrisson est équipé ce qui va lui permettre développer s pensées et un appareil à penser celles-ci. 18 LE DÉVELOPPEMENT DE LA PENSÉE DU NOURRISSON Le nouveau-né est pourvu nombreuses aptitus et compétences, sources moyens d exploration, d interactions et connaissances, à partir squelles la pensée va apparaître et se développer. Il peut crier, ce qui fait réagir les personnes présentes ; A toute stimulation importante sonore, visuelle ou vestibulaire, il réagit par le réflexe Monro, une suite postures d abord en extension puis en flexion. parmi les nombreux réflexes observables, il dispose d une vingtaine réflexes sensori-moteurs, dont les plus notables sont la succion, celui fermeture la main qui agrippe les objets au contact avec la paume, le réflexe cochléo-palpébral fermeture l œil lors l audition d un son fort, le réflexe oculomoteur convergence s yeux et poursuite l axe du regard vers un stimulus. Ces réflexes témoignent la sensibilité cutanée, capacités sensorielles et motrices. Il dispose aussi nombreux réflexes impliquant l ensemble du tonus et s postures. Lorsque les points d appui du corps sont dorsaux, leur effet bilatéral et symétrique installe une discrète hypertonie musculaire, tendant à maintenir les membres l enfant en position mi-fléchie. La modification s points d appui produit s modifications complexes la répartition du tonus et l organisation posturale. Ces modifications réflexes auront vite beaucoup d importance dans l accompagnement s gestes, afin conserver les postures et par exemple ne pas culbuter sous l influence du poids d un bras tendu. Ces réflexes tonico-posturaux masquent une motricité plus fine, asymétrique, d aspect intentionnel, mise en évince par Grenier dans s conditions d examen particulières. Le nouveau né est aussi capable, façon qui a surpris beaucoup cliniciens et chercheurs, d imiter les mimiques et les postures s personnes qu il perçoit. Longtemps complètement méconnues, ces capacités d imitation extrêmement précoces puisqu elles sont repérables dans les premières heures la vie, constituent une s voies principales s apprentissages, et sont repérables durant toute la vie. Enfin, le nouveau-né a une insatiable curiosité, qui, souvent, durera aussi toute sa vie. LE CHANTIER DE CONSTRUCTION DE LA PENSÉE Dès les premières heures la vie, à partir ces compétences base, un processus construction la pensée se met en œuvre. Après quelques jours durant lesquels les réflexes innés sont consolidés par la pratique, ils font place à s «schèmes d action» beaucoup plus souples, que le nourrisson applique à tout ce qu il peut, dans la mesure où il ne dort pas, ne tête pas et où il n est pas troublé par s inconforts divers tels

19 FORMATION Organisme agréé FMC N Association organise une journée rencontre à Montpellier le samedi 18 octobre 2008 TRANSMISSION «Théorie, clinique et pratiques : un style» PRÉ-ARGUMENT Par la signature la convention, les mécins se sont engagés dans une procédure formation obligatoire et d évaluation s pratiques professionnelles. Les modalités proposées reposent sur la modélisation et l évaluation d un acte médical contractuel, technique, protocolisé, en référence à «l Evince based medicine». Une fois l effet choc absorbé, il est apparu intéressant répondre à ce qui pouvait être ressenti comme une attaque sur le mo la réflexion et l élaboration autour l accueil du patient en souffrance psychique. Cette démarche man s compétences, une formation et du temps vant soi. Ceci nous amène à rendre compte nos pratiques et à réfléchir sur la transmission notre savoir. Autre risque, dans le cadre s délégations tâches, cette man d écoute peut être méconnue, dévalorisée et réduite à une simple man nécessitant une réponse éducative et sociale. Le transfert tâche implique un transfert compétence. Il est donc urgent débattre entre cliniciens (psychiatres et psychologues) et témoigner la trame nos interventions, s théories et méthos élaborées et utilisées et s modalités transmission d expérience (supervision, contrôle, compagnonnage, ateliers). ALLOCUTION D OUVERTURE par le doyen honoraire/pr Jacques TOUCHON, mécin, professeur s universités, chef service en neurologie Praticien-hospitalier à l Université Montpellier 1 (UFR Mécine) et au CHU Montpellier INTERVENANTS PRESSENTIS Dr Jacques ARNAUDIES Psychiatre psychanalyste (Paris) M. Jean Louis CIANNI Écrivain, lecteur philosophie (Montpellier) Dr Michel FRUITET : «Jeu Créativité pour une transmission sans formatage : une éthique l écoute» Pédopsychiatre psychanalyste (Montpellier) Pr Roland GORI Professeur psychologie et psychopathologie cliniques à l université d Aix-Marseille 1, Psychanalyste à Marseille Dr Christine MASSAC : «Résister Témoigner Transmettre» Pédopsychiatre psychothérapeute (Montpellier) Bulletin d inscription à retourner à l Association (N d agrément FMC : ) : 6, passage Abel Leblanc PARIS Téléphone Télécopie Mme M. Dr :... Adresse... Co postal... Ville... s inscrit à la journée du 18 octobre 2008, à Montpellier, et règle : ses droits d inscription : 50 (membres l AFP et psychologues) (mécins et psychiatres non membres l AFP) (formation continue)... la participation au repas festif du 18 octobre 2008 : soit au total... par chèque établi à l ordre l AFP 19

20 la faim, le froid, s gaz gastriques ou intestinaux, ou autres misères bébé. Par exemple, le schème succion appliqué au téton, au coin du drap, au pouce, au rayon lumière, à un son, à une our lui permet distinguer les objets suçables s non-suçables. Le bébé vérifie ses découvertes en répétant les essais, c est-à-dire en s imitant lui-même. La représentation mentale ces «schèmes d action» et leurs conséquences constitue très probablement la première esquisse s représentations mentales, qui préfigure s «représentations transformation». Notons en passant la place essentielle la motricité phasique, tonique et posturale dans leur construction. Ainsi le nourrisson découvre-t-il nombreux effets s schèmes d action appliqués aux objets du mon, et mobilisant son corps. En effet, d autres découvertes concernent les parties son corps, dont il observe avec attention les possibilités. Ses mains en sont l objet initial principal. Progressivement, il découvre que ces différentes parties s attachent les unes aux autres et constituent un tout, dont il finit, quelques mois plus tard, par découvrir la forme unitaire dans le miroir. Simultanément, il découvre l espace auquel sa motricité lui donne accès, autour son corps, qui se combine ensuite avec s espaces partiels, d abord séparés les uns s autres, puis dont la continuité se révèle ; espace buccal, espace la main, du visuel, l auditif. Il découvre peu à peu que les adresses motrices, visuelles, auditives se superposent, lui en faisant découvrir l unité et la géométrie. De même, il découvre les successions d effets, première perception du temps. D autres découvertes concernent les limites son corps, limites complexes liées aux sensations et à la motricité ; «enveloppes psychiques» cutanée, motrice, visuelle, auditive, olfactive. D autres découvertes encore concernent les personnes son entourage, qu il vient peu à peu capable reconnaître, et dont il découvre entre autres les capacités d interaction : le bébé et l adulte s imitent réciproquement, certains schèmes d action comme le sourire se chargent pour le bébé significations émotionnelles évoluant vite en jeux séduction. L adulte, la mère le plus souvent, est reconnue comme intervenant pour rétablir la quiétu troublée par la faim, la soif, la chaleur ou le froid, l éructation à venir, les gaz intestinaux, etc. Les jeux d imitations réciproques bébé adulte prennent ensuite souvent la forme d imitations enchaînées, les «échopraxies» par exemple celle qui s est jouée entre ma fille Touptoup et sa mère : Assises face à face, l une âgée d une trentaine d années donne à manger une bouillie à l autre, qui a une quinzaine mois. Une suite schèmes d action est partagée entre les ux : l une emplit la cuiller, l approche la bouche l autre, qui ouvre sa bouche, avale, tandis que la première emplit à nouveau la cuiller. Cette suite se reproduit un certain temps, puis le bébé n ouvre pas la bouche à la cuiller. Sa mère n insiste pas, pose la cuiller et attend. Le bébé avance son inx vers la bouche sa mère, qui 20 donne l interprétation correcte sous forme d un simulacre d avaler et elle prononce «mmm!». Le bébé rit, sa mère aussi, le jeu reprend un certain nombre fois, puis le bébé ouvre sa bouche, et sa mère reprend la cuiller. PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS MENTALES Ces différentes découvertes amènent la construction s premières «représentations mentales» vraies, qui sont mémorisées dans les différentes mémoires l enfant. On ne sait pas quoi est fait le substrat biologique s représentations mentales, mais nous savons puis les expériences Penfield que la stimulation certaines régions du cerveau adulte amène à la conscience celui-ci s souvenirs sa vie. Nous savons aussi puis les travaux M. Mischikine que trois conditions sont nécessaires à la mémorisation d une représentation mentale : elle doit être le résultat la convergence en un point du cerveau (l amygdale temporale) perceptions sensitivosensorielles l objet la représentation mentale, perceptions tonico-posturale du corps dans sa relation à l objet, et d émotion(s) agréables et/ou désagréables. C est dire l importance s liens associatifs sensoriels, tonico-posturaux et émotionnels dans la création s représentations mentales. Lorsque l enfant «infans» qui ne parle pas aura acquis le langage, vers la fin la secon année, s représentations mots viendront compléter les représentations mentales antérieures. La représentation mentale l évolution d une situation d un état initial en un état final, comme par exemple le passage la faim à la satiété est une forme très importante s représentations mentales, ce sont les «représentations transformation», première forme représentation du temps, s successions, la durée, et du récit. L UNIVERS ÉTRANGE PENSÉ PAR LE BÉBÉ DANS SA PREMIÈRE ANNÉE Le mon s objets que le bébé se représente durant la première année sa vie est très différent du nôtre, parce que la géométrie son espace est bien loin d être euclidienne. En termes simples, l espace du bébé est comme morcelé, et nos concepts d intérieur, d extérieur, taille, n y ont aucun sens. Les objets qu il perçoit sont très différents s nôtres, car ils ne sont pas pure représentation réputée objective s choses, mais leur représentation comprend une partie du corps du bébé qui a été en rapport avec l objet, et également les émotions qui ont accompagné leur perception. Cette rnière bizarrerie subsiste chez certains adultes par l horreur liée à certains objets, comme les couteaux tranchants par exemple. Encore plus bizarre, les objets ne se différencient pas comme pour nous surtout par leur aspect, mais par l affect positif ou négatif qui leur est associé : certains sont bons, d autres sont mauvais, même si à nos yeux, ce sont les mêmes dans s circonstances différentes. Cette particularité a été désignée par Mélanie Klein sous le nom clivage l objet : les objets sont

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