COMPTE RENDU ATELIER «DÉCOUVERTE DE L'APICULTURE» du dimanche 1 er juin

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMPTE RENDU ATELIER «DÉCOUVERTE DE L'APICULTURE» du dimanche 1 er juin"

Transcription

1 COMPTE RENDU ATELIER «DÉCOUVERTE DE L'APICULTURE» du dimanche 1 er juin Cet atelier a été animé par Jean-Paul VIALA, le papa de Perrine, qui est apiculteur amateur depuis plusieurs années et qui a suivi des formations au rucher-école du Tarn. L'atelier s'est déroulé en deux parties : l'une théorique, plus longue et l'autre pratique. 1. PARTIE THÉORIQUE : L abeille domestique, Apis mellifera, est un insecte de l ordre des Hyménoptères qui comprend plus de espèces. Elle appartient à la grande famille des Apoïdes, dont les membres ont pour caractéristiques communes de posséder une longue langue pour recueillir le nectar, de disposer, sur les pattes arrière, d un astucieux système pour entreposer le pollen et d être poilus. a-anatomie de l'abeille : J.P. nous a décrit les caractéristiques de l'abeille. Il nous a précisé que l'abeille ne pique que pour se défendre, que son dard à la forme d'un harpon et c'est pour cette raison qu'il reste accroché dans l'épiderme à la différence de celui de la guêpe qui a la forme d'une fine aiguille et qui glisse. Une fois qu'elle a piqué et perdu son dard, l'abeille meurt. Lorsqu'on est piqué, il vaut mieux éviter de taper à l'endroit de la piqûre pour ne pas injecter le venin. Mieux vaut balayer d'un coup sec de la main. Autre remarque : on essaye de mettre au point des drônes perfectionnés pouvant imiter les abeilles. Mais la nature dans sa complexité est difficilement égalable.

2 b- Organisation d'une colonie : J.P. nous a bien expliqué les différents rôles des ouvrières. Les abeilles vivent en colonie. Elles forment une société très organisée, un peu comme une grande entreprise. Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre et pondre encore, jusqu à ouvrières s activent avec ardeur. Dans la ruche, seules les quelques centaines de faux-bourdons paressent! Durant leur existence, les abeilles exercent jusqu à sept fonctions différentes : nettoyeuse, nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse. Mais toutes les abeilles ne suivent pas le même «parcours professionnel» ; certaines brûlent les étapes pour devenir butineuses, alors que d autres n accèdent jamais à ce statut. L espérance de vie des ouvrières varie selon les saisons : de 30 à 45 jours pour les abeilles au printemps et en été, à plusieurs mois pour celles qui naissent à l automne et permettent à la colonie de survivre à l hiver et redémarrer le cycle. Au fur et à mesure de leur existence et de leur maturation physiologique, elles changent de rôle. La nettoyeuse garde la ruche propre et en bonne santé. Au premier jour de sa vie, l abeille est préposée au ménage. Elle commence par nettoyer les cellules. Le nettoyage général du fond de la ruche est effectué par des abeilles plus âgées, entre 10 et 15 jours. La nourrice s occupe du couvain avec patience et constance. Quand elle atteint 5 à 6 jours, l abeille est capable de sécréter de la nourriture pour les larves ; elle devient alors nourrice et le reste jusqu à l âge de 15 jours. Les nourrices prodiguent des soins attentifs aux larves qui sont alimentées individuellement plus de fois et reçoivent visites de contrôle. J.P. a mentionné le mot trophallaxie pour expliquer l'échange buccal qu'effectue deux abeilles entre elles. La trophallaxie est un mode de transfert de nourriture utilisé par certains insectes hyménoptères. Les fourmis ouvrières, ainsi que les abeilles et les guêpes ouvrières possèdent deux estomacs ; le premier est destiné à la digestion de l'insecte lui-même. Lorsque l'un d'eux ingurgite de la nourriture, la majeure partie de celle-ci est stockée dans le second estomac, le jabot social appelé également estomac social. La trophallaxie consiste en une régurgitation de la nourriture pré-digérée contenue dans le jabot social afin de nourrir d'autres insectes de la colonie. Ce transfert ne concerne pas exclusivement les aliments mais permet également de communiquer des informations sur la source de nourriture partagée. L architecte construit les rayons de la ruche. La construction des rayons est un travail collectif qui demande une grande coordination. Ils sont fabriqués par une chaîne d abeilles qui sécrètent des écailles de cire. Un ouvrage délicat et épuisant entrepris par des maçonnes qualifiées ayant en général entre 5 et 20 jours, âge où la capacité de production des glandes cirières est optimale. Les cellules sont légèrement inclinées certainement pour permettre au nectar de rester dans la dite cellule. Il a été démontré que l'alvéole à 6 côtés est un espace idéal totalement utilisable. La ventileuse régule la température de la ruche et bat le rappel pendant l essaimage. L âge moyen des ventileuses est estimé à 18 jours, mais cette fonction est assumée par des ouvrières de tous

3 âges. La ventilation consiste à battre des ailes pour aérer la ruche et contrôler ainsi sa température, son taux d humidité et son taux de gaz carbonique. Elle sert aussi à assécher le nectar. Lors de l essaimage, les ventileuses ont pour mission de battre le rappel pour permettre le regroupement de l essaim. La gardienne défend la ruche. Vigile posté à l entrée de la ruche, la gardienne protège la colonie de ses ennemis. Elle contrôle l identité des abeilles qui entrent dans la ruche en vérifiant leur odeur, pour s assurer qu il ne s agit pas d individus d autres colonies venus piller leurs réserves. Les gardiennes ont entre 12 à 25 jours. La butineuse est responsable de l approvisionnement. Vers l âge de trois semaines, l ouvrière peut devenir butineuse et s envole enfin hors de la ruche à la recherche de nectar, de pollen et d eau, indispensables à la colonie. Une butineuse effectue une dizaine à une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs. A ce train d enfer, elle s épuise vite et, au bout de quatre à cinq jours, elle meurt. c-la vie d'une ruche autour de la reine J.P. nous a précisé que la reine ne sort qu'une fois dans sa vie et ce pour être fécondée par les mâles, les faux-bourdons. Avant la fécondation, ils se regroupent en cylindre. La reine peut être fécondée par plusieurs mâles ce qui assure une diversité génétique (si le mâle est plutôt agressif, sa descendance le sera aussi). Il arrive qu'une colonie essaime pour diverses raisons (surpopulation par exemple). C'est alors la vieille reine qui part avec une partie de la colonie : c'est l'essaimage La reine a pour unique mission d assurer le renouvellement permanent des membres de la colonie. La pérennité de la ruche dépend entièrement de ses pontes et quelles pontes! À la belle saison et au mieux de sa forme, une reine pond plus de œufs par jour, soit plus d un œuf par minute! Pour atteindre ces formidables performances, elle est abondamment nourrie de gelée royale et fait l objet des soins attentifs de sa cour. La reine présente une morphologie et une longévité différentes des ouvrières. La reine se distingue des ouvrières par sa taille : elle mesure 18 à 20 mm (les ouvrières 14 à15 mm), son thorax est plus large et son abdomen plus long. Dans de bonnes conditions, elle peut vivre quatre à cinq ans. Confrontée à la dégradation de l environnement, depuis quelques années, son espérance de vie se réduit de manière préoccupante à une ou deux années seulement. La reine dispose de cellules spéciales et se nourrit de gelée royale. La reine est issue d un œuf placé dans une cellule spécifique en forme de doigt et qui pend sur le cadre. Les ouvrières en quête d une nouvelle souveraine laissent éclore la larve et la nourrissent exclusivement de gelée royale, une sécrétion des glandes hypopharyngiennes présentes dans la tête des ouvrières.

4 La reine est fécondée en plein vol par les faux-bourdons. À peine née, la reine élimine ses rivales potentielles. Elle repère les cellules royales et y tue les larves ou les nymphes qui s y trouvent : il ne peut y avoir qu une seule reine dans la ruche. Au bout de quelques jours, elle s envole pour être fécondée : c est le vol nuptial. La reine connaît plusieurs accouplements avec différents mâles, les fauxbourdons. Lorsque sa spermathèque est pleine, elle retourne dans la ruche, dont elle ne sortira plus. Les ouvrières forment la cour de la reine. Quelques jours après sa fécondation, la reine commence à pondre. Les ouvrières sont issues d œufs fécondés, les faux-bourdons d œufs non-fécondés, déposés dans des cellules plus grandes. Des ouvrières entourent constamment la reine. Elles veillent sur elle en la nourrissant et la nettoyant constamment. Au bout de trois jours, l œuf éclot. Débute alors le stade larvaire. Au neuvième jour, les larves alimentées par les nourrices sont devenues grandes. Les ouvrières ferment alors leur cellule par un opercule de cire. Quelques jours plus tard, la larve se transforme en nymphe. Huit jours plus tard, l ouvrière rompt l opercule et s extrait de sa cellule. On nomme «couvain» l ensemble des œufs, des larves et des nymphes qui se trouvent dans un rayon. De plus, il nous a expliqué qu'à l'origine tous les œufs sont semblables. Seuls les œufs nourris au-delà de 3 jours à la gelée royale deviennent des larves royales. Leurs cellules sont repérables car elles sont en relief, un peu comme un doigt qui pend. Les faux-bourdons sont choyés, puis expulsés de la ruche. Les faux-bourdons (ou abeilles mâles) sont plus trapus, plus velus, et ont de plus gros yeux que les ouvrières. Ils naissent uniquement au printemps et on en dénombre quelques centaines dans une colonie. Leur rôle est de féconder la reine. Ceux qui y parviennent en meurent : leur appareil génital est arraché lors de la fécondation. Incapables de butiner, les faux-bourdons puisent dans les réserves de miel de la ruche. À l automne, quand la nourriture devient moins abondante, les faux-bourdons sont tués ou expulsés de la ruche. Ne sachant pas se nourrir seuls, ils meurent. LES FAUX-BOURDONS NE PIQUENT PAS!!! Leur cellules sont également reconnaissables car elles sont bombées. La colonie est différente selon les moments de l année, les abeilles dépendant des ressources que la nature met à leur disposition. En hiver, sans fleurs à butiner alors que le froid sévit, l essaim vit regroupé au sein de la ruche. Au printemps, quand pollen et nectar abondent, la reine pond, la

5 colonie prend de l ampleur et élabore du miel en quantité. Pour intervenir au rucher et prendre soin de son cheptel, l apiculteur doit connaître et respecter les cycles saisonniers des abeilles. Au printemps, la nature se réveille et la ruche reprend son essor. J.P. a signalé qu'avant le printemps, en février-mars, lorsqu'il y a alternance de beau et mauvais temps et lorsque les fleurs sont encore rares, les abeilles viennent à manquer de nourriture et cette disette peut leur être fatale. L'apiculteur doit veiller à ce qu'elles aient assez de réserves, sinon, il doit lui-même les nourrir avec de préférence un sirop. Les abeilles sortent de la ruche quand la température extérieure atteint 11 à 12 C. Elles recommencent à butiner dès les premières floraisons. La reine reprend ses pontes ; peu à peu, de jeunes générations d abeilles remplacent celles de l hiver. L apiculteur profite d une belle journée pour effectuer la grande visite de printemps. Il vérifie la santé de ses colonies, évalue l état du couvain, s assure que les abeilles ne manquent pas de réserves. Début avril, les butineuses se déploient dans les vergers. Selon l environnement, la région et les conditions climatiques, l apiculteur peut installer les premières hausses pour préparer la récolte de miel. L essaimage En mai-juin, c est la crise du logement! Les abeilles sont très nombreuses (plus de ) ; les ouvrières élèvent alors des larves de reines. Peu avant la naissance des «princesses», la vieille reine quitte la ruche avec une partie des abeilles et crée une nouvelle colonie : c est l essaimage. L'essaimage se produit généralement à la saison favorable, généralement avant les miellées ou après (au milieu du printemps ou au début de l'été), ce qui a permis à la colonie-mère prise de «la fièvre d'essaimage» de se développer à nouveau de construire la nouvelle ruche et constituer des provisions. Dans les semaines précédentes, une dizaine de larves ont été nourries à la gelée royale pour devenir des reines. Les ouvrières donnent des petits coups de tête à la reine et cessent de la nourrir, lui signalant l'essaimage imminent. Maigrissant, elle peut désormais marcher alors que les ouvrières devenues moins actives se gorgent de réserves de miel, que leurs glandes à cire se développent et que de petites plaques de cire apparaissent sur leur abdomen, étant prêtes à construire de nouveaux gâteaux de cire alvéolaires dans la future ruche. Les éclaireuses donnent le signal de départ lorsque le temps est chaud et ensoleillé et que le début de métamorphose des larves royales en chrysalydes a commencé. C'est l'ancienne reine qui accompagne l'essaim juste avant la naissance de celles qui la remplaceront, ces princesses pouvant combattre à mort pour devenir la nouvelle reine-mère qui hérite de la ruche. S'il ne fait pas trop froid, la reine peut être suivie par d'autres jeunes reines, il s'agit alors d'un essaim dit secondaire, tertiaire, etc. L'essaim (nuage qui peut atteindre une vingtaine de mètres de long, constitué des deux tiers de la coloniemère) se fixe à un objet quelconque, le plus souvent une branche à quelques dizaines de mètres de la ruche qu'il vient de quitter. Des éclaireuses exécutent la danse de l'essaim et une partie d'entre elles (5 % de l'essaim) quadrillent une surface d'environ 70 km2 à la recherche du bon site pour établir la nouvelle colonie. Dans le cas où elles ne trouvent pas d'emplacement convenable, il peut arriver que l'essaim reste à l'endroit où il est accroché. Une fois l'essaim définitivement fixé, les ouvrières bâtissent des cires, où elles ne tardent pas à déposer du miel et où la reine ne tarde pas à pondre, afin d'assurer le renouvellement des générations le plus vite possible. Il arrive qu'une ruche essaime plusieurs de fois de suite comme en a témoigné Patrick. J.P. nous a alors dit à ce propos que ça désolait l'apiculteur qui se retrouve avec une colonie réduite et donc affaiblie. J.P. nous a donné les précautions à suivre lorsqu'on récupère un essaim : une fois l'essaim attrapé et mis en ruche, pour avoir plus de chance qu'il y reste, il faut avoir mis au préalable dans la ruche des

6 cadres avec de la cire non bâtis, mais aussi des cadre bâtis et pour un succès garanti, l'idéal est de mettre un cadre avec du couvain pour réveiller l'instinct maternelle des abeilles. En été, les butineuses travaillent avec ardeur, l apiculteur récolte son miel. Du printemps au milieu de l été, les abeilles profitent au maximum des fleurs mellifères pour stocker du miel. L apiculteur observe régulièrement l activité de ses ruches, récolte des miels spécifiques ou ajoute de nouvelles hausses si nécessaire. En août, les jours raccourcissent, les fleurs se font plus rares, la reine réduit considérablement sa ponte, la colonie diminue, les faux-bourdons sont expulsés hors de la ruche. L apiculteur procède à la dernière récolte de miel et prend ses dispositions pour qu aucun parasite ou maladie ne mette en danger les colonies. d-les menaces envers les abeilles J.P. nous a énuméré tous les dangers qui menacent de plus en plus les abeilles. En France, depuis une trentaine d années, les populations d abeilles diminuent. Ce phénomène touche d autres pays d Europe, l Amérique du Nord et l Asie. Cette surmortalité alarmante s est accélérée depuis le milieu des années 1990, des ruchers entiers ont été dévastés en quelques années. Les causes de ce désastre? L usage intensif de produits phytosanitaires, qui intoxiquent les abeilles, favorise en diminuant les défenses immunitaires les infections parasitaires, dont le redoutable varroa. Et l apparition d un nouveau et terrible prédateur, le frelon asiatique. L agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides). Pour préserver les abeilles, l utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris dans les fleurs que butinent les abeilles. Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours. En 1999 puis en 2004, grâce à l action de l UNAF et des apiculteurs, les pouvoirs publics reconnaissent la toxicité de deux molécules et suspendent la commercialisation du Gaucho sur tournesol et maïs et du Régent sur toutes les cultures. Le problème n est pas résolu pour autant car de nouveaux produits similaires prennent le relais. Comme tous les êtres vivants, les abeilles peuvent être victimes de maladies plus ou moins graves, comme les loques, qui s attaquent au couvain. Depuis trente ans, les apiculteurs constatent une recrudescence de ces maladies qu ils ont de plus en plus de mal à soigner, même lorsqu il existe des traitements adaptés. Le varroa : un véritable vampire des ruchers. Le varroa est un acarien visible à l œil nu, qui est passé de l abeille d Asie, Apis Cerena à notre abeille européenne Apis Mellifera au début des années Depuis, ce parasite a gagné la totalité des départements français et il provoque des dommages considérables dans les ruchers qu il infeste. Il s attaque aux ouvrières et bourdons adultes, mais également aux larves. La femelle varroa très prolifique pond ses œufs dans les cellules de couvain, ainsi les jeunes parasitent les larves pour se développer à leurs dépens.

7 Le frelon asiatique : un terrible tueur d abeilles. Depuis peu, une nouvelle espèce de frelon, le frelon asiatique (Vespa Valutina) se propage à toute allure sur notre territoire. Importé de Chine dans des poteries, il est arrivé en Aquitaine en 2004 et on constate sa présence aujourd hui jusqu en Ile de France. Particulièrement agressif, y compris à l égard de l homme, s il est dérangé, c est un épouvantable prédateur pour les abeilles dont il aime se régaler. Une dizaine de frelons en vol stationnaire suffisent à décimer une colonie en quelques jours. L UNAF demande que l espèce soit classée nuisible pour organiser efficacement la lutte contre cet exterminateur de ruches. e-l'apiculteur Amateur ou professionnel, l apiculteur est un amoureux des abeilles et de la nature qui, avec son cheptel, participe via la pollinisation à la sauvegarde de la biodiversité. Activité à 100% écologique, l apiculture n est pas aussi compliquée ou contraignante qu on ne l imagine. Toutefois, elle nécessite un apprentissage afin de bien connaître les abeilles et d acquérir des savoirs techniques pour prendre soin des ruches et procéder à la récolte. Des vêtements couvrants, un chapeau muni d un voile (la vareuse), des gants et des bottes : tel est l équipement habituel de l apiculteur. Pour rendre visite à ses ruches, l apiculteur doit revêtir une tenue qui le protège des piqûres des abeilles. Elle doit être blanche de préférence, car les abeilles réagissent de façon agressive aux couleurs foncées. En revanche, le voile sur le visage est en tulle noir ; il permet une meilleure vision que le tulle blanc. L enfumoir ou bufadou comme l'appelle J.P., outil indispensable : pour éviter les piqûres. L enfumoir est une sorte de bocal métallique équipé d un bec et muni d un soufflet, dans lequel l apiculteur fait brûler des combustibles appropriés comme des herbes sèches ou des aiguilles de pins. Le but est de produire une fumée blanche et froide qui désoriente les abeilles et les pousse à se réfugier dans le corps de la ruche, moyen efficace pour se protéger de leurs piqûres. La visite des ruches se fait par temps sec et sans vent. Un apiculteur avisé visite ses ruches par temps sec et sans vent. La fin de la matinée d une journée ensoleillée, quand les butineuses sont de sortie, est un bon moment. Calme, minutie et rapidité sont les qualités requises pour ouvrir les ruches afin de déranger le moins possible la colonie. L apiculteur procède à la récolte du miel quand la miellée est achevée. Il collecte les hausses. Dans un petit rucher, la collecte des hausses s effectue cadre par cadre. Après un enfumage discret, l apiculteur ôte les cadres et les brosse pour ne pas emporter les abeilles. Il vérifie que les rayons sont bien operculés. Dans le cas contraire, le miel ne se conservera pas, il convient alors de reposer le cadre dans la ruche. Il désopercule les rayons. À la miellerie, les rayons sont désoperculés à l aide d un grand couteau : il s agit d ôter la pellicule de cire qui ferme les alvéoles afin de permettre au miel de s écouler.

8 Il extrait le miel. Les cadres sont ensuite placés dans un extracteur qui, par force centrifuge, fait jaillir le miel hors des alvéoles sans abîmer les rayons. Ces derniers pourront ainsi être réinstallés ultérieurement dans la ruche. Il filtre et laisse maturer le miel. Le miel obtenu contient des impuretés (petits débris de cire ou de propolis, pattes ou ailes d abeilles, boulettes de pollen). Pour les ôter, l apiculteur filtre le miel avant de le placer dans un maturateur, une cuve où le miel repose à température constante (entre 20 et 25 C). Il met le miel en pot. Au bout de quelques jours de maturation, les dernières impuretés sont remontées en surface. Elle forment une écume que l apiculteur retire avant de procéder à la mise en pot. f- Différents types de ruches La question de l'orientation de la ruche a été posée. Une ruche doit être exposée sud-est, soleil levant pour que la ruche soit réchauffé dès le matin. La ruche d'abeille constitue un lieu de vie artificiel construit par l'apiculteur, afin de reproduire le milieu de vie naturel des abeilles. Il existe différents types de ruche, selon les techniques d'apiculture souhaitées et les régions du monde. Généralement, une ruche se présente sous la forme d'un montage de panneaux de bois de 24 mm assemblés pour constituer une caisse : le corps ou «grenier à couvain» est destiné à la survie de la ruche, le fond ou plateau, plein ou aéré grâce à un grillage, constitue le bas de la ruche : il peut être prolongé à l'avant, ce qui assure aux abeilles une piste d'envol, un couvre-cadres (planche assurant la fermeture hermétique du dessus et constituant un élément d'isolation et un barrage) : sert à l'observation ou à l'alimentation des abeilles, les hausses : pièces amovibles en bois, superposées, destinées à recueillir le miel. Le toit est souvent en bois surplombé d'une tôle en métal. Il peut être plat ou chalet Ruche Dadant : le modèle standard universel C'est le modèle le plus couramment utiliser par chez nous, a indiqué J.P. Lui-même travaille avec ce type de ruches. Mise au point vers 1870, la ruche Dadant est le modèle de ruche standard le plus employé : en France, sur tout le continent européen, et même partout dans le monde.

9 Elle a été inventée par Charles Dadant ( ), immigré français aux États-Unis, dont l'activité principale était la vente de miel et de cire. Il a fondé une usine de construction de ruches de format 42 cm 26 cm. Dès lors, toutes les ruches respectant scrupuleusement ces dimensions sont qualifiées de «ruches Dadant». La ruche Dadant est une caisse en bois de forme carrée à toit plat ou chalet sur laquelle peuvent s emboîter une ou plusieurs hausses. Elle peut produire en moyenne 40 kg de miel. La caisse de 15 kg, en pin ou en sapin, est composée de plusieurs éléments superposés indépendants : le toit ou chapeau : recouvert de tôle, le plateau : couvre-cadre muni d'une ouverture de 5 cm pour nourrir les insectes en période de froid, une hausse démontable avec théoriquement 9 petits cadres : «le grenier à miel», le corps de la ruche : y sont entreposés 10 cadres (42 cm 27 cm) préalablement remplis de cire gaufrée, le cadre peut être droit ou Hoffmann, le plancher : en général, c'est un fond grillagé, le trou de vol constituant l'entrée et la sortie de la ruche. Dans le commerce, il est possible de trouver des ruches Dadant en bois, en plastique ou en grès. Ruche Warré La ruche Warré est plus communément appelée «ruche populaire». La ruche Warré fait partie des différents types de ruche les plus courants, c'est-à-dire verticales, comme la ruche Voirnot, la ruche Langstroth et la ruche Dadant Décrite dans le livre «L'apiculture pour tous» en 1948, la ruche Warré est un modèle de ruche qui privilégie avant tout : l'intérêt de l'abeille, et la fonctionnalité de la ruche. Elle porte le nom de son inventeur, l'abbé Éloi François Émile Warré, qui a conçu cette ruche populaire grâce à son expérience. Il a commencé par l'utilisation de 350 ruches inspirées des différentes techniques d'élevage d'abeilles avant de donner naissance à la ruche Warré que nous connaissons aujourd'hui. Ruche Voirnot : a marqué un grand pas dans le domaine de l'élevage des abeilles, Ruche Langstroth : l'un des modèles les plus utilisés des apiculteurs, modèle de ruche standard. La ruche horizontale est un habitat pour les abeilles qui ne nécessite ni de cadre préfabriqué, ni l'utilisation de cire. Les abeilles construisent tout elles-mêmes à l'intérieur de ce type de ruche.

10 Les apiculteurs de certaines régions préfèrent utiliser des ruches traditionnelles. Les plus connues sont les suivantes : ruche en paille : se présente sous forme de voûte et offre aux abeilles un confort identique à celui procuré par un habitat naturel, ruche tronc : se distingue des autres par son exceptionnelle longévité, ruche kényane : facile à construire, elle présente l'avantage d'être économique, ruche alsacienne ou ruche Bastian : légère et facile à déplacer. L'éleveur d'abeilles peut développer sa colonie. Pour cela, il peut utiliser de nouveaux habitats, appelés ruchettes. La ruchette a plusieurs fonctions : élargir la colonie, démarrer un autre essaim, sans recourir à un nouvel essaimage, servir de nid de transition pour la reproduction de la colonie. Les ruchettes sont des nids intermédiaires de plus petite taille qu'une ruche : ils sont de forme rectangulaire, ils disposent de moins de cadres qu'une ruche normale. Les ruchettes ont généralement une structure assez semblable. g-produits de la ruche L'élevage d'abeilles permet à l'apiculteur de bénéficier des différents produits de la ruche : cire d'abeille : produit dérivé de la ruche dont l'usage est multiple, miel d'abeille : substance noble aux multiples vertus, le miel d'abeilles est le produit principal de la ruche, gelée royale : substance riche en matières organiques, destinée à être consommée par la reine et la famille royale des abeilles, propolis : un produit de la ruche dont la consommation contribue au maintien de la vigueur corporelle. Sources : wikipédia Autres infos : lien vers le Syndicat apicole d'ariège basé à Lherm qui propose des formations.

11 2. PARTIE PRATIQUE Dans un second temps, après l'exposé clair de J.P., Perrine nous a entraînés vers son petit rucher. Tous les volontaires ont pu la suivre, tous bien équipés afin d'éviter les éventuelles piqûres. Perrine qui connaît bien chaque ruche, a d'abord ouvert la plus petite. Il y avait du monde autour de la ruche......mais aussi à l'intérieur.

12 Perrine a ensuite ouvert les autres ruches pour contrôler l'état de celles-ci et éventuellement pour poser des hausses, au cas où le corps de ruche ou les premières hausses serait presque plein. Dans une des ruches, où la reine serait vieille (supposition, étant donné le désordre), nous avons cherché des cellules royales. Nous en avons trouvé une ébauche, mais rien de très flagrant qui puisse laisser penser que les ouvrières s'apprêtent à changer de reine. Dans les semaines qui suivent, les choses devraient se préciser. Voici du couvain (ensemble des œufs, larves et nymphes soignés par les nourrices). La flèche bleue indique une cellule où une nymphe s'apprête à sortir.

13 Sur cette ruche, Perrine a déjà placé deux hausse et ce, après une grosse récolte de miellée de colza. Ici, on voit des ouvrières dressées sur leurs pattes avant, levant leur postérieur sur lequel on peut apercevoir comme une trace blanche. De cette façon, elles battent le rappel en ventilant leur phéromone tout en indiquant où se trouve la reine.

14 Nous remercions Jean-Paul pour toutes ses précieuses explications. Je pense qu'après un tel atelier, on ne regardera plus les abeilles de la même façon. Nous remercions également Perrine et Antoine de nous avoir reçus, sans oublier leurs abeilles qui se sont assez gentiment prêter au jeu.

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19 Lors de chaque visite, notre attention se porte sur l âme de la ruche, le couvain. Avec l expérience, on peut y trouver une série d informations qui nous aident dans la conduite des ruches. Pour un nouvel

Plus en détail

EN QUÊTE DU MONDE. Les nids de fourmis rousses. Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés...

EN QUÊTE DU MONDE. Les nids de fourmis rousses. Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés... Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés... 2 Contenus... 3 niveaux, disciplines, compétences... 3 notions... 4 Vocabulaire... 4 découpage du film... 5 Suggestions

Plus en détail

Journal du «Rucher de Félix», Jean. Sébastien. Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009. Le mot de L apiculteur : La météo Varoise

Journal du «Rucher de Félix», Jean. Sébastien. Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009. Le mot de L apiculteur : La météo Varoise Journal du «Rucher de Félix», Jean Sébastien Gros (Mons 83) Rucher «Terre Sauvage» depuis novembre 2009 1 er Semestre 2011 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

Punaise des lits. À quoi ressemblent-elles? Cycle de vie. Alimentation

Punaise des lits. À quoi ressemblent-elles? Cycle de vie. Alimentation Punaise des lits À quoi ressemblent-elles? Lorsqu elle est à jeun, la punaise des lits présente une coloration allant du brun au brun jaunâtre. Une fois gorgée de sang, elle devient brune rougeâtre et

Plus en détail

Pourquoi les guêpes, abeilles et bourdons piquent-ils? Arrgh! Une guêpe, là! Arrrrrgh! Va-t-en!!!

Pourquoi les guêpes, abeilles et bourdons piquent-ils? Arrgh! Une guêpe, là! Arrrrrgh! Va-t-en!!! 2 Arrgh! Une guêpe, là! Restons calmes! Après tout, les guêpes, les abeilles et les bourdons sont des insectes très utiles. En butinant de fleur en fleur pour se nourrir de nectar ou recueillir du pollen,

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85

DOSSIER DE PRESSE. Organisateur. Contact. Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47 34 16 + 32 496 87 46 85 DOSSIER DE PRESSE Organisateur CARI asbl Place Croix du Sud, 4 1348 Louvain la Neuve +32 (0)10 47 34 16 www.cari.be Contact Carolina Cardoso cardoso@bee- life.eu Chargée de communication + 32 (0)10 47

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

La fourmi. Biologie et protection

La fourmi. Biologie et protection Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions DAEC Raumplanungs-, Umwelt- und Baudirektion RUBD Bureau de la protection de la nature et du paysage Büro für Natur- und Landschaftsschutz

Plus en détail

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention PUNAISES DE LIT prévention et intervention À quoi ressemble la punaise de lit? La punaise de lit, aussi appelée punaise, est un insecte brunâtre visible à l œil nu qui mesure de 4 à 7 millimètres. Elle

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Heureusement, ils ne sont pas dangereux, mais ils sont dérangeants. Le saviez-vous? Les poux de tête

Plus en détail

Surligne les phrases si elles sont justes :

Surligne les phrases si elles sont justes : 1) L escargot a besoin de chaleur. Entoure : L escargot est un : 2) Il sort de sa coquille quand l atmosphère est sèche. VERTEBRE - INVERTEBRE 3) Sans coquille, l escargot meurt. OISEAU REPTILE - MOLLUSQUE

Plus en détail

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité

Applicable à partir de l année d assurance 2014 Assurance récolte Apiculture Section 13,2 - Admissibilité Section 13,2 - Admissibilité Page 1 Les normes générales à toutes les protections d assurance concernant l application des normes d admissibilité se retrouvent à la procédure générale. Cependant, les normes

Plus en détail

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit.

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. Introduction Au cours de la dernière décennie, il y a eu une augmentation exponentielle du nombre d infestation

Plus en détail

Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S. Les Phéromones de la Fourmi

Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S. Les Phéromones de la Fourmi Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S Les Phéromones de la Fourmi 1 Introduction... p.3 Comment les fourmis communiquent-elles entre elles? I. Mise en évidence des phéromones p.4 Expérience avec

Plus en détail

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! Zone libérée des poux français Guide anti-poux Double efficacité: Elimine les poux Endommage la membrane chitineuse des lentes empêchant ainsi l éclosion de

Plus en détail

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Principe: Favoriser la biodiversité fonctionnelle sur l exploitation -Impact très souvent sous estimé de la faune auxiliaire naturellement présente -Importance

Plus en détail

Calopteryx vierge Mâle et femelle ne se ressemblent pas. Le mâle du Calopteryx vierge a des ailes brun noir foncé veinées de bleu. Ce redoutable prédateur reste perché sur des plantes de la berge ou sur

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE Les poux existent depuis toujours et ne sont pas près de disparaître. Ils ne sont pas dangereux bien qu'ils soient dérangeants. À CONSERVER Saviez-vous que les poux de

Plus en détail

La fourmi pharaon. Lorsque des fourmis pharaon s installent chez vous, vous les avez pour la vie.

La fourmi pharaon. Lorsque des fourmis pharaon s installent chez vous, vous les avez pour la vie. La fourmi pharaon Nom scientifique : Monomorium pharaonis (Linné) Le nom de la fourmi pharaon aurait pour origine une mauvaise connaissance des saintes écritures de la part de Linné, le naturaliste qui

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités

Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Les abeilles à Bruxelles Défis et opportunités Présentation en vidéo-conférence Mois de l abeille urbaine à Montréal Marc Wollast marc.wollast@apisbruocsella.be www.apisbruocsella.be Apis Bruoc Sella Bruxelles

Plus en détail

CONTENU MISE EN PLACE. 1. Placez le plateau de jeu au centre de la table.

CONTENU MISE EN PLACE. 1. Placez le plateau de jeu au centre de la table. TM Pour voir une vidéo explicative du jeu, visitez www.stratusgames.com INTRODUCTION BUT DU JEU Les habitants des villages entourant un volcan dormant vivaient heureux et en paix jusqu au jour où BADABOUM

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE...

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE... SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE... Éditions Mariko Francoeur Miguel Hortega IL Y A DES ANIMAUX? 1 Mon école est à Montréal, rue Berri. C est une belle école primaire toute faite de briques. En temps

Plus en détail

Nathalie Juteau. Nathalie Juteau CONSEIL D ADMINISTRATION 2006-2007. Juillet 2007

Nathalie Juteau. Nathalie Juteau CONSEIL D ADMINISTRATION 2006-2007. Juillet 2007 Juillet 2007 http://www.spg.qc.ca/aqgp Volume 12, numéro 3 CONSEIL D ADMINISTRATION 2006-2007 Présidente Nathalie Juteau (450) 962-5589 Parasi-Tech Vice-Présidente Sylvie Morin (450) 436-1779 Extermination

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises Avant d utiliser des produits chimiques, vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web www.biobest.be Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

Plus en détail

Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs

Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs Lesauxiliaires auxiliaires Les enarboriculture arboriculture en Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs Insectes pollinisateurs : respecter les

Plus en détail

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014 BSV n 13 bilan saison 214 Epidémiosurveillance BRETAGNE-NORMANDIE-PAYS DE LA LOIRE : Bilan de la Saison 214 SOMMAIRE BILAN DE LA CAMPAGNE 214 Les observateurs Les observations Les Bulletins de Santé du

Plus en détail

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015 PREVENTION ASV Partie réalisée par Le 09/05/2015 Atelier n 2 : Parasites et intoxication Principaux parasites de l été: - Les puces : c est quoi? - Les tiques : c est quoi? - Les aoutats : c est quoi?

Plus en détail

GUIDE. Guide pratique pour la lutte contre les fourmis sur le marché européen. PRATIQUE

GUIDE. Guide pratique pour la lutte contre les fourmis sur le marché européen. PRATIQUE Guide pratique pour la lutte contre les fourmis sur le marché européen. GUIDE PRATIQUE Les solutions les plus efficaces pour vos problèmes de nuisibles. 3317. PH18 - Ant Control French Guide.indd 1 10/11/2014

Plus en détail

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes.

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. Bâtiments d élevage : Pourquoi? Aspects climatiques : Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. - le porc est sensible aux brusques changements du climat, - surexposition au soleil : déshydratation

Plus en détail

Bienvenue sur la planète des insectes!

Bienvenue sur la planète des insectes! Bienvenue sur la planète des insectes! Les Entomonautes c/o Youssef Guennoun 49 bis rue du Borrégo 75020 Paris entomonautes(at)gmail.com Des milliards de petites bêtes Les insectes constituent 75 % de

Plus en détail

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels Auxiliaires Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels Mouches Blanches L un des ravageurs les plus communs dans de nombreuses cultures. Lors d une forte attaque, la mouche blanche peut s avérer

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

Nourrir les oiseaux en hiver

Nourrir les oiseaux en hiver les oiseaux en hiv Nourrir les oiseaux en hiver Sommaire : Pourquoi les nourrir...page 1 Comment les nourrir...page1 Quels ravitaillement pour quel oiseaux?...page2 Recette «pain de graisse»...page 3 Les

Plus en détail

Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement

Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement Conçu et équipé pour s adapter aux méthodes de travail et aux exigences de communications des nouvelles technologies, le nouvel immeuble

Plus en détail

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de Termes de référence pour l évaluation et la capitalisation du projet PMF-FEM Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de l'abeille jaune par l'introduction de ruches peuplées

Plus en détail

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement MESURES DE PRÉVENTION POUR LES ÉTABLISSEMENTS OFFRANT DE L HÉBERGEMENT Les travailleurs œuvrant dans les établissements de santé ou communautaire offrant de l hébergement sont susceptibles d être confrontés

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

LAVAGE À LA MAIN Recommandé pour les pièces imprimées multicolores et les pièces délicates.

LAVAGE À LA MAIN Recommandé pour les pièces imprimées multicolores et les pièces délicates. SOINS GENERAUX Lisez attentivement les étiquettes des vêtements Respectez toujours les recommandations des fabricants des machines à laver. Dissolvez bien les détergents pour que ceux-ci ne forment pas

Plus en détail

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis

Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis Petit conservatoire dans un jardin des Collines du Paradis L espace d un an suffit pour constater la richesse et la diversité des populations d insectes qui prospectent dans le moindre carré de jardin.

Plus en détail

- Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants - Lecture de textes documentaires

- Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants - Lecture de textes documentaires Titre de l atelier : Les vers de terre Domaines d activité Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants Lecture de textes documentaires Motsclés Vers de terre Vie du sol Compétences

Plus en détail

SEMAINE DES MATHEMATIQUES

SEMAINE DES MATHEMATIQUES SEMAINE DES MATHEMATIQUES Titre de l'activité Découverte de la suite de Fibonacci ou cinq activités à traiter simultanément : les billes, les escaliers, les étages peints, les fauxbourdons, les lapins

Plus en détail

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ETAPE 1 LE PLAN DE TRAVAIL 1.a Repères Repères Mettez en place provisoirement le plan de travail et tracez au crayon effaçable deux repères qui correspondent

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

La Vinification en Alsace

La Vinification en Alsace La Vinification en Alsace La grande caractéristique des Vins d Alsace est qu ils sont tous élaborés à partir de cépages très aromatiques. Le vinificateur n aura de cesse, tout au long des vendanges et

Plus en détail

Herrebout-Vermander N.V. S.A.

Herrebout-Vermander N.V. S.A. Pag. 1/5 Herrebout-Vermander N.V. S.A. Kuurne, mai 2002 rev. Janvier 2005 Le parquetteur est parti, et qu'est-ce qu'on fait maintenant Félicitations avec votre nouveau Le parquet est un revêtement de sol

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants

Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants Présentation du livre Jouer, c'est vivre! Repères sur le jeu en Action Catholique des Enfants 17 X 23 cm, 100 pages, 2014, 12 Pourquoi un livre sur le jeu? Parce que jouer est un droit fondamental de l'enfant,

Plus en détail

i.fresh Compact NCCO Air Sanitizing System for Car / Desktop Model: WS908 USER MANUAL

i.fresh Compact NCCO Air Sanitizing System for Car / Desktop Model: WS908 USER MANUAL i.fresh Compact NCCO Air Sanitizing System for Car / Desktop Model: WS908 USER MANUAL voitures / desktop à technologie NCCO FR Modèle: WS908 MANUEL DE L UTILISATEUR TABLE DES MATIERES Informations Importantes

Plus en détail

ALARME DE PISCINE SP - 002

ALARME DE PISCINE SP - 002 ALARME DE PISCINE SP - 002 MANUEL D INSTALLATION ET DE L UTILISATEUR i Lisez le mode d emploi Nous vous remercions d avoir choisi notre produit et que vous fassiez confiance à notre société. Pour que l

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

BAIES RESEAUX 19" SÉRIE OPTIMAL ::ROF

BAIES RESEAUX 19 SÉRIE OPTIMAL ::ROF BAIES RESEAUX 19" SÉRIE OPTIMAL ::ROF es baies de répartition data et de télécommunication peuvent loger tous vos équipements tel que panneaux de brassage, composants actifs, serveurs... etc. 4 Description:

Plus en détail

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Brigitte Duval, agronome (MAPAQ Nicolet) et Geneviève Labrie, Ph.D. (CÉROM) en collaboration avec Joëlle Cantin, stagiaire, Mathieu

Plus en détail

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE Bancs publics Pour un piéton dont les ressources de mobilité sont limitées, le banc public n est pas uniquement un lieu de détente, mais il lui sert également à retrouver des forces pour poursuivre son

Plus en détail

La disparition des abeilles

La disparition des abeilles La disparition des abeilles Rapport Analytique et Prospectif Projet de : Technique d'expression et Communication Encadré par : Mme Olivia AYME Réalisé par Claire FLAMANT Marie-Eve PICARD GRAVEL Florian

Plus en détail

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES CRIME EN EAUX PROFONDES LE MOBILE DU CRIME ET LE COMPLICE Parce qu on pêche trop, trop loin, trop profond, nos océans sont en train de mourir, tout spécialement

Plus en détail

Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux. Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux

Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux. Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux Guy Theraulaz Centre de Recherches sur la Cognition Animale CNRS, UMR 5169, Toulouse, France Marathon des Sciences XXIII ème Festival d Astronomie,

Plus en détail

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0

Cafetière. Mode d Emploi. 1Notice cafetière v1.0 Cafetière Mode d Emploi 1Notice cafetière v1.0 SOMMAIRE 1 CONSIGNES DE SÉCURITÉ... 3 2INSTALLATION DE L APPAREIL EN TOUTE SÉCURITÉ...4 3PRECAUTION CONCERNANT L UTILISATION DE L APPAREIL...5 4DESCRIPTION

Plus en détail

Notice de pose NOTICE DE POSE 1-2. 1. Fond: 2. IMPORTANT:

Notice de pose NOTICE DE POSE 1-2. 1. Fond: 2. IMPORTANT: Panneaux de terrasse TimberStar Notice de pose NOTICE DE POSE 1-2 Veuillez lire l intégralité de la notice de pose avant de commencer le montage! Les panneaux de terrasse TimberStar peuvent être sciés,

Plus en détail

Jeux mathématiques en maternelle. Activités clés. Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF)

Jeux mathématiques en maternelle. Activités clés. Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF) Activités clés NIVEAU : PS/MS Jeu des maisons et des jardins (Yvette Denny PEMF) Compétences Construire les premiers nombres dans leur aspect cardinal Construire des collections équipotentes Situation

Plus en détail

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Protection Biologique Intégrée Lutte phytosanitaire De la lutte «systématique» à la lutte raisonnée La lutte «systématique»

Plus en détail

L extermination des coquerelles

L extermination des coquerelles L extermination des coquerelles De la façon la moins toxique Guide pratique pour se débarrasser des coquerelles dans les maisons et appartements AU CŒUR DE L HABITATION La SCHL : Au cœur de l habitation

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

Tétranyques à deux points: stratégies de contrôle

Tétranyques à deux points: stratégies de contrôle Tétranyques à deux points: stratégies de contrôle Par Jean-Paul Soucy, agr. Les acariens nuisibles en serre Tétranyque à deux points Tétranyque de Lewis Acariens des bulbes Mite du cyclamen/tarsonème du

Plus en détail

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES Le cœur du produit de pointe que nous avons étudié et réalisé pour le secteur médical est représenté par le nouveau thermostat électronique HACCP, de série

Plus en détail

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LA PAROISSE DE SAINT-LAZARE M.R.C. DE VAUDREUIL-SOULANGES RÈGLEMENT NUMÉRO 627 RÈGLEMENT VISANT À INTERDIRE L UTILISATION

Plus en détail

TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux. DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline

TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux. DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline TITRE DE L ACTIVITÉ : Vivre en groupe chez les animaux DISCIPLINES ET DOMAINES D ACTIVITÉ de la discipline - Lecture de textes documentaires. - Les êtres vivants dans leur environnement. SÉANCE OU SÉQUENCE

Plus en détail

GUIDE D'INSTRUCTIONS

GUIDE D'INSTRUCTIONS French GUIDE D'INSTRUCTIONS LECTEUR CD/MP3 AVEC RADIO FM ET LECTEUR USB Veuillez lire ces instructions avant d'utiliser votre appareil. Respectez-les scrupuleusement. VUE D'ENSEMBLE DU LECTEUR 1 2 3 10

Plus en détail

Regardez le clip vidéo sur la gazéification www.portageandmainboilers.com

Regardez le clip vidéo sur la gazéification www.portageandmainboilers.com ÉCHANGEUR DE CHALEUR SCOTCH MARINE TUBES HAUTEMENT EFFICACE QUALIFIÉES PAR L EPA L Economizer IDM 100 est précisément conçu pour être installé dans des structures extérieures comme les ateliers, les granges,

Plus en détail

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura

Plus en détail

Questions et réponses au sujet des punaises des lits

Questions et réponses au sujet des punaises des lits Questions et réponses au sujet des punaises des lits Que sont les punaises des lits? Les punaises des lits se trouvent partout dans le monde et le nombre de cas signalés au Canada augmente rapidement depuis

Plus en détail

AUTOPORTE III Notice de pose

AUTOPORTE III Notice de pose AUTOPORTE III Notice de pose Vous avez acquis le système AUTOPORTE, nous vous en remercions. Veuillez lire attentivement cette notice, vous serez à même de faire fonctionner correctement ce système. FONCTIONNEMENT

Plus en détail

Collimateur universel de réglage laser

Collimateur universel de réglage laser Collimateur universel de réglage laser Manuel de l utilisateur Réf. WG-840 Mise à jour 27.08.2013 En projetant un rayon laser dans l axe du canon de votre arme à feu, ce collimateur universel de réglage

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

Classe verte à Hollenfels

Classe verte à Hollenfels Classe verte à Hollenfels Du lundi 10 mai au mercredi 12 mai 2010 C.E.1 de Madame Lanneluc SOMMAIRE 1. Personnel d encadrement 2. Transport 3. Hébergement 4. Projet pédagogique 5. Budget 6. Annexes : -

Plus en détail

Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification

Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE Identification Nom français : Punaise terne Nom latin : Lygus lineolaris Nom anglais : Tarnished plant bug Ordre : Hemiptera Famille

Plus en détail

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Asian longhorned beetle (ALB) Longicorne asiatique Photo LNPV DRAAF - SRAL ALSACE Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora

Plus en détail

Réussir son installation domotique et multimédia

Réussir son installation domotique et multimédia La maison communicante Réussir son installation domotique et multimédia François-Xavier Jeuland Avec la contribution de Olivier Salvatori 2 e édition Groupe Eyrolles, 2005, 2008, ISBN : 978-2-212-12153-7

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Bijsluiter FR versie Collier Propoxur Halsband B. NOTICE 1/5

Bijsluiter FR versie Collier Propoxur Halsband B. NOTICE 1/5 B. NOTICE 1/5 NOTICE COLLIER PROPOXUR HALSBAND pour chiens de petite taille et chats COLLIER PROPOXUR HALSBAND pour chiens de grande et moyenne taille 1. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L AUTORISATION DE

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015 1 A retenir cette semaine - Très nette accélération des stades phénologiques. - 81% des cuvettes piègent des charançons de la tige du colza cette semaine. Le risque va s amplifier en fin de semaine avec

Plus en détail

LA 4L PANTONE. Vagal âme a adapté un système écologique de type PANTONE sur une 4L.

LA 4L PANTONE. Vagal âme a adapté un système écologique de type PANTONE sur une 4L. LA 4L PANTONE Ce projet est l œuvre d une association de loi 1901 : Vagal âme -2 étudiants de l ICN école de management : gestion et réalisation -1 étudiant de l Ecole des Mines de Nancy : technique -1

Plus en détail

enquête pour les fautes sur le fond, ce qui est graves pour une encyclopédie.

enquête pour les fautes sur le fond, ce qui est graves pour une encyclopédie. 4.0 Contrôles /4 4 e enquête pour les fautes sur le fond, ce qui est graves pour une encyclopédie. RPPEL de 0. Wikipédia 2/2 Dans le chapitre : XX e siècle : ( 4.0 mythe paroxysme ) sous la photo d un

Plus en détail

Les chercheurs volent au secours des abeilles

Les chercheurs volent au secours des abeilles Les chercheurs volent au secours des abeilles Membre fondateur de 01 le déclin des abeilles 4 Abeilles : un déclin préoccupant 6 Une armée d ennemis 7 Des prédateurs venus d ailleurs 8 Les pesticides scrutés

Plus en détail

REGISTRE DE LA MÉMOIRE DU MONDE. Journal d Anne Frank

REGISTRE DE LA MÉMOIRE DU MONDE. Journal d Anne Frank REGISTRE DE LA MÉMOIRE DU MONDE Journal d Anne Frank Réf. N 2008-42 PARTIE A - INFORMATIONS ESSENTIELLES 1. RÉSUMÉ Le Journal d Anne Frank porte l attention du monde entier l histoire de cette jeune fille.

Plus en détail

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Préliminaires Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Ces obligations assurent la sécurité dans les escaliers

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

PHOTO PLAISIRS. La Lumière Température de couleur & Balance des blancs. Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1

PHOTO PLAISIRS. La Lumière Température de couleur & Balance des blancs. Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1 PHOTO PLAISIRS La Lumière Température de couleur & Balance des blancs Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1 Blanc Infrarouge Flash Température Lumière RVB Couleur chaude Couleur Couleur Couleur Incandescente

Plus en détail

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Club CDA CONFÉRENCE Grande culture biologique et semis direct Les essais Rodale Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013 Projet 12-INNO2-04 Jeff Moyer1, Denis La France 2, Fin

Plus en détail

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido. Principe de fonctionnement de la façade active Lucido K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.doc 0. Préambule Le présent document est élaboré dans le but

Plus en détail

SMA Solar Technology AG Avenir Solaire pour les enfants. À la maison

SMA Solar Technology AG Avenir Solaire pour les enfants. À la maison À la maison Combien d énergie consommons-nous réellement à la maison? Comment la mesurer? Solarine et L Ourson Soleil vont te donner quelques astuces pour faire des économies d énergie chez toi, afi n

Plus en détail

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère.

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère. «Consommer moins en consommant mieux» 40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère. Maîtriser notre consommation en électricité, c est nous engager à adopter des gestes

Plus en détail

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité?

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? Automne 2011 QU EST-CE QU UN CERTIFICAT DE SÉCURITÉ? Créée en 1978, la procédure actuelle trouve son fondement dans la loi sur l immigration

Plus en détail