commerce Équitable et commerce durable au sénégal

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "commerce Équitable et commerce durable au sénégal"

Transcription

1 1 commerce Équitable et commerce durable au sénégal

2 ÉDITEUR RESPONSABLE Carl MICHIELS COORDINATION Phenyx43 RÉDACTION Dan AZRIA - Phenyx43 CONCEPTION Julie RICHTER - Phenyx43 PHOTO COUVERTURE Crédit : Alter Eco Cette publication du Trade for Development Centre ne représente pas l avis officiel de la Coopération belge au Développement Bruxelles, décembre

3 INTRODUCTION UNE PRÉSENTATION DU SÉNÉGAL LE COMMERCE ÉQUITABLE L ÉCONOMIE SOLIDAIRE ET LE COMMERCE ÉQUITABLE LES ACTEURS LES INITIATIVES LES AUTRES CERTIFICATIONS CONCLUSION

4 4

5 INTRODUCTION Front du continent dans l Océan Atlantique, le Sénégal est au carrefour des voies maritimes, au confluent de l Afrique, de l Europe et de l Amérique. Cette situation particulière a exposé pendant des siècles ce pays francophone aux agissements et à la cupidité des esclavagistes. Souvent cité en exemple malgré la persistance de clivages ethniques, sociaux et religieux, le Sénégal bénéficie depuis son indépendance d une stabilité politique remarquable grâce à laquelle ont pu émerger une société civile dynamique et des mouvements sociaux et économiques forts. Cette situation, ainsi que l importance des femmes dans l entreprenariat sénégalais, explique sans doute le développement particulier de l économie solidaire au Sénégal et l émergence d initiatives particulièrement originales en matière de commerce équitable et durable. 5

6 6 Crédit : Artisans du Monde - Ndem Salesgirl in Dakar - Crédit : Ferdinand Reus

7 UNE PRÉSENTATION DU SÉNÉGAL DU COMMERCE TRIANGULAIRE A L INDÉPENDANCE EXEMPLAIRE DIVERSITÉ DE PAYSAGES, DIVERSITÉ DE CULTURES PORTRAIT SOCIOÉCONOMIQUE LES PRINCIPALES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES 7

8 DU COMMERCE TRIANGULAIRE A L INDÉPENDANCE EXEMPLAIRE La conquête coloniale des terres qui deviendront le Sénégal commence dès la découverte de ces rivages en 1442 par les Portugais qui se lancent rapidement dans la traite des Noirs, en concurrence avec les négriers britanniques, hollandais et français. Ces derniers finissent par s imposer et, tandis que les Hollandais fondent un comptoir sur l île de Gorée, la France établit en 1659 celui de Saint-Louis qui deviendra la première capitale du Sénégal. L ordre colonial s affirme dans la seconde moitié du XIXème siècle avec Faidherbe, gouverneur du Sénégal, qui étend l influence française au cœur du continent et créé le port de Dakar qui devient, en 1902, la capitale de l Afrique Occidentale Française, l une des principales colonies françaises en Afrique 1. Intégrées à l Armée coloniale française dès 1857 pour pallier le manque d effectifs venus de la métropole, les troupes indigènes regroupées dans le corps des Tirailleurs sénégalais paient un lourd tribut lors des deux Guerres mondiales. Jusqu en 1905, ces régiments se composent principalement d esclaves rachetés à leurs maîtres locaux et de prisonniers de guerre. Les sous-officiers proviennent généralement de l aristocratie locale. Le 20 août 1960, le Sénégal proclame son indépendance en tant que république démocratique constituée sur le modèle politique français de Le premier président est Léopold Sédar Senghor, leader charismatique et poète de renom. Entre 1982 et 2004, des affrontements sporadiques opposent les séparatistes installés dans le sud de la Casamance, majoritairement chrétiens, et les forces gouvernementales. Fin 2010, de nouveaux incidents ont mis en évidence l instabilité qui règne encore dans cette région. Un autre foyer de conflit entre des Casamançais et la Guinée-Bissau s est développé en avril En dépit de ces incidents, le Sénégal est souvent cité comme un modèle de stabilité en Afrique. 8 Tirailleur sénégalais et sa famille à Marseille fin 1913 Source : Le Miroir, 18 janvier Photographe inconnu

9 Saint-Louis du Sénégal - Crédit : Hugo van Tilborg Situé à l avancée la plus occidentale du continent africain dans l Océan Atlantique, le Sénégal est au carrefour des voies maritimes entre l Europe, l Amérique et l Afrique. DIVERSITÉ DE PAYSAGES, DIVERSITÉ DE CULTURES Le Sénégal est entouré au nord par la Mauritanie, à l est par le Mali, au sud par la Guinée et la Guinée Bissau, et à l ouest par l Océan Atlantique sur une façade de 500 kilomètres. La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km à l intérieur des terres. De par sa situation, le Sénégal offre de nombreux contrastes au niveau géographique et climatique avec, à l ouest, l un des ports les plus importants d Afrique (Dakar) et, à l est, un climat désertique et aride où la sécheresse sévit régulièrement. La diversité humaine est à l image de ces paysages. La population, très majoritairement musulmane (90%), est d environ 11 millions de personnes et se compose de nombreuses ethnies (Wolofs, Peuls, Sérères, essentiellement), sans compter les Libanais, les Européens et les Chinois, assez présents en milieu urbain 2. 9

10 PORTRAIT SOCIOÉCONOMIQUE Le Sénégal est un pays encore très pauvre, et ce malgré une aide au développement qui est l une des plus importantes d Afrique. L espérance de vie est de 51 ans environ et la mortalité infantile reste élevée. Le pays connaît une fracture importante entre les zones urbaines et rurales. Pendant longtemps la population était plutôt concentrée sur la façade atlantique, mais l exode rural a accru l inégalité de cette répartition. Désormais, un Sénégalais sur quatre vit dans la presqu île du Cap-Vert et la capitale est au bord de l asphyxie. L éducation est gratuite jusqu au niveau universitaire mais plus d un tiers de la population est analphabète et les coûts associés à l éducation (transports, livres, etc.) restent encore prohibitifs pour de nombreuses familles. En ce qui concerne la santé, bien que le pays possède un système public, celui-ci est plutôt rudimentaire et certaines maladies (la malaria entre autres) ainsi que la malnutrition sont toujours des causes importantes de mortalité. Bien qu il existe certains services publics, divers facteurs concourent à les rendre difficiles à supporter par l État, notamment une base fiscale limitée par un secteur informel omniprésent (estimé à 70 à 80% de l activité économique), et des critères d austérité imposés par les bailleurs de fonds internationaux 3. LES PRINCIPALES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES À l origine, les colonies françaises ne devaient produire que de la matière première et une main-d œuvre gratuite et ce en vertu du principe d interdit industriel édicté par Colbert selon lequel «pas un clou ne devait sortir des colonies» 4. Malgré cet héritage, le Sénégal possède la troisième économie de la sous-région ouest-africaine après le Nigéria et la Côte d Ivoire. Compte tenu de sa situation géographique et de sa stabilité politique, le Sénégal fait partie des pays africains les plus industrialisés avec la présence de multinationales majoritairement françaises et, dans une moindre mesure, américaines. Ses principaux partenaires économiques sont la France, l Inde, l Italie. Cependant, depuis plusieurs années, la Chine devient un interlocuteur majeur comme en témoignent les fréquents sommets Chine-Afrique. Pêcheur au large des côtes de Joal - Crédit : United Nations / J. Mohr Le pays est caractérisé par une importante activité rurale qui se divise entre des cultures de rente (arachides et coton surtout) et une économie paysanne de subsistance. Les productions agricoles principales du Sénégal sont les arachides et le coton, le riz, le mil et les cultures maraîchères. Comparé aux autres pays du continent africain, le Sénégal est pauvre en ressources naturelles, ses principales recettes provenant de la pêche, du tourisme et de l agriculture. La pêche reste toujours une activité importante dans les zones côtières, mais les stocks de poisson s amenuisent avec l augmentation du nombre de chalutiers pêchant au large des côtes sénégalaises (cf. page 38) 5. 10

11 LE COMMERCE ÉQUITABLE AUX ORIGINES DU COMMERCE ÉQUITABLE LE COMMERCE ÉQUITABLE, C EST QUOI? FILIÈRE LABELISÉE ET FILIÈRE INTEGRÉE 11

12 Association des Villageois de N Dem - Crédit : Fédération Artisans du Monde / David Erhart Le commerce équitable est né d un constat simple : les écarts de richesse entre les populations des pays les plus riches et celles des pays les plus pauvres ne cessent de se creuser malgré les sommes investies dans l aide au développement. AUX ORIGINES DU COMMERCE ÉQUITABLE Guerres, catastrophes naturelles, infrastructures défaillantes, corruption, les causes de ces déséquilibres sont multiples mais parmi celles-ci figurent indubitablement des problèmes économiques structurels. La spéculation sur les matières premières, la spirale de l endettement, la concurrence subventionnée des producteurs des pays industrialisés, tous ces mécanismes constituent autant d obstacles au décollage des pays les plus pauvres qui ne maîtrisent pas leur développement. Bien que ces inégalités commerciales aient été mises en évidence dès le XIXème siècle (notamment avec la publication en 1860 du roman du Néerlandais Edouard Douwes Dekker dont Max Havelaar est le héros), c est à partir de l Après-guerre qu apparaissent les premiers projets de commerce équitable initiés par des organisations américaines et anglaises (Thousands Villages aux Etats-Unis et l ONG Oxfam au Royaume-Uni). C est en 1964, lors de la Conférence des Nations unies pour la Coopération et le Développement (CNUCED), qu est définie pour la première fois la notion de commerce équitable avec comme principe fondateur «Le commerce, pas la charité» («Trade, not Aid»). Les premiers magasins de commerce équitable s ouvrent en Europe dans les années 1960, tandis que se mettent en place dans les pays en développement les coopératives et organisations de producteurs qui vont bénéficier de ces échanges plus justes, d abord dans les secteurs de l artisanat et de l agriculture. 12

13 LE COMMERCE ÉQUITABLE, C EST QUOI? En 1999, les principales organisations internationales du commerce équitable (la World Fair Trade Organisation WFTO, Fairtrade International - FLO, l European Fair Trade Association - EFTA et le Network of European World Shops - NEWS 10 ) se sont entendues sur une définition commune : «Le commerce équitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.» Concrètement, le commerce équitable garantit aux producteurs des pays les plus pauvres des prix d achat généralement plus rémunérateurs que les cours mondiaux ainsi qu une relative stabilité des prix et la mise en place de conditions et de délais de paiement favorables (voire des possibilités de préfinancement), qui évitent aux paysans et aux artisans de brader leurs produits ou d avoir recours à des prêts usuraires. Bananes équitables - Crédit : Scott Chernis / Transfair USA Le prix équitable couvre tous les coûts de production du produit, y compris les coûts environnementaux, et assure aux producteurs un niveau de vie décent. De plus, les acheteurs du commerce équitable s engagent à verser des primes supplémentaires dites «de développement» qui sont utilisées pour la réalisation d investissements productifs et/ou de programmes sociaux (alphabétisation, accès aux soins, etc.). Pour soutenir la mise en œuvre de ce système économique,ces organisations ont défini les 11 GRANDS PRINCIPES à respecter 1. Créer des opportunités pour les producteurs économiquement en situation de désavantage. 2. Favoriser la transparence et la crédibilité. 3. Encourager la capacité individuelle. 4. Promouvoir le commerce équitable. 5. Garantir le paiement d un prix juste. 6. Veiller à la non discrimination (égalité des sexes) et à la liberté d association. 7. Assurer des conditions de travail décentes. 8. Proscrire le travail des enfants. 9. Protéger l environnement. 10. Encourager des relations commerciales fondées sur la confiance et le respect mutuel. 11. Promouvoir le respect et la diffusion de l identité culturelle valorisée dans les produits et procédés de production (nouveau critère) 13

14 Depuis 1988 et la création,d une part, de la WFTO, l Organisation Mondiale du Commerce Equitable (qui s appelait l IFAT, l Association Internationale du Commerce Equitable jusqu en 2009), et le lancement du label Fairtrade Max Havelaar, d autre part, on observe l émergence et la coexistence de deux grandes filières de régulation du commerce équitable : la filière labellisée et la filière intégrée. FILIÈRE LABELLISÉE ET FILIÈRE INTEGRÉE Mode d organisation historique du commerce équitable, la filière intégrée présente comme caractéristique principale le fait que tous les acteurs intervenant dans l élaboration et la commercialisation du produit (producteur, transformateur, importateur et points de vente) sont engagés dans le commerce équitable et se conforment volontairement à ses principes. Avec ses 400 organisations membres (dont une majorité dans les pays en développement) représentant l ensemble des maillons de la chaîne du commerce équitable (producteurs, transformateurs et distributeurs), la WFTO, l Organisation Mondiale du Commerce Equitable, est considérée depuis sa création en 1989 comme le principal coordinateur de la filière intégrée. Depuis peu, la WFTO est occupée à développer son propre système de certification, le WFTO Fair Trade System. La filière labellisée repose sur la certification du produit commercialisé. Les entreprises qui élaborent ces produits s engagent à respecter un cahier des charges précis et à s approvisionner auprès d organisations de producteurs des pays en développement (souvent des coopératives) qui ont été agréées par l organisme de labellisation (organisation indépendante qui certifie le respect des critères définis pour l attribution du label). Les produits labellisés peuvent ensuite être commercialisés dans n importe quel point de vente, y compris la grande distribution classique. Le label Fairtrade Max Havelaar est le plus célèbre d entre eux mais il en existe d autres (Fair for Life, FairWild, Ecocert ESR, Naturland Fair, notamment) qui proposent des approches ou des logiques spécifiques. La coexistence de ces deux filières illustre l existence de visions différentes du commerce équitable, qui portent en particulier sur le type de relations à établir avec les acteurs économiques privés (multinationales, grande distribution) et sur des divergences entre une vision de développement (et de dénonciation du commerce international) d une part, et une perspective commerciale reposant sur l engagement volontaire, d autre part. 14

15 LES ORGANISATIONS AFRICAINES DE COMMERCE ÉQUITABLE Les organisations de commerce équitable africaines sont pour la plupart fédérées par des organisations «coupoles» qui les représentent au niveau international. Association des Villageois de N Dem - Crédit : Fédération Artisans du Monde / David Erhart 15

16 Les organisations de commerce équitable africaines les plus importantes sont les suivantes : COFTA Masques Mikono - Crédit : Shared Interest (Licence Creative Commons) Créée en 2004, la Coopération pour le Commerce Equitable en Afrique (Cooperation for Fair Trade in Africa - COFTA) est le chapitre régional de l Organisation Mondiale du Commerce Equitable (WFTO). A ce titre, l organisation africaine, dont le siège est à Nairobi au Kenya, fédère et représente les producteurs membres de la WFTO dans 24 pays du continent, principalement dans le secteur de l artisanat (80% du réseau) avec pour but ultime la réduction de la pauvreté grâce au commerce équitable. Depuis sa création, COFTA se bat pour un continent fort et indépendant en œuvrant au renforcement des capacités techniques et commerciales des petits producteurs africains et au développement de nouveaux marchés. Avec le café et les fruits, l artisanat fut l un des premiers secteurs à bénéficier du commerce équitable. L attention apportée par les grandes organisations du secteur aux savoir-faire traditionnels et aux patrimoines ancestraux a longtemps permis de soutenir des initiatives solidaires dans les pays en développement. Mais le marché de l artisanat équitable évolue et, avec moins de 20% des parts de marché, les artisans africains souffrent d une baisse continue de leurs revenus tandis que ceux des producteurs d Asie et d Amérique latine connaissent une croissance régulière. Tel est le constat dressé par COFTA qui pointe, parmi les causes spécifiques de cette crise, les difficultés rencontrées par les producteurs africains pour répondre aux standards de qualité et de prestations (délais, volumes et prix) exigés par les importateurs ainsi que l inadaptation des principaux systèmes de certification équitable eu égard aux réalités africaines. COFTA et le WFTO Fair Trade System Commerce équitable à Saint-Louis du Sénégal Crédit : Ho Visto Nina Volare En réponse aux demandes de nombre de ses membres à travers le monde (notamment en Afrique), la WFTO développe depuis peu son propre système de certification, le WFTO Fair Trade System, présenté comme «un système de certification global, efficace et léger conçu pour transformer n importe quelle activité économique en activité durable et équitable» 7. Cette nouvelle certification présente certains avantages évidents pour les coopératives, filières, entreprises et associations de producteurs des pays en développement. En effet, à la différence du label Fairtrade Max Havelaar (par exemple), elle s applique à toute l organisation et à l ensemble de ses produits et services. Elle doit permettre de viser tant les marchés locaux que ceux d exportation. Concrètement, le fait d être en conformité avec cette norme volontaire WFTO Fair Trade System atteste qu une organisation a mis en place un ensemble de pratiques et de procédures démontrant sa bonne gestion sur les plans social, économique et environnemental. Au terme d un audit fructueux, mené par une tierce partie indépendante, le produit vendu par l organisation certifiée peut être revêtu d un label attestant que sa provenance et sa production respectent les principes et les pratiques du commerce équitable. L Organisation Mondiale du Commerce Equitable a lancé une procédure de concertation internationale pour préciser les critères de ce nouveau système de certification (qui en est à sa deuxième mouture). La finalisation du WFTO Fair Trade System dépendra des recommandations formulées à l issue d études pilotes qui sont menées dans différents pays d Asie, d Europe, d Afrique et d Amérique latine. 16

17 Stand de COFTA au SIAO - Crédit : Shared Interest (Licence Creative Commons) En Afrique, c est COFTA qui pilote ces travaux de conception de la nouvelle certification équitable WFTO Fair Trade System. Pour ce faire, l organisation équitable a développé un programme de travail intégré qui a pour objectifs de sensibiliser les producteurs africains aux enjeux du projet, de contribuer aux expérimentations voulues par l Organisation Mondiale du Commerce Equitable et d accompagner les premières organisations qui souhaiteront s engager dans ce processus. Le programme de COFTA est d abord mis en place dans cinq pays d Afrique (Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda, Rwanda, et Sénégal) dans le cadre d études de cas qui permettront à terme de qualifier les besoins des artisans et producteurs. Avec le soutien du Trade for Development Centre de la CTB La réalisation de cette mission d envergure confiée à COFTA s inscrit dans le cadre d un projet soutenu par le Trade for Development Centre de la CTB, l Agence belge de développement. Les enjeux sont d importance. Il s agit en effet pour l organisation continentale de veiller à «soutenir les producteurs africains qui, sans un programme volontaire d amélioration de leur compétitivité, seront laissés loin derrière, et connaitront un déclin encore plus important de leur part de marché. Qui plus est, les exigences de la certification impliquent pour les producteurs d investir des ressources dont ne disposent pas de nombreux petits producteurs en Afrique» 8. L objectif du projet porté par COFTA est donc clair : veiller à ce que les producteurs africains s approprient ce nouveau système de certification. Pour ce faire, COFTA doit donc assumer un important travail de sensibilisation et veiller à identifier les besoins spécifiques des producteurs africains afin que ceux-ci soient pris en compte par la WFTO lors des étapes finales. Ceci fait, COFTA devra déployer et animer sur tout le continent les structures techniques d appui pour les petits producteurs qui voudront s engager dans cette démarche de certification. Le soutien financier de la CTB permet à COFTA de réaliser l ensemble des actions programmées : identification des organisations d artisans et de producteurs désireuses d évaluer le nouveau système de certification, animation des ateliers dans les cinq pays retenus, synthèse des travaux, présentation des recommandations formulées par les producteurs lors des conférences de la WFTO, préparation et mise en place d un premier cycle de formation des groupements intéressés. Le projet est à la hauteur de ses enjeux. Il s agit de donner aux artisans et producteurs africains les instruments techniques et commerciaux qui leur permettront de participer au vaste mouvement de maturation que connaît le commerce équitable aujourd hui. Crédit : CTB / Dieter Telemans «Notre vision est celle d un continent que le commerce équitable rend plus fort. COFTA considère le commerce équitable comme un mouvement dans lequel les artisans et paysans africains peuvent s engager ensemble pour accéder à une vie digne et durable». COFTA Pour en savoir plus :

18 FAIRTRADE AFRICA Réunion Fairtrade Africa à Dakar Crédit : Fairtrade Foundation Créé en 2004 à Addis Abeba en Ethiopie sous le nom de Africa Fairtrade Network (AFN), Fairtrade Africa est l organisation indépendante qui représente l ensemble des producteurs certifiés Fairtrade (FLO Max Havelaar) en Afrique. A ce titre, Fairtrade Africa a pour fonction essentielle de rapprocher les producteurs des instances dirigeantes et des organisations de certification de Fairtrade International. Fairtrade Africa est membre de Fairtrade International, l instance mondiale qui associe trois réseaux continentaux de producteurs (Fairtrade Africa, CLAC Latin America and the Caribbean et NAP Asia) et 21 initiatives de labellisation à travers l Europe, le Japon, l Amérique du Nord, le Mexique, l Australie et la Nouvelle Zélande. Fairtrade Africa opère à travers trois réseaux régionaux : le Réseau Fairtrade d Afrique de l Est (Eastern Africa Fairtrade Network - EAFN) basé à Moshi en Tanzanie, le Réseau Fairtrade d Afrique de l Ouest (West Africa Fairtrade Network - WAFN) basé à Accra, Ghana et le Réseau Fairtrade d Afrique Australe (Southern Africa Fairtrade Network - SAFN) basé au Cap (Cape Town) en Afrique du Sud. Un nouveau réseau régional devrait être bientôt mis en place en Afrique du Nord. Pour en savoir plus : WEST AFRICAN FAIR TRADE NETWORK - WAFN LE RÉSEAU DE COMMERCE EQUITABLE D AFRIQUE DE L OUEST Attentifs au fait d adopter des positions communes dans le cadre des comités de certification et soucieux d encourager les initiatives nationales, les producteurs certifiés Fairtrade en Afrique de l Ouest se sont retrouvés au Ghana en octobre 2005 pour créer le Réseau de Commerce Equitable d Afrique de l Ouest (West African Fair Trade Network - WAFN) avec l appui financier et technique de Fairtrade International. Le Réseau de Commerce Equitable d Afrique de l Ouest (WAFN) fait partie du réseau Fairtrade Africa qui mobilise ses membres à l échelle du continent africain. Cueilleuse de coton équitable - Crédit : Fairtrade Foundation 18

19 L ÉCONOMIE SOLIDAIRE ET LE COMMERCE ÉQUITABLE AU SÉNÉGAL L ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ALDIANAWO «Développer les pratiques du commerce équitable» UNE DÉMARCHE CONCRÈTE, OPÉRATIONNELLE ET PARTICIPATIVE VERS UNE CERTIFICATION AFRICAINE DU COMMERCE ÉQUITABLE 19

20 Université d été 2007 de l organisation PEACE - Crédit : Liz Cooper / PEACE La société civile sénégalaise se distingue par le nombre et l importance des organisations (associations, mouvements sociaux, ONG, etc.) qui s impliquent dans le développement économique et social du pays, et tout particulièrement dans la sphère paysanne. L ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Héritage de l histoire, ce dynamisme du troisième secteur sénégalais a longtemps souffert d un manque de coordination des différents intervenants qui, pendant longtemps, n ont pas su adopter des positions communes dans leurs relations avec les institutions internationales. Les choses évoluent considérablement depuis le milieu des années 2000, à l occasion en particulier de la IIIème Rencontre Internationale sur la Globalisation de la Solidarité organisée à Dakar en novembre Avec pour ambition de donner l occasion à «l Afrique de partager sa vision de l Économie Sociale et Solidaire» 9, cet évènement a marqué une étape importante pour les organisations sénégalaises qui se sont structurées au niveau national et se sont montrées plus présentes au sein des organisations de coopération et de coordination internationale. Le Forum Social Mondial de Dakar de février 2011 Organisé en février 2011, le Forum Social Mondial de Dakar a été l occasion d échanges importants sur les questions d économie solidaire et de commerce équitable. Les débats qui se sont succédés sur ces thèmes ont en particulier confirmé la volonté des acteurs sénégalais de construire «une économie sociale, solidaire, émancipatrice, avec des modèles soutenables de production et de consommation et un système de commerce équitable, qui mette au cœur de ses priorités les besoins fondamentaux des peuples et le respect de la nature, garantissant une redistribution globale avec une fiscalité internationale et sans paradis fiscaux» 10. Malgré des conditions difficiles, le Forum de Dakar a permis aux nombreux invités de découvrir les coopératives sénégalaises engagées dans ce mouvement. Ces rencontres ont surtout permis d aborder une thématique chère aux opérateurs du pays : la mise en place de systèmes de certifications équitables et de réseaux de commerce équitable Sud-Sud. A cette occasion, les participants ont reconnu «la nécessité de renforcer les échanges locaux et régionaux dans les pays du Sud pour réduire leur dépendance aux marchés du Nord, trouver de nouveaux débouchés, préserver une production locale qui répond à une culture et à des besoins locaux»

21 ALDIANAWO «Développer les pratiques du commerce équitable» Les rencontres des acteurs africains de l économie solidaire ont réellement permis aux organisations continentales (associations, producteurs, ONG, etc.) de donner leur vision du commerce équitable et de ses enjeux pour le continent. Les raisons d être de ce projet s inscrivent clairement dans la volonté des acteurs sénégalais et africains de s approprier le concept de commerce équitable en pointant l inadéquation des systèmes existants avec les réalités africaines, ainsi que l expliquent les représentants d Enda : «Au Sud, et notamment en Afrique, le commerce équitable reste mal connu, non seulement des producteurs, mais aussi des pouvoirs publics, alors Récolte de coton équitable - Crédit : Fairtrade Foundation qu il est sensé offrir de meilleures conditions commerciales en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés. Tel est le paradoxe relevé par une grande variété d acteurs nationaux (associations, fédérations, GIE, ONG, pouvoirs publics) impliqués -en compagnie d Enda et de la coopérative conseil Tukki-, dans la démarche visant à «développer des pratiques de commerce équitable au Sénégal». Les échanges qui ont eu lieu au cours des deux dernières années entre la quarantaine d acteurs réunis au sein de cette dynamique nationale permettent de penser que les systèmes actuels de certification excluent de fait les petits producteurs les plus démunis. En effet, les producteurs impliqués dans des démarches de commerce équitable, qui s inscrivent principalement dans des démarches Sud/Nord, doivent faire face à des coûts de certification élevés, et avoir la capacité de répondre aux exigences liées au respect des procédures de certification» 13. «Pour l Afrique et particulièrement pour le Sénégal, la voie offerte par le commerce équitable est la réponse adéquate à la réussite des projets visant à développer l artisanat local mais aussi l agriculture et par conséquent le commerce intérieur». Alioune Diouf, Directeur du Commerce intérieur du Sénégal 12 Près d un an et demi de travail furent nécessaires pour mener à bien les premières phases de ce projet qui ont abouti à l élaboration d une Plateforme des Valeurs et d une Charte d Engagement au commerce équitable qui furent officiellement présentées lors du Forum Social Mondial de Nairobi au Kenya en janvier 2007 et du Forum Social Mondial de Dakar en La Plateforme des valeurs permet de mieux cerner les valeurs du commerce équitable telles qu elles sont envisagées au Sénégal. Elle traite de questions sociales, environnementales, économiques et éthiques, et explicite les notions de prix juste, de travail des enfants, de prime au développement et de genre. La Charte d engagement au commerce équitable vise à promouvoir les valeurs locales africaines dans et par le commerce équitable. Conçue comme un outil devant permettre de promouvoir la justice, elle comprend un engagement pour le commerce équitable, une base éthique, un engagement social, un engagement pour l environnement et des pratiques économiques 14. Association des Villageois de N Dem Crédit : Fédération Artisans du Monde / David Erhart Ces documents fondateurs furent validés par l ensemble des acteurs du commerce équitable réunis à Ndayane en janvier

Pour en savoir plus : www.commercequitable.org

Pour en savoir plus : www.commercequitable.org Des centaines de millions de personnes sur la planète travaillent dans des conditions extrêmement précaires et pour des salaires dérisoires pour cultiver ou fabriquer des matières premières et des biens,

Plus en détail

Qu est-ce que le commerce équitable?

Qu est-ce que le commerce équitable? FAIR TRADE RULES! Position du mouvement international du commerce équitable en vue de la VI e Conférence Ministérielle de l OMC à Hong Kong Octobre 2005 «Nous, les membres du mouvement international du

Plus en détail

Le fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org

Le fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org Le fonds de dotation d Artisans du Monde Faire un don Pour construire un monde plus juste au Nord comme au Sud Titre Crédit photo : Ellas Cuentan www.artisandumonde.org 1 Fonds de dotation d Artisans du

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

UN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ

UN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ RÉVISIONS DES ÉPREUVES DU BACCALAURÉAT Géographie UN PRODUIT MONDIALISÉ : LE CAFÉ Le café est l un des biens les plus échangés dans le monde. Certains affirment qu il arrive juste après le pétrole, mais

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A :

UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A : UNE INITIATIVE DE : ASSOCIÉS A : Cette charte est le résultat de trois années de travaux de consultations nationales et locales menées en région Rhône-Alpes, visant à identifier et adapter les principes

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

La plateforme de micro-dons du CCFD-Terre solidaire

La plateforme de micro-dons du CCFD-Terre solidaire La plateforme de micro-dons du CCFD-Terre solidaire DOSSIER DE PRÉSENTATION S o m m ai r e SolidaireVille, plateforme innovante de micro-dons. Une première!...3 Des projets au service du développement

Plus en détail

Document explicatif Introduction à Fairtrade

Document explicatif Introduction à Fairtrade Document explicatif Introduction à Fairtrade Explication de quelques mots et expressions clés utilisés à Fairtrade. Coopérative de Café Cocla, Peru. Photo: Henrik Kastenskov Document: Document explicatif

Plus en détail

G. II. 1 La mondialisation en fonctionnement (10h)

G. II. 1 La mondialisation en fonctionnement (10h) Thème GII : Les dynamiques de la mondialisation (20 h) G. II. 1 La mondialisation en fonctionnement (10h) Ce thème est divisé en 3 sous-parties : - un produit mondialisé (étude de cas). GII.1.1 - Processus,

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

Best of des STAGES (depuis 2009-2010) Master 2 Professionnel Commerce International Equitable et Développement

Best of des STAGES (depuis 2009-2010) Master 2 Professionnel Commerce International Equitable et Développement Best of des STAGES (depuis 2009-2010) Master 2 Professionnel Commerce International Equitable et Développement Mise à jour 22 septembre 2014 Université de Toulon Faculté de sciences économiques et de gestion

Plus en détail

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Ce bref portrait statistique porte sur l Afrique de l Ouest, région qui regroupe ici les quinze pays membres de la CEDEAO (Communauté Economique

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011. Document final des consultations régionales sur le programme de développement après-2015 Contexte Partout dans le monde, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont généré des actions de

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Les valeurs et les acteurs de l économie sociale et solidaire : une culture de réseaux pour développer le tiers secteur

Les valeurs et les acteurs de l économie sociale et solidaire : une culture de réseaux pour développer le tiers secteur Les valeurs et les acteurs de l économie sociale et solidaire : une culture de réseaux pour développer le tiers secteur L économie sociale et solidaire se caractérise par une manière différente d entreprendre

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE Proposition de réglementation spécifique de la production et de la commercialisation de produits agricoles et alimentaires traditionnels en Amérique latine ( ) - Propositions «Metate» - Marlen LEON GUZMAN

Plus en détail

PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL

PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL 2 SFOAP Main Phase Regional Programme Documents - PAFO Table des matières I. Et si nous

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

Exemples de projets financés par l Union européenne et les Etats membres dans le cadre du Partenariat UE-Afrique sur le coton

Exemples de projets financés par l Union européenne et les Etats membres dans le cadre du Partenariat UE-Afrique sur le coton Exemples de projets financés par l Union européenne et les Etats membres dans le cadre du Partenariat UE-Afrique sur le coton Michaela Dodini, Délégation UE Plan de la Présentation I. Brefs rappels sur

Plus en détail

1-Thème du chantier : LE DEVELOPPEMENT DURABLE

1-Thème du chantier : LE DEVELOPPEMENT DURABLE Chantier d Emmaus International sur le DEVELOPPEMENT DURABLE Lisbonne du 10 au 18 octobre 2008 1-Thème du chantier : LE DEVELOPPEMENT DURABLE Le thème du développement durable a été choisi étant un vecteur

Plus en détail

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Niveau / âge des participants Enfants (à partir de 12 ans), adolescents et adultes. Temps/durée d animation Environ ¼ d heure. Nombre d animateurs

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

DUXTON ASSET MANAGEMENT

DUXTON ASSET MANAGEMENT DUXTON ASSET MANAGEMENT Afrique : Un élément clef dans un (ou environnement) agricole global et diversifié Point de vue des investisseurs sur les potentialités de l agriculture africaine et problèmes à

Plus en détail

Le cadre juridique de la fibre optique au Sénégal? Baye Samba DIOP Chef service affaires juridiques ARTP Sénégal baye.diop@artp.sn

Le cadre juridique de la fibre optique au Sénégal? Baye Samba DIOP Chef service affaires juridiques ARTP Sénégal baye.diop@artp.sn Le cadre juridique de la fibre optique au Sénégal? Baye Samba DIOP Chef service affaires juridiques ARTP Sénégal baye.diop@artp.sn PLAN EN TROIS QUESTIONS OU? QUOI? COMMENT? Ou? Le Sénégal se situe à l

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

SOINS DE SANTE EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE & MUTUALISATION

SOINS DE SANTE EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE & MUTUALISATION Conférence de presse du 06/10/2010 14 heures, salle Politkovskaya (PHS 0A50) Parlement européen Bruxelles Contact : 0475.690.461 http://www.vdekeyser.be/ SOINS DE SANTE EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE & MUTUALISATION

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

FORUM KREYOL FASHION DAYS 2015

FORUM KREYOL FASHION DAYS 2015 FORUM KREYOL FASHION DAYS 2015 PROGRAMME MARDI 2 JUIN INAUGURATION OFFICIELLE Pavillon de la Ville de Pointe-à-Pitre Vernissage de l exposition internationale de photographies KFD 2015 MERCREDI 3 JUIN

Plus en détail

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN Le secteur privé LE SECTEUR PRIVE : UN VECTEUR ESSENTIEL DU DÉVELOPPEMENT Promouvoir une croissance durable et partagée... La croissance économique est un

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

Créer une entreprise de commerce équitable

Créer une entreprise de commerce équitable Créer une entreprise de commerce équitable Introduction Le secteur du commerce équitable est aujourd hui en pleine évolution et il se développe dans un contexte économique difficile. Il est en outre animé

Plus en détail

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA INTITULE DU PROJET : PROJET DE PROMOTION DE L INITIATIVE LOCALE POUR LE DEVELOPPEMENT D AGUIE 1 Intitulé du Projet : Projet de Promotion de l Initiative Locale pour le

Plus en détail

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020 International Development Research Centre Centre de recherches pour le développement international Investir dans des solutions Plan stratégique 2015-2020 LE MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL Je suis très fier

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Termes de Référence. Pour un Consultant Chargé d une «étude ex ante sur l impact socioéconomique et environnemental des OGM en Afrique de l Ouest»

Termes de Référence. Pour un Consultant Chargé d une «étude ex ante sur l impact socioéconomique et environnemental des OGM en Afrique de l Ouest» CED EAO Co mmunau t é Économiq u e de s Ét ats d Af r iq u e d e l O u es t Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles ECOWAS Econo m ic Co mmunit y of West Af r ica

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Le KARITe. equitable. & biologique. Bon pour. vous. bon pour. elles

Le KARITe. equitable. & biologique. Bon pour. vous. bon pour. elles equitable & biologique Bon pour vous bon pour elles Tendances >>> Découvrez le beurre de karité équitable & biologique, richesse de la nature africaine L engouement des consommateurs pour les produits

Plus en détail

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

la confiance dans l économie de l information

la confiance dans l économie de l information C o n f é r e n c e d e s N at i o n s U n i e s s u r l e c o m m e r c e e t l e d é v e l o p p e m e n t SERVICES fournis La Division de la technologie et de la logistique de la CNUCED propose les

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC

ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Ministère Chargé du Commerce Extérieur ATELIER DE RESTITUTION DU 27 NOVEMBRE 2014 ETUDE SECTEUR AGROALIMENTAIRE PROGRAMME EDEC Présentation du secteur agroalimentaire (IAA) Le secteur des industries agroalimentaires

Plus en détail

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Une initiative conjointe de : En association avec : A. Introduction de la notion «d alimentation durable» en restauration collective. La notion «d

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015 Deuxi ème jour Premier jour Jour 0 Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena 28-30 avril 2015 Date Heure Activité Veille du forum (Hôtel KEMPINSKI) Arrivée

Plus en détail

Universita Degli Studi di Milano. Facoltà di Agraria. Dipartimento di Economia e Politica Agraria Agro-alimentare e Ambientale

Universita Degli Studi di Milano. Facoltà di Agraria. Dipartimento di Economia e Politica Agraria Agro-alimentare e Ambientale Universita Degli Studi di Milano Facoltà di Agraria Dipartimento di Economia e Politica Agraria Agro-alimentare e Ambientale Seminari del CICSAA Centro Interuniversitario per la Cooperazione allo Sviluppo

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

Recrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar

Recrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar Termes de références Recrutement d un consultant Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina Version finale 15 janvier 2015 1 / 8 Sommaire I. Contexte 3 I.1. Au niveau international 3 I.2. Au niveau

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

educationsolidarite.org

educationsolidarite.org Education International Internationale de l'education Internacional de la Educaciòn Bildungsinternationale Conception : L.Talbot & Efficience Crédits photographiques : sxc.hu - flashfilm Juin 2008 educationsolidarite.org

Plus en détail

Info-commerce : Incertitude économique mondiale

Info-commerce : Incertitude économique mondiale Info-commerce : Incertitude économique mondiale avril 2012 Panel de recherche d EDC Résultats du sondage de février 2012 Faits saillants Même si les É.-U. restent une importante destination commerciale,

Plus en détail

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS 23 mars 2015 Synthèse Avec plus de 12.000 évaluations

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Considérations générales Ce rapport synthétique est issu de l étude d une organisation

Plus en détail

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification Identification des be Le HCR est pleinement conscient de la nécessité de travailler en étroit partenariat avec ses principaux bailleurs de fonds pour rassembler les ressources dont il doit disposer pour

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES Avril 2014 TDR pour le renforcement du Service Juridique de la BIDC Page - 1 - I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION La BIDC,

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités Nations Unies Assemblée générale Distr. générale 17 septembre 2012 Français Original: anglais A/HRC/FMI/2012/2 Conseil des droits de l homme Forum sur les questions relatives aux minorités Cinquième session

Plus en détail

Bonsoir, Mesdames et Messieurs,

Bonsoir, Mesdames et Messieurs, Bonsoir, Mesdames et Messieurs, Tout d abord je souhaiterais remercier les organisateurs de ce symposium, la Division de la Population des Nations Unies et la Fondation Roselli, pour leur invitation de

Plus en détail

choucroute Dossier de presse d lsace La Choucroute d Alsace comme vous ne l avez jamais goûtée DU 17 AU 25 janvier 2015

choucroute Dossier de presse d lsace La Choucroute d Alsace comme vous ne l avez jamais goûtée DU 17 AU 25 janvier 2015 La Choucroute d Alsace comme vous ne l avez jamais goûtée Dossier de presse Création graphique : Musiconair Pendant 9 jours, les Chefs d Alsace et les Maîtres Restaurateurs d Alsace vous font découvrir

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

Principales aides financières au Développement Export

Principales aides financières au Développement Export Principales aides financières au Développement Export Retrouver en page 5 " L appui régional aux Projets Stratégiques d Entreprises" > Régionales Programme ASTREE / Aide Stratégique Régionale à l Entreprise

Plus en détail

Plan d orientations stratégiques 2012-2016

Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Agence Française de Développement Établissement public, l Agence Française de Développement (AFD) agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail