COLLEGE 11 CLASSE DE 3ème C TITRE DE LA NOUVELLE : «Seul face au monde»

Transcription

1 COLLEGE 11 CLASSE DE 3ème C TITRE DE LA NOUVELLE : «Seul face au mon» Je suis un jeune adolescent 13 ans, coupé du mon, sans technologie. Je ne souffre pas ce «manque» comme pourraient dire les autres garçons qui m entourent, bien au contraire. C'est mon choix vivre sans. Même mes propres parents sont à la page au niveau toutes ces nouvelles technologies. Je me sens vivant, contrairement à tous ces jeunes qui sont accrocs et qui ne peuvent pas se détacher leurs portables, leurs ordinateurs, ou toutes ces autres nouveautés ne qui cessent d'évoluer au fil s années. Je les regar, comme si j'étais dans un autre mon, pas le leur, le mien tout simplement. J'ai l'impression, d'être un intrus, face à leurs regards. Alors que pour moi, ce sont eux s intrus. Car moi contrairement à tous les autres, je sais vivre normalement et simplement, et profiter s joies la 70

2 vie quotidienne. Je me man souvent si c'est moi ou si ce sont eux qui ont un problème, et si je vrais faire comme eux. Mais même en essayant jouer, je ne me sens pas dans mon élément, j'ai le sentiment me forcer pour leur ressembler. 7 septembre 2020 La rentrée s classes, je rentre en troisième. J'arrive dans la cour, et je vois toutes ces personnes avec leurs téléphones portables. Ils ne parlent pas entre eux, ils sont seulement scotchés à leurs écrans, comme s'ils étaient seuls. Je vais me poser dans un coin la cour, tout seul, isolé, pour pouvoir lire sans être dérangé. Je ne vais pas leur dire bonjour, et discuter avec eux par peur les déranger. Je les laisse donc, et me retrouve seul comme à mon habitu. Cela ne me dérange plus, j'ai tellement l'habitu d'être à part à présent. Je n'y fais même plus attention, c'est automatique. La sonnerie retentit et nous vons nous ranger. Un seul problème, j'ai complètement oublié regarr ma classe. Je ne sais donc pas où aller, et déci vant tous les yeux s autres élèves d'aller voir sur quelle liste je me trouve. Je remarque que je suis avec mon ami d'enfance, Karl, qui lui ne m'a jamais laissé tomber, malgré qu'il soit comme tous les autres, obsédé par les jeux vidéo. Comme quoi ça me prouve qu'il reste au moins une personne qui sait faire une différence entre la vie réelle et la vie virtuelle. Karl m'appelle pour me guir, il a certainement vu que j'étais perdu. Je vais donc le rejoindre, et lui man comment se sont passées ses vacances: «- Parfait, je me suis acheté le nouveau jeu The World of Zombie. - Oh, d'accord» Je ne me sens pas concerné par ce genre conversation alors je préfère y mettre fin. Nous rentrons en cours, et nous nous installons l'un à côté l'autre. La journée finie, je rentre chez moi et comme à mon habitu, je lis dans ma chambre pendant que mes parents à l'étage regarnt la télévision. 71

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4 11 septembre septembre 2020 Je retourne encore une fois dans le J'ai renz-vous à 14 heures vant rang avec Karl à la sonnerie alors qu'il chez Karl, j y suis même cinq minutes me le en avance. Il m emmène alors à la lenmain après-midi. Etonné sa salle jeux. Il y a une bonne dizaine question, je lui réponds après quelques secons silence: d ordinateur en train jouer. Aucun «- Absolument rien à part peut-être d eux ne se retournent, sauf un qui réviser. regar man ce que je fais personnes Karl. vant Il lui les fit écrans un léger - Bien alors, j aimerais savoir si tu mouvement tête, ce qui était je veux venir avec nous dans une salle trouve assez étrange. Karl s installa à jeux vidéo, on se réunit pour jouer un poste, où il fit démarrer le jeu. Je ensemble à The world of Zombie.» me mandais ce que j étais censé J'avais un peu doutes par rapport à faire. Karl fit comme si je n étais pas là, sa proposition, qui est certes très il se plongea littéralement dans son gentille, mais étrange sachant que ce jeu. J observais toutes les personnes n'est absolument pas mon style qui se trouvaient dans la pièce et je vis passe-temps. Je me dis alors que ce que leurs yeux étaient rouges et n'est peut-être pas une mauvaise idée gonflés. On aurait dit qu ils vivaient faire comme les autres pour une seulement pour jouer, que lorsqu il fois, et puis j'ai quoi à y perdre, jouaient ils se sentaient vivre. Leur sincèrement? Rien du tout, je n'aurai comportement rien fait la journée. Alors, pourquoi surprenant. J étais conscient leur pas. J acceptai donc sa proposition passion pour ces jeux, mais à ce avec quelques hésitations certes mais niveau-là, ce n est plus ce que j appelle que j'essayais cacher au maximum. une passion, j aurais plutôt décrit ça Karl était surpris que j'accepte, mais il comme une addiction. Leurs corps semblait se étaient immobiles, ils ne bougeaient termine, avec une certaine hâte du plus, plus du tout. La seule partie qui lenmain, bizarrement. bougeait encore était leurs poignets qui content. La journée m a paru vraiment étaient fixés à leur souris. Je me mandais ce que j étais censé faire, partir ou rester. Ma présence ne vait pas leur changer grand-chose après tout. 73

5 Mais Karl m a invité, je ne vais pas me plaindre. Au bout quarante-cinq minutes sans rien faire, juste à les regarr jouer, je décidais leur manr puis combien temps ils jouaient. Il ne m ont pas répondu, pas regardé, ils n ont pas prêtés attention à ma question. Comme s ils ne m avaient pas entendu, comme si je n étais pas là. Je commence à me poser s questions, est ce que je vrais partir ou rester par politesse alors qu eux n en ont aucune en vers moi? Ça fait maintenant une heure et mie que je ne fais rien, que je suis dans un coin. Plus le temps passe, plus ils se rapprochent l écran. Je commençais à me rapprocher la porte. Je n avais pas le cran partir sans rien dire, alors j ai prononcé tout doucement : «Je dois partir, je suis désolé vous laisser mais je ne dois pas rester trop longtemps ici, ma mère veut que je rentre. Bonne fin d après-midi» Encore une fois personne ne me répond, alors je poussai la porte discrètement et m enfuis. Sachant que je ne connais pas tellement cet endroit, je me retrouvais dans une forêt sombre. Je n ai pas portable, donc je ne peux prévenir personne. Je me retourne et j'aperçois s ombres, qui bougent rrière moi. Inquiet je commence à accélérer même si ma direction reste inconnue. J'entends s bruits rrière moi, s feuilles voler, une sentiment peur s'installe en moi. Alors je m'arrête, et me retourne. Je ne vois rien, ni personne à part un lapin qui traverse à toute vitesse juste vant moi. Soulagé, je continue ma route, toujours dans la forêt, perdu. Même après que le lapin soit parti, j'entends toujours s pas rrière moi. Je ne vois toujours pas la fin chemin, je suis littéralement perdu, dans la coin le plus paumé la ville. Si je me mes à attendre ici en attendant un promeneur, je risque ne jamais rentrer. Je me remets à accélerer, à cause ce que j'entends rrière moi. Des pas, je les entends clairement aller plus vite, en même temps que moi. J'ai peur, peur ce qui me suit, est-ce une bête, ou s gens? Je me retourne une nouvelle fois, espérant revoir s lapins ou d'autres petites bêtes dans le genre. Mais à la place je vois s espèces bêtes, forme humaine. Ils se mettent à hurler, en me fixant. Je cours dans la direction opposée, suivi par ces monstres. Je cours, je cours sans m'arrêter, je cours plus vite que je n'ai jamais couru. Mais à cause la précipitation, je trébuche par terre. Un violent lancement dans la cheville me prend. Je ne parviens pas à me relever. Ces silhouettes se jettent sur moi. Et la suite est telle qu'elle vait arriver, la fin est là. 74

6 it La Technologie grand, La ville suit, La mentalité périt, La vraie vie nous fuit. Ne vous laissez pas emporter par cette vie virtuelle. Rien n est réel, tout est imaginaire. 75