Quelles stratégie pour une meilleure gestion de l eau à Djibouti : Etat de lieux et perspectives. Présenté par ABDILLAHI Ahmed
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- Jean-François Fortin
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1 Quelles stratégie pour une meilleure gestion de l eau à Djibouti : Etat de lieux et perspectives Présenté par ABDILLAHI Ahmed Professeur assistant en économie à l université de Djibouti
2 Présentation I : une présentation générale du pays et de la question de l eau II: les politiques de l eau III: les réalisations IV: les conclusion s et les perspectives
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5 I: Présentation générale 1.1 Présentation du pays Un climat aride avec des précipitations moyennes annuelles de l ordre de 150 mm. Les températures diurnes moyennes varient entre 17 c et 42 c Une humidité relative reste assez élevée en fluctuant entre 40% et 90%. Une superficie de km^2 Avec une population est estimé à plus de habitants Dont 20 à 30 % de population flottante,
6 I : Présentation générale 1.2 Quelques chiffres sur l eau à Djibouti Sur les 29,4 millions de mètres cubes par an qui sont extraits des aquifères volcaniques et sédimentaires, 5,7 % sont destinés à l alimentation en eau de la population rurale et bétail, 42,5 % à l irrigation, 51,7% à l approvisionnement en eau des zones urbaines, Les besoins en eaux actuels et futurs à plus de 41 et 51 millions de mètres cubes par an pour les horizons 2010 et Un stress hydrique important parmi les pays du MENA
7 I: Présentation générale 1.3 Institution de l eau à Djibouti ONED (Office National des Eaux de Djibouti) jusqu à : ONEAD (office national des eaux et d assainissement de Djibouti) ONEAD est chargé l hydraulique urbaine (ville + district chef lieu) le ministère a en charge l hydraulique rurale ( pastorale et villageoise avec accès gratuit ) La direction de l eau est rattachée au ministère
8 II : Politique de l eau Le développement du secteur de l eau comme une priorité nationale (d après loi d orientation économique et social ) Conscient de la sévérité de la crise d eau prévalant,de la vulnérabilité, et de la fragilité des nappes exploitées et l importance que revêt la disponibilité de l eau dans la lutte contre la pauvreté, Le pouvoir publique, par le biais du comité National de l eau a élaboré en 2000 une nouvelle politique
9 2.1 : Schéma Directeur de l eau Schéma directeur de l eau élaboré pour la mise en œuvre de cette politique de l eau, a été approuvé par le Comité Nationale des Ressources en Eau (CNRE) en Décembre 1999 Les grands axes de la politique de l eau, intégré à ce schéma Directeur de l eau, comprennent deux grands volets : un volet grands travaux et un volet institutionnel. Le premier volet a pour objectif de remettre en état les infrastructures hydrauliques et à les développer pour faire face aux besoins actuels non satisfaits, et aux besoins futurs, dans un cadre d exploitation durable des ressources en eau Le deuxième volet à pour mission d améliorer la performance des institutions de l eau en adoptant diverses politique
10 2.2 Stratégie de l eau Stratégie développée reflète celle du schéma Directeur National de l Eau (2000). Elle repose sur quatre axes : Promouvoir une gestion rationnelle de ressources en eau du pays, prenant en compte les impératifs de leur protection et la nécessité de satisfaire les besoins, actuels et futurs, des populations et de l économie. Accroître la disponibilité de l eau et sa qualité dans l ensemble du pays et assurer son accessibilité pour les population pauvres. Renforcer le cadre institutionnel de gestion de l eau et améliorer les performances des administrations en charge du secteur. Impliquer les collectivités locales et les populations dans le choix des programmes et dans la gestion de l eau.
11 2.3 Les principales priorités de la stratégie sont D évaluer les ressources en eau du pays et de définir une stratégie globale pour leur gestion et de protection des différents aquifères. De lever les contraintes institutionnelles au développement du secteur à travers l assainissement de la situation financière de l ONEAD, de la promotion de la participation du secteur privée dans le financement de l eau De sensibiliser les populations sur les problèmes de l eau (gaspillage, pollution) et les impliquer davantage dans la gestion des infrastructures.
12 2.4 L approvisionnement en eau des zones urbaines Pour subvenir aux besoins en eau pour la ville de Djibouti jusqu à l horizon 2030, le gouvernement Djiboutien a élaboré en 2007 par le biais de L ONEAD : Des études du Schéma Directeur d Alimentation en Eau Potable. Ces études ont porté sur tous les aspects de l alimentation de la ville et, plus particulièrement, sur une évaluation solide et un diagnostic de l état des ouvrages de production, de stockage et de distribution, ainsi que sur l identification de la source d eau et des ouvrages requis pour assurer un approvisionnement en eau adéquat de la ville
13 2.4 L approvisionnement en eau des zones rurales pour le cas particulier du milieu rural du pays, la politique hydraulique à Djibouti a toujours donné la priorité à la lutte contre la soif, principale préoccupation du gouvernement. Aussi bien le Schéma Directeur National de l Eau que le plan d action d hydraulique rurale, préparés par le MAEM-RH : (1) les besoins domestiques et essentiellement les besoins en eau potable, (2) les besoins du cheptel (3) les besoins du secteur agricole et industriel. En outre, le schéma directeur prévoyait aussi des réformes institutionnelles qui ont déjà été mises en place.
14 III: Les réalisations: 3.1 La revente de l eau par des sociétés privées Depuis 1983 à Djibouti des entreprises (4 à 5) qui essayent de revendre l eau du réseau après une déminéralisation. L existence de ces sociétés s explique par la médiocre qualité de l eau du robinet qui contient beaucoup plus de charges minérale Ces entreprises déminéralisation l eau de réseau grâce à la technique «osmose -inverse» qui consiste à faire passer l eau par pression dans plusieurs filtres pour diminuer les teneurs des différents minéraux.
15 III: Les réalisations: 3.2 La revente d eau par les camions citernes En absence d infrastructures de distributions d eau dans la plupart des quartiers de périphérie, le service des eaux avait installé trois grandes prises d eau sur une grande place à l entrée de Balbala.
16 III: Les réalisations: 3.3 Projet de dessalement de l eau de mer Ce projet reste en étude et les autorités compétents se sont énormément intéresser comme une alternative à la pénurie d eau, bien sur avec l idée de confier la gestion à des sociétés privées mais reste un obstacle majeur à soulever qui est le coût énergétiques très onéreux
17 Conclusion Le climat aride à semi-aride de Djibouti explique en grande partie, l intérêt accordé plus aux souterraines qu aux eaux de surface et donc le niveau des connaissances et l état des données disponible. Des efforts louables enregistrés dans l alimentation en eau au cours de ces dernières années. Les données hydrologiques sont rudimentaires et éparses.
18 Conclusion Mais, il y a deux contraintes majeures, à savoir les contraintes naturelles liées à la source même de l eau, et les contraintes d ordre institutionnelles ( gestion technique financière) Essayer d apporter des solutions à la gestion de l eau à Djibouti : A l améliorer les performances des organismes gestionnaire, De réduire l endettement public du secteur, De rattraper le retard d investissement et d accroitre les taux de desserte.
19 conclusion Mettre en place d autres sources d eau : projet de dessalement Penser dans un cadre global avec pris en compte de l assainissement Sensibilisation de la population sur l économie de l eau Mettre en place une partenariat publique - privée
20 Merci pour votre attention
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