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1 Tais Bulletin de liaison des Mammalogistes de Midi-Pyrénées N 5 - Juillet 2012

2 1 ère et 4 ème de couverture : dessin de Georges Gonzalez TAIS n 5 Juillet 2012 page 2

3 Edito Prendre en compte son environnement est une notion qui devient de plus en plus d actualité, voire un phénomène de mode. Mais qu en est-il vraiment? De quel environnement est-il question? Des termes récurrents sur cette question sont biodiversité et mode de vie pour lesquels chacun à sa propre définition. Dans biodiversité, il y a «bio» et le bio, c est tendance. Le bio c est surtout le diminutif de biologie, autrement dit, du vivant. Dans biodiversité, il y a «diversité» et ça aussi c est tendance. Diversité culturelle dans une société économique dont le leitmotiv est d aller vers l avant, le plus et le mieux, c est important. Sauf que dans ce cas-ci, il est plutôt question de rats, de pipistrelles, de sangliers, de renards et divers autres poilus pour ne rester que sur les mammifères. Alors est-ce que toutes ces bestioles font partie d un phénomène de mode? Sont-elles tendances? Est-ce que chacun les prend en compte dans son environnement? Et puis il y a le mode de vie, l une des questions fondamentales que l on se pose et qui nous distingue des autres animaux, qui eux n ont pas l opportunité de se considérer par rapport aux autres, de spéculer sur leur avenir et de chercher désespérément le bonheur Mais notre mode de vie est-il en accord avec notre environnement? Cette question n est certes pas simple mais il est à regretter qu elle en soit une. Pour certain, cette préoccupation s arrête à l assiette ou aux reportages télévisés. L environnement se choisi et doit être le plus commode. Pour d autres, il s agit de cohabiter avec ce qui nous entoure, en intégralité et de chercher des solutions pour que cette cohabitation soit pérenne. Alors comment faire? Un point de départ reste quand même la connaissance car elle nous permet de lever l inconnu propre à créditer nos erreurs. C est dans ce sens que diverses initiatives ont été lancées, tel l atlas des mammifères sauvages de Midi-Pyrénées dont la participation plurielle atteste de cette envie commune d étayer le débat. Ce projet soulève néanmoins de nombreuses lacunes de connaissance qu il nous faudra combler et qui, par le biais de ce bulletin, peuvent déjà être amorcées. Tel est le cas des appels à observations lancés par Philippe Charlier sur les populations de chèvres férales ou par le groupe mammifères de Nature Midi-Pyrénées sur les blaireaux au travers du recensement de leurs terriers. Il est également question de poursuivre les recherches en cours, notamment sur les micromammifères dont l identification des restes osseux restent la principale mé-thode d investigation. Enfin, pour que tout ce travail soit efficace, il est important d assurer sa diffusion, TAIS n 5 Juillet 2012 page 3

4 via des colloques et rencontres régulièrement organisés par la SFEPM et bien sûr via ce bulletin. Ce travail doit donc fournir les éléments à intégrer dans la réflexion générale, celle qui conduit notre société à s intégrer sereinement et intelligemment à son environnement. Alors retroussons nos manches et bonne lecture! Emmanuelle Jacquot TAIS n 5 Juillet 2012 page 4

5 ATLAS DES MAMMIFÈRES SAUVAGES DE MIDI-PYRÉNÉES E. Jacquot Le troisième livret espèce est désormais disponible! La saga atlas continue avec 3 livrets sur 6 de réalisé. A la manière de George Lucas nous travaillons maintenant sur le n 1 «Mammifères en Midi-Pyrénées» et le n 6 «Gestion conservatoire» pour terminer par le livret n 5 «Chiroptères» et cette suite éditoriale là est complètement originale! Loin de toute ambition cinématographique, cette enchaînement est simplement due à la difficulté d étude de l ensemble des espèces de mammifères qui nécessite différentes méthodologies. Ainsi, les groupes les mieux connus ont été abordés en premier, permettant de laisser plus de temps à l étude des plus complexes, tout en mobilisant les participants grâce à la publication régulière des livrets. Le planning du projet globale, a donc légèrement évolué : le livret chiroptère a été relayé en dernière édition, afin de nous donner le temps de prendre en compte les données de l atlas des chauves-souris de Midi-Pyrénées, récemment édité par le CEN- MP, et de constituer une mise à jour. Mise en œuvre Préfiguration, contacts, conventions Collecte des données existantes er S 2ème S 1er S 2ème S 1er S 2ème S 1er S 2ème S 1er S 2ème S Coordination et animation du réseau Collecte continue des "nouvelles " données Lagomorphes et Artiodactyles Edition Carnivores Prospections Edition Erinaceomorphes, Soricomorphes et Rongeurs Prospections Edition Mammifères en Midi- Pyrénées Synthèse bibliographique Edition Gestion conservatoire Collecte des informations Edition Chiroptères Actualisation Edition TAIS n 5 Juillet 2012 page 5

6 En attendant, le travail sur le livret 1 et 6 a déjà bien avancé avec pour le livret 1 une répartition des rédactions faisant appel à plusieurs disciplines. Paléontologues, biogéographes et biologistes se retrouvent donc à travailler de concert pour fournir une présentation synthétique mais complète du paysage mammalogique à différentes périodes de temps. Ce livret sera aussi l occasion de présenter l articulation de l atlas et des structures qui y ont contribué. Quant au livret 6, il proposera une réflexion sur les actions de gestion déclinées selon les milieux de la région. Choix de société ou résultante d un large débat, la gestion menée en Midi-Pyrénées doit répondre à des objectifs parfois contradictoires entre les différents acteurs de l environnements. Ce travail, en partie réalisé par Pascaline Silande, stagiaire sur le projet, proposera donc de faire le point sur cette gestion et de l analyser au regard de la conservation des espèces. Et pour clôturer l atlas, le dernier séminaire sera couplé avec le colloque national SFEPM, dont l annonce est faite dans ce même bulletin dans la rubrique agenda! Mais pour le moment, vous pouvez savourer le dernier opus de l atlas, toujours agrémenté de deux types de dessins : des esquisses naturalistes de Georges Gonzalez et des dessins plus humoristiques d Alexis Nouailhat. Des compléments techniques sont parfois apportés pour aider à la différentiation d espèces jumelles et surtout, des textes analytiques sur les peuplements de Midi-Pyrénées et sur les rapports entre les activités humaines et les micromammifères accompagnent cet état des connaissances régional. L édition de ce nouveau livret «espèces», a également permis d identifier de nouveaux compléments d études tels que la distinction des espèces jumelles de Sorex et d Apodemus, l amélioration des connaissances sur la répartition des Neomys, du Campagnol des neiges et du Muscardin. A ce sujet, nos voisins anglais utilisent des gîtes artificiels pour suivre les populations de Muscardin. Katia Bresso de KB Ecology explique la méthodologie : Les gîtes (Dormouse Nest Tubes) sont disposés tous les 20 mètres dans les haies ou en lisière, sur des branches porteuses de fruits ou permettant la connexion entre buissons, vers 1m50 de hauteur (plus facile à vérifier). Ils sont installés en mars (avant la sortie d hibernation) et vérifiés (présence d un nid) tous les mois où simplement vers septembre-octobre. Côté habitats, les muscardins utilisent les haies, les bois de taille variable à conditions qu ils soient connectés, et même les roselières. Dormouse Nest Tube photo Katia Bresso TAIS n 5 Juillet 2012 page 6

7 Les dents de la terre Commentaires sur l identification, à partir de restes osseux, des campagnols du sous-genre Terricola présents en Midi-Pyrénées Antoine Hétier a.hetier@yahoo.fr Résumé Cet article a pour but de revenir sur quelques difficultés de détermination des campagnols du sous-genre Terricola à partir de restes crâniens, et de proposer, en synthèse des clés de détermination existantes, un ensemble de critères applicables pour la région Midi-Pyrénées. Introduction Le sous-genre Terricola est représenté en Europe de l Ouest par 12 espèces ayant chacune (à l exception du Campagnol souterrain Microtus (Terricola) subterraneus, présent de l'atlantique à la Russie) une aire de répartition relativement réduite à l échelle du continent (300 à km 2 ). Six de ces espèces sont présentes en France (Le Louarn et Quéré, 2003), dont quatre en Midi-Pyrénées : le Campagnol souterrain (Microtus subterraneus), présent en France au nord d une ligne allant de Bordeaux à Genève et passant par le sud du Massif Central (Le Louarn et Quéré, 2003) ; cette espèce est connue pour Midi- Pyrénées uniquement dans le nord du département de l Aveyron (Jacquot, 2012), le Campagnol provençal (M. duodecimcostatus), dont l aire de répartition est restreinte à la zone climatique méditerranéenne (péninsule ibérique et, pour la France, le pourtour méditerranéen avec des extensions dans la vallée du Rhône, les Alpes du Sud jusqu'à l'oisans et le Grésivaudan et la bordure sud-ouest du Massif central (Le Louarn et Quéré, 2003). Pour Midi- Pyrénées, sa présence qui était signalée dans la Haute-Garonne, l Ariège, l Aveyron et le Lot (Le Louarn et Quéré, 2003 ; FCPN, 2010), n a pas été confirmée récemment (Aulagnier, 2012), le Campagnol basque (M. lusitanicus), distribué sur le nord-ouest de la péninsule ibérique ainsi que dans le sud-ouest de la France (Le Louarn et Quéré, 2003) ; sa présence en Midi-Pyrénées est indiquée dans les départements des Hautes-Pyrénées et du Gers (Jacquot, 2012), le Campagnol des Pyrénées (M. pyrenaicus), présent sur un large quart sudouest de la France, et en particulier sur l ensemble des régions Midi- Pyrénées et Aquitaine (Le Louarn et Quéré, 2003 ; Jacquot, 2012). TAIS n 5 Juillet 2012 page 7

8 Ces différentes espèces présentent extérieurement des morphologies très semblables et partagent également un mode de vie beaucoup plus souterrain que celui des autres «petits campagnols» du genre Microtus auquel elles ont été rattachées. Leur différenciation est néanmoins possible dans la plupart des cas à partir de l examen des restes crâniens contenus par exemple dans les pelotes de réjection des rapaces nocturnes. Dans le cadre de ma participation à l élaboration de l atlas des Mammifères de Midi- Pyrénées, j ai été amené à décortiquer un «petit» millier de ces pelotes de réjection, soit environ proies, parmi lesquelles une centaine d individus du sous-genre Terricola. Pour leur identification, je me suis appuyé sur plusieurs des clés existantes (citées en fin d article) ; les hésitations rencontrées dans l application des critères indiqués par ces différentes clés m ont amené à faire confirmer plusieurs individus «douteux» par les référents régionaux et nationaux, à la suite de quoi je crois pouvoir proposer la présente «mise à plat», illustrée par une série de planches photographiques. Appartenance au sous-genre Terricola La présence d un rhombe pitymyen entre les triangles n s 4 et 5 de la première molaire inférieure (planche 1) suffit en principe pour caractériser l appartenance d un individu au sous-genre Terricola. La détermination spécifique repose ensuite sur l examen de la morphologie de la troisième molaire supérieure (M 3 ) et de la suture naso-frontale. Dans un premier temps, la caractérisation du type «complexe» (présence de 4 boucles sur le côté interne et 3 boucles sur le côté externe) ou «simplexe» (présence de 3 boucles sur le côté interne comme externe) de la M 3 permet d isoler le Campagnol souterrain des trois autres espèces présentes dans la région. La discrimination entre les trois espèces restantes s effectue en poursuivant l examen de cette même molaire et en le complétant par celui de la suture naso-frontale. Il existe cependant des exceptions : un rhombe pitymien a été observé chez des individus de Campagnol des champs (M. arvalis) dans l est et le nord-est de la France (Brunet-Lecomte, 2008). L examen du crâne et la morphologie de la M 3 devraient permettre de repérer ces exceptions : M. arvalis présentera, au moins au stade adulte, une taille plus importante et un sommet du crâne moins aplati que la plupart des Terricola. En outre, chez M. arvalis la M 3 est de type «complexe», (planche 8) ce second critère n étant partagé chez les Terricola de Midi-Pyrénées que par M. subterraneus (et quelques M. pyrenaicus atypiques). La confirmation de ces exceptions passe cependant par une analyse discriminante de différentes mesures effectuées sur la première molaire inférieure (M1) et donc des techniques de micrométrie peu accessibles aux naturalistes amateurs. TAIS n 5 Juillet 2012 page 8

9 Microtus subterraneus versus { {M. lusitanicus, M. duodecimcostatus, M. pyrenaicus} La M 3 de type «complexe» permet normalement d isoler le Campagnol souterrain des trois autres espèces du sous-genre Terricola présentes en Midi-Pyrénées. A noter cependant que : de façon tout à fait habituelle, le Campagnol des champs (M. arvalis) et le Campagnol agreste (M. agrestis), qui sont largement distribués en Midi- Pyrénées, présentent ce même type «complexe» pour leur M 3, mais ne présentent (en dehors des exceptions évoquées précédemment) pas de rhombe pitymyen sur la M1. 1 de façon exceptionnelle, le Campagnol des Pyrénées peut présenter une M 3 de type «complexe» : le cas est rapporté pour différents individus provenant du Tarn, du Lot et de Navarre (P. Brunet-Lecomte, comm. pers.) ; il est illustré en fin d article pour deux individus des Hautes-Pyrénées (planche 8). En pratique pour la région Midi-Pyrénées, un Microtus présentant une M 3 de type complexe est un Campagnol souterrain (M. subterraneus), à moins qu il ne s agisse en fait de formes atypiques de Campagnol des champs (voire de Campagnol agreste) à rhombe pitymien, ou encore de Campagnol des Pyrénées. A noter que des exceptions inverses existent également : ainsi du cas de M. arvalis pouvant présenter des M 3 de type pyrenaicus (P. Brunet-Lecomte, comm. pers.). Microtus pyrenaicus versus { M. lusitanicus et M. duodecimcostatus } Ces trois espèces 2 possèdent une M 3 de type «simplexe». La différenciation du Campagnol des Pyrénées par rapport aux deux autres espèces est proposée à partir de l examen de la forme de la face supérieure de la M 3, complété par celui de la suture naso-frontale, ce dernier examen étant généralement indiqué comme délicat. Morphologie de la face supérieure de la 3è molaire supérieure (planches 2 & 3) Il semble exister deux «écoles» et une variante pour l examen de cette molaire ; les critères de différenciation sont en effet établis, selon les clés : soit à partir de l examen de la communication («confluence») entre les triangles médians interne et externe (Charissou, 1999 ; Rolland, 2008). Une communication large oriente vers M. lusitanicus ou M. duodecimcostatus, tandis qu une communication étroite oriente vers M. pyrenaicus. 1 Le Campagnol de Fatio (M. multiplex), absent de Midi-Pyrénées, a lui aussi une M 3 complexe. 2 Ainsi que le Campagnol de Savi (M. savii) et le Campagnol des Balkans (M. felteni), absents de Midi-Pyrénées. TAIS n 5 Juillet 2012 page 9

10 soit à partir de l examen de l extension latérale du triangle médian (Le Louarn et Quéré, 2003 ; Erome et Aulagnier, 1982 ; FCPN, 2010) examen se traduisant en pratique par un critère d alignement ou non-alignement des pointes des trois triangles de cette molaire. Les clés orientent vers M. pyrenaicus lorsque la pointe du triangle médian atteint ou dépasse la ligne passant par les pointes des triangles antérieurs et postérieurs et au contraire vers M. lusitanicus ou M. duodecimcostatus lorsque la pointe de ce triangle est en retrait de cette ligne. La variante évoquée ci-dessus concerne l examen de l alignement entre les extrémités des trois triangles de la M 3, qui est suggéré soit sur le côté interne (Le Louarn et Quéré, 2003, page 153 ; Erome & Aulagnier, 1982, planche IX), soit sur le côté externe (FCPN, 2010, planche P). A partir des échantillons que j ai pu observer (Planche 2), il s avère : que le type de communication entre les triangles médians est le plus souvent bien parlant, mais peut être sujet à caution lorsqu il s agit de jeunes individus, qu en ce qui concerne le développement latéral du triangle médian, le choix du côté d observation n est pas indifférent, certains individus présentant à la fois un triangle médian externe «rentrant» (peu développé), et un triangle médian interne «tangent» ou «saillant» (bien développé). A l usage, au moins pour les Hautes-Pyrénées, il ressort que cet examen n est discriminant (voir Planches 3 & 4) que s il est effectué sur le côté externe, contrairement donc à ce qui est suggéré dans les publications de Le Louarn et Quéré, 2003 et Erome & Aulagnier, Allure de la suture naso-frontale Toutes les clés en ma possession se limitent à reproduire, sans les commenter, les dessins de différentes formes de cette suture, en les associant à une et une seule espèce, tout en signalant (au mieux) que, du fait d une forte variabilité intra spécifique, il est difficile de donner une conclusion à partir de cet examen. Je n ai pas connaissance de publications établissant une typologie des sutures nasofrontales à partir de critères objectifs (largeur, nombre et profondeur des indentations, longueur du dépassement des plaques maxillaires en arrière de la ligne de suture nasal frontal et/ou relations entre ces différents indices) ; en outre, si de tels critères pouvaient conduire à une typologie fiable, leur mise en œuvre restera peu accessible aux naturalistes de terrain, pour qui l examen des sutures nasofrontales continuera de relever d une appréciation assez subjective. Les échantillons collectés dans les Hautes-Pyrénées confirment par ailleurs la forte variabilité de l allure de la suture naso-frontale (pour toutes les espèces de campagnols, y compris en dehors du sous-genre Terricola). Les quelques photos des planches 6 et 7 ne peuvent en donner qu un aperçu très limité. De fait, même si un TAIS n 5 Juillet 2012 page 10

11 type de suture donné est peut-être plus fréquent chez une espèce donnée, une proportion non négligeable d individus de cette même espèce peut présenter une suture différente de ce type, voire même la suture «typique» d une autre espèce. En pratique donc, l examen de la suture naso-frontale ne peut en aucun cas caractériser à lui seul l appartenance à une espèce donnée ; il peut au mieux confirmer une présomption établie à partir des critères plus «solides» de la morphologie dentaire, en gardant à l esprit que les «exceptions» peuvent représenter une proportion non négligeable vis-à-vis de la «règle». Pour M. pyrenaicus, les échantillons collectés dans les Hautes-Pyrénées tendent à présenter une suture naso-frontale à la fois relativement large (la longueur de l extrémité arrière de la plaque nasale est supérieure à celle de l insertion des plaques maxillaires dans la plaque frontale) et peu dentée, mais possédant en son milieu une pointe rappelant celle couramment observée chez M. arvalis. En comparaison, la suture naso-frontale de M. lusitanicus, également large, présente une denture plus abondante, mais sans proéminence d une pointe médiane. M. lusitanicus vs M. duodecimcostatus Les deux espèces ne sont pas différenciables à partir de l examen de la M 3, tout au moins à partir des critères exposés précédemment : toutes deux se caractérisent en effet par un faible développement latéral du triangle médian externe de cette molaire, avec une large communication entre les triangles médians interne et externe. La différenciation de M. duodecimcostatus par rapport à M. pyrenaicus et de M. lusitanicus repose ensuite sur des critères plus ou moins subjectifs : outre l aspect de la suture naso-frontale commenté ci-après, on considère que M. duodecimcostatus présente des incisives proclives et des mandibules plus robustes que chez les deux autres espèces (Brunet-Lecomte, comm. pers.). Toutefois, le caractère proclive des incisives ne m est pas apparu constant dans un échantillon de 35 M. duodecimcostatus collectés en Espagne (Catalogne, 30 km à l est de Lerida) ; inversement, ce caractère peut apparaître chez M. lusitanicus, par exemple au Portugal (Brunet-Lecomte, comm. pers.). Avec les réserves déjà exprimées, l allure de la suture naso-frontale peut également permettre de différencier M. lusitanicus et M. duodecimcostatus. Ce dernier présente le plus souvent une ligne de suture étroite, avec des dents moins nombreuses mais plus profondes que chez M. lusitanicus, et surtout la nette proéminence d une dent médiane (rappelant alors le cas «typique» de M. pyrenaicus) ; par ailleurs, cette ligne de suture est longuement dépassée par l insertion des plaques maxillaires dans la plaque frontale. L échantillon collecté en Catalogne confirme cependant que des formes différentes de ce «type» ne sont pas rares (Planche 7). TAIS n 5 Juillet 2012 page 11

12 Conclusion La région Midi-Pyrénées, avec 4 espèces représentées, est en France celle où le sousgenre Terricola présente la plus grande diversité spécifique. La détermination de ces espèces à partir de restes crâniens constitue un exercice où la prudence reste nécessaire. En effet, des formes atypiques peuvent apparaître vis-àvis de critères a priori robustes (existence du rhombe pitymyen sur la M1, type «complexe» ou «simplexe» de la M 3 ), et il est de plus nécessaire de recourir à des critères fragiles (développement des triangles de la M 3 variable selon l âge des individus), voire incertains (allure de la suture naso-frontale). Dans ces conditions, il est nécessaire : de conserver à l esprit les limites d une approche morphologique, en ce sens que la variabilité des conditions écologiques à l intérieur de l aire de répartition d une espèce peut influer sur certains des aspects de la morphologie (crânienne en particulier) ; de privilégier une approche populationnelle, en réexaminant notamment le cas des individus «douteux» (et en particulier, celui des juvéniles) à la lumière des cas plus typiques retrouvés dans le même échantillon ; d admettre qu il ne sera pas toujours possible de mener la détermination d un individu jusqu au niveau de l espèce. En dehors des crânes trop abîmés, les spécimens «douteux» devraient être conservés ou déposés au muséum ou auprès d'une association en prenant soin de garder séparément chaque spécimen (son crâne + ses mandibules) ; Nature Midi- Pyrénées, en coopération avec l INRA, peut assurer cette conservation. La confirmation d'appartenance d'individus à une espèce pourra alors se faire ultérieurement par classement des M1 par analyse discriminante entre 2 espèces (par exemple entre pyrenaicus et duodecimcostatus ou entre lusitanicus et pyrenaicus). Une fois ces principes admis, il semble cependant possible de procéder à la détermination spécifique des populations présentes sur la base des conjonctions d indices résumées ci-après, ainsi que de la distribution actuellement connue de ces différentes espèces. Le Campagnol des Pyrénées devrait pouvoir être identifié par la conjonction des indices suivants : a) un fort développement du triangle médian de la troisième molaire supérieure (l extrémité de ce triangle atteint ou dépasse la ligne passant par les extrémités des deux autres) ; compte tenu de ce qui sera exposé ci-après pour M. lusitanicus, il paraît nettement préférable de chercher à caractériser ce critère sur le côté externe de cette molaire ; b) un développement des bordures d émail tendant à fermer ou quasiment fermer les différents triangles de cette molaire ; c) une allure «pointue» des triangles médians de cette molaire ; TAIS n 5 Juillet 2012 page 12

13 d) une suture naso-frontale présentant fréquemment une pointe médiane, rappelant alors celle de M. arvalis. Le Campagnol basque et le Campagnol provençal présenteraient au contraire : a) un développement du triangle médian externe de la troisième molaire supérieure plus réduit que chez le Campagnol des Pyrénées (l extrémité de ce triangle reste en retrait de la ligne passant par les extrémités des deux autres) ; sur cette molaire, le développement du triangle médian interne reste variable ; b) une communication large entre les triangles externe et interne ; c) des «pointes» plutôt arrondies pour les triangles médians de cette même molaire. Ensuite, la différenciation des restes crâniens de M. lusitanicus et M. duodecimcostatus peut faire appel à l allure de la suture naso-frontale, avec les incertitudes liées à la forte variabilité de cette suture selon les individus. Toutefois, en l état actuel des distributions de ces deux espèces, la provenance des échantillons devrait pouvoir permettre de conclure sans trop de risque d erreur pour la région Midi-Pyrénées ; en effet : vers l Est, la répartition du Campagnol basque est considérée comme limitée au département des Hautes Pyrénées jusqu à la rive gauche de l Adour, ce que confirme grosso modo la carte de répartition de l atlas des Mammifères sauvages de Midi-Pyrénées. Quelques individus de cette espèce ont bien été trouvés (Hétier, non publié) sur la commune d Ordizan en rive droite de l Adour, mais le point de collecte des pelotes contenant ces individus est suffisamment proche du fleuve (moins d 1 km) pour pouvoir considérer que ces spécimens ont traversé l Adour à l état de proies plutôt qu en tant que pionniers vivants ; l extension vers l Ouest du Campagnol provençal n est pas attestée (Aulagnier, 2012) ; dans ces conditions, la présence simultanée des deux espèces sur un même territoire semble pouvoir être exclue. Remerciements : à Florence Loustalot-Forest, qui m a la première alerté sur les divergences existant entre certaines clés de détermination entre le côté suggéré pour l examen du critère d alignement des triangles médians de la M 3, à Emmanuelle Jacquot, qui après avoir expertisé plusieurs individus douteux, m a incité à écrire cet article et a ensuite assumé en assurant sa relecture, à Patrick Brunet-Lecomte, qui a lui aussi assuré l expertise de plusieurs individus douteux, assuré plusieurs relectures et réitéré des conseils de prudence, mais surtout renforcé mon intérêt pour les micromammifères en général et les campagnols en particulier, par la communication de nombreuses publications et spécimens. et aux chouettes, «sans qui rien de tout cela n aurait été possible»!! TAIS n 5 Juillet 2012 page 13

14 Bibliographie Aulagnier S., Le Campagnol provençal. In Jacquot E. (Coord), Atlas des Mammifères sauvages de Midi-Pyrénées Livret 4 Erinacéomorphes, Soricomorphes et Rongeurs. Coll. Atlas naturalistes de Midi-Pyrénées. Ed Nature Midi-Pyrénées : Brunet-Lecomte P., 2008 : A propos de l observation de cas de campagnols des champs Microtus arvalis (Pallas, 1778) (Rodentia, Arvicolinae) caractérisés par une première molaire inférieure présentant un rhombe pitymyen Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 77(3-4) : Brunet-Lecomte P., Nappi A. and Monture S., 2010 : Comparative odontometrical analysis of the first lower molar in Microtus (Terricola) multiplex (Arvicolinae, Rodentia) from western Alps. Acta Theriologica 55 (2), Charissou I., 1999 : Identification des restes trouvés dans les pelotes de réjection des rapaces. Supplément EPOPS Scientifique n 99(1) : Erome G. et Aulagnier S., 1982 : Contribution à l identification des proies des rapaces Bièvre 4(2) : Fédération des clubs Connaître et Protéger la Nature, 2010 : Pelotes! Décortiquer et déterminer le contenu des pelotes de réjection. Cahier technique de la Gazette des Terriers, 98 p. Jacquot E. (Coord), Atlas des Mammifères sauvages de Midi-Pyrénées Livret 4 Erinacéomorphes, Soricomorphes et Rongeurs. Coll. Atlas naturalistes de Midi- Pyrénées. Ed Nature Midi-Pyrénées, 148 p. Le Louarn H. et Quere J-P., 2003 : Les rongeurs de France, faunistique et biologie 2è édition, INRA, 256p. Rolland C., 2008 : Clé des micromammifères de Rhône-Alpes identification à partir des restes osseux contenus dans les pelotes de réjection des rapaces. CORA Faune sauvage, 54 p. TAIS n 5 Juillet 2012 page 14

15 Planche 1 : le rhombe pitymyen B M. pyrenaicus (Montgaillard, 65) 1121A M. arvalis (Artalens-Souin, 65) Sur la première molaire inférieure, les Ici, une bordure d émail vient fermer triangles n 4 et 5 communiquent l arrière du triangle n 4 : pas de largement : c est le rhombe pitymyen, communication entre 4 et 5, pas de caractéristique (à quelques exceptions rhombe. près) du sous-genre Terricola. TAIS n 5 Juillet 2012 page 15

16 Planche 2 : Formes typiques de la M 3 chez M. pyrenaicus et M. lusitanicus 1052 M. pyrenaicus (Vier-Bordes, 65) 1390 M. lusitanicus (Ordizan, 65) Pointe du triangle médian externe (à Pointe du triangle médian externe (à droite droite sur la photo) tangente à la ligne sur la photo) nettement en retrait de la ligne passant par les deux autres pointes passant par les deux autres pointes Absence de communication entre les Large communication entre les triangles triangles médians externe et interne médians externe et interne Net décalage entre les triangles médians Faible décalage entre les triangles médians externe et interne externe et interne Boucle postérieure relativement allongée Boucle postérieure relativement ramassée Critères de distinction en caractères gras A noter que dans les deux cas, sur le côté interne, la pointe du triangle médian dépasse la ligne passant par les pointes des deux autres triangles c est bien du côté externe que cet alignement doit être examiné! TAIS n 5 Juillet 2012 page 16

17 Planche 3 : Formes atypiques de la M 3 chez M. pyrenaicus et M. lusitanicus 114 M. pyrenaicus (Saint Martin,65) 986 M. lusitanicus (Orincles, 65) Pointe du triangle médian externe (à droite Pointe du triangle médian externe (à sur la photo) tangente, voire dépassant droite sur la photo) en léger retrait de légèrement la ligne passant par les deux la ligne passant par les deux autres autres pointes pointes Existence d une communication entre les Large communication entre les triangles triangles médians externe et interne médians externe et interne Net décalage entre les triangles médians Faible décalage entre les triangles externe et interne médians externe et interne Boucle postérieure relativement ramassée Boucle postérieure relativement ramassée Critères de distinction en caractères gras, critères moins typiques en italique. TAIS n 5 Juillet 2012 page 17

18 Planche 4 : Cas douteux chez M. pyrenaicus 1283 M. pyrenaicus? (Saint Martin, 65) 1102 M. pyrenaicus?? (Vier Bordes, 65) Ici, le triangle médian externe est peu Même type de situation, encore plus développé, et la communication avec le accentuée de plus en plus risqué de triangle médian interne est large. Les deux proposer une identification. triangles apparaissent toutefois décalés. Il peut s agir d une molaire en cours de formation (juvénile). On peut penser à M. pyrenaicus, mais si l examen de la suture naso-frontale est lui aussi douteux, il est prudent de ne pas conclure. TAIS n 5 Juillet 2012 page 18

19 Planche 5 : M. lusitanicus et M. duodecimcostatus 658 M. lusitanicus (Loubajac, 65) M. duodecimcostatus (Les Mées, 04) La M 3 d un Campagnol basque ne se différencie pratiquement pas de celle d un Campagnol provençal. TAIS n 5 Juillet 2012 page 19

20 Planche 6 : Variabilité des formes de la suture naso-frontale chez M. pyrenaicus et M. lusitanicus 1283 M pyrenaicus (Saint Martin, 65) 958 M. lusitanicus (Averan, 65) Ligne de suture brisée, en «W» avec Ligne de suture plutôt horizontale, avec une pointe centrale prononcée, assez de petites indentations, assez fréquente fréquemment trouvée chez M. chez M. lusitanicus. Ici encore, les pyrenaicus, permettant alors de variations sont fréquentes. confirmer des situations douteuses vis-à vis de la morphologie de la 3è molaire supérieure. Mais des formes très différentes existent (cf. ci-dessous) M. pyrenaicus (Vier-Bordes, 65) 991 M. lusitanicus (Orincles, 65) Forme en «W» très atténuée, Suture de forme très proche de celle pratiquement pas de pointe centrale. souvent considérée comme «typique» de M. pyrenaicus ; c est bien la structure de la M 3 qui a permis de caractériser l espèce. TAIS n 5 Juillet 2012 page 20

21 Planche 7 : Formes de la suture naso-frontale chez M. pyrenaicus et M. duodecimcostatus 1016 M. pyrenaicus (Orincles, 65) M. duodecimcostatus (Les Mées, 04) La pointe centrale occupe pratiquement Ligne de suture étroite, largement dépassée toute la largeur de la ligne de suture vers l arrière par l insertion des plaques on est proche de la forme souvent maxillaires. Présence d une longue pointe associée à M. arvalis centrale : forme assez caractéristique de M. lusitanicus. 1426A M. duodecimcostatus (Belianes 1434A M. duodecimcostatus (Belianes Bellpuig, Lerida, Espagne) Bellpuig, Lerida, Espagne) Ligne de suture large, pointe médiane encore assez bien marquée sur l individu de gauche, nettement moins sur celui de droite : la variabilité de ce caractère concerne toutes les espèces de campagnols. TAIS n 5 Juillet 2012 page 21

22 Planche 8 : Résolution d un «cas douteux» : M. pyrenaicus avec une M 3 de type complexe (détermination de P. Brunet-Lecomte sur l individu 555, applicable en tous points à l individu 697) M1 de Terricola à gauche : individu 555 (Ségus, 65) à droite : individu 697(Thermes-Magnoac, 65) Inclinaison du triangle T4 sur la M1 (Brunet-Lecomte et al., 2010) on peut exclure un Microtus arvalis présentant des M1 avec rhombe pitymyen (cf. ci-contre) Chez M. agrestis et M. arvalis, le triangle T4 est «non-incliné» ; il est «incliné» chez divers Terricola, notamment M. lusitanicus, M. duodecimcostatus, et M. pyrenaicus La M 3 (individu 555 à gauche, et individu 697 à droite) est de type complexe (4 boucles coté interne, dont le «crochet» signalé par la flèche. Pour des Terricola, cette configuration évoque M. subterraneus ou M. multiplex (qui sont inconnues dans les Pyrénées). M. arvalis et M. agrestis ont été exclus par les étapes précédentes ; de plus, le faible développement de la boucle postérieure ne plaide pas pour eux. TAIS n 5 Juillet 2012 page 22

23 Vu de dessus (individu 555 à gauche, M. arvalis au centre, individu 697 à droite) le crâne est aplati, de type Terricola, non serré comme chez M. arvalis. On peut donc exclure un mélange mandibules de pyrenaicus associées à un crâne d'arvalis, donc l'individu est bien un Terricola Les sutures (ind. 555 à gauche, 697 à droite), avec une dent médiane marquée, sont proches des types pyrenaicus ou multiplex, non du type subterraneus qui présente une suture rectiligne. L espèce alpine multiplex peut être rejetée, car vraiment trop éloignée de son aire de répartition, même si sa présence est envisagée, sans preuves, dans le Rhône, la Loire ou l Ardèche Conclusion : L hypothèse la plus probable est très nettement pyrenaicus, présente dans les Hautes-Pyrénées, plutôt que subterraneus, absente de la zone pyrénéenne TAIS n 5 Juillet 2012 page 23

24 AVIS DE RECHERCHE Afin de compléter ma base de données de mesures odontométriques sur les campagnols, je recherche du matériel (crânes et mandibules) de différentes régions de Midi-Pyrénées Espèce de campagnol Microtus lusitanicus Microtus pyrenaicus Microtus subterraneus Microtus duodecimcostatus Chionomys nivalis Toutes espèces Hautes-Pyrénées Provenance Secteurs d'altitude (> 1000 m) : Pyrénées, Aubrac Aveyron, Lot, Tarn Aveyron, Lot Pyrénées Donezan Important: garder ensemble le crâne et les mandibules de chaque spécimen sans mélanger les spécimens. Si nécessaire, je peux envoyer des sachets pour cela. Merci beaucoup pour votre aide. Patrick Brunet-Lecomte, 5 rue de Palanka Grenoble, patrick.brunet-lecomte@wanadoo.fr TAIS n 5 Juillet 2012 page 24

25 CLE DE DETERMINATION SIMPLIFIEE DES MICROMAMMIFERES 1 DE MIDI-PYRENEES EN MAIN Clé du groupe Mammifères de Nature Midi-Pyrénées de 2007 revue et corrigée E. Jacquot LTC Longueur Tête et Corps LPP : Longueur du Pied postérieur Q Longueur de la Queue Clé simplifiée des musaraignes de Midi-Pyrénées: Très petite taille, museau pointu et mobile où dépassent nettement les incisives, yeux minuscules, 5 doigts aux pieds antérieurs et aux postérieurs 1 Pointe des dents rouge, oreilles entièrement velues peu visibles et longue queue sans longs poils épars. Pelage bicolore : dos noirâtre, ventre blanc gris. Frange de poils aux pattes surtout aux postérieurs. PP de Neomys fodiens Rame de poils sous toute la longueur de la queue. Pelote plantaire n 1 environ 3 fois plus grosse que n 6 Rame de poils simplement au niveau terminal (<1/3 de la queue) ou absente. Pelote plantaire n 1 et n 6 sensiblement de même taille Neomys fodiens Neomys anomalus 1 Cette clé concerne uniquement les espèces présentes en Midi-Pyrénées. A noter que pour l identification, seul les caractères les plus discriminants et propres aux adultes sont pris en compte. TAIS n 5 Juillet 2012 page 25

26 Aspect général différent : pas de frange ni de rame. Petit animal : LTC = 42 à 72 mm, Queue longue et épaisse = 32 à 48 mm (2/3 du corps), crâne aplati en vue latérale, pelage bicolore. Animal plus grand : LTC = 54 à 87 mm, Queue plus courte et mince = 32 à 56 mm, crâne non aplati en vue latérale, pelage tricolore Sorex minutus Sorex araneus ou coronatus 21 2 Pointe des dents blanche ou jaunâtre, oreilles bien visibles et queue courte avec longs poils épars Animal minuscule : LTC < 36 mm, grandes oreilles de la hauteur de la tête Suncus etruscus Animal de petite taille : LTC = 50 à 81 mm, Queue = 28 à 40 mm Crocidura suaveolens Animal légèrement plus grand : LTC = 61 à 86 mm, Queue = 30 à 43 mm Crocidura russula En raison du fort recoupement de taille, seul les caractères dentaires permettent de distinguer à coup sur Crocidura russula de Crocidura suaveolens. 2 La distinction de Sorex araneus et Sorex coronatus n est pas possible simplement. TAIS n 5 Juillet 2012 page 26

27 Clé simplifiée des rongeurs de Midi-Pyrénées: 1 Taille moyenne : LTC = 195 à 247 mm, Q = 140 à 195 mm, touffue. 4 doigts aux pieds antérieurs et 5 aux postérieurs : Sciuridés, 1 espèce : Sciurus vulgaris 2 Petite taille, queue assez longue (> ½ LTC) et velue, 4 doigts aux pieds antérieurs et 5 aux postérieurs : Gliridés LTC= 133 à 176 mm, Q = 110 à 148 mm. Queue touffue et pelage gris sur le dos, blanc sur le ventre Glis glis LTC = 108 à 156 mm, Q = 97 à 147 mm. Queue avec plumeau noir terminal, pelage tricolore fauve sur le dos, gris-blanc sur le ventre et bande noire sur les yeux Eliomys quercinus LTC < 90 mm. Fourrure rousse, yeux proéminents Muscardinus avellanarius 3 Taille petite à moyenne, oreille et queue courte ( ½ LTC), museau obtus, 4 doigts aux pieds antérieurs et 5 aux postérieurs : Arvicolidés Grande taille: LTC = 230 à 325 mm, Q = 180 à 295 mm. Queue aplatie latéralement Ondatra zibethicus Taille moyenne: LTC = 12 à 23 mm, 5 callosités plantaires au PP LTC = 165 à 230 mm, Q = 105 à 140 mm, LPP = 29 à 39 mm, mœurs aquatiques Arvicola sapidus LTC = 125 à 220 mm, Q = 45 à 130 mm, LPP = 23 à 31 mm, mœurs terrestres Arvicola scherman Petite taille: LTC = +-/ 10 cm 6 cal. pl. PP Q = environ 1/2 LTC o LTC = 94 à 109 mm, Q = 48 à 54 mm. Fourrure rousse brillante Clethrionomys glareolus o LTC = 97 à 136 mm, Q = 44 à 71 mm. Pelage gris clair assez uniforme Chionomys nivalis TAIS n 5 Juillet 2012 page 27

28 Q = environ 1/3 LTC o LTC = 85 à 130 mm, Q = 25 à 46 mm. Poils des joues couvrant l oreille et lobe méatal très important 5 cal. pl. PP Microtus agrestris o LTC = 82 à 122 mm, Q = 23 à 39 mm. Poils des joues laissant le pavillon de l oreille dégagée et lobe méatal peu important Microtus arvalis o Queue très courte: <1/3 du corps. LTC = 80 à 111 mm, Q = 19 à 34 mm Microtus duodecimcostatus o Queue comprise entre la moitié et le tiers du corps, mœurs fouisseuses! Morphologie très semblable, distinction par les molaires LTC = 83 à 100 mm, Q = 28 à 41 mm Microtus subterraneus LTC = 92 à 105 mm, Q = 23 à 34 mm Microtus pyrenaicus LTC = 87 à 96 mm, Q = 22 à 31 mm Microtus lusitanicus 4 Taille petite à moyenne, museau pointu, queue longue (> ½ LTC) et peu velue, oreilles saillantes, 4 doigts aux pieds antérieurs (5e rudimentaire) et 5 aux postérieurs : Muridés Taille moyenne: LTC = +/- 20 cm, queue nue écailleuse Q<LTC : LTC = 190 à 265 mm, Q = 160 à 205 mm, LPP > 40 mm Rattus norvegicus Q LTC : LTC = 163 à 230 mm, Q = 171 à 280, LPP < 40 mm Rattus rattus Petite taille: LTC = +/- 10 cm, queue poilue, LPP > 20 mm, yeux proéminents tache pectorale de dimension variable sauf en collier, 120 à 170 anneaux à la queue. LTC = 71 à 104 mm, Q = 75 à 101 mm Apodemus sylvaticus collier roux généralement complet, 180 à 220 anneaux à la queue. LTC = 81 à 120 mm, Q = 86 à 120 mm Apodemus flavicollis TAIS n 5 Juillet 2012 page 28

29 Petite taille: LTC < 9 cm, queue glabre, LPP < 20 mm Q>LTC : LTC = 61 à 109 mm, Q = 65 à 96 mm, mœurs commensale Q<LTC : LTC = 70 à 85 mm, Q = 55 à 70 mm Mus musculus Mus spretus Très petite taille: LTC = +/- 6 cm, couleur fauve, queue préhensile Micromys minutus Illustrations : Queues des musaraignes : D. Sirugue, 1995 (issues de l ouvrage ci-dessous listé). Dessin de musaraigne : A. Nouailhat Autres : E. Jacquot Bibliographie utilisée : Charissou I., Identification des Insectivores et des Rongeurs de France : les crossopes, Neomys fodiens et Neomys anomalus. Arvicola T XIII n 1 : 6-9. Hembert E., Clé de détermination simplifiée des micromammifères de Midi- Pyrénées en main. Groupe Mammifères de Nature Midi-Pyrénées, non publié, 3p. Le Louarn H., Etudes sur les rongeurs forestiers actuellement menées à l INRA. Rev. For. Fr. XXIV-2 : Le Louarn H., Quéré, J.-P., Les rongeurs de France. 256p. Lugon-Moulin N., Les musaraignes. Biologie, écologie, répartition en Suisse, 312p. Sirugue D., Les mammifères sauvages du Morvan, 208 p. TAIS n 5 Juillet 2012 page 29

30 SUIVI DES TERRIERS DE BLAIREAUX APPEL A OBSERVATION Jean-Jacques Jacques Poupinel Une jolie tête blanche avec deux bandes noires, des épaules étroites et une croupe assez large, le Blaireau est facile à identifier mais pas toujours à apercevoir car il attend généralement la tombée de la nuit pour sortir de son terrier, à la recherche de vers de terre, de limaces ou de nids de guêpes. Il apprécie également les fruits et les grenouilles : c est un omnivore. Si ses solides griffes aux pattes avant l aident à chercher sa nourriture dans le sol, elles lui permettent surtout de creuser des galeries. Avec parfois de nombreuses entrées, ce sont de véritables "villages" très bien tenus où les plus jeunes de la famille vivront leurs premiers mois sans sortir. Le Blaireau a ses petites habitudes qui peuvent nous signaler sa présence : il aménage des latrines dans le sol, ses nombreuses allées et venues la nuit peuvent créer des pistes d une vingtaine de centimètres de large, la terre qu il a extrait en creusant ses galeries forment des cônes parfois très visibles. Ses empreintes sont les mêmes que celles d un petit ours avec les traces des griffes bien visible, une apparence qui l a fait longtemps classer dans les ursidés. Le Blaireau n est pas classé comme nuisible mais fait partie des espèces gibiers. Il est de ce fait l objet d opérations de battues, de déterrages pendant la période d ouverture de la chasse ainsi que sur une période complémentaire allant du 15 mai au 15 septembre sur autorisation préfectorale. Le groupe Mammifères de Nature Midi Pyrénées recense les terriers de Blaireaux, afin de mieux connaître ses effectifs et ses habitats. Il n est pas nécessaire d avoir une connaissance approfondie de l espèce pour y participer. Une ou deux visites annuelles sur un site répertorié permettent de compter les ouvertures (gueules) et de différencier les actifs de ceux qui sont délaissés. Il est possible de compléter ces relevés par un affût nocturne, qui permettra alors de préciser le nombre exact d individus présent dans le terrier. Si vous avez vu, près de chez vous ou au cours de promenades, des blaireaux ou des terriers, vous pouvez nous les communiquer en notant le maximum de renseignements à l aide des documents téléchargeables sur le site de l association ( TAIS n 5 Juillet 2012 page 30

31 CHEVRES FERALES : UNE PROBLEMATIQUE QUI MERITE REFLEXION Philippe Charlier Deux chèvres ensauvagées des Gorges de l'ardèche. Cliché : Michel Nougaret. Le retour à l état sauvage de la Chèvre domestique, Capra hircus, est peu documenté. Des individus laissés à l abandon ou échappés peuvent faire souche et constituer des populations viables. La structure et la dynamique de ces populations férales et leur évolution phénotypique sont pour le moins méconnues. La chèvre férale, un caprin res nullius? Un nouveau taxon de la faune sauvage? En application de l article L du Code rural et de la pêche maritime, le maire est chargé de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à la divagation du bétail. Pour justifier l élimination de ces chèvres ensauvagées, les services de l Etat invoquent les risques sanitaires, les problèmes de sécurité routière et les dégâts aux cultures. D après un article du quotidien régional La Provence en date du 21 février 2012, le devenir des chèvres sauvages du massif de la Nerthe (Bouches-du-Rhône) est à nouveau d actualité. Au printemps dernier, l abattage de ces chèvres (une soixantaine) avait été ordonné par arrêté préfectoral avant de tenter en vain leur capture. Désormais, ce troupeau compterait près de 300 têtes Le troupeau de chèvres férales, de la race commune de l Ouest (dite "Chèvre des Fossés"), des falaises de Jobourg (Manche), géré par le Syndicat mixte des espaces littoraux de la Manche et le Conservatoire du littoral, a aujourd hui disparu. Des populations férales sont présentes dans les gorges de l Ardèche (entre Vallon-Pont- TAIS n 5 Juillet 2012 page 31

32 d Arc et Saint-Martin-d Ardèche) et dans le massif du Sédour à Surba (Ariège). Ces chèvres sont considérées comme une richesse écologique et patrimoniale et bénéficient d un capital affectif auprès des populations locales et des touristes. En 2001, l élimination des caprins sur la commune de Surba avait été ordonnée par arrêté préfectoral et deux chèvres furent abattues. La mobilisation du maire contre leur abattage a eu raison de cette décision. Et en 2011, la divagation des chèvres de la Réserve Naturelle Nationale des gorges de l Ardèche a fait l objet d une réunion organisée par la Préfecture. Des troupeaux de taille variable sont signalés dans les gorges du Verdon (Alpes-de- Haute-Provence), dans le massif de la Sainte-Baume (Var), dans le massif de la Chartreuse (Savoie), dans le Mont-Sacon (Hautes-Pyrénées) ainsi que dans le cirque d Anglas à Arudy (Pyrénées-Atlantiques). Détail de l'habitat d'un petit troupeau de chèvres férales à Arudy (64), 1er juin 2011, à la nuit. On devine un individu noir et blanc dans la falaise, en haut à gauche. Le bouc, sombre, au centre, ne cessait de nous fixer et de souffler pendant toute notre présence sur les lieux. Cliché : Artzamendi. Aussi, des interactions peuvent exister entre les caprins domestiques ou retournés à l état sauvage et les bouquetins avec des risques de pollution génétique du Bouquetin, Capra ibex en cas d hybridation, et de transmission de maladies à cette espèce. Dans le massif des Cerces (Hautes-Alpes), au printemps 2011, une chèvre échappée et ensauvagée évoluait avec une harde de bouquetins. En 2006, une chèvre férale avait été capturée au sein d une autre harde. Pour autant, une population de chèvres férales peut jouer un rôle dans la reconstitution d une certaine fonctionnalité écologique. Procéder à son éradication, un non-sens biologique? Afin de réaliser un état des lieux précis de ces populations férales et de préparer un article de synthèse sur cette problématique, je lance un appel à contribution pour recueillir toute observation, datée et localisée, de chèvres retournées à l état sauvage, ou laissées à l abandon, ainsi que toute autre information utile. Philippe CHARLIER 3, chemin de Touteloup MENAUCOURT chevre.ferale@orange.fr TAIS n 5 Juillet 2012 page 32

33 AGENDA Les mammifères dans les écosystèmes aquatiques Arles, Palais des Congrès 19, 20 & 21 Octobre 2012 Invisibles au bord des ruisseaux et secrets jusqu au fond des mers, les mammifères aquatiques sont toujours mystérieux. Comment étudier ces êtres biologiquement si proches et pourtant si loin de nous? Que nous apprennent leurs modes de vie extraordinaires? Comment protéger les mammifères dans les écosystèmes aquatiques? Vendredi 19 Octobre Sorties au choix : Sortie en mer (14h-18h) Sortie à terre (14h-17h) Soirée libre Samedi 20 octobre 8h30 - Bienvenue : accueil & café 9h30-9h45 - Allocution d ouverture 9h45-11h00-Mammifères de Camargue et de PACA 11h00-11h45 - Café Nature 11h45-13h00 - Étudier les mammifères marins 13h00-14h30 - Repas (sur réservation avant le 8 octobre) 14h30-15h45 - Étudier les mammifères aquatiques continentaux 15h45-16h30 - Café Nature 16h30-17h20 - Étudier les mammifères aquatiques 17h20-17h30 - Pause 17h30-19h30 - Assemblée générale de la SFEPM ouverte à tous 19h30-21h00 - Buffet des régions 21h00 Soirée Dimanche 21 Octobre 8h30 - Bienvenue : accueil & café 9h30-10h45 - Protéger les mammifères aquatiques 10h45-11h15 - Café Nature 11h15-12h30 - Session libre : mammifères sauvages 12h30-12h40 - Allocution de clôture 12h40-14h00 - Repas 14h00-17h00 - Sortie en Camargue TAIS n 5 Juillet 2012 page 33

34 Prochain colloque SFEPM : Climat, paysages, perceptions: les Mammifères sauvages face aux changements globaux Les 18, 19 et 20 Octobre 2013 Toulouse, Université Paul Sabatier Le séminaire de mammalogie, mis en place avec le démarrage de l atlas, est organisé de manière biennale. Ainsi, 3 rencontres ont déjà eu lieu et c est en 2013 qu est prévue la 4 ème édition. Cette année marquera également la fin de l atlas (dernier livret prévu pour l été 2013). L idée est donc de fusionner cet événement avec le colloque national SFEPM, pour clôturer ce projet d envergure régionale. Pour le thème du colloque, le choix s est porté sur une réflexion autour de la prise en compte des mammifères sauvages dans une société qui confronte différentes perceptions de son environnement. Entre l utile, l ignoré et le nuisible, une dualité s est parfois instaurée entre les espèces emblématiques, souvent en mauvaise posture, et celles plus "banales" pouvant faire l'objet d actions de régulations. Cet état de fait peut cependant évoluer. Par le biais de cette rencontre, l accent sera donc porté sur l avenir des mammifères sauvages au travers des principaux changements globaux que nous rencontrons, ceux d ordre sociétal et climatique. Nous pourrons ainsi aborder les interactions entre espèces, qu elles résultent de choix économiques, culturels ou d une évolution naturelle. L appel à communication sera lancé à l automne 2012 TAIS n 5 Juillet 2012 page 34

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