CHAPITRE IV /Atmosphère- climats/ LE CLIMAT AU CRETACE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CHAPITRE IV /Atmosphère- climats/ LE CLIMAT AU CRETACE"

Transcription

1 CHAPITRE IV /Atmosphère- climats/ LE CLIMAT AU CRETACE Problématiques : En quoi les roches sédimentaires sont-elles les témoins des conditions climatiques passées? Quel était le climat au temps des dinosaures? Comment la géodynamique peut-elle influer certaines variations climatiques? Rappels : Le Crétacé est une période géologique qui s étend de 145,5 ± 4 à 65,5 ± 0,3 Ma. Elle se termine avec la disparition des dinosaures et de nombreuses autres formes de vie. Cette période est la troisième et dernière de l ère Mésozoïque ; elle précède le Paléogène et suit le Jurassique. Le Crétacé est nommé d après le latin creta, «craie», se référant aux vastes dépôts crayeux marins datant de cette époque et que l on a retrouvés en grande quantité en Europe. Place du Crétacé dans l échelle des temps géologiques. Au Crétacé (supérieur), la végétation change d aspect: l ancienne flore à ptéridophytes et à gymnospermes, typique du Jurassique et du Crétacé inférieur, est progressivement remplacée par une végétation où dominent les angiospermes ; les paysages s enrichissent de nouvelles plantes et s ornent d arbres fleuris, comme les magnolias. Comme au jurassique, les continents du crétacé subissent la domination écologique des reptiles archosauriens (dinosaures, crocodiles et ptérosaures). Ces derniers doivent toutefois partager l espace aérien avec les oiseaux, toujours plus diversifiés. Les mammifères du crétacé sont beaucoup plus variés que ceux du jurassique, mais la plupart restent de très petite taille et continuent de mener une existence nocturne. Un paysage du Crétacé. Sa fin est marquée par une strate noire riche en iridium que l on pense associée à l impact d un astéroïde de 10 km de diamètre dans le Yucatan. Cette collision est considérée comme ayant participé fortement à l extinction massive ayant entraîné entre autres la disparition des dinosaures. Néanmoins, la géologie montre que l activité volcanique de grande ampleur commune aux cinq grandes extinctions avait déjà commencé avant l arrivée de l astéroïde. Des teneurs en O2 et CO2 très différentes d aujourd hui : Crétacé Actuel Taux d O2 30% (volume) 21% (volume) Taux de CO ppm 390 ppm T moyenne 18 C 15 C

2 Activité 1 : Les roches sédimentaires témoins des conditions climatiques passées : On reconstitue les climats des époques très anciennes en étudiant la répartition en latitude de certaines roches sédimentaires qui se forment dans des conditions climatiques précises (charbons, évaporites, bauxites). On applique ainsi le principe de l actualisme : on postule que les conditions de formation d une roche donnée sont restées les mêmes au cours des temps géologiques. Les fossiles permettent de reconstituer les environnements passés, ce sont aussi des indicateurs climatiques. Les dépôts de bauxite, l imposante mer de la craie (= Crétacé), les plates-formes carbonatées (principalement du calcaire), caractérisent la période du Crétacé Chercher les définitions suivantes : charbons, évaporites, bauxites. Indices pétrographiques permettant de reconstituer le climat du Crétacé : La localisation et la nature des roches présentes au Crétacé nous fournissent des informations sur le type de climat qui a permis leur formation. En utilisant le principe de l'actualisme, on peut considérer que les conditions de formation de ces roches sont les mêmes qu'auparavant : la kaolinite est un minéral argileux qui se forme dans un climat chaud et humide, c'est-à- dire tropical. Sur la carte de localisation des roches du Crétacé, on constate que celle-ci est surtout localisée autour de l'équateur et des tropiques. l'argile rouge (bauxite) se forme suite à l'érosion, due à des grandes différences de température comme pour le climat continental. Sur la carte, on remarque qu'elle se situe dans l'hémisphère Nord, plus particulièrement en Eurasie. le charbon se forme à partir de matière végétale qui se décompose sous l'effet d'une température importante, dans les forêts marécageuses, c'est-à-dire dans les climats tropicaux. Le charbon est principalement localisé en Amérique du Nord, en Eurasie et Antarctique. De plus, la présence de crocodiles confirme ce type de climat. l'évaporite se forme dans un climat aride. Elle se localise en général au niveau des bords des continents, entre les deux tropiques. le calcaire se forme dans un climat tempéré chaud. Il est beaucoup moins représenté sur la carte mais se situe surtout au niveau des tropiques et de l'équateur, en particulier en Amérique du Nord et centrale. Voir aussi les Docs 3 à 5 p 139. Quelle est la répartition des roches étudiées ci-dessus? Expliquez la nécessité de l étude de toutes ces roches? Quel est le climat global au Crétacé? Site pour observer les changements climatiques au cours du temps : Cours :Plus on remonte dans le temps et plus les données accessibles deviennent imprécises. Les archives disponibles sont essentiellement des roches sédimentaires dont la formation est liée au climat. En partant du principe d'actualisme, c'est-à-dire en postulant que les conditions de formation d'une roche donnée sont restées les mêmes au cours des temps géologiques, on peut obtenir des informations d'ordre climatique. Voici quelques exemples. Les roches d'altération, comme les latérites ou les bauxites, indiquent un climat tropical

3 avec alternance de saisons sèches et humides, en milieu continental. La présence de roches coralliennes dans une région est également indicatrice d'un climat tropical. Mais en milieu marin. Le charbon témoigne de conditions équatoriales humides propices à l'installation d'une forêt très exubérante. Les roches d'évaporation ou évaporites (gypse, sel gemme, potasse...) révèlent, au contraire, un climat très aride. La recherche de telles roches indicatrices de conditions climatiques et datées d'une époque donnée (le Crétacé, par exemple) permet ainsi d'avoir une idée générale du climat régnant à cette époque. À partir du magnétisme rémanent enregistré par certaines roches comme les basaltes, il est possible de retrouver à quelle latitude se trouvait une telle roche au moment de sa mise en place. Grâce à ces données paléomagnétiques, les scientifiques peuvent donc, pour un continent donné, reconstituer sa position à différentes époques. Lorsqu'on dispose de fossiles et de roches datant d'une même époque, il est possible de préciser sous quelles latitudes ils se sont déposés. De telles études montrent qu'au Crétacé, les roches ou les fossiles indicateurs de climat chaud se retrouvent à de hautes latitudes, aussi bien dans l'hémisphère Nord que dans l'hémisphère Sud. Des charbons, par exemple, ont été formés à plus de 60 de latitude (rappel : les cercles polaires ont une latitude de l'ordre de 66 ). Des bauxites se sont déposées à la latitude actuelle de la France ou du Canada. Des crocodiles, des arbres à pain ont été retrouvés au Groenland qui était, à l'époque, dans une position géographique proche de l'actuelle. Aucune trace de glaciers n'a en outre été retrouvée au Crétacé. Il n'y avait donc probablement aucune calotte glaciaire sur la Terre. Le climat du Crétacé était donc globalement beaucoup plus chaud que le climat actuel. Activité 2 : Les indices paléontologiques du climat : L étude des fossiles permet de confirmer le climat chaud du crétacé et éventuellement d émettre des hypothèses quant à l origine de ce climat. Les fossiles significatifs : A partir des Docs. 1 & 2 p. 140, expliquez en quoi certains fossiles sont dits «significatifs» quant à l étude des paléoclimats. Les fossiles du Crétacé : Cours : La paléoflore et la paléofaune peuvent, elles aussi, apporter des informations. Le principe d'actualisme peut toutefois paraître plus délicat à appliquer : si les exigences climatiques des végétaux ou des animaux actuels sont faciles à constater, comment être sûr que celles de fossiles proches étaient les mêmes? C'est en constatant que des fossiles variés, présents dans la même région à une époque donnée sont apparentés à des formes actuelles indicatrices d'un même climat, que l'on peut tirer des conclusions. Par exemple, si l'on découvre des fossiles de crocodiliens, de palmiers, d'arbres à pain, etc. dans des roches de même âge, on peut raisonnablement conclure que le climat de l'époque était comparable à celui que l'on connaît aujourd'hui aux endroits où vivent ces formes actuelles. L'indice stomatique : Principe : Les feuilles des plantes vasculaires modernes montrent une corrélation entre le pourcentage des stomates, appelé indice stomatique, et la pression partielle atmosphérique en CO 2. Stomate de Ginkgo biloba TP : indice stomatique chez Ginkgo biloba. Définition et calcul de l indice stomatique. L indice stomatique (IS) correspond au nombre de stomates (S) dénombré sur la face inférieure des feuilles par rapport au nombre total de cellules de cet épiderme, c est-à-dire la somme des cellules non chlorophylliennes (CNC) et des stomates (S). Il est exprimé en % : Exemple de deux espèces conservées : Ginkgo et Metasequoia : A - Comparaison de feuilles de Ginko Biloba moderne avec une espèce fossile du crétacé terminal Ginko adiantoide: [D'après Royer et al.(2003, Paleobiology, 29 : )] :

4 B- Lien entre la pression partielle en CO 2 et l'index stomatique pour deux espèces actuelles : [D après Royer et al (2001, Science, 292 : ] Quel est la corrélation entre indice stomatique et concentration en CO2 (ppmv) Pourquoi a-t-on choisi les espèces Ginkgo et Metasequoia pour réaliser cette étude? Quelles conclusions peut-on tirer de l étude de l indice stomatique? Réponses : Les résultats obtenus montrent une corrélation inverse entre le pourcentage des stomates et la pression partielle atmosphérique en CO2. En utilisant des taxons anciens comme le Ginkgo ou le Metasequoia, il est possible d'utiliser cette corrélation en appliquant les résultats actuels (obtenus sous atmosphère contrôlée en CO 2 ) aux données fournies par des fossiles. Cette méthode permet de reconstituer les paléoniveaux de CO 2. Les résultats obtenus montrent un taux de CO 2 plus élevé qu à l époque actuelle. L analyse de l indice stomatique des feuilles fossiles indique que le taux de CO 2 atmosphérique du Crétacé était cinq fois supérieur au taux actuel. L effet de serre de la planète était donc bien plus élevé, ce qui explique son climat globalement plus chaud. Les mesures de δ 18 O dans les carbonates révèlent une température des eaux tropicales de 7 à 8 C plus élevée qu aujourd hui. Cours : Si les bulles d'air emprisonnées dans les glaces des pôles fournissent des informations directes sur la teneur de l'atmosphère en CO 2 jusqu'à ans environ, il faut, pour des périodes plus anciennes, faire appel à des méthodes indirectes. Par exemple, pour la période du Crétacé, une méthode consiste à dénombrer les stomates sur des feuilles fossiles. Les stomates sont des orifices présents dans l'épiderme des feuilles. Ils permettent les échanges gazeux entre la plante et le milieu. Expérimentalement, des chercheurs ont montré que plus le taux de CO 2 atmosphérique est important et moins il y a de stomates dans l'épiderme des feuilles (l'indice stomatique c'est-à-dire le pourcentage de stomates dénombré sur la face inférieure des feuilles par rapport au nombre total de cellules épidermiques, est faible). En considérant des espèces ayant peu varié depuis le Crétacé, comme par exemple le Ginkgo biloba, il est possible de comparer l'indice stomatique de feuilles fossiles datant du Crétacé à celui de feuilles actuelles. Cette comparaison montre que le taux de CO2 du Crétacé était cinq fois supérieur au taux actuel.

5 Les variations du niveau de la mer : Les cartes ci-dessous montrent la répartition entre mer et terres émergées en France entre -150 et -50 MA : (Bleu=mer - Jaune=Terre émergée) La France au Jurassique - 150MA La France au Crétacé inférieur -130MA France au crétacé supérieur (-85MA La France au paléogène -50MA Définitions à chercher : transgression marine ; régression marine. Quelle est l évolution du niveau de la mer au cours du Crétacé? A quoi pourrait-on attribuer cette évolution? Activité 3 : La production de roches carbonatées au Crétacé : Le Crétacé tient son nom de la production très abondante de craie de cette époque. La carte ci-dessous montre l extension des plates-formes continentales (bleu clair) il y a 90 MA ; à l époque, le niveau des océans est environ 250 mètres plus élevé qu aujourd hui: On remarque qu'à l'époque du Crétacé la mer de craie est très étendue le long des littoraux. On en déduit que les carbonates sont présents en grande quantité dans les mers de l'époque. L origine de la craie :

6 La craie est "une roche calcaire, composée à plus de 90% de CaCO 3, friable et poreuse. Ce calcaire est produit essentiellement par l'accumulation d'innombrables débris d'organismes: des éléments dissociés de Coccolithophoridés, c'est-à-dire des Algues microscopiques, unicellulaires, munies de flagelles et vivant dans le plancton. Ces éléments dissociés de forme discoïdale sont appelés des Coccolites et représentent de 20 à 50% de la craie. A cause de leur taille extrêmement petite, les Coccolites sont classés dans les nannofossiles. La production du test des coccolithophoridés se fait par incorporation des ions hydrogénocarbonates HCO 3 - et en ions calciques Ca 2+ contenus dans l eau de mer et se traduit par la formation de carbonate de calcium CaCO 3, d eau H 2 O et de dioxyde de carbone CO 2. Ecrire la réaction et l équilibrer. Réponse: Ca HCO 3 - CaCO3 + CO 2 + H 2 O Précipitation des carbonates et CO2: A partir du Doc. 3 p 143, expliquez comment se traduit la dissolution et la précipitation des carbonates en termes de piégeage ou de libération du CO2? L altération des carbonates par dissolution transfert du CO2 atmosphérique vers l hydrosphère fait baisser l effet de serre: CaCO 3 + H 2 O + CO 2 Ca HCO 3 La formation ou précipitation des carbonates transfert du CO2 hydrosphérique vers l atmosphère augmente l effet de serre: Ca HCO 3 - CaCO3 + H 2 O + CO 2 Remarque : l altération des silicates des roches magmatiques ou métamorphiques constitutives des chaînes de montagne, consomme également du CO2 lors du démantèlement des reliefs par érosion. Il y a transfert de CO2 atmosphérique vers la lithosphère : CaSiO3 + H2O+ 2 CO2 SiO2 + Ca2++ 2 HCO3 Carbonates et δ 18 O On sait que le δ 18 O des carbonates correspond au δ 18 O de la mer. Le calcul de ce δ 18 O au cours du Crétacé donne l évolution suivante :

7 Le document indique une variation de la valeur du δ 18 O mesuré dans les carbonates de calcium (la relation entre ce taux et la température est différente de celle reliant le δ 18 O des glaces à la température de la neige donnant naissance aux glaces : plus le δ 18 O des carbonates de calcium est bas, plus la température de l'océan où se forment ces carbonates est élevée) : une diminution au début du Crétacé et une augmentation de la valeur vers la fin du Crétacé. Au début du Crétacé, la température de l'eau des mers a considérablement augmenté (+10 C), elle a par la suite régressé pour atteindre environ + 20 C. Cours : De nombreux organismes marins, les foraminifères par exemple, fabriquent un squelette externe, sorte de «coquille», formé de carbonate de calcium (CaCO 3 ). Lors de la synthèse de cette coquille, ils incorporent dans le carbonate de calcium 16 O et 18 O dans les mêmes proportions que celles existant dans l'eau de mer environnante. À partir de mesures effectuées sur des carbonates de calcium, on a déterminé les variations du δ 18 O au cours du Crétacé. Ce paramètre est un indicateur thermométrique : plus la température de l'eau est élevée, plus le δ 18 O marin diminue. Or, sa valeur décroit (-3%o) durant tout le Crétacé inférieur et une bonne partie du Crétacé supérieur. La température océanique a donc augmenté durant toute cette période (-135 à -80 Ma). Les spécialistes pensent que les eaux tropicales ont présenté un réchauffement de 7 à 8 C. La fin du Crétacé est néanmoins marquée par un refroidissement climatique. On attribue aux fortes teneurs en CO 2 atmosphérique, le réchauffement global du climat au Crétacé. C'est un afflux important de CO 2 dans l'atmosphère qui, en accentuant l'effet de serre, est à l'origine de ce réchauffement climatique. Le phénomène a d'ailleurs été amplifié par un mécanisme qui régit les échanges gazeux entre océan et atmosphère : plus la température océanique est élevée, moins le CO 2 est soluble dans l'eau. Ainsi, à partir du Crétacé inférieur, plus la température s'est élevée et plus le CO2 dissous dans les océans a diffusé dans l'atmosphère, augmentant ainsi l'effet de serre. Cet effet amplificateur a probablement joué un grand rôle dans le réchauffement climatique constaté à cette période. Il reste néanmoins à comprendre l'origine de l'apport exceptionnel de CO 2 dans l'atmosphère au Crétacé inférieur.

8 Activité 4 : L activité magmatique au crétacé : L activité des dorsales océaniques : Le Crétacé est une période de bouleversements de la géographie planétaire, la Pangée, masse continentale «monobloc» constituée à la fin du Paléozoïque (-250 Ma) est déjà fragmentée avant le début du Crétacé (planisphère cicontre}. Elle va continuer à se morceler au cours du Crétacé du fait de l'extension des domaines océaniques. L'ouverture de l'océan Atlantique amorcée dans sa partie nord au Jurassique se poursuit et s'étend au sud. Dans le même temps, la fermeture de la Téthys s'accompagne d'une migration vers le nord du sous-continent indien. Le Crétacé est donc une période de très forte activité des dorsales océaniques. La production magmatique est énorme : plusieurs millions de km 3 de roches magmatiques se mettent en place chaque million d'années. Cet afflux considérable de magma à l'aplomb des dorsales a une conséquence : le volume de ces dernières augmente considérablement (on parle d'intumescence thermique). Cette augmentation de volume diminue d'autant le volume libre disponible pour l'eau de mer dans les bassins océaniques. En outre, tout indique qu'à cette époque il n'existe pas de calottes glaciaires dans les régions polaires. Ces deux phénomènes (intumescence des dorsales et absence de grandes masses glacées) concourent au même résultat constaté précédemment : les océans débordent sur les marges continentales. Expliquez à partir des données qui précèdent l importance de la transgression marine qui a eu lieu au crétacé.

9 Les provinces volcaniques géantes (L.I.P.) : Au début des années 1970, grâce à des prospections sismiques, on découvre dans le Pacifique Ouest au niveau des îles Salomon (Ontong Java), une large portion de croûte océanique épaisse de plus de 30 km (contre 6 à 7 km par ailleurs). Le parallèle est vite établi avec les trapps continentaux, vastes étendues de laves empilées formant des falaises en escalier (comme en Sibérie ou en Inde, par exemple). Beaucoup de ces énormes épanchements volcaniques, nommés Provinces Volcaniques Géantes (LIP en anglais), ont été datés du Crétacé Pour expliquer ces phénomènes volcaniques intenses mais brefs à l'échelle des temps géologiques (environ un million d'années par LIP), on imagine le fonctionnement d'énormes points chauds dont la mise en place serait consécutive au morcellement de la Pangée. Volumes de téphras* rejetés Volumes rejetés au niveau des L.I.P. (estimation) : Lors d éruptions majeures : *tous les matériaux (matières solides et liquides, entraînées par les gaz) émis par les volcans, à l exception des laves ; ils proviennent de différents types d éruption explosive. Sachant que l'ensemble des dorsales produit aujourd'hui 20 km 3 de roches magmatiques par an, et qu'un gros volcan comme le Pinatubo produit en moyenne 100 km 3 de roches volcaniques par siècle, déterminez l'importance de la production magmatique par les LIP au Crétacé. D'après vos connaissances sur le volcanisme, quel a pu être l'impact de la géodynamique globale du Crétacé sur la composition atmosphérique? Quel a pu être l'effet du volcanisme sur l'évolution climatique? Cours : Le Crétacé, notamment le Crétacé inférieur, est aussi marqué par une extraordinaire activité des points chauds. Cela se traduit par la mise en place d'énormes épanchements volcaniques nommés «provinces volcaniques géantes» (LIP en anglais). La plus importante se trouve dans le Pacifique Ouest au niveau des îles Salomon (Ontong Java). Il s'agit d'une large portion de croûte océanique (large comme un tiers de l'australie!) épaisse de plus de 30 km (contre 6 à 7 km normalement). Cette activité est exceptionnelle : la matière émise à cette occasion correspond à celle de l'ensemble des dorsales pendant trois millions d'années! La quantité de CO 2 émise par ces points chauds durant le Crétacé a donc été elle aussi considérable. C'est donc le contexte géodynamique (l'importante activité magmatique des dorsales et les gigantesques éruptions au niveau de certains points chauds), qui explique, par une production accrue de CO 2 et un effet de serre augmenté, le climat globalement très chaud du Crétacé.

10 Bilan Bordas : Le climat au Crétacé (- 135 à 65Ma) 1- Les indices du climat régnant au Crétacé : - les indices sédimentologiques : (Docs pages ) Les roches sédimentaires datées du Crétacé sont des bauxites et latérites, des charbons et des évaporites. L'application du principe d'actualisme permet d'indiquer d'utiliser ces roches sédimentaires pour préciser le climat régnant au Crétacé. Les bauxites et latérites se forment actuellement sous un climat tropical, avec alternances de saisons sèches et de saisons très humides. Les évaporites (gypse par exemple) sont des roches se formant suite à une évaporation intense dans des lagunes côtières peu profondes, ce mécanisme est observé sous un climat chaud et aride (Moyen orient, Sud tunisien). La formation de charbons nécessite une importante biomasse végétale, c'est la cas sous des climats tropicaux dont l'humidité et le fort ensoleillement annuel permet le développement de forêts denses. On observe sur le planisphère une répartition de ces roches sédimentaires à des basses latitudes mais aussi près des pôles. Globalement, ces indicateurs sédimentologiques indiquent un climat chaud au Crétacé. De plus, on observe une absence totale de calottes glaciaires au Crétacé, ce qui confirme un climat global chaud, beaucoup plus chaud qu'actuellement (trois degrés de plus). - les indices paléontologiques : (Docs pages ) Le doc.1 page 138 montre au Crétacé une faune et une flore très différente de la faune et flore actuelles. Les dinosaures dominent le monde dans tous les milieux, la flore est dominée par les plantes luxuriantes. Les données paléontologiques confirment les conclusions tirées de l'analyse des roches sédimentaires : les espèces fossiles du Crétacé vivent aujourd'hui sous des climats chauds équatoriaux ou tropicaux (Crocodiles, arbre à pain, localisation de coraux à 60 N de latitude au Crétacé). En appliquant le principe d'actualisme, on peut affirmer que le climat du Crétacé était globalement plus chaud qu'aujourd'hui. 2- Le taux de CO2 au Crétacé : Le doc.1 page 138 indique un taux atmosphérique de CO2 quatre fois plus élevé qu'actuellement (1700 ppm au Crétacé pour 390 ppm actuel). Le doc.3 page 141 indique que l'indice stomatique (rapport entre le nombre de stomates sur la face inférieure d'une feuille par rapport au nombre total de cellules épidermiques) est en relation avec le taux de CO2 atmosphérique (graphique doc.3). D'après ce graphique, cet indice au Crétacé est d'environ 6,5, ce qui donne une concentration de CO2 atmosphérique supérieure à 800 ppm. La concentration en CO2 est bien plus élevée au Crétacé qu'actuellement, l'effet de serre devait y être plus fort et a accompagné une élévation globale de la température de la planète. 3- Les mécanismes expliquant ce taux élevé de CO2 et le climat : (Doc pages 142 à 145) Le doc.1 page 142 montre qu'au Crétacé la mer envahit les plateformes continentales : cette transgression marine est à relier à l'absence de calottes glaciaires à la surface du globe. Globalement le niveau des océans était 200 à 300 mètres plus haut qu'actuellement. L'augmentation de ce niveau moyen est due à un ensemble de mécanismes dont la fonte de l'ensemble des calottes glaciaires. La «mer de la craie» recouvrait une bonne partie de l'europe occidentale. Son nom vient de la craie, sédiment calcaire obtenue par accumulation de particules calcaires produites par les algues unicellulaires : les coccolithophoridés. Cette accumulation s'est déroulée pendant plusieurs millions d'années expliquant la présence actuelle de falaises (Pays de Caux, falaise d'etretat). Les conditions climatiques et la transgression marine au Crétacé ont favorisé la formation de dépôts carbonatées dont la craie.

11 Le doc.2 page 143 indique une variation de la valeur du δ 18 O mesuré dans les carbonates de calcium (la relation entre ce taux et la température est différente de celle reliant le δ 18 O des glaces à la température de la neige donnant naissance aux glaces : plus le δ 18 O des carbonates de calcium est bas, plus la température de l'océan où se forment ces carbonates est élevée) : une diminution au début du Crétacé et une augmentation de la valeur vers la fin du Crétacé. Au début du Crétacé, la température de l'eau des mers a considérablement augmenté (+10 C), elle a par la suite régressé pour atteindre environ + 20 C. Rq : les calcaires à Foraminifères sont utilisés pour réaliser des mesures de δ 18 O indispensables pour évaluer la température moyenne des océans. Le CO2 atmosphérique est en équilibre avec le CO2 dissous dans l'eau, il existe un lien entre le CO2 et la formation de dépôts carbonatés comme la craie. L'expérience présentée au doc.3 page 143 permet d'écrire les réactions chimiques suivantes : 1- CO2 + Ca(OH)2 CaCO3 + H2O 2- CaCO3 + CO2 + H2O Ca + 2 HCO - 3- Ca HCO - CaCO + CO2 + H2O La précipitation des carbonates se traduit par une production de CO2 et la dissolution des carbonates par une consommation de CO2, d'où un équilibre. Rq : l'augmentation de la température moyenne des océans diminue la solubilité du CO2 dans l'eau, ce qui entraîne une augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique, ce qui explique en partie le fort taux de CO2 atmosphérique au Crétacé. Lien entre précipitation des carbonates et le climat : - Le doc.1 page 144 montre que le Crétacé inférieur (- 95 Ma) est caractérisé par une forte activité tectonique : c'est l'époque de l'ouverture de l'océan Atlantique, de l'océan Indien. Ceci traduit une forte activité des dorsales océaniques. Cette activité magmatique entraîne un rejet important de CO2 dans l'atmosphère, expliquant son fort taux au Crétacé. Cette activité magmatique entraîne, par augmentation de la chaleur produite, une augmentation du volume des dorsales océaniques. Cette augmentation de volume des dorsales océaniques diminue d'autant le volume libre disponible pour l'eau de mer des océans : ceci explique en grande partie la transgression marine du Crétacé. On sait que la lithosphère océanique s enfonce progressivement en vieillissant, la profondeur P de sa surface varie en fonction de l âge selon la relation suivante : P = ( âge en Ma) Le tableau suivant montre l'accrétion océanique pour une dorsale lente : 3cm/an Age de la lithosphère en Ma Distance à la dorsale en km Profondeur en m Le tableau suivant montre l'accrétion océanique pour une dorsale rapide : 7cm/an Age de la lithosphère en Ma Distance à la dorsale en km Profondeur en m

12 Le graphique suivant montre que les dorsales rapides (comme au Crétacé) fabriquent autant de plancher océanique en un temps plus faible, ce qui entraîne une occupation de l'espace plus important à l'origine de la transgression marine. Dorsale lente : en 70 Ma, elle se trouve à 2100 km Dorsale rapide : en 30 Ma, elle se trouve à la même distance mais moins en profondeur. Le doc.2 page 145 indique une énorme production magmatique au Crétacé (dorsales + LIP) à l'origine d'une très fort dégagement de CO2 dans l'atmosphère, ce qui a contribué par effet de serre à réchauffer l atmosphère.

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie : Géologie externe, évolution des paysages (16 heures) Notions. contenus Compétences Exemples d activités L procure à l Homme des ressources. [Thèmes : Environnement,

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Introduction La vie végétale et animale, telle que nous la connaissons, n'existerait pas sans la terre fertile qui forme à la

Plus en détail

La diversité des climats

La diversité des climats Les interactions entre l océan et l atmosphère Chaque jour, la météorologie occupe une place importante (voire le devant de la scène), lorsque surviennent tempêtes, vagues de chaleur ou de froid, ou inondations.

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

Piegeage et stockage du CO 2

Piegeage et stockage du CO 2 Piegeage et stockage du CO 2 Résumé du rapport spécial du GIEC, le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Un résumé réalisé par: LE PIÉGEAGE ET STOCKAGE DU DIOXYDE DE CARBONE (PSC)

Plus en détail

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Géodynamique 2014 Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Pré-requis: Bases en cinématique des plaques, géophysique, géologie sédimentaire,

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est?

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? Dossier pédagogique 3 Langues, géographie, sciences, histoire Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? plus de 100 ans de recherches scientifiques Changement climatique, Effet de serre, gaz à

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan :

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan : Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques 1 Un cycle de la matière qui conditionne la chimie des océans et le climat La Terre, notre planète bleue (Figure 1), est constituée

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités Google Earth est un logiciel, permettant une visualisation de la Terre (et d autres astres!) avec un assemblage de photographies aériennes

Plus en détail

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP)

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Repère à reporter sur la copie SESSION DE 28 CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Section : SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE COMPOSITION

Plus en détail

Ressources pour l école élémentaire

Ressources pour l école élémentaire Ressources pour l école élémentaire éduscol Découverte du monde Progressions pour le cours préparatoire et le cours élémentaire première année Ces documents peuvent être utilisés et modifiés librement

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Comment dit-on qu'une étoile est plus vieille qu'une autre ou plus jeune qu'une autre?

Comment dit-on qu'une étoile est plus vieille qu'une autre ou plus jeune qu'une autre? Comment dit-on qu'une étoile est plus vieille qu'une autre ou plus jeune qu'une autre? Comment peut-on donner un âge à l'univers? Dans l'univers, il y a beaucoup de choses : des étoiles, comme le Soleil...

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus Niveau CEl CE2 Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus INTRODUCTION: non un poisson. Le dauphin souffleur ou grand dauphin est un mammifère marin, et Comme tous les mammifères il suivantes

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

L E BILAN DES ACTIVITÉS

L E BILAN DES ACTIVITÉS L E BILAN DES ACTIVITÉS Activité 1 Des volcans en éruption Mots-clés Il existe deux types d éruptions volcaniques : les éruptions explosives, caractérisées par des explosions plus ou moins importantes,

Plus en détail

CORRIGES Plan de la séance

CORRIGES Plan de la séance CORRIGES Plan de la séance 1. Corriges Compréhension écrite 2. Corriges Compréhension orale 3. Corriges Syntaxe 4. Corriges Vocabulaire 5. Corriges Conjugaison 6. Corriges Lecture d'élargissement 7. Corriges

Plus en détail

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau

Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Au printemps surtout et durant l'été, il sera important de contrôler et d'ajuster certain paramètres qui constituent la chimie de l'eau. Cet étape est bien souvent

Plus en détail

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires.

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires. Tous les êtres vivants ont besoin d énergie pour vivre,

Plus en détail

1S9 Balances des blancs

1S9 Balances des blancs FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante : Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

La Terre mise en scène

La Terre mise en scène Objectif La pièce peut servir d «évaluation des performances» et offrir aux élèves la possibilité de montrer de manière créative ce qu ils ont appris sur la Terre en tant que système. Vue d ensemble La

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d

Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes. à l habitation et aux déplacements d Gaz à effet de serre émis et consommations énergétiques inhérentes à l habitation et aux déplacements d des ménagesm Exemple d un ménage de 3 personnes habitant un logement de 100m² à Lille Métropole Mars

Plus en détail

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur?

L océan, un Eldorado pour les ressources du futur? Les ressources minérales du futur sont-elles au fond des mers? «Il existe au fond des mers des mines de zinc, de fer, d argent, d or, dont l exploitation serait très certainement praticable.» Jules Verne

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions CYCLE 1 SOMMAIRE Des jeux tout prêts Colorie les animaux Le pelage des animaux Mères et petits Les modes de locomotion Animaux mélangés Plumes, poils et écailles Ranger les familles par ordre de taille

Plus en détail

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement

Plus en détail

Traitement numérique de l'image. Raphaël Isdant - 2009

Traitement numérique de l'image. Raphaël Isdant - 2009 Traitement numérique de l'image 1/ L'IMAGE NUMÉRIQUE : COMPOSITION ET CARACTÉRISTIQUES 1.1 - Le pixel: Une image numérique est constituée d'un ensemble de points appelés pixels (abréviation de PICture

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Les calottes polaires Isostasie Champ de température

Les calottes polaires Isostasie Champ de température 1 M2R STUE / Cours «Neige et Glace» Les calottes polaires Isostasie Champ de température F. Parrenin Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'environnement Grenoble 2 L'isostasie sous-glaciaire Rigidité

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2 FUTURE LIGNE 2 DE TRAMWAY DE L'AGGLOMERATION DE MONTPELLIER Etat initial des principaux traceurs de la pollution liée au trafic routier Résumé Rédacteur : AFM Date : 29/1/3 pages I CONTEXTE Etude réalisée

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Jérôme DREANO 28 Février 2014 1 Introduction Dans le modèle LMDZ, les paramétrisations physiques des nuages

Plus en détail

Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie?

Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie? Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie? 8 juin 2010 Journée InTech (INRIA) Françoise Berthoud Francoise.Berthoud@grenoble.cnrs.fr Groupe

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

OUTIL DE RAPPORT DES VENTES EN LIGNE D'AIR CANADA FOIRE AUX QUESTIONS

OUTIL DE RAPPORT DES VENTES EN LIGNE D'AIR CANADA FOIRE AUX QUESTIONS À PROPOS OUTIL DE RAPPORT DES VENTES EN LIGNE D'AIR CANADA FOIRE AUX QUESTIONS Pourquoi le site Web de l'outil de rapport a-t-il été créé? L'outil a été conçu pour réunir toutes les ventes en ligne à un

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION LES STANDS DES PARTENAIRES DE FAMILLES DE FRANCE Les partenaires de Familles de

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

Tout au long de l année

Tout au long de l année Objectifs Familiariser les élèves avec le relevé d informations sur un journal de bord. Apprendre aux élèves à utiliser des instruments d observation scientifiques. Réaliser des dessins d observations

Plus en détail

Morcellement du paysage

Morcellement du paysage Morcellement du paysage L indicateur «Morcellement du paysage» montre comment le paysage en dessous de 100 mètres est morcelé par des barrières artificielles telles que des routes ou des zones d habitation.

Plus en détail

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses

Plus en détail

Représenter un pays : la carte de France

Représenter un pays : la carte de France séquence 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 séance 1 De la photo à la carte. Je découvre Avec l aimable autorisation de la Mairie de l Ile d Arz - www.iledarz.fr Emma va passer quelques jours de vacances à Bilhervé,

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement

Plus en détail

La biodiversité : oui! Mais pourquoi?

La biodiversité : oui! Mais pourquoi? La biodiversité : oui! Mais pourquoi? On entend souvent parler de l importance de la biodiversité sans jamais savoir pourquoi elle est si importante que cela, est-ce que la sélection naturelle n est pas

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

La valeur, la vulnérabilité, la menace et le besoin de protection des grottes suisses (Géotopes spéléologiques)

La valeur, la vulnérabilité, la menace et le besoin de protection des grottes suisses (Géotopes spéléologiques) SOCIETE SUISSE DE SPELEOLOGIE SCHWEIZERISCHE GESELLSCHAFT FÜR HÖHLENFORSCHUNG SOCITETA SVIZZERA DI SPELEOLOGIA KOMMISSION FÜR DOKUMENTATION COMMISSION DE DOCUMENTATION Concept pour l évaluation de La valeur,

Plus en détail

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers.

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Dr Raphaël BRIOT ; Dr Jean GARRIC Syndicat National des Praticiens Hospitaliers d'anesthésie-réanimation RÉSUMÉ

Plus en détail

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Fatima Driouech et Atika Kasmi Le travail effectué par l équipe de la DMN, dans le cadre du projet et durant cette première période,

Plus en détail

Les Français et la nature

Les Français et la nature Les Français et la nature Contact Frédéric Micheau Directeur des études d opinion Directeur de département Tel : 01 78 94 90 00 fmicheau@opinion-way.com http://www.opinion-way.com Mars 2015 1 Méthodologie

Plus en détail

ACTIVITÉ. Configuration de la pression en surface. Matériel. Pointage et analyse de la pression aux stations sur cartes météorologiques.

ACTIVITÉ. Configuration de la pression en surface. Matériel. Pointage et analyse de la pression aux stations sur cartes météorologiques. ACTIVITÉ Configuration de la pression en surface Lorsque vous aurez complété cette activité, vous devriez être en mesure de : Dessiner des lignes d'égale pression (isobares) pour présenter la configuration

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Meriem Chakroun Marjolaine Chiriaco (1) Sophie Bastin (1) Hélène Chepfer (2) Grégory Césana (2) Pascal Yiou (3) (1): LATMOS (2):

Plus en détail

Discovering Hidden Value

Discovering Hidden Value Discovering Hidden Value A la découverte de la valeur cachée Consultation pour les Opérations de Forage Proposées en Offshore Marocain 2013 Qui est Cairn Energy? Cairn est une société de pétrole et de

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Économisons l énergie! 11

Économisons l énergie! 11 Économisons l énergie! 11 Objectifs Prendre conscience de sa consommation d énergie. Maîtriser sa consommation d énergie afin de réduire l émission de gaz à effet de serre (mettre en place gestes et actions).

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

Unité 1 - L espace. Survol de l unité. Résultats d apprentissage spécifiques. Démarches et habiletés

Unité 1 - L espace. Survol de l unité. Résultats d apprentissage spécifiques. Démarches et habiletés Unité 1 - L espace Survol de l unité resultats d apprentissage Specifiques Cette unité porte sur la géographie physique et humaine. Les élèves devront pouvoir reconnaître et situer leur propre province

Plus en détail

FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles

FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles Niveaux et thèmes de programme Sixième : 1 ère partie : caractéristiques de

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail