Accroître les efforts de prévention

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1 Accroître les efforts de prévention La santé et la sécurité du travail dans la construction au Québec Jean-Pierre Brun ÉTUDES ET RECHERCHES R-358 RAPPORT

2 TRAVAILLENT POUR VOUS MISSION Solidement implanté au Québec depuis l980, l Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) est un organisme de recherche scientifique reconnu internationalement pour la qualité de ses travaux. NOS RECHERCHES travaillent pour vous! Contribuer, par la recherche, à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ainsi qu à la réadaptation des travailleurs qui en sont victimes. Offrir les services de laboratoires et l expertise nécessaires à l action du réseau public de prévention en santé et en sécurité du travail. Assurer la diffusion des connaissances, jouer un rôle de référence scientifique et d expert. Doté d un conseil d administration paritaire où siègent en nombre égal des représentants des employeurs et des travailleurs, l IRSST est financé par la Commission de la santé et de la sécurité du travail. POUR EN SAVOIR PLUS... Visitez notre site Web! Vous y trouverez une information complète et à jour. De plus, toutes les publications éditées par l IRSST peuvent être téléchargées gratuitement. Pour connaître l actualité de la recherche menée ou financée par l IRSST, abonnez-vous gratuitement au magazine Prévention au travail, publié conjointement par l Institut et la CSST. Abonnement : IRSST - Direction des communications 505, boul. De Maisonneuve Ouest Montréal (Québec) H3A 3C2 Téléphone : (514) Télécopieur : (514) publications@irsst.qc.ca Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail, janvier 2004

3 Accroître les efforts de prévention La santé et la sécurité du travail dans la construction au Québec Jean-Pierre Brun, Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail, Université Laval ÉTUDES ET RECHERCHES RAPPORT Cliquez recherche Cette publication est disponible en version PDF sur le site Web de l IRSST. Cette étude a été financée par l IRSST. Les conclusions et recommandations sont celles de l auteur.

4 CONFORMÉMENT AUX POLITIQUES DE L IRSST Les résultats des travaux de recherche publiés dans ce document ont fait l objet d une évaluation par des pairs.

5 SOMMAIRE Ce rapport présente les résultats d une recherche s'intéressant au processus d'application de mesures de prévention dans l'industrie de la construction. L'objectif de la recherche est donc de comprendre comment et pourquoi les mesures préventives sont appliquées ou non sur divers chantiers de construction. Les conditions susceptibles d'influencer l'application des mesures préventives peuvent être situées sur un axe partant d un contexte global à un contexte local. Nous les regroupons selon qu'elles concernent principalement le contexte général (cadre législatif, organisation industrielle, etc.), le contexte d affaires (marché, clients, maître d œuvre, etc.), le chantier (environnement physique, type de chantier, etc.), les acteurs collectifs (syndicats, patron, CSST, etc.) et l individu (caractéristiques personnelles, qualification, activité de travail, etc.). La méthodologie sur laquelle s est basée cette étude pour recueillir les données mise sur trois instruments de collecte : 1) l observation sur les chantiers, 2) les entretiens collectifs avec des travailleurs et des gestionnaires et 3) des rencontres complémentaires avec des acteurs clefs du secteur de la construction. Tout au long de ce rapport, les résultats sont présentés en fonction du découpage théorique que nous avons proposé dans le cadre d analyse de l application des mesures préventives. Ainsi, nous aborderons des enjeux qui nous semblent fondamentaux pour chacun des aspects suivants : le contexte général, le contexte d affaires, le chantier, les acteurs collectifs et les individus. Une fois les principaux constats expliqués, nous émettons quelques propositions pouvant être utiles à l application des mesures préventives sur les chantiers de construction du Québec.

6 REMERCIEMENTS Ce projet de recherche n'aurait pas été possible sans l'active collaboration de plusieurs personnes qui ont appuyé notre démarche et nous ont aidé à accéder à de nombreux chantiers de construction du Québec ainsi qu aux principaux intervenants du monde de la construction. Nous tenons donc à remercier tout particulièrement les entrepreneurs, les surintendants, les contremaîtres, les agents de sécurité, les travailleurs et les délégués syndicaux qui ont fait preuve d une grande ouverture lors de nos visites de chantiers et de nos rencontres individuelles ou en groupe. Divers intervenants du monde du travail ont aussi été de généreux collaborateurs. Il s'agit de Mme Viviane Beauvais et de M. Alain Auger de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), de M. Richard Goyette, directeur général adjoint du Conseil Conjoint, de M. Paul Héroux, directeur général de l'association sectorielle paritaire (ASP) du secteur de la construction, de M. Olivier Lemieux, conseiller à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), secteur Construction, de M. Michel Fournier, CSD-Construction, de M. Sylvain Parisien, coordonnateur SST au bureau provincial de l'association de la construction du Québec (ACQ) et de M. Michel Lessard (APCHQ). Nous tenons aussi à remercier les assistants de recherche, M. Claude D. Loiselle et M. Marc Arial, qui ont consacré leurs temps à la collecte des données sur le terrain. La collaboration de M. François Hébert de l IRSST nous a aussi permis de suivre l évolution des statistiques de lésions professionnelles et des décès du secteur de la construction. Merci aussi à messieurs Michel Vézina, Richard Gagnon et Michel Lavoie professeurs et chercheurs à l Université Laval pour leur soutien lors du démarrage de ce projet. Cette recherche n aurait pu voir le jour sans la contribution financière de l IRSST. Nous remercions tout particulièrement Mme Denise Granger pour son soutien constant tout au long de ce projet et M. Laurent Gratton et Mme Andrée Sicotte-Doray pour leur participation au comité conseil. Note : le genre masculin est utilisé au sens générique uniquement pour alléger la lecture du document.

7 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION...7 PROBLÉMATIQUE...9 ÉTAT DES CONNAISSANCES...11 La mesure préventive...11 L application de la mesure...12 Le contexte général...14 Le contexte d affaires...14 Le chantier...15 Les acteurs collectifs...15 L individu...16 MÉTHODOLOGIE...17 Les observations sur le terrain...17 Les entretiens...18 Les rencontres complémentaires avec des acteurs clefs...19 RÉSULTATS...20 Le contexte général...20 Le contexte d affaires...28 Le chantier...34 Les acteurs collectifs et les individus...42 CONCLUSION...44 BIBLIOGRAPHIE...46

8 TABLEAUX ET FIGURES Tableau 1 : Distribution des chantiers fréquentés dans le cadre de l étude Figure 1 : Cadre d analyse de l application des mesures préventives Figure 2 : Classement des facteurs influençant la sécurité sur les chantiers, Angleterre Figure 3 : Amélioration du leadership en SST en Angleterre

9 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 7 INTRODUCTION Le secteur de la construction a-t-il un problème de sécurité du travail? Examinons d abord ces quelques chiffres. La construction se classe au 2e rang des secteurs économiques ayant le plus grand nombre de travailleurs manuels indemnisés à la suite d une lésion professionnelle (24,8 accidents/ 1000 travailleurs). En 2001, on dénombrait travailleurs de la construction et employeurs. Au cours des 10 dernières années ( ), 237 travailleurs de la construction sont décédés des suites d un accident du travail ou d une maladie professionnelle. De 1991 à 2001, les décès à la suite d un accident du travail ont diminué de 21 à 15, mais les décès à la suite d une maladie professionnelle sont passés de 0 à 13. En 2000, on comptait travailleurs de la construction accidentés et 32 décès. Les travailleurs de la construction représentent 4,3 % de la population active du Québec et 18 % des décès au travail. En six ans, les accidents du travail mortels ont entraîné années potentielles de vie perdues. Le taux de prévalence 1 du secteur de la construction est de 19 accidents du travail pour 1000 travailleurs alors qu il est de 6,9 accidents pour 1000 travailleurs pour l ensemble des autres secteurs industriels. 1 Le taux de prévalence combine la fréquence des lésions et la gravité. Cet indicateur donne une illustration de la moyenne de salariés qui, chaque jour de l année de calendrier, ont été indemnisés à cause d une lésion professionnelle (François Hébert, 1999).

10 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 8 En 2001, la cotisation versée par les employeurs pour les lésions professionnelles atteignait 217 millions de dollars. On estime que pour le secteur de la construction, les coûts indirects représenteraient 20 fois les coûts directs de compensation des accidents du travail (Hinze, 1991). Ces quelques chiffres parlent d eux-mêmes; le secteur de la construction a un urgent besoin de poursuivre avec intensité ses efforts en matière de santé et de sécurité du travail sur les chantiers. Depuis une vingtaine d années, les recherches ont été nombreuses, les moyens de prévention et les outils se sont multipliés, les interventions de la CSST ont aussi été revues. Bien que l on dénote une amélioration au plan du nombre absolu d accidents du travail, il demeure que le secteur de la construction doit redoubler d effort afin de réduire l écart considérable qui le sépare des autres secteurs. La question qu il faut maintenant se poser est pourquoi les employeurs et les travailleurs appliquent ou non les mesures préventives existantes? Le présent rapport tente de répondre à cette interrogation cruciale qui exige une analyse large des enjeux de SST dans la construction. Cette recherche porte un regard nouveau sur la sécurité du travail dans la construction. Nous souhaitons qu elle contribue à mieux éclairer l ensemble des partenaires sur l importance à accorder aux actions en prévention. Il ne faut pas perdre de vue qu à la fin d une journée de travail ce sont nos actes qui sauvent des vies et non nos paroles!

11 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 9 Chapitre 1 PROBLÉMATIQUE Le secteur de la construction accumule 18 % des décès alors que les travailleurs y représentent uniquement 4,3 % de la population i d Q éb A u Québec, comme dans l'ensemble des pays industrialisés, la construction est depuis longtemps parmi les trois secteurs industriels les plus à risque, précédé des mines et de la forêt (Hébert, 1999). D ailleurs, le taux de prévalence 2 y est presque trois fois supérieur à celui des autres secteurs économiques (24,8 vs 9 ) (F. Hébert et al., 2003). En ce qui concerne les accidents mortels, la construction accumule 18 % des décès alors que les travailleurs y représentent uniquement 4,3 % de la population active du Québec (CSST, 2001). Au cours des 20 dernières années, la construction a fait l'objet de nombreuses études principalement axées sur les risques d'accidents et les moyens de prévention (Baxendale et Jones, 2000; Brabazon et al., 2000; Gambatese et Hinze, 1999b; Gillen et al., 2002; Glendon et Litherland, 2001; Lancaster et al., 2001; McVittie et al., 1997; Mohamed, 1999; Pilkington et al., 2002; Sawacha et al., 1999). On note cependant que peu de recherches ont porté sur les déterminants de l'application de mesures préventives. La présente étude s'intéresse aux conditions et au processus d'application de mesures de prévention en matière de sécurité du travail dans l'industrie de la construction. Les termes mesure préventive et mesure de prévention correspondent aux moyens (techniques, organisationnels, législatifs, etc.) dont la finalité est de protéger un ou des travailleurs contre des risques d'accident du travail ou de maladie professionnelle. Deux grands groupes de mesures préventives seront considérés dans cette recherche. Le premier réfère aux mesures prescrites dans les textes législatifs à caractère préventif (principalement dans le Code de sécurité pour les travaux de construction (S-2.1, r.6), ci-après appelé Code de sécurité) ou dans les politiques, les procédures et les programmes de prévention d'entreprises. Le fait que l'on retrouve ces mesures dans la réglementation, qui généralement est développée suite à une consultation auprès des parties et de spécialistes, constitue pour plusieurs un gage d'efficacité. Or, dans les faits, l'efficacité de ces mesures demeure relative puisqu on constate au Québec, comme dans les autres pays industrialisés, qu'elles ne sont pas systématiquement appliquées (Dawson et al., 1988). Le second groupe de mesures préventives considéré repose davantage sur une connaissance empirique du secteur. Il réfère à des mesures (directives, normes de métier, règlements de chantier, etc.) qui ne sont pas prévues de façon explicite dans les textes législatifs mais qui sont susceptibles de se retrouver dans certaines entreprises ou chez certains travailleurs. Le recensement des écrits relatifs à cette problématique indique que certains chercheurs (Hale et Swuste, 1998; Trinquet, 1996) constatent le succès mitigé 2 Le taux de prévalence combine la fréquence des lésions et la gravité. Cet indicateur donne une illustration de la moyenne de salariés qui, chaque jour de l année de calendrier, ont été indemnisés à cause d une lésion professionnelle. (François Hébert, 1999).

12 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 10 Bien que l approche réglementaire soit nécessaire, elle ne suffit pas à prévenir tous les accidents du travail. des efforts consacrés pour diminuer le nombre et la sévérité des accidents du travail. Pourtant, des chercheurs et des intervenants de toutes disciplines ont fait preuve de créativité et ont déployé des énergies considérables pour identifier les causes d'accidents, développer et proposer des mesures préventives afin de diminuer le nombre et la sévérité des accidents. Le texte synthèse de Laflamme (1988) se penche sur les différentes approches et les nombreux modèles proposés par les chercheurs qui se sont intéressés au phénomène des accidents du travail. Il rend compte de la multiplicité des facteurs en cause, met en évidence les conceptions différentes de la sécurité et décrit la complémentarité des approches utilisées. Ce constat incite des membres de la communauté scientifique à questionner les conditions d'application des mesures existantes et, dans certains cas, à questionner les approches utilisées pour l'élaboration de telles mesures. Ceux pour qui le problème réside dans l'application des mesures existantes associent ce phénomène à une problématique de gestion du travail et des individus (Weeks et McVittie, 1995); Sundström-Frisk, 1996) alors que ceux qui questionnent l'approche réglementaire (Hale et Swuste, 1998; Trinquet, 1996) soutiennent que ce mode de prévention est paradoxal puisque, bien qu'il soit nécessaire, il ne suffit pas à prévenir tous les accidents compte tenu qu'il est souvent mal adapté aux situations réelles de travail. L'objectif de la recherche est de comprendre comment et pourquoi les mesures préventives sont appliquées ou non sur divers chantiers de construction.

13 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 11 Chapitre 2 ETAT DES CONNAISSANCES N os objectifs de recherche nous amènent à se pencher de façon particulière sur deux dimensions. La première concerne les mesures préventives elles-mêmes, alors que la seconde porte sur les facteurs permettant de comprendre pourquoi elles sont appliquées ou non. La mesure préventive À propos de l'efficacité de la mesure préventive, Hale et Swuste (1998) et Trinquet (1996) montrent que la réglementation, qu'elle soit contenue dans les lois et les règlements ou qu'elle soit spécifique à l'entreprise, est considérée comme un moyen privilégié pour rendre le milieu de travail plus sécuritaire. Par ailleurs, ces auteurs soulignent deux avantages associés à l'existence de mesures prescrites dans la réglementation. Le premier est que les dérogations à cette réglementation sont objectivables (base de l'approche de l inspectorat). Le second est qu'elle oblige les responsables de projets de construction à prendre plusieurs moyens de prévention en considération. Trinquet (1996) soutient cependant que, souvent, les mesures appliquées par le milieu diffèrent sensiblement de ce que l'on retrouve dans la réglementation et que bien que ces mesures soient efficaces, elles ont le désavantage de ne pas toujours être objectivables et de ne pas être reconnues à l'extérieur du chantier. Ceci constitue un obstacle important à leur application, à leur reconnaissance et à leur développement d'autant plus que, souvent, elles placent les personnes en situation d'irrégularité (donc d'infraction). Dans cet esprit, Hale et Swuste (1998) décrivent la législation comme étant rationnelle, structurante et statique alors que le travail (principalement dans l'industrie de la construction) est changeant et dynamique tant au plan technologique qu'à celui des équipes ou des individus (compétence et expertise). À ce sujet, l'industrie de la construction se veut un milieu où l'usine est mobile mais la production fixe. De plus, chaque nouveau chantier donne lieu à de nouvelles relations de travail, à de nouvelles normes informelles et à de nouvelles structures d'autorité informelles (Steiger et Form, 1991). Par ailleurs, la réglementation est généralement à la remorque des avancées technologiques qui peuvent considérablement changer les processus de travail et les pratiques de gestion sur les chantiers. Enfin, pour ce qui est des mesures préventives que l'on ne retrouve pas systématiquement dans les programmes de prévention ou dans la réglementation, elles ont un caractère moins formel et, par conséquent, il est plus complexe de les décrire et de les définir. Elles n'en sont cependant pas moins importantes. Ce sont soit des mesures prescrites qui ont fait l'objet d'une adaptation, soit des mesures pour lesquelles on ne retrouve à peu près aucune prescription et dont l'application repose sur la dynamique du milieu

14 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 12 (travailleurs, collectifs de travail et employeurs). Selon Trinquet (1996), les impératifs de la production obligent les acteurs à gérer, parfois clandestinement et dans l'irrégularité, les écarts entre ce qui est prévu et la réalité. Il faut, selon lui, étudier les règles de constitution des savoir-faire, les modalités de leur transmission et les conditions de sauvegarde de cette mémoire collective à travers une histoire marquée par l'intensification du travail. Aussi, il nous paraît important de considérer les mesures alternatives ou de substitution, non pas pour connaître le mode de transmission mais bien pour vérifier si de telles mesures sont mises en place et comment elles sont mises en place. Il convient également de considérer les mesures préventives non prescrites, pour lesquelles on peut observer un lien avec des causes d'accidents. C'est le cas notamment des travaux de manutention, des tâches hors spécialité et de diverses situations (généralement d'origine organisationnelle) devant lesquelles le travailleur se retrouve. L'application de la mesure Du côté des conditions susceptibles d'influencer l'application des mesures préventives, les facteurs qui semblent déterminants sont globalement interdépendants (Leather, 1987) et peuvent être situés sur un axe partant d un contexte global à un contexte local. Dans la figure 1, nous les regroupons selon qu'ils concernent principalement le contexte général (cadre législatif, organisation industrielle, etc.), le contexte d affaires (marché, clients, maître d œuvre, etc.) le chantier (environnement physique, type de chantier, etc.), les acteurs collectifs (syndicats, patron, CSST, etc.) et l individu (caractéristiques personnelles, qualification, activité de travail, etc.). Rappelons que le but n'est pas d'étudier en profondeur comment les différents facteurs peuvent interagir entre eux mais bien de comprendre leur rôle dans l'application des mesures préventives.

15 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 13 Figure 1 : Cadre d analyse de l application des mesures préventives Contexte global Contexte général Cadre législatif - lois et règlements Contexte socioéconomique Organisation industrielle Technologies Politique publique Contexte d affaires Marché Relations de travail Clients Architectes Ingénieurs civils Maître d oeuvre Contracteurs Type de contrat Chantier Type de chantier Environnement Cond. climatiques Org. du travail Org. de la SST Fournisseurs Équipements Risques Acteurs collectifs Syndicats Patrons CSST ASP Cultures de métier Contexte local Individus Caractéristiques personnelles Qualification État «ponctuel» Habitudes Habiletés préventives Activité de travail Mesures préventives LSST Règlements en vigueur Code de sécurité Conventions collectives Contrat Programme de prévention Mesures spécifiques Système de règles Comité de chantier Normes sociales Équipements de protection collective Équipements de protection ind. Savoir-faire de prudence Dans la figure 1, chaque colonne donne des exemples d éléments contextuels auxquels correspondent, au bas, des mesures préventives que nous pouvons retrouver sur les chantiers de construction. Ainsi, dans le contexte général, la Loi sur la santé et la sécurité constitue une mesure préventive tout comme les règlements de sécurité qui en découlent. Dans le contexte d affaires, il arrive par exemple que les ententes contractuelles entre les clients, les entrepreneurs et les fournisseurs comprennent des dispositions à l égard de la prévention. Chaque chantier de construction comporte aussi ses propres risques donnant lieu à des mesures préventives particulières. Par exemple, des travaux de construction réalisés dans une usine où des travailleurs risquent d être exposés à des gaz ou des produits toxiques nécessitent la mise en œuvre de moyens spécifiques de prévention (disponibilité de masques, formation aux signaux d alarme, procédures de cadenassage, etc.). Certaines mesures préventives s appliquent aussi dans le cas de travaux en hauteur ou pour des travaux à proximité de lignes électriques. Le rôle et l importance de certains acteurs collectifs sont aussi considérés dans le cadre de cette étude. Par leur situation privilégiée quant à la promotion des cultures de métier, ainsi que par leur rôle de premier ordre dans la négociation des conditions de travail, ces acteurs peuvent conditionner l application des mesures préventives sur les chantiers. Pour étudier l application des mesures préventives, il importe de considérer aussi les caractéristiques personnelles des individus, leur degré de qualification, leur état ponctuel ainsi que leurs habiletés préventives pour ne nommer que celles-ci.

16 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 14 Maintenant que nous avons abordé les contours du cadre conceptuel, examinons plus en détails chacune des dimensions suivantes : le contexte général le contexte d affaires le chantier les acteurs collectifs les individus Le contexte général La dynamique de la prévention dans le secteur de la construction est régulée par un contexte général que nous avons défini, pour les fins de cette étude, par trois composantes. La première concerne le cadre législatif (lois et règlements) régissant la sécurité sur les chantiers. La seconde rassemble divers facteurs faisant référence au contexte socio-économique particulier du secteur de la construction (sous-traitance, taux de roulement des entrepreneurs, faible capitalisation, etc.). Pour ce qui est de la troisième composante, elle concerne l organisation industrielle du secteur (taille des entreprises, qualification de la main-d œuvre, etc.) Le contexte d affaires On ne peut ignorer que la dynamique du contexte d affaires conditionne directement ou indirectement la gestion de la prévention. Les problèmes de l'industrie liés à son mode de fonctionnement, l'insécurité d'emploi, la durée des projets, le nombre de travailleurs par entreprise sont décrits comme étant responsables des problèmes que vit l'industrie (Ringen et al., 1995). Pour mieux définir les modes de régulation entre les divers partenaires, nous avons caractérisé le contexte d affaires selon les six composantes suivantes : Marché : quantité et ampleur des chantiers, chiffre d affaires et revenus des entrepreneurs, répartition géographique des chantiers, etc. Relations de travail : enjeux de négociation, sécurité d emploi, placement des travailleurs, délégués syndicaux, etc. Clients : secteur privé, para-public, public, industriel, commercial, résidentiel, concepteur, architecte, etc. Maître d œuvre : partage des responsabilités en SST, degré de prise en charge de la SST sur le chantier, etc. Système contractuel : sous-traitance, qualification des fournisseurs, pénalités de livraison, appels d offres, etc. Parmi les six éléments mentionnés, la gestion de projet constitue une composante particulière des caractéristiques de l'entreprise. En fait, le maître d'œuvre du projet est un intervenant clé dans un contexte de travaux de construction. Il a la responsabilité de définir les politiques, de coordonner les travaux et de veiller à l'application de certaines politiques notamment en

17 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 15 matière de sécurité. Dans certains cas, selon la nature du projet, il participera au choix des différentes entreprises qui réaliseront des parties du projet et à ce niveau, les conséquences sont importantes sur le déroulement des travaux et sur la gestion de la sécurité (Leather, 1987). Les travaux de Vézina et de ses collaborateurs (1996) de même que ceux de Weeks et McVittie (1995) nous permettent de croire qu'il s'agit d'une caractéristique du secteur qu'il importe de considérer. De par ses responsabilités et son rôle dans la coordination des travaux, le maître d oeuvre sera, à différents degrés, responsable du respect ou non de l'application, voire de l'efficacité de certaines règles, et même de l'apparition de certaines situations potentiellement dangereuses dans le déroulement des travaux. Ses façons de faire peuvent notamment contribuer à ce que les entreprises priorisent la productivité au dépend de la sécurité. Le chantier Dans l'industrie de la construction, le travail sur les chantiers varie de façon importante. Il ressort essentiellement que la gestion du travail, principalement la planification et la coordination des travaux, la nature des travaux et, incidemment, l'avancement des travaux influent sur le travail et sur l'environnement. Il en est de même pour ce qui est de la nature et de la complexité des tâches et des opérations, des conditions matérielles (disponibilité et conditions des équipements de production et de sécurité etc.), des conditions humaines (qualification, roulement de la main-d'œuvre, coactivité, etc.), de l'environnement physique, et de l'exécution du travail. L'environnement physique constitue une dimension importante à laquelle les intervenants en général et certains chercheurs (Laitinen et Ruohomaki, 1996; Mattila et al., 1994a; Mattila et al., 1994b) réfèrent pour évaluer le degré de sécurité des chantiers. Les conditions humaines et les conditions d'exécution du travail sont aussi associées à la sécurité du travail selon Weeks et McVittie (1995). Dwyer et Raftery (1991), de leur côté, estiment que la majorité des accidents peuvent être attribuables à des facteurs associés aux caractéristiques du travail. Trinquet (1996) suggère qu'une cause importante d'accident provient de l'écart entre le travail réel et le travail prescrit (planifié par les concepteurs du projet) et sur ce point, il rejoint les propos de Steiger et Form (1991) à l'effet que, puisque l'attention des dirigeants porte principalement sur le produit fini, la production et plusieurs des décisions qui y sont reliées sont encore aujourd'hui du ressort du travailleur. Les acteurs collectifs Plusieurs acteurs collectifs influencent l application des mesures de prévention. Les syndicats, les employeurs et leurs représentants, les inspecteurs de la CSST ont des perceptions différentes des dangers et des moyens de les éliminer ou de les contrôler. Chacun d entre eux, à sa manière, influence la sécurité effective du chantier. En fait, la nature de leur travail, voire la relation qu'ils entretiennent avec le danger ou la mesure préventive, est susceptible de façonner leur lecture du milieu de travail, des risques rencontrés et de l'application des règles de sécurité.

18 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 16 Les individus Les facteurs associés à l individu sont souvent identifiés comme étant en lien avec la survenue d'accidents. Pour notre part, nous considérons ces facteurs dans la perspective où la décision d'agir, en l'occurrence celle d'appliquer ou non une mesure préventive donnée, relève du travailleur, donc dans la mesure où le travailleur se retrouve potentiellement en situation de prise de risque. Il ressort des différents ouvrages consultés, que la prise de risque est un phénomène subjectif (Trinquet, 1996) qui est influencé par différents facteurs dont chaque individu se forge une représentation. Vraisemblablement, la prise de risque peut varier d'un individu à l'autre selon la situation et le moment. Par rapport à ces facteurs, il semble difficile de prévoir ou d'anticiper la prise de risque. Par contre, il apparaît évident chez les auteurs consultés que certaines caractéristiques individuelles, culturelles et organisationnelles peuvent influencer la prise de risque. La formation du travailleur (Trinquet, 1996), la perception qu'il est possible d'exercer un contrôle sur le danger (Hale et Glendon, 1987), des habitudes de travail bien ancrées de même que l'inconfort de certaines méthodes de travail (Sundström-Frisk, 1996) sont des exemples de facteurs associés étroitement à l'individu. Les travaux de Hale (1984) et de Hale et Glendon (1987) nous montrent que les décisions de l'individu sont également soumises à l'influence de différents éléments du contexte de travail. Les pressions émanant du collectif de travail (Sundström-Frisk, 1996; Trinquet, 1996) s'inscrivent parmi les caractéristiques culturelles du milieu qui influencent la prise de risque. Enfin, le recours à des incitatifs financiers ou autres (Dwyer et Raftery, 1991; Leather, 1987) l'évidence de conflit sécurité/productivité (Sundström-Frisk, 1996) et d'autres formes de pressions extérieures comptent parmi les facteurs qui influencent la prise de risque. Ce cadre conceptuel a servi de «table à dessin» pour organiser la collecte des informations utiles à l atteinte des objectifs de la recherche ainsi qu à la rédaction de ce rapport. Toutefois, précisons qu il ne vise pas à compartimenter les diverses mesures préventives dans des catégories rigides et exclusives, mais bien seulement de les caractériser les unes par rapport aux autres.

19 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 17 Chapitre 3 MÉTHODOLOGIE L a méthodologie sur laquelle s est basée cette étude pour recueillir les données mise sur trois instruments de collecte : 1) l observation sur les chantiers, 2) les entretiens collectifs avec des travailleurs et des gestionnaires et 3) des rencontres complémentaires avec des acteurs clefs du secteur de la construction. Le choix des sites s est avéré d une importance cruciale, mais les difficultés d accès ont été beaucoup plus importantes que nous le pensions à l origine. L identification, la prise de contact, la présentation du projet et la négociation entourant l accès aux données ont occupé une part importante du temps de travail. Pour des motifs que nous comprenons maintenant mieux, peu d entrepreneurs en construction acceptent la présence d observateurs et peu d entre eux acceptent que leurs travailleurs soient rencontrés. Nous nous sommes donc butés à des obstacles biens réels, mais qui sont aussi très révélateurs de la dynamique du travail dans le secteur de la construction. Voyons plus en détail l état de la situation. Les observations sur le terrain Treize chantiers observés et plus de cent travailleurs interviewés. Au cours de la période , un total de 13 chantiers de construction ont été fréquentés à raison de deux à quatre chantiers par sous-secteur d activité (commercial, institutionnel, industriel et résidentiel). Chaque chantier a fait l objet d un minimum d une semaine d observations. L identification des sites a connu deux phases, une première bénéficiant de l implication directe des partenaires et une seconde par l intermédiaire du réseau de l équipe de recherche. Sur ces 13 chantiers, nous avons observé des travaux de montage de structure d acier, de coffrage de fondations, de coffrage de structure, d électricité, de briquetage, de ventilation, de plomberie, de démolition, de peinture, de tirage de joints, de pose de gypse, d installation d ascenseur, de pose de verre, de serrurerie de bâtiment, de couverture, de réfection de bouilloires, d isolation, d enlèvement de l amiante et de ferblanterie. Ces travaux concernaient des constructions neuves, de la rénovation et des agrandissements dans toutes les conditions climatiques recensées au Québec. Le tableau 1 présente la distribution des chantiers où ont eues lieu les observations ainsi que les entrevues. L approche employée est de type ethnographique. C est-à-dire que nous avons suivi, sur des périodes de temps en continu, l évolution de la gestion et des travaux des chantiers. La prise de notes a essentiellement portée sur la description des événements dont nous avons été témoin et la retranscription des propos tenus par des travailleurs, des contremaîtres ou des agents de sécurité de chantier. Ces événements et commentaires recueillis devaient être en relation étroite avec l application des mesures préventives (choix d un

20 ACCROÎTRE LES EFFORTS DE PRÉVENTION 18 équipement de protection, méthode de travail inappropriée, directive nonsécuritaire d un contremaître, etc.) et se situés à l intérieur de notre cadre théorique. La collecte des informations a été grandement facilitée par la contribution des agents de sécurité en charge de la SST sur les chantiers de construction. Leur collaboration a été la plupart du temps un levier important pour comprendre des dynamiques propres aux chantiers visités et pour justifier notre présence auprès des sous-entrepreneurs. Parfois ils ont même contribué à solliciter la participation des travailleurs pour nos rencontres de groupe. Tableau 1 : Distribution des chantiers fréquentés dans le cadre de l étude. Commercial Institutionnel Industriel Résidentiel Complexe multimédia Milieu urbain Environ 140 travailleurs sur le chantier Diverses phases des travaux Centre hospitalier Milieu rural Environ 60 travailleurs sur le chantier Excavation et coffrage Usine de pâtes et papier Milieu rural Environ 450 travailleurs sur le chantier Travaux de modernisation de machinerie Immeuble de condominiums avec structure de bois Milieu urbain Cinq travailleurs sur le chantier Travaux d érection de la structure de bois à partir d une dalle de béton Rénovation d un hôtel et d installations touristiques Milieu rural Environ 250 travailleurs sur le chantier Travaux de tous les genres Agrandissement et rénovation d un pavillon universitaire Milieu urbain Environ 115 travailleurs sur le chantier Usine de pâtes et papier Milieu rural Environ 400 travailleurs sur le chantier Entretien de l usine Immeuble de condominiums avec structure de béton Milieu urbain Environ 20 travailleurs sur le chantier Électricité, division intérieure et finition extérieure Agrandissement d un Pavillon universitaire Milieu urbain Environ 45 travailleurs sur le chantier Phase de fermeture de l édifice Construction d un édifice gouvernemental Milieu rural Environ 60 travailleurs sur le chantier Phase de fermeture de l édifice Construction d une industrie secteur primaire Milieu rural Environ 500 travailleurs sur le chantier Érection de structure et autres phases Deux immeubles de condominiums, l une avec structure de béton et l autre de bois Milieu urbain Environ 40 travailleurs sur le chantier Travaux d élévation et structure Immeuble de condominiums avec structure de bois Milieu urbain Environ 15 travailleurs sur le chantier Érection de la charpente Les entretiens Au total, plus de cent travailleurs ont été rencontrés pour au-delà de vingtcinq heures d entretiens collectifs que nous avons pu capter sur bande magnétique avec le consentement des participants. Selon les circonstances et les chantiers, 8 à 12 travailleurs volontaires, qui avaient fait l objet d une observation directe par les chercheurs, participaient aux rencontres. Les bandes ont fait l objet d écoute systématique et les informations pertinentes

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