LES BESOINS DES PERSONNES DÉFICIENTES VISUELLES ACCÈS AUX TRANSPORTS
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- Fernande Lavoie
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1 Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes LES BESOINS DES PERSONNES DÉFICIENTES VISUELLES ACCÈS AUX TRANSPORTS Octobre 2010
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3 LES BESOINS DES PERSONNES DÉFICIENTES VISUELLES ACCÈS AUX TRANSPORTS Document disponible en version 16 x 22 cm, A4 police frutiger corps 16, électronique, braille sur demande, audio. Téléchargeable gratuitement sur le site internet : Contact : 3
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5 SOMMAIRE LE MOT DU PRÉSIDENT DE LA CFPSAA... 7 REMERCIEMENTS GÉNÉRALITÉS PUBLIC CONCERNÉ PRINCIPALES FORMES DE MALVOYANCE ET SOLUTIONS DE COMPENSATION LA CÉCITÉ ET LES MOYENS DE COMPENSATION L ouïe La perception des masses Le toucher L odorat La mémorisation Les aides humaines et l aide animalière Exemples de mise en situation LES FICHES Les différentes étapes de cheminement Fiche n 1 - La préparation du voyage...34 Fiche n 2 - L accès aux systèmes de transport Fiche n 3 - Matériel roulant : accès et utilisation Fiche n 4 - Correspondances et intermodalité
6 2.2. Les fiches techniques...64 Fiche n 5 - Ambiance visuelle : éclairage et constraste - signalétique Fiche n 6 - Ambiance sonore...84 Fiche n 7 - Les situations perturbées Fiche n 8 - Les besoins en accompagnement Fiche n 9 - Les démarches d un projet de mise en accessibilité CONCLUSION
7 LE MOT DU PRÉSIDENT DE LA CFPSAA La CFPSAA (ex CNPSAA) permet aujourd hui à 31 associations de notre pays, qui viennent en aide aux personnes aveugles ou gravement déficientes visuelles, de coordonner leurs réflexions et actions communes, dans tout domaine qui présente un intérêt général pour ces personnes : accès à l éducation et à la formation professionnelle, à la culture et aux loisirs, à l emploi, à la vie autonome, etc. Si chaque partenaire conserve sa spécificité (association généraliste, de parents, de professionnels, fédération d établissements d enseignement spécialisé, etc.), parler d une seule voix les rend plus forts et plus crédibles face aux autorités publiques et à l ensemble de leurs interlocuteurs. Depuis plusieurs années déjà, la Commission Accessibilité de la CFPSAA tend à harmoniser démarches, discours, propositions et attentes des représentants associatifs du secteur de la déficience visuelle, en collaboration avec les pouvoirs publics et les professionnels, dans les domaines des transports, du cadre bâti et de la voirie. Ainsi, en 2009, la publication du guide «Les besoins des personnes déficientes visuelles Accès à la voirie et au cadre bâti» largement diffusé en formats accessibles et téléchargeable gratuitement sur notre site (http://www.cfpsaa.fr) a déjà permis aux professionnels en charge de l aménagement de la voirie et du cadre bâti de mieux connaître, et donc de mieux prendre en compte les besoins spécifiques des personnes aveugles ou gravement déficientes visuelles. Grâce à une collaboration exceptionnelle entre notre Confédération, SNCF et la RATP, nous sommes aujourd hui en mesure de présenter un nouveau document consacré à «l Accès aux transports». Par des exemples concrets, des illustrations claires, il se veut un outil pédagogique qui s adresse aux autorités organisatrices des transports, aux municipalités qui, lors de commandes de matériels ou de l aménagement des sites urbains (gares ferroviaires ou routières, arrêts de bus), trouveront dans 7
8 ce guide un ensemble de recommandations et bonnes pratiques, utiles à connaître et à appliquer. Le domaine des transports est un domaine où la technique revêt une grande importance et le but de ce recueil n est pas de figer, ici, des solutions, mais d apporter aux décideurs des connaissances leur permettant d adapter leurs réalisations aux besoins concrets des personnes déficientes visuelles. Ce recueil permet la prise en compte des besoins complexes, résultant de l utilisation de l ensemble des moyens de déplacement, en donnant aux concepteurs de projets et aux acteurs de terrain des clés concrètes d interprétation de l environnement par les personnes aveugles et malvoyantes. La CFPSAA, au travers de son réseau d associations, se veut un partenaire de tous les instants et à tous les niveaux pour ceux qui ont en charge la mise en accessibilité des réseaux de transport. Les échéances se rapprochent et nous sommes persuadés que ce recueil est un outil efficace pour atteindre les objectifs fixés par la loi du 11 février Que chacun des acteurs qui ont participé à la réalisation de ce recueil soit ici remercié! Philippe Chazal Président CFPSAA 8
9 REMERCIEMENTS : Cet ouvrage, réalisé collégialement par l ensemble des associations de personnes déficientes visuelles, n aurait pu aboutir sans la participation de nombreux acteurs. La CFPSAA (Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et des Amblyopes) remercie particulièrement : Les bénévoles des associations membres de la Commission Accessibilité de la CFPSAA pour leurs compétences et leur disponibilité, Le secrétariat d État en charge de la Famille et de la Solidarité pour son soutien financier, Les associations qui ont contribué financièrement aux frais annexes, La Fédération Française des Associations de Chiens-guides d aveugles, pour l édition électronique de ce recueil, La RATP et plus particulièrement Jean-Marie Monier, stagiaire, étudiant en master Vieillissement Handicap Mouvement et Adaptation, pour la rédaction des textes, SNCF pour la réalisation de l édition papier, L équipe de la Mission Accessibilité de la RATP, L équipe de la Délégation à l Accessibilité et aux Voyageurs Handicapés de SNCF, Bruno Basile pour les illustrations de la partie «Généralités», Sylvain Boursier de la RATP pour les illustrations des fiches. 9
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11 1 - GENERALITES GÉNÉRALITÉS 11
12 1.1 PUBLIC CONCERNÉ Le nombre de personnes malvoyantes et aveugles est estimé, en France, à environ 2 millions, auquel il convient d ajouter les personnes âgées ou à mobilité réduite. La Classification Internationale des Handicaps codifie de manière précise les principales formes d atteintes visuelles, que celles-ci soient provoquées par une déficience de l acuité visuelle de l un ou des deux yeux, une déficience du champ visuel, une atteinte des structures annexes de la fonction visuelle ou par une lésion cérébrale générant des troubles neurovisuels. La déficience visuelle s apprécie après correction. Le guide barème d évaluation du handicap figurant à l annexe 2-4 du code des affaires sociales et de la famille considère que la déficience visuelle s apprécie en vision binoculaire et après correction et définit la cécité comme suit : Sont atteints de cécité complète ceux dont la vision est nulle (v = 0) au sens absolu du terme avec abolition de la perception de la lumière ; Sont considérés comme atteints de quasi-cécité ceux dont la vision centrale est égale ou inférieure à 1 / 20 d un œil, celle de l autre étant inférieure à 1 / 20, avec déficience des champs visuels périphériques lorsque le champ visuel n excède pas 20 dans le secteur le plus étendu ; Cécité professionnelle : est considéré comme atteint de cécité professionnelle celui dont l œil le meilleur a une acuité égale au plus à 1 / 20 avec un rétrécissement du champ visuel inférieur à 20 dans son secteur le plus étendu. 12
13 Ce document sert de référence dans les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) pour l évaluation du handicap visuel. Une meilleure connaissance dans les domaines ophtalmologique, neurophysiologique et fonctionnel, a amené les professionnels à raisonner en termes de capacités visuelles. Cette notion plus générale tient compte de l acuité et du champ visuels, mais aussi de la vision des couleurs, du contraste, du relief, et cela en fonction de l ensemble des conditions psychologiques et environnementales qui influent sur le traitement des informations perçues visuellement. Ces nouvelles données ont conduit à préciser ce qu il faut entendre par cécité, l absence de possibilités visuelles au sens strict : ne pas, ou ne plus, avoir de potentiel visuel. La malvoyance recouvre une très grande diversité de cas avec des possibilités visuelles réduites mais existantes. Surtout en ce qui concerne les malvoyants, il est difficile pour un non-spécialiste de juger du handicap sur la seule apparence de la personne : un handicap peut être visible mais bien «compensé» par la personne, ou invisible mais bien réel et trompeur. Il est possible de rencontrer une personne déficiente visuelle avec une canne en train de lire. On peut aussi rencontrer une personne sans canne qui s approche de très près d un panneau pour le lire. Dans les deux cas, le handicap est bien présent mais pas toujours bien perceptible. D autres situations banales de la vie courante peuvent être sources de confusion et de perplexité pour les personnes voyantes. 13
14 pouvoir reconnaître sans se tromper des personnes dans la rue ou dans son environnement social et professionnel, voir de loin, lire distinctement les caractères et reconnaître les formes, Principales incapacités et difficultés courantes à l origine de gênes et situations de handicap lire en vision fine : distinguer les détails et petits caractères, déchiffrer la signalisation (panneaux, messages...), se repérer dans l espace, s orienter, se déplacer. 14
15 1-2 PRINCIPALES FORMES DE MALVOYANCE ET SOLUTIONS DE COMPENSATION Atteinte de la vision centrale Atteinte de la vision périphéri que Limites visuelles Implique une baisse de l acuité visuelle (vision de près et vision précise), provoque des incapacités totales ou partielles d écriture, de lecture, de coordinations occulo-manuelles fines. Influe sur la profondeur du champ visuel. Les personnes n ont plus de perception visuelle possible, ou de qualité suffisante, autour du point de fixation. Leur champ visuel se rétrécit jusqu à devenir tubulaire. Elle concerne la vision du mouvement, la recherche visuelle, la vision de nuit et provoque des incapacités, totales ou partielles de déplacements, de poursuite visuelle, de contrôle visuel par faible éclairement. Solutions de compensation Nécessite l utilisation de moyens de grossissement, de se rapprocher de ce que l on regarde et parfois d excentrer son regard (regarder à côté de ce que l on veut voir). Nécessite l utilisation de moyens d aide aux déplacements, de s éloigner de ce que l on veut voir, de disposer d un éclairage suffisant. 15
16 La vision floue Limites visuelles Implique une réduction de l acuité visuelle par opacification des milieux transparents de l œil, concerne la vision précise, celle des contrastes et des couleurs et provoque des incapacités totales ou partielles de lecture et de déplacements, de perception des reliefs, une forte sensibilité à l éblouissement. Solutions de compensation Nécessite l utilisation de moyens d aide aux déplacements, de moyens de grossissement, de se rapprocher de ce que l on regarde. Atteintes visuelles d origine cérébrale Suite à un traumatisme ou à une lésion cérébrale notamment (cécité corticale, agnosie visuelle...) 16
17 Photos de déformation de déficience visuelle Vision normale Vision floue 17
18 Atteinte de la vision centrale (Scotone central) Atteinte de la vision périphérique 18
19 1.3 LA CÉCITÉ ET LES MOYENS DE COMPENSATION Comme les personnes aveugles, de nombreuses personnes malvoyantes et vieillissantes utilisent les moyens de compensation décrits ci-après ; ils varient selon la luminosité ambiante (jour, nuit) ou l effet d éblouissement. L ouïe, la perception des masses, le toucher, l odorat, la mémorisation, les aides humaines et l aide animalière seront évoqués successivement. Ces moyens de compensation seront porteurs de sens, donc d interprétation unique pour chaque personne. La démarche de la CFPSAA vise à proposer des éléments de réflexion les plus objectifs possibles afin de préconiser des solutions consensuel les, au-delà des perceptions spécifiques de chaque individu L OUÏE Interprétation d éléments passifs par la perception des masses : L analyse des bruits am biants, liée à des éléments statiques, favorise un guidage basé sur des repères sonores fixes. Suivre l écho d une façade, d un mur, de haies denses, détecter un surplomb, un auvent, un encastrement, sont autant de facteurs qui contribuent à jalonner un espace. Interprétation d éléments actifs par la perception de sons ou de bruits mobiles : Le bruit du flux de véhicules, le démarrage de voitures, les pas de piétons sur un escalier ou dans un grand espace (place, dalle, hall de gare, etc.). permettent aux personnes aveugles de repérer un sens de déplacement. 19
20 Le choix d aller ou de venir sur un axe pourra s opérer alors naturellement. Les sons provenant de haut-parleurs, de balises sonores, de lignes de contrôle ou d escalators, affineront une stratégie de déplacement en incitant la personne à cibler un point (flèche sonore), à se diriger dans un espace identifié LA PERCEPTION DES MASSES Le sens des masses n est pas un 6 e sens, mais est la capacité à ressentir la présence d une masse plus ou moins importante (mur, colonne, auvent) ou bien la discontinuité de celle-ci (par exemple un vide créé par la présence d un couloir). Il est soumis à des conditions propres à la personne (fatigue et vitesse de déplacement) et à des conditions d ambiance (environnement relativement calme). Cette perception, lorsqu elle est affinée, permet de déterminer des matériaux différents (une paroi vitrée et une paroi en bois ne provoqueront pas les mêmes sensations). Certaines personnes déficientes visuelles l utilisent pour maintenir leur sens de déplacement ou bien comme repère. Il est fondamental que le sens des masses soit pris en compte dans le cadre bâti, la voirie et les transports. 20
21 1.3.3 LE TOUCHER Directement ou indirectement, le sens du toucher est sollicité par un contact de la main, du pied, du corps, sur l environnement immédiat. Ce contact informe la personne. L interprétation de ce qui est perçu se fait selon la sensibilité de chacun et en fonction de conditions extérieures (atmosphère humide, temps de gel, entraînent une main «moite» ou des doigts gourds...). La main Toucher, du détail vers le global, permet la construction d une image mentale. Toucher pour lire des textes en braille ou des symboles en relief don ne accès à l écrit. Prendre une main courante et la suivre sécurise et peut également donner des indications sur l orientation d un couloir ou d une forme d escalier. La lecture d éléments en relief et/ou de maquettes favorise également la compréhension de l espace. Certaines aides électroniques intègrent des systèmes vibrants, plus particulièrement intéressants pour des personnes ayant une déficience auditive. La canne blanche ou canne longue La canne sert à détecter les obstacles et à se signaler aux autres personnes afin qu elles aient une vigilance accrue. C est un prolongement de la main qui permet de déceler au sol : les bandes d éveil de vigilance, la nature du revêtement, les bandes de guidage qui permettent de résoudre certains problèmes de direction de cheminement, les obstacles. 21
22 Toutefois, lorsque les obstacles sont dangereux (à moins de 2,20 m du sol), il convient soit de les supprimer soit de les signaler en les transformant en obstacles «inoffensifs», plus facilement décelables à la canne (reproduction de leur gabarit sur le sol). L usage de la canne blanche est enseigné dans des cours de locomotion par des instructeurs spécialisés. De nouveaux outils électroniques peuvent compléter la technique de la canne blanche pour optimiser le repérage. Quelques préconisations : Veiller à ce que les dispositifs d évacuation d eaux pluviales ne gênent pas la manipulation de la canne en réalisant des mailles de grille < 2 cm, Veiller à ce que la hauteur maximale du vide sous les obstacles soit < 0,30 m, Veiller à organiser le positionnement des obstacles mobiles, proscrire et faire respecter l interdiction de stationner sur les trottoirs ou dans la zone réservée aux piétons, Veiller à l information et à la signalisation correcte des obstacles tels que travaux. Le pied La marche donne à l homme un point de contact avec l environnement, l enracine et le projette. L environnement urbain ou rural, du cadre bâti ou des transports, rassure ou déstabilise, sécurise ou déclenche du stress. Lorsqu un individu dispose de tous ses sens, la marche est une évidence, un moyen élémentaire pour aller et venir. 22
23 Les déficiences sensorielles, plus précisément visuelles, entravent plus ou moins la dynamique de ce mouvement. La possibilité d interpréter l environnement influera sur la mobilité, jusqu à la rendre parfois impossible sans l intervention d un accompagnement humain ou d aides techniques (traversée de carrefours complexes, gares, aérogares, nœuds d échanges intermodaux et tous les grands espaces...). Le pied permet : de transmettre une sensation podotactile pour lire la nature du sol (sable, bitume, pavés, pelouse...), de discerner la nature des revêtements et leurs contrastes éventuels lorsqu ils sont suffisamment marqués. Par exemple, les bandes d éveil de vigilance signalent un danger et constituent une aide précieuse dans les déplacements en amont des passages piétons, en bordure de quais ou en haut d escaliers. Les sols intérieurs lisses peuvent contraster avec des sols extérieurs rugueux, de jauger la déclivité du sol pour en tirer une orientation (monter, descendre) L ODORAT Ce sens affirme l identification d une entrée, d un lieu, d une ambiance, (bouche de métro, boulangerie, jardin public, etc.). Les parfums sont volatils, donc moins fiables dans la précision du renseignement, mais ils situent et déterminent une zone. 23
24 1.3.5 LA MÉMORISATION Les déplacements en voirie et en transport, et l utilisation fonctionnelle de bâtiments obligent les personnes aveugles ou très malvoyantes à se souvenir de différentes situations vécues pour ancrer leurs repères. Ces repères ajoutés les uns aux autres construiront un schéma mental qui s adaptera selon l évolution de l environnement (véhicules mal stationnés, obstacles mobiles, mobiliers, pluie, vent, bruit ambiant...). Les personnes effectuent des trajets connus (domicile - travail, cercle amical, commerces de proximité, etc.) ou inconnus (déplacements ponctuels inhabituels). Ainsi, l approche de l espace se fera sur des repères différents, selon que le trajet est connu ou inconnu. La réalité du handicap sera ainsi plus ressentie dans un lieu inconnu, à usage peu fréquent pour la personne aveugle ou malvoyante, d où un besoin d aide accru LES AIDES HUMAINES ET L AIDE ANIMALIÈRE Les moyens de compensation décrits précédemment pallient en partie certaines difficultés, mais ne répondent pas à toutes les situations de handicap. Le fait qu une personne soit aveugle de naissance ou que la cécité soit survenue en cours de vie, que la malvoyance soit progressive ou 24
25 brutale, aura des conséquences très individualisées sur l acceptation du handicap et sur la capacité à construire son autonomie. Celle-ci variera, graduellement, selon la volonté ou les capacités physiques, sensorielles, psychiques ou mentales pour que chacun ose se dépasser. L un aura une connaissance des couleurs, l autre entendra les mots en les rapprochant de registres de situations-clichés (ciel bleu, mais quelle intensité?). Ce sont principalement ces limites d interprétation très complexes qui aident à comprendre que chaque personne aveugle ou malvoyante ne dispose pas du même potentiel pour se déplacer, notamment à différents moments du jour (luminosité en journée ou entre chien et loup). À plus forte raison, les personnes déficientes visuelles avec handicaps associés ressentent fortement le besoin d être rassurées voire sur-rassurées. Toute démarche sensorielle (jeu de matériaux, de produits de décoration, aménagement, mobilier) contribue à atténuer le stress. L objectif est de créer les conditions d un déplacement moins angoissant, plus sécurisé et le plus confortable possible, notamment dans des établissements où ces personnes vivent au quotidien. Deux formes essentielles d aide complètent les éléments de compensation propres à chacun, auxquelles la technologie ne peut se substituer. Il s agit des aides humaines ou de l aide animalière qui impliquent une relation unique avec une personne ou un animal les aides humaines En déplacement seul, l analyse d informations non visuelles, quand elle ne se fait pas par les sens compensatoires, se fait par déduction ou par une réelle prise de risque de la personne. Les trajets, connus ou inconnus, ne détermineront pas la même approche : la personne déficiente visuelle court un risque réel et doit tout mettre en œuvre pour atteindre son objectif en limitant les dangers. Par exemple, un mauvais accostage d un bus peut mettre la personne en danger (risque de chute ou de heurt avec des obstacles à proximité immédiate de la sortie du véhicule). La personne aveugle ou malvoyante construira des repères fixes sur un 25
26 trajet régulier alors que les déviations de lignes de bus l obligeront éventuellement à recomposer un schéma mental, rapidement. Dans l impossibilité d y parvenir ou, tout simplement, pour plus d efficacité et moins de fatigue (le stress est très important et la balade est rare), le recours à un tiers se fait naturellement. Les situations de demande d aide peuvent être ponctuelles : pour traverser une grande place, un carrefour dangereux, un parc, effectuer une correspondance, identifier un véhicule, etc. pour se mouvoir dans un bâtiment, dans un flux de voyageurs, se positionner sur une file d attente ou traverser un hall de gare. Dans d autres cas, l aide peut être constante, dans un service d accompagnement dans les transports par exemple. Cela impose un professionnalisme ou au minimum une sensibilisation du personnel. Technique de guide et description, nécessaires pour comprendre l espace, sont un gage de confiance mutuelle de la personne guidée et de son guide. La technique de guide garantit une marche adaptée au rythme du binôme : c est la personne déficiente visuelle qui prend le guide par le coude en se positionnant un pas en arrière afin de ressentir très précisément et naturellement par anticipation les déclivités du sol et mouvements d orientation. La description, c est une explication de l organisation fonctionnelle d un lieu ou celle du tracé d un cheminement. Il y a toujours une part de subjectivité et c est tant mieux! Ainsi, par le dialogue, la personne aveugle ou malvoyante forgera sa représentation mentale. Oui, on peut même dire : «tu vois» à une personne aveugle ou très malvoyante, car elle se formera elle-même une image de l espace. 26
27 L aide animalière Le chien-guide, formé par des éducateurs diplômés, favorise l autonomie, le confort et la sécurité du déplacement de la personne déficiente visuelle, tout en étant un vecteur de communication appréciable. Au terme d une période d éducation, variant de 6 à 9 mois, le chien : guide son maître sur des parcours connus ou inconnus en gardant l axe d un cheminement, mémorise des trajets et des lieux familiers (magasins, gares, entrées d immeubles), répond à des ordres usuels, distingue sa gauche de sa droite, recherche à la demande de son maître les passages piétons, portes, escaliers, arrêts de bus, sièges, valideurs de titres de transport, guichets, caisses, évite les obstacles au sol, latéraux et en hauteur, emprunte tout transport (taxi, bus, train, métro, avion), utilise sans crainte ni danger les escaliers mécaniques, les tapis roulants et les ascenseurs, circule au milieu d une foule, fait ses besoins sur ordre dans les caniveaux, reste calme en compagnie, patiente à une place dé signée par son maître, ne réagit pas face à des congénères. Pour optimiser l aide et les performances du chien-guide, il est indispensable que le couple maître /chien établisse une complicité permanente gérée par le maître. 27
28 Cette complicité de l équipe ainsi que le degré d autonomie de la personne conditionnent la fluidité du déplacement qui, de toute façon, restera très individualisée. Pour faciliter sa mission, le chien a besoin de repères clairs, identifiables sans équivoque. Pour une bonne lisibilité de l espace, il est indispensable d aller vers la standardisation des formes et des contrastes des objets avec l environnement immédiat (mobilier urbain, bandes d éveil de vigilance, bandes blanches de traversées, bandes de guidage...). La loi autorise l accès du chien-guide dans tous les lieux publics, les transports, les lieux de loisirs, les commerces, les lieux de travail, etc. Cet accès se fait pour les chiens-guides gratuitement et sans port de la muselière. ATTENTION : la fluidité du déplacement n est pas toujours garantie par le chien. Elle dépend fortement du degré d autonomie de la personne déficiente visuelle EXEMPLES DE MISE EN SITUATION Imaginez-vous les yeux bandés et, si vous le désirez, faites les quelques expériences qui suivent : Vous êtes à un arrêt de bus où passent plusieurs lignes. Comment faites-vous pour identifier le bon véhicule? Vous êtes devant un distributeur de titre de transport, celui-ci est muni de touches à effleurement. Comment faites-vous pour acheter votre billet? Vous êtes dans le métro, le bus ou dans un train de banlieue. Comment faites-vous pour descendre à la station désirée? 28
29 Vous êtes à l entrée d une gare munie d une borne d appel. Comment faites-vous pour l utiliser? Dans la gare, vous pénétrez dans un ascenseur. Comment faites-vous pour trouver le bouton qui vous mènera au bon étage? Toutes ces situations sont le quotidien des personnes déficientes visuelles. 29
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31 2 - LES FICHES 31
32 2.1 LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE CHEMINEMENT FICHE N 1 : LA PRÉPARATION DU VOYAGE...34 Besoins...34 Points de vigilance...35 Références réglementaires...35 FICHE N 2 : L ACCÈS AUX SYSTÈMES DE TRANSPORT...37 A. Les abords du système de transport Besoins...37 Points de vigilance...37 Références réglementaires...38 B. L accueil...39 Besoins...39 Points de vigilance...39 Références réglementaires...40 C. L achat du titre de transport...41 Besoins...41 Points de vigilance...41 Références réglementaires...42 D. L accès aux informations...42 Besoins...42 Points de vigilance...43 Références réglementaires
33 E. Se déplacer...44 Besoins...44 Points de vigilance...45 Références réglementaires...46 F. Lieu d embarquement / débarquement...48 Besoins...48 Points de vigilance...49 Références réglementaires...49 FICHE N 3 : MATÉRIEL ROULANT : ACCÈS ET UTILISATION...51 A. Information, identification du moyen de transport...51 Besoins...51 Points de vigilance...51 Références réglementaires...52 B. Accès au véhicule...54 Besoins...54 Points de vigilance...54 Références réglementaires...55 C. S installer dans le véhicule...56 Besoins...56 Points de vigilance...57 Références réglementaires...57 D. Informations à l intérieur du matériel roulant...60 Besoins...60 Points de vigilance...60 Références réglementaires...60 FICHE N 4 : CORRESPONDANCES ET INTERMODALITÉS Besoins...62 Points de vigilance...62 Références réglementaires
34 INTRODUCTION Ces fiches présentent les étapes de cheminement d un voyageur. Pour chacune des fiches, les besoins des personnes déficientes visuelles sont listés. Des illustrations d aménagements qui en découlent sont présentées, ainsi que des éclairages sur les parties relatives à la déficience visuelle des textes réglementaires concernés. De courts extraits sont cités, d autres plus longs sont référencés et disponibles sur le Cd-Rom. Des fiches techniques expliquant et illustrant les notions clés relatives à la déficience visuelle accompagnent les fiches sur les étapes de cheminement. FICHE N 1 LA PRÉPARATION DU VOYAGE BESOINS Pouvoir planifier son trajet est primordial pour une personne déficiente visuelle. Toutes les informations relatives à un déplacement doivent pouvoir être connues à l avance. Le déplacement se définit comme un trajet d un point de départ (domicile, travail, loisirs, etc.) vers un point d arrivée sans interruption de la chaîne de déplacement. La préparation du trajet doit être possible de bout en bout quel que soit le mode de préparation utilisé. Des informations sont à mettre à disposition des voyageurs déficients visuels : 34
35 Procédure de réservation de billet et modes de paiement, selon l offre, Horaires de départ et d arrivée ; destination et délai d attente, Modes d accès au transport et modes de correspondance, Itinéraires (plans de quartiers, plans de ligne, correspondances, etc.), Informations sur les aménagements et services destinés au public, Informations spécifiques sur les aménagements et services accessibles aux personnes déficientes visuelles (Bandes de guidage, balises sonores, appareils de vente vocalisés, etc.), Services d accompagnement proposés. Ces informations, ou les moyens de les obtenir, doivent être disponibles quel que soit le mode utilisé, selon les dispositifs existants (accueil, site internet, assistance téléphonique, etc.). POINTS DE VIGILANCE Moyens de mise à disposition : Site internet officiel du transporteur accessible aux personnes handicapées, Accueil téléphonique, Accueil ou point de vente (cf. fiche n 2 «L accès aux systèmes de transport» paragraphe «L accueil»), Brochures, guides horaires, plans, etc (relief, audio ou gros caractères). RÉFÉRENCES RÉGLEMENTAIRES Loi n du 11/02/2005, article 47 «Les services de communication publique en ligne des services de l État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent doivent être accessibles aux personnes handicapées.» 35
36 Décret n du 14 mai 2009 «Assurer aux personnes handicapées la réception et la compréhension de tout type d information diffusée sous forme numérique, de leur permettre d utiliser ces services et, le cas échéant, d interagir avec ces derniers.» 36
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