N 2 14 mars 2012 S O M M A I R E. Le rédacteur du BSV Horticulture - Pépinières est le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest.

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1 N 2 14 mars 2012 S O M M A I R E Horticultures - Pépinières Vigilance et rappel réglementaire Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières sont les horticulteurs et pépiniéristes, les entreprises CIC et Medan. Le rédacteur du BSV Horticulture - Pépinières est le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest. Ravageurs Acariens Aleurodes Chenilles Cochenilles Mineuse Pucerons Thrips Maladies Botrytis Mildiou Oïdium Tâches foliaires Récapitulatif des niveaux de pression Ce Directeur de publication : Dominique Graciet, Président de la Chambre régionale d'agriculture d'aquitaine Cité mondiale 6, Parvis des Chartrons Bordeaux cedex Tél Fax Horticulture Pépinières Vigilance et rappel réglementaire Les organismes nuisibles réglementés sont définis dans l arrêté national de lutte du 31 juillet 2000 et dans l arrêté du 24 mai 2006 qui traduit en droit français la directive 2000/29/CE concernant les mesures de protection contre l introduction dans la communauté d organismes nuisibles aux végétaux et aux produits végétaux et contre leur propagation à l intérieur de la communauté..la notion d organisme nuisible réglementé englobe la notion d organismes de quarantaine. Un organisme de quarantaine est défini par la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux comme suit : «organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l économie de la zone menacée et qui n est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n y est pas largement disséminé et fait l objet d une lutte officielle..» Toute personne qui constate sur un végétal la présence d un organisme nuisible réglementé a l obligation d en faire déclaration auprès de la Direction Régionale de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt (DRAAF) (Service Régional de l alimentation- SRAL). Ce BSV est surtout alimenté par des observations réalisées sur 21 entreprises d Aquitaine et de Midi-Pyrénées de la semaine 6 à la semaine , en horticulture sous abris. Supervision : DRAAF / Service Régional de l'alimentation Aquitaine 51, rue Kièser Bordeaux cedex Tél uv.fr/ Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

2 Ravageurs Acariens (tétranyques) Observations - dégâts - évaluation des risques : Les femelles diapausantes dans les abris pas ou peu chauffés sont, depuis le retour de températures plus élevées, très actives. Nous avons observé des attaques en particulier sur : - Acalypha, Agastache, Artemesia, Datura, Gaura, Hibiscus, Impatiens de Nouvelle Guinée, Ipomée, Lantana, Rosier (mini), Verveine : la présence de décolorations d aspect moucheté sur le dessus des feuilles doit inciter à une observation attentive de la face inférieure des feuilles. De nombreux œufs et formes mobiles ont pu être observés. Sur Impatiens de Nouvelle Guinée des colorations sombres ont été observées face supérieure des feuilles avec en vis-à-vis des zones œdémateuses face inférieure. Le risque de jaunissement et de chute de feuille est important sur certaines espèces comme le mini-rosier, les agastaches. Les ipomées panachées ou pourpres sont plus sensibles que les variétés à feuillage jaune. - Agrumes : les plantes invendues de la saison passée peuvent développer de plus fortes attaques en deuxième année. Biologie : il s agit dans la majorité des cas de Tetranychus urticae ou tétranyque tisserand. Rappelons que l observation nécessite une loupe (X8-12) qui permet d évaluer les populations :des œufs translucides sphériques d aspect brillants, des formes mobiles (stades larve, deutonymphe, protonymphe, adulte avec des stades de repos au moment des mues), des déjections liquides ou solides noirâtres, des exuvies (enveloppes de mues) sont visibles. Le cycle est deux fois plus rapide que celui de Frankliniella. Il est de l ordre d une semaine autour de 25 C, contre 15 jours pour le thrips. Les faibles humidités et les températures élevées sont favorables à son développement. Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

3 Dégâts de tétranyques sur Impatiens de Nouvelle Guinée (face supérieure)- Dégâts de tétranyques sur Impatiens de Nouvelle Guinée (face inférieure)- Dégâts de tétranyques mini-rosiers Dégâts de tétranyques agastache Acariens (tarsonèmes) Observations dégâts-évaluation des risques : des attaques ont été observées sur : Pétunia retombant, Bégonia : des bronzures ou formations liégeuses sous les feuilles, sur les pétioles et les tiges sont les signes d une attaque avancée. Elles s accompagnent d un durcissement des tissus et d un blocage de croissance avec des feuilles étroites ou des arrêts au niveau des apex. Biologie : L examen à la loupe binoculaire (X30-60) confirme le plus souvent la présence de Polyphagotarsonemus latus (œufs caractéristiques). Cette espèce est de plus en plus présente sous abris et la gamme des plantes hôtes s étend d année en année. La vigilance s impose! Les températures douces (15-20 C) et les fortes humidités favorisent les tarsonèmes. Les attaques sont souvent localisées à des foyers. Œuf Larve Stade de mue Polyphagotarsonemus latus Source : Dégâts de tarsonèmes sur pétunia Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

4 Mâle Femelle et œuf Couple Polyphagotarsonemus latus Source : Dégâts de tarsonèmes sur bégonia Aleurodes Observations- dégâts: les dégâts sont encore faibles mais les populations risquent d augmenter dans les semaines à venir. Nous avons en particulier fait des observations sur : - Fuchsia, Pelargonium, Primevère obconique, Verveine : pour ces cultures il s agit essentiellement de Trialeurodes vaporariorum - Alternanthera, Hibiscus, Ipomées, Lantana, Sundaville : pour ces cultures il s agit dans la majorité des cas de Bemisia tabaci parfois encore associée à Trialeurodes vaporariorum. Biologie- évaluation des risques : il faut veiller à maintenir les populations les plus faibles possibles car le ravageur est de plus en plus difficile à contrôler et potentiellement vecteurs de virus, surtout Bemisia tabaci. Les auxiliaires sont efficaces à température supérieures à C (problème en abris tempérés ou froids jusqu alors). L évaluation régulière des niveaux des populations est pertinente et passe par l examen à la loupe, des œufs et des larves sous les feuilles, et par des comptages ou par du piégeage de masse sur panneaux jaunes englués. Chenilles (lépidopères) Observations- dégâts : nous observons surtout une conservation de certaines espèces sous abris : chrysalides sur des stocks de vieilles plantes de Chrysodeixis chaltices, nymphes conservées sous abris de Duponchelia fovealis dans les entreprises touchées la saison passée. Le réseau de piégeage Duponchelia fovealis se met en place depuis semaine 8 : 2 à 10 papillons mâles piégés par piège phéromonal. - Cyclamen, Bégonia, Géranium : des larves actives avec des dégâts ont été observées sur des restes de cultures de cyclamen, sur des plantes conservées pour une culture de pieds-mères de bégonia, de géranium. Sous abris même peu chauffés, l activité s est donc maintenue ou bien la diapause a été de très courte durée. Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

5 Chrysalide de Chrysodeixis chalcites (été 2011) Adulte de Duponchelia sur panneau bleu Cochenilles Observations dégâts-évaluation des risques : nous avons observé des attaques de cochenilles farineuses Planococcus citri sur : - Dipladénia : c est une culture très sensible à cycle long (souvent plus de 6 mois). Le repos hivernal est de courte durée et depuis l arrivée des «beaux jours», les femelles ont repris leur activité : premières larves, exuvies visibles sur les jeunes pousses et femelles adultes avec ovisacs. - Géranium : des observations ont été menées sur pieds-mères dont la culture a débuté cet été mais aussi sur jeunes plants. Il faut donc surveiller et contrôler attentivement les populations. Prophylaxie : un piégeage phéromonal peut permettre d évaluer des populations de mâles et de repérer une reprise d activité. Planococcus citri femelle avec ovisac sur dipladénia- Source : GIE FPSO Planococcus citri mâles Planococcus citri mâle (soies postérieures blanches)- Mineuse (diptère) Observations dégâts-évaluation des risques : des mines ont été observées sur renoncules. Ceci représente peu de risque car il s agit vraisemblablement de la mouche mineuse horticole Phytomyza horticola (ou Chromatomyla horticola ) qui nymphose en bout de galerie, dans une chambre nymphale et dont le cycle est beaucoup moins rapide que les espèces Lyriomyza sp. Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

6 Pucerons Observations dégâts-évaluation des risques Les conditions du février ont été favorables à son développement sous abris. Le nombre de cultures touchées comme le nombre d espèces augmente. Les températures peuvent être élevées sous abris en journée, les cycles de reproduction s accélèrent et le risque de développement de foyers et de dispersion par les formes ailées augmente : - Alstromères, Cinéraires, Dalhia, Fuchsia, Géranium lierre, Hibiscus, Hortensia : des attaques d'aulacorthum solani sont observées et parfois en grand nombre. Ces pucerons ont une salive toxique qui provoque au moment des piqûres des taches claires sur le dessus des feuilles et des déformations caractéristiques. Selon les cultures il faut observer les jeunes pousses mais aussi le dessous des feuilles du bas (cinéraires) ou le cœur (alstromères en pot) tout particulièrement en abris froids. - Pervenche : une attaque assez importante de pucerons verts Macrosiphum euphorbiae a été observée. Ces pucerons sont vert assez foncé, allongés avec une ligne médiane sombre sur le dos des formes âgées, un corps allongé, de longues antennes. Ils tombent facilement quand ils sont dérangés. Dahlia, Pensée, Sundaville : Myzus persicae est le puceron qui risque de se développer dans les semaines qui viennent sur toute la gamme produite au printemps. Nous en avons observé sur les cultures citées. C est un puceron vert à rosé suivant les plantes qui se développe sur jeunes pousses mais aussi au cœur des pensées en fin de culture. Macrosiphum euphorbiae source GIE FPSO Aulacorthum solani source Myzus persicae (exuvies) sur Sundaville source GIE FPSO Myzus persicae source GIE FPSO Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

7 Thrips Observations dégâts-évaluation des risques Dans la période très froide avec des minima de 2 C dans certains abris le ravageur maintenait son activité! Le risque est donc plus important avec les montées de températures. Les attaques de Frankliniella occidentalis sous abris, sont parfois sévères et la mise à fleurs des productions du printemps dont le pollen est une source de nourriture pour ce ravageur, va augmenter le risque de développement. Nous avons en particulier observé : - Géranium lierre : de très fortes attaques de thrips sont toujours observées sur certains sites avec des dégâts visibles de piqures produisant des réactions œdémateuses sur jeunes feuilles. Les difficultés de contrôle persistent et génèrent des craintes pour le reste de la saison. - Renoncule, Saint Paulia : des dégâts préjudiciables pour la vente en cours ont été observés sur des fleurs de renoncules avec des décolorations des bords de pétales. Le Saint- Paulia en serre chaude est toujours une culture très sensible (on peut l utiliser comme plante indicatrice) avec un risque de coulure de pollen préjudiciable. - Bégonia, Cinéraire, Pétunia, Verveine : les pieds-mères et les jeunes plants de ces cultures sont particulièrement attaqués. Les dégâts sont surtout provoqués par la nutrition des larves qui provoquent des taches claires ponctuées des déjections noires des thrips. Les pétunias retombants de coloris rouge sont très sensibles même avant leur floraison avec des attaques fréquentes sur leur feuillage. Les feuilles peuvent être attaquées au niveau des bourgeons comme au niveau des feuilles, face inférieure dans la plupart des cas mais aussi face supérieure par exemple sur verveines. Prophylaxie : au niveau des cultures les plus sensibles, un frappage des pousses ou des fleurs au dessus d une feuille blanche et le suivi des panneaux bleus englués permettent d évaluer les populations. L utilisation d attractifs (phéromones ou kairomones) peut augmenter l attractivité des panneaux. Les fleurs des composées, ou les fleurs riches en pollen, de couleur jaune ou bleue, sont particulièrement attractives comme les Euryops, Helichrysum, Lysimachia, Cinéraires... Dégâts de thrips sur géranium lierre Dégâts de thrips sur géranium lierre Dégâts de thrips sur verveines Dégâts de thrips, larve déjections source : Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

8 coulure de pollen sur fleurs de Saint-Paulia décoloration sur fleurs de renoncules Maladies Botrytis Observations et évaluation des risques : Les nuits sont encore très fraiches et le risque est encore important en serres froides ou peu chauffées, risque majoré si ces dernières sont mal aérées. Nous avons observé en particulier : - Anémone, Cyclamen, Gazania, Primevère, Renoncule: nous observons des pourritures grises au cœur des plants ou sur le feuillage avec des taches «en coin» ou encore des pourritures humides de pétioles ou de tiges. Le risque est important surtout sur les ports en rosette, l attaque au cœur détruit les bourgeons et peut entraîner des pertes de cultures. - Dipladénia : des pourritures des extrémités ont été observées, l hypothèse de fusariose n a pas été confirmée, et seul du Botrytis a été identifié en laboratoire. - Impatiens de Nouvelle Guinée : c est souvent la fanaison des premières fleurs qui initie les premiers foyers sur feuilles. Il faut veiller à correctement distancer et nettoyer régulièrement. Cette culture demande d être cultivée à minimums, ce qui n est pas toujours le cas par souci d économie d énergie. Botrytis sur anémones Botrytis sur dipladénia Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

9 Mildiou Observations et évaluation des risques : des températures douces, des humidités saturantes (jeunes plants, abris mal aérés, peu chauffés) sont favorables. Nous avons observé : - Pensées : sur des fins de cultures avec le redoux des températures, des attaques de Peronospora violae ont pu être observées - Impatiens : les premières attaques de Plasmopara obducens sont signalées. Il faut surveiller les impatiens à massif, les impatiens doubles et agir préventivement. En 2011 le problème avait été très sérieux et provoqué de lourdes pertes en production et en massif. Mildiou sur pensée Mildiou sur impatiens Biologie-prophylaxie : rappelons que le mycélium se développe dans les feuilles, face inférieure et qu une période de «latence» masque la maladie. Ce n est que lorsque les conditions sont très favorables que le champignon sporule (feutrage sous les feuilles, de couleur blanc pour les impatiens, violacé pour les pensées) et la maladie devient alors visible. Il faut donc savoir examiner attentivement tout jaunissement suspect et être attentif au risque de chute de feuilles. Oïdium Observations et évaluation des risques : les écarts de températures jours-nuits et donc les variations d humidités ont été très favorables à l Oïdium depuis les semaines 7-8. Nous avons observé de forte attaques en particulier sur : - Pensées : ce sont surtout les Viola cornuta qui sont affectées. - Renoncule, Romarin, Scoparia, Verveine : ce sont des cultures sensibles qui sont à surveiller. Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

10 Oïdium sur pensée Oïdium sur renoncule Oïdium sur verveine Oïdium sur romarin Tâches foliaires Observations et évaluation des risques : l arrosage par aspersion en particulier sur cultures sous abris favorise le développement de ces champignons. Nous avons observé en particulier : - Géranium lierre, Renoncules : nous avons observé des taches en œil probablement de type Alternaria sp. - Pensées : nous avons observé Microcentrospora acerina avec des taches en œil violacé à noirâtre présentant une évolution nécrotique au centre. Alternaria sp sur géranium Alternaria sp sur renoncules Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

11 Récapitulatif des niveaux de pression observés Méthode de recueil des données dans le réseau : les observateurs remplissent des fiches de relevés par entreprise et note des niveaux de pression par culture, sur des cultures touchées par un ravageur ou une maladie. Les données sont exploitées : calcul de niveau de pression moyen pondéré par problème. Remarque importante : les données et leur analyse sont à considérer avec précaution. Elles permettent de donner une indication de pression d attaque sur certains ravageurs et maladies mais les observations ne portent que sur quelques cultures et quelques entreprises des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Pour lire les graphes : Exemple de relevé nb cultures touchées par niveau de pression (1-2-3) nb total de cultures touchées nb entreprises du réseau Acariens (tétranyques) moyenne pondérées 1,7 (3x1+7x2+0x3)/10 % de sites touchés sur 21 sites du réseau observés de semaine 6 à 9 57% Ravageurs en Horticulture-21 entreprises visitées de semaine 6 à 9 3,0 2,5 niveau 1 attaque faible niveau 2 : attaque moyenne niveau 3 : forte attaque niveaux d'attaque 2,0 1,5 1,0 0, % tout ravageur confondu 10 57% Acariens (tétranyques) 1 29% Acariens (tarsonèmes) 10 48% 11 29% 12 86% 3 14% 4 38% 1 5% Aleurodes Pucerons Thrips Chenilles Cochenilles Mineuses (diptères) niveau d'attaque pondéré moyen % des entreprises touchées nombre de cultures touchées 3,0 2,5 Maladies en Horticulture-21 entreprises visitées de semaine 6 à 9 niveau 1 attaque faible niveau 2 : attaque moyenne niveau 3 : forte attaque niveaux d'attaque 2,0 1,5 1,0 0, % toute maladie confondue 10 62% 7 19% 2 10% 3 48% 2 10% Botrytis Oïdium Mildiou Tâches foliaires Pythium, Phytophthora, Rhizoctonia, Thielaviopsis niveau d'attaque pondéré moyen % d'entreprises touchées nombre de cultures touchées 2 10% Autre(s) racinaire(s) Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars

12 Remarques générales - sur les agents de bio-contrôle soumis à l homologation des produits phytopharmaceutiques, il faut vérifier les usages homologués sur e-phy : - sur les organismes nuisibles réglementés voir notamment le guide des organismes nuisibles édité par l astredhor : cliquer sur documentation puis sur contribution du réseau et entrer en recherche le titre guide des organismes nuisibles " Action pilote par le ministère chargé de l'agriculture, avec l appui financier de l Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ". Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire). Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières N 2 14 mars