LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME"

Transcription

1 Lymphome non hodgkinien LEUCÉMIE LYMPHOME MYÉLOME

2

3 Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique 3 Aperçu du lymphome non hodgkinien 6 Incidence, causes et facteurs de risque 9 Signes et symptômes 11 Diagnostic 12 Stadification 14 Aperçu du traitement 17 Traitement sous-types agressifs, partie 1 22 Traitement sous-types agressifs, partie 2 24 Traitement sous-types indolents 26 Effets secondaires du traitement du lymphome non hodgkinien 32 Effets à long terme et tardifs du traitement du lymphome non hodgkinien 33 Études de recherche et essais cliniques 34 Effets sociaux et émotionnels 38 Glossaire 40 Ressources 60 page 1

4 Introduction Le lymphome est un terme général décrivant un groupe de cancers du sang qui débutent dans le système lymphatique. Environ 54 pour cent des cancers du sang qui surviennent chaque année sont des types de lymphome. Un lymphome se produit lorsqu'un lymphocyte (un type de globule blanc) subit une transformation maligne, se multiplie et finit par envahir les cellules saines et former des tumeurs. Ces tumeurs font grossir les ganglions lymphatiques et/ou grossissent à d'autres endroits qui font partie du système immunitaire (par exemple, la peau et d'autres organes). La leucémie lymphocytique, un cancer du sang qui débute également dans un lymphocyte, est étroitement apparentée au lymphome. Il existe deux grands types de lymphome: le lymphome de Hodgkin (voir la brochure gratuite de la SLLC intitulée Le lymphome de Hodgkin) et le lymphome non hodgkinien (LNH). Il existe plus de 30 soustypes de LNH. Ces sous-types sont également classés comme étant agressifs (à croissance rapide) ou indolents (à croissance lente). Le type de LNH (et le fait qu'il soit indolent ou agressif) détermine le traitement approprié; il est donc essentiel d'obtenir un diagnostic précis. La présente brochure contient des renseignements à l'intention des patients et de leur famille au sujet des types les plus courants de LNH. Elle contient, à titre d'information générale, une brève description du sang et de la moelle osseuse normaux ainsi que du système lymphatique, suivie de renseignements au sujet du LNH, notamment le diagnostic, la stadification et le traitement. La plupart des sections de la présente brochure offrent des renseignements qui s'appliquent à tous les soustypes de LNH. Les renseignements supplémentaires concernant les sous-types particuliers sont organisés de la façon suivante: Traitement sous-types agressifs, partie 1, page 22 Lymphome diffus à grandes cellules B Lymphome anaplasique à grandes cellules La plupart des sous-types de lymphome T périphérique Lymphome folliculaire transformé Lymphome MALT transformé Traitement sous-types agressifs, partie 2, page 25 Lymphome associé au sida Lymphome de Burkitt Lymphome du système nerveux central (SNC) Lymphome du manteau Traitement sous-types indolents, page 26 Lymphome folliculaire Lymphome T cutané Lymphome lymphoplasmocytaire et macroglobulinémie de Waldenström Lymphome de la zone marginale Lymphome lymphocytaire à petites cellules et leucémie lymphocytique chronique La présente publication vise à fournir des renseignements exacts qui font autorité. Elle est distribuée à titre de service public par la Société de leucémie et lymphome du Canada (SLLC); il faut toutefois savoir que la SLLC n'offre pas de services médicaux ni autres services professionnels. page 2

5 Un glossaire se trouve à la fin de la présente brochure afin d'aider les lecteurs à comprendre les termes médicaux qu'ils pourraient entendre pour la première fois. Certains termes médicaux utilisés dans la présente brochure sont peut-être des synonymes d'autres mots ou phrases utilisés par les professionnels de la santé. Consultez votre médecin si vous avez des questions sur la façon dont les termes utilisés dans la présente brochure s'appliquent à vous. Nous espérons que la présente brochure vous sera utile et vos commentaires au sujet de son contenu sont les bienvenus. Sang et moelle osseuse normaux et système lymphatique Sang et moelle osseuse. Le sang est composé de plasma et de cellules en suspension dans le plasma. Le plasma est composé en grande partie d'eau dans laquelle de nombreuses substances chimiques sont dissoutes. Ces substances sont entre autres: Des protéines comme l'albumine, des anticorps, y compris ceux produits par l'organisme après la vaccination (comme les anticorps contre le poliovirus), et des facteurs de coagulation Des hormones, telles que les hormones thyroïdiennes Des minéraux comme le fer, le calcium, le magnésium, le sodium et le potassium Des vitamines comme le folate et la vitamine B 12. Les cellules en suspension dans le plasma sont les globules rouges, les plaquettes et les globules blancs (neutrophiles, éosinophiles, basophiles, monocytes et lymphocytes). Les globules rouges constituent entre 40 et 45 % du volume sanguin. Ils sont remplis d'hémoglobine, la protéine qui capte l'oxygène dans les poumons et le distribue aux cellules de tout l'organisme. Les plaquettes sont de petits fragments cellulaires, le dixième de la taille d'un globule rouge, qui contribuent à arrêter le saignement au site de blessure dans l'organisme. Par exemple, si une personne se coupe, les vaisseaux qui transportent le sang se déchirent. Les plaquettes adhèrent à la surface déchirée du vaisseau, s'agrègent et bouchent le site de saignement. Un caillot se forme graduellement. La paroi vasculaire peut alors guérir au site où se trouve le caillot et retrouver son état normal. Les neutrophiles (aussi appelés leucocytes polymorphonucléaires, PMN ou polys) et les monocytes sont des globules blancs. On les appelle phagocytes (ou cellules qui mangent) parce qu'ils peuvent ingérer des bactéries ou des champignons microscopiques et les tuer. Contrairement aux globules rouges et aux plaquettes, les globules blancs quittent la circulation sanguine et pénètrent dans les tissus, où ils peuvent ingérer les microorganismes envahissants et aider à combattre les infections. Les éosinophiles et les basophiles sont deux autres types de globules blancs qui réagissent aux allergènes. page 3

6 La plupart des lymphocytes, un autre type de globules blancs, se trouvent dans les ganglions lymphatiques, la rate (un organe situé dans la partie supérieure gauche de l'abdomen) et les canaux lymphatiques, mais certains d'entre eux pénètrent dans la circulation sanguine. Il existe trois grands types de lymphocytes: les lymphocytes T, les lymphocytes B et les cellules tueuses naturelles (natural killer ou NK). Ces cellules sont des parties importantes du système immunitaire. La moelle osseuse est un tissu spongieux qui se trouve dans la cavité centrale des os et c est l endroit où se développent les cellules sanguines. Chez les nouveau-nés, la moelle de tous les os est active. Au moment où une personne atteint l'âge adulte, la moelle des os des mains, des pieds, des bras et des jambes n'est plus active. Les os du dos (vertèbres), des hanches et des épaules, les côtes, le sternum et le crâne contiennent de la moelle qui produit des cellules sanguines chez les adultes. Le sang circule dans la moelle osseuse et entraîne dans la circulation les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes formés. Le processus de formation des cellules sanguines est appelé hématopoïèse. Un petit groupe de cellules, appelées cellules souches hématopoïétiques, se développent en toutes les cellules sanguines dans la moelle osseuse par un processus appelé différenciation (voir Figure 1). Développement des cellules sanguines et des lymphocytes CELLULES SOUCHES Cellules hématopoïétiques multipotentes Cellules lymphocytaires multipotentes Se différencient et se développent en six types de cellules sanguines Se différencient et se développent en trois types de lymphocytes Globules rouges Neutrophiles Éosinophiles Basophiles Monocytes Plaquettes Lymphocytes T Lymphocytes B Cellules tueuses naturelles (NK) Figure 1. Ce diagramme illustre comment les cellules souches se développent en cellules sanguines et en cellules lymphatiques. page 4 page 4

7 Lorsque les cellules matures et fonctionnelles se sont développées, elles quittent la moelle osseuse et pénètrent dans la circulation sanguine. Les personnes saines possèdent assez de cellules souches pour continuer à produire régulièrement de nouvelles cellules sanguines. Les cellules souches qui pénètrent dans la circulation sanguine sont présentes en si petite quantité qu'on ne peut les compter ni les détecter à l'aide de la méthode habituelle de numération globulaire. Néanmoins, leur présence dans le sang est importante. Si une quantité suffisante de ces cellules peut être recueillie (par une technique spéciale) d'un donneur compatible, elles peuvent être greffées chez un receveur dont les cellules souches sont incapables de produire de nouvelles cellules sanguines. La circulation des cellules souches, de la moelle osseuse au sang et vice-versa, se produit également dans le foetus. Après la naissance, le sang du placenta et du cordon ombilical peut être recueilli, entreposé et utilisé comme source de cellules souches aux fins de greffe. (Pour de plus amples renseignements au sujet de la greffe de cellules souches, consulter la brochure gratuite de la SLLC intitulée La greffe de cellules souches de sang et de moelle ainsi que le feuillet d'information intitulé La greffe de cellules souches de sang ombilical.) Le système lymphatique. La moelle osseuse est en fait deux organes en un. Le premier est l'organe qui produit les cellules sanguines. Le second est l'organe qui produit les lymphocytes et qui fait partie du système immunitaire. La moelle osseuse produit trois grands types de lymphocytes, soit Les lymphocytes B (cellules B), qui produisent des anticorps en réponse aux antigènes étrangers, en particulier les microbes. Les lymphocytes T (cellules T), qui se développent dans le thymus. Les lymphocytes T ont plusieurs fonctions, dont celle d'aider les lymphocytes B à produire des anticorps contre les bactéries, les virus et autres microbes envahisseurs. L'anticorps se lie au microbe, ce qui permet à d'autres globules blancs de reconnaître l'anticorps et de le faire pénétrer à l'intérieur de la cellule avec le microbe qui y est associé (c'est-à-dire de l'ingérer). Le globule blanc tue ensuite le microbe et le digère. Les cellules tueuses naturelles (natural killer ou NK) attaquent les cellules infectées par des virus sans recourir à des anticorps ni à d'autres moyens. Les lymphocytes T et les cellules NK exercent également d'autres fonctions et constituent des éléments importants des études de recherche visant à mettre au point des immunothérapies contre le lymphome et d'autres cancers. Les lymphocytes circulent dans des canaux appelés vaisseaux lymphatiques, qui relient entre eux les ganglions lymphatiques dans tout l'organisme. Les vaisseaux lymphatiques se jettent dans de grands conduits qui se vident dans les vaisseaux sanguins. Les lymphocytes pénètrent dans le sang par ces conduits. La plupart des lymphocytes se trouvent dans les ganglions lymphatiques et dans d'autres parties du système lymphatique. Parmi les autres parties du système lymphatique, il y a la moelle osseuse, les plasmocytes, les cellules tueuses naturelles, les immunoglobulines, la peau, la rate, les amygdales et les végétations adénoïdes (ganglions lymphatiques particuliers), la paroi intestinale et, chez les jeunes personnes, le thymus. page 5

8 Aperçu du lymphome non hodgkinien Le terme lymphome non hodgkinien (LNH) décrit un groupe varié de cancers du sang qui ont en commun une seule caractéristique ils proviennent d'une lésion à l'adn d'un précurseur de lymphocyte. La lésion à l'adn est acquise (survient après la naissance) plutôt qu'héritée. L'ADN modifié d'un lymphocyte produit une transformation maligne. Cette transformation entraîne la prolifération incontrôlée et exagérée du lymphocyte et confère un avantage de survie au lymphocyte malin ainsi qu'aux cellules produites à la suite de sa multiplication. L'accumulation de ces cellules provoque les masses tumorales qui se logent dans les ganglions lymphatiques et dans d'autres endroits du corps. Le LNH se développe généralement dans les ganglions lymphatiques ou dans le tissu lymphatique des organes comme l'estomac ou les intestins. Dans certains cas, le LNH touche la moelle osseuse et le sang. Les cellules de lymphome peuvent se développer dans un ou plusieurs endroits de l'organisme (voir Signes et symptômes, page 11). Le tableau 1 énumère certains sous-types de LNH, selon la classification des tumeurs des tissus hématopoïétiques et lymphoïdes de l'organisation mondiale de la Santé (OMS). De nombreux médecins utilisent la classification REAL/OMS (version de l'organisation mondiale de la Santé de la classification américano-européenne révisée des lymphomes), qui catégorise les sous-types selon l'apparence des cellules de lymphome, la présence de protéines à la surface des cellules et les caractéristiques génétiques. Le lymphome folliculaire et le lymphome diffus à grandes cellules B sont les deux types les plus prévalents et représentent ensemble environ 50 pour cent des cas. La classification complète de l'oms comprend également plusieurs types de leucémie lymphocytique, qui ne sont pas inclus dans le tableau 1. La leucémie lymphocytique et le lymphome commencent tous les deux dans un lymphocyte et sont deux types de cancer étroitement apparentés. Un cancer qui provient du tissu lymphatique de la moelle osseuse est désigné leucémie lymphocytique; les leucémies lymphoïdes aiguë et chronique sont les deux principaux exemples de ce type de cancer du sang (pour de plus amples renseignements, consulter les brochures gratuites de la SLLC intitulées La leucémie lymphocytique aiguë et La leucémie lymphocytique chronique). Un cancer qui commence dans un ganglion lymphatique ou dans une autre structure lymphatique de la peau, de l'appareil digestif ou d'autres endroits du corps est appelé lymphome (voir Lymphome lymphocytaire à petites cellules et leucémie lymphocytique chronique, page 31). page 6

9 Tableau 1. Désignations diagnostiques du lymphome non hodgkinien Types et fréquence A) Lymphomes B 1. Lymphome diffus à grandes cellules B (31 %) 2. Lymphome folliculaire (22 %) 3. Lymphome associé au tissu lymphatique des muqueuses (de type MALT) (7,5 %) 4. Lymphome lymphocytaire à petites cellules leucémie lymphocytique chronique (7 %) 5. Lymphome du manteau (6 %) 6. Lymphome du médiastin (thymus) à grandes cellules B (2,4 %) 7. Lymphome lymphoplasmocytaire macroglobulinémie de Waldenström (moins de 2 %) 8. Lymphome B de la zone marginale ganglionnaire (moins de 2 %) 9. Lymphome de la zone marginale splénique (moins de 1 %) 10. Lymphome B de la zone marginale extraganglionnaire (moins de 1 %) 11. Lymphome intravasculaire à grandes cellules B (moins de 1 %) 12. Lymphome primitif des séreuses (moins de 1 %) 13. Lymphome de Burkitt leucémie de Burkitt (2,5 %) 14. Granulomatose lymphomatoïde (moins de 1 %) B) Lymphomes T et lymphomes des cellules tueuses naturelles (NK) (environ 12 %) 1. Lymphome T périphérique, sans autre précision 2. Lymphome T cutané (syndrome de Sézary et mycose fongoïde) 3. Anaplastic Large Cell Lymphoma 4. Lymphome T angio-immunoblastique 5. Lymphome des cellules tueuses naturelles (NK) C) Syndromes lymphoprolifératifs liés à une immunodéficience Les pourcentages indiqués ci-dessus pour les sous-types A et B du lymphome non hodgkinien (LNH) sont approximatifs; ils sont fournis afin de donner une idée de la distribution relative des sous-types de LNH. Les syndromes lymphoprolifératifs liés à une immunodéficience représentent un très faible pourcentage de tous les cas de LNH. Tableau 1. Ce tableau est tiré de renseignements présentés dans World Health Organization Classification of Tumors: Tumors of Hematopoietic and Lymphoid Diseases. Le nom de certains sous-types de maladie (ex.: lymphome folliculaire, du manteau ou de la zone marginale) est lié au nom de la région spécifique des ganglions lymphatiques normaux ( follicule, manteau ou zone marginale ) où le lymphome semble avoir pris naissance. page 7

10 Lymphome non hodgkinien agressif ou indolent. Les oncologues (spécialistes du cancer) classifient la trentaine de sous-types spécifiques de LNH selon que l'évolution de la maladie est rapide ou lente (voir Tableau 2). Tableau 2. Exemples de sous-types agressifs et indolents Sous-types agressifs LNH à évolution rapide ou de grade élevé environ 60 pour cent des cas au Canada. Le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) est le type le plus courant de LNH agressif. Voir pages pour la description de la maladie et du traitement. Lymphome diffus à grandes cellules B Lymphome du manteau Lymphome de Burkitt* Lymphome du système nerveux central Lymphome associé au sida* Lymphome anaplasique à grandes cellules Lymphome cutané aigu à cellules T de l'adulte Lymphome lymphocytique* * Le lymphome de Burkitt, le lymphome associé au sida et le lymphome lymphocytique sont classés comme sous-types très agressifs. Sous-types indolents LNH à évolution lente ou de faible grade - environ 40 pour cent des cas au Canada Le lymphome folliculaire (LF) est le type le plus courant de LNH indolent. Voir pages pour la description de la maladie et du traitement. Lymphome folliculaire Lymphome associé au tissu lymphatique des muqueuses (de type MALT) Lymphome lymphocytaire à petites cellules (LLPC)/leucémie lymphocytique chronique (LLC) Lymphome lymphoplasmocytaire et macroglobulinémie de Waldenström Lymphome T cutané (mycose fongoïde et syndrome de Sézary) Lymphome B de la zone marginale ganglionnaire Tableau 2. Ce tableau énumère quelques sous-types de LNH agressifs et indolents. En outre, certains patients ont une maladie jugée de grade intermédiaire, dont le taux d'évolution se situe entre la maladie agressive et la maladie indolente. De plus, certains cas de LNH indolent peuvent se transformer en LNH agressif. page 8

11 Incidence, causes et facteurs de risque Incidence. On estime qu'en 2008, nouveaux cas de lymphome non hodgkinien ont été diagnostiqués au Canada (source: Société canadienne du cancer). La plupart de ces cas (environ 85 %) consistaient en un des 14 différents types de LNH touchant les cellules appelées lymphocytes B. Les deux sous-types de LNH les plus courants, soit le lymphome diffus à grandes cellules B et le lymphome folliculaire, sont des exemples de lymphome B. Les autres cas de LNH, représentant environ 15 %, touchent les cellules appelées lymphocytes T ou les cellules tueuses naturelles (natural killer ou NK). Le lymphome T périphérique et le lymphome T cutané sont des types de lymphome T. Le lymphome survient chez des personnes de presque tout âge, mais est peu courant chez les enfants. L'incidence de LNH augmente avec l'âge, comme le montre la figure 2 ci-dessous. Environ 2,4 cas par personnes surviennent chez les personnes âgées de 20 à 24 ans. Ce taux augmente de près de 20 fois pour atteindre 46,2 cas par personnes âgées de 60 à 64 ans et de plus de 40 fois pour atteindre plus de 100 cas par personnes âgées de plus de 75 ans. Taux d'incidence du lymphome non hodgkinien en fonction de l'âge ( ) Incidence: Nombre par personnes Âge (années) Figure 2. L'axe horizontal indique les intervalles d'âge de 5 ans. L'axe vertical indique la fréquence annuelle de nouveaux cas de lymphome non hodgkinien par personnes, selon le groupe d'âge. (Données du programme Surveillance, Epidemiology, and End Results [SEER] du National Institute of Cancer, 2008.) L'incidence augmente de façon notable avec l'âge. Alors que moins de 8 cas par personnes surviennent chez les gens à la fin de la trentaine, l'incidence augmente graduellement pour atteindre 116,1 cas par personnes âgées de 80 à 84 ans. page 9

12 Causes et facteurs de risque. L'incidence de LNH, ajustée en fonction de l'âge, a augmenté de 79 pour cent entre 1975 et 2005, soit une augmentation annuelle moyenne de 2,6 pour cent. Les raisons pour expliquer cette augmentation ne sont pas connues, mais les causes sont probablement multiples. Depuis le milieu des années 1980, l'incidence de LNH chez les personnes atteintes du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou du syndrome d'immunodéficience acquise (sida) a contribué modestement à l'augmentation globale de l'incidence. Cependant, l'augmentation au sein de la population générale a débuté avant la propagation du VIH. De plus, bien que le LNH soit de 50 à 100 fois plus prévalent chez les personnes atteintes du VIH/sida que chez les personnes non infectées, les traitements récemment mis au point contre l'infection au VIH ont diminué l'incidence de lymphome associé au sida. Les communautés agricoles présentent une incidence accrue de LNH. Des études indiquent que des ingrédients spécifiques des herbicides et des pesticides, comme les composés organochlorés, les composés organophosphatés et les composés phénoxy-acides, sont associés au lymphome. Le nombre de cas de lymphome dus à l'exposition à ces composés n'a pas été établi. L'exposition à certains virus et à certaines bactéries est associée au LNH. Cette maladie est causée par la translocation de chromosomes ou un autre type de mutation génique. On croit que l'infection par un virus ou une bactérie peut entraîner une prolifération intense des cellules lymphoïdes, ce qui augmenterait la probabilité qu'un événement causant le cancer survienne dans une cellule. Voici quelques exemples: L'infection au virus Epstein-Barr (VEB) chez les patients habitant des régions géographiques particulières est fortement associée au lymphome de Burkitt africain. Le rôle de ce virus est mal compris étant donné que le lymphome de Burkitt africain survient également chez les gens qui n'ont pas été infectés par le VEB. L'infection au virus Epstein-Barr pourrait jouer un rôle dans l'augmentation du risque de LNH chez les personnes dont le système immunitaire est déprimé en rai son d'une greffe d'organe et du traitement connexe. Le virus T-lymphotrope humain (HTLV) est associé à un type de lymphome T chez les patients de certaines régions géographiques du sud du Japon, des Caraïbes, d'amérique du Sud et d'afrique. La bactérie Helicobacter pylori provoque des ulcères d'estomac et est associée au développement du lymphome associé au tissu lymphatique des muqueuses (MALT) dans la paroi de l'estomac. Une dizaine de syndromes héréditaires peuvent prédisposer les gens au développement ultérieur du LNH. Ces syndromes héréditaires sont peu fréquents, mais la notion de gènes de prédisposition fait l'objet d'études visant à déterminer si ces gènes jouent un rôle dans l'incidence sporadique du LNH chez les personnes par ailleurs en bonne santé. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Centre de ressources et d'information au ou consulter la section Other Disease Studies du site (sélectionner Treatment and Clinical Trials, puis Clinical Trials Service). page 10

13 Signes et symptômes Un ganglion lymphatique enflé dans le cou, l'aisselle ou l'aine ou plus rarement près des oreilles, du coude ou dans la gorge près des amygdales constitue parfois une indication d'un lymphome. Il y a quelque 600 ganglions lymphatiques dans l'organisme (voir Figure 3). Il faut se rappeler que l'enflure des ganglions lymphatiques peut résulter d'une inflammation et ne représente pas nécessairement un signe de cancer. Cependant, si un examen physique ou une analyse d'imagerie (une radiographie pulmonaire, par exemple) montre la présence de ganglions lymphatiques enflés et qu'il n'y a aucune explication évidente comme une infection dans la région, il pourrait s agir d un lymphome. Lymphome non hodgkinien et système lymphatique Rate Les ganglions lymphatiques se trouvent dans tout l'organisme. Moelle osseuse Le système lymphatique fait partie du système immunitaire. Le système immunitaire normal aide à protéger l'organisme des infections. La moelle osseuse, les ganglions lymphatiques et la rate sont quelques éléments du système immunitaire. Il yaquelque 600 ganglions lymphatiques dans l'organisme. Figure 3. Les ganglions lymphatiques et les autres tissus lymphoïdes qui sont fréquemment touchés par le lymphome se trouvent près des oreilles et de la mâchoire, dans les amygdales et les végétations adénoïdes, dans le cou et la nuque, au-dessus et en dessous de la clavicule, aux aisselles, près des coudes, dans la poitrine, dans l'abdomen, dans la région pelvienne et à l'aine. La rate contient de nombreux amas de lymphocytes qui peuvent devenir malins et proliférer, entraînant l'hypertrophie de la rate. Le tissu lymphatique intestinal peut également être le site du développement d'un lymphome. page 11

14 Parfois, la maladie prend naissance ailleurs que dans un ganglion lymphatique, par exemple dans un os, le poumon, le tractus gastro-intestinal ou la peau. Si tel est le cas, les patients peuvent ressentir des symptômes associés à l'endroit d'origine de la maladie, comme des douleurs osseuses, de la toux, une douleur à la poitrine, des douleurs abdominales, des éruptions cutanées ou des bosses sur la peau. Les patients peuvent également présenter de la fièvre, une transpiration abondante (qui se produit particulièrement la nuit), une fatigue inexpliquée, une perte d'appétit ou une perte de poids. À l'examen médical, le médecin pourrait déceler une hypertrophie de la rate. Parfois, une personne ne présente aucun symptôme et il est possible que la maladie ne soit découverte que lors d'un examen médical habituel ou pendant que la personne reçoit des soins pour une affection non associée. Diagnostic Un diagnostic de LNH est habituellement posé à la suite de l'examen d'un échantillon de biopsie de ganglion lymphatique; cet examen comprend des analyses appelées immunophénotypage et analyse cytogénétique. Il est important que tous les patients reçoivent un diagnostic précis et connaissent le sous-type de lymphome dont ils sont atteints. Il est bon de demander au médecin d'écrire le nom du sous-type dont le patient est atteint. Biopsie de ganglion lymphatique. Il peut être difficile de poser un diagnostic précis quant au type spécifique de LNH dont un patient est atteint. Les sous-types de LNH peuvent être confondus entre eux, et comme le pronostic, les objectifs thérapeutiques et l'approche thérapeutique peuvent être différents d'un sous-type à l'autre, un diagnostic précis est nécessaire. Pour ce faire, un hématopathologiste d'expérience (un médecin spécialisé dans l'interprétation et le diagnostic des changements physiques causés par les maladies du sang et de la moelle osseuse) doit analyser les lames de biopsie. L'opinion d'un second hématopathologiste pourrait être requise en cas de doute quant au diagnostic. Une biopsie d'un ganglion lymphatique touché ou d'un autre site de tumeur est requise afin de confirmer le diagnostic de LNH et son sous-type. Une biopsie à l'aiguille du ganglion lymphatique n'est habituellement pas suffisante pour poser un diagnostic formel. En général, le ganglion lymphatique ou une partie de celui-ci est retiré chirurgicalement de façon à ce que l'hématopathologiste ait suffisamment de tissu pour poser un diagnostic formel. La biopsie du tissu de ganglion lymphatique peut souvent se faire sous anesthésie locale. Il est parfois nécessaire de procéder à une chirurgie thoracique ou abdominale afin d'obtenir l'échantillon de biopsie requis pour poser un diagnostic, ce qui nécessite une anesthésie générale. De nouvelles méthodes peu effractives utilisent un mince tube illuminé appelé laparoscope et permettent de réaliser une biopsie dans des cavités corporelles sans incision ou manipulation importante. page 12

15 Le LNH touchant des sites autres que les ganglions lymphatiques survient la plupart du temps avec atteinte des ganglions. Lorsqu'un lymphome est détecté uniquement à l'extérieur des ganglions lymphatiques, il est appelé lymphome extraganglionnaire primaire et l'échantillon de biopsie est prélevé dans le tissu touché, comme le poumon ou l'os. L'hématopathologiste prépare une lame de l'échantillon de biopsie en plaçant le tissu dans une solution de conservation et en procédant à une coloration. La lame est examinée au microscope, et les cellules dénotant la présence de changements dans les ganglions lymphatiques caractéristiques de sous-types spécifiques de LNH sont identifiées. Le profil distinctif de ces cellules aide le pathologiste à classifier le LNH du patient dans un des divers sous-types. Examen des échantillons de biopsie de ganglion lymphatique. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées, notamment l'immunophénotypage, une procédure qui permet au pathologiste d'étudier les cellules prélevées au moment de la biopsie de tissu. L'immunophénotypage peut fournir des preuves additionnelles que ces cellules sont des cellules de lymphome et, en plus, indiquer si ce sont des lymphocytes B, des lymphocytes T ou des cellules tueuses naturelles. Le type cellulaire peut également être déterminé par des techniques de diagnostic moléculaire comme l'analyse cytogénétique, dans laquelle les cellules sont analysées afin d'établir la présence d'anomalies chromosomiques. La présence d'anomalies chromosomiques peut être importante pour l'identification du sous-type spécifique de LNH et le choix de l'approche thérapeutique la plus efficace. l'analyse du profil d'expression génique et l'analyse sur puces à ADN ces analyses permettent de déterminer les sous-types de cancer et les facteurs de risque. Elles contribuent à prédire la réponse au traitement et les patients qui pourraient présenter un risque de récidive de la maladie. Par exemple, l'analyse du profil d'expression génique est utilisée pour identifier différentes formes du lymphome diffus à grandes cellules B. Le taux d'expression de protéines spécifiques produites à partir des gènes peut constituer un prédicateur indiquant si un patient répondra bien à des traitements particuliers. Ce taux peut être évalué par la réaction en chaîne de la polymérase (polymerase chain reaction ou PCR) une technique qui permet, à partir de traces d'adn ou d'arn, d'en augmenter la quantité de façon à pouvoir déterminer le type exact d'adn ou d'arn. Cette méthode est utile pour détecter une très faible concentration des cellules de lymphome résiduelles qui sont en quantité insuffisante pour être observées au microscope. Cette technique permet de détecter la présence d'une cellule de lymphome parmi à 1 million de cellules qui ne proviennent pas d'un lymphome. Le recours à la PCR nécessite la présence d'une anomalie ou d'un marqueur spécifique, comme un oncogène, dans l'adn des cellules de lymphome. page 13

16 Stadification Pour déterminer l'étendue du LNH du patient, on procède à un examen physique, à des analyses d'imagerie (ou radiologie diagnostique), à des biopsies de tissu et à des analyses sanguines. Ce processus est appelé stadification, et les renseignements obtenus sont utilisés afin de déterminer les traitements appropriés, par exemple pour savoir si la radiothérapie doit faire partie du schéma thérapeutique du patient. Examen physique et analyses d'imagerie. L'examen physique et les analyses d'imagerie aident le médecin à évaluer le site et la distribution de l'hypertrophie des ganglions lymphatiques si d'autres organes que les ganglions lymphatiques sont atteints si de très grosses masses de tumeurs sont présentes à un site ou à un autre. Les analyses d'imagerie comprennent les radiographies la tomodensitométrie de la poitrine, de l'abdomen et du bassin l'imagerie par résonance magnétique (IRM) la tomographie par émission de positrons au [18F]-fluorodésoxyglucose (TEP-FDG). Les techniques d'imagerie telles que l'irm ou la tomodensitométrie sont utilisées dans de nombreux centres anticancéreux. Les patients subissent un tomodensitogramme du cou, de la poitrine, de l'abdomen et du bassin toutes les régions où se trouvent les ganglions lymphatiques afin de déterminer les sites de la maladie. Le tomodensitogramme montrera également s'il y a atteinte des poumons, du foie ou d'autres organes renseignements qui aideront à déterminer le stade de la maladie. Dans certains cas, la tomographie par émission de positrons (TEP) pourra aider le médecin à déterminer les sites de lymphome dans l'abdomen, la poitrine ou d'autres endroits. La TEP-FDG est différente de la radiographie, de la tomodensitométrie, de l'irm et de l'échographie, qui ne fournissent que des images anatomiques; la TEP-FDG permet également de mesurer l'altération du métabolisme (activité) tissulaire. Cette technique d'imagerie fonctionnelle utilise un indicateur radioactif appelé FDG. Le FDG, abréviation de [18F]-fluorodésoxyglucose, est un analogue du glucose. Cet indicateur radioactif est administré au patient par voie intraveineuse et pénètre dans les cellules. Les cellules cancéreuses ont une plus grande affinité pour le glucose que les cellules normales; les cellules cancéreuses captent donc une plus grande quantité de l'indicateur radioactif et la concentration locale de celui-ci peut être mesurée. Le FDG révèle les différences de métabolisme du glucose entre les cellules cancéreuses et les cellules normales. L'absorption accrue de FDG par les cellules de lymphome, dans la technique de TEP-FDG, peut fournir une évaluation très sensible et relativement rapide de la réponse des cellules de lymphome au traitement. page 14

17 L'utilisation de la TEP ou de la TEP/tomodensitométrie ne fait pas partie de la procédure habituelle de stadification du LNH. La TEP ne peut pas remplacer la tomodensitométrie ou la biopsie de moelle osseuse pour la stadification du LNH. Cependant, elle peut fournir des renseignements complémentaires. L'utilisation de la TEP est répandue pour évaluer la réponse après la conclusion du traitement. Elle est utilisée dans une moindre mesure pour la stadification avant le traitement et l'évaluation de la réponse pendant le traitement. Analyses du sang et de la moelle osseuse. Les patients peuvent également subir une analyse de la formule sanguine (FS) qui pourra révéler une anémie (faible taux de globules rouges) une neutropénie (faible taux de neutrophiles) une thrombocytopénie (faible taux de plaquettes). Les analyses sanguines sont utilisées dans le but de déterminer s'il y a présence de cellules de lymphome dans le sang et si les immunoglobulines produites par les lymphocytes sont insuffisantes ou anormales vérifier les indicateurs de la gravité de la maladie, notamment le taux de protéines sanguines, le taux d'acide urique et la vitesse de sédimentation (VS) évaluer la fonction rénale et la fonction hépatique ainsi que l'état sérologique relativement à l'hépatite A et à l'hépatite B mesurer deux marqueurs biologiques importants, soit la lactate déshydrogénase (LDH) et la bêta 2-microglobuline, qui sont des indicateurs pronostiques utiles pour plusieurs sous-types de LNH. La plupart des patients ayant reçu un diagnostic de LNH subiront une biopsie de la moelle osseuse afin de vérifier que la maladie ne s'est pas propagée à la moelle osseuse et d'évaluer l'utilité de traitements précis dont la radioimmunothérapie (voir Immunothérapie, page 50). Il est possible qu'une biopsie de la moelle osseuse ne soit pas nécessaire chez les patients dont la maladie est à un stade précoce. Certaines analyses effectuées sont associées à un sous-type spécifique et ne sont pas nécessaires pour tous les patients atteints de LNH. Voici des exemples d'analyses spécifiques: évaluation complète du tractus gastro-intestinal, y compris des endoscopies supérieure et inférieure chez les patients dont la maladie atteint le tractus gastro-intestinal colonoscopie chez les patients atteints d'un lymphome du manteau (une colonoscopie périodique est importante pour tous à partir de 50 ans, ou avant en cas d'antécédents familiaux de cancer du côlon) rachicentèse (ponction lombaire) et/ou imagerie du cerveau ou de la colonne vertébrale (peut être requise chez les patients atteints de certains sous-types ou de symptômes indiquant une atteinte du système nerveux central). page 15

18 Stades et catégories de lymphome non hodgkinien. Le LNH peut être décrit comme étant de Stade I: atteinte d'un groupe de ganglions lymphatiques Stade IE: atteinte d'une région ou d'un organe autre que les ganglions lymphatiques (E signifie extraganglionnaire, c'est-à-dire que le LNH se trouve dans une région ou un organe autre que les ganglions lymphatiques ou s'est propagé à des tissus à l'extérieur, mais près des principales régions lymphatiques) Stade II: atteinte d'au moins deux groupes de ganglions lymphatiques d'un même côté du diaphragme (muscle mince situé sous les poumons) Stade IIE: atteinte d'une région ou d'un organe autre que les ganglions lymphatiques et des ganglions lymphatiques situés près de cette région ou de cet organe, et éventuellement d'autres groupes de ganglions lymphatiques d'un même côté du diaphragme Stade III: atteinte de groupes de ganglions lymphatiques de part et d'autre du diaphragme Stade IIIE: atteinte de groupes de ganglions lymphatiques de part et d'autre du diaphragme et d'une région ou d'un organe autre que les ganglions lymphatiques Stade IV: atteinte d'un ou de plusieurs organes autres que les ganglions lymphatiques et éventuellement des ganglions lymphatiques. Stades du lymphome non hodgkinien Diaphragme Stade I Maladie localisée; une seule région de ganglions lymphatiques ou un seul organe. Stade II Au moins deux régions de gan glions lympha tiques situées d'un même côté du diphragme. Stade III Au moins deux ré gions de ganglions lymphatiques situées au-dessus et en dessous du diaphragme. Stade IV Maladie général isée; organes multiples; avec ou sans atteinte des ganglions lymphatiques. Figure 4. Cette illustration montre le site de lymphome non hodgkinien dans l'organisme pour chaque stade. page 16

19 Catégories A et B: La catégorie A indique l'absence de fièvre, de transpiration nocturne excessive et de perte de poids. La catégorie B indique que le patient souffre de fièvre et de transpiration nocturne excessive et présente une perte de poids. Les patients de la catégorie B nécessitent souvent un traitement plus agressif. Par exemple, le stade IIB indique que le patient présente une atteinte de deux sites de ganglions lymphatiques près l'un de l'autre (par exemple, ganglions lymphatiques enflés au cou et près de la clavicule ou au cou et à l'aisselle) de la fièvre, de la transpiration nocturne excessive et une perte de poids. Il faut se rappeler que la dénomination stade IV ne signifie pas la même chose dans le cas du LNH que pour certains autres types de cancer. Le LNH ne débute pas nécessairement au stade I pour se propager au stade II et ainsi de suite. Plus de 50 pour cent des patients dont la maladie est de stade intermédiaire ou agressif et plus de 80 pour cent des patients atteints d'un type indolent de LNH reçoivent un diagnostic de maladie de stade III ou IV. Les chances de guérison d'un LNH de stade IV peuvent être élevées, selon le sous-type spécifique de LNH dont est atteint le patient. Après la conclusion de toutes les analyses diagnostiques et de stadification, le médecin sera en mesure d'évaluer les renseignements, d'identifier le sous-type de LNH et de déterminer quelles régions du corps sont atteintes. Aperçu du traitement Le traitement initial et l'intensité du traitement indiqué pour un patient sont basés sur le sous-type et le stade de la maladie. En général, l'objectif du traitement est de détruire le plus grand nombre possible de cellules de lymphome et d'induire une rémission complète, c'est-à-dire d'éliminer toute trace de maladie. Les patients qui sont en rémission sont parfois guéris de leur maladie. Le traitement permet également d'arrêter la progression du LNH pendant de nombreuses années, même si des analyses d'imagerie ou autres montrent qu'il reste des sites de maladie. Cette situation peut être appelée rémission partielle. En général, la chimiothérapie et la radiothérapie sont les deux principales formes de traitement du LNH. Bien que la radiothérapie ne constitue souvent pas le seul ou le principal traitement curatif, elle représente un traitement supplémentaire important dans certains cas. La greffe de cellules souches et une stratégie d'abstention surveillée sont également utilisées dans le traitement de certains sous-types de LNH. D'autres formes de traitement font leur apparition et certaines d'entre elles sont déjà homologuées pour le traitement de formes spécifiques de LNH. De nombreux autres nouveaux traitements font l'objet d'essais cliniques. page 17

20 Tableau 3. Quelques médicaments utilisés dans le traitement du lymphome non hodgkinien Agents endommageant l'adn Ces médicaments réagissent avec l'adn pour l'altérer sur le plan chimique et l'empêcher de permettre la prolifération cellulaire. Bendamustine (Treanda MD ) [n'est pas offerte au Canada] Carboplatine (Paraplatin MD ) Carmustine (BCNU, BiCNU MD ) Chlorambucil (Leukeran MD ) Cisplatine (Platinol MD ) Cyclophosphamide (Cytoxan MD ) Dacarbazine (DTIC, DTIC-Dome MD ) Ifosfamide (Ifex MD ) Melphalan (Alkeran MD ) Procarbazine (Matulane MD ) Antibiotiques antitumoraux Ces médicaments interagissent directement avec l'adn dans le noyau des cellules et nuisent à la survie cellulaire. Doxorubicine (Adriamycin MD ) Idarubicine (Idamycin MD ) Mitoxantrone (Novantrone MD ) Antimétabolites Ces substances sont très semblables aux éléments constitutifs de l'adn ou de l'arn. Elles sont suffisamment différentes des substances naturelles que lorsqu'elles les remplacent, elles bloquent la capacité des cellules à produire de l'arn ou de l'adn et empêchent la prolifération cellulaire. Cladribine (Leustatin MD ) Cytarabine (cytosine arabinoside, Ara-C, Cytosar-U MD ) Fludarabine (Fludara MD ) Gemcitabine (Gemzar MD ) Méthotrexate (Rheumatrex MD, Trexall MD ) 6-thioguanine (Thioguanine Tabloid MD ) [n'est pas offerte au Canada] Inhibiteur du protéasome Bortézomib (Velcade MD ) Inhibiteurs des enzymes de réparation de l'adn Ces médicaments agissent sur certaines protéines (enzymes) du noyau des cellules dont la fonction normale est de réparer les lésions à l'adn. Ces médicaments empêchent les enzymes de fonctionner et rendent l'adn plus sensible aux lésions. Étoposide (EtopophosMD, VePesidMD, VP- 16) Médicaments qui empêchent la division cellulaire en bloquant la mitose Ces médicaments compromettent des structures cellulaires nécessaires dans la division d'une cellule en deux cellules filles. Vinblastine (Velban MD ) Vincristine (Oncovin MD ) Paclitaxel (Abraxane MD, Onxol MD, Taxol MD ) Hormones qui peuvent tuer les lymphocytes À forte dose, ces hormones synthétiques, apparentées à l'hormone naturelle appelée cortisol, peuvent tuer les lymphocytes malins. Dexaméthasone (Decadron MD ) Méthylprednisolone (Medrol MD ) Prednisone Immunothérapie Une nouvelle classe d'agents thérapeutiques contre le lymphome, appelés anticorps monoclonaux, ciblent et détruisent les cellules cancéreuses avec moins d'effets secondaires que la chimiothérapie classique. Rituximab (Rituxan MD ) Iode131-tositumomab (Bexxar MD ) [n'est pas offert au Canada] Yttrium-90-ibritumomab tiuxetan (Zevalin MD ) [n'est pas offert au Canada] Mécanismes inconnus Bexarotène (Targretin MD ) [n'est pas offert au Canada] page 18

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens France Lymphome Espoir Comprendre les lymphomes non hodgkiniens Un guide d information pour les patients et leurs proches En partenariat avec Edition septembre 2011 Préambule La première édition datant

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Leucémie Lymphoïde Chronique

Leucémie Lymphoïde Chronique Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Coordination : Pierre Feugier, Nancy Avec le soutien de Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Sommaire Qu est-ce que la leucémie lymphoïde chronique?..........................

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Syndromes myélodysplasiques

Syndromes myélodysplasiques Syndromes myélodysplasiques LEUCÉMIE LY M P H O M E MYÉLOM E PS22 50M 3/08 Table des matières Introduction 2 Sang et moelle osseuse normaux 3 Syndromes myélodysplasiques 5 Incidence 6 Causes et facteurs

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet) MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË Réseau européen des leucémies (European Net) Groupe de travail n 6 «leucémie lymphoblastique aiguë (Workpackage

Plus en détail

GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE

GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible:

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches

Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Lymphomes Guide pour les personnes touchées et leurs proches Impressum Texte et rédaction Mathis Brauchbar, Adrian Heuss, PD Dr Andreas Lohri, Rosmarie Pfau PD Dr Christoph Mamot, Hôpital cantonal d Aarau

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple ÉDUCATION CONNAISSANCE ACCÈS RECHERCHE Exclusivement au service de la communauté canadienne du myélome Introduction Ce document s adresse aux :

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis www.themmrf.org email : info@themmrf.org MM.TO.11.2010 Des idées

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France»

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» MISE AU POINT DE L ORGANISATION DU RESEAU EN FRANCE, EN 2003 : Aujourd hui, cinq établissements

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

Les syndromes myelodysplasiques

Les syndromes myelodysplasiques INFORMATION AUX PATIENTS Les syndromes myelodysplasiques Publié par le Groupe Français des Myélodysplasies, la Société Française d'hématologie et la Myelodysplastic Syndromes Foundation (Fondation Internationale

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Les leucémies de l adulte Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editeur Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer GUIDE d information à l intention des familles www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer Ce guide a été édité en août 2009 par l Institut national du cancer (INCa) et la Société française

Plus en détail

Myélome Multiple. Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis. Français

Myélome Multiple. Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis. Français Myélome Multiple Guide essentiel pour les patients, leurs familles et leurs amis Français Myeloma Euronet La voix des patients atteints du myélome en Europe Publié par Myeloma Euronet AISBL Myeloma Euronet

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Mon enfant va recevoir une allogreffe de moelle LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Coordonné par Michel DUVAL et Dominique DAVOUS, en partenariat avec l Espace

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Lorsqu on lui annonce qu elle a un cancer, une personne peut se sentir seule, avoir peur et être dépassée par

Plus en détail

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par

Plus en détail

Le mélanome. Ce que vous devez savoir

Le mélanome. Ce que vous devez savoir Le mélanome Ce que vous devez savoir Table des matières À propos de ce livret... 2 La peau... 3 Importance de la peau...3 Couches de la peau...3 La croissance des cellules : les cellules normales et les

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

5. TARIFS INTERPROVINCIAUX

5. TARIFS INTERPROVINCIAUX Services internes 5.1 TARIFS DES SERVICES Les tarifs interprovinciaux des services internes sont déterminés par le Comité de coordination des ententes interprovinciales en assurance santé (CCEIAS). Le

Plus en détail

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 Décret n 2-01-1643 du 2 chaabane 1423 9/10/2002 pris pour l'application de la loi n 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de

Plus en détail

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

INSUFFISANCE HÉPATIQUE INSUFFISANCE HÉPATIQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE HÉPATIQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance hépatique ne soit approuvé

Plus en détail

The consent form is also available in English.

The consent form is also available in English. Université McGill et hôpitaux affiliés Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Hôpital général juif - Sir Mortimer B. Davis The Sir Mortimer B. Davis - Jewish General Hospital Centre hospitalier de

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte

LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte LA MALADIE DE WALDENSTRÖM expliquée au néophyte Comment comprendre sa maladie de Waldenström lorsque l'on est ni médecin, ni biologiste? Bernard Cornillon, biochimiste à l'inserm, a rédigé ce document

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail