Mémoire de fin d études

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1 Mémoire de fin d études ARS, Procédure d élaboration du mémoire de fin d études en soins infirmiers, Mars 2014 UE 5.6 Initiation à la recherche IFSI Pitié Salpêtrière- Promotion CP-PD-GL-BL-CD-REN-DLD

2 Référentiel de formation Arrêté du 31 juillet 2009 UE 5.6.S6 Analyse de la qualité et traitement des données scientifiques et professionnelles UE 6.2.S6 Rédaction de l abstract du travail de fin d études (UE Anglais) 2

3 Acquisition des compétences Le mémoire contribue à l acquisition des compétences 7 et 8 : C7: Analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle C8: Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques 3

4 Finalité du travail de recherche Dans les finalités : «L étudiant est amené à devenir un praticien autonome, responsable et réflexif, c est-à-dire un professionnel capable d analyser toute situation de santé» Le mémoire de fin d études constitue l aboutissement du cheminement de l étudiant de la (des) situation(s) d appel à la formulation de la question de recherche (et le cas échéant de l hypothèse). C est une production qui traduit l intégration par l étudiant des méthodes et savoirs enseignés pendant la formation.

5 Corpus du mémoire Le mémoire de fin d études comporte 25 à 30 pages, hors annexes. On doit y retrouver : la description de la (des) situation(s) d appel, l exploration de la (des) situation(s) et l intérêt professionnel, la question de départ, le cadre de références, l enquête exploratoire, la problématique la question de recherche (et le cas échéant l hypothèse), la bibliographie les annexes Ce listing ne constitue pas un plan

6 En introduction du mémoire Le mémoire de fin d études débute par une introduction dans laquelle l étudiant peut notamment développer ses motivations par rapport au thème choisi. «La motivation c est la sélection, l énergisation et la direction du comportement» (Mc CLELLAND, 1988).

7 En conclusion du mémoire La conclusion s appuie sur la synthèse du travail et son fil conducteur. L étudiant s implique en tant que futur professionnel, et se projette dans ce que pourrait être la suite du travail. Se poser les questions suivantes: Quelle était la finalité de ce travail? (en lien avec les motivations indiquées dans l introduction) Qu avez-vous appris, qu est-ce qui vous a surpris? En quoi ce travail vous a permis d avoir une vision différente?

8 Note de recherche/mémoire Les trois premiers éléments : la description de la (des) situation(s) d appel, l exploration de la (des) situation(s) et l intérêt professionnel, la question de départ doivent apparaître dans le mémoire de fin d études. Ils permettent de comprendre le cheminement de l étudiant mais ils ne sont pas pris en compte dans la validation de l UE 5.6.S6 car ils ont déjà été évalués dans la note de recherche.

9 Articulation du corpus du mémoire Le cadre de références, l enquête exploratoire et la problématique ne constituent pas obligatoirement des parties séparées ni un ordre chronologique à respecter. Ces 3 parties peuvent s intégrer et s articuler différemment selon les choix de l étudiant et de son directeur de mémoire. Quand ces trois éléments forment des parties distinctes, les liens entre ces parties doivent apparaître dans le cadre de l approche qualitative.

10 Recherche qualitative et outils d enquête Partie inspirée du cours de Cyril Crozet, Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité

11 L enquête exploratoire dans le processus de recherche

12 L enquête exploratoire dans le processus de recherche

13 L enquête exploratoire, pourquoi? Pour mettre à distance ses présupposés, Pour se décentrer et aller chercher un éclairage complémentaire ou différent

14 Explorer, c est quoi? Le recueil d information peut avoir les buts suivants : Chercher à décrire un phénomène ou une situation Chercher à comprendre un phénomène Explorer un nouveau domaine ou un problème

15 Méthodes de collecte des données Recherche qualitative Entretien semi-dirigé Entretien non dirigé Observation participante Groupe de discussion Journal personnel Recherche quantitative Entretien dirigé Questionnaire Echelle de mesure Observation structurée Mesures biologiques Décrire et comprendre Mesurer des variables Source : Fortin MF, Fondements et étapes du processus de recherche. Méthodes quantitatives et qualitatives, 2010

16 Méthodes du recueil d informations 4 méthodes principales de recueil de l information : 1. L étude de documents 2. Le recours à des questionnaires 3. L observation 4. La pratique d entretiens Non exclusivité des méthodes

17 1. L étude de documents IFSI Pitié Salpêtrière

18 L étude de documents Document = toute trace, déjà existante, de l activité humaine, qu elle soit sonore, visuelle ou informatique L étude de documents peut recouvrir diverses formes qui dépendront de plusieurs éléments : de la nature des documents à analyser de la quantité des documents à analyser du but et de l objet de l exploration Exemples de types de documents : dépouillement d archives, dossiers patients, transmissions ciblées, comptesrendus d entretiens infirmiers

19 2. Le recours à des questionnaires

20 Définition du questionnaire «C est une série de questions écrites, méthodiquement posées, en vue d obtenir une information précise. Il a pour objectif d amener les personnes enquêtées à s exprimer sur un sujet précis sans avoir recours à une relation personnelle». (Formarier, 2000) Cet outil est privilégié pour les recherches avec approche quantitative (produit des mesures, des statistiques )

21 3. L observation IFSI Pitié Salpêtrière

22 L observation, pourquoi? Permet de recueillir des informations sur les comportements non-verbaux des sujets.

23 Avantages de l observation Les observations permettent d appréhender une réalité vécue, plutôt que d en obtenir un écho déformé au travers des représentations que les gens s en forgent

24 Inconvénients de l observation Les événements sont non répétitifs Perception sélective de l observateur (filtres) Dans toute procédure d observation, les personnes observées ont tendance à modifier leur comportement

25 L observation Il existe différentes procédures d observation : l observation systématique (approche quantitative) Objectif précis (recherche de preuves) grille d observation standardisée utilisée de manière systématique Pas d implication personnelle de l enquêteur l observation participante (approche qualitative) Implication de l enquêteur Degré de participation variable Objectif global ( démarche de découverte) Grille d observation globale

26 4. La pratique d entretiens

27 L entretien (ou entrevue ou interview) L entretien est une méthode de collecte d informations qui repose sur une rencontre Il fait appel au point de vue de la personne interviewée et donne une place importante à son expérience vécue et sa logique pour aborder le sujet «Méthode de recueil d informations qui consiste en des entretiens oraux, individuels ou de groupes, avec plusieurs personnes sélectionnées soigneusement, afin d obtenir des informations sur des faits déclarés ou des représentations, dont on analyse le degré de pertinence, de validité et de fiabilité déterminé en regard des objectifs du recueil d informations.» BLANCHET A, GOTMAN A. L'enquête et ses méthodes. L'entretien. Paris; A. Colin: p.

28 Avantages de l entretien Atteint les personnes réellement sélectionnées Apporte des réponses spontanées Apporte des réponses plus riches, plus nuancées Permet d explorer le ressenti, les sentiments, les impressions, les opinions, les attitudes Permet un échange gagnant-gagnant : l enquêteur est l obligé = l enquêté lui donne son temps, son histoire, son aide pour l étude L enquêté gagne aussi quelque chose : un espace de parole neutre, du respect, une écoute bienveillante, une reconnaissance (garantir l anonymat et le non jugement)

29 Inconvénients L apprentissage est indispensable pour bien manipuler la technique de l entretien C est un outil qui demande du temps (temps de construction, temps d entretien++, temps de retranscription, temps d analyse) Si impossibilité d enregistrement la prise de notes des échanges peut être difficile L attitude de l intervieweur peut affecter la validité des réponses (neutralité fiction)

30 Buts de l entretien Entretiens : perceptions, affects, jugements, opinions, représentations Il permet concrètement : De faire parler du sens que l on attribue à son action au travail De recueillir des opinions d enquêtés sur leur vécu, leurs représentations et leurs actions. De demander des anecdotes, les premières ou dernières fois que l action a été réalisée De favoriser l expression et amener l interviewé à réfléchir sur lui-même et son action

31 Différents types d entretiens Entretiens non directifs (libres) : Intimité Personnel Vécu Entretiens semi-directifs : centrés sur le discours des personnes interrogées autour de thèmes définis préalablement et consignés dans un guide d entretien Entretiens structurés (directifs) : Opinion publique, sondage. C est une approche quantitative

32 Procédure à suivre 1. Conditions matérielles Autorisations nécessaires Prise de rendez vous (se présenter, présenter la finalité de la recherche, la durée de l entretien >30min et le choix d un lieu calme) 2 - Informations à donner en début d entretien Objectif global de la recherche Modalités du choix de la personne interviewée Respect de l anonymat des réponses 3 - Mode de recueil des données Enregistrement si accord de l interviewé

33 Attitudes de l intervieweur Quelques compétences de base: Écouter plutôt que parler Générer du récit (ex: «parle moi de, peux-tu me raconter» Rechercher le concret plutôt qu un discours général et convenu Adopter une attitude ouverte et empathique Relances, recentrations, reformulations Résumer les contenus lorsque vous changez de thème ou à la fin d une phase importante

34 Relances possibles improvisation réglée REFORMULATION REFLET (par répétition) Réponse «écho» Ex: «ce livre là, je suis vraiment rentré dedans» «comment ça, rentré dedans?» RELANCE PAR OPPOSITION (à utiliser à bon escient sans abus) Pour rapprocher des faits qui ne coïncident pas, clarifier des déclarations; Ex: t es rentré dedans mais tout à l heure, tu m as dit que tu n aimais pas vraiment lire» FORMULATIONS DIVERSES «Ainsi, selon vous», «Vous voulez dire que» REFORMULATION RÉSUMÉ Ex : - Le sujet :«Je suis complètement découragé et j en peux plus» - L intervieweur: «Vous vous sentez à bout» - Le sujet reprend : «Ce n est pas une question de moment présent, il ne s agit pas d un moment passager» - L intervieweur : «Ce n est pas selon vous, un mauvais moment à passer il s agit de quelque chose de plus profond.»

35 Rédaction du guide d entretien Rédiger des questions intelligibles : Vocabulaire choisi Forme grammaticale conforme Éviter d orienter les réponses par : La formulation de la question L emploi de mots chargés émotionnellement Des questions directes sur des points délicats Des questions plaçant le sujet en situation difficile, «en échec», socialement inacceptable. Enchaîner les questions naturellement : Conduire l entretien de manière souple Respecter une progression logique des questions sans rompre la logique du discours de l interviewé Prévoir des relances Placer en fin d entretien les questions d identification (de talon)

36 Modalités 1. Introduction : mise en contact 2. Questions : Question large Questions de relance Questions personnelles : classification (ex: âge, sexe, cursus, diplômes.) 3. Remerciement Règle de l'entonnoir Ordre logique (adaptation de la trame au récit de l interviewé) Évolution avec l'expérience du répondant large précis

37 Exemple : guide d entretien Objectif : Déterminer les éléments caractéristiques de la fatigue chez les étudiants en soins infirmiers Question centrale: «Parlez moi de votre état de fatigue pendant vos études» Questions de relances à aborder Précisions envisageables Recherche de critères Avez-vous déjà consulter un médecin pour «fatigue»? A quels moments ressentez-vous le plus cette fatigue? Si oui : circonstances? Corrélé avec un événement particulier : examen écrit, évaluation, MSP? - Pathologie. - Prétexte pour aborder un autre sujet. - Fréquence. - Signe de stress. Que faites-vous lorsque vous êtes fatigué? La fatigue est-elle un état normal ou un état qui vous dérange? - Importance accordée à la fatigue. - Acceptabilité de la fatigue. - Importance de la fatigue.

38 Exemple : guide d entretien IFSI Pitié Salpêtrière Objectif : Dans le cadre d une éducation thérapeutique, explorer l opinion de patients adolescents à l issue d une expérimentation utilisant carte conceptuelle et exploration des émotions (Extrait de Odier A. Master ES 2009) Thème Questions Relances possibles Appréciation globale As tu apprécié ce moment d échange? Était-ce pour toi plutôt un jeu ou un exercice? Appréciation de la technique As tu apprécié l exercice de la carte conceptuelle? Quel moment as tu préféré? Y-a-t-il un moment que tu as moins aimé? Lequel? Serais-tu d accord pour refaire cet exercice plus tard? Effet de la séance Qu est ce que cela t a apporté? Des informations Sur toi,tes émotions, ta maladie? As-tu envie de modifier des choses dans ta vie? Modifications à apporter As tu des suggestions à faire pour améliorer la technique?

39 Pour éviter les écueils Ne pas poser la question de départ directement car oriente et réduit +++ Faire valider son guide par son directeur de mémoire Eviter une durée d entretien trop courte qui risque d être «aseptisée»(rhétorique professionnelle) Préférez le «COMMENT» au «pourquoi»? (moins intrusif, libère davantage la parole) Ne pas s impliquer dans le contenu, mieux vaut écouter qu interroger Ne pas enregistrer si l enquêté ne donne pas son accord+++ Choisir un environnement favorable Ne pas solliciter des proches (famille, collègues), l'entretien est une relation sociale de confiance et de parole libre. Si une personne est proche, la question de l'anonymat n'est pas respectée (les paroles ont une répercussion avec des proches).

40 Retranscription de l entretien ARS (2014) p 9 = «Les données obtenues lors de l enquête exploratoire sont présentées en annexe du mémoire de fin d études : retranscription des entretiens, grilles d observation remplis, etc.» Restituant fidèlement tous les propos de l enquêteur et de l enquêté

41 Analyse de contenu : passer du concret à l abstrait IFSI Pitié Salpêtrière Lire sa retranscription Repérer les mots clés à hiérarchiser Identifier les thèmes les plus fréquents Écrire les idées maîtresses (les unités de sens) Créer des catégories Classer les éléments de réponse dans ces catégories Croiser les réponses d une question à une autre Croiser les idées avec le cadre théorique Analyser la forme de l entretien ( expressions, interactions, environnement)

42 Exemple d analyse provenant du Monde privé des ouvriers (Schwartz, 2002) Comment produire un énoncé théorique à partir d un matériau empirique? Etude de la pèche L auteur: «Pourquoi la pèche?» Robert: «là, t es tranquille, t es au calme, t es dans la nature, plus de bruit de l usine ou du HLM. C est le silence au bord de l eau en attendant le poisson. T es libre, tu peux bouger comme tu veux sans personne pour te contrôler» L auteur relève 2 notions centrales : - Silence, tranquillité analysée comme forme de pouvoir sur les choses - La liberté de mouvement, vue comme une forme de pouvoir sur soi. L auteur théorise la pèche et l englobe comme «espace de recomposition de soi» synthétisant 2 formes de pouvoir. (Pas de paraphrase, pas de jugement sur les pécheurs ni sur Robert)

43 L ANALYSE DE CONTENU Exemple IFSI Pitié Salpêtrière Objectif de l étude : Explorer les représentations de l allaitement des patientes et des sagesfemmes Question de départ : «En quoi les représentations des patientes et des sages-femmes au sujet de l allaitement sont-elles différentes?» Classification du discours A. Le savoir - La santé De l enfant De la mère - L apprentissage Avant l accouchement Les attentes pendant le séjour post partum C. Le ressenti - Perception par rapport à elle La décision, le choix la performance Le corps - Perception par rapport au bébé apporté par elle Rôle du bébé - La relation B. Facteurs contextuels - L entourage La mère La famille - Le mari - Regard de la société - Les conditions pratiques, l organisation Département de Pédagogie des Sciences de la Santé, Université Paris 13 D. Le normatif - Principes culturels Durée d allaitement Rôle de la société Principes d éducation - Principes naturels utilisés comme norme Source : Razurel C., Les représentations de l allaitement dans la relation patientes/sagesfemmes, Recherche en soins infirmiers, 2004

44 Avez-vous des questions sur l enquête exploratoire??? IFSI Pitié Salpêtrière

45 La forme du mémoire Pour favoriser la rédaction scientifique, l étudiant respecte des consignes de rédaction et de présentation: Exemples de rédaction: formulation soutenue, vocabulaire professionnel, liens entre les paragraphes Exemples de présentation : longueur de texte, pagination, interlignes, alignement, références bibliographiques, index de bas de pages

46 Validation du mémoire Le mémoire de fin d études : la production écrite et la soutenance valident l UE 5.6.S6 (8 ECTS) L évaluation est assurée par deux personnes : Le directeur de mémoire. Une personne qualifiée qui ne fait pas partie de l équipe pédagogique de l IFSI. Celle-ci possède une expérience dans le domaine traité, elle est issue de préférence de la profession infirmière.

47 Cas particuliers Cas d absence: En cas de non restitution de l écrit du mémoire, la soutenance ne peut pas avoir lieu. En cas de non restitution du mémoire à la date fixée ou d absence à la soutenance, l étudiant n est pas présenté au jury régional d attribution du diplôme d Etat d infirmier. La session sera cependant comptabilisée, chaque étudiant ayant le droit de se présenter à quatre sessions des UE du semestre 6

48 Cas plagiat Respect du droit d'auteur, contrefaçon/code de la Propriété Intellectuelle IFSI Pitié Salpêtrière Un plagiat, ou copie, est un délit de contrefaçon. En cas de plagiat partiel (plus d une page dans une des parties du mémoire), la note 0 est attribuée à la partie correspondante. En cas de plagiat sur l ensemble (plus d une page dans plusieurs parties du mémoire), la note 0 sur 20 est attribuée à l écrit. Cette sanction vise à signifier à l étudiant que son travail ne correspond pas aux critères de qualité d un travail de recherche et à le pénaliser pour un comportement non acceptable. Un rapport est rédigé par les deux évaluateurs. La soutenance se déroule conformément à la procédure et est évaluée. Le directeur de l IFSI peut convoquer le conseil de discipline lorsque les faits reprochés à l étudiant le justifient. En cas de non-respect des règles de citation des références bibliographiques (ni guillemets ni renvoi à un auteur mais sources mentionnées en bibliographie), l importance de l oubli est appréciée par le jury et sanctionnée dans la note attribuée à la partie du travail correspondante. Si le directeur de mémoire constate un plagiat au cours de la guidance, il le signale à l étudiant et le met en garde contre cette pratique.

49 Grille d évaluation du mémoire écrit

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52 Rappel de l échéancier Guidance individuelle 1: jeudi 3 septembre 2015 Guidance individuelle 2: jeudi 22 octobre 2015 Les TD en S6: TD1 construction de grille d entretien TD2 réalisation de l entretien TD3 analyse de contenu TD4 soutenance mémoire Semaine de temps de travail personnel Du lundi 21 au vendredi 25 septembre 2015 Restitution du mémoire écrit en 2 exemplaires le jeudi 17 décembre 2015 Epreuve de soutenance en janvier

53 L abstract IFSI Pitié Salpêtrière

54 Pourquoi faire un abstract? L abstract est un résumé synthétique des points forts d une recherche Il retrace le fil conducteur du mémoire Il permet au lecteur de prendre connaissance du contenu essentiel du mémoire avec rapidité et précision Il a un caractère informatif le lecteur est en mesure de décider de l intérêt de poursuivre la lecture de l ensemble du document pour prendre connaissances des détails de la recherche et de ses résultats.

55 L abstract répond à 4 questions Pourquoi le travail a-t-il été fait? Objectif Comment a-t-il été fait? Méthode Quelle est la progression de la réflexion? Résultats, analyse, problématique, question centrale Quelles conclusions sont apportées? Conclusion/Discussion/Ouverture

56 Objectif La première phrase de l abstract indique l idée directrice de l introduction du mémoire, le contexte et le but de la recherche l objectif ne doit pas répéter le titre. Mentionner la question de départ ainsi que l orientation du cadre de référence (champs disciplinaires).

57 Méthode Présentation de la méthode utilisée Employer le temps passé Type d enquête exploratoire ( qualitatif) Outil(s) utilisé(s) Nombre Population choisie Lieu

58 Progression Quelques phrases exposent les résultats, l analyse, la problématique et la question centrale Ne pas mentionner d idées qui ne sont pas dans le travail ni de résultats d autres recherches.

59 Conclusion La dernière phrase contient la conclusion de la recherche et la perspective Employer le présent pour cette dernière phrase.

60 Règles de rédaction d un abstract Le style est concis 150 à 250 mots soit environ lignes sur Word, Times New Roman 12, marges 3 Environ 10 à 12 phrases 1 phrase = 15 à 20 mots Abstract placé en 4ème de couverture Utiliser le temps passé, sauf pour l introduction et la conclusion Ne pas faire appel aux références, exemples, tableaux, graphiques Ne pas utiliser d abréviations

61 Pour en savoir plus Beaud, S., Weber, F., (2003). Guide de l enquête de terrain, Paris : La Découverte BAUMANN M., DESCHAMPS et al., 1991, Projets de recherche et mémoires en Santé publique et communautaire, guide pratique, Centre international de l Enfance, 159 p., (pp ) BARDIN L., 1998, L analyse de contenu, 9ème édition corrigée, Paris, PUF, (le psychologue), 296 p. BLANCHET A, GOTMAN A. L'enquête et ses méthodes. L'entretien. Paris; A. Colin: p. (à partir de la page 97) GHIGLIONER., 1985, Manuel d analyse de contenu, Paris, Armand Colin (U.Sociologie), 168 p GRAWITZ M., 1996, Méthode des Sciences Sociales, 10ème édition, Paris, (Dalloz Précis Dalloz, droit public, Science Politique), 920 p., (pp ) MUCCHIELLI R., 1998, L analyse de contenu des documents et des communications, Paris, ESF (formation permanente en Sciences Humaines), 189 p. QUIVY R., CAMPENHOUDT L., 1995, Manuel de recherche en Sciences Sociales, Paris, Dunod, 271 p., (pp ) REMY J., RUQUOY D. (eds), 1990, Méthodes d analyse de contenu et sociologie, Bruxelles, Facultés Universitaires Saint Louis. ROBERT A.D., BOUILLAGUET A., 1997, L analyse de contenu, Paris PUF (Ques-sais-je), 127 p.

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