LES ÉCHANGES COMMERCIAUX DE LA FRANCE AVEC L AFRIQUE SUBSAHARIENNE EN 2015

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1 Avril 2016 LES ÉCHANGES COMMERCIAUX DE LA FRANCE AVEC L AFRIQUE SUBSAHARIENNE EN 2015 La part de l Afrique subsaharienne dans nos échanges de biens reste faible mais en légère progression depuis 10 ans. Entre 2005 et 2015, sa part dans le total de nos exportations a progressé de 2,3 % à 2,7 % et est restée stable à 1,9 % dans le total de nos importations. Les parts de marché françaises en Afrique subsaharienne restent élevées mais ont été divisées par deux en dix ans au profit des grands pays émergents et principalement de la Chine : notre part de marché a diminué de 7 % en 2005 à 4 % en 2015, quand celle de la Chine augmentait de 8% à près de 22%. La France a perdu sa place de premier fournisseur de l ensemble des pays de la Zone franc dès Selon les douanes, le nombre d entreprises exportatrices vers l Afrique est proche de , ce qui fait de ce continent la 2 ème zone après l Europe pour le nombre d exportateurs. Nos exportations, constituées en très grande majorité (93 %) de produits industriels, se sont élevées à 12,2 Md en 2015, en recul de -1,1% par rapport à Elles sont relativement concentrées, nos six principaux clients représentant plus de la moitié (51,5 %) de nos ventes: Afrique du Sud (14,8 %), Nigéria (10,6 %), Côte d Ivoire (9,1 %), Sénégal (6,3 %), Cameroun (5,4 %) et Congo (5,3 %). La concentration de nos exportations sur les dix premiers clients atteint 70 % ; les clients suivants étant l Angola (5 %), le Togo (4,7 %), le Gabon (4,4 %) et le Ghana (4 %). Par sousrégion, nos exportations sont dirigées pour près de moitié (46 %) vers la Zone franc (29 % vers l UEMOA et 17 % vers la CEMAC). Nos importations ont atteint 9,8 Md en 2015, en baisse de 13,6 % par rapport à Les hydrocarbures et produits miniers ont représenté 57 % de nos achats et les produits agricoles et agroalimentaires 23 %. Nos importations sont encore plus fortement concentrées géographiquement que nos exportations. Nos cinq premiers fournisseurs africains ont représenté 67 % de nos achats importations : Nigéria (30 %), Angola (14,8 %), Afrique du Sud (8,6 %), Côte d Ivoire (7,9 %) et Ghana (6 %). Sur les dix premiers fournisseurs, cette concentration atteint 86 %. Le solde de nos échanges commerciaux avec l Afrique subsaharienne est, sauf exception, excédentaire avec un solde positif moyen de +0,6 Md sur la période En 2015, cet excédent a plus que doublé et est le maximum observé depuis dix ans, à +2,4 Md, sous l effet de la forte baisse en valeur de nos achats de pétrole et de produits miniers. Les soldes commerciaux bilatéraux ont été positifs avec 35 pays et déficitaires avec 14 pays d Afrique subsaharienne. Avec l ensemble des pays de la Zone franc, notre excédent commercial a atteint 3,2 Md en 2015, en léger retrait par rapport au solde record de 2014 (3,4 Md ) et en hausse de 68 % par rapport à 2013 (1,9 Md d excédent). La hausse spectaculaire de cet excédent depuis deux ans est due pour l essentiel à la forte baisse en valeur de nos achats de pétrole brut à nos fournisseurs de la CEMAC (Guinée Equatoriale, Congo et Gabon). 1

2 En 2015, l Afrique subsaharienne représentait 43 % de nos ventes et 42 % de nos achats à l Afrique. La part de l Afrique subsaharienne dans nos échanges avec l Afrique est en augmentation, puisqu en 2005, elle représentait 40,5 % de nos exportations et 40 % de nos importations à destination et en provenance du continent. Entre 2005 et 2015, la part de l Afrique subsaharienne dans le total de nos exportations a progressé de 2,3 % à 2,7 % ; elle est restée stable à 1,9 % du total de nos importations. Globalement, l Afrique subsaharienne est pour la France un partenaire commercial à peu près équivalent à l Amérique latine. En 2015, nos exportations vers l Afrique subsaharienne se sont élevées à 12,3 Md (13,1 Md vers l Amérique latine) et nos importations d Afrique subsaharienne ont atteint 9,8 Md (9,4 Md pour l Amérique latine). I Les parts de marché françaises en Afrique subsaharienne restent élevées mais ont été divisées par deux en dix ans au profit principalement de la Chine Globalement premier pays fournisseur d Afrique subsaharienne au début des années 2000, la France a vu ses positions fortement contestées. Notre part de marché a ainsi été divisée par deux en 10 ans, parallèlement à la croissance de celle de la Chine, qui a plus que doublé sur la période. Sur l ensemble du continent, notre part de marché est passée de 8,7 % en 2005 à 5,6 % en ; celle de la Chine a progressé de 6,7 % à 17,6 % sur la même période ; En Afrique subsaharienne, notre part de marché a diminué de 7 % en 2005 à 4 % en 2015 quand celle de la Chine augmentait de 8 % à 21,7 %. Cette baisse s inscrit dans le cadre d une érosion observée au niveau mondial et qui touche la plupart des économies développées : si elle est liée pour partie à des pertes de compétitivité ou à un moins bon positionnement commercial, elle reflète d abord la montée des émergents dans le commerce mondial, qui est l un des principaux facteurs pesant sur les parts de marché des pays développés. Avec les pays de la Zone franc, la France a perdu sa place de premier fournisseur dès Par sousrégion, la Chine a dépassé notre pays dès 2006 avec l Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) 2 dans son ensemble et depuis 2011 avec la Communauté économique et monétaire d Afrique centrale (CEMAC) 3. La part de marché de la France avec la Zone franc s élevait à 11,4 % en 2015 contre 23,2 % en Sur la période, celle de la Chine a progressé de 5 % à 21,5 %. En 2015, notre part de marché était légèrement plus élevée avec la CEMAC (14 %) qu avec l UEMOA (10 %). Celle de la Chine atteignait 20 % avec l UEMOA et 22 % avec la CEMAC. Au classement des fournisseurs des pays de la Zone franc, la France fait presque systématiquement partie des trois premiers et occupait encore en 2015 la 1 ère place en Côte d Ivoire, au Burkina Faso, au Gabon, au Mali, au Niger ou au Sénégal. Par pays, la France affiche des parts de marché élevées dans les importations de ses principaux partenaires commerciaux d Afrique francophone : 24 % au Gabon, 18 % au Sénégal, 17 % au Congo, 14 % au Burkina Faso, 12 % au Cameroun et en Côte d Ivoire. En revanche, dans les pays anglophones notre présence commerciale est nettement plus modeste. 1 Données FMI, pour 2015, part de marché sur 9 mois 2 UEMOA: Bénin, Burkina Faso, Côte d Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo 3 CEMAC : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA, Tchad 2

3 Ainsi, dans les cinq premières économies d Afrique subsaharienne notre part de marché est inférieure à 3,5 % : 3,3 % au Nigéria, 2,2 % en Afrique du Sud, 1,6 % au Ghana, 1,4 % au Kenya et 0,9 % en Ethiopie. En Angola, notre part de marché est 4,1 %. Ces pays sont représentés dans le quart en bas à gauche du graphique ci-après. En 2015, nos exportations vers les sept plus grandes économies d Afrique subsaharienne (Nigeria, Afrique du Sud, Angola, Soudan, Kenya, Ethiopie et Tanzanie), qui représentent un PIB cumulé de 1,169 M USD (soit 77 % du PIB total du sous-continent), n ont atteint que 4,4 Mds EUR (36 % du total de nos ventes à l Afrique subsaharienne), soit une part de 2,3 % du total des importations de ces sept pays. Principaux partenaires commerciaux de la France en 2015 II. Nos exportations vers l Afrique subsaharienne ont diminué de 1,1 % en 2015, atteignant 12,2 Md. Elles consistent très majoritairement en des produits industriels En 2015, nos exportations vers l Afrique subsaharienne ont diminué de 1,1 % (-130 M par rapport à 2014) malgré le dynamisme observé des exportations de biens au niveau mondial (+4 %). Nos exportations à destination de l Afrique subsaharienne se sont ainsi élevées à 12,2 Md, soit 2,7 % du total de nos exportations. Nos six principaux clients ont représenté plus de la moitié (51,5 %) de nos ventes : Afrique du Sud (14,8 %), Nigéria (10,6 %), Côte d Ivoire (9,1 %), Sénégal (6,3 %), Cameroun (5,4 %) et Congo (5,3 %). La concentration de nos exportations sur les dix premiers clients atteint 70 % ; les clients suivants étant l Angola (5 %), le Togo (4,7 %), le Gabon (4,4 %) et le Ghana (4 %). Nos ventes à l Afrique du Sud, notre 1 er client, ont atteint 1,8 Md en 2015 en diminution de -7,3 % par rapport à Ces exportations sont diversifiées entre équipements mécaniques et électriques (27 % du total à 493 M ), matériels de transport (19 % à 339 M ), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (17 % à 301 M ) et les produits pharmaceutiques (10 % des ventes à 189 M ). En 2015, nos exportations vers le Nigéria se sont élevées à 1,3 Md, en recul de -14,4 % par rapport à Les produits pétroliers raffinés ont représenté 39 % de nos ventes (502 M, en baisse de -14 %), suivis des produits pharmaceutiques (342 M, en augmentation de 100 %), des équipements mécaniques et électriques (141 M, en recul de -32 %) et des produits des IAA (117 M, en retrait de -14 %). 3

4 La Côte d Ivoire a confirmé en 2015 son rang de 3 ème client en Afrique subsaharienne (depuis 2012 après la fin de la crise en 2011). Nos ventes à ce pays ont atteint 1,1 Md en 2015, en progression de +3,9 % par rapport à Nos exportations sont diversifiées, constituées pour 27 % d équipements électriques et mécaniques, de produits agricoles pour 18 %, de produits agro-alimentaires (13 %) et de produits pharmaceutiques (13 %). Par sous-région, nos exportations se sont concentrées à hauteur de 45,6 % en Zone franc (28,5 % vers l UEMOA et 17,1 % vers la CEMAC) en Plus de 67 % de nos ventes à destination de la Zone franc se sont concentrées sur nos cinq premiers pays clients, soit par ordre décroissant, la Côte d Ivoire, le Sénégal, le Congo, le Cameroun et le Togo. L Afrique australe a représenté 24 % de nos ventes à l Afrique subsaharienne (l Afrique du Sud comptant pour 66 % de ces exportations et l Angola pour 26 %). L Afrique de l Ouest hors zone franc a représenté 18 % de nos exportations vers l Afrique subsaharienne (le Nigéria comptant pour 72 %, suivi de la Mauritanie, du Ghana et de la Guinée). Dans la région Afrique de l Est et Océan indien qui a représenté 11 % de nos exportations, nos principaux clients sont par ordre décroissant, l Île Maurice, Madagascar, le Kenya et l Ethiopie. Depuis dix ans, la structure géographique de nos exportations a progressé en faveur des pays de la Zone franc. Cette zone représentait en effet 40 % du total de nos ventes à l Afrique subsaharienne en 2005 (24 % pour l UEMOA et 16 % pour la CEMAC). Cette évolution s est faite au détriment de nos ventes vers l Afrique australe qui représentaient 28 % du total de nos exportations en Cette baisse relative résulte de la moindre part de nos exportations vers l Afrique du Sud qui a diminué de 23 % à 15 % entre 2005 et La part des deux autres sous-régions est restée stable : 18 % de nos ventes à l Afrique de l Ouest hors zone franc en 2005 et 12 % à l Afrique de l Est et Océan indien. 4

5 Nos exportations sont composées de produits industriels pour 94 %. Les équipements mécaniques et matériels électriques ont représenté en % de nos ventes (3 Md ), suivis des produits pharmaceutiques (15 %, soit 1,9 Md ), des produits des industries agro-alimentaires (12 % avec 1,5 Md ), des produits pétroliers raffinés (9 %, soit 1,1 Md ), des matériels de transport (9 %, soit 1,1 Md ) et des produits chimiques et cosmétiques (8 %, 1 Md ). Ces six catégories de produits représentent près de 80 % de nos ventes à l Afrique subsaharienne. Le léger recul de nos exportations en 2015 (-130 M ) s explique par la baisse de nos ventes de produits pétroliers raffinés (-25 %, soit en valeur -367 M ) et de matériels de transport (-173 M ) partiellement compensées par la forte progression des exportations de produits pharmaceutiques (+426 M, en hausse de +30%). Composition de nos exportations à destination de l Afrique subsaharienne, Equipements mécaniques, matériel électrique et électronique; 31% Equipements mécaniques, matériel électrique et électronique; 25% Produits chimiques et cosmétiques; 8% Produits chimiques et cosmétiques; 8% Produits pétroliers raffinés; 9% Matériels de transport; 17% 2005 Produits des IIA; 9% Produits pharmaceutiques; 10% Produits pétroliers raffinés; 5% Matériels de transport; 9% 2015 Produits pharmaceutiques; 15% Produits des IIA; 12% 5

6 III. Nos importations en provenance d Afrique subsaharienne se sont élevées à 9,8 Md en 2015, en baisse de -13,6 % par rapport à 2014 en raison de la chute des cours du pétrole et des matières premières En 2015, nos achats à l Afrique subsaharienne ont atteint 9,8 Md, soit 1,9 % du total de nos importations. Ces achats ont diminué de -13,6 % (-1,5 Md ), sous l effet de la chute du cours des matières premières et du pétrole. Nos importations d hydrocarbures et de produits des industries extractives en provenance d Afrique subsaharienne ont ainsi chuté en valeur de -1,8 Md entre 2014 et 2015, passant de 7,4 Md à 5,6 Md. Ainsi, nos achats auprès de nos principaux fournisseurs de pétrole ont fortement chuté en 2015 : Nigéria -28 % ; Angola -7 % ; Guinée Equatoriale 52 % ; Congo -56 %. Nos cinq premiers fournisseurs africains ont représenté 67 % de nos importations : Nigéria (30 %), Angola (14,8 %), Afrique du Sud (8,6 %), Côte d ivoire (7,9 %) et Ghana (6 %). La concentration de nos importations sur les dix premiers fournisseurs atteint 86% ; les cinq fournisseurs suivants étant le Niger (5,1 %), Madagascar (4,1 %), la Guinée Equatoriale (3,7 %), le Cameroun (3 %) et l île Maurice (2,8 %). Par sous-région, nos importations se sont concentrées en 2015 à hauteur de 38 % en provenance d Afrique de l Ouest hors Zone franc (les fournitures de pétrole brut du Nigéria comptent pour 79 % de ce sous-total). L Afrique australe a représenté 27 % de nos achats (Angola comptant pour 55 % de ces achats et l Afrique du Sud pour 32 %). Les pays de la Zone franc ont représenté 24 % de nos achats à l Afrique subsaharienne (14 % pour l UEMOA et 10 % pour la CEMAC). Nos principaux fournisseurs en Zone franc sont par ordre décroissant la Côte d Ivoire, le Niger, la Guinée Equatoriale et le Cameroun. Dans la région Afrique de l Est et Océan indien qui a représenté 11 % de nos importations, nos principaux fournisseurs sont par ordre décroissant, Madagascar, l Île Maurice, les Seychelles, le Kenya et l Ethiopie. Depuis dix ans, la part de la région Afrique de l Ouest hors Zone franc a fortement progressé dans la structure géographique de nos achats à l Afrique subsaharienne : elle était de 28 % en 2005 contre 38 % en 2015 (45 % en 2014 avant la baisse des achats de pétrole). Cette évolution s est faite au détriment de l Afrique australe qui représentait 36 % du total de nos achats en La part des autres sous-régions a peu varié sur la période : la Zone franc représentait 24 % de nos importations en 2005 et l Afrique de l Est et l Océan indien comptait pour 12 %. 6

7 Nos achats d hydrocarbures bruts et de produits des industries extractives sont passés de 65 % du total de nos importations en provenance d Afrique subsaharienne en 2014 (7,4 Md ) à 57 % en 2015 (5,6 Md ). Le Nigéria est notre premier fournisseur de pétrole brut en Afrique subsaharienne. Sur la période , nos achats de pétrole brut à ce pays ont pratiquement doublé, passant de 1,5 Md à 2,9 Md en 2015 (en forte baisse par rapport à 2014, 4,1 Md ). L Angola reste notre 2 ème fournisseur de pétrole en Afrique subsaharienne avec des achats relativement stables (+11 %) sur (1,4 Md d importations en 2015). La Guinée Equatoriale est notre 3 ème fournisseur d hydrocarbures (certaines années le 2 ème devant l Angola) ; nos achats de pétrole à ce pays ont diminué de -50 % en 2015 par rapport à 2014, passant de 0,7 Md à 0,35 Md. Les produits agricoles (1,3 Md d achats en 2015, en hausse de +16 % par rapport à 2014) et agroalimentaires (1 Md, stables par rapport à 2014) ont représenté 23 % de nos importations. La Côte d Ivoire, notre 4 ème fournisseur en Afrique subsaharienne, est notre premier fournisseur de produits agricoles et agroalimentaires avec près de 700 M de ventes en 2015 (en hausse de +17 % par rapport à 2014). Ce pays représente 31 % de nos achats de produits agricoles et agroalimentaires à l ensemble du sous-continent. En 2015, nos achats de produits agricoles et produits des IAA ont augmenté de +6,7 % par rapport à Globalement, les hydrocarbures et produits miniers et les produits agricoles et agroalimentaires ont représenté 80 % de nos achats à l Afrique subsaharienne en Cette situation illustre la faible diversification des économies africaines qui restent largement cantonnées à un rôle de fournisseurs de matières premières. 7

8 IV. En 2015, notre excédent commercial avec l Afrique subsaharienne a plus que doublé atteignant un niveau record de +2,4 Md, sous l effet de la forte baisse des cours des produits pétroliers et miniers En 2015, notre excédent avec l Afrique subsaharienne a plus que doublé, passant de 1 Md à 2,4 Md, avec un taux de couverture de 125 %. Ce solde positif est exceptionnel puisque sur la période , notre excédent commercial annuel moyen avec l Afrique subsaharienne était de +0,6 Md. Notre solde commercial a été en déficit à deux reprises, en 2008 (-1 Md ) et en 2012 (-0,3 Md ). Le solde positif de 2015 résulte de la forte dégradation des termes de l'échange des économies africaines exportatrices nettes de pétrole et d'autres matières premières. Les soldes commerciaux bilatéraux ont été positifs avec 35 pays d Afrique subsaharienne et déficitaires avec 14 pays. Notre premier excédent commercial est enregistré avec l Afrique du Sud. Ce solde a atteint 1 Md en 2015, en diminution de -10 % par rapport à 2014, dans un contexte de recul de nos exportations (-7,3 %) plus prononcé que celui de nos achats (-3,9 %). Au niveau mondial, l Afrique du Sud s est située l an dernier au 11 ème rang de nos excédents commerciaux bilatéraux, en progressions de une place, derrière le Brésil (1,4 Md d excédent). 8

9 Les neuf excédents commerciaux bilatéraux suivants ont été enregistrés avec des pays de la Zone franc, soit par ordre décroissant : le Sénégal (681 M ), le Congo (566 M ), le Togo (561 M ), le Gabon (367 M ), le Cameroun (350 M ), la Côte d Ivoire (355 M ), le Mali (323 M ), le Bénin (249 M ) et le Burkina Faso (244 M ). L excédent commercial cumulé avec ces neuf pays a atteint 3,7 Md en En 2015, notre excédent commercial avec l ensemble des pays de la Zone franc a atteint 3,2 Md, en léger retrait par rapport au solde record de 2014 (3,4 Md ) et en hausse de 68 % par rapport à 2013 (1,9 Md d excédent). La hausse spectaculaire de cet excédent est due pour l essentiel à la forte baisse de nos achats de pétrole brut à nos fournisseurs de la CEMAC (Guinée Equatoriale, Congo et Gabon) depuis deux ans. Ainsi, notre excédent commercial avec la CEMAC est passé de 101 M en 2013 à 913 M en 2014 puis 1,1 Md en Le solde positif avec les pays de l UEMOA a progressé de 1,83 Md en 2013 à 2,44 Md en 2014 et a de nouveau reculé à 2,1 Md en Au plan des déficits bilatéraux, la France enregistre un déficit commercial permanent avec ses principaux fournisseurs de pétrole brut qui sont par ordre décroissant le Nigéria, l Angola, la Guinée Equatoriale et le Ghana (depuis 2011 pour ce dernier). En 2015, notre déficit cumulé avec ces quatre pays atteignait -3,6 Md, en très forte diminution par rapport au déficit enregistré en 2014 (-4,6 Md ). Le Nigéria représente à lui seul 45 % de ce déficit (-1,6 Md ). On peut relever le caractère atypique de nos échanges commerciaux avec le Nigéria, puisque 98 % de nos achats à ce pays sont du pétrole brut et 39 % de nos ventes sont des produits pétroliers raffinés. Nos échanges commerciaux enregistrent par ailleurs des déficits récurrents avec le Niger (-316 M en 2015), la Namibie (-166 M ), Madagascar (-76 M ) et les Seychelles (-38 M ) en raison de nos achats d uranium aux deux premiers pays, du fait de nos importations de produits textiles et produits agroalimentaires (crevettes) à Madagascar et de nos achats de conserves de thon aux Seychelles. 9

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11 Tableau 1 Classements des pays clients de la France en Afrique subsaharienne Exportations (k ) (2015) Exportations (k ) (2014) Poids / total (2015) Evolution valeur Evolution classement : Afrique du Sud ,8% -7% = 2: Nigéria ,6% -15% = 3: Côte Ivoire ,1% +4% = 4: Sénégal ,3% +5% (+2) 5: Congo ,4% +3% (+4) 6: Cameroun ,3% -2% (+2) 7: Angola ,0% -21% (-3) 8: Togo ,7% -22% (-3) 9: Gabon ,4% -21% (-2) 10: Ghana ,8% +136% (+6) 11: Maurice ,8% +3% = 12: Mali ,7% -4% (-2) 13: Madagascar ,7% +12% (-1) 14: Burkina Faso ,1% -4% (-1) 15: Bénin ,1% -3% (-1) 16: Congo (Rép. Dem.) ,0% +55% (+2) 17: Ethiopie ,9% +129% (+7) 18: Kenya ,5% +26% (+1) 19: Mauritanie ,5% -14% (-4) 20: Niger ,5% -5% (-3) 21: Tanzanie ,3% +233% (+7) 22: Mozambique ,2% +27% = 23: Guinée ,1% +6% (-3) 24: Tchad ,1% +5% (-3) 25: Djibouti ,7% +24% = 26: Guinée équatoriale ,6% -26% (-3) 27: Soudan ,6% +15% = 28: Ouganda ,4% -19% (-2) 29: Seychelles ,4% +5% = 30: République centrafricaine ,4% +68% (+4) 31: Comores ,3% +17% (+2) 32: Zambie ,2% -5% = 33: Rwanda ,2% +23% (+5) 34: Zimbabwe ,2% +38% (+6) 35: Libéria ,2% -1% (+1) 36: Soudan du Sud ,1% +3% (+3) 37: Burundi ,1% +16% (+4) 38: Gambie ,1% -27% (-1) 39: Sierra Leone ,1% -57% (-8) 40: Cap Vert ,1% +21% (+3) 41: Somalie ,1% +1% (+1) 42: Botswana ,1% +121% (+3) 43: Namibie ,1% -47% (-8) 44: Guinée Bissau ,1% -29% = 45: Swaziland ,0% +91% (+2) 46: Malawi ,0% -94% (-16) 47: Erythrée ,0% -19% (-1) 48: Sâo Tomé ,0% -14% = 49: Sainte Hélène ,0% +46% (+1) 50: Lesotho ,0% +5% (-1) 11

12 Tableau 2 Classements des pays fournisseurs de la France en Afrique subsaharienne Importations (k ) (2015) Importations (k ) (2014) Poids / total (2015) Evolution valeur Evolution classement : Nigéria ,1% -28% = 2: Angola ,8% -7% = 3: Afrique du Sud ,6% -4% = 4: Côte Ivoire ,9% +23% (+2) 5: Ghana ,0% -22% (-1) 6: Niger ,1% +27% (+1) 7: Madagascar ,1% +6% (+1) 8: Guinée équatoriale ,7% -52% (-3) 9: Cameroun ,0% +28% (+1) 10: Maurice ,8% -3% (-1) 11: Namibie ,8% +49% (+2) 12: Gabon ,8% +40% = 13: Mozambique ,0% -11% (+1) 14: Kenya ,0% +26% (+4) 15: Congo ,9% -56% (-4) 16: Sénégal ,9% +5% = 17: Seychelles ,9% -18% (-2) 18: Guinée ,8% +1% (-1) 19: Zimbabwe ,6% +29% (+2) 20: Soudan ,6% +30% (+2) 21: Mauritanie ,5% -23% (-2) 22: Ethiopie ,5% +13% (+1) 23: Tchad ,4% +624% (+10) 24: Tanzanie ,4% +10% (+1) 25: Libéria ,3% -33% (-5) 26: Sierra Leone ,3% +44% (+1) 27: Ouganda ,2% -18% (-1) 28: Congo (Rép. Dem.) ,2% +24% (+1) 29: Burkina Faso ,2% -65% (-5) 30: Mali ,1% +16% = 31: Togo ,1% +5% (+1) 32: Swaziland ,1% -8% (-1) 33: Somalie ,1% +62% (+4) 34: Bénin ,1% +43% (+1) 35: Gambie ,1% +73% (+4) 36: Comores ,1% +24% = 37: République centrafricaine ,1% +95% (+3) 38: Malawi ,1% -60% (-10) 39: Burundi ,1% +16% (-1) 40: Zambie ,0% -11% (-6) 41: Botswana ,0% +1487% (+5) 42: Sâo Tomé ,0% +24% = 43: Rwanda ,0% -9% (-2) 44: Erythrée ,0% +752% (+1) 45: Djibouti ,0% -2% (-2) 46: Cap Vert ,0% +230% (+1) 47: Sainte Hélène ,0% +86% (+2) 48: Guinée Bissau ,0% -73% (-4) 49: Lesotho ,0% -46% (-1) 50: Soudan du Sud ,0% = 12

13 Tableau 3 Classement des soldes commerciaux de la France par pays en Afrique subsaharienne Excédents commerciaux Solde (k ) (2015) Solde (k ) (2014) Evolution du solde (k ) Afrique du Sud Nigéria Sénégal Angola Congo Niger Togo Guinée équatoria Gabon Namibie Ca meroun Ghana Côte Ivoire Madagascar Mali Seychelles Bénin Zimbabwe Burkina Faso Sierra Leone Congo (Rép. Dem.), ex Libéria Ethiopie Swaziland Mauritanie Malawi Tanzanie Sâo Tomé Kenya Tchad Djibouti Maurice Guinée Mozambique République centrafri Ouganda Comores Zambie Rwanda Soudan Soudan du Sud Ca p Vert Burundi Botswana Gambie Guinée Bissau Somalie Erythrée Lesotho Sources : Douanes françaises Déficits commerciaux Solde (k ) (2015) Solde (k ) (2014) Evolution du solde (k ) 13

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