Influence de la mise en œuvre du béton frais en contact avec des isolants sur les propriétés mécaniques du béton

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Influence de la mise en œuvre du béton frais en contact avec des isolants sur les propriétés mécaniques du béton"

Transcription

1 Remerciements Je tiens à remercier les personnes suivantes pour les expériences enrichissantes que l on a partagées et pour le temps qu elles m ont consacré durant ce Projet de Fin d Etudes : Messieurs Seref DILER, ingénieur Recherche et Développement, et Steffen SCHEER, ingénieur conseils thermique et structure, pour le temps qu ils m ont consacré tout au long de ce projet. Mademoiselle Ute Schroth, ingénieur thermique et structure, et Monsieur Raphaël Kieffer, directeur commercial, pour le temps qu ils ont consacré afin de répondre à mes interrogations. Monsieur Stéphane OUDIN, élève de GCE5 de l INSA de Strasbourg, qui a réalisé cette étude avec moi, pour les nombreuses réflexions que nous avons eu ensemble ainsi que Madame Carmen VASILE qui a également participé à l aboutissement de nos projets respectifs. Les collaborateurs de l entreprise SCHÖCK Bauteile GmbH pour leur accueil sympathique et leur collaboration professionnelle et tout particulièrement Messieurs Thomas GRINDLER et Marc Wagner pour leurs aides précieuses lors des essais. Enfin, je remercie l équipe d encadrement, chercheurs de l INSA de Strasbourg au LISS (Laboratoire d Ingénierie des Surfaces de Strasbourg), Madame Françoise FEUGEAS, Maître de Conférences, Monsieur Sébastien ROUX, Attaché Temporaire d Enseignement et de Recherche, ainsi que Monsieur Nicolas BUR, Doctorant en Sciences pour l Ingénieur, pour le suivi et les conseils qu ils m ont apporté durant ce projet ainsi que pour leurs critiques qui ont mené à l aboutissement de mon étude. 1/47

2 Sommaire Remerciements...1 Introduction Matériaux...7 a. Isolants...7 b. Béton Les essais...13 a. Protocoles d imbibition capillaire...13 i. Essai modifié de capillarité...14 ii. Désorption et évaporation...16 b. Interface béton/isolant...19 i. Observation de la laine de roche...20 ii. Observation de la laine de verre...22 c. Influence des isolants sur les...23 i. Fabrication des échantillons...23 ii. Résistances mécaniques Présentation des résultats et discussion...32 a. Résultats sur le béton...32 i. Essai de compression pure...32 ii. Essai de flexion en 3 points...41 b. Résultats sur les isolants Conclusion /47

3 Liste des figures...51 Liste des tableaux...52 Liste bibliographique /47

4 Introduction De nos jours, l isolation thermique des bâtiments est devenue primordiale. L isolation la plus développée est l isolation intérieure car moins coûteuse. Cependant, il est indispensable de prendre en compte les pertes d énergie qui se produisent au niveau des ponts thermiques. Ces derniers apparaissent aux endroits où l isolation du bâtiment est interrompue par des jonctions de structure (dalle-façade, dalle-balcon, etc ). L isolation extérieure permet de diminuer le nombre de ponts thermiques sauf à la jonction dalle-balcon. Le rupteur de pont thermique assure la continuité de l isolation tout en reprenant les sollicitations de structure (en isolation intérieure comme extérieure). Il permet ainsi de réaliser une réduction considérable et immédiate de l énergie de chauffage. De plus, il est intégré au gros-œuvre et ne nécessite donc pas d entretien. Par ailleurs, il existe des rupteurs de pont thermique adaptables aux structures métalliques comme aux structures bétonnées. Enfin les rupteurs de pont thermique sont connus des professionnels du bâtiment, plusieurs avis techniques du CSTB les mentionnent. Figure 1 : rupteur de pont thermique Schöck Un rupteur est constitué de blocs d un matériau isolant traversés par des armatures métalliques et des modules de compression. Il est ensuite coulé dans du béton frais, faisant ainsi partie intégrante de l ouvrage. Schöck Bauteile GmbH fait partie des leaders mondiaux de la production des rupteurs de ponts thermiques. L un des produits star de cette entreprise est appelé Schöck Rutherma et est défini par le constructeur ainsi : «Schöck Rutherma assure la continuité de l'isolation du bâtiment là où celle-ci serait interrompue par les jonctions de structure et de balcons. 4/47

5 Ces éléments peuvent être mis en place en isolation par l'intérieur, par l'extérieur ou en isolation répartie. Ils reprennent toutes les sollicitations de structure grâce aux armatures traversant le polystyrène. Intégré au gros-œuvre, ils ne souffrent d'aucun risque de détérioration et ne nécessitent aucun entretien.» Actuellement, les rupteurs sont fabriqués avec du polystyrène expansé et de la laine de roche. Or Schöck Bauteile GmbH cherche à diversifier sa gamme d isolants utilisés. C est pourquoi 4 isolants seront utilisés dans cette étude : - Polystyrène expansé (PSE) - Néopore (Néo) - Laine de verre (LDV) - Laine de roche (LDR) Dans cette étude, nous allons nous intéresser au comportement du béton frais en contact avec ces isolants. En effet, l isolant (sec ou non) du rupteur de pont thermique va absorber une partie de l eau du béton frais et la restituer progressivement lors de la prise du béton. Comme M. DELMAS l a rappelé dans son travail de PFE [Influence de la formulation et de la cure sur la porosité de peau des bétons, DELMAS, PFE, 2006], le rapport E/C est un facteur important de la porosité et de la classe de résistance du béton. Le but de cette étude est de quantifier l influence des isolants qui absorberont l eau du béton frais avec différents ciments et divers rapports E/C. Parallèlement, nous nous intéresserons au comportement des isolants en contact avec le béton. Les valeurs utilisées pour calculer les performances énergétiques d un bâtiment sont prises dans les documentations techniques et sont données pour des matériaux secs et dans des conditions optimales. Les isolants des rupteurs sont soumis à diverses températures et hygrométrie, d où une variation de leur conductivité. Ils sont ensuite coulés dans le béton, ce qui implique un contact direct avec l eau. Une fois en place, ils seront soumis aux phénomènes naturels (météorologiques, biologiques et thermiques), aux remontées capillaires d humidité dans les murs et aux transferts de masses, tout comme les isolants des parois. Pour comprendre l Influence de la mise en œuvre du béton frais en contact avec des isolants sur sa qualité, la première étape consiste à étudier le comportement des isolants en présence d eau. 5/47

6 Pour cela, plusieurs tests d imbibition capillaire sont réalisés. La deuxième étape est de déterminer la manière dont le béton pénètre dans les isolants, réalisée grâce au MEB (Microscope Electronique à Balayage). Enfin, des essais ont été réalisés avec différents bétons et isolants pour étudier les résistances des bétons obtenus. Ce PFE s inscrit dans la continuité du PRT Melle FEYEN (2008) qui a étudié l influence du comportement d absorption de matériaux isolants en contact avec le béton frais sur la durabilité des ouvrages. Melle FEYEN avait déjà testé les isolants en immersion totale et partielle ainsi que comparé du béton en contact avec de l isolant et du béton en contact avec le coffrage. Le PFE a été mené en collaboration avec M. OUDIN Stéphane, GCE5 de l INSA de Strasbourg. M. OUDIN s est appliqué à montrer les différences de conductivité entre des isolants neufs et secs et des isolants coulés dans du béton. Sur ce travail en commun, ma partie concernait l étude du béton avec les variations de résistance possibles. 6/47

7 1. Matériaux a. Isolants Dans ce chapitre ne seront décrits que les matériaux et les propriétés physiques nécessaires à l analyse de l étude expérimentale des différents isolants. Polystyrène Le polystyrène expansé est fabriqué par expansion à la vapeur d eau de billes de polystyrène pour former un isolant à structure cellulaire fermée. Malgré ses bonnes performances thermiques et sa perméabilité, le polystyrène est l un des plus mauvais isolant en matière d écologie (forte énergie grise, émission de COV et non recyclable). Le polystyrène est reconnu pour sa tenue dans le temps, il peut cependant être dégradé par des rongeurs qui cherchent à s y nicher. Il existe des panneaux de polystyrène graphité (appelé Néopore ), qui présentent des performances thermiques supérieures au polystyrène expansé classique (appelé PSE). Le PSE et le Néopore sont constitués d une multitude de billes, elles-mêmes constituées d une multitude de pores fermés. Ces pores, en forme de polyèdres, ont des dimensions relativement homogènes et permettent d emprisonner l air, conférant ainsi au matériau son pouvoir isolant. Ces alvéoles, dont les dimensions sont de l ordre de 150 μm, sont régulièrement réparties. Laine de verre La laine de verre est l un des isolants thermiques les plus utilisés. Son faible prix en fait un isolant très attractif. 7/47

8 La laine de verre est obtenue par fusion de verre de récupération (calcin) et de sable siliceux à environ 1500 C, puis par centrifugation, soufflage et extrusion. Dès leur constitution, les fibres sont enrobées par pulvérisation de résines à base d urée-formol, dont la proportion peut atteindre 10%. En plus d avoir une bonne conductivité thermique, la laine de verre est également un bon isolant acoustique. Cependant, la laine de verre n a pas que des avantages. En effet, elle est considérée comme potentiellement cancérigène, et même si ses fibres sont éventuellement trop grosses pour pénétrer à l intérieur des poumons, elles sont irritantes pour la peau et les voies respiratoires supérieures (les laines minérales sont depuis peu considérées comme ne pouvant pas être classées quant à leur cancérogénicité pour l homme). De plus, la laine de verre n est pas recyclable à cause de la présence de résines phénoplastes. Enfin, la tenue dans le temps de la laine de verre laisse à désirer. Au bout de 10 ans, on remarque un tassement de 50% en isolation horizontale. Laine de roche La laine de roche est l un des isolants thermiques les plus utilisés. Son faible coût et ses capacités d isolant acoustique en ont fait l un des piliers de l isolation dans le bâtiment. La matière première est le basalte ou le laitier de hauts fourneaux. On y ajoute des fondants et du coke pour mettre le tout en fusion dans un cubilot, à 1400 C. Le fibrage se fait par projection sur des rotors à grande vitesse. Une partie de la matière est "infibrée" (du fait du process) sous forme de nodules de roche. On ajoute des produits de collage ainsi que des éléments spécifiques à chaque usage. Puis le matelas de laine est polymérisé et calandré. Ensuite, il est procédé à l'emballage. Les laines minérales font l objet d une polémique au niveau sanitaire. En effet, elles ont été classées comme probablement cancérigènes par le Centre International de Recherche sur le Cancer. Cependant, des études sur des animaux de laboratoires n ont montré aucun lien entre les fibres de ces laines et le cancer du poumon. Depuis peu, les laines minérales sont considérées comme ne pouvant être classées quant à leur cancérogénicité pour l homme par le CIRC. D un point de vue strictement environnemental, la laine de roche ne peut pas être considérée comme écologique, car l énergie nécessaire pour sa fabrication n est pas faible. 8/47

9 La laine de roche et la laine de verre ont une origine minérale contrairement aux PSE et Néopore qui ont une origine synthétique. D après la norme NF B «Produits isolants à base de fibres minérales - Vocabulaire», une laine minérale est définie par «un ensemble de fibres en matière minérale amorphe, de consistance laineuse, et obtenues normalement à partir de laitier, de roche ou de verre». Propriétés physiques Les résultats obtenus pourront être comparés aux valeurs données par les fournisseurs de Schöck Bauteile GmbH : PSE LAINE DE ROCHE LAINE DE VERRE NEOPORE Conductivité thermique λ [W/(m.K)] 0,036 0,040 0,035 0,032 Tableau 1 : conductivité thermique théoriques des isolants Une analyse microscopique, réalisée à l INSA de Strasbourg à l aide d un Microscope Electronique à Balayage (MEB), a montré que le PSE possède une structure alvéolaire tandis que la laine de roche et la laine de verre possèdent une structure fibreuse. Cette analyse dévoile des agglomérats, particules non fibreuses, produites lors de la fabrication des fibres. Elles représentent 20 à 50 % de la masse pour les laines de roches et sont à l état de trace pour les laines de verre. Cependant, comme le montrent ces images, l agencement de ces fibres semble être différent d un matériau à l autre. Les fibres de la laine de verre semblent être plus ordonnées que celles de la 9/47 Figure 2 : PSE et Néopore, laine de verre et laine de roche

10 laine de roche, ce qui favoriserait le drainage. A l inverse, les fibres de la laine de roche semblent davantage enchevêtrées les unes dans les autres. Le conditionnement de ces matériaux doit pris en compte car ceux-ci sont sensibles aux variations de température et à l hygrométrie. Leurs propriétés, décrites dans le Tableau 1, peuvent, dans ces conditions, être modifiées. b. Béton L objet de l étude est le fait que l isolant absorbe une partie de l eau du béton frais et la restitue lors de la prise du béton. Trois rapports E/C seront utilisés : 0,55 : c est le rapport le plus utilisé dans les formulations pour le coulage de dalle 0,72 : cette valeur n est généralement pas dépassée 0,64 : pour avoir une valeur intermédiaire Ces rapports E/C permettent d obtenir trois classes de béton différentes : rapport E/C Classe de résistance du béton 0,72 C 20/25 0,64 C 25/30 0,55 C 30/37 Les ciments les plus utilisés dans le B.T.P sont le CEM I et le CEM III, donc seront utilisés : CEM I 42,5 R CEM III 42,5 N Le PFE «Influence de la formulation et de la cure sur la porosité de peau des bétons» de DELMAS L., (2006) décrit l influence du rapport E/C sur la porosité. Le rapport eau/ciment exerce une grande influence sur la résistance et la porosité de la pâte de ciment hydraté car il gouverne directement l'espacement initial entre les grains de ciment en suspension dans l'eau de gâchage. 10/47

11 Figure 3 : Représentation schématique de la pâte de ciment à l'état frais et à l'état durci. [PIGEON 1999] Sur la figure précédente, on voit clairement que plus le rapport E/C est faible, plus, initialement, les grains de ciment sont rapprochés les uns des autres. Les espaces à combler entre les grains de ciment sont moins grands et il y a une possibilité plus faible d'avoir un grand vide ne pouvant pas être complètement rempli par les hydrates. Même une très faible quantité d'hydrates peut permettre de combler les espaces intergranulaires. C'est en partie ce qui explique que les bétons avec E/C faible développent très rapidement leur résistance. Supposons que l'on utilise une très grande quantité d'eau pour une très faible masse de ciment (E/C élevé), les grains de ciment seront donc très éloignés les uns des autres et, après s'être complètement hydratés, il restera un surplus d'eau important, donc, une porosité capillaire très importante. La perméabilité du béton sera très grande et ses propriétés mécaniques seront très faibles. 11/47

12 Inversement, si la quantité d'eau est très faible par rapport à la masse de ciment (E/C faible), les grains de ciment sont très près les uns des autres. Toute l'eau pourra réagir avec le ciment et il ne restera que très peu de porosité capillaire. La perméabilité du béton sera très faible et les propriétés du béton seront très élevées. Cependant, on aura utilisé beaucoup trop de ciment car une grande partie de celui-ci n'aura pas pu réagir par manque d'eau. Les conclusions formulées par M. DELMAS sont : - plus le rapport E/C augmente, plus le réseau capillaire devient important - qu à même rapport E/C, un béton fabriqué avec un ciment CEM I sera moins poreux qu un béton fabriqué avec un ciment CEM III (dû à la présence du laitier). 12/47

13 2. Les essais Ce chapitre détaille les protocoles employés et les résultats obtenus afin de déterminer le comportement des isolants vis-à-vis de l eau (absorption, désorption, résorption) ainsi que le comportement mécanique du béton. a. Protocoles d imbibition capillaire Pour se rapprocher au maximum des conditions réelles d utilisation des rupteurs, une seule face de l isolant doit être mise en contact avec l eau. La norme EN : 1996 «mesures d absorption capillaire» précise que les éprouvettes doivent reposer sur des barres ou des chevilles pour permettre à l eau d accéder librement à leur base et que le niveau d eau doit être maintenu à 3±1 mm au dessus de leur base. La laine de verre, par exemple, ne peut être posée à même l eau sur 3 mm de profondeur car ses fibres sont orientées et l eau se propage beaucoup plus vite sur le côté qui n est pas sensé être en contact avec le béton. L essai modifié de capillarité, mis au point par M. DELMAS, repose sur une particularité du géotextile. Ce géotextile, une fois trempé dans l eau à un endroit a la propriété de s humidifier en entier. Les échantillons posés dessus auront donc toujours de l eau à leur disposition et ne seront pas tributaires de l évolution du niveau d eau. Cet essai se compose de 2 parties : - Essai modifié de capillarité - Essai de désorption des échantillons au cours du temps par pesées régulières 13/47

14 i. Essai modifié de capillarité Géotextile Isolant Eau Planchette de maintien Figure 4 : principe de l'essai modifié de capillarité Figure 5 : essai modifié de capillarité Protocole - Première pesée de l échantillon entreposé depuis une semaine dans des conditions normales d hygrométrie et de température (80% et 20 C), dimensions : 100*67*40 mm 3 - L échantillon est placé sur le géotextile à t=0 - Pesée de l échantillon à différents moments de sa montée capillaire ( t = 1min au début puis il est adapté en fonction de l évolution de la prise de masse) Pour la pesée, on a placé du géotextile dans une boîte de Pétri avec un fond d eau sur la balance, celui-ci capte l eau en surface de l échantillon. L échantillon est placé sur la balance puis 14/47

15 taré. Lorsque l échantillon est enlevé, sa masse est lisible en négatif (l eau libre en surface est restée sur le géotextile). Les dimensions des échantillons sont déterminées par rapport aux supports disponibles afin de réaliser les expériences, il fallait utiliser le maximum de surface en contact entre l isolant et le géotextile donc une surface de 67*100 mm² était le meilleur choix. Il est à préciser qu une surface de contact trop petite provoquait des mesures aberrantes dans la prise de poids. En effet, lorsqu une goutte tombait de l isolant à la première mesure et qu une autre goutte d eau ne tombait pas à la mesure suivante, des écarts se faisaient sentir alors que l isolant était sensé être à un palier. Ce test n a été réalisé que sur un échantillon de chaque isolant. Devant l hétérogénéité de la laine de roche, les résultats de l essai modifié de capillarité sont avant tout à considérer comme une tendance. Voici les résultats à retenir : Hauteur de la frange capillaire de la laine de verre à 0,7 cm Figure 6 : essai modifié de capillarité (PSE, LDR, LDV, Néo) Nous pouvons observer que la laine de verre absorbe beaucoup plus d eau que tout autre isolant. Aussi, il est nécessaire de comparer les trois autres isolants entre eux. La frange capillaire atteint pour la laine de verre la hauteur de 0,7 cm alors que pour la laine de roche, cette hauteur est négligeable (< 1 mm). La frange capillaire n est pas visible sur les structures synthétiques. Des essais modifiés de capillarité ont été réalisés avec un colorant (encre pour stylo plume et de l encre acrylique) mais la présence du colorant modifiait le comportement des isolant avec l eau. En effet, des gouttes d eau déposées à la surface du PSE et du Néopore ne pénétraient pas dans les isolants. Par contre, de l eau avec un des deux colorants traverse entièrement les isolants. 15/47

16 Figure 7 : essai modifié de capillarité (PSE, LDR, Néo) Sur ces graphiques, nous pouvons conclure que le Néopor et le PSE ont le même comportement d absorption d eau alors que la laine de roche absorbe 3 fois plus d eau. De même, ces 3 isolants atteignent un palier simultanément ( 5 min), contrairement à la laine de verre, qui n atteint son palier qu en plus de 2 jours. ii. Désorption et évaporation Après l essai modifié d imbibition capillaire, chaque isolant est soumis à une phase de désorption pour comprendre son comportement au contact du béton lors de la phase de prise. Protocole - L échantillon est placé sur du grillage à t=0 - Pesée de l échantillon à différents moments de sa désorption ( t = 1min au début puis il est adapté en fonction de l évolution de la perte de masse) Pour la pesée, on a placé du grillage sur la balance, celui-ci n interfère presque pas avec l eau en surface de l échantillon. L échantillon est placé sur la balance puis taré. Lorsque l échantillon est enlevé, sa masse est lisible en négatif (l eau libre en surface est restée sur le grillage). 16/47

17 Cet essai a été réalisé avec l échantillon provenant de l essai modifié de capillarité et, pour les mêmes raisons d hétérogénéité, les conclusions qui résultent de cet essai demanderont d autres tests pour être confirmées. L atmosphère du laboratoire était à 20 C et l hygrométrie de 75%. Les résultats obtenus lors cet essai sont présentés ci-dessous. Figure 8 : essai de désorption (PSE, LDR, LDV, Néo) Encore une fois, la laine de verre se démarque et un second graphique est nécessaire afin de comparer les 3 autres tendances. Figure 9 : essai de désorption (PSE, LDR, Néo) 17/47

18 Les échantillons étaient imbibés d eau au maximum (par l essai modifié de capillarité), l échantillon de laine de roche met environ 9h pour sécher et revenir à son état initial, ceux de Néopore et de PSE mettent environ 3h alors que l échantillon de laine de verre met plus de 100h. De ces deux essais, il ressort que la laine de verre a un comportement par rapport à l eau très différent des autres isolants (elle absorbe plus d eau et nécessite plus de temps pour revenir à son état initial). Le PSE et le Néopore ont sensiblement le même comportement vis-à-vis de l eau, ce qui paraît logique puisqu ils ont tous les deux la même origine. Quant à la laine de roche, elle se rapproche beaucoup plus par sa réaction avec l eau du PSE que de la laine de verre. Une deuxième série de tests de capillarité a été réalisée avec la laine de roche et la laine de verre mais en plaçant un poids par-dessus afin de modéliser la poussée hydrostatique du béton frais. Pour modéliser une telle charge, les hypothèses retenues sont : - Une poussée horizontale de 25 kn/m 2 /ml due au béton frais - Une profondeur de 30 cm est modélisée Donc sur une surface de 10*6,7 cm² et à une profondeur de 30 cm, la poussée hydrostatique vaut 50,25 N soit 5,025 kg. Malheureusement, après plusieurs pesées, les isolants se décomposaient sous les effets conjugués de l eau, de la poussée (représentée par le poids) et de la répétitivité de la manipulation. Cela a rendu les données inexploitables car la laine de verre n atteint son palier qu après 2 jours. Cela nous permet donc de conclure que les laines minérales sont fragiles lorsqu elles sont mouillées, ce qui confirme les constatations de Melle FEYEN. Nous pouvons déduire de ces deux tests (essai modifié de capillarité et essai de désorption) que la laine de verre a une plus grande affinité avec l eau que la laine de roche lorsque l isolant est en contact par une seule face avec de l eau. Melle FEYEN avait démontré cette affinité entre l eau et la laine de verre pour un contact eau/isolant par plusieurs faces (immersions totale et partielle). Par 18/47

19 contre, elle avait aussi démontré une grande affinité entre la laine de roche et l eau, ce qui n est pas le cas ici. Cela peut avoir deux explications : - Soit l isolant de laine de roche qui a été testé ici démontre une nouvelle fois son hétérogénéité et l on parvient à confirmer ce résultat de Melle FEYEN. - Soit la laine de roche a une moins grande affinité avec l eau lorsque le contact ne se fait que par une seule face. Si, dans la partie 3.A, les essais de compression donnent des résultats différents suivant que le béton a été en contact avec de la laine de verre ou de la laine de roche, nous pourrons valider cette hypothèse. Le PSE et le Néopore peuvent être qualifiés d hydrophobes car l eau ne réussit à pénétrer que dans les pores ouverts donc dans les alvéoles qui ont été découpées pour obtenir la forme parallélépipédique de l isolant. Pour stocker les rupteurs à base de laines minérales, il sera préférable de les protéger de la pluie et de ne pas les déposer dans une flaque d eau. S ils étaient exposés à de telles conditions, il faudrait considérer les isolants comme perdus, il faudrait alors recycler les rupteurs. Pour les rupteurs à base de PSE ou Néopore, il ne sera pas nécessaire de les protéger de la pluie ni des flaques d eau, il faudra juste s assurer qu il n y a pas d eau qui coule des rupteurs lors de leur mise en œuvre. b. Interface béton/isolant Après avoir étudié le comportement des isolants en contact avec de l eau distillée, il faut s intéresser au contact des isolants avec du béton. En effet, si l eau pure pénètre uniformément dans laine de verre (7mm) et la laine de roche (0,5mm), il n en sera peut être pas de même pour une eau chargée en particules de ciment et dont le ph est supérieur à 12. Afin d évaluer la pénétration réelle de l eau chargée dans les isolants, nous avons essayé de détecter la présence de béton dans l isolant après la prise de celui-ci par analyse cartographique avec un Microscope Electronique à Balayage (MEB). 19/47

20 i. Observation de la laine de roche Plusieurs images ont été réalisées à différentes échelles d un béton coulé sur de la laine de roche. Il s agit d un CEM III, C30/37. Les images BSE (BackScattered Electron = électron rétro-diffusé) sont présentées en figure 12 et 13. Figure 10 : image de l'interface béton/laine de roche au MEB Figure 11 : image de l'interface béton/laine de roche 500 µm Sur ces images, nous pouvons observer que la frontière n est pas nette. Le béton en bas à droite pénètre donc dans la laine de roche, mais pas uniformément. Nous avons ensuite réalisé des analyses EDS (X-Ray Energy Dispersive Spectrometry = Spectroscopie à Energie Dispersive) des différents éléments présents, c'est-à-dire la résine seule, le béton seul et la laine de roche avec la résine. 20/47

21 Le résultat de cette analyse se présente sous forme d un spectre dont l ordonnée indique le rapport du nombre d interactions photons-diodes par seconde détectées sur le nombre de particules reçues par le détecteur, et l abscisse les énergies des rayonnements reçus. Elle permet donc d avoir une analyse élémentaire d une surface dont on souhaite obtenir la composition. Figure 12 : Analyse EDS de la résine Figure 13 : Analyse EDS de la résine et de la laine de roche Figure 14 : Analyse EDS du béton 21/47

22 La comparaison de ces trois analyses EDS indique que le potassium est le seul élément qui soit présent dans le béton en quantité détectable et pas dans les deux autres. Une cartographie chimique est alors réalisée pour détecter uniquement le potassium. Voici le résultat obtenu : 500 µm Figure 15 : analyse cartographique de l'interface avec un filtre au potassium Ici aussi, nous pouvons remarquer que l interface béton/isolant n est pas nette et que le béton pénètre à l intérieur de la laine de roche. Cette analyse nous confirme donc la pénétration du béton dans l isolant. Nous devrons donc nous contenter, pour l instant, de l estimation sur la figure 13, qui est en moyenne de 0,5mm. Nous obtenons donc la même pénétration pour l eau chargée que pour l eau distillée. ii. Observation de la laine de verre Le même procédé a été utilisé avec l échantillon laine de verre/béton. En conclusion la pénétration du béton est plus uniforme dans la laine de verre que dans la laine de roche. La mesure de la profondeur de pénétration est de 0,75 mm en moyenne (figure 18). Ce résultat vient s opposer à celui de l essai modifié de capillarité qui aboutissait à une profondeur de pénétration de 7 mm. 22/47

23 Pour obtenir la même pénétration qu avec le béton, l essai modifié de capillarité met moins d une minute. Donc, ce n est pas l effet de prise du béton qui est à l origine de cette différence mais le fait que l eau soit chargée. Figure 16 : image de l'interface béton/laine de verre au MEB Figure 17 : image de l'interface béton/laine de verre au MEB c. Influence des isolants sur les i. Fabrication des échantillons Pour la fabrication des échantillons, nous avons dû tenir un raisonnement afin que les dimensions des éprouvettes nous permettent d effectuer les tests à faire. 23/47

24 Pour la partie de M. OUDIN, les échantillons d isolants devaient pouvoir donner une conductivité, il fallait donc que les échantillons remplissent le conductimètre. Les échantillons devaient donc avoir pour dimensions 200*200*40mm 3 avec une marge d adaptation pour la hauteur de ± 10mm. Cependant une expérience a démontré que 2 échantillons de dimensions 100*200*40 mm 3 (configuration 1) utilisés dans les mêmes conditions avaient la même conductivité qu un seul échantillon de dimensions 200*200*40 mm 3 (configuration 2). Pour faciliter la séparation du béton de l isolant, nous avons retenu la configuration 1. Ensuite, pour la partie béton, il suffisait, par découpage, de pouvoir différencier le cœur du béton de la partie en contact avec l isolant et de la partie en contact avec le coffrage. De plus, pour fabriquer le béton d une seule éprouvette béton/isolant ainsi que les 2 éprouvettes 150*150*150 mm 3, il ne fallait pas dépasser la quantité maximum que le malaxeur peut contenir afin de ne faire qu une seule gâchée (les 2 éprouvettes 150*150*150 mm 3 servent de référence en mesure de compression suivant la norme NF EN à 3). Les dimensions des échantillons ont donc été fixées telles que sur les figures 20 et 21. Figure 18 : dimensions des éprouvettes béton/isolant et éprouvettes béton (en mm) 24/47

25 Figure 19 : emplacements et dimensions des prismes (en mm) Sur la figure 21, les dimensions retenues pour la fabrication des prismes sont 40*40*200 mm 3 car il faut pouvoir mesurer l influence du contact de l isolant avec le béton sur ses caractéristiques mécaniques. L épaisseur de 40 mm n a pas été choisie sans raison. C est la même taille que les échantillons fabriqués par Melle FEYEN mais surtout, lors de la fabrication des échantillons, nous avons pu observer (cf. figures 22 et 23) lors du décoffrage, une porosité modifiée au bord du coffrage en zone III et au contact de l isolant en zone I. 4 cm Figure 20 : Porosité constatée en zone III du béton 1A en contact avec le coffrage 25/47

26 4 cm Figure 21 : Porosité constatée en zone I du béton 1A en contact avec un isolant (PSE) Comme nous pouvons le voir sur l organigramme (figure 24), tous les types de ciments seront testés avec tous les rapports E/C ainsi qu avec les 4 isolants soit 24 combinaisons. Chaque combinaison nécessitera la fabrication de 4 éprouvettes béton/isolant et 8 éprouvettes 150*150*150 mm 3 : - 1 pour l essai de conduction thermique 7 jours après fabrication - 1 pour l essai de conduction thermique 14 jours après fabrication - 1 pour l essai de conduction thermique 28 jours après fabrication - 1 pour les essais de résistance mécanique sur le béton à 28 jours Ciments CEM I 42.5 R CEM III 42.5 N Rapports E/C Isolants PSE Laine de roche Laine de verre Néopore 26/47

27 Figure 22 : organigramme de fabrication des éprouvettes Formulation des bétons Propriétés (en kg pour 48L de mélange) Dénomination Béton 1A Béton 1B Béton 1C Béton 2A Béton 2B Béton 2C Classe du béton C20/25 C25/30 C30/37 C20/25 C25/30 C30/37 Classe du ciment CEM I CEM I CEM I CEM III CEM III CEM III Rapport E/C 0,72 0,64 0,55 0,72 0,64 0,55 Masse d'eau 9,12 9,12 9,12 9,12 9,12 9,12 Masse de ciment 12,67 14,26 16,61 12,67 14,26 16,61 Granulats : 0/2 33,51 33,02 32,31 33,34 32,84 32,09 Granulats : 2/8 25,36 24,98 24,45 25,23 24,85 24,29 Granulats : 8/16 31,7 31,23 30,56 31,53 31,06 30,36 Tableau 2 : formulation des bétons En suivant les normes NF EN (ou DIN ), les formulations des différents bétons sont regroupées dans le tableau 2. Il est évident que si nous avions laissé les échantillons à l air libre après le décoffrage, l isolant aurait pu sécher avant la première mesure et aurait faussé les résultats. Nous avons donc emballé les échantillons de béton dans du ruban plastique afin de limiter les pertes d eau au maximum (v. figure 24). Les échantillons étaient donc exposés pendant leur prise à une cure humide. Les éprouvettes de 150*150*150 mm3 furent aussi emballer dans le ruban plastique afin d avoir les mêmes conditions de prise. 27/47

28 Figure 23 : chaque échantillon emballé dans du ruban plastique 28/47

29 ii. Résistances mécaniques i) Résistance en flexion 3 points Nous avons besoin de connaître la résistance en traction et en compression du béton afin de mettre en évidence la possible influence de l isolant sur le béton frais. Lors de ce projet, la résistance en traction du béton est obtenue par un essai de flexion à trois points (d après les normes DIN et DIN ). Cet essai est complètement normalisé. Lors de cet essai, le prisme de béton est soumis à des contraintes de compression au niveau de sa fibre supérieure et à des contraintes de traction au niveau de sa fibre inférieure. Le prisme va se rompre dès qu il aura atteint sa limite de traction, appelée contrainte de traction par flexion σ tf. Il y a 12 essais de flexion 3 points par éprouvette béton/isolant. La contrainte de traction par flexion se détermine de la manière suivante : Où : - σ tf la contrainte de traction par flexion [MPa] - F l effort de compression [N] - L la longueur de sollicitation du prisme [mm] - b largeur du prisme [mm] - h épaisseur du prisme dans le sens de la flexion [mm] Figure 24 : Essai de résistance en flexion 3 points 29/47

30 La contrainte réelle de traction σ t s exprime par : σ t la contrainte réelle de traction [MPa] σ tf la contrainte de traction par flexion [MPa] ii) Résistance en compression La résistance en compression est obtenue à 28 jours par des essais de compression sur des éprouvettes prismatiques (d après les normes NF EN à 3). Cependant, les dimensions du prisme ne sont pas valables avec les normes béton, nous utiliserons les normes mortiers (DIN 1048). Cet essai n est donc pas normalisé. Chaque demi-prisme obtenu lors de l essai de traction-flexion est testé en compression. Nous aurons donc 24 essais de compression par éprouvette béton/isolant. La résistance en compression s exprime par la relation suivante : Où : - σ C la contrainte de compression [MPa] - F l effort de compression [N] - S la surface comprimée [mm²] 30/47

31 Figure 25 : mise en place de l'éprouvette 150*150*150 mm3 avec caoutchouc anti-projection 31/47

32 3. Présentation des résultats et discussion a. Résultats sur le béton i. Essai de compression Pour la partie de la compression, une forte disparité des valeurs qui étaient sensées être identiques (par 4) m ont conduit à éliminer certaines valeurs. Pour se faire, j ai fait sur chaque série la moyenne et ôté chaque valeur qui avait un écart de plus de 10% avec cette moyenne. J ai alors obtenu une moyenne par série et ce pour 8 des 24 combinaisons à étudier. Les autres combinaisons ont été fabriquées mais par manque de temps (retard important de livraison de ciment, de nombreux jours fériés), les tests n ont pu être effectués pour figurer dans ce rapport. σ c PSE LDR Valeur minimum Zone I Zone II Zone III Zone I Zone II Zone III prévue (en MPa) A haut 30,51 33,43 32,57 33,14 30,54 29,20 25,00 A A bas 32,63 37,17 36,81 34,78 36,90 30,12 25,00 B haut 43,64 35,69 35,38 45,00 35,68 40,27 30,00 B B bas 32,41 50,93 20,34 36,81 51,82 30,22 30,00 σ c LDV Néo Valeur minimum Zone I Zone II Zone III Zone I Zone II Zone III prévue (en MPa) A haut 42,56 37,96 36,07 33,70 30,64 25,96 25,00 A A bas 35,87 39,88 39,81 22,79 29,99 31,85 25,00 B haut 56,65 34,47 48,39 27,97 46,66 42,69 30,00 B B bas 50,75 54,70 47,16 59,09 56,41 51,84 30,00 Tableau 3 : Moyenne des valeurs obtenues en compression (40*40 mm²), triées par béton et par zone (en MPa) Le tableau 3 représente les valeurs obtenues pour les essais en compression sur les prismes de 40*40 mm². Avec ces résultats, les graphiques 29 à 32 sont obtenus. Pour rappel, le béton A est composé d un ciment CEM I avec un rapport E/C de 0,72 alors que le béton B est à base de CEM I 32/47

33 avec un rapport E/C de 0,64. Nous remarquons que seul le Néopore provoque une chute significative de la résistance du béton car elle passe sous la valeur minimum donnée par la formulation. Figure 26 : schéma de l'origine des zones I à III et des zones basse et haute Figure 27 : résistance en compression pour le PSE 33/47

34 Figure 28 : résistance en compression pour la laine de roche Figure 29 : résistance en compression pour la laine de verre 34/47

35 Figure 30 : résistance en compression pour le Néopore Nous constatons en mettant en relation ces 4 graphiques que, dans la zone II et dans la zone III, c est-à-dire au cœur du béton et côté coffrage, nous n avons pas les mêmes valeurs. Avec M. OUDIN, nous avions pourtant respecté la formulation du béton. Ce problème peut être expliqué par l humidité non-homogène des granulats. En effet, lors de la fabrication des bétons, nous avions tenu compte de l humidité du sable et chaque jour, cette humidité changeait aléatoirement car elle dépendait du lieu de prélèvement. Nous avons donc décidé de faire une moyenne avec les différentes humidités et de retirer, en eau, le total d eau trouvé dans les granulats. Cette quantité n était pas négligeable car nous ôtions entre 900g et 1kg d eau alors qu il aurait fallut un ajout d eau total de 9 kg. Pour pallier à cette difficulté de maîtriser le total d eau dans le mélange, nous avons décidé de comparer les résultats des tests de compression sur les prismes aux essais faits sur les éprouvettes de 150*150*150 mm 3 (valeurs moyennes, sur 2 éprouvettes, exposées dans le tableau 4) et non pas aux résistances que l on aurait dû obtenir avec les formulations du tableau 2 (soit 25 MPa pour le béton A et 30 MPa pour le béton B). Nous avons remarqué qu une seule éprouvette n a eu une résistance inférieure à celles attendues par la norme (C 20/25, C 25/30). Il s agit du béton A qui a été fabriqué pour mettre en contact avec la laine de verre. La première éprouvette atteignait 24,46 MPa alors que la deuxième atteignait 27,88 MPa. Par contre toutes les autres dépassent la limite inférieure fixée. 35/47

36 Béton A Béton B PSE 27,31 32,86 LDR 26,36 37,93 LDV 26,17 42,97 NEO 33,87 35,17 Valeur minimum selon la formulation Tableau 4 : résistances moyennes obtenues sur les éprouvettes de 150*150*150mm 3 en compression (en MPa) Pour chaque zone, les valeurs de résistance en compression des échantillons sont divisées par les valeurs de résistance en compression des éprouvettes de référence. Les résultats ainsi obtenus sont présentés sur les graphiques 32 à 34. Figure 31 : résistance en compression pour la zone I 36/47

37 Figure 32 : résistance en compression pour la zone II Figure 33 : résistance en compression pour la zone III Malgré le problème de l eau qui est contourné, il apparaît toujours une anomalie au niveau des zones II et III. En effet au cœur du béton, nous pouvons supposer que l isolant n a plus d influence sur le rapport E/C et donc sur la résistance en compression du béton. Or lorsque nous comparons la valeur obtenue sur les éprouvettes et la valeur moyenne obtenue sur les prismes, nous devrions constater une régularité du rapport. Il se passe le contraire. 37/47

38 A la lecture du rapport de Melle FEYEN, de bonnes corrélations ont été établies entre la partie en contact avec l isolant et la partie en contact avec le coffrage, et comme expliqué auparavant, le choix des dimensions des prismes étaient justifiés. Malheureusement, on ne peut considérer une échelle macroscopique pour du béton qu à partir de 10 cm pour la plus petite dimension de béton. C est un problème de VER : Volume Elémentaire Représentatif. Nous pouvons faire ici quelques comparaisons en sachant toutefois qu il sera nécessaire de refaire des tests afin de confirmer toute constatation. Dans les figures 36 à 39, nous allons uniquement comparer les zones I et II. La zone III ne nous révélera rien, si ce n est le problème de VER. Figure 34 : résistance en compression pour béton A en zone basse Sur la figure 35, nous pouvons observer baisse générale de la résistance à la compression entre la zone II et la zone I (-13% en moyenne). En effet, en contact avec le PSE, le béton a perdu 12% de sa résistance en compression, avec la laine de roche 6%, avec la laine de verre 10% et avec le Néopore 24%. La première conclusion serait donc que l isolant a donc bien une influence négative sur le béton au cours de sa prise et que tous les isolants ont la même influence. 38/47

39 Figure 35 : résistance en compression pour le béton A en zone haute Sur la figure 36, même si la similitude n est pas évidente, en moyenne, la résistance mécanique en compression augmente de 5% entre les zones II et I. Ceci est dû à une amélioration de la résistance du béton qui était accroché au Néopore (+10%), à la laine de verre (+12%) et à la laine de roche (+8,5%). Seul le béton A qui était attenant au PSE a perdu de la résistance (-9%). Figure 36 : résistance en compression pour le béton B en zone haute 39/47

40 Sur la figure 37, on peut constater que le Néopore a une influence contraire aux autres isolants sur le béton B en zone haute. Il y a une diminution de la résistance de 40% alors que les trois autres (PSE, laine de verre et laine de roche) ont fait augmenter cette résistance (respectivement +22,5%, +26% et +64,5%). Ainsi le fait d être en zone haute ou basse a bien une influence sur la quantité d eau absorbée par l isolant lors de la gâchée du béton ainsi que sur la résorption de l eau au cours de la prise du béton. En moyenne il y a une augmentation de la résistance en compression en zone haute du béton B (+18%). Figure 37 : résistance en compression pour le béton B en zone basse Comme pour le béton 1A, il y a une diminution de la résistance en compression du béton entre les zones II et I. Seul l échantillon avec du Néopore se démarque à nouveau car il gagne en résistance (+5%), sinon les échantillons avec du PSE, de la laine de roche et de la laine de verre perdent de la résistance (respectivement -36,5%, -29%, -7%). Toutes ces variations de résistances sont répertoriées dans le tableau 5. PSE LDR LDV NEO moyenne A haut -8,7 8,5 12,1 10,0 5,5 A bas -12,2-5,8-10,0-24,0-13,0 B haut 22,3 26,1 64,4-40,1 18,2 B bas -36,4-29,0-7,2 4,7-17,0 40/47

41 Tableau 5 : récapitulatif des variations de résistance en compression entre les zones II et I (en %) De ces résultats, nous pouvons tirer 2 conclusions : - En moyenne, la résistance en compression diminue dans la zone basse du béton alors qu elle augmente dans la zone haute. Ceci peut être expliqué de la façon suivante : L eau remonte dans le béton frais du fait de la poussée hydrostatique. Cela se confirme par le fait que le béton ait une plus faible résistance en zone haute plutôt qu en zone basse au cœur. La comparaison des figures 35 et 36 d une part et 37 et 38 d autre part, prouvent que la résistance en compression pure du béton est plus faible en zone haute qu en zone basse. Ce phénomène est conjugué à la présence de l isolant en zone I. Ceci a pour effet de drainer l eau libre qui était en zone haute pour la ramener en zone basse par simple gravité. Lors de la prise du béton, il se pourrait donc qu un circuit fermé de l eau libre se mette en place entre l isolant et le béton. - Le Néopore a un comportement singulier comparé aux autres isolants dans le béton B. En effet, la présence de graphite à l intérieur de ce PSE modifie peut être les tensions de surface et donc empêche toute progression de l eau. Les matériaux synthétiques sont hydrophobes. Une pellicule d eau se forme donc à l interface et ainsi, comme pour un coffrage normal, la résistance du béton est diminuée car il y accumulation de l eau près de l isolant. ii. Essai de flexion 3 points Afin de pouvoir faire la même comparaison, il a fallu diviser les résistances en traction obtenues par une référence. Il est généralement admis que la résistance en traction du béton vaut 1/10 de sa résistance en compression. C est pourquoi la référence choisie ici est le résultat en compression des éprouvettes du béton correspondant divisé par 10. Les valeurs correspondantes sont présentées dans le tableau 6. Les valeurs de résistance en traction sont présentées dans le tableau 7. 41/47

42 A B Résistance en compression pure (en MPa) Résistance en traction (en Mpa) PSE 27,31 2,73 Laine de roche 26,36 2,64 Laine de verre 26,17 2,62 Néopore 33,87 3,39 PSE 32,86 3,29 Laine de roche 37,93 3,79 Laine de verre 42,97 4,30 Néopore 35,17 3,52 Tableau 6 : Valeurs de traction prévues des éprouvettes valeur PSE LDR prévue Zone I Zone II Zone III Zone I Zone II Zone III 1A haut 2,5 3,27 3,84 3,39 3,21 3,69 3,66 1A bas 2,5 4,26 4,02 3,33 3,9 4,2 3,78 1B haut 3,0 3,57 4,2 2,88 5,04 4,35 3,93 1B bas 3,0 3,69 4,89 4,17 4,44 4,17 4,23 valeur LDV Néo prévue Zone I Zone II Zone III Zone I Zone II Zone III 1A haut 2,5 4,26 3,66 4,23 3,93 3,63 3,6 1A bas 2,5 4,56 3,99 4,71 3,78 3,78 3,45 1B haut 3,0 4,59 5,16 5,07 4,05 4,23 3,78 1B bas 3,0 5,1 4,62 4,62 4,05 5,19 4,53 Tableau 7 : valeurs de traction obtenues sur les prismes (en MPa) Comme pour l essai de compression pure, nous allons essayer de faire apparaître sous forme de graphiques certaines relations. À part en zone III, aucune valeur de traction passe en dessous des résistances en traction prévues. Il n y a donc pas d effet négatif dû aux isolants sur le béton qu avec l essai de compression. 42/47

43 Figure 38 : résistance en traction des prismes comparés aux éprouvettes pour le béton A en zone haute En comparant les zones I et II d un béton A en zone haute, il apparaît que le PSE et la laine de roche ont un effet négatif sur la résistance en traction du béton (respectivement -15% et -13%) alors que la laine de verre et le Néopore ont un effet positif (respectivement +16,5% et +8,5%). Figure 39 : résistance en traction des prismes comparés aux éprouvettes pour le béton A en zone basse Toujours sur le même point de comparaison, seule la laine de roche amenuise la résistance en traction du béton pour le béton A en zone basse (-7%) alors que le PSE et la laine de verre l améliorent (respectivement +6% et +14,5%). Le Néopore ne modifie rien (0%) 43/47

44 Figure 40 : résistance en traction des prismes comparés aux éprouvettes pour le béton 1B en zone haute Dans le béton 1B zone haute, nous n avons que la laine de roche qui améliore la résistance en traction du béton (+16%. Le PSE, la laine de verre et le Néopore amoindrissent cette résistance (respectivement -15%, -11% et - 4,5%). Figure 41 : résistance en traction des prismes comparés aux éprouvettes pour le béton 1B en zone haute Dans la zone basse du béton 1B, les laines minérales (laine de roche et laine de verre) améliorent la résistance en traction des prismes (respectivement +6,5% et +10,5%) alors que les structures alvéolaires (PSE et Néopore ) la détériorent (respectivement -24,5% et -22%). 44/47

45 Toutes ces variations de résistances sont répertoriées dans le tableau 8. PSE LDR LDV Néo moyenne 1A haut -14,8-13,0 16,4 8,3-0,8 1A bas 6,0-7,1 14,3 0,0 3,3 1B haut -15,0 15,9-11,0-4,3-3,6 1B bas -24,5 6,5 10,4-22,0-7,4 Tableau 8 : récapitulatif des variations de résistance en traction entre les zones II et I (en %) Les différences de variation étant beaucoup moins explicites que pour les essais de compressions pures, il est difficile de tirer des conclusions de ces essais de traction par flexion 3 points. Il ne faut pas oublier que le problème du Volume Elémentaire Représentatif est toujours présent. Il est cependant à remarquer, qu en moyenne, le PSE a une influence négative sur la résistance en traction des bétons par rapport aux autres isolants. Ce qui permet d avancer encore une fois que les structures synthétiques ont le même effet qu un coffrage habituel. b. Résultats sur les isolants Melle FEYEN et M. OUDIN se sont beaucoup intéressés aux isolants. Melle FEYEN s y est intéressée pour comprendre le comportement de l isolant en présence d eau alors que M. OUDIN s y est intéressé pour connaître l influence du béton sur les capacités thermiques des isolants. Melle FEYEN a mené des tests d immersion totale. Pendant ce test, elle a mesuré : - La variation de poids pris en fonction du temps d immersion et en fonction de la température de l eau - La conductivité thermique d un échantillon après une immersion totale - La variation de poids perdue en fonction du temps de désorption Plusieurs conclusions intéressantes pour notre étude sont alors à prendre en compte : 45/47

46 - La laine de verre absorbe une plus grande quantité d eau que la laine de roche et le PSE. La laine de roche absorbe une plus grande quantité d eau que le PSE. La laine de verre absorbe une grande quantité d eau en un faible temps d immersion. Le PSE absorbe une faible quantité d eau. - Pour une même durée de désorption, le PSE restitue un pourcentage d eau plus important que la laine de roche et la laine de verre. - Les isolants à structure fibreuse sont plus sensibles à une augmentation de température que les structures poreuse. Une augmentation de température tend à augmenter leur capacité d absorption en eau. On peut supposer que la laine de roche subit une modification de sa structure et un réarrangement des fibres afin d augmenter sa capacité d absorption en eau M. OUDIN s occupait donc de la partie «isolants» lorsque nous fabriquions les échantillons (cf. figure 20). L étape la plus aléatoire était la séparation de l isolant du béton. Pour les matières synthétiques, le béton ne pénétrait pas beaucoup donc la séparation était aisée mais pour les fibres minérales, le béton pénétrait fortement et on était obligé d amputer l isolant de quelques millimètres des deux côtés. Ainsi, les structures alvéolaires n étaient pas trop endommagées par le prélèvement mais les laines minérales en souffraient beaucoup. 46/47

Le chantier compte 4 étapes :

Le chantier compte 4 étapes : 02 Bien mettre en place le 03 béton désactivé La technique du béton désactivé consiste à mettre en valeur les granulats en éliminant la couche superficielle du mortier en surface. Un chantier de béton

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Document Technique d Application. Agilia sols A

Document Technique d Application. Agilia sols A Document Technique d Application Référence Avis Technique 12/09-1553*V2 Annule et remplace le Document Technique d Application 12/09-1553*V1 Intègre le modificatif 12/09-1553*02 Mod Chape fluide à base

Plus en détail

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s) Département Enveloppe et Revêtements Division HygroThermique des Ouvrages N affaire : 12-007 Le 10 avril 2012 Réf. DER/HTO 2012-093-BB/LS CALCUL DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION SURFACIQUE UP ET DES COEFFICIENTS

Plus en détail

B1 Cahiers des charges

B1 Cahiers des charges B1 Cahiers des charges B1 cahiers des charges 35 B.1 Cahiers des charges Ce chapitre contient les cahiers des charges. Pour plus d informations, nous réfèrons au paragraphe B.3. Mise en oeuvre et B.4 Détails

Plus en détail

Adhésif structural pour le collage de renforts

Adhésif structural pour le collage de renforts Notice Produit Edition 18/07/2014 Numéro 3022 Version N 2014-253 N identification : 020206040010000001 Adhésif structural pour le collage de renforts Description est une colle structurale thixotrope à

Plus en détail

Les précautions indispensables pour bétonner par temps froid. Holcim Bétons

Les précautions indispensables pour bétonner par temps froid. Holcim Bétons Les précautions indispensables pour bétonner par temps froid Holcim Bétons Action du gel sur le béton frais L'action du froid sur le béton frais agit de façon néfaste sur les caractéristiques des bétons

Plus en détail

Acoustique et thermique

Acoustique et thermique Chapitre 3 Acoustique et thermique 1. Préambule 2. Étude de systèmes constructifs 29 Chapitre 3 Acoustique et thermique 1. Préambule Les bonnes solutions thermiques n améliorent pas forcément l acoustique!

Plus en détail

Document Technique d Application

Document Technique d Application Document Technique d Application Référence Avis Technique 13/15-1273 Annule et remplace le Document Technique d Application 13/12-1140*V1 Chape non destinée à l enrobage de planchers chauffants Chape fluide

Plus en détail

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile

SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement L Epoxy facile DOMAINES D EMPLOI Recommandé pour salle de bain, douche, plan de travail cuisine, piscine, bassins thermaux,

Plus en détail

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Système d énergie solaire et de gain énergétique Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une

Plus en détail

MISAPOR verre cellulaire

MISAPOR verre cellulaire MISAPOR verre cellulaire Remblai allégé pour ouvrage en génie civile 2015-03 Suisse: Allemagne: France: MISAPOR AG Löserstrasse 2 CH-7302 Landquart Téléphone +41 81 300 08 08 Fax +41 81 300 08 09 info@misapor.ch

Plus en détail

Drainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs.

Drainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs. Drainage de maches anti-remontée à l humidité Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs. Goutte par goutte, le désastre prend forme. Comme ils ne

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

30% SolivBox 34 : une solution innovante, pour utiliser et. Valoriser les combles perdus. Economies. Valoisation de votre habitation

30% SolivBox 34 : une solution innovante, pour utiliser et. Valoriser les combles perdus. Economies. Valoisation de votre habitation SolivBox 34 : une solution innovante, pour utiliser et Valoriser les combles perdus s Un bâtiment perd de la chaleur par le haut, car la chaleur monte. L isolation de la toiture est donc la priorité. 30

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SikaLatex

FICHE TECHNIQUE SikaLatex FICHE TECHNIQUE SikaLatex RÉSINE À MÉLANGER À L'EAU DE GÂCHAGE DES MORTIERS DESCRIPTION DU PRODUIT Le SikaLatex est une dispersion aqueuse de résine synthétique qui se présente sous la forme d un liquide

Plus en détail

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.

RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes

Plus en détail

Global Construct - www.globalconstruct.be. global construct. Fabriquez vous-même vos propres blocs de béton!

Global Construct - www.globalconstruct.be. global construct. Fabriquez vous-même vos propres blocs de béton! global construct Fabriquez vous-même vos propres blocs de béton! Nos produits Bloc Global Construct Bloc de coffrage (Bloc de mur) K=0,111! Le Bloc Global Construct est le résultat d années d expériences

Plus en détail

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2

1.1.1. Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2 EXTRAIT DE LA DECLARATION ENVIRONNEMENTALE et SANITAIRE CONFORME A LA NORME NF P 01-010 PROFILES PVC DE DECORATION ET D AMENAGEMENT INTERIEURS ET EXTERIEURS Edition DECEMBRE 2005 SNEP - Profilés PVC de

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS. En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. Entreprise certifiée

ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS. En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. Entreprise certifiée En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS Entreprise certifiée PEFC/10-31-2030 PROMOUVOIR LA GESTION DURABLE DE LA FORÊT UNE ISOLATION

Plus en détail

Soudal Panel System SPS. La force extrême derrière vos panneaux de façade. www.soudal.com SOUDAL PANEL SYSTEM. Soudal Panel System 1 SPS SOUDAL PANEL

Soudal Panel System SPS. La force extrême derrière vos panneaux de façade. www.soudal.com SOUDAL PANEL SYSTEM. Soudal Panel System 1 SPS SOUDAL PANEL www.soudal.com Soudal Panel System La force extrême derrière vos panneaux de façade WINDOW Soudal Panel System 1 Soudal Panel System () Qu est-ce que le? Les panneaux de façade existent dans tous les modèles

Plus en détail

Application de panneaux de construction en extérieur. Guide pratique et technique

Application de panneaux de construction en extérieur. Guide pratique et technique Application de panneaux de construction en extérieur Guide pratique et technique FR Les produits et systèmes wedi garantissent un niveau de qualité élevé et, par conséquent, sont certifiés selon de nombreuses

Plus en détail

LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1. Construire vert ne devrait pas être un casse-tête

LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1. Construire vert ne devrait pas être un casse-tête LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 6/4/08 11:53 AM Page 1 Construire vert ne devrait pas être un casse-tête LOG 8869 Residential Brochure_FR:Layout 1 2 6/4/08 11:53 AM Page 2 LOG 8869 Residential

Plus en détail

Chapitre Contenu Page. 14 Restauration du béton 383

Chapitre Contenu Page. 14 Restauration du béton 383 Chapitre Contenu Page 14 383 14 Principes De par ses propriétés particulières, le béton s est installé comme matériau dans tous les domaines de la construction. Partenaire important et fiable, il est

Plus en détail

Rencontre autour de la qualité de l air intérieur des bâtiments

Rencontre autour de la qualité de l air intérieur des bâtiments Rencontre autour de la qualité de l air intérieur des bâtiments Critt Bois Epinal 8 décembre 2010 Intervention Placo : Simon Fourniau chef de groupe 1 2 2 Pourquoi améliorer la qualité de l air intérieur?

Plus en détail

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures TZ-fert_franz.QXD 20.09.2006 13:52 Uhr Seite 1 Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures Préparation: Ajouter la quantité d eau requise (voir indications

Plus en détail

5 Applications. Isolation intérieure des murs de fondation. ISOFOIL est un panneau isolant rigide laminé d un pare-vapeur d aluminium réfléchissant.

5 Applications. Isolation intérieure des murs de fondation. ISOFOIL est un panneau isolant rigide laminé d un pare-vapeur d aluminium réfléchissant. FICHE TECHNIQUE 120-1.4 07.21.13.13 1 Nom du produit ISOFOIL 2 Manufacturier ISOFOIL est fabriqué par Groupe Isolofoam, entreprise québécoise et important manufacturier de produits isolants depuis plus

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Ne jetez plus votre argent par les balcons!

Ne jetez plus votre argent par les balcons! Ne jetez plus votre argent par les balcons! 1 Bâtissez un patrimoine durable avec le réflexe Schöck. Edito L'augmentation des prix de l'énergie, l'impact environnemental et la règlementation thermique

Plus en détail

Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments

Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments Thème Pourquoi isoler? Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments Les indications, illustrations, informations

Plus en détail

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte»

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» «Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» Silva Cell Module d enracinement pour arbres Application : - Le module Silva Cell crée un espace souterrain permettant l enracinement des arbres en ville.

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

weber.cel bordure (procomix)

weber.cel bordure (procomix) Κ. ΚΑΛΦΙΔΗΣ ΕΠΕΞΕΡΓΑΣΜΕΝΑ ΔΟΜΙΚΑ ΥΛΙΚΑ ΤΕΧΝΙΚΑ ΚΟΝΙΑΜΑΤΑ ΚΑΘΗΓ. Δ. ΕΥΡΙΓΕΝΗ 15 (ΚΕΡΑΜ. ΑΛΛΑΤΙΝΗ) ΤΚ 542 49 ΘΕΣ/ΝΙΚΗ ΤΗΛ / FAX: 2310-330 003 e-mail: info@weberkalfidis.gr www.weberkalfidis.gr Το έντυπο

Plus en détail

A unique sol ution for yo ur i

A unique sol ution for yo ur i TM > Catalogue de produits L unique solution pour vos besoins en isolation A unique sol ution for yo ur i Des produits isolants pour l ensemble de la construction SECTION 07 01 > STYRO RAIL TM LA COMPAGNIE

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Construction en bottes de paille

Construction en bottes de paille Construction en bottes de paille Performance technique, économique et écologique Construction en bottes de paille Performant : Super isolant, R = 6 (équivalent à 25 cm de laine de verre dernière génération)

Plus en détail

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Correction des ponts thermiques Maçonnerie de type a RT 2012 Mur Hybride R = 1,45 Pose rapide Porotherm GF R20 Th+ Mur Hybride énergie économie écologie émotion

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Basé sur l expérience, piloté par l innovation L activation du noyau de béton : un système bien conçu, économe et durable. Construire selon ce principe,

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97)

Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Préliminaires Les dimensions mentionnées sont pour la plupart reprises dans la réglementation (STS54, NBN EN 3509), RGPT, arrêté royal du 07/07/97) Ces obligations assurent la sécurité dans les escaliers

Plus en détail

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Isolation thermique plus qu une simple protection de l environnement Une isolation thermique optimale

Plus en détail

Le partenaire de votre innovation technologique

Le partenaire de votre innovation technologique w w w.. s y n e r r v v i a i a. f. r f r Quelques chiffres Création en 2002 Association loi 1901 20 salariés 17 Ingénieurs et techniciens experts dans leurs domaines et présents dans les centres de compétences

Plus en détail

Conseils pour la pose des revêtements de sols textiles (excepté dalles)

Conseils pour la pose des revêtements de sols textiles (excepté dalles) Indices d incendie minimums exigés par l association des établissements cantonaux d assurance incendie (AEAI): Bâtiments à un ou deux niveaux Bâtiments à trois niveaux ou davantage (sans les bâtiments

Plus en détail

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61

Parois industrielles préfabriquées. Willy Naessens 61 Parois industrielles préfabriquées Willy Naessens 61 Dans le domaine de la préfabrication, les parois préfabriquées en béton offrent une solution efficace pour toutes façades extérieures et cloisonnements

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

Le maçon à son poste de travail

Le maçon à son poste de travail Fiche Prévention - E2 F 03 14 Le maçon à son poste de travail Partie 2 : la protection face au vide La réalisation de murs en maçonnerie est une opération courante sur les chantiers du bâtiment (maison

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES PRÉGYMÉTALTM Mise en œuvre Caractéristiques techniques pages 90 à 9 PRINCIPES DE POSE A POINTS SINGULIERS 7 A 0 ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES TRAÇAGE ET POSE DES RAILS CONTRE-CLOISONS

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Journée «Thermographie infrarouge pour le bâtiment et les travaux publics» Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Jean Dumoulin (LCPC) Mario Marchetti (LRPC Nancy) Frédéric Taillade

Plus en détail

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE

2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE «La solution» 2.000 Kg DESCRIPTION TECHNIQUE SP2-F et SP4-F 295/310 SP2-F et SP4-F 295/310 MODELE H DH SP2/4-F 295 295 163 SP2/4-F 310* 310 163 *Standard Garage avec porte frontale devant parking mécanique

Plus en détail

Aide à la mise en œuvre. Isolation des murs. par l extérieur

Aide à la mise en œuvre. Isolation des murs. par l extérieur Aide à la mise en œuvre Isolation des murs par l extérieur Protecteur Sain Ecologique 3 lettres synonymes de bien-être Telle pourrait être la définition du sigle PSE, mais ses atouts sont loin de se limiter

Plus en détail

www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances?

www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances? www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances? 1 Contexte L effet de serre un phénomène naturel Contexte Le changement climatique en chiffres 2 Contexte Contexte Le climat en 2100

Plus en détail

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS ACOUSTIQUE REGLEMENTATION Dans les exigences réglementaires, on distingue l isolement aux bruits aériens (voix, télévision, chaîne-hifi...) et l isolement aux bruits d impact (chocs). ISOLEMENT AUX BRUITS

Plus en détail

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE

DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE DOUBLE PARK ECO «La solution» DESCRIPTION TECHNIQUE P2-F et P4-F 185 (Modèle standard) P2-F et P4-F 170 MODELE P2/4-F 170 P2/4-F 185 (Standard) P2/4-F 195 P2-F et P4-F 195 H 325 340 350 DH 156 171 181

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

SANTOS espresso n 75. N 75 (Modèle Noir)

SANTOS espresso n 75. N 75 (Modèle Noir) EQUIP HOTEL 2003 SANTOS espresso n 75 Machine à café professionnelle "Santos Espresso ", 1 groupe. Pompe 16 bars. Filtres : 1, 2 tasses, dosettes standards Idéal pour les bureaux, points de restauration

Plus en détail

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse 60 Tarif Public H.T. (réservé aux professionnels) Verre cellulaire FOAMGLAS T4+ FOAMGLAS S3 FOAMGLAS F FOAMGLAS TAPERED FOAMGLAS BOARD PANNEAU READY

Plus en détail

Ultracolor Plus. Coulis avec sable et polymère, à prise rapide et de qualité supérieure CG2 WAF

Ultracolor Plus. Coulis avec sable et polymère, à prise rapide et de qualité supérieure CG2 WAF TM EN CONFORMITÉ AVEC LES NORMES ISO Ultracolor Coulis avec sable et polymère, à prise rapide et de qualité supérieure CG2 WAF ISO 13007 COULIS CIMENTAIRE DESCRIPTION Ultracolor de technologie DropEffect

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

Rt 5. L isolant Thermo-réfléchissant. Isolation Maximum... Épaisseur Minimum! 6.1 10.2. www.thermosulit.be. Système de recouvrements plats

Rt 5. L isolant Thermo-réfléchissant. Isolation Maximum... Épaisseur Minimum! 6.1 10.2. www.thermosulit.be. Système de recouvrements plats 6. 0. L isolant Thermo-réfléchissant Rt 5 m²k/w (Rapport CIM 0/007) Système de recouvrements plats Isolation Maximum... Épaisseur Minimum! www.thermosulit.be Découvrez Thermosulit Thermosulit 6. et 0.

Plus en détail

Essais de charge sur plaque

Essais de charge sur plaque Page No.: 1 L essai de charge sur plaque est exécuté entre autres dans des galeries d exploration ou dans des puits, mais il peut aussi être exécuté à la surface en appliquant un poids mort ou en chargeant

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 562 ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE 563 TABLE DES MATIÈRES ANNEXE J... 562 POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

isolons mieux. Parlons peu Multimax 30 Les solutions gain de place pour toute la maison L isolation de toute la maison

isolons mieux. Parlons peu Multimax 30 Les solutions gain de place pour toute la maison L isolation de toute la maison Parlons peu isolons mieux. Multimax 0 Les solutions gain de place pour toute la maison L isolation de toute la maison En rénovation, Multimax 0 permet d optimiser efficacité thermique et espace habitable

Plus en détail

PROCESSUS VALMONT CONCERNANT L APPLICATION DE LA TEINTE

PROCESSUS VALMONT CONCERNANT L APPLICATION DE LA TEINTE En ce qui concerne le calcul, les mâts bois sont comparables à tous les autres mâts acier ou aluminium. Conformément à la directive européenne de 1985 ils sont calculés et dimensionnés avec le même référentiel

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Domaines d applications. Stockage / Mise en oeuvre. Caractéristiques physiques et techniques STOCKAGE MISE EN OEUVRE

FICHE TECHNIQUE. Domaines d applications. Stockage / Mise en oeuvre. Caractéristiques physiques et techniques STOCKAGE MISE EN OEUVRE FICHE TECHNIQUE PLANS DE TRAVAIL EGGER EUROSPAN Les plans de travail EGGER EUROSPAN se composent d un panneau support EUROSPAN à faible émission de formaldéhyde E1 et d un stratifié décoratif plaqué uniformément

Plus en détail

INFOFICHE EB001 NETTOYAGE ET ENTRETIEN DES PAVÉS ET DES DALLES DE RUE EN BÉTON

INFOFICHE EB001 NETTOYAGE ET ENTRETIEN DES PAVÉS ET DES DALLES DE RUE EN BÉTON EBEMA NV Dijkstraat 3 Oostmalsesteenweg 204 B-3690 Zutendaal B -2310 Rijkevorsel T +32(0)89 61 00 11 T +32(0)3 312 08 47 F +32(0)89 61 31 43 F +32(0)3 311 77 00 www.ebema.com www.stone-style.com www.megategels.com

Plus en détail

Manuel d application pour S&P C-Sheet 240

Manuel d application pour S&P C-Sheet 240 Manuel d application pour Exigences de qualité générale: Adhérence minimale du support > 1.0 N/mm 2 Température du support au minimum 3 C au-dessus de la température du point de rosée Humidité maximale

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Doublages thermo-acoustiques Placostil

Doublages thermo-acoustiques Placostil 01 Doublages sur ossature métallique Placostil Doublages thermo-acoustiques Placostil Description Les doublages Placostil renforcent les caractéristiques thermiques et acoustiques des parois auxquelles

Plus en détail

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010

Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Infolettre #18 : Les graphiques avec Excel 2010 Table des matières Introduction... 1 Hourra! Le retour du double-clic... 1 Modifier le graphique... 4 Onglet Création... 4 L onglet Disposition... 7 Onglet

Plus en détail

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances :

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances : Fiche Technique Strengths Are Flex La gamme SAF est basée sur une technologie et des polymères méthacrylates brevetés. Ces adhésifs de nouvelle génération permettent d adhérer sur de nombreux supports

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

conformes aux règles de l Art

conformes aux règles de l Art conformes aux règles de l Art documents de référence travaux d enduits de mortiers minéraux revêtements plastiques épais sur béton et enduits hydrauliques documents de référence mortiers d enduits minéraux

Plus en détail

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté.

Le boulon d ancrage sert à fixer les pattes d attache des panneaux de coffrage pour murs alignés d un seul côté. Page 1 / 5 Rapport technique / domaine du bâtiment Contenu : Le coffrage une face Rédaction : Adrian Vonlanthen / Etudiant ETC 3 Date : 7 octobre 2008 Système d ancrage et de stabilisation Les systèmes

Plus en détail

WILLCO Aventi - Directives d application

WILLCO Aventi - Directives d application WILLCO Aventi - Directives d application Plaque d appui pour crépi 1 Généralités Les présentes directives d application sont spécifiquement destinées à la fixation dlaques de construction Aventi WILLCO

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

Les solutions support d enduit mince avec isolation

Les solutions support d enduit mince avec isolation Les solutions support d enduit avec isolation Th38 SE Th38 SE FM+ Dimensions : Th38 SE : 1200 x 600 x épaisseurs 20 à 300 mm Th38 SE FM+ : 500 x 500 x épaisseurs 60 à 120 mm (autres dimensions sur consultation)

Plus en détail

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE

SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER BELGES SPECIFICATION TECHNIQUE L - 72 FOURNITURE DE SEMELLES ELASTIQUES POUR LA FIXATION DE VOIE "TYPE BOTZELAER" EDITION: 04/2001 Index 1. INTRODUCTION... 3 1.1. DOMAINE

Plus en détail

B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction

B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction B2.1.- Caractéristiques d absorption B2.1.1.- Coefficients d absorption de surfaces couvertes par différents éléments Maçonnerie et enduits

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Comprendre l efflorescence

Comprendre l efflorescence Février 2006 Bulletin technique 4 BULLETIN TECHNIQUE Le Conseil Canadien des Systèmes d Isolation et de Finition Extérieure (SIFE) / (416) 499-4000 Comprendre l efflorescence Nous avons tous déjà observé

Plus en détail

I Facades I Système de murs rideaux ventilés I. StoVentec R

I Facades I Système de murs rideaux ventilés I. StoVentec R I Facades I Système de murs rideaux ventilés I StoVentec R StoVentec: système de murs rideaux ventilés StoVentec Façade est la solution optimale en tant que système de murs rideaux ventilés pour les nouvelles

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

LABORATOIRE NATIONAL DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS REPUBLIQUE D HAÏTI

LABORATOIRE NATIONAL DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS REPUBLIQUE D HAÏTI LABORATOIRE NATIONAL DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS REPUBLIQUE D HAÏTI Organisme Autonome sous Tutelle du Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications PORT-AU-PRINCE, LE : 27 DÉCEMBRE

Plus en détail