Nouvelles recommandations pour les pratiques transfusionnelles au laboratoire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Nouvelles recommandations pour les pratiques transfusionnelles au laboratoire"

Transcription

1 Nouvelles recommandations pour les pratiques transfusionnelles au laboratoire Dr Giorgia Canellini, Responsable laboratoire UMTCHUV/SRTS VD Journée de formation romande_srts NJ_ octobre 2014

2

3 But du document -ce document est un guide de bonnes pratiques en immunohématologie -Swissmedic le cautionne dans sa totalité -Ces recommandations définissent les exigences minimales et servent de document de référence lors d éventuelles inspections. -Le but de ce document est de contribuer à l amélioration des pratiques transfusionnelles

4 Validité des tests prétransfusionnels Validité des tests pré-transfusionnels est prolongée avec validité au maximum de 96 heures avant la transfusion Avantages : La prolongation de la validité des tests permet de diminuer le délai pour la transfusion et de convoquer par ex. les patients le vendredi pour une opération le lundi. Risque : de transfuser du sang incompatible alors qu un anticorps s est développé pendant ces 24h de validité supplémentaire

5 Validité des tests prétransfusionnels Dans notre laboratoire: validité des tests à 4 jours, le jour du prélèvement =J1. Depuis juin 2014 Tube prélevé et testé le vendredi Les CE sont livrables sans tests prétransfusionnels supplémentaires jusqu au lundi minuit

6 Validité des tests prétransfusionnels USA : validité 3 jours (jour du prélèvement =j0) Avant 1958 : validité 24h Dès 1958 : 48h de validité si pas de TS, mais 24h en cas de TS Dés 1988 : passage à la validité 3jours (jour prélèvement = j0) Canada: validité 96h Europe?

7 Réponse immune aux antigènes de groupe sanguins Réponse immune primaire: anti-d décelable au plus tôt au 14ej après immunisation receveurs RhD nég(frohn C_Transf 2013) Réponse immune secondaire: les anticorps (réponse anamnestique) surviennent en moyenne 4 à 7j après la transfusion avec un pic entre 10 et 15j (Mollison s Blood Transfusion in Clinical Medecine)

8 Allo-immunisation post-transfusionnelle (J. Chiaroni 2010) Reste un événement relativement rare (2-8%) Contrairement aux agents infectieux les différences existantes entre donneur et receveur sont minimes pour de nombreux groupes sanguins (basées sur un seul SNP) La voie d injection intraveineuse est moins immunogène enpassantparla.com

9 Réaction hémolytique retardée (DTHR) Demeure un problème d actualité en transfusion Elle peut mettre en cause le pronostic vital Plus de 2/3 des anticorps deviennent indétectables avec le temps dont 40% à 3 mois. Les anti-jka sont les premiers à disparaître. (Tormey CA_Transf 2009) Les anticorps anamnestiques sont synthétisés rapidement lors d une nouvelle stimulation Les réactions hémolytiques posttransfusionnelles retardées ne sont pas forcément reconnues ou déclarées par les cliniciens fr.123rf.com

10 1778 patients avec Ac 84% Réponse primaire -> Ac apparaît > 14j après TS 16% Réponse anamnestique dans les 14 jours après TS? dans les 4 jours après TS (Schonewille _2006)

11 Délai d apparition des anticorps Etude rétrospective échantillons testés. 60 patients ont développés un nouvel Ac dans les 14 j après TS. Shulman IA_ Transf 1990

12 Délai d apparition des anticorps Patients transfusés et retestés après transfusion (8004 patients) (Schonewille_Transf 2006) : 0.3% des patients (7) ont développés nouvel anticorps à 2 jours 0.4% des patients (11) ont développés nouvel anticorps à 3 jours À 4j? Détection des Ac 7 jours après transfusion: Schoenewille 2006 : un nouvel anticorps chez (0.9%) des patients Heddle BJH 1995 (prospectif) : 2490 patients. 2.6% avec nouvel Ac après7 jours. 1 avec DHTR Hewitt BJH 1988 (prospectif) : 530 patients. 2.% avec nouvel Ac après7 jours. Pas de DHTR

13 Spécificité des anticorps Spécificité des nouveaux anticorps apparaissant dans les 96 heures après transfusion : anti-e, anti-k, anti-jk a et anti-jk b Schoenewille 2006

14 Hémovigilance UK (validité tests 72h) 69 alloimmunisations sans signe d hémolyse (DSTR) 32 réactions hémolytiques retardées (1/ CE transfusés) Anti-JK sont la spécificité la plus fréquemment rencontrée ( >50% des DHTR) SHOT report 2013

15 Perfides et dangereux anti-jk Perfides car difficilement décelables Effet dose Techniques sensibles Décelables transitoirement Associés à d autres allo-anticorps wikimedia.org Dangereux car responsable d anémie hémolytique sévère post-transfusionnelle

16 Swissmedic rapport 2013 DHTR en CH: 1/ CE 1 cas en 2013

17 Incidence de DHTR UK 1/ CE (32) 72h CH 1/ CE (1) 72h USA? Canada? validité tests validité tests validité tests 96h validité tests 96h Dans la littérature : 1/ (Heddle NM_British Journ Haem 1995)

18 Delayed hemolytic transfusion reaction (DHTR) Les anticorps les plus souvent retrouvés sont : anti-jk, anti-e, anti-k (SHOT 2012) anti-fy a et anti-s. (Matteoci A_Vox Sang 2013) Les anti-m et les anti-lea peuvent induire une DHTR chez les patients drépanocytaires et sont à respecter (Matteoci A Vox Sang 2013) Un épisode de DHTR peut avoir des conséquences relativement sévères s il est accompagné d une hémolyse intravasculaire (anti-jk) ou d un syndrome d hyperhémolyse (patient drépanocytaire)

19 96h quels risques? Le risque potentiel supplémentaire de DHTR lié à la prolongation de la validité des tests prétransfusionnels n est pas quantifiable (peu de données prospectives ou comparables) Ce risque dépend de la sensibilité des méthodes de dépistage des anticorps utilisées et du type de patients transfusés Les patients polytransfusés et immunisés représentent une population à risque de développer une DHTR (réponse anamnestique) quelque soit le délai de validité des tests Une diminution de ce risque est possible grâce à l adoption d une politique de transfusion phénocompatible et au partage national des données immunohématologiques.

20 Bilan à 4 mois Sexe Ac Test avant TS Date TS Test suivant commentaire 1 F Lua Fya Connue avec anti-fya Lua et Fya 2 M D nég D 2 anciens donneurs pas testés par PCR 3 F Cw Cw pap 4 M E E pap 5 M C C pap 6 M K K 7 F Fya Fya 8 M Lua Lua 9 F Jkb : : Connue avec anti-s. cellules C+ en Jkb en pap, S. Par la suite ACA pap?. S Anti-Jkb à l élution. TDA IgG C3d 1/8. 10 M G, C, : Plus tard anti-c à l élution G, C, anticaprylates. TDA C3d 11 F Fya Fya Sexe Ac Test avant TS Date TS Test suivant commentaire 12 F Lua Lua 13 M E, K réactions non E, K, spécifiques reactions aspécifiques 14 F E E pap 15 F Kpa Kpa 16 M Lua Lua 17 F C C pap 18 M E E pap 19 M S S 20 F E E pap 21 F Jkb K JKb 22 M E E Disparition Ac sur tests suivants Produits déplasmatiséss car reaction febrile sur chaque produit CP, CE RAI nég le Connue pour anti-k En mars 2013 RAI dépistage 1 cellule 1+ pos pap/coombs mais identification negative. Dépistage Ac en gel IAT et pap/iat 22 nouvelles allo-immunisations 11 cas Ac anti-rh-kel 2 anti-jkb chez patient déjà immunisé Une patient avec hémolyse intravasculaire sur chaque CE sans Ac identifiables

21 Registre national 150 patients avec drépanocytose 44% avec alloimmunisation. Disparition d un ou plusieurs anticorps chez 2/3 des patients immunisés. Parmi les patients avec anticorps plus décelable, visite en moyenne de 3 hôpitaux différents + 1/3 de ces patients transfusés dans un autre hôpital. Un centralisation de données immuno-hématologiques garantirait la sécurité transfusionnelle des patients immunisés. HarmSK_AmJ Clin Pathol2014

22 Suivi immunisation après transfusion Le suivi de la RAI dans les 6 à 12 semaines posttransfusion En France : exigence légale RAI 1-3 mois après transfusion avec envoi d une ordonnance au patient fr.123rf.com

23 0.4%

24 Prolongation validité des tests Prolongation de la validité des tests prétransfusionnels à 21 jours chez les personnes non transfusées et non enceintes dans les 3 mois précédents. 2 conditions à remplir : Tests pré-transfusionnels sont effectués par le laboratoire qui livrera les concentrés érythrocytaires Lors de la commande, attestation écrite du médecin de l absence de transfusion ou de grossesse dans les 3 mois précédents

25 Anti-D Rophylac Lors de détection d anti-d suite à l injection de Rhophylac, les CE peuvent être livrés selon la méthode T&S Conditions à remplir Obtenir l information au sujet de l injection de Rhophylac La RAI est négative avant injection de Rhophylac L Anti-D présent est compatible avec une immunisation passive Les autres anticorps sont exclus grâce à des hématies-test homozygotes : RH-FY-JK-Ss

26 Test de compatibilité positif Si le test de compatibilité est positif, des investigations complémentaires doivent être faites pour exclure une incompatibilité. Le médecin prescripteur est informé des Le médecin prescripteur est informé des risques potentiels liés à la transfusion et cette information est documentée.

27 Test de compatibilité positif, à propos d un cas Test de dépistage des anticorps positif dans un laboratoire externe. Un échantillon nous est adressé le lendemain matin, jour de l intervention chirurgicale Patiente de groupe A RhD pos. L identification des anticorps (gel IAT et IAT/papaïne) révèle un anti-kpa

28 6 CE phéno RH-KEL compatible et Kpa- sont testés No don Groupe Phénotype du flacon Test de compatibilité H H H A+ A+ O+ CCee K- k+ Kpa- Fya+ Fyb- Jka+ Jkb+ S- s+ Vel+ CCee K- k+ Kpa- Fya+ Fyb- Jka+ Jkb+ S+ s+ Vel+ CCee K- k+ Kpa- Kpb+ Fya+ Fyb- Jka+ Jkb+ Lea- Leb+ Lua- Lub+ M+ N- S+ s+ P1- Positif 1+ en tube Positif 1+ en tube Positif 2+ en tube et 1+ en gel H H O+ A+ CCee K- k+ Kpa- Fya- Fyb+ Jka+ Jkb+ Lua- S+ s+ CCee K- k+ Kpa- Fya+ Fyb+ Jka+ Jkb- S+ s+ Négatif en tube et en gel Négatif en tube et en gel, H A+ CCee K- k+ Kpa- Fya+ Fyb- Jka+ Jkb+ S+ s+ Positif 1+ en tube et 1+ en gel

29 Kpa+

30 Test direct à l antiglobuline

31 Test direct à l antiglobuline DAT Lors de réaction hémolytique après transfusion, le DAT peut être positif (de type double population) ou négatif La positivité du DAT dépend de la persistance des globules rouges transfusés qui sont recouverts d anticorps

32 Performances du DAT DAT positif chez 3-15% patients hospitalisés 65-80% des élutions sont négatives Dans moins dans 0.8% des cas, l élution révèle un anticorps uniquement fixé sur les hématies et absent du plasma (RE Domen 1986). Dans 95% des cas il s agit d autoanticorps chauds.

33 Test direct à l antiglobuline Ce schéma s applique aux tests prétransfusionnels de routine En cas de signes d hémolyse post-transfusionnelle : l élution est à pratiquer quelque soit l intensité du DAT et également si le DAT est négatif Un DAT négatif n exclut pas une hémolyse transfusionnelle car les globules rouges transfusés et recouverts d IgG peuvent être totalement détruits

34 Transfusion compatible pour prévenir l alloimmunisation Phéno RH-KEL femme en âge de procréer AHAI Phénotype étendu compatible (JK, FY, Ss) Patients transfusés chroniquement (drépanocytose, thalassémie) Patient avec un ou plusieurs allo-anticorps En situation de prévention, il n est pas nécessaire de contrôler les phénotypes du CE (recommandation 2015)

35 Risque d immunisation Immunogénicité de l Ag; D > K > Cw > Lua > Jka > E > Lea > P1 > c > M > Leb > Fya > C > S (TormeyCA_Blood2009) Nombre de transfusions Âge début d exposition ( moins d immunisation si début des transfusions avant l âge de 1-3 ans pour thalassémie) Disparité antigénique entre donneur et receveur Système génétique du receveur (facilité à présenter Ag de groupe sanguin (patients «répondeurs»)) Conditions acquise chez le receveur Inflammation systémique Dérégulation système immunitaire (diminution des lymphocytes T régulateurs)(thalassémie + drépanocytose) Splénectomie (chez patients thalassémiques)

36 Patients «répondeurs» Selon le modèle de Higgins et Sloan (Blood 2008), 13% des patients transfusés sont des «répondeurs» Ces patients ont 30% de risque de former un alloanticorps Des variants génétiques non-hla gouvernent probablement la susceptibilité de la réponse individuelle à la stimulation transfusionnelle (phénotype répondeur)

37 Nombre de transfusions L incidence d alloimmunisation augmente avec le nombre de transfusions 1% après 5 CE 2.4% après 10 CE 6.5% après 40 CE Zalpuri S_ Vox Sang 2011

38 Taux d immunisation (Schonewille_2006, Matteoci A_VS 2013 et PhamBN_Transf Clin Biol 2012) Patients hospitalisés : 1-2% Hémato-oncologie : 9-15% SMD/LMMC: 15% Immunisation moindre chez SLP Autoanticorps chauds : 12-40% Thalassémie : 5-30% Drépanocytose: 18-47% Taux d immunisation dans la drépanocytose transfusion ABO/D compatible : 20-75% Transfusion RH-K compatible : 5-11% Transfusion phénotype étendu compatible : 0-7%

39 alloimmunisation Dans 2/3 ce sont des anticorps anti-rh ou anti-k (Matteoci A_VS 2013) 20-25% des patients allo-immunisés vont former un ou plusieurs anticorps supplémentaires (Schonewille_Transf2006). Un patient immunisé a un risque 3.5 fois supérieur de développer un nouvel anticorps (PhamBN_Transf Clin Biol 2012). 46% des patients drépanocytaires et 35% des patients thalassémiques ont plusieurs anticorps. La transfusion phénotype étendu compatible permettrait de prévenir 70% des alloimmunisations supplémentaires.

40 Stratégie pour diminuer l alloimmunisation Transfusion phéno, géno-étendu compatible Prévenir conflit immunologique chez le sujet déjà immunisé Prévenir la survenue d une allo-immunisation Génotypage étendu des donneurs Programme de recrutement de donneurs africains

41 Transfusion inter-éthnique Étude rétrospective. 182 enfants avec drépanocytose. Transfusés phéno RH-K compatible avec donneurs d origine africaine Taux d immunisation = 43% Immunisation nouvelle chez 58% des enfants transfusés chroniquement et 15% des enfants transfusés épisodiquement Plus de 2/3 des anticorps avaient une spécificité RH-KEL Détection d autoac chauds chez 50% des transfusés chroniques. Chou et al._blood2013

42 Cette étude montre que la transfusion des drépanocytaires basée sur le phénotype RH-K à partir de donneurs africains ne diminue pas l alloimmunisation Les anticorps anti-rh étaient cliniquement associés à une DHTR dans 1/3 des cas Les patients d origine africaine sont plus fréquemment porteurs d allèles variantsrhd et RHCE et contribuent à ces allo-immunisations dans le système RH.

43 Sang compatible Si le respect de l antigène D est la règle Le respect des autres phénotypes ne peut être réservé qu à certains patients en raison d un problème de disponibilité

44 CE compatibles Stock SRTS VD au 24 janvier 2014 : 966 CE 26% (259) des CE génotypés CE C- E- K- Jkb- Fya- S- : 7 CE = 0.7% CE C- e- : 2 CE = 0.2% Groupe Nbre en Nbre % stock génotypé O pos O nég A pos A nég B pos B nég AB pos AB nég Total

45 CE compatibles le phénotype C- E- K- Fya- Jkb- est retrouvé chez 26% des africains et 2% des caucasiens L haplotype Dce est retrouvé chez <5% des caucasiens. Donneurs compatibles en stock (Schonewille_2006) <1% des donneurs compatibles pour 15% des patients 1-10% des donneurs compatibles pour 64% des patients >10% des donneurs compatibles pour 21% des patients Conditions pour avoir un compatibilité optimale : génotypage d au moins 5000 donneurs actifs et banque de sang rare (Badje KSW_Immunohematology 2011)

46 Transfusion compatible Transfusion de CE phéno RH-K ou phéno étendu compatible en fonction des stocks disponibles en coordination avec notre service médical Génotypage des patients avec drépanocytose homozygote

47 Transfusion en urgence Les dispositions quant à la transfusion en urgence vitale doivent être fixées au sein de l établissement Il est recommandé de prélever 2 tubes séparés ou indépendamment l un de l autre avant la première transfusion En situation d urgence vitale, des CE O RhD nég ou O RhD pos et des PFC AB sont transfusés sans tests préalables, sous la responsabilité du médecin prescripteur Dans la mesure du possible, tenter de ne pas transfuser des CE O RhD pos à une femme en âge de procréer

48 Transfusion en urgence vitale Si l on dispose que d un groupe réalisé sur un tube, on transfuse des CE de groupe O ( pos ou nég) Si l on dispose d un groupe réalisé sur 2 tubes différents, on transfuse des CE isogroupe Les tests transfusionnels sont effectués le plus rapidement possible et le médecin informé en cas d identification d anticorps positive Risque associé à la transfusion en urgence de sang non testé (Mulay SB_Transf 2013): allo-immunisation: 3% transfusion incompatible: 0.3% DHTR : 0.02%

49 Transfusion en urgence vitale Pas de tube CE de groupe O nég PFC de groupe AB Groupe ABO complet sur 1 tube Si groupe RhD pos -> CE O pos Si groupe RhD nég -> CE O nég PFC de groupe AB Groupe ABO complet sur 2 tubes CE et PFC isogroupes Patient avec Ac connus CE de phénotype négatif pour l Ag correspondant

50 Conclusions

51 Merci de votre attention

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

www.etablissement-francais-du-sang.fr E.R.A. Echanges des Résultats d Analyses

www.etablissement-francais-du-sang.fr E.R.A. Echanges des Résultats d Analyses www.etablissement-francais-du-sang.fr E.R.A. Echanges des Résultats d Analyses E.R.A. L EFS, les Etablissements de Santé et les laboratoires effectuant des analyses d I.H. pour des patients susceptibles

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

L incompatibilité immunologique érythrocytaire

L incompatibilité immunologique érythrocytaire Fiches techniques des Effets Indésirables Receveurs L incompatibilité immunologique érythrocytaire Qu est ce que l incompatibilité immunologique erythrocytaire et quels en sont les mécanismes physiopathologiques?

Plus en détail

Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005

Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005 Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005 Objectifs pédagogiques : Expliquer les risques transfusionnels, les règles de prévention,

Plus en détail

CATALOGUE DES FORMATIONS

CATALOGUE DES FORMATIONS Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES CATALOGUE DES FORMATIONS Formation continue Formation universitaire Développement Professionnel

Plus en détail

Aurélia Chambaz 47 ème volée ESSanté Stage d immuno-hématologie à l UMT, BH-18 CHUV SRTS VD Lausanne 05.11.07-11.04.08 Responsable accompagnante :

Aurélia Chambaz 47 ème volée ESSanté Stage d immuno-hématologie à l UMT, BH-18 CHUV SRTS VD Lausanne 05.11.07-11.04.08 Responsable accompagnante : Aurélia Chambaz 47 ème volée ESSanté Stage d immuno-hématologie à l UMT, BH-18 CHUV SRTS VD Lausanne 05.11.07-11.04.08 Responsable accompagnante : Mme Jocelyne Conne Résumé Ce travail en immuno-hématologie

Plus en détail

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG L Etablissement français du sang LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications Dr Anne-Lise MARACHET DIU Cancérologie/Hématologie EFS IDF- Site

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

LES BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES

LES BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES Les Bonnes Pratiques Transfusionnelles République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de la Santé, de la Population et de la Reforme Hospitalière Agence Nationale du Sang LES BONNES PRATIQUES

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

MANUEL D AIDE A LA FORMATION EN TRANSFUSION SANGUINE

MANUEL D AIDE A LA FORMATION EN TRANSFUSION SANGUINE MANUEL D AIDE A LA FORMATION EN TRANSFUSION SANGUINE Coordination Régionale d Hémovigilance Docteur Mahdi TAZEROUT Madame Yolande GALINIER Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales Midi-Pyrénées

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SANTE LE DIRECTEUR DE L'HOSPITALISATION ET DE L'ORGANISATION DES SOINS

LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SANTE LE DIRECTEUR DE L'HOSPITALISATION ET DE L'ORGANISATION DES SOINS MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Direction générale Paris, de la santé Sous direction de la politique des produits de santé (SD3) Sous direction de la qualité du système

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

TRAIT FALCIFORME. Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique

TRAIT FALCIFORME. Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique TRAIT FALCIFORME Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique Une analyse sanguine a été effectuée chez votre enfant, soit à la naissance, soit à la demande de votre médecin. Cette analyse a démontré

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT Les étapes du don de rein DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT concerner CHACUN le don du vivant 3 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse :

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse : Dossier de presse Le don de sang sur les lieux fixes de collecte Juin 2013 Contact presse : EFS Île-de-France Pôle Relations institutionnelles et communication d image Audrey Larquier : audrey.larquier@efs.sante.fr

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Ce manuel a comme objectif de fournir des informations aux patients et ses familiers à respect du Trait Drepanocytaire.

Ce manuel a comme objectif de fournir des informations aux patients et ses familiers à respect du Trait Drepanocytaire. Ce manuel a comme objectif de fournir des informations aux patients et ses familiers à respect du Trait Drepanocytaire. Nous savons que les informations médicales sont entourés, dans la plupart des cas,

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

DE BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES

DE BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES LES PRINCIPES DE BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES Octobre 2012 Rédigés en collaboration avec SOMMAIRE PREAMBULE... 4 GLOSSAIRE ET ABRÉVIATIONS... 5 TRONC COMMUN... 14 Contrôle de la qualité... 15 Personnel...

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Dépistage drépanocytose. Édition 2009

Dépistage drépanocytose. Édition 2009 Dépistage drépanocytose Édition 2009 ÊTre hétérozygote et alors Madame, Monsieur, Comme tous les nouveau-nés, votre bébé a eu un prélèvement de sang au talon. Ce prélèvement a été réalisé dans le cadre

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Informatisation des données transfusionnelles

Informatisation des données transfusionnelles Informatisation des données transfusionnelles Dr Marie-France Angelini Tibert Coordonnateure régionale d hémovigilance Réunion - Mayotte Objectifs Optimiser et sécuriser les circuits Optimiser et sécuriser

Plus en détail

Exposé sur la Transfusion Sanguine

Exposé sur la Transfusion Sanguine Sommaire : I Histoire de la transfusion sanguine A/ Découverte des groupes sanguins B/ Premières transfusions sanguines C/ Les journées du sang II Les groupes sanguins A/ Les différents groupes B/ Déterminer

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Révision partielle de l ordonnance du 14 février 2007 sur l analyse génétique humaine (OAGH ; RS 810.122.1) Rapport explicatif

Révision partielle de l ordonnance du 14 février 2007 sur l analyse génétique humaine (OAGH ; RS 810.122.1) Rapport explicatif Révision partielle de l ordonnance du 14 février 2007 sur l analyse génétique humaine (OAGH ; RS 810.122.1) Rapport explicatif Projet pour l audition, novembre 2009 1 Introduction La loi sur l analyse

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Page d accueil de la rubrique avec un point sur les besoins en sang de la région Page 2 Pourquoi

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Analyse des incidents

Analyse des incidents Analyse des incidents Formation B-Quanum 26/06/2012 N. Jacques Coordinatrice Qualité CMSE Introduction Contexte Contrat SPF Coordinateur qualité Médecine nucléaire Hôpital = Entreprise à Haut Risque Efficacité

Plus en détail

Les contre-indications au don de sang

Les contre-indications au don de sang Les contre-indications au don de sang Souvent, les donneurs s interrogent sur les raisons pour lesquelles tout le monde ne peut pas donner son sang. Le don de sang est une démarche d assistance à autrui,

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE ---------------------------------- DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU DON DE SANG AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG Pour vos dons et activités

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires?

Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires Qu est-ce qu une greffe de rein par échange de bénéficiaires? Le Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires. Notre

Plus en détail

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir Extrait Communiqué de presse Saint-Denis, le 12 avril 2012 Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir La dynamique du plan greffe 2000-2003 a généré un essor sans précédent de près de 50 % de

Plus en détail

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015 ANNONCE PRESSE Un donneur pour chaque patient en attente d'une greffe de moelle osseuse, de la chimère à la réalité grâce à la révolution de la greffe haplo mismatch Marseille, le 26 mai 2015. L'Institut

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

PUIS-JE DONNER UN REIN?

PUIS-JE DONNER UN REIN? Registre de donneurs vivants jumelés par échange de bénéficiaires PUIS-JE DONNER UN REIN? Réponses aux questions que se posent les personnes souhaitant faire un don de rein non dirigé Vous vous posez beaucoup

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

The consent form is also available in English.

The consent form is also available in English. Université McGill et hôpitaux affiliés Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Hôpital général juif - Sir Mortimer B. Davis The Sir Mortimer B. Davis - Jewish General Hospital Centre hospitalier de

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant

Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Pr Maryvonne Hourmant Service de Néphrologie-Immunologie clinique. CHU de Nantes Le constat Coût du traitement

Plus en détail

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire Michel MAILLET Unité d Anesthésie & Chirurgie Ambulatoires Hôpital Tenon, AP-HP 4 rue de la Chine; 75020 Paris Chemin Clinique Éligibilité

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Etude d impact de la mise en conformité des échanges électroniques entre dépôts de sang et EFS d Île-de-France. Présentation du 15 décembre 2012

Etude d impact de la mise en conformité des échanges électroniques entre dépôts de sang et EFS d Île-de-France. Présentation du 15 décembre 2012 Etude d impact de la mise en conformité des échanges électroniques entre dépôts de sang et EFS d Île-de-France Présentation du 15 décembre 2012 Dans un contexte d échanges électroniques multiples, impliquant

Plus en détail

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN REHAL : actualités et perspectives; 10 ème journée 22 novembre 2012 EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN Dr Azzedine ASSAL Directeur EFS-AQLI LA RÉGION AQUITAINE-LIMOUSIN

Plus en détail

Complications de la transfusion

Complications de la transfusion Complications de la transfusion Traditionnellement, les accidents transfusionnels sont décrits selon leur cause, immunologique, infectieuse, autre. Il est cependant plus didactique de les étudier selon

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

GUIDE DU DONNEUR. Protection santé SERVICE DU SANG

GUIDE DU DONNEUR. Protection santé SERVICE DU SANG GUIDE DU DONNEUR Protection santé SERVICE DU SANG Introduction 2 Pourquoi donner un peu de Sang? Avant toute chose, les dons de sang, de plasma ou de plaquettes contribuent à sauver des vies humaines.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 1 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 1 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, Forme pharmaceutique, Dosage, Présentation - ARANESP 10 µg, Darbépoétine

Plus en détail

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France»

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» MISE AU POINT DE L ORGANISATION DU RESEAU EN FRANCE, EN 2003 : Aujourd hui, cinq établissements

Plus en détail