Volume 23 no 4 Novembre 2010

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Volume 23 no 4 Novembre 2010"

Transcription

1 Volume 3 no 4 Novembre 00 Q uelques Québécois et Québécoises, surtout des jeunes, recevront cette année un diagnostic d infection transmissible sexuellement ou par le sang (ITSS) : chlamydiose, gonorrhée, syphilis, virus de l immunodéficience humaine (VIH), virus de l hépatite C (VHC), virus du papillome humain (VPH), virus de l herpès (VHS). La même situation s est produite en 009. Même si ce nombre impressionne, il n inclut pas les personnes infectées qui l ignorent. Et si rien n est fait, l histoire pourrait bien se répéter l an prochain. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a publié en mai 00 le rapport Les infections transmissibles sexuellement et par le sang, l épidémie silencieuse. Ce rapport est préoccupant car il montre que les ITSS sont en nette progression. La chlamydiose et la gonorrhée font des ravages chez les jeunes. La syphilis, infection que l on croyait pratiquement disparue, a refait surface au cours des dix dernières années. Le VIH continue de faire des victimes, tout particulièrement au sein de deux groupes, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) et les personnes qui font usage de drogues par injection (UDI). En outre, chez ces dernières, le VHC se propage de manière fulgurante. Le directeur national de santé publique, docteur Alain Poirier, invite le réseau de la santé et des services sociaux et ses partenaires à tout mettre en œuvre pour renverser la tendance actuelle et souhaite que ce rapport, disponible au suscite une réflexion afin que la lutte contre les ITSS devienne une véritable responsabilité collective et individuelle. Ce numéro du Contamine Action propose des outils pratiques pour les cliniciens et les professionnels de la santé afin de faciliter l intervention auprès de leur clientèle. QUELQUES STATISTIQUES P lusieurs sources de données témoignent d une aggravation de la situation épidémiologique pour l ensemble des ITSS tant au plan provincial que sur la Côte Nord. Le tableau présente quelques chiffres qui parlent d eux mêmes. Par ailleurs, certaines infections transmises sexuellement (ITS) à déclaration obligatoire sont très peu fréquentes. Au Québec, deux cas de chancre mou et un seul de granulome inguinal ont été déclarés de 004 à 008. Au Québec, un premier cas de lymphogranulomatose vénérienne (LGV) a été déclaré en 003, un deuxième en 004, puis 5 cas ont été déclarés en 005, 44 en 006, 9 en 007, 9 en 008 et 3 en 009. Un recul similaire est enregistré dans les autres provinces canadiennes et en Europe. Néanmoins, cette infection exige encore une attention particulière car, ailleurs dans le monde, des éclosions de LGV sont survenues après une période d accalmie.

2 TABLEAU SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES ITSS QUÉBEC En 009, près de nouveaux cas de chlamydiose génitale ont été déclarés, surtout chez les jeunes de 5 à 4 ans. Taux d incidence pour 009 : 06, / personnes. Entre 004 et 008, l augmentation du nombre de cas déclarés de gonorrhée a été 5 fois plus importante chez les femmes, particulièrement chez les 5 4 ans. Taux d incidence pour 009 : 4,4 / personnes. Depuis 0 ans, la syphilis infectieuse a connu une véritable explosion : en 00, on enregistrait un cas par mois; cinq ans plus tard, on enregistrait un cas par jour. Taux d incidence ajusté pour 00 : 4,8 / personnes. En 008, on estime à le nombre de personnes vivant avec le VIH. Depuis 99, près de cas d hépatite C ont été déclarés. Deux personnes utilisatrices de drogues par injection sur trois seraient infectées par ce virus. CÔTE NORD Troisième région au Québec en importance pour les déclarations de chlamydiose. Une moyenne annuelle de 50 déclarations depuis 005. Taux d incidence pour 009 : 68,9 / personnes. Les 5 à 4 ans représentent près de 70 % des cas déclarés. Le nombre de cas déclarés de gonorrhée est passé de 0 en 006 à 5 en 007, 7 en 008 et 5 en 009. Taux d incidence pour 009 : 5,4 / personnes. Les femmes de 5 4 ans représentent la majorité des cas déclarés. Depuis le début de l année 00, cas de syphilis infectieuses (primaire) ont été déclarés, alors qu aucun cas n a été rapporté depuis les 0 dernières années. Depuis 00, personnes ont reçu un diagnostic de séropositivité pour le VIH. Depuis 004, 8 personnes ont reçu un diagnostic d hépatite C; la majorité des cas déclarés sont des hommes utilisateurs de drogues par injection. Il est estimé que 70 % des personnes actives sexuellement seront infectées par le virus du papillome humain au cours de leur vie, alors que 0 % contracteront l herpès génital. PRÉVENIR, DÉPISTER ET TRAITER PLUS ET MIEUX D ans l esprit des pratiques cliniques préventives (PCP), trois encarts cartonnés destinées à soutenir les cliniciens ont été ajoutés à ce bulletin. Encart Activités sexuelles et niveau de risque ITSS à rechercher selon les facteurs de risque décelés L identification des activités sexuelles en fonction du niveau de risque ainsi que la recherche des ITSS selon les facteurs de risque décelés permettent de cibler les personnes pour lesquelles une évaluation plus rigoureuse est nécessaire afin d obtenir une intervention plus efficace. L identification des facteurs de risque de la personne qui consulte permet au professionnel de déterminer les analyses pertinentes selon les infections à dépister. Lors de l évaluation du niveau de risque d une ITSS, le clinicien doit aussi tenir compte des données épidémiologiques les plus récentes. Pour ce faire, le MSSS publie annuellement le Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec. Des éléments importants doivent être considérés lors de l évaluation du risque : Les personnes qui cumulent des facteurs de risque liés aux caractéristiques sociodémographiques, aux habitudes de vie ou aux comportements sexuels (ex. : personne de moins de 5 ans ayant eu plus de deux partenaires sexuels au cours de la dernière année) présentent un risque accru de contracter une ITSS. Les noyaux de transmetteurs représentent moins de % des personnes à risque, mais sont responsables directement ou indirectement de la plupart des cas. Ces personnes qui changent souvent de partenaires présentent une incidence et une prévalence élevées d ITSS, et agissent comme réservoir de l infection. Elles sont souvent très difficiles à rejoindre. Bien que les victimes d agression sexuelle risquent d avoir contracté une ITSS, l évaluation de leur état nécessite le plus souvent une expertise particulière, tant pour les aspects psychosociaux que pour les aspects médico légaux de l intervention. Ces personnes devraient être orientées vers les ressources désignées pour l intervention médico sociale auprès des victimes d agression sexuelle du CSSS. L offre de counselling préventif basé sur les risques décelés dans l évaluation du client est primordiale. Les éléments suivants doivent s y retrouver : Décrire les pratiques sexuelles plus sécuritaires; Expliquer comment réduire les méfaits reliés à la toxicomanie; Offrir la vaccination contre les hépatites A ou B si la personne appartient aux groupes à risque (voir encart ). Encart Conduites à tenir auprès des partenaires sexuels Paramètres de dépistage en fonction des ITSS recherchées Les conduites à tenir auprès des partenaires sexuels sont d une importance primordiale. Ces partenaires de personne atteinte d une ITSS doivent être informés afin : D éviter la réinfection du cas index par un partenaire infecté non traité; D interrompre la chaîne de transmission de l infection dans la communauté en permettant que les partenaires soient traités; De prévenir l apparition de complications liées à une infection non traitée en offrant un traitement précoce aux partenaires. Le counselling relatif à l intervention préventive auprès des partenaires sexuels et la notification aux partenaires sont présentés de façon plus détaillée dans le Programme québécois d intervention préventive auprès des personnes atteintes d une infection transmissible sexuellement et auprès de leurs partenaires (IPPAP) (004). section Documentation, rubrique Publications section Documentation, rubrique Publications

3 Différents éléments sont à considérer lorsqu un dépistage d ITSS est envisagé. Les paramètres de dépistage en fonction des ITSS à rechercher guideront le professionnel lors de la planification d activité de dépistage à réaliser. Encart 3 Traitement des ITSS chez les adolescents et les adultes Le traitement adéquat des ITSS chez les adolescents et les adultes, lorsque effectué précocement, constitue un élément majeur dans la lutte aux ITSS, en diminuant la durée de contagiosité et en évitant les complications. Le Programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement permet à toute personne atteinte d une ITS et à ses partenaires de se procurer gratuitement les médicaments appropriés dans les pharmacies privées. Les ITS visées par ce programme sont : L infection génitale à Chlamydia trachomatis; L infection gonococcique; La syphilis; La lymphogranulomatose vénérienne; Le granulome inguinal; Le chancre mou; Les maladies auxquelles s ajoutent les syndromes cliniques associés aux ITS, soit l atteinte inflammatoire pelvienne, la salpingite, la cervicite, l urétrite, la rectite, la proctite et l épididymite. Pour que le patient puisse bénéficier gratuitement des médicaments, le médecin traitant ajoute un code déterminé dans le programme, soit : Code K : Patient atteint d une ITS (cas index) Code L : Partenaire sexuel soumis à un traitement épidémiologique (cas contact) La recherche systématique des facteurs de risque chez la clientèle et une détection des infections par le dépistage précoce s imposent si l on veut mieux prévenir, mieux dépister et mieux traiter les ITSS. Les autorités de santé publique ont défini des normes de bonne pratique dans le domaine des ITSS avec la publication des documents suivants : Guide québécois de dépistage des ITSS (006) 3 Lignes directrices canadiennes sur les ITS (008) 4 (LDC ITS) Pour obtenir des versions imprimées, communiquer avec Mme Chantale Dallaire ( , poste 77). PARTENAIRES LOCAUX ET RÉGIONAUX L organisme communautaire Actions Sida Côte Nord (ASCN) est un acteur et un partenaire important, tant dans la prévention des ITSS que dans l accompagnement des personnes vivant avec une ITSS. Cet organisme a pour philosophie de respecter chaque demande formulée par des individus, des groupes ou encore, des communautés, et ce, en toute confidentialité. Présents sur l ensemble du territoire nord côtier, les intervenants peuvent être joints au numéro suivant : ou Les centres d accès au matériel d injection stérile (CAMI) (pharmacies, CSSS, centres de santé innus, etc.) fournissent gratuitement des trousses de matériel d injection stérile aux personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI), et contribuent ainsi à la réduction de la transmission d infections transmissibles par le sang telles le VHB, le VHC et le VIH. Le Système intégré de récupération de seringues et d aiguilles usagées (SIRSAU) permet aux personnes qui font un usage domestique de seringues et d aiguilles (pour les autosoins ou pour la consommation de drogues par injection) d obtenir, sans frais, des contenants collecteurs de seringues et d aiguilles usagées auprès des pharmacies ou des CSSS de la Côte Nord. Les CSSS assurent également la récupération et l élimination de ces contenants de la même façon qu ils le font pour les déchets biomédicaux. PROGRAMMES NATIONAUX DE FORMATION SUR LES ITSS ET SUR LES STRATÉGIES D INTERVENTION AUPRÈS DES POPULATIONS VULNÉRABLES O ffertes par l Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et le MSSS, deux formations ont eu lieu sur la Côte Nord depuis 009 : L intervention de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang : la contribution de l infirmière (mai 009 à Sept Îles); Virus de l hépatite C : pour une prise en charge en réseaux des personnes infectées (septembre 00 à Baie Comeau et octobre 00 à Sept Îles). Ces deux formations ont permis la création de liens entre les professionnels de la santé qui travaillent avec un objectif commun d amélioration de la santé des clientèles dites vulnérables. Les participants (médecins, infirmières, pharmaciens) provenaient tant du milieu de la santé (CSSS, pharmacies privées et centres de santé innus) que du milieu communautaire (Actions Sida Côte Nord) pdf aspc.gc.ca/std mts/sti its/index fra.php 3

4 Traitement de la syphilis Depuis 008, la Bicillin L A (pénicilline G benzathine) est maintenant disponible en pharmacie et inscrite à la liste des médicaments remboursables pour le traitement de la syphilis par le Programme de gratuité des médicaments pour le traitement des ITS. Dépistage de la syphilis L INSPQ a publié le document «Rapport du sous comité Épreuve de détection de la syphilis» ( Les nouveaux algorithmes et les grilles d interprétation qui y sont présentés tiennent compte du contexte québécois et leur application permettra d améliorer la détection de la syphilis, notamment en limitant le nombre de tests nécessaires à la production d un rapport final et en diminuant le temps réponse. Fin du programme québécois d aide financière aux personnes infectées par le virus de l hépatite C Ce programme offert par le gouvernement du Québec a pris fin le 30 juin 00. Il visait les personnes ayant été infectées par le virus de l hépatite C, à la suite d une transfusion sanguine ou à l administration de produits sanguins entre le er janvier 986 et le er juillet 990. Pour plus d informations, se référer au site de la Régie de l assurance maladie du Québec ou le Messages clé de la prise en charge des personnes vivant avec l hépatite C 5 75 à 80 % des personnes infectées évolueront vers une hépatite chronique; Le diagnostic d hépatite C doit être confirmé avec un ARN VHC; S assurer de l immunisation complète contre les hépatites A et B; L hépatite aiguë est une opportunité de traitement à ne pas manquer. Gonorrhée résistante à l azithromycine La mise en évidence de souches résistantes à l azithromycine renforce l importance d en surveiller l émergence, car des échecs de traitement de la gonorrhée avec cet antibiotique ont été décrits dans la littérature. Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement, Agence de la santé publique du Canada (ASPC), 008 : Importantes mises à jour faites en 00, notamment le chapitre sur la syphilis; Nouveau tableau détaillé des chapitres et des index sont également disponible sur le site de l ASPC. Dépistage du VIH dans les points de service à l aide de trousses de dépistage rapide, MSSS, 00 : Supplément du Guide québécois de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) (006) : Établit les règles d utilisation de la trousse de dépistage rapide en précisant certains éléments cliniques et techniques. Guide pour la prophylaxie après une exposition au VIH, VHB et au VHC dans un contexte non professionnel, MSSS, 00 : Révision des recommandations concernant la prise en charge, le suivi et les traitements préventifs après une exposition au VIH, VHB et VHC dans un contexte non professionnel. Guide : La thérapie antirétrovirale pour les adultes infectés par le VIH MSSS, 00 : Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH. Mise à jour du Guide pour les professionnels de la santé du Québec édité en février 00. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * INFORMATION ET URGENCE Téléphone : (poste 78) Télécopieur dédié à la déclaration : En dehors des heures d ouverture (téléavertisseur) : PRODUCTION Contamine Action est publié par la Direction de santé publique de l Agence de la santé et des services sociaux de la Côte Nord. Ce bulletin est disponible sur le site de l Agence à l adresse suivante : agencesante09.gouv.qc.ca RÉDACTION : Claire Jalbert, Inf. B.Sc. Manon Gingras, m.d. MISE EN PAGE : Chantale Dallaire RÉVISION : Hélène Chouinard, Inf. B.Sc. Raynald Cloutier, m.d. Pascal Paradis 5 Tiré du Programme de formation Virus de l Hépatite C. Pour une prise en charge en réseaux des personnes infectées, MSSS, Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec ISSN

5 E n c a r t ACTIVITÉ SEXUELLE Baiser avec échange de salive («french kiss») Masturbation en solitaire; Se frotter corps contre corps; Se faire masturber ou masturber quelqu un d autre (sans utiliser de sécrétions génitales comme lubrifiant); Utiliser un accessoire sexuel sans le partager; Recevoir de l urine, des matières fécales ou du sperme sur le corps lorsque la peau n a pas de lésions. Contact de sperme ou de secrétions vaginales au niveau des muqueuses oculaires ou nasales. Relations orales non protégées : Fellation donnée (la personne qui suce ou lèche le pénis de l autre) Relations orales non protégées : Fellation reçue (l homme dont le pénis est sucé ou léché) Relations orales non protégées : Cunnilingus donné : lécher le clitoris, vulve, vagin Cunnilingus reçu : se faire lécher le clitoris, vulve, vagin Relations orales protégées : Fellation avec condom ou cunnilingus avec barrière de latex Pénétrations vaginales ou anales non protégées : relations vaginopéniennes (vagin pénis) et anopéniennes (anus pénis) Pénétrations vaginales ou anales protégées par un condom : relations vaginopéniennes (vagin pénis) et anopéniennes (anus pénis) ACTIVITÉS SEXUELLES ET NIVEAU DE RISQUE NIVEAU DE RISQUE Risque très faible de transmission des infections transmissibles par le sang s il y a échange de salive et si la salive contient du sang. Il est recommandé d attendre 30 minutes après un brossage de dents pour diminuer la possibilité de présence de sang dans la salive; aucune évidence de risque pour les baisers sans échange de sang; Risque de transmission de l herpès particulièrement en présence de lésions; Pas d évidence de risque pour les autres ITSS. Globalement, aucune évidence de risque de transmission du VIH, des hépatites, de la gonorrhée, de la syphilis et de l infection à chlamydia; Risque possible (mais rare) d auto inoculation de l herpès : une personne ayant des lésions herpétiques à un endroit peut étendre son infection à d autres parties de son corps; Risque possible de transmission de l herpès et des condylomes par contact direct avec les zones infectées. Risque surtout présent en présence de lésions, mais excrétion virale asymptomatique parfois possible même en l absence de lésions visibles. Le contact des sécrétions génitales d une personne infectée avec les yeux (autoinoculation ou inoculation du partenaire à partir des mains ou accessoire sexuel contaminés, contact direct avec la zone génitale) peut causer une conjonctivite (ex. : chlamydia, infection gonococcique, herpès); Risque très faible de transmission de l hépatite B ou du VIH. Risque augmenté en présence de lésions de la muqueuse buccale de la personne (porte d entrée au virus) qui reçoit le pénis dans la bouche; risque aussi augmenté en présence de lésions (avec possibilité de présence de sang) sur le pénis; Risque faible de transmission du VIH; Risque moyen faible de transmission d autres ITSS comme l infection à chlamydia, la gonorrhée, la syphilis, l hépatite B et les condylomes; Risque négligeable pour le VHC; L absence d éjaculation dans la bouche réduit le risque, mais ne l élimine pas (liquide prééjaculatoire peut être contaminé); Risque élevé de transmission de l herpès particulièrement en présence de lésions. Risque négligeable de transmission du VIH, VHC, VHB, mais pourrait être augmenté en présence de lésions de la muqueuse buccale (risque de présence de sang) de la personne qui donne la fellation ou de lésions au pénis (porte d entrée au virus); Risque moyen faible de transmission d autres ITSS comme l herpès, l infection gonococcique, l infection à Chlamydia trachomatis, les condylomes, la syphilis lors d infection buccale ou pharyngée de la personne qui donne la fellation. Idem à fellation non protégée; Risque plus élevé (cunnilingus donné) lors des menstruations (VIH, VHB, VHC). Risque généralement négligeable de transmission d une ITSS; Risque de transmission de l herpès ou des condylomes car les lésions peuvent être à l extérieur de la zone couverte. Risque élevé de transmission des ITSS incluant l infection au VIH; Risque présent même si la relation est interrompue avant l éjaculation; Le risque associé à la pénétration anale est élevé tant pour la personne qui pénètre que celle qui est pénétrée; Risque faible pour ce qui est du VHC. Risque faible de transmission des ITSS (à cause du risque de bris de condom); Nécessite une utilisation constante et adéquate du condom : une utilisation non adéquate est un facteur qui diminue la protection et augmente les risques de bris; Risque de transmission de l herpès ou des condylomes car les lésions peuvent être à l extérieur de la zone couverte par le condom. Infections transmissibles par le sang : infection au VIH, hépatite B et hépatite C. Certaines situations sont particulièrement susceptibles de provoquer un saignement des muqueuses : soins dentaires, brossages de dents, lésions buccales, maladies des gencives, etc. Il est prudent de considérer que la présence de sang mêlé à la salive est possible dans de tels contextes, même l absence de sang visible. N.B. Nous ne traitons pas ici de la gale ou de morpions qui se transmettent non seulement par contact sexuel mais aussi par contact étroit direct. Extrait de : Activités sexuelles, niveau de risque Fiche 4, DSP, Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, mise à jour août

6 À rechercher selon les facteurs de risque décelés (à titre indicatif) À RECHERCHER FACTEUR DE RISQUE Infection à Chlamydia trachomatis Infection gonococcique Syphilis Infection par le VIH Hépatite B Hépatite C La personne qui a eu de relations sexuelles non protégées avec une personne appartenant à l un ou l autre des groupes à 7 ou au groupe devrait se soumettre aux mêmes analyses que si elle faisait partie de ce groupe. Cela ne s applique généralement pas pour l hépatite C, dont la transmission sexuelle est faible. Critères sociodémographiques et facteurs liés aux comportements sexuels. Personne de moins de 5 ans sexuellement active sans autre facteur de risque. Personne ayant eu plus de deux partenaires sexuels au cours des deux derniers mois ou plus de cinq partenaires au cours de la dernière année ou un partenaire anonyme au cours de la dernière année 3. Personne ayant eu une relation sexuelle avec un partenaire originaire d une région où les ITSS ou le VIH sont endémiques 4. Personne originaire d une région où le VIH est endémique 5. Homme ayant des relations sexuelles avec d autres hommes 6. Travailleur ou travailleuse du sexe 7. Jeune de la rue Antécédents médicaux 8. ITSS antérieure a) Personne ayant contracté une infection génitale à Chlamydia trachomatis, répéter le dépistage six mois plus tard b) Personne ayant contracté une infection gonococcique, répéter le dépistage six mois plus tard c) Personne ayant contracté une infection gonococcique, une syphilis, une infection par le VIH, une hépatite B ou une hépatite C au cours de la dernière année 3 4 Grossesse 5 9. Femme demandant une interruption de grossesse 0. Femme enceinte a) Bilan prénatal de base chez toutes les femmes enceintes b) Répéter le dépistage 6 si on note une nouvelle exposition ou la persistance d un comportement à risque ou si le partenaire présente un facteur de risque Exposition à du sang ou à d autres liquides biologiques. Utilisateur de drogues par injection ou par inhalation. Exposition à du sang ou à d autres liquides biologiques, potentiellement infectés (tatouage ou perçage dans des conditions non stériles, exposition en milieu de travail) 7 3. Personne ayant subi des procédures (chirurgicale ou autres) avec du matériel contaminé dans des régions du monde où la prévalence de ces infections est élevée 4. Transfusion de sang ou de produits sanguins, greffe de cellules, de tissus ou d organe Autre 5. Personne demandant un dépistage après un counseling prétest, même en l absence de facteur de risque avoué À moduler selon le statut vaccinal, en tenant compte de l âge et de maladies sous jacentes susceptibles de diminuer la réponse au vaccin. Au Québec, un programme de vaccination universelle s adressant aux élèves de 4 e année du primaire est en place depuis 994. Se référer au Protocole d Immunisation du Québec pour renseignements supplémentaires. S il s agit d une hépatite C, recherche le VHB et le VIH. 3 S il s agit d une infection à Chlamydia trachomatis, d herpès génital ou d une infection par le virus du papillome humaine, considérer les autres facteurs de risque pour déterminer les ITSS à rechercher. 4 Rechercher le VHC seulement si la personne est infectée par le VIH ou s il s agit d une infection contractée par voie sanguine. 5 Le dépistage est recommandé compte tenu des complications importantes possibles pouvant affecter la santé de la femme, l issue de la grossesse ou la santé du nouveau né. 6 Répéter le dépistage, au besoin plus d une fois et au minimum une fois vers la 8 e semaine de grossesse et au moment de l accouchement. 7 Consulter les guides portant sur la prophylaxie post exposition. 8 Au Québec, avant 970 pour le VHB; avant octobre 985 pour le VIH; avant avril 99 pour le VHC. Pour connaître les recommandations précises en matière de biovigilance, consulter la Direction de santé publique de son territoire. Extrait de : Tableau à rechercher selon les facteurs de risque décelés (à titre indicatif) DSP, Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, mars 00, p

7 CONDUITE À TENIR AUPRÈS DES PARTENAIRES SEXUELS ITSS BACTÉRIENNES Partenaire à rejoindre Conduite clinique 3 Conseil préventif CHLAMYDIOSE SYNDROMES COMPATIBLES dont l atteinte inflammatoire pelvienne (AIP) GONOCOCCIE SYNDROMES COMPATIBLES dont l atteinte inflammatoire pelvienne (AIP) SYPHILIS Tous les partenaires sexuels des 60 jours précédant le début des symptômes ou la date du diagnostic si patient asymptomatique À défaut de partenaire durant cette période, remonter jusqu au plus récent partenaire Dans le cas d un nouveau né infecté, évaluer la mère et ses partenaires sexuels Tous les partenaires sexuels pour la période propre à chaque stade d évolution : Syphilis primaire : 3 mois Syphilis secondaire : 6 mois Syphilis latente précoce : an Syphilis latente tardive : évaluer le conjoint ou les partenaires de longue date et les enfants Syphilis congénitale : examiner la mère et ses partenaires sexuels Les deux parents des nouveau nés infectés Évaluation clinique incluant des prélèvements Traitement pour la chlamydiose même si le résultat des prélèvements est négatif Évaluation clinique incluant des prélèvements Traitement pour la gonococcie et pour la chlamydiose même si le résultat des prélèvements est négatif Évaluation clinique et sérologique Traitement présomptif de tout partenaire des cas de syphilis contagieuse dont le RPR (VDRL) est /3 : Des derniers 90 jours même si sa sérologie est négative De plus de 90 jours si le suivi est incertain ou si les résultats ne sont pas disponibles rapidement Patient et partenaires devraient éviter les relations sexuelles ou utiliser le condom jusqu à la fin d un traitement à doses multiples ou 7 jours après la prise d une dose unique Éviter les relations sexuelles ou utiliser le condom jusqu à la disparition des symptômes E n c a r t ITSS VIRALES Partenaire à rejoindre Conduite clinique 3 Conseil préventif Ne jamais partager seringues, aiguilles, rasoirs, brosses à dents Pour les 6 mois qui suivent la dernière exposition : HÉPATITE B HERPÈS SIMPLEX VIH VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (VPH) CAS AIGUS : Tous les partenaires sexuels des 6 mois avant le début des symptômes CAS CHRONIQUES : Tous les partenaires sexuels actuels ou réguliers Tous les partenaires sexuels depuis le moment probable de l acquisition de l infection Tous les partenaires sexuels des 60 jours précédant le début des symptômes ou la date du diagnostic si patient asymptomatique Tous les partenaires sexuels actuels et antérieurs au moment probable de l acquisition de l infection (déterminé selon l histoire d exposition et l évaluation clinique) Tous les partenaires sexuels actuels ou réguliers Il faut encourager les patients à informer leur(s) partenaire(s) sexuel(s) qu ils présentent ou ont déjà présenté des verrues génitales, mais rien ne prouve que cette démarche diminue le risque pour le ou la partenaire Selon qu il s agit de cas aigus ou chroniques, de partenaires réguliers ou nouveaux : Sérologies (HBsAg et Anti Hbs) Vaccination contre l hépatite B Administration d immunoglobulines spécifiques contre l hépatite B (HBIG) si contact sexuel 4 jours (voir PIQ, chapitre ) Risque de transmission au nouveauné surtout si primo infection lors de l accouchement Explication sur la contagiosité en phase asymptomatique Counseling et éventuellement tests sérologiques des anticorps anti VHS et anti VHS Évaluation clinique et sérologique (anti VIH) au temps 0, puis à 3 mois et au besoin à 6 mois après la dernière exposition, en raison des délais variables de séroconversion (période fenêtre) Counseling pré et post test Traitement et/ou référence des patients asymptomatiques non indiqués Éviter les relations sexuelles ou utiliser le condom Éviter l allaitement Éviter tout don de sang, de sperme, d organes Discuter des risques si projet de grossesse Éviter les relations sexuelles lors des périodes symptomatiques du cas index L utilisation du condom diminue jusqu à 50 % la transmission génitale hétérosexuelle La prise de valacyclovir (500 mg/jour) diminue jusqu à 48 % la transmission génitale hétérosexuelle L effet de l utilisation des condoms et celui du valacyclovir suppresseur peuvent être additifs Ne jamais partager seringues, aiguilles, rasoirs, brosses à dents Pour les 6 mois qui suivent la dernière exposition : Éviter les relations sexuelles ou utiliser le condom Éviter l allaitement Éviter tout don de sang, de sperme, d organes Discuter des risques si projet de grossesse Bien que les condoms n empêchent pas forcément la transmission sexuelle du VPH, ils peuvent protéger contre les types de verrues génitales à VPH, certains cofacteurs de la dysplasie cervicale et le cancer invasif du col VACCINATION RECOMMANDÉE ET GRATUITE 4 Hépatite B Personnes atteintes d ITSS Leurs partenaires sexuels Hépatites A et B Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes Usagers de drogues par injection Jeunes de la rue Porteurs chroniques du VHC VPH Les filles âgées de 4 à 7 ans (moins de 8 ans au moment de leur re dose) Les filles âgées de 9 à 3 ans qui sont à risque élevé d être exposées au VPH 3 4 Seuls les éléments concernant les partenaires sexuels ont été intégrés dans ce tableau. Il pourrait exister d autres personnes exposées dont le médecin devra tenir compte (ex. : le nouveau né d une mère infectée par le VHB). Selon les antécédents d exposition du cas index, on pourrait élargir la période déterminée pour l inclusion des partenaires à rejoindre. Selon l histoire, des prélèvements pour d autres ITSS que celle du cas index peuvent être recommandés. Consulter le PIQ, chapitre 4 vaccination soutenue financièrement par le MSSS pour liste complète des vaccins gratuits en fonction de la population visée. Extrait de : Conduite à tenir auprès des partenaires sexuels ITS bactériennes, Agence de la santé et des services sociaux de Laval, mai

8 PARAMÈTRES DE DÉPISTAGE EN FONCTION DES ITSS RECHERCHÉES ITSS recherchées Délai de prélèvement Type ou site de prélèvement 3 H : homme F : femme Analyses recommandées Complications si non traitées Infection à Chlamydia trachomatis 4 Minimal : 48 h Optimal : 4 j H : Urètre 5 F 6 : Col 7 Urine 5 TAAN Infection gonococcique 4 Minimal : 48 h Optimal : 4 j H : Urine 5 ou urètre 5 H : Urètre 5, anus rectum ou pharynx F 6 : Col 7 TAAN Culture Culture Infertilité, grossesse ectopique, douleurs pelviennes chroniques, épididymites F : Anus rectum ou pharynx Culture Urine 5 TAAN Syphilis 6 semaines Sérologie Test non tréponémique : RPR, (VDRL) 8 Test tréponémique 8 ELISA 8 Neurosyphilis, maladies cardiovasculaires Hépatite B 4 à 8 semaines Sérologie HBsAg Hépatite C 8 à 9 semaines Sérologie Anti VHC Maladies chroniques du foie, cirrhose, cancer Infection par le VIH semaines Sérologie Anti VIH Ponction capillaire Trousse de dépistage rapide 9 Affaiblissement du système immunitaire, infections, cancer Le dépistage est la recherche de l infection chez une personne ASYMPTOMATIQUE. Se référer aux Lignes directrices canadiennes sur les ITS, édition 006, Mise à jour 008 pour les prélèvements et analyses à des fins diagnostiques chez les personnes avec symptômes. Il s agit du délai minimal recommandé après la dernière exposition. Toutefois, le dépistage ne devrait pas être reporté à moins d être certain que le patient se présentera à une visite de suivi. Si le dépistage est effectué en deçà du délai optimal, il faudra en tenir compte dans le counseling et l interprétation du résultat, qui pourrait être faussement négatif. En fonction des pratiques sexuelles. Une exposition aux antibiotiques avant le prélèvement peut entraîner un résultat faussement négatif. Le patient devrait ne pas avoir uriné depuis au moins heures. Urètre si absence de col, et vagin si prépubère. La présence de sang (menstruations), d excès de mucus ou de pus au col utérin peut entraîner un résultat faussement négatif. Vérifier les tests disponibles de votre laboratoire Voir Guide d interprétation des analyses sérologiques de la syphilis dans les lignes directrices canadiennes sur les ITS (006). Se référer au supplément du Guide québécois de dépistage des ITSS (006) Dépistage du VIH dans les points de service à l aide de trousses de dépistage rapide (00). 00

9 PREMIER CHOIX ALTERNATIVE FEMME ENCEINTE/ALLAITE INFECTION À CHLAMYDIA TRAITEMENT DES ITSS BACTÉRIENNES CHEZ L ADOLESCENT ET L ADULTE Azithromycine g p.o. en dose unique Doxycycline 00 mg p.o. bid x 7 j Ofloxacine 300 mg p.o.bid x 7 j Érythromicyne 3 g/j p.o. en doses fractionnées x 7 j Érythromicyne 3 g/j p.o. en doses fractionnées x 4 j Amoxicilline mg p.o. tid x 7 j Érythromicyne 3 g/j p.o. en doses fractionnées x 7 j Érythromicyne 3 g/j p.o. en doses fractionnées x 4 j Azithromycine g p.o. dose unique, si l adhérence au traitement n est pas garantie E n c a r t INFECTION GONOCOCCIQUE Céfixime 400 mg p.o. en dose unique TRAITEMENT EMPIRIQUE CONTRE LES INFECTIONS À CHLAMYDIA TRACHOMATIS DANS TS LES CAS Ceftriaxone 5 mg IM en dose unique Azithromycine g p.o. dose unique TRAITEMENT EMPIRIQUE CONTRE LES INFECTIONS À CHLAMYDIA TRACHOMATIS DANS TS LES CAS Céfixime 400 mg p.o. en dose unique Ceftriaxone 5 mg IM en dose unique Spectinomycine g IM en dose unique (programme d accès spécial) TRAITEMENT EMPIRIQUE CONTRE LES INFECTIONS À CHLAMYDIA TRACHOMATIS DANS TS LES CAS SYPHILIS PRIMAIRE, SECONDAIRE ET LATENTE MOINS DE UN AN 4 Pénicilline G benzathine 5,4 millions UI IM en dose unique Si allergie à la pénicilline : Doxycycline 00 mg p.o. bid x 4 j Pénicilline G benzathine 5,4 millions UI IM une fois par semaine pour ou doses SYPHILIS LATENTE DE PLUS DE UN AN (si neurosyphilis a été exclue) 4 Pénicilline G benzathine 5,4 millions UI IM une fois par semaine pour 3 doses Doxycycline 00 mg p.o. bid x 8 j Pénicilline G benzathine 5,4 millions UI IM une fois par semaine pour 3 doses Chez toutes les femmes enceintes, des tests de contrôle de l efficacité du traitement devraient être effectués 3 à 4 semaines après la fin de celui ci. Les posologies de l érythromycine s appliquent à l érythromycine base. On peut utiliser des doses équivalentes des autres formes d érythromycine à l exception de l estolate qui est contre indiqué durant la grossesse. 3 Un test pour vérifier l efficacité du traitement par l érythromycine ou l amoxicilline doit être effectué de 3 à 4 semaines après la fin du traitement. 4 Les personnes infectées par le VIH peuvent avoir besoin d un traitement plus long ou des doses plus élevées. 5 Si allergie à la pénicilline, envisager la désensibilisation, suivi d un traitement par la pénicilline. Source : Agence de santé publique du Canada, lignes directrices canadiennes sur les ITSS (008) (LDC ITS), version électronique : aspc.gc.ca/std mts/sti its/index fra.php Ministère de la santé et des services sociaux du Québec, complément québécois L essentiel,

10 TRAITEMENT DES ITSS VIRALES CHEZ L ADOLESCENT ET L ADULTE INFECTION GÉNITALE AU VIRUS HERPÈS SIMPLEX (VHS) er épisode Épisodes récurrents Traitement suppressif Acyclovir 00 mg p.o. 5 fois/j x 5 à 0 j Famciclovir 50 mg p.o. tid x 5 j Valacyclovir g p.o. bid x 0 j Acyclovir 400 mg p.o. tid x 7 à 0 j perfusion Valacyclovir 500 mg p.o. bid x 3 j Valacyclovir g p.o. die x 3 j Famciclovir 5 mg p.o. bid x 5 j Famciclovir g p.o. bid pour doses Acyclovir 00 mg p.o. tid x 5 j Acyclovir 800 mg tid x j Acyclovir 00 mg p.o 3 à 5 fois/j Acyclovir 400 mg p.o. bid Famciclovir 50 mg p.o. bid Valacyclovir 500 mg p.o. die ( 9 récurrences/an) Valacyclovir g p.o. die ( 9 récurrences/jour) Pour les femmes enceintes Acyclovir 00 mg p.o qid Acyclovir 400 mg p.o. tid Valacyclovir 500 mg p.o. bid INFECTION AU VIRUS DE L IMMUNODÉFICIENCE HUMAINE (VIH) La prise en charge, le traitement et le suivi peuvent être très complexes car le traitement optimal change rapidement parallèlement aux nouvelles recherches. Les recommandations qui s appliquent à une personne donnée devraient être émises en collaboration avec un collègue ayant une expertise dans le traitement de l infection au VIH ou du sida. HÉPATITE B / HÉPATITE C CONSULTATION SIDA : Tout patient porteur d hépatite B ou d hépatite C devrait être orienté vers un spécialiste pour une prise en charge subséquente le cas échéant. INFECTION GÉNITALE AU VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (VPH) Traitements appliqués par les patients Imiquimod Solution podofilox/podophyllotoxine à 0,5 % Traitements administrés par un professionnel Cryothérapie Podophylline à 0 5 % Acide bichloro ou trichloroacétique Électrofulguration Ablation au laser à CO Excision Le traitement des récurrences doit être entrepris le plus tôt possible, de préférence moins de 6 heures (Famciclovir) à moins de heures (Valacyclovir) après l apparition des premiers symptômes. Source : Agence de santé publique du Canada, lignes directrices canadiennes sur les ITSS (008) (LDC ITS), version électronique : aspc.gc.ca/std mts/sti its/index fra.php Ministère de la santé et des services sociaux du Québec, complément québécois L essentiel,

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s S y p h i l i s V I H C h l a m y d i a H e r p è s g é n i t a l C o n d y l o m e s G o n o r r h é e L G V S y p h i l i s V I H C h l a m y d i a Herpès génital Condylomes Gonorrhée LGV Syphilis VIH

Plus en détail

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre) Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Maladies transmises sexuellement (MTS) Maladies transmises sexuellement (MTS) La sexualité est une dimension normale et saine de la vie De nos jours, de nombreuses infections se transmettent par les relations sexuelles. On les appelle infections

Plus en détail

Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004

Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004 Rapport Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004 UNITÉ SCIENTIFIQUE SUR LES INFECTIONS TRANSMISSIBLES

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN...

LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN... LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN... DÉCEMBRE 2010 CATIE est la source canadienne de renseignements à jour et impartiaux sur

Plus en détail

La «période fenêtre» des ITSS

La «période fenêtre» des ITSS Les ITSS II : comment relever le défi La «période fenêtre» des ITSS pour optimiser et non empêcher la prévention! Marc Steben et Rhonda Y. Kropp 4 Josée a eu des relations sexuelles extraconjugales sans

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES GUIDE PR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Catalogage à la source : Bibliothèque de l OMS Organisation mondiale de la Santé. Guide pour la

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

Rapport sur la mise à jour des indications de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang

Rapport sur la mise à jour des indications de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang Rapport sur la mise à jour des indications de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang Rapport sur la mise à jour des indications de dépistage des infections transmissibles

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

papillome humain) VPH(virus Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement

papillome humain) VPH(virus Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement du VPH(virus papillome humain) Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement Table des matières Un message du D r André B. Lalonde, vice-président administratif

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Optimiser le dépistage et le diagnostic de l infection par le virus de l immunodéficience humaine

Optimiser le dépistage et le diagnostic de l infection par le virus de l immunodéficience humaine Optimiser le dépistage et le diagnostic de l infection par le virus de l immunodéficience humaine INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Avis Optimiser le dépistage et le diagnostic de l infection

Plus en détail

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Réunion Icône 2015 STRASBOURG Laurence Boyer - PH -SMIT- CHU Nancy Contexte Plan VIH/Sida/IST- 2010/14: Augmenter le dépistage:

Plus en détail

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien P RTAIL VIH / sida du Québec Hépatite C Retour sur les symposiums hépatite C 2012 Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien Le 3 et

Plus en détail

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH et le SIDA? ÉDITION 2014 FRANÇAIS SOMMAIRE SAVOIR PAGE 5 Qu est-ce que LE VIH? PAGE 6 Qu est-ce que LE SIDA? PAGE 7 Comment peut se transmettre le VIH? PAGE 8 Lors

Plus en détail

RAPPORT D ENQUÊTE RÉALISÉE AUPRÈS D INFIRMIÈRES ET DE GESTIONNAIRES ŒUVRANT EN PREMIÈRE LIGNE MAI-JUIN

RAPPORT D ENQUÊTE RÉALISÉE AUPRÈS D INFIRMIÈRES ET DE GESTIONNAIRES ŒUVRANT EN PREMIÈRE LIGNE MAI-JUIN Pratiques cliniques préventives relatives aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) RAPPRT D ENQUÊTE RÉALISÉE AUPRÈS D INFIRMIÈRES ET DE GESTINNAIRES ŒUVRANT EN PREMIÈRE LIGNE MAI-JUIN

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

Comment. PARLER aux ENFANTS VIH/SIDA

Comment. PARLER aux ENFANTS VIH/SIDA Comment PARLER aux du ENFANTS VIH/SIDA ? Pourquoi écrire ce livret? Nous avons écrit ce livret pour aider les parents et les autres adultes intéressés à parler aux enfants du VIH/sida. En plus de fournir

Plus en détail

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000 CENTRE DE DÉPISTAGE ANONYME ET GRATUIT DE MONTPELLIER VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000 Juin 2002 Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon Hôpital Saint-Eloi

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc. Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,

Plus en détail

DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE DE LA SYPHILIS

DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE DE LA SYPHILIS DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE DE LA SYPHILIS A-L. Basse-Guérineau 1,2 et le comité de relecture 3 1 Institut de veille sanitaire ; 2 Laboratoire de virologie, Hôpital Saint-Vincent de Paul, Paris ; 3 N. Dupin

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Le VIH-sida, qu est-ce que c est? LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80

Plus en détail

WWW.PREVENTIONIST.ORG

WWW.PREVENTIONIST.ORG Les IST (infections sexuellement transmissibles) Parlez-en protégez-vous Dépistez-vous et soignez-vous WWW.PREVENTIONIST.ORG Qu'est-ce que c'est? Les IST sont des infections sexuellement transmissibles.

Plus en détail

Liste des principales abréviations

Liste des principales abréviations 2014-2019 2 Liste des principales abréviations ART CRS DMG DPG FSF HSH IST LGBTQI MAS NONOPEP OPEP PMTCT PrEP PVVIH SIDA TasP TPE VIH Thérapie antirétrovirale Centres de référence Sida Dossier médical

Plus en détail

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005

Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA. Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative des Médicaments pour la Prise en Charge du VIH/SIDA Sophie Logez, OMS/PSM Addis Abeba, Ethiopie, Février 2005 Sélection et Évaluation Quantitative Références Sélection

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Les jeunes non mariés

Les jeunes non mariés Les jeunes non mariés et les grossesses non désirées Introduction Il est important de veiller à ce que les jeunes non mariés disposent d informations et de services de contraception. Les grossesses non

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

RÉFÉRENCES LEXIQUE 151

RÉFÉRENCES LEXIQUE 151 LEXIQUE 151 1. GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (mise à jour 1 er août 2010). Loi sur les services de santé et les services sociaux. Ouvrage consulté sur le site Web en septembre 2010 : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire : Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C Sommaire : Au Canada, l hépatite B et l hépatite C demeurent de graves enjeux de santé publique en raison de taux de prévalence élevés, de coûts élevés pour

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS GUIDE D INFORMATION À L INTENTION DES RÉCIPIENDAIRES DE DON D OVULES DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS Cette brochure a été conçue dans le but de répondre à vos questions et vous aider à prendre une décision

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

l hépatite b Une maladie qui peut être grave.

l hépatite b Une maladie qui peut être grave. l hépatite b Une maladie qui peut être grave. Sommaire Qu est-ce que l hépatite B? L hépatite B est-elle fréquente? Comment attrape-t-on l hépatite B? Comment savoir si l on est atteint d une hépatite

Plus en détail

MESURER SA PRESSION ARTÉRIELLE À DOMICILE. La société québécoise D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

MESURER SA PRESSION ARTÉRIELLE À DOMICILE. La société québécoise D HYPERTENSION ARTÉRIELLE MESURER SA PRESSION ARTÉRIELLE À DOMICILE QU EST-CE QUE LA PRESSION ARTÉRIELLE? La pression artérielle est la force du sang circulant dans les artères lors de chaque contraction du cœur. La mesure de

Plus en détail

Mieux vaut s en passer que se les passer...

Mieux vaut s en passer que se les passer... Mieux vaut s en passer que se les passer... Cette brochure s adresse à vous, jeunes et moins jeunes, quelles que soient vos pratiques sexuelles. Elle aborde les Infections Sexuellement Transmissibles (IST)

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne 1 1 Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne Dr Christian Hubert Médecins du Monde - Mission France Guyane CASO de Cayenne Réunion COREVIH Guadeloupe 26/11/2010 MDM : Soigner

Plus en détail

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR II-0 INDEX SECTION II Pages Section relative au préleveur Heures d ouvertures des laboratoires pour clients externes Requête régionale II-2 II-2 II-3 Informations requises

Plus en détail

Assistance-voyage mondiale et service de conseils-santé

Assistance-voyage mondiale et service de conseils-santé Assistance-voyage mondiale et service de conseils-santé ManuAssistance Assistance-voyage mondiale Votre couverture collective vous suit partout Lorsque vous voyagez au Canada ou dans un autre pays, vous

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

COMPÉTENCES FONDAMENTALES DANS LE DOMAINE DES SOINS INFIRMIERS EN SIDOLOGIE POUR LES ÉTUDES DE PREMIER CYCLE

COMPÉTENCES FONDAMENTALES DANS LE DOMAINE DES SOINS INFIRMIERS EN SIDOLOGIE POUR LES ÉTUDES DE PREMIER CYCLE COMPÉTENCES FONDAMENTALES DANS LE DOMAINE DES SOINS INFIRMIERS EN SIDOLOGIE POUR LES ÉTUDES DE PREMIER CYCLE ÉXPOSÉ DE POSITION Groupe de travail sur les compétences fondamentales L ACIIS tient à exprimer

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Situation Agent Schéma posologique*

Situation Agent Schéma posologique* Le besoin d une antibioprophylaxie pour la prévention d une endocardite infectieuse et d une infection hématogène à la suite d une arthroplastie doit être envisagé sur une base individuelle et en collaboration

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013

Info Sein BULLETIN. Bulletin numéro 8 Avril 2014. Contenu. Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 BULLETIN Région de la Capitale-Nationale Bulletin numéro 8 Avril 2014 Contenu Les 15 ans du PQDCS : 1998-2013 Éditorial 1 Comité de suivi régional : un travail d équipe! 3 Coordination et organisation

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION ETUDE QUALITATIVE REALISEE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES DU JURA ET DE COUPLES ADOLESCENTES/ REPRESENTANTS

Plus en détail

Recommandations en matière d intervention en santé publique pour contrer l hépatite C en Ontario

Recommandations en matière d intervention en santé publique pour contrer l hépatite C en Ontario Recommandations en matière d intervention en santé publique pour contrer l hépatite C en Ontario Comité consultatif provincial des maladies infectieuses Maladies transmissibles Juilllet 2014 Santé publique

Plus en détail

Liste de vérification pour la planification des services d approche

Liste de vérification pour la planification des services d approche Liste de vérification pour la planification des services d approche Janvier 2014 La présente liste de vérification s adresse aux praticiens de la santé publique qui font du travail de proximité auprès

Plus en détail

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005

Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position adoptée en janvier 2005 1 Le partenariat des organismes communautaires du Nouveau-Brunswick liés au sida ÉNONCÉ DE POSITION Une approche selon la réduction des méfaits pour les utilisateurs de drogues injectables (UDI) Position

Plus en détail

2 Vivre avec l hépatite C

2 Vivre avec l hépatite C parler de ma maladie et interagir avec les autres être hépatant 2 Vivre avec l hépatite C répercussions au quotidien Nous voulons informer sur l hépatite C, lutter pour une meilleure prise en charge de

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

French Parlons du VIH Dans notre langue

French Parlons du VIH Dans notre langue French Parlons du VIH Dans notre langue Le guide de AIDS & Mobility Europe Imprint AIDS & Mobility Europe Guidebook Information about HIV and AIDS, Hepatitis, STIs, Safe Sex and Safe Drug Use A Guidebook

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail